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La réaction de la jeune espionne, assez surprenante pour Haz, faisait montre de sa méconnaissance du palais impérial et de ses travers. Si elles étaient amenées à aborder des sujets plus sensibles, que tous ne devaient pas entendre, mieux valait qu'elles le fassent dans un lieu où elles seraient certaines de ne pas être entendues. Un servant qui passait dans les couloir pouvait entendre toutes sortes de choses, et les rapporter à qui allait son allégeance. Haz savait que la profession exercée par Elia ne devait pas être connue de tous, même si elle-même n'en saisissait pas tous les détails. Elle se contenta de secouer la tête.
" Non, ça ne risque rien pour moi ne t'en fais pas. C'est juste qu'au sein du palais, les murs ont des oreilles, alors je préfère qu'on soit là où il n'y en a pas pour discuter. "
Elle sourit à la jeune humaine, se voulant rassurante. C'était surtout pour elle qu'elle avait proposé cela. En attendant, l'avoir avec elle était plaisant, même si elle sentait que le regard de l'humaine courait sur elle sans savoir à quoi elle pouvait bien songer. Elle devait simplement être intimidée, parler du travail qu'elles effectuaient toutes les deux pour sa majesté l'impératrice Ayshara ne devait pas lui être habituel. Et la demi-fae réalisa même que son apprentie ne semblait pas connaitre si bien que cela la dirigeante du Reike. En y pensant, Haz sourit, elle qui était la plus proche personne de l'Impératrice depuis sa naissance, servante, protectrice et confidente selon les besoins de la jeune Draknys.
" Elle est... Surprenante. C'est une belle femme, douce et respectueuse, et pourtant elle est tellement plus que cela. Elle est très intelligente, réfléchie, soucieuse du bien de son peuple. Elle est passée à travers tant de choses malgré son jeune âge, et pourtant elle a toujours fait face, parceque sa condition l'exige. Je ne crois pas que l'on ait jamais eu de dirigeante si apte, à vrai dire. "
Les mots de Haz témoignaient de l'admiration, du respect, et de l'amour qu'elle vouait à sa protégée. Ensemble, elles avaient aussi bien vécu la guerre que fugué du palais déguisées pour aller voir Ikousa de nuit. Où qu'irait Ayshara, elle trouverait Haz à ses côtés, parcequ'elle était parfaitement à sa place à cet endroit.
" Il faut la rencontrer pour comprendre comment elle est. Beaucoup de dignitaires du Reike disent qu'elle est trop jeune, et ne la voient que comme une jolie demoiselle qui a tout à découvrir... Tu verrais leur tête quand ils sont face à elle ! Il n'y en a pas beaucoup qui oseraient moufter. "
Il ne fut pas difficile pour la garde royale de voir dans les yeux de Elia la même admiration qu'elle, aussi, elle posa une main sur la sienne, toute sourire.
" Je suis sûre que tu finiras par la rencontrer aussi, avec ton travail ! Elle est très soucieuse de ceux qui travaillent pour elle, même si elle ne le montre pas toujours parcequ'elle est la reine. "
" Non, ça ne risque rien pour moi ne t'en fais pas. C'est juste qu'au sein du palais, les murs ont des oreilles, alors je préfère qu'on soit là où il n'y en a pas pour discuter. "
Elle sourit à la jeune humaine, se voulant rassurante. C'était surtout pour elle qu'elle avait proposé cela. En attendant, l'avoir avec elle était plaisant, même si elle sentait que le regard de l'humaine courait sur elle sans savoir à quoi elle pouvait bien songer. Elle devait simplement être intimidée, parler du travail qu'elles effectuaient toutes les deux pour sa majesté l'impératrice Ayshara ne devait pas lui être habituel. Et la demi-fae réalisa même que son apprentie ne semblait pas connaitre si bien que cela la dirigeante du Reike. En y pensant, Haz sourit, elle qui était la plus proche personne de l'Impératrice depuis sa naissance, servante, protectrice et confidente selon les besoins de la jeune Draknys.
" Elle est... Surprenante. C'est une belle femme, douce et respectueuse, et pourtant elle est tellement plus que cela. Elle est très intelligente, réfléchie, soucieuse du bien de son peuple. Elle est passée à travers tant de choses malgré son jeune âge, et pourtant elle a toujours fait face, parceque sa condition l'exige. Je ne crois pas que l'on ait jamais eu de dirigeante si apte, à vrai dire. "
Les mots de Haz témoignaient de l'admiration, du respect, et de l'amour qu'elle vouait à sa protégée. Ensemble, elles avaient aussi bien vécu la guerre que fugué du palais déguisées pour aller voir Ikousa de nuit. Où qu'irait Ayshara, elle trouverait Haz à ses côtés, parcequ'elle était parfaitement à sa place à cet endroit.
" Il faut la rencontrer pour comprendre comment elle est. Beaucoup de dignitaires du Reike disent qu'elle est trop jeune, et ne la voient que comme une jolie demoiselle qui a tout à découvrir... Tu verrais leur tête quand ils sont face à elle ! Il n'y en a pas beaucoup qui oseraient moufter. "
Il ne fut pas difficile pour la garde royale de voir dans les yeux de Elia la même admiration qu'elle, aussi, elle posa une main sur la sienne, toute sourire.
" Je suis sûre que tu finiras par la rencontrer aussi, avec ton travail ! Elle est très soucieuse de ceux qui travaillent pour elle, même si elle ne le montre pas toujours parcequ'elle est la reine. "
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Elle avait écouté avec avec la bouche entrouverte, et une attention quasi parfaite. Il était évident que le sujet de la conversation était désormais quelque chose qui l’intéressait au plus haut point. Ayshara. Dans la bouche de Haz, c’était comme entendre parler d'une femme qui n'existait pas vraiment. La guerrière la décrivait avec tellement de detail qu'Elia avait juste l'impression qu'elle ne parlait pas de la meme personne. Ca la rendait trop...réelle, vis a vis de son imagination débordante de jeune femme.
- Les hommes sont tous idiots de toute façon. La plupart ne comprennent pas qui ils sont, et s'en mordent les doigts.
Elle s'imagina alors dans la meme pièce que la chef du Reike et sentit son cœur accélérer un peu. Elle ? Vraiment...non, impossible. Elle vivait dans les ténèbres, au cœur d'une multitude d'identités qui n’étaient jamais vraiment la sienne. Ses informations pouvaient être précieuses...mais sa personne en elle même n’était qu'une seule entité sur le grand échiquier politique du monde.
- Je...j'en doute un peu, mais ce n'est pas grave. Connaitre son existence est déjà un beau cadeau pour moi. Elle est...mon espoir. Et pas que le mien.
Elle sourit d'une façon un peu réveuse, d'un air très clairement différent qu'a n'importe qui d'autre. Meme quand elle avait sourit a Haz, cela n'avait pas ressemblé a ça. C'etait le genre d'air qu'on avait pour une entité divine, pas pour un autre etre vivant. Elle souffla, comme pour reprendre sa contenance, et retourna son attention sur la demi-fée.
- Mais alors...vous n'allez jamais nulle part ?
Elle s'approcha un peu plus, afin de parler moins fort, et ainsi, sur l'assise elles étaient vraiment proche l'une de l'autre. Pour Elia, penser que sa professeur était aussi coincée qu'elle dans les alentours du palais était invraisemblable. Elle avait souvent imaginé Haz comme une âme libre et sans rien pour l'entraver. Mais en même temps, protéger une telle personnalité devait demander une présence permanente.
- Vous ne pourriez même pas aller vous promener avec moi, par exemple ?
Dis comme ça, d'aussi prêt, ca avait de l'impact. Les sens de la guerriere etait sans doute totalement tournée vers la présence féminine qui n'avait qu'un petit mouvement a faire pour literralement lui grimper dessus a califourchon. Le visage de l'espionne etait un peu rouge, mais sans doute plus par rapport a la piece et la chaleur de la fin de l'été et du début de l'automne. N'est ce pas ?
- Je m'etais dis qu'a mon retour, nous pourrions visiter un peu quelque part ensemble, ou bien manger dans un restaurant.
Des choses qu'elle n'avait au final jamais fait. Esclave, puis gamine des rues, elle n'avait jamais pu entrer nulle part, puis ensuite, durant son entraînement, elle n'avait jamais vraiment eu l'opportunité de sortir. Et en plus, toute seule, ce n’était pas vraiment sympa. Elle n'avait pas d'amie ici. Nulle part, d'ailleurs.
- Enfin, je ne veux pas vous faire culpabiliser...pardon. C’était égoïste. Et je ne sais meme pas combien de temps je vais partir....
Elle soupira, un peu déçue de l’enchaînement de pensée qu'elle venait d'avoir, se découvrant plus d'envie de passer du temps avec Haz que ce qu'elle avait songée au départ. Voir sa professeur, oui, elle avait eu hate. Passer du temps ensuite avec son amie, c'etait un peu plus soudain.
- Les hommes sont tous idiots de toute façon. La plupart ne comprennent pas qui ils sont, et s'en mordent les doigts.
Elle s'imagina alors dans la meme pièce que la chef du Reike et sentit son cœur accélérer un peu. Elle ? Vraiment...non, impossible. Elle vivait dans les ténèbres, au cœur d'une multitude d'identités qui n’étaient jamais vraiment la sienne. Ses informations pouvaient être précieuses...mais sa personne en elle même n’était qu'une seule entité sur le grand échiquier politique du monde.
- Je...j'en doute un peu, mais ce n'est pas grave. Connaitre son existence est déjà un beau cadeau pour moi. Elle est...mon espoir. Et pas que le mien.
Elle sourit d'une façon un peu réveuse, d'un air très clairement différent qu'a n'importe qui d'autre. Meme quand elle avait sourit a Haz, cela n'avait pas ressemblé a ça. C'etait le genre d'air qu'on avait pour une entité divine, pas pour un autre etre vivant. Elle souffla, comme pour reprendre sa contenance, et retourna son attention sur la demi-fée.
- Mais alors...vous n'allez jamais nulle part ?
Elle s'approcha un peu plus, afin de parler moins fort, et ainsi, sur l'assise elles étaient vraiment proche l'une de l'autre. Pour Elia, penser que sa professeur était aussi coincée qu'elle dans les alentours du palais était invraisemblable. Elle avait souvent imaginé Haz comme une âme libre et sans rien pour l'entraver. Mais en même temps, protéger une telle personnalité devait demander une présence permanente.
- Vous ne pourriez même pas aller vous promener avec moi, par exemple ?
Dis comme ça, d'aussi prêt, ca avait de l'impact. Les sens de la guerriere etait sans doute totalement tournée vers la présence féminine qui n'avait qu'un petit mouvement a faire pour literralement lui grimper dessus a califourchon. Le visage de l'espionne etait un peu rouge, mais sans doute plus par rapport a la piece et la chaleur de la fin de l'été et du début de l'automne. N'est ce pas ?
- Je m'etais dis qu'a mon retour, nous pourrions visiter un peu quelque part ensemble, ou bien manger dans un restaurant.
Des choses qu'elle n'avait au final jamais fait. Esclave, puis gamine des rues, elle n'avait jamais pu entrer nulle part, puis ensuite, durant son entraînement, elle n'avait jamais vraiment eu l'opportunité de sortir. Et en plus, toute seule, ce n’était pas vraiment sympa. Elle n'avait pas d'amie ici. Nulle part, d'ailleurs.
- Enfin, je ne veux pas vous faire culpabiliser...pardon. C’était égoïste. Et je ne sais meme pas combien de temps je vais partir....
Elle soupira, un peu déçue de l’enchaînement de pensée qu'elle venait d'avoir, se découvrant plus d'envie de passer du temps avec Haz que ce qu'elle avait songée au départ. Voir sa professeur, oui, elle avait eu hate. Passer du temps ensuite avec son amie, c'etait un peu plus soudain.
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Oui, Ayshara Draknys était un espoir pour tout le peuple du Reike, et même, plus récemment avec la guerre des Titans, pour tout le Sekai. Le couple impérial était un modèle pour tous ces qui espéraient un avenir meilleur, et la Reine était sans doute celle qui tenait le plus à faire évoluer les choses : abolition de l'esclavage, égalité entre hommes et femmes, aide aux plus démunis, elle était sur tous les fronts sociaux là où son époux l'était sur les sujets militaires. Travailler pour ce couple était un immense honneur. Pour autant, Haz n'avait jamais ni compris ni apprécié ce courant quasi religieux qui avait commencé à se former au sujet de celle qu'elle servait. Pour l'avoir cotoyé plus que n'importe qui d'autre, elle savait pertinemment qu'elle n'était qu'une femme, digne et fière et qui faisait front devant les difficultés dues à sa fonction, mais une jeune femme tout de même.
" Oh, si bien sûr, je ne peux juste pas m'éloigner trop de... "
La demi-fée se stoppa, un peu mal à l'aise devant le soudain rapprochement de l'humaine. Ce n'était pas vraiment désagréable, juste inattendu et un peu étrange pour elle. Son visage s'empourpra un peu, conséquence de son soudain malaise. Elle parvint tout de même à finir sa phrase, sur un ton un peu plus bas, presque timide.
" de l'endroit où est la reine... "
Voilà qu'elle parlait d'aller se promener, ou manger un morceau ensemble. En soi, l'idée n'était pas déplaisante pour la demi-fée, qui n'était pas qu'une guerrière aguerrie et un peu brute, mais aussi une femme qui aimait profiter de la vie, et qui pouvait se montrer très spirituelle. Les promenades, là où certains y voyaient quelque chose d'ennuyeux, elle y voyait un moment plus calme et apaisé, loin des considérations du palais ou de sa propre vie. Un moment où elle pouvait être avec soi, ou le partager avec quelqu'un dôtée de la même sensibilité. Elle aimait également manger, peut-être un peu trop d'ailleurs, difficile de croire qu'une si petite femme à la musculature sculptée et à la taille si fine puisse ingurgiter autant qu'elle. A croire que son estomac n'était qu'un puits sans fond. Mais les proposition de Elia, son apprentie depuis son enfance, la surprirent en le sens où elle ne l'avait pas envisagé ainsi. La seule autre personne avec qui elle partageait ces moments était généralement Ayshara en personne.
" On... On arrivera bien à organiser quelque chose. Ca... Serait... Sympa. "
La position de Elia la mettait quelque peu mal à l'aise, si proche, aussi ce fut presque un soulagement de la voir lui donner un peu d'air après coup. Ca lui donna aussi l'occasion de réfléchir un peu plus sérieusement à cette idée, maintenant que ses pensées étaient moins embrouillées par la proximité de l'espionne.
" Non, vraiment, ne t'en fais pas. Quand tu reviendras, fais-le moi savoir et je m'arrangerai pour qu'on puisse se voir. Ca me ferait plaisir de savoir comment ça se passe pour toi ! "
Oui, Haz était sincère comme souvent, elle n'avait que peu l'occasion de se faire des amies dans l'environnement du palais, alors elle comptait bien garder et préserver ses relations avec les personnes qui comptaient pour elle. Elles allaient bientôt devoir se séparer, mais Haz savait qu'elle s'en sortirait avec brio pour sa première mission.
" Oh, si bien sûr, je ne peux juste pas m'éloigner trop de... "
La demi-fée se stoppa, un peu mal à l'aise devant le soudain rapprochement de l'humaine. Ce n'était pas vraiment désagréable, juste inattendu et un peu étrange pour elle. Son visage s'empourpra un peu, conséquence de son soudain malaise. Elle parvint tout de même à finir sa phrase, sur un ton un peu plus bas, presque timide.
" de l'endroit où est la reine... "
Voilà qu'elle parlait d'aller se promener, ou manger un morceau ensemble. En soi, l'idée n'était pas déplaisante pour la demi-fée, qui n'était pas qu'une guerrière aguerrie et un peu brute, mais aussi une femme qui aimait profiter de la vie, et qui pouvait se montrer très spirituelle. Les promenades, là où certains y voyaient quelque chose d'ennuyeux, elle y voyait un moment plus calme et apaisé, loin des considérations du palais ou de sa propre vie. Un moment où elle pouvait être avec soi, ou le partager avec quelqu'un dôtée de la même sensibilité. Elle aimait également manger, peut-être un peu trop d'ailleurs, difficile de croire qu'une si petite femme à la musculature sculptée et à la taille si fine puisse ingurgiter autant qu'elle. A croire que son estomac n'était qu'un puits sans fond. Mais les proposition de Elia, son apprentie depuis son enfance, la surprirent en le sens où elle ne l'avait pas envisagé ainsi. La seule autre personne avec qui elle partageait ces moments était généralement Ayshara en personne.
" On... On arrivera bien à organiser quelque chose. Ca... Serait... Sympa. "
La position de Elia la mettait quelque peu mal à l'aise, si proche, aussi ce fut presque un soulagement de la voir lui donner un peu d'air après coup. Ca lui donna aussi l'occasion de réfléchir un peu plus sérieusement à cette idée, maintenant que ses pensées étaient moins embrouillées par la proximité de l'espionne.
" Non, vraiment, ne t'en fais pas. Quand tu reviendras, fais-le moi savoir et je m'arrangerai pour qu'on puisse se voir. Ca me ferait plaisir de savoir comment ça se passe pour toi ! "
Oui, Haz était sincère comme souvent, elle n'avait que peu l'occasion de se faire des amies dans l'environnement du palais, alors elle comptait bien garder et préserver ses relations avec les personnes qui comptaient pour elle. Elles allaient bientôt devoir se séparer, mais Haz savait qu'elle s'en sortirait avec brio pour sa première mission.
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Elia regarda soudainement par la fenêtre. Le soleil était bien haut dans le ciel, il devait être plus de midi. Elle ne pouvait pas prendre le temps de la gardienne de l’impératrice toute une matinée. Elle devint un peu plus rose et recula finalement, en gardant son sourire, cependant. Le temps était passé vite, entre l’entraînement, puis la petite discussion.
- Pardon d'avoir pris autant de votre temps. C’était vraiment adorable de votre part de m'inviter ici.
Elle s'étira un peu et souffla, en essayant de songer a ce qu'elle devait faire ensuite. Elle allait sans doute étudier un petit moment. Ou bien elle allait sortir histoire d'écouter les ragots de la capitale quelque part dans une taverne. Elle aimait bien faire ça de temps en temps, en se déguisant, pour ne pas se faire remarquer.
- Je vous ferais parvenir un courrier quand je reviendrais a la capitale...je doute pouvoir simplement venir toquer a la porte du palais n'est ce pas ?
Elle sourit amusée a l'idée que les soldats froncent les sourcils en voyant cette fille menue venir clamer qu'elle venait voir la protectrice de l'impératrice. Mais peut être qu'elle finirait pas avoir un laissé passé ? Donné par Aurilia ou bien par l'administration, si elle faisait des bonnes missions ? Elle n'utilisait jamais son nom, elle n'existait pas, aussi elle n'avait le droit a aucun des avantages que pouvaient détenir les hauts gradés ou les dignitaires.
- La prochaine fois j'aimerais bien que vous me parliez un peu plus de vous. Vous savez quasiment tous de moi, et pourtant je ne sais rien d'autre que votre travail et vos facultés martiales. J'aimerais bien vraiment vous connaître. Ce que vous aimez faire, manger, lire. Si vous aimez la musique et les arts. Quel genre d'endroit vous aimez regarder. Votre style de personne....
Elle sourit d'avantage a l'idée d'échanger des informations de ce type avec elle. C’était ce qu'elle avait en tete quand elle pensait a un moment passé avec une amie. Sans doute ce que faisaient les jeunes femmes quand elles passaient du temps ensemble, en dehors du travail, ou de l'école pour les plus jeunes. Enfin, pour celle qui avaient le droit a une éducation.
- Merci encore, et je crois que je vais y aller. Vous avez sans doute des choses a faire. Peut être même que l'impératrice vous attends ?
Elle avait dit ça du bout des lèvres, comme si rien que le fait d'évoquer l'existence de Ayshara la rendait un peu plus émue. Elle se pencha et embrassa sa professeur sur la joue, doucement, avant de reculer et de s'incliner lentement, avec le respect du a un educateur aussi important pour son développement.
- Je trouverais la sortie je pense. Merci pour tout.
Elle resta immobile, attendant les dernières paroles de la semi-fée, avant de la libérer, pour ne pas l'importuner trop longtemps.
- Pardon d'avoir pris autant de votre temps. C’était vraiment adorable de votre part de m'inviter ici.
Elle s'étira un peu et souffla, en essayant de songer a ce qu'elle devait faire ensuite. Elle allait sans doute étudier un petit moment. Ou bien elle allait sortir histoire d'écouter les ragots de la capitale quelque part dans une taverne. Elle aimait bien faire ça de temps en temps, en se déguisant, pour ne pas se faire remarquer.
- Je vous ferais parvenir un courrier quand je reviendrais a la capitale...je doute pouvoir simplement venir toquer a la porte du palais n'est ce pas ?
Elle sourit amusée a l'idée que les soldats froncent les sourcils en voyant cette fille menue venir clamer qu'elle venait voir la protectrice de l'impératrice. Mais peut être qu'elle finirait pas avoir un laissé passé ? Donné par Aurilia ou bien par l'administration, si elle faisait des bonnes missions ? Elle n'utilisait jamais son nom, elle n'existait pas, aussi elle n'avait le droit a aucun des avantages que pouvaient détenir les hauts gradés ou les dignitaires.
- La prochaine fois j'aimerais bien que vous me parliez un peu plus de vous. Vous savez quasiment tous de moi, et pourtant je ne sais rien d'autre que votre travail et vos facultés martiales. J'aimerais bien vraiment vous connaître. Ce que vous aimez faire, manger, lire. Si vous aimez la musique et les arts. Quel genre d'endroit vous aimez regarder. Votre style de personne....
Elle sourit d'avantage a l'idée d'échanger des informations de ce type avec elle. C’était ce qu'elle avait en tete quand elle pensait a un moment passé avec une amie. Sans doute ce que faisaient les jeunes femmes quand elles passaient du temps ensemble, en dehors du travail, ou de l'école pour les plus jeunes. Enfin, pour celle qui avaient le droit a une éducation.
- Merci encore, et je crois que je vais y aller. Vous avez sans doute des choses a faire. Peut être même que l'impératrice vous attends ?
Elle avait dit ça du bout des lèvres, comme si rien que le fait d'évoquer l'existence de Ayshara la rendait un peu plus émue. Elle se pencha et embrassa sa professeur sur la joue, doucement, avant de reculer et de s'incliner lentement, avec le respect du a un educateur aussi important pour son développement.
- Je trouverais la sortie je pense. Merci pour tout.
Elle resta immobile, attendant les dernières paroles de la semi-fée, avant de la libérer, pour ne pas l'importuner trop longtemps.
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Devant la remarque de la jeune espionne, Haz pouffa de rire en l'imaginant entrer au palais comme si de rien n'était et passer devant les gardes pour demander à la voir. Ce serait sans doute amusant à voir, et peut-être même qu'elle y arriverait, selon le garde en faction ce jour-là. Haz avait des bons amis dans la garde du palais, des amis qui savaient bien que la jeune femme avait tendance à ne pas penser à donner de laisser-passer à ceux qu'elle voulait voir. Haz pouvait être tête en l'air parfois. Et puis surtout, si c'était d'autres gardes qui étaient de faction à ce moment, Elia risquerait gros, ou au mieux se ferait simplement abruptement refouler.
" Oui, évite de venir au palais sans prévenir, on ne sait jamais ! Une lettre sera très bien. "
Après quoi, la perspective de revoir l'humaine à l'avenir repris le pas, et elle rougit légèrement devant sa proposition de discuter plus avant de tout et de rien, mais surtout de sa vie. Non pas que cela la dérange, Haz était une femme espiègle et ouverte qui n'avait pas grand chose à cacher, mais elle ne s'était jamais posé la question de savoir quoi raconter, ça venait généralement naturellement. Elle ne s'était pas imaginé devoir aller aussi loin dans le détail, hormis avec Ayshara qui de toute manière savait absolument tout d'elle. Haz était le genre à se tuer à la tâche et à peu songer aux à-côtés, alors le fait que Elia l'incite à lui parler, justement, de ces à-côtés, était plaisant, et la marque d'une vraie amitié, une amie qui s'intéressait à elle comme personne, pas comme fonction, était rare ici.
Elle se leva après l'espionne, pour la raccompagner au moins jusqu'à la porte. Elle se doutait que Elia saurait y faire jusqu'à la sortie du palais sans s'attirer d'ennuis, et bien que normalement elle aurait dû la raccompagner en personne, elle respecta son choix de partir seule et dans l'anonymat. Elle sourit, oui, Ayshara allait sans doute avoir besoin d'elle sous peu, et comme toujours elle se rendrait à ses côtés avec plaisir. Elle regarda néanmoins cette humaine, encore un peu jeune mais qui avait tant à découvrir, pensant un moment qu'elle espérait la revoir, qu'elle soit en sécurité en République. Elle répondit à son embrassade de la même manière avant de poser une main sur son bras, tout en ouvrant la porte.
" Sois prudente, d'accord ? Je ne suis jamais allée en République, alors... Tu me raconteras ! "
Elle la regarda partir, prit un moment pour respirer, réalisant qu'elle avait un peu chaud, avant de remettre son manteau de la garde royale pour se rendre auprès de l'Impératrice.
" Oui, évite de venir au palais sans prévenir, on ne sait jamais ! Une lettre sera très bien. "
Après quoi, la perspective de revoir l'humaine à l'avenir repris le pas, et elle rougit légèrement devant sa proposition de discuter plus avant de tout et de rien, mais surtout de sa vie. Non pas que cela la dérange, Haz était une femme espiègle et ouverte qui n'avait pas grand chose à cacher, mais elle ne s'était jamais posé la question de savoir quoi raconter, ça venait généralement naturellement. Elle ne s'était pas imaginé devoir aller aussi loin dans le détail, hormis avec Ayshara qui de toute manière savait absolument tout d'elle. Haz était le genre à se tuer à la tâche et à peu songer aux à-côtés, alors le fait que Elia l'incite à lui parler, justement, de ces à-côtés, était plaisant, et la marque d'une vraie amitié, une amie qui s'intéressait à elle comme personne, pas comme fonction, était rare ici.
Elle se leva après l'espionne, pour la raccompagner au moins jusqu'à la porte. Elle se doutait que Elia saurait y faire jusqu'à la sortie du palais sans s'attirer d'ennuis, et bien que normalement elle aurait dû la raccompagner en personne, elle respecta son choix de partir seule et dans l'anonymat. Elle sourit, oui, Ayshara allait sans doute avoir besoin d'elle sous peu, et comme toujours elle se rendrait à ses côtés avec plaisir. Elle regarda néanmoins cette humaine, encore un peu jeune mais qui avait tant à découvrir, pensant un moment qu'elle espérait la revoir, qu'elle soit en sécurité en République. Elle répondit à son embrassade de la même manière avant de poser une main sur son bras, tout en ouvrant la porte.
" Sois prudente, d'accord ? Je ne suis jamais allée en République, alors... Tu me raconteras ! "
Elle la regarda partir, prit un moment pour respirer, réalisant qu'elle avait un peu chaud, avant de remettre son manteau de la garde royale pour se rendre auprès de l'Impératrice.
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