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J’avançai en expirant légèrement. Mon esprit était ailleurs, emporté par la datura du désert que je venais de m’enfiler. Un large sourire se dressa sur mon visage tandis que j’avançais dans le couloir. Les gémissements autour de moi ne pouvaient en rien mettre à mal le bonheur qui faisait palpiter ma queue.
Euh mon cœur, ouais mon cœur…
-Vous savez à qui appartient cette maison ? Vous n’avez pas la moindre idée de ce que vous êtes en train de faire…
Je riais légèrement tout en coulant un regard au garde attaché avec le reste du personnel dans le salon. Mes pas m’emmenèrent à ses côtés. Il semblait particulièrement en colère, me fixant avec mépris. Lui souriant, je venais poser mes mains sur ses joues avant de déposer un baiser sur son front.
-Çà va aller mon copain… Tout va bien se passer.
Je gratifiais le garde d’une tape sur la joue tandis que les bonniches se pissaient dessus. Aucun d’eux ne m’avaient réellement vu venir, comment auraient ils pu ? Mon attention se reposa sur l’homme que j’avais emmené avec moi.
Ah quel homme. Il y a de cela cinq ans, il avait voulu faire l’acquisition d’un tableau. Indirectement, c’était grâce à lui que j’avais rencontré les mamelles divines. Malheureusement, j’avais du le charcuter un peu, histoire d’être sure que Deirdry ne puisse rien en tirer. Il avait été drogué à plusieurs reprises et j’avais pris soin de lui crever les yeux, de lui couper la langue et de lui arracher quelques doigts. Oui je sais… C’était dégueulasse mais bon, s’agissait pas de bâcler le boulot et y avait des types en ce monde qui ne voulaient pas que ce pauvre gars puisse raconter les détails du vol.
J’attrapai le malheureux avant d’aller dans le bureau de la juge. Une fois ma victime sur le divan, j’aperçus un corbeau au dessus du fauteuil, derrière le bureau.
-Paix le piaf.
Je levai mon index et mon majeur et l’oiseau me rendit un croassement. Mes pas me conduisirent ensuite à la cuisine de la villa ou je m’empressai de me préparer un en-cas. En regardant par la fenêtre, je vis un chien dans la cour. Il ne me fallu pas longtemps pour récupérer un bout de barbaque et d’ouvrir la fenêtre, sifflant le chien. Il faillit me mordre l’enculer si je n’avais pas agiter la viande, détournant son attention. Une fois la nourriture en bouche, le chien cessa d’être agressif. Je tendis ma main pour qu’il sente mon odeur avant de me pencher le caressant. Mes yeux allèrent se poser sur la médaille qu’il avait autour du cou.
-Et bah, Tudal ? T’en as de la veine mon salaud. T’as la possibilité de te lécher toi même les couilles et ça, crois moi, c’est pas donner à tout le monde.
Je refermai la porte, retournant dans le bureau avec un sandwich. Mon cul se posa dans le fauteuil en cuir et le corbeau s’envola. Mon regard alla ensuite sur le portrait accroché derrière le bureau. Il représentait un homme âgé, sans doute le père de la propriétaire ou un ancêtre.
-T’en fais pas mon gars. Je vais la respecter, ou pas… Je lui ferais peut être le souffle du dragon.
Je me mis à manger mon casse dalle tout en continuant de faire la conversation au portrait.
-Quoi ? Ce que c’est ? Bah c’est quand tu lui bouches le nez et que tu mets un gros coup de reins juste avant de cler-gi. Y a tout qui ressort par la bouche, comme le souffle d’un dragon.
Je riais légèrement tout en souillant le fauteuil de miette. Dès que j’eus terminé, ma main s’élança pour ouvrir la bouteille présente sur le bureau mais je suis arrêté par un bruit de pas dans le couloir.
Euh mon cœur, ouais mon cœur…
-Vous savez à qui appartient cette maison ? Vous n’avez pas la moindre idée de ce que vous êtes en train de faire…
Je riais légèrement tout en coulant un regard au garde attaché avec le reste du personnel dans le salon. Mes pas m’emmenèrent à ses côtés. Il semblait particulièrement en colère, me fixant avec mépris. Lui souriant, je venais poser mes mains sur ses joues avant de déposer un baiser sur son front.
-Çà va aller mon copain… Tout va bien se passer.
Je gratifiais le garde d’une tape sur la joue tandis que les bonniches se pissaient dessus. Aucun d’eux ne m’avaient réellement vu venir, comment auraient ils pu ? Mon attention se reposa sur l’homme que j’avais emmené avec moi.
Ah quel homme. Il y a de cela cinq ans, il avait voulu faire l’acquisition d’un tableau. Indirectement, c’était grâce à lui que j’avais rencontré les mamelles divines. Malheureusement, j’avais du le charcuter un peu, histoire d’être sure que Deirdry ne puisse rien en tirer. Il avait été drogué à plusieurs reprises et j’avais pris soin de lui crever les yeux, de lui couper la langue et de lui arracher quelques doigts. Oui je sais… C’était dégueulasse mais bon, s’agissait pas de bâcler le boulot et y avait des types en ce monde qui ne voulaient pas que ce pauvre gars puisse raconter les détails du vol.
J’attrapai le malheureux avant d’aller dans le bureau de la juge. Une fois ma victime sur le divan, j’aperçus un corbeau au dessus du fauteuil, derrière le bureau.
-Paix le piaf.
Je levai mon index et mon majeur et l’oiseau me rendit un croassement. Mes pas me conduisirent ensuite à la cuisine de la villa ou je m’empressai de me préparer un en-cas. En regardant par la fenêtre, je vis un chien dans la cour. Il ne me fallu pas longtemps pour récupérer un bout de barbaque et d’ouvrir la fenêtre, sifflant le chien. Il faillit me mordre l’enculer si je n’avais pas agiter la viande, détournant son attention. Une fois la nourriture en bouche, le chien cessa d’être agressif. Je tendis ma main pour qu’il sente mon odeur avant de me pencher le caressant. Mes yeux allèrent se poser sur la médaille qu’il avait autour du cou.
-Et bah, Tudal ? T’en as de la veine mon salaud. T’as la possibilité de te lécher toi même les couilles et ça, crois moi, c’est pas donner à tout le monde.
Je refermai la porte, retournant dans le bureau avec un sandwich. Mon cul se posa dans le fauteuil en cuir et le corbeau s’envola. Mon regard alla ensuite sur le portrait accroché derrière le bureau. Il représentait un homme âgé, sans doute le père de la propriétaire ou un ancêtre.
-T’en fais pas mon gars. Je vais la respecter, ou pas… Je lui ferais peut être le souffle du dragon.
Je me mis à manger mon casse dalle tout en continuant de faire la conversation au portrait.
-Quoi ? Ce que c’est ? Bah c’est quand tu lui bouches le nez et que tu mets un gros coup de reins juste avant de cler-gi. Y a tout qui ressort par la bouche, comme le souffle d’un dragon.
Je riais légèrement tout en souillant le fauteuil de miette. Dès que j’eus terminé, ma main s’élança pour ouvrir la bouteille présente sur le bureau mais je suis arrêté par un bruit de pas dans le couloir.
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Ce jour-là, Deirdre avait envoyé Uriel, son homme de main, effectuer quelques "recherches" pour elle. Ils s'étaient séparés devant le tribunal où elle l'avait donné ses instructions et elle n'attendait pas son retour avant quelques jours. Alors, lorsqu'elle rentra en direction de son manoir, elle ne s'attendait à rien de particulier, une journée comme une autre jusqu'à ce qu'elle arriva devant le portail.
" Mmmm ? "
Quelque chose clochait. Il n'y avait pas les gardes habituels devant chez elle, et tout semblait anormalement calme. Il y avait un problème, de toute évidence. Les hommes qui travaillaient pour elle n'auraient jamais pris le risque de déserter de leur poste. Une fois qu'elle passa le portail, Deirdre passa sa main dans sa botte et en tira un poignard qu'elle y dissimulait. Prudente, elle entra le plus discrètement possible. Il n'y avait personne dans le hall, pas un bruit, juste du silence.
" S'ils ont abandonné le manoir... "
La Juge serra les dents tandis qu'elle se décida à inspecter sa maison elle-même, loin d'être terrifié par le calme qui régnait. Elle commença d'abord par les cuisines. Il y avait des plats qui mijotaient encore, des miettes sur le comptoir comme si quelqu'un s'était fait une assiette. Deirdre passa négligemment sa main pour constater qu'il s'agissait d'un peu de pain. Curieux... Arquant un sourcil, elle continua sa tournée et se pointa dans le salon. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle y vit tous les membres de son personnel saucissonnés là, terrifiés.
" Rah.... des incompétents... "
Si une quelconque forme d'inquiétude eut pu la traverser, cela s'échappa rapidement alors qu'elle approcha des gardes avec sa lame. Les domestiques qui pleuraient s'arrêtèrent, supposant que leur maîtresse allait immédiatement les délivrer. Pourtant, elle se contenta de faire sauter le bâillon d'un des hommes, mais le regard noir qu'elle lui lança le dissuada de dire encore quoique se soit tant qu'elle ne lui avait pas autorisé.
" Décrivez-moi la personne qui a réussi à vous mettre dans une... telle pathétique situation. "
La voix de Deirdre était empreinte d'irritation.
" Pardonnez-nous Madame... nous n'avons pas vu arriver cet énergumène. Il s'est montré rapide. "
" Je n'ai que faire de vos excuses. Dites-moi ce que je veux savoir. "
" Oui, Madame. Il était brun, des yeux rouges, plutôt grand. Il a un langage... un langage vulgaire, Madame. Il savait très bien où il mettait les pieds. "
" Des yeux rouges et vulgaires ? Oh oh oh. "
Un petit sourire se dessina sur les lèvres de la Juge alors qu'elle rangea immédiatement sa lame dans sa botte. Elle ne leva pas le petit doigt pour défaire les cordes de ses gens, bien trop agacés par leur faiblesse pour leur venir en aide. Les laisser ainsi leur servirait de leçon.
" Trouvez-le moyen de vous sortir de là tout seul si vous ne voulez pas perdre votre place. Vous me décevez beaucoup. "
" Bi... bien Madame. Ce n'est qu'une juste punition. Mais soyez prudente, cet homme est toujours dans la maison. Il traînait avec lui un homme dans un sale état. "
" Je vais m'occuper de nos invités. Inutile de prévenir les forces républicaines. J'ai ma petite idée sur son identité. "
Quittant le salon avec ces domestiques toujours attachés, elle reprit sa route et son inspection pour savoir où Chazz Krammer se trouvait. L'affaire remontait à quelques années, mais elle n'avait pas oublié les manières du voleur fou. Elle était même étonnée que le revoir eut pris tant de temps, et surtout qu'il ne se fit pas arrêter avant. Il avait peut-être appris de ces erreurs.
Elle finit par le trouver, lui, tranquillement assis à son bureau, mangeant et souillant ses affaires comme si de rien était. Elle le reconnaissait bien là.
" Monsieur Krammer.... je vois que vous n'avez pas changé d'un iota. Toujours aussi poli et distingué. "
Elle ferma subitement la porte de son bureau dont on entendait le clic d'une clef qui verrouillait la pièce. Son corbeau se mit à croasser dès qu'il reconnut sa maîtresse. Ce fut à ce moment-là qu'elle vit un homme, ou plutôt ce qui restait encore de celui qu'il fut, salissant son canapé.
" La bienséance voudrait que l'on amène un présent lorsque l'on s'invite, j'espère que cela n'est pas ça. Vous auriez pu au moins faire un effort sur l'emballage. "
Restant devant la porte, croisant les bras, les yeux noirs de la Juge passèrent du prisonnier meurtri au voleur.
" Mmmm ? "
Quelque chose clochait. Il n'y avait pas les gardes habituels devant chez elle, et tout semblait anormalement calme. Il y avait un problème, de toute évidence. Les hommes qui travaillaient pour elle n'auraient jamais pris le risque de déserter de leur poste. Une fois qu'elle passa le portail, Deirdre passa sa main dans sa botte et en tira un poignard qu'elle y dissimulait. Prudente, elle entra le plus discrètement possible. Il n'y avait personne dans le hall, pas un bruit, juste du silence.
" S'ils ont abandonné le manoir... "
La Juge serra les dents tandis qu'elle se décida à inspecter sa maison elle-même, loin d'être terrifié par le calme qui régnait. Elle commença d'abord par les cuisines. Il y avait des plats qui mijotaient encore, des miettes sur le comptoir comme si quelqu'un s'était fait une assiette. Deirdre passa négligemment sa main pour constater qu'il s'agissait d'un peu de pain. Curieux... Arquant un sourcil, elle continua sa tournée et se pointa dans le salon. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle y vit tous les membres de son personnel saucissonnés là, terrifiés.
" Rah.... des incompétents... "
Si une quelconque forme d'inquiétude eut pu la traverser, cela s'échappa rapidement alors qu'elle approcha des gardes avec sa lame. Les domestiques qui pleuraient s'arrêtèrent, supposant que leur maîtresse allait immédiatement les délivrer. Pourtant, elle se contenta de faire sauter le bâillon d'un des hommes, mais le regard noir qu'elle lui lança le dissuada de dire encore quoique se soit tant qu'elle ne lui avait pas autorisé.
" Décrivez-moi la personne qui a réussi à vous mettre dans une... telle pathétique situation. "
La voix de Deirdre était empreinte d'irritation.
" Pardonnez-nous Madame... nous n'avons pas vu arriver cet énergumène. Il s'est montré rapide. "
" Je n'ai que faire de vos excuses. Dites-moi ce que je veux savoir. "
" Oui, Madame. Il était brun, des yeux rouges, plutôt grand. Il a un langage... un langage vulgaire, Madame. Il savait très bien où il mettait les pieds. "
" Des yeux rouges et vulgaires ? Oh oh oh. "
Un petit sourire se dessina sur les lèvres de la Juge alors qu'elle rangea immédiatement sa lame dans sa botte. Elle ne leva pas le petit doigt pour défaire les cordes de ses gens, bien trop agacés par leur faiblesse pour leur venir en aide. Les laisser ainsi leur servirait de leçon.
" Trouvez-le moyen de vous sortir de là tout seul si vous ne voulez pas perdre votre place. Vous me décevez beaucoup. "
" Bi... bien Madame. Ce n'est qu'une juste punition. Mais soyez prudente, cet homme est toujours dans la maison. Il traînait avec lui un homme dans un sale état. "
" Je vais m'occuper de nos invités. Inutile de prévenir les forces républicaines. J'ai ma petite idée sur son identité. "
Quittant le salon avec ces domestiques toujours attachés, elle reprit sa route et son inspection pour savoir où Chazz Krammer se trouvait. L'affaire remontait à quelques années, mais elle n'avait pas oublié les manières du voleur fou. Elle était même étonnée que le revoir eut pris tant de temps, et surtout qu'il ne se fit pas arrêter avant. Il avait peut-être appris de ces erreurs.
Elle finit par le trouver, lui, tranquillement assis à son bureau, mangeant et souillant ses affaires comme si de rien était. Elle le reconnaissait bien là.
" Monsieur Krammer.... je vois que vous n'avez pas changé d'un iota. Toujours aussi poli et distingué. "
Elle ferma subitement la porte de son bureau dont on entendait le clic d'une clef qui verrouillait la pièce. Son corbeau se mit à croasser dès qu'il reconnut sa maîtresse. Ce fut à ce moment-là qu'elle vit un homme, ou plutôt ce qui restait encore de celui qu'il fut, salissant son canapé.
" La bienséance voudrait que l'on amène un présent lorsque l'on s'invite, j'espère que cela n'est pas ça. Vous auriez pu au moins faire un effort sur l'emballage. "
Restant devant la porte, croisant les bras, les yeux noirs de la Juge passèrent du prisonnier meurtri au voleur.
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-Ah ! Voilà le petit bonbon !
Je passai mon doigt dans ma bouche pour chasser les morceaux de pains coincés entre mes dents. Je fis reculer ensuite mon siège en poussant sur le bureau. Me levant, mes pas allèrent en direction du pauvre bougre attaché sur le canapé.
-Ahhh champion du monde ! On c’est bien marrer lui et moi, faut le reconnaître.
Je tapotais la joue de Chappie avant de me rendre compte qu’il était inconscient. Ma main se retrouva humide à cause de la transpiration présente sur la joue du prisonnier. Aussi je pris soin d’essuyer ma main sur mon haut avant de me glisser vers la juge dans un jeu de jambe léger.
-On s’embrasse ? On se serre la main ? On s’enlace ?
Mes mains venaient s’agiter dans tous les sens, comme pour marquer l’hésitation quant à la conduite à suivre. Je riais légèrement quand je fis enfin en face de la juge. Elle n’avait définitivement pas changer. Quoique… Elle me semblait plus canon dans mes souvenirs. Enfin… Les femmes, c’était comme un bon gros reblochon : plus elles vieillissaient, plus elles sentaient de la teuch’, plus elles sentaient, meilleur c’était !
-En tout cas, t’as déco’… Chapeau, c’est clinquant !
Je salivai d’avance quant à la suite des événements même si je n’avais pas la moindre idée de ce que tout cela allait donné.
-Je suis venu récupérer ce que l’on m’a promis et…
Soudain l’idée me traversa l’esprit. C’était tellement évident que je ne pus retenir mon rire.
-Et ça va faire une superbe histoire. Tu vas pouvoir raconter ta rencontre avec LE Chazz Krammer. Mais c’est qui vont tous être jaloux à la Cour Suprême.
Je me retournai avant de marcher en direction du bureau. Tandis que je marchai, ma main s’agita en l’air.
-Allez, désapes toi Deirdry, j’ai pas toute la soirée. On m’attend à Liberty.
Je fis finalement face à la juge en me retournant, mon cul posait sur le rebord du bureau. Je pris soins d’ôter le fourreau à ma ceinture pour le déposer sur le côté.
Je passai mon doigt dans ma bouche pour chasser les morceaux de pains coincés entre mes dents. Je fis reculer ensuite mon siège en poussant sur le bureau. Me levant, mes pas allèrent en direction du pauvre bougre attaché sur le canapé.
-Ahhh champion du monde ! On c’est bien marrer lui et moi, faut le reconnaître.
Je tapotais la joue de Chappie avant de me rendre compte qu’il était inconscient. Ma main se retrouva humide à cause de la transpiration présente sur la joue du prisonnier. Aussi je pris soin d’essuyer ma main sur mon haut avant de me glisser vers la juge dans un jeu de jambe léger.
-On s’embrasse ? On se serre la main ? On s’enlace ?
Mes mains venaient s’agiter dans tous les sens, comme pour marquer l’hésitation quant à la conduite à suivre. Je riais légèrement quand je fis enfin en face de la juge. Elle n’avait définitivement pas changer. Quoique… Elle me semblait plus canon dans mes souvenirs. Enfin… Les femmes, c’était comme un bon gros reblochon : plus elles vieillissaient, plus elles sentaient de la teuch’, plus elles sentaient, meilleur c’était !
-En tout cas, t’as déco’… Chapeau, c’est clinquant !
Je salivai d’avance quant à la suite des événements même si je n’avais pas la moindre idée de ce que tout cela allait donné.
-Je suis venu récupérer ce que l’on m’a promis et…
Soudain l’idée me traversa l’esprit. C’était tellement évident que je ne pus retenir mon rire.
-Et ça va faire une superbe histoire. Tu vas pouvoir raconter ta rencontre avec LE Chazz Krammer. Mais c’est qui vont tous être jaloux à la Cour Suprême.
Je me retournai avant de marcher en direction du bureau. Tandis que je marchai, ma main s’agita en l’air.
-Allez, désapes toi Deirdry, j’ai pas toute la soirée. On m’attend à Liberty.
Je fis finalement face à la juge en me retournant, mon cul posait sur le rebord du bureau. Je pris soins d’ôter le fourreau à ma ceinture pour le déposer sur le côté.
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Décidément, Chazz Krammer n'avait pas changé ne serait-ce que d'un iota. Sa personnalité était toujours décadente, à l'image de son langage et de ses manières. Il avait tout pour inspirer la répugnance à une femme aussi sévère que la Juge, et pourtant, elle le trouvait aussi amusant qu'un bouffon de la cour. Peut-être parce que sa personnalité était justement d'un contraste saisissant avec la sienne, et qu'elle ne savait mieux que tout autre qu'il fallait se méfier des excentriques. La folie était souvent le masque de bien des individus intelligents... ou presque. Il y avait après tout de quoi douter dès que Krammer ouvrait la bouche.
" Je vois que vous n'avez pas perdu votre sens de l'humour, Monsieur Krammer. "
Un sens de l'humour dont il y avait bien à dire, et face à lui, un long soupir exaspéré et un roulement de ses yeux pour exprimer qu'elle était déjà fatiguée de ces idioties. Toutefois, elle ne put s'empêcher de sourire dès qu'il mentionna qu'il venait récupérer l'objet de leurs paris d'autrefois. Si cela remontait à un long moment, la Juge n'avait pas oublié.
" Oh, vous n'avez donc pas oublié l'objet de notre pari ? Vous me surprenez un peu, mais il est vrai que je vous ai accordé la première victoire. J'espère que votre tête se porte bien ? "
Elle se souvenait encore l'acharnement avec lequel Chazz avait frappé sa tête contre le rebord de son bureau pour résister à ses attaques mentales. Ne pas céder de manière trop déshonorante, c'était tout ce qu'elle lui avait demandé. Elle avait salué sa détermination en lui concédant... un souhait. Et puisqu'elle était une femme de parole, elle l'accorderait.
" Vous avez une si haute estime de vous-même, Monsieur Krammer, mais je n'ai pas souvenir que vous ayez, du moins jusque-là, effectué quoique cela fut qui méritât que l'on m'envie de vous avoir rencontré. Mais je suis une femme de parole, donc... "
L'esquisse de la Juge se dessina avec un certain machiavélisme, alors qu'elle se décida à avancer un peu vers l'impudent mercenaire. Elle apporta ses mains à son chemisier et déboutonna gracilement les premiers boutons avant de se stopper net en arrivant vers sa poitrine. Que cela fut ces pas ou le déshabillage.
" Mmmm... Maintenant que je me souvienne, l'objet de votre victoire était vous offrir le droit, à VOUS, de me déshabiller… pas à moi de m'effeuiller. Il semblerait que ce privilège vous revient donc... "
Étrangement, le sourire de la Juge parut un peu plus inquiétant, comme s'il eut une entourloupe derrière. Peut-être était-ce d'ailleurs le cas, mais Chazz devait prendre le risque de se "salir" les mains pour faire valoir sa réclamation... et Deirdre ne semblait pas désireuse de l'aider pour le moment.
" Je vois que vous n'avez pas perdu votre sens de l'humour, Monsieur Krammer. "
Un sens de l'humour dont il y avait bien à dire, et face à lui, un long soupir exaspéré et un roulement de ses yeux pour exprimer qu'elle était déjà fatiguée de ces idioties. Toutefois, elle ne put s'empêcher de sourire dès qu'il mentionna qu'il venait récupérer l'objet de leurs paris d'autrefois. Si cela remontait à un long moment, la Juge n'avait pas oublié.
" Oh, vous n'avez donc pas oublié l'objet de notre pari ? Vous me surprenez un peu, mais il est vrai que je vous ai accordé la première victoire. J'espère que votre tête se porte bien ? "
Elle se souvenait encore l'acharnement avec lequel Chazz avait frappé sa tête contre le rebord de son bureau pour résister à ses attaques mentales. Ne pas céder de manière trop déshonorante, c'était tout ce qu'elle lui avait demandé. Elle avait salué sa détermination en lui concédant... un souhait. Et puisqu'elle était une femme de parole, elle l'accorderait.
" Vous avez une si haute estime de vous-même, Monsieur Krammer, mais je n'ai pas souvenir que vous ayez, du moins jusque-là, effectué quoique cela fut qui méritât que l'on m'envie de vous avoir rencontré. Mais je suis une femme de parole, donc... "
L'esquisse de la Juge se dessina avec un certain machiavélisme, alors qu'elle se décida à avancer un peu vers l'impudent mercenaire. Elle apporta ses mains à son chemisier et déboutonna gracilement les premiers boutons avant de se stopper net en arrivant vers sa poitrine. Que cela fut ces pas ou le déshabillage.
" Mmmm... Maintenant que je me souvienne, l'objet de votre victoire était vous offrir le droit, à VOUS, de me déshabiller… pas à moi de m'effeuiller. Il semblerait que ce privilège vous revient donc... "
Étrangement, le sourire de la Juge parut un peu plus inquiétant, comme s'il eut une entourloupe derrière. Peut-être était-ce d'ailleurs le cas, mais Chazz devait prendre le risque de se "salir" les mains pour faire valoir sa réclamation... et Deirdre ne semblait pas désireuse de l'aider pour le moment.
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C’était partie. Cette magnifique s’approchait de moi délicatement en déboutonnant son haut. Je sentis l’intégralité de mon sang pulsé. Elle s’arrêta toutefois en chemin, me défiant du regard. Çà sentait l’embrouille. Il y avait gorille sous roche. Le temps parut se ralentir autour de moi tandis que mes idées se mettaient en place. Ne pas la regarder dans les yeux. Ces yeux qui transpiraient ardemment le cul étaient nocifs.
Je souriais de toutes mes dents avant de lécher mon pouce et mon petit doigt, les passant ensuite sur mes sourcils pour les recoiffer.
-Splen-Dide!!!
J’avançai rapidement vers ma proie en tapant dans mes mains. Mes mouvements rendaient difficiles le croisement de nos regards. Mes pas furent beaucoup plus fluide et soudain, par une pirouette tout aussi imprévisible que stylé, j’arrivais dans le dos de Deirdry.
Je humais le parfum du bonbons avant que mes lèvres ne se retrouvent à murmurer à son oreille.
-C’est toi ou c’est moi qui sent comme ça ?
Mes mains attrapèrent les poignets de la juge tandis que je tentais de donner le tempo à cette danse endiablé en bougeant mon bassin de gauche à droite. D’un mouvement sec en passant ma main autour de sa taille, je vins la retourner contre moi et la plaquer contre mon corps. Sans pour autant la regarder dans les yeux, ma main passa sur le buste de la juge et d’un habile mouvement, je déboutonnais un bouton.
Allez savoir pourquoi, ma pensée alla vers Drusilda. Ah Drusilda… Elle était canon celle-là. On avait passé des nuits entières à danser et des mâtinés à niquer. Oui les mâtinés uniquement, je n’étais pas une foutue machine. Quoique…
Mon visage se rapprocha à nouveau de l’oreille de la juge et je laissai échapper un :
-Je crois que c’est toi.
Dans la parade nuptiale, ma chemise ample c’était un brin ouverte, laissant entrevoir le « COUPABLE » tatoué sur mon torse. Avec le recul, je me demande si je n’aurais pas du bramer pour renforcer cette parade. Les cerfs faisaient bien ça et ils avaient le droit de se faire lécher les couilles après.
Putain… Qu’est ce que j’aurais aimé être un cerf.
Je souriais de toutes mes dents avant de lécher mon pouce et mon petit doigt, les passant ensuite sur mes sourcils pour les recoiffer.
-Splen-Dide!!!
J’avançai rapidement vers ma proie en tapant dans mes mains. Mes mouvements rendaient difficiles le croisement de nos regards. Mes pas furent beaucoup plus fluide et soudain, par une pirouette tout aussi imprévisible que stylé, j’arrivais dans le dos de Deirdry.
Je humais le parfum du bonbons avant que mes lèvres ne se retrouvent à murmurer à son oreille.
-C’est toi ou c’est moi qui sent comme ça ?
Mes mains attrapèrent les poignets de la juge tandis que je tentais de donner le tempo à cette danse endiablé en bougeant mon bassin de gauche à droite. D’un mouvement sec en passant ma main autour de sa taille, je vins la retourner contre moi et la plaquer contre mon corps. Sans pour autant la regarder dans les yeux, ma main passa sur le buste de la juge et d’un habile mouvement, je déboutonnais un bouton.
Allez savoir pourquoi, ma pensée alla vers Drusilda. Ah Drusilda… Elle était canon celle-là. On avait passé des nuits entières à danser et des mâtinés à niquer. Oui les mâtinés uniquement, je n’étais pas une foutue machine. Quoique…
Mon visage se rapprocha à nouveau de l’oreille de la juge et je laissai échapper un :
-Je crois que c’est toi.
Dans la parade nuptiale, ma chemise ample c’était un brin ouverte, laissant entrevoir le « COUPABLE » tatoué sur mon torse. Avec le recul, je me demande si je n’aurais pas du bramer pour renforcer cette parade. Les cerfs faisaient bien ça et ils avaient le droit de se faire lécher les couilles après.
Putain… Qu’est ce que j’aurais aimé être un cerf.
- Compétence:
Super vitesse: Palier 2 - Vitesse et réactivité du personnage hors du commun, mouvements difficiles à anticiper pour un non-initié au combat physique
Agilité et précision augmentées Palier 2 - Mouvements extrêmement fluides et aucun geste inutile, capable de réaliser des esquives surprenantes, possibilité de toucher un point précis peu importe la distance, atteindre plusieurs cibles séparées d'un seul coup
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Drôle. Définitivement drôle. Aussi insupportable que loufoque, Chazz Krammer l'amusait beaucoup. Lorsque ce dernier évita de la regarder dans les yeux, elle ne put retenir un petit sourire. Ne la regarderait-il plus du tout ? Elle ne saurait dire si cela relevait de l'intelligence ou de la bêtise. Mais elle lui reconnaissait finalement d'avoir appris quelque chose de leur première rencontre. Il n'était peut-être pas un cas si désespéré que cela. Quoique, tout son comportement laissait à croire le contraire.
" Mmm ? Auriez-vous donc pris quelques substances pour être si... joyeux ? "
Deirdre n'avait pas cillé lorsque le voleur était apparu promptement derrière son dos. Si en son for intérieur, elle n'aimait certainement pas cela, il était hors de question qu'elle lui offrit la moindre faille à exploiter sans qu'elle n'y consentit. Mais ne serait-ce pas difficile face à la dinguerie de son hôte improvisé ? Il n'y avait aucune logique au comportement de Chazz, tout comme sa volonté subite à la faire danser pour la retourner contre lui. Une juge et un voleur, voilà qui était un partenariat de valse curieuse.
" Je vois que vous n'avez pas beaucoup changé. Vous aimez toujours autant vous faire remarquer. Mais je pensais que vous étiez pressé ? "
Sa phrase raisonna à l'instant même où il défit un bouton supplémentaire à son chemisier, tout en s'abstenant de faire un commentaire sur le parfum imaginaire qu'il semblait relever. Mais alors qu'il s'amusait à la tenir par la taille, sa main libre vint à lui attraper la gorge. Oh, pas dans un geste d'étranglement ou quoique cela fut d'agressif, mais plutôt dans une volonté de l'obliger à arrêter de gesticuler comme un singe. Ce fut alors à son tour qu'elle glissa son visage près de l'oreille de Chazz.
" Monsieur Krammer, je ne désire pas briser vos illusions, mais il y a des magies dont je peux user qui ne passe pas par le regard. Je sais aussi parfaitement me servir de mes mains. "
Le murmure de la Juge s'était glissé comme un souffle, et elle recula un peu sa figure de celle de Krammer, notant que son chemisier était nettement plus ouvert que les secondes précédentes.
" Vous n'avez pas à vous inquiéter, Monsieur Krammer, que j'abuse une nouvelle fois de mon autorité. Il me semblait que nous étions entre joueurs, non ? Maintenant, pourriez-vous me dire qui est l'individu qui souille mon canapé ? J'espère qu'il n'est pas mort. "
Elle ne pouvait s'empêcher de penser que le sang allait tâcher le précieux tissu et qu'un cadavre sur les bras seraient un problème irritant à gérer. Oh, bien évidemment, elle aurait de quoi tout justifier, mais tout de même, cela restait fâcheux.
" Mmm ? Auriez-vous donc pris quelques substances pour être si... joyeux ? "
Deirdre n'avait pas cillé lorsque le voleur était apparu promptement derrière son dos. Si en son for intérieur, elle n'aimait certainement pas cela, il était hors de question qu'elle lui offrit la moindre faille à exploiter sans qu'elle n'y consentit. Mais ne serait-ce pas difficile face à la dinguerie de son hôte improvisé ? Il n'y avait aucune logique au comportement de Chazz, tout comme sa volonté subite à la faire danser pour la retourner contre lui. Une juge et un voleur, voilà qui était un partenariat de valse curieuse.
" Je vois que vous n'avez pas beaucoup changé. Vous aimez toujours autant vous faire remarquer. Mais je pensais que vous étiez pressé ? "
Sa phrase raisonna à l'instant même où il défit un bouton supplémentaire à son chemisier, tout en s'abstenant de faire un commentaire sur le parfum imaginaire qu'il semblait relever. Mais alors qu'il s'amusait à la tenir par la taille, sa main libre vint à lui attraper la gorge. Oh, pas dans un geste d'étranglement ou quoique cela fut d'agressif, mais plutôt dans une volonté de l'obliger à arrêter de gesticuler comme un singe. Ce fut alors à son tour qu'elle glissa son visage près de l'oreille de Chazz.
" Monsieur Krammer, je ne désire pas briser vos illusions, mais il y a des magies dont je peux user qui ne passe pas par le regard. Je sais aussi parfaitement me servir de mes mains. "
Le murmure de la Juge s'était glissé comme un souffle, et elle recula un peu sa figure de celle de Krammer, notant que son chemisier était nettement plus ouvert que les secondes précédentes.
" Vous n'avez pas à vous inquiéter, Monsieur Krammer, que j'abuse une nouvelle fois de mon autorité. Il me semblait que nous étions entre joueurs, non ? Maintenant, pourriez-vous me dire qui est l'individu qui souille mon canapé ? J'espère qu'il n'est pas mort. "
Elle ne pouvait s'empêcher de penser que le sang allait tâcher le précieux tissu et qu'un cadavre sur les bras seraient un problème irritant à gérer. Oh, bien évidemment, elle aurait de quoi tout justifier, mais tout de même, cela restait fâcheux.
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Et tandis que l’on gesticulait, voilà que la petite Dreirdry me questionnait quant à mon état. On allait pas me la faire à moi. Tous les grands notables de la République s’explosaient la gueule à grand coup de psychotropes. C’étaient des produits qui valaient une blinde donc c’étaient forcément apprécié par les riches.
-Les gens tristes sont d’un ennuis. Ils deviennent rapidement chiant.
Les mouvements se faisaient plus vif tandis que la juge parlait de changement. Je n’avais donc pas changer ? La blague ! J’avais grave prit du galon depuis la dernière fois ! J’étais devenus une sacrée machine du crime ! La truanderie m’avait ouvert ses portes et je pouvais dès à présent penser gros. L’ancien Krammer attendait quelque part la reconnaissance des autres. Il voulait le respect et toutes ses conneries qui vont avec. Alors que le nouveau, il voulait simplement exceller,
-Pas changer ? Bien au contraire. J’ai compris que je ne pouvais pas être le meilleur à être le meilleur. Du coup je vais être le meilleur à être le pire. Ahah !
Un léger rire s’extirpa de ma bouche tandis que je la fis basculer en avant.
-J’arriverais en retard si tu me fais suffisamment marrer.
Ce fut à ce moment là qu’une main se glissa sur ma gorge, me poussant ainsi à m’arrêter. A çà c’est sure, c’était pas des mains de maçons ! La Dreirdry, elle avait pas du monter beaucoup de mur dans sa vie ! Non ses mains étaient plus comme… Comme… Hmm…
Le bonbon amer marqua un point. Aussi je pris soins de plonger mon regard dans le sien. Bordel de merde… Elle avait vraiment un regard qui transpirait le cul et… Minute ! Okey Chazz, analyse ! Elle venait de glisser sa main sur ta gorge et là elle parlait de ses mains. C’était une menace où une invitation ? Est ce qu’elle essayait de me faire comprendre qu’elle avait un poignet génial. On parlait bien de branlette là ? D’un autre côté si on parlait de branlette, sa main aurait du être sur ma queue et non sur ma gorge...N’étant pas bien sure, je pris soins de ne pas relever son allusion. Je la jouais détaché.
Mon regard alla alors vers l’homme attaché. Ah Chappie… Quel super mec.
-C’est le gars qui a commandité le vol du tableau. Dois avoir ses aveux dans une poche, quelque part. L’est dans cet état pour… Bon je te fais pas un dessin, je pense que c’est clair.
Je riais légèrement avant de lâcher entièrement la juge et de me diriger vers le bureau.
-J’ai également la toile dérobée. Ma mère, sacrée femme, m’a toujours dis de jamais me pointer les mains vides.
Je pris des verres sur le côté avant de remplir ces derniers avec la bouteille présente sur la table. En prenant alors un, j’allais me poser sur le canapé avant de passer mon bras par dessus l’homme inconscient.
-T’as raison ma jolie, on est des joueurs et je suis ici pour jouer. Qu’est ce que tu veux parier ?
La chimie dans mon corps se mit alors à bouillir. Le jeu ! Le vrai, celui qui pouvait tacher. Mon regard se posa ensuite sur le chemisier en partie ouvert de la juge. Il y aurait tout un tas de chose à raconter aux copains lors de mon prochain séjour en cabane.
-Les gens tristes sont d’un ennuis. Ils deviennent rapidement chiant.
Les mouvements se faisaient plus vif tandis que la juge parlait de changement. Je n’avais donc pas changer ? La blague ! J’avais grave prit du galon depuis la dernière fois ! J’étais devenus une sacrée machine du crime ! La truanderie m’avait ouvert ses portes et je pouvais dès à présent penser gros. L’ancien Krammer attendait quelque part la reconnaissance des autres. Il voulait le respect et toutes ses conneries qui vont avec. Alors que le nouveau, il voulait simplement exceller,
-Pas changer ? Bien au contraire. J’ai compris que je ne pouvais pas être le meilleur à être le meilleur. Du coup je vais être le meilleur à être le pire. Ahah !
Un léger rire s’extirpa de ma bouche tandis que je la fis basculer en avant.
-J’arriverais en retard si tu me fais suffisamment marrer.
Ce fut à ce moment là qu’une main se glissa sur ma gorge, me poussant ainsi à m’arrêter. A çà c’est sure, c’était pas des mains de maçons ! La Dreirdry, elle avait pas du monter beaucoup de mur dans sa vie ! Non ses mains étaient plus comme… Comme… Hmm…
Le bonbon amer marqua un point. Aussi je pris soins de plonger mon regard dans le sien. Bordel de merde… Elle avait vraiment un regard qui transpirait le cul et… Minute ! Okey Chazz, analyse ! Elle venait de glisser sa main sur ta gorge et là elle parlait de ses mains. C’était une menace où une invitation ? Est ce qu’elle essayait de me faire comprendre qu’elle avait un poignet génial. On parlait bien de branlette là ? D’un autre côté si on parlait de branlette, sa main aurait du être sur ma queue et non sur ma gorge...N’étant pas bien sure, je pris soins de ne pas relever son allusion. Je la jouais détaché.
Mon regard alla alors vers l’homme attaché. Ah Chappie… Quel super mec.
-C’est le gars qui a commandité le vol du tableau. Dois avoir ses aveux dans une poche, quelque part. L’est dans cet état pour… Bon je te fais pas un dessin, je pense que c’est clair.
Je riais légèrement avant de lâcher entièrement la juge et de me diriger vers le bureau.
-J’ai également la toile dérobée. Ma mère, sacrée femme, m’a toujours dis de jamais me pointer les mains vides.
Je pris des verres sur le côté avant de remplir ces derniers avec la bouteille présente sur la table. En prenant alors un, j’allais me poser sur le canapé avant de passer mon bras par dessus l’homme inconscient.
-T’as raison ma jolie, on est des joueurs et je suis ici pour jouer. Qu’est ce que tu veux parier ?
La chimie dans mon corps se mit alors à bouillir. Le jeu ! Le vrai, celui qui pouvait tacher. Mon regard se posa ensuite sur le chemisier en partie ouvert de la juge. Il y aurait tout un tas de chose à raconter aux copains lors de mon prochain séjour en cabane.
Invité
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Égal à lui-même, Chazz Krammer était difficilement tenable. Se plaisant à faire danser la Juge sur une musique inaudible, ils donnaient l'impression de donner lieu à une pièce de théâtre tant tout paraissait exagérer. Mais l'incongru de la situation montrait toute l'étendue de la folie du voleur et autant dire que les années et la prison n'avaient en rien arranger les choses. Cela créait un étrange paradoxe entre la femme de loi si prompte à demeurer maîtresse d'elle-même et lui, qui visiblement, n'en faisait qu'à sa tête.
" Oh ? Je vois que vous êtes toujours capable de faire des traits d'esprit. Mais vos ambitions sont à revoir. "
Il y avait bien évidemment une pointe d'ironie dans ses propos. Honnêtement, est-ce qu'elle s'attendait à quoique ce soit de la part de ce dernier ? Certainement pas. D'ailleurs, elle lui voyait difficilement un avenir et à la manière dont il brûlait sa vie, peut-être serait-il même présomptueux d'en percevoir un bien grand. Ou bien espérait-il uniquement effectuer un grand coup flamboyant ? Cela lui ressemblait sans doute bien plus.
" Je ne suis pas connue pour être une femme bien drôle. Il semblerait que vous arriverez donc à votre rendez-vous à l'heure, Monsieur Krammer. Encore faut-il que vous puissiez sortir d'ici sans problème. "
Il ne fallait pas voir derrière ses paroles une menace de sa part, juste un constat si ses hommes et domestiques arrivaient à se défaire de leur cordage. Il y avait fort à parier qu'ils prévinrent la police locale pour intervenir et protéger la maîtresse de maison. Après tout, elle ne leur avait rien interdit, ni formuler une demande contraire. Mais d'ici là, ils avaient l'avantage de pouvoir continuer leur tête-à-tête un petit moment.
C'était ainsi l'occasion parfaite pour enfin savoir qui était l'individu qui souillait son canapé, et Chazz, à sa grande surprise, venait de lui ramener l'homme après lequel elle avait couru jadis, celui-là même dont elle lui avait réclamé l'identité en échange d'une remise de peine. Il avait toutefois refusé et voilà qu'il lui amenait aujourd'hui ? Deirdre ne cacha en rien sa surprise, arquant un sourcil et afficha un léger sourire intéressé.
" Vous m'étonnez, Monsieur Krammer. Je pensais que vous n'étiez pas intéressé par ma proposition d'autrefois, et voilà que vous me ramenez l'homme que je cherchais ? "
Sans rajouter mot, elle se dirigea directement vers le pauvre bougre réduit à charpie, et sans une once de compassion à son égard, farfouilla dans sa poche avec précaution pour en sortir les fameux aveux. Il y avait peu de probabilité que ces derniers ne valent quelques choses, notamment parce qu'ils ont été obtenus par un non-administré et dans des conditions qui laissaient songeur. Pire, "Chappie" ne paraissait même plus avoir de langue pour se défendre. Alors que ses yeux lisaient le document avec un peu de dépit, rapidement ses petits yeux noirs se portèrent avec un nouveau regain d'intérêt.
" Votre mère était une femme de bonne éducation. "
Tournant toute son attention sur Chazz en ne le quittant pas une seconde du regard, elle suivit son petit manège qui la faisait languir sur l'objet de ses désirs : le tableau. Il n'avait pas été assez fou pour l'emmener ici, cela aurait été un peu compliqué. Serait-ce donc l'objet de leur prochain jeu ?
" Ce que je veux parier ? Oh et bien le tableau mon cher. Celui-là et toutes les autres œuvres d'art qui ont pu être volées. Je m'intéresse de près au recel et trafic qui en découle. Je ne doute pas le moins du monde que vous connaissez d'autres noms. "
Un petit sourire mesquin réapparut sur le visage de Deirdre.
" Dans ce cas, parions à nouveau. Vous êtes un homme épris de votre liberté, mais qu'en serait-il si vos chaînes se retrouvaient être celles de vos émotions ? Une émotion si prenante, saisissante, qu'il vous serait bien difficile de penser à autre chose. Alors voilà le défi, résister et je vous concèderais une réduction de peine la prochaine fois que vous vous ferez arrêter. Le cas où vous n'y arriverez pas, vous me livrerez au moins deux tableaux volés, sans compter celui que vous deviez me ramener aujourd'hui. "
Ce pouvoir-là serait bien moins cruel que le premier. Oh, bien évidemment, Chazz serait libre de se frapper la tête, mais lutterait-il contre son excitation présente par la douleur ? Elle demandait à voir jusqu'où irait sa volonté.
" Oh ? Je vois que vous êtes toujours capable de faire des traits d'esprit. Mais vos ambitions sont à revoir. "
Il y avait bien évidemment une pointe d'ironie dans ses propos. Honnêtement, est-ce qu'elle s'attendait à quoique ce soit de la part de ce dernier ? Certainement pas. D'ailleurs, elle lui voyait difficilement un avenir et à la manière dont il brûlait sa vie, peut-être serait-il même présomptueux d'en percevoir un bien grand. Ou bien espérait-il uniquement effectuer un grand coup flamboyant ? Cela lui ressemblait sans doute bien plus.
" Je ne suis pas connue pour être une femme bien drôle. Il semblerait que vous arriverez donc à votre rendez-vous à l'heure, Monsieur Krammer. Encore faut-il que vous puissiez sortir d'ici sans problème. "
Il ne fallait pas voir derrière ses paroles une menace de sa part, juste un constat si ses hommes et domestiques arrivaient à se défaire de leur cordage. Il y avait fort à parier qu'ils prévinrent la police locale pour intervenir et protéger la maîtresse de maison. Après tout, elle ne leur avait rien interdit, ni formuler une demande contraire. Mais d'ici là, ils avaient l'avantage de pouvoir continuer leur tête-à-tête un petit moment.
C'était ainsi l'occasion parfaite pour enfin savoir qui était l'individu qui souillait son canapé, et Chazz, à sa grande surprise, venait de lui ramener l'homme après lequel elle avait couru jadis, celui-là même dont elle lui avait réclamé l'identité en échange d'une remise de peine. Il avait toutefois refusé et voilà qu'il lui amenait aujourd'hui ? Deirdre ne cacha en rien sa surprise, arquant un sourcil et afficha un léger sourire intéressé.
" Vous m'étonnez, Monsieur Krammer. Je pensais que vous n'étiez pas intéressé par ma proposition d'autrefois, et voilà que vous me ramenez l'homme que je cherchais ? "
Sans rajouter mot, elle se dirigea directement vers le pauvre bougre réduit à charpie, et sans une once de compassion à son égard, farfouilla dans sa poche avec précaution pour en sortir les fameux aveux. Il y avait peu de probabilité que ces derniers ne valent quelques choses, notamment parce qu'ils ont été obtenus par un non-administré et dans des conditions qui laissaient songeur. Pire, "Chappie" ne paraissait même plus avoir de langue pour se défendre. Alors que ses yeux lisaient le document avec un peu de dépit, rapidement ses petits yeux noirs se portèrent avec un nouveau regain d'intérêt.
" Votre mère était une femme de bonne éducation. "
Tournant toute son attention sur Chazz en ne le quittant pas une seconde du regard, elle suivit son petit manège qui la faisait languir sur l'objet de ses désirs : le tableau. Il n'avait pas été assez fou pour l'emmener ici, cela aurait été un peu compliqué. Serait-ce donc l'objet de leur prochain jeu ?
" Ce que je veux parier ? Oh et bien le tableau mon cher. Celui-là et toutes les autres œuvres d'art qui ont pu être volées. Je m'intéresse de près au recel et trafic qui en découle. Je ne doute pas le moins du monde que vous connaissez d'autres noms. "
Un petit sourire mesquin réapparut sur le visage de Deirdre.
" Dans ce cas, parions à nouveau. Vous êtes un homme épris de votre liberté, mais qu'en serait-il si vos chaînes se retrouvaient être celles de vos émotions ? Une émotion si prenante, saisissante, qu'il vous serait bien difficile de penser à autre chose. Alors voilà le défi, résister et je vous concèderais une réduction de peine la prochaine fois que vous vous ferez arrêter. Le cas où vous n'y arriverez pas, vous me livrerez au moins deux tableaux volés, sans compter celui que vous deviez me ramener aujourd'hui. "
Ce pouvoir-là serait bien moins cruel que le premier. Oh, bien évidemment, Chazz serait libre de se frapper la tête, mais lutterait-il contre son excitation présente par la douleur ? Elle demandait à voir jusqu'où irait sa volonté.
- MAGIE UTULISEE : CONTROLE DES EMOTIONS:
- Pouvoir permettant d'amplifier ou de diminuer les émotions existantes de la cible, de contrôler les émotions d'une personne à proximité (moins de 5 m), le contrôle est rompu si la cible s'éloigne. Ici, Deirdre essaie d'exploiter l'engouement de Chazz pour lui faire perdre le contrôle.
Invité
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J’avançai lentement dans un vaste corridor. On pouvait trouver sur les côtés de celui-ci plusieurs portes fermées à clef. Les gens enfermaient dedans tapaient comme des animaux. Il n’y avait que moi dans ce couloir pas bien éclairé. Puis vint cette lumière sortit de nul part. Sans que je comprenne le pourquoi du comment, la lumière passa sur chaque porte, les déverrouillant.
-Oh non…
Les portes s’ouvrirent. Certains lentement, d’autres subitement. Les prisonniers quittèrent leur cellule et ce fut bientôt une armée de moi qui arpentaient le corridor.
Le petit Chazz en moi éteignit alors la lumière mais un autre Chazz la ralluma. Puis un autre l’éteignit et ainsi de suite. Bientôt, l’un d’eux fut charger de faire clignoter ma tête,
Je souriais de toutes mes dents en avisant la poitrine de la juge avant de terminer mon verre et de le jeter contre le mur. Le verre passa à quelques centimètres de la tête de la maîtresse de maison.
-Ouh !!!
Je bondis vers elle, saisissant son chemisier et tirant sec avec mes mains, faisant sauter les boutons présents. Mon regard se posa brièvement sur sa poitrine.
Des Chazz commencèrent à s’astiquer le macaronis avant de venir jouir sur le visage d’autres Chazz. D’autres sautèrent de manière chaotique tandis que les Krammer MotherFucker Boys commencèrent à jouer une musique qui résonnait dans l’intégralité de ma tête.
J’attrapai la gorge de Deirdry avant de venir lui lécher la joue. Mon pouce passa brièvement sur ses lèvres.
-Hmm…
« Baises là ! Baises là ! » Ils étaient légions à hurler tel un seul homme ce slogan. Mais ils furent bientôt balayer par les troupes du général Krammer. Ce dernier avait sonné l’attaque en envoyant la première ligne des chevaucheurs de Chazz.
-Non.
Je délaissai la juge avant d’entamer une une course dans la demeure. Le personnel de la maison s’était finalement détacher et ce fut avec effroi qu’il me vit arriver. Dreirdry avait tort. Elle ne m’avait pas enchaîné à mes passions. Elle les avait libéré. Dans un léger mouvement , j’assommais à nouveau le personnel avant de continuer ma course.
Les Chazz s’étaient rassemblés dans la grande arène du Chazzistan là où les plus grand guerriers s’affrontaient.
La chimie dans mon corps s’emballait. Niquer était un besoin assez facile à satisfaire mais risquer sa vie… Çà c’était le pied ! J’arrivai enfin dans la cuisine.
Tandis que les Chazz jouaient du couteau dans l’arène, les vendeurs de bouffes eurent bien du boulot avec la foule de spectateurs se jetant sur eux pour des Croc’Chazzy.
Je me réalisais un nouveau casse dalle avant de ramenait avec moi plusieurs couteaux de cuisines. Mes pas me reconduisirent près de Dreirdry.
Les guerriers dans l’arène jetèrent leur arme avant de venir s’embrasser sous l’oeil avertit du général Krammer qui semblait emballé par cette saucisse party en devenir.
J’étais plein de miette de l’en cas que j’avais becté sur le chemin mais peu importait. Je vins bousculer la juge, la plaquant contre le premier meuble avant de lui arracher un baiser. Ma tête se retira toutefois bien vite.
-J’ai pas la moindre idée de ce que t’as fais mais je me sens bien !
Je jetai les couteaux sur un meuble avant de les désigner. Sans que je m’en rende compte, j’avais déjà enlevé mon veston, me retrouvant torse nu et arborant cicatrices, ainsi que le « COUPABLE » tatoué sur ma poitrine.
-J’ai envie de me battre et de baiser comme un foutu singe mais je peux pas sortir. Çà risquerait de foutre en l’air mon affaire à venir.
Tandis que je parlais, mes mains tentèrent de chercher un morceau de corps à toucher mais je réussissais à passer à une autre envie en reposant mon regard sur les couteaux.
Le conseil des Chazz s’étaient réunis pour contenir la crise. Il avait statué sur la chose suivante : pour la bonne réussite de l’affaire Liberty, il fallait que je ne sorte pas de la demeure de Deirdry, que je ne la tue pas et que je ne finisse pas en cabane pour viol.
Dès lors, toutes mes actions commencèrent, malgré le chaos ambiant, à aller dans ce sens là. Je voulais me battre parce que je voulais risquer ma vie.
-Lances moi ses couteaux dessus.
-Oh non…
Les portes s’ouvrirent. Certains lentement, d’autres subitement. Les prisonniers quittèrent leur cellule et ce fut bientôt une armée de moi qui arpentaient le corridor.
Le petit Chazz en moi éteignit alors la lumière mais un autre Chazz la ralluma. Puis un autre l’éteignit et ainsi de suite. Bientôt, l’un d’eux fut charger de faire clignoter ma tête,
Je souriais de toutes mes dents en avisant la poitrine de la juge avant de terminer mon verre et de le jeter contre le mur. Le verre passa à quelques centimètres de la tête de la maîtresse de maison.
-Ouh !!!
Je bondis vers elle, saisissant son chemisier et tirant sec avec mes mains, faisant sauter les boutons présents. Mon regard se posa brièvement sur sa poitrine.
Des Chazz commencèrent à s’astiquer le macaronis avant de venir jouir sur le visage d’autres Chazz. D’autres sautèrent de manière chaotique tandis que les Krammer MotherFucker Boys commencèrent à jouer une musique qui résonnait dans l’intégralité de ma tête.
J’attrapai la gorge de Deirdry avant de venir lui lécher la joue. Mon pouce passa brièvement sur ses lèvres.
-Hmm…
« Baises là ! Baises là ! » Ils étaient légions à hurler tel un seul homme ce slogan. Mais ils furent bientôt balayer par les troupes du général Krammer. Ce dernier avait sonné l’attaque en envoyant la première ligne des chevaucheurs de Chazz.
-Non.
Je délaissai la juge avant d’entamer une une course dans la demeure. Le personnel de la maison s’était finalement détacher et ce fut avec effroi qu’il me vit arriver. Dreirdry avait tort. Elle ne m’avait pas enchaîné à mes passions. Elle les avait libéré. Dans un léger mouvement , j’assommais à nouveau le personnel avant de continuer ma course.
Les Chazz s’étaient rassemblés dans la grande arène du Chazzistan là où les plus grand guerriers s’affrontaient.
La chimie dans mon corps s’emballait. Niquer était un besoin assez facile à satisfaire mais risquer sa vie… Çà c’était le pied ! J’arrivai enfin dans la cuisine.
Tandis que les Chazz jouaient du couteau dans l’arène, les vendeurs de bouffes eurent bien du boulot avec la foule de spectateurs se jetant sur eux pour des Croc’Chazzy.
Je me réalisais un nouveau casse dalle avant de ramenait avec moi plusieurs couteaux de cuisines. Mes pas me reconduisirent près de Dreirdry.
Les guerriers dans l’arène jetèrent leur arme avant de venir s’embrasser sous l’oeil avertit du général Krammer qui semblait emballé par cette saucisse party en devenir.
J’étais plein de miette de l’en cas que j’avais becté sur le chemin mais peu importait. Je vins bousculer la juge, la plaquant contre le premier meuble avant de lui arracher un baiser. Ma tête se retira toutefois bien vite.
-J’ai pas la moindre idée de ce que t’as fais mais je me sens bien !
Je jetai les couteaux sur un meuble avant de les désigner. Sans que je m’en rende compte, j’avais déjà enlevé mon veston, me retrouvant torse nu et arborant cicatrices, ainsi que le « COUPABLE » tatoué sur ma poitrine.
-J’ai envie de me battre et de baiser comme un foutu singe mais je peux pas sortir. Çà risquerait de foutre en l’air mon affaire à venir.
Tandis que je parlais, mes mains tentèrent de chercher un morceau de corps à toucher mais je réussissais à passer à une autre envie en reposant mon regard sur les couteaux.
Le conseil des Chazz s’étaient réunis pour contenir la crise. Il avait statué sur la chose suivante : pour la bonne réussite de l’affaire Liberty, il fallait que je ne sorte pas de la demeure de Deirdry, que je ne la tue pas et que je ne finisse pas en cabane pour viol.
Dès lors, toutes mes actions commencèrent, malgré le chaos ambiant, à aller dans ce sens là. Je voulais me battre parce que je voulais risquer ma vie.
-Lances moi ses couteaux dessus.
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Est-ce que Deirdre avait ouvert la boîte de Pandore ? Peut-être. Possiblement même lorsqu'elle vit le regard de son hôte brillé étrangement. Tout laissait à présager qu'il allait commettre un acte fou et il commença en lançant un verre qui passa à côté de sa tête, avant de se briser contre le mur derrière elle. La Juge n'avait pas bougé d'un centimètre, comme si elle n'était guère impressionnée par ce tour de passe-passe. Ne jamais faillir, ne jamais baisser la garde. C'était une leçon qu'elle connaissait et qu'elle avait apprise il y avait longtemps déjà. Par contre, la folie de Chazz Krammer était un facteur sur lequel elle n'avait aucunement la main.
Brutal comme on pouvait se l'imaginer, le voleur se rua vers la maîtresse de maison, arrachant littéralement la chemise de la juge pour pointer son regard sur sa poitrine, son obsession depuis le premier jour de leur rencontre. La force avec laquelle il effectua son geste la fit un peu reculer, mais elle serra les dents, non par douleur, mais pour rester maîtresse de son désappointement. Ce fut à ce moment-là qu'il l'attrapa par la gorge. La jeune femme ne put s'empêcher de grimacer sous la force de sa poigne, mais bien plus de dégoût quand il lui lécha la joue comme un chien.
Les yeux de Deirdre roulèrent dans ses orbites, là voilà bien plus agacé maintenant mais... elle ne pouvait que s'en vouloir puisqu'elle avait voulu jouer à un jeu dangereux. Ce n'était que parce qu'elle était tout à fait consciente de cela qu'elle ne fit rien, restant aussi imperturbable et froide qu'à son habitude. L'influence de sa magie faisait encore effet en accroissant la déraison de cet homme, mais au lieu de combattre, Chazz semblait plutôt s'y abandonner sans limite. Avait-il compris l'objet de leur pari initial ? S'il continuait ainsi, Deirdre serait donc la gagnante.
Toujours aussi fou, Chazz se mit à courir dans tous les sens et autant vous dire que Deirdre ne courut certainement pas après lui. Du revers de sa manche, elle essuya en premier sa joue.
" Répugnant. "
Puis, elle ferma sa chemise du mieux qu'elle put en effectuant un nœud avec le tissu. Tandis qu'elle demeurait dans son bureau, elle crut entendre quelques cris de domestiques surpris, avant que le silence ne retomba. Avait-il eu l'outrecuidance de les tuer ? Si tel était le cas, il ne faisait que creuser sa tombe. Cependant, à peine eut-elle le temps de se remettre correctement que le fou voleur revint avec un repas et des couteaux de cuisine.
" Qu'est-ce que.... "
La jeune femme n'eut pas le temps de dire plus que Chazz s'approcha d'elle, la plaquant contre son bureau et lui arracha littéralement un baiser aux goûts... fumés de son sandwich. Autant dire que la Juge trouva cela écœurant sur l'instant, mais le comportement de Chazz était plus proche d'un animal que d'un humain doué de logique. Peut-être étais-ce à cause de cela qu'il échappait si facilement aux autorités ? Rien n'avait de sens dans son attitude, rendant son profil complexe à comprendre, sans compter les raisons qui l'amenaient à faire telle ou telle chose.
" Ce que je vous ai fait ? Rien de plus que lever les barrières de votre folie, visiblement. "
À peine eut-elle le temps de prononcer ses mots, prendre un mouchoir pour essuyer sa bouche et grimacer à cause du goût du baiser volé, que Chazz hôta sa propre chemise pour s'exposer la poitrine nue, invectivant la Juge à lui lancer des couteaux dessus.
" Vous lancez ces couteaux ? Vous êtes une âme plus perdue que ce que je croyais, Chazz Krammer. "
Le regard noir de la Juge se porta alors sur une lame, elle s'en saisit et l'observa quelques minutes.
" Je suppose que vous battre et baiser tout ce qui passe vous soient devenus monotones, mais cela est bien moins risqué que quelqu'un dont vous ne connaissez les capacités s'amuse à vous lancer des lames. Seriez-vous subitement devenu suicidaire, Monsieur Krammer ? Ou votre goût du risque vous fait perdre la raison ? "
Sur ces mots, Deirdre laissa tomber le couteau sur le sol, la lame se plantant dans son plancher.
" Vous êtes ici chez moi, Monsieur Krammer, et je n'ai aucun ordre à recevoir, et encore moins d'un voleur. De plus, je ne vois aucun intérêt pour moi de vous lancer ceci, ni de prendre le risque de vous toucher ou non. Et puis... "
Ce fut à cet instant que la jeune femme abandonna son sort.
" ... vous avez perdu. Vous n'avez même pas essayé de lutter. Je suis un peu déçue mais... au moins, vous me devez trois tableaux volés. Cela devrait largement compenser ma... peine. "
Deirdre était une femme caractérielle, bien loin d'accepter de se voir obliger de ployer. Un défaut ? Sans doute. L'égo l'était toujours pour l'humanité.
Brutal comme on pouvait se l'imaginer, le voleur se rua vers la maîtresse de maison, arrachant littéralement la chemise de la juge pour pointer son regard sur sa poitrine, son obsession depuis le premier jour de leur rencontre. La force avec laquelle il effectua son geste la fit un peu reculer, mais elle serra les dents, non par douleur, mais pour rester maîtresse de son désappointement. Ce fut à ce moment-là qu'il l'attrapa par la gorge. La jeune femme ne put s'empêcher de grimacer sous la force de sa poigne, mais bien plus de dégoût quand il lui lécha la joue comme un chien.
Les yeux de Deirdre roulèrent dans ses orbites, là voilà bien plus agacé maintenant mais... elle ne pouvait que s'en vouloir puisqu'elle avait voulu jouer à un jeu dangereux. Ce n'était que parce qu'elle était tout à fait consciente de cela qu'elle ne fit rien, restant aussi imperturbable et froide qu'à son habitude. L'influence de sa magie faisait encore effet en accroissant la déraison de cet homme, mais au lieu de combattre, Chazz semblait plutôt s'y abandonner sans limite. Avait-il compris l'objet de leur pari initial ? S'il continuait ainsi, Deirdre serait donc la gagnante.
Toujours aussi fou, Chazz se mit à courir dans tous les sens et autant vous dire que Deirdre ne courut certainement pas après lui. Du revers de sa manche, elle essuya en premier sa joue.
" Répugnant. "
Puis, elle ferma sa chemise du mieux qu'elle put en effectuant un nœud avec le tissu. Tandis qu'elle demeurait dans son bureau, elle crut entendre quelques cris de domestiques surpris, avant que le silence ne retomba. Avait-il eu l'outrecuidance de les tuer ? Si tel était le cas, il ne faisait que creuser sa tombe. Cependant, à peine eut-elle le temps de se remettre correctement que le fou voleur revint avec un repas et des couteaux de cuisine.
" Qu'est-ce que.... "
La jeune femme n'eut pas le temps de dire plus que Chazz s'approcha d'elle, la plaquant contre son bureau et lui arracha littéralement un baiser aux goûts... fumés de son sandwich. Autant dire que la Juge trouva cela écœurant sur l'instant, mais le comportement de Chazz était plus proche d'un animal que d'un humain doué de logique. Peut-être étais-ce à cause de cela qu'il échappait si facilement aux autorités ? Rien n'avait de sens dans son attitude, rendant son profil complexe à comprendre, sans compter les raisons qui l'amenaient à faire telle ou telle chose.
" Ce que je vous ai fait ? Rien de plus que lever les barrières de votre folie, visiblement. "
À peine eut-elle le temps de prononcer ses mots, prendre un mouchoir pour essuyer sa bouche et grimacer à cause du goût du baiser volé, que Chazz hôta sa propre chemise pour s'exposer la poitrine nue, invectivant la Juge à lui lancer des couteaux dessus.
" Vous lancez ces couteaux ? Vous êtes une âme plus perdue que ce que je croyais, Chazz Krammer. "
Le regard noir de la Juge se porta alors sur une lame, elle s'en saisit et l'observa quelques minutes.
" Je suppose que vous battre et baiser tout ce qui passe vous soient devenus monotones, mais cela est bien moins risqué que quelqu'un dont vous ne connaissez les capacités s'amuse à vous lancer des lames. Seriez-vous subitement devenu suicidaire, Monsieur Krammer ? Ou votre goût du risque vous fait perdre la raison ? "
Sur ces mots, Deirdre laissa tomber le couteau sur le sol, la lame se plantant dans son plancher.
" Vous êtes ici chez moi, Monsieur Krammer, et je n'ai aucun ordre à recevoir, et encore moins d'un voleur. De plus, je ne vois aucun intérêt pour moi de vous lancer ceci, ni de prendre le risque de vous toucher ou non. Et puis... "
Ce fut à cet instant que la jeune femme abandonna son sort.
" ... vous avez perdu. Vous n'avez même pas essayé de lutter. Je suis un peu déçue mais... au moins, vous me devez trois tableaux volés. Cela devrait largement compenser ma... peine. "
Deirdre était une femme caractérielle, bien loin d'accepter de se voir obliger de ployer. Un défaut ? Sans doute. L'égo l'était toujours pour l'humanité.
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Tandis que la fête battait son plein, la lumière revint arpenter le couloir, alors champs de bataille. Les Chazz se regardèrent alors entre eux avant de se saluer brièvement et de retourner dans leur cellule. Je m’empressai de refermer les portes derrière eux juste après avoir essuyé les gouttes de sueurs sur mon front.
J’étais là, devant Deirdry, à moitié à poil. Mon regard alla sur sa poitrine, son visage, puis sur les couteaux. Des couteaux ?
-Zarma, ma tête. Ouah ton truc, ça tabasse !
Je posai ma main sur ma tête tout en soufflant et riant légèrement. Elle avait son haut grossièrement noué. Ma main alla en direction de mon haut que je récupérai, me rhabillant alors. Mon regard alla ensuite vagabonder, sacré bordel.
-Pourquoi lutter ? À la fin du jeu, je gagne quand même. Puis Monsieur Krammer c’est mon père, tu peux m’appeler Chazz, trésor.
Je riais à nouveau avant de ramener mes cheveux en arrière, reprenant mon souffle.
-Je suppose que l’on va pas niquer ? Mah c’est pas bien grave.
Après une montée pareille, j’étais même pas sure que mon zeub puisse suivre de toute manière.
-Je pense pas que l’on risque de ce voir de si tôt. Je vais sans doute aller prendre du bon temps à Kaizoku après tout ce merdier. Bon, on va pas se mentir, depuis qu’il y a un semblant de civilisation là bas, c’est plus aussi drôle mais il reste tout de même deux trois bons établissements.
Ma main alla sur le coin de mes lèvres, retirant les restes de bouffes.
-Le tableau de l’autre tache qui se vide sur ton canapé est déjà ici. T’auras qu’à le chercher quand j’aurais prit la tangente.
Lors de mon arrivée, j’avais pris soin de visiter la collection de Deirdry, y en avait pour une fortune. Note à moi même : revenir la dévaliser un de ces quatre. En attendant, j’avais défait soigneusement une des toiles qu’elle avait peint pour la remplacer par le tableau volé. Quelque part, ça me faisait déjà un tableau. Je n’avais qu’à lui rendre plus tard. Il m’en restait donc un autre à récupérer.
Mes pas allèrent ensuite en direction de la juge, lui faisant finalement face tout en souriant de toute mes dents.
-Bon trésor, on se fait un petit câlin pour se dire au revoir ?
Mes bras étaient grand ouvert dans une énième provocation. Elle pouvait ce la jouer grande dame, je savais pertinemment qu’au fond d’elle, elle kiffait tout ça. C’était le propre des bourgeoises que d’être dominatrice jusqu’à trouver un bon gars prêt à leur cracher dans la bouche.
J’étais là, devant Deirdry, à moitié à poil. Mon regard alla sur sa poitrine, son visage, puis sur les couteaux. Des couteaux ?
-Zarma, ma tête. Ouah ton truc, ça tabasse !
Je posai ma main sur ma tête tout en soufflant et riant légèrement. Elle avait son haut grossièrement noué. Ma main alla en direction de mon haut que je récupérai, me rhabillant alors. Mon regard alla ensuite vagabonder, sacré bordel.
-Pourquoi lutter ? À la fin du jeu, je gagne quand même. Puis Monsieur Krammer c’est mon père, tu peux m’appeler Chazz, trésor.
Je riais à nouveau avant de ramener mes cheveux en arrière, reprenant mon souffle.
-Je suppose que l’on va pas niquer ? Mah c’est pas bien grave.
Après une montée pareille, j’étais même pas sure que mon zeub puisse suivre de toute manière.
-Je pense pas que l’on risque de ce voir de si tôt. Je vais sans doute aller prendre du bon temps à Kaizoku après tout ce merdier. Bon, on va pas se mentir, depuis qu’il y a un semblant de civilisation là bas, c’est plus aussi drôle mais il reste tout de même deux trois bons établissements.
Ma main alla sur le coin de mes lèvres, retirant les restes de bouffes.
-Le tableau de l’autre tache qui se vide sur ton canapé est déjà ici. T’auras qu’à le chercher quand j’aurais prit la tangente.
Lors de mon arrivée, j’avais pris soin de visiter la collection de Deirdry, y en avait pour une fortune. Note à moi même : revenir la dévaliser un de ces quatre. En attendant, j’avais défait soigneusement une des toiles qu’elle avait peint pour la remplacer par le tableau volé. Quelque part, ça me faisait déjà un tableau. Je n’avais qu’à lui rendre plus tard. Il m’en restait donc un autre à récupérer.
Mes pas allèrent ensuite en direction de la juge, lui faisant finalement face tout en souriant de toute mes dents.
-Bon trésor, on se fait un petit câlin pour se dire au revoir ?
Mes bras étaient grand ouvert dans une énième provocation. Elle pouvait ce la jouer grande dame, je savais pertinemment qu’au fond d’elle, elle kiffait tout ça. C’était le propre des bourgeoises que d’être dominatrice jusqu’à trouver un bon gars prêt à leur cracher dans la bouche.
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