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L'une des portes de la ville de Kyouji
" L'prix à payer, ma p'tite dame, c'est... trois pièces d'argents "
La jeune élémentaire papillonne un peu des yeux, observe les deux gardes, baisse son regard vers l'intérieur de sa bourse, puis, le relève. Elle acquiesce finalement sans difficulté, et plonge la main dans ses maigres réserves d'argent. L'un des deux hommes, sentant le bon filon face à l'absence de négociation de sa part, lève alors sa main et reprend :
" Minute, minute. Attends, t'es citoyenne du reike ? - elle fait non de la tête - Ah bah merde alors, désolé pour toi. C'est le double "
Il se dit que c'est trop gros pour passer, qu'elle va au moins essayer de négocier ; mais non, même pas. Mais quelle idiote ! Elle avait sorti les trois premières pièces, et elle reprend ses recherches pour en obtenir trois de plus. Un échange de regard entre les deux lascars, et, celui qui n'avait rien dit jusque là prendre alors la parole :
" Et pis, tu viens d'où ? "
Elle hausse les épaules, a l'air pensive, fait un peu la girouette et pointe une direction du doigt. Le type, perplexe, ne se laisse pas pour autant démonter le lâche :
" Ah oui, j'vois. Tu viens de là-bas. T'sais que les gens de là-bas, ils doivent payer non pas une, mais deux pièces d'or ? C'est la taxe, on y peut rien "
Zorya a l'air surprise ; ses yeux s'écarquillent, une moue inquiète son visage et elle verse le contenu de sa bourse dans ses mains ; elle ne dispose que de quelques pièces d'argent et de cuivre, en plus de celles qu'elle avait déjà dans la main pour payer ce racket déguisé. Les deux gardes semblent hésiter un instant face à cette précarité, mais, l'un d'entre eux ne peut pas laisser cette opportunité filer, et il fait mine d'être bon prince :
" Ecoute, ma grande. C'que je peux t'proposer, parce qu'on est sympa, c'est qu'tu nous donnes ce que t'as là, et on t'laisse quand même passer, ok ? "
Un sourire traverse son visage un instant, un sourire sincère et candide ; alors qu'un élan de culpabilité semble traverser le plus jeune des gardes et que l'autre tend sa main. La jeune élémentaire s'apprête alors à donner tout son argent dûment gagné à ces canailles. Si elle est venue en ville pour racheter des provisions, elle allait sans doute devoir soit dégoter un contrat en ville, soit les voler.
" L'prix à payer, ma p'tite dame, c'est... trois pièces d'argents "
La jeune élémentaire papillonne un peu des yeux, observe les deux gardes, baisse son regard vers l'intérieur de sa bourse, puis, le relève. Elle acquiesce finalement sans difficulté, et plonge la main dans ses maigres réserves d'argent. L'un des deux hommes, sentant le bon filon face à l'absence de négociation de sa part, lève alors sa main et reprend :
" Minute, minute. Attends, t'es citoyenne du reike ? - elle fait non de la tête - Ah bah merde alors, désolé pour toi. C'est le double "
Il se dit que c'est trop gros pour passer, qu'elle va au moins essayer de négocier ; mais non, même pas. Mais quelle idiote ! Elle avait sorti les trois premières pièces, et elle reprend ses recherches pour en obtenir trois de plus. Un échange de regard entre les deux lascars, et, celui qui n'avait rien dit jusque là prendre alors la parole :
" Et pis, tu viens d'où ? "
Elle hausse les épaules, a l'air pensive, fait un peu la girouette et pointe une direction du doigt. Le type, perplexe, ne se laisse pas pour autant démonter le lâche :
" Ah oui, j'vois. Tu viens de là-bas. T'sais que les gens de là-bas, ils doivent payer non pas une, mais deux pièces d'or ? C'est la taxe, on y peut rien "
Zorya a l'air surprise ; ses yeux s'écarquillent, une moue inquiète son visage et elle verse le contenu de sa bourse dans ses mains ; elle ne dispose que de quelques pièces d'argent et de cuivre, en plus de celles qu'elle avait déjà dans la main pour payer ce racket déguisé. Les deux gardes semblent hésiter un instant face à cette précarité, mais, l'un d'entre eux ne peut pas laisser cette opportunité filer, et il fait mine d'être bon prince :
" Ecoute, ma grande. C'que je peux t'proposer, parce qu'on est sympa, c'est qu'tu nous donnes ce que t'as là, et on t'laisse quand même passer, ok ? "
Un sourire traverse son visage un instant, un sourire sincère et candide ; alors qu'un élan de culpabilité semble traverser le plus jeune des gardes et que l'autre tend sa main. La jeune élémentaire s'apprête alors à donner tout son argent dûment gagné à ces canailles. Si elle est venue en ville pour racheter des provisions, elle allait sans doute devoir soit dégoter un contrat en ville, soit les voler.
Noble de La République
Neera Storm
Messages : 565
crédits : 762
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Info personnage
Race: Demi-titan
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique bon
Rang: B
26 octobre 3
Kyouji. Il s’agit de la dernière grande ville de l’Empire, avant que Neera arrive enfin dans la République. La jeune femme ne compte pas spécialement s’y attarder, mais elle apprécie le décor pittoresque de cette métropole. Il faut dire qu’entre le lac Rebirth à l’Est, la Jungle au Nord, les montagnes de Kazan à l’Ouest, et la forêt au Sud, la cité dénote de ses congénères, qui sont davantage ancrées dans les terres arides du Reike. Ici, on peut au moins pêcher et chasser assez facilement. La vie n’est certes pas un paradis, mais on peut s’en sortir, pense la diviniste. Avec un peu d’adresse, certainement. Et une certaine solidarité, aussi.
Mais si on voulait entrer dans la ville, il fallait encore payer la fameuse « taxe d’entrée », et la professeure de Magic prend son mal en patience. Chacun son tour, après tout, cela, elle peut encore le concevoir. La demi-titan est donc derrière une « jeune femme » à l’apparence assez jeune, à qui on réclame trois pièces d’argent. Neera hausse un peu les sourcils – lorsqu’elle était partie quelques jours plus tôt pour Ikusa, on lui avait réclamé deux pièces d’argent, pas trois – mais la femme à qui on réclame la taxe ne proteste pas, apparemment. Même, elle obtempère. Sur ce point, elle est différente de la sang-mêlée : l'élémentaliste ne se serait certainement pas laissée faire, radine comme elle est. Mais bon… Ce n’est pas sa bourse, et donc, par extension, ce n’est pas son problème.
Sauf que.
Subir une petite augmentation, passe encore. A l’extrême limite.
Réclamer le double, parce qu’on n’est pas citoyenne du Reike, c’est tout simplement inacceptable, et le visage de Neera se renfrogne déjà un peu. Elle fronce les sourcils et ses yeux translucides lancent des avertissements silencieux aux soldats de l’Empire. Mais ceux-ci ne la regardent pas, ils préfèrent demander d’où vient la miss.
Qui se fait avoir.
C’est malheureux, mais elle se fait avoir.
En effet, l’inconnue pivote sur elle-même et leur montre à tous une direction du doigt. Neera a l’impression qu’elle pointe du doigt la direction du lac, sans en être sûre. Quoi qu’il en soit, les miliciens ne perdent pas le nord quand ils peuvent racketter facilement des innocents. Et cette fois, l’enseignante n’arrive pas à dissimuler un rictus. Son regard devient méprisant, ses yeux paraissent sévères, et semblent même lancer des éclairs à l’attention des deux soldats. Mais ceux-ci ne la voient toujours pas. Au contraire, ils sont heureux quand ils font croire à leur victime qu’elle doit leur donner deux pièces d’or. Mais dans quel monde vit-on ?! A peu de choses près, Neera a presque l’impression qu’ils sont suivi un cursus d’escroc à la République, tant ils s’y prennent avec adresse. Mais tout ce qu’ils font, c’est profiter de la naïveté d’une innocente. Quand, enfin, ils proposent à la pauvre fille de tout leur laisser, afin qu’elle puisse entrer en ville, la diviniste n’y tient plus. Elle s’avance en direction du trio, quitte par là-même sa place dans la file, et tonne d’une voix forte, puissante, assurée, un terrible « Assez ! » qui rompt aussitôt tout le charme de leur soit-disant… « négociation ».
D’ailleurs, les gardes tressaillent aussitôt et en oublient de prendre la bourse de la demoiselle. Au contraire, ils se tournent vers Neera qui vient se poster à côté de la demoiselle.
- Garde ton argent, gamine. Ils n’en valent pas la peine, fit-elle avec une voix remplie de mépris à l’adresse des deux soldats. Quant à vous, rendez-lui ce que vous lui avez pris. La taxe d’entrée n’est pas de trois pièces d’argent, mais de deux pièces, seulement. Etes-vous à ce point tombés si bas que vous profitiez de la naïveté et de l’innocence de cette jeune femme ? Vous savez qu’elle n’y connait rien et qu’elle ne va pas savoir s’en sortir si vous lui prenez tout.
C’est qu’elle n’a pas la langue dans sa poche, Neera. Ce qu’elle pense, elle le dit. Tant pis si ça déplait à son interlocuteur. Et si l’un des soldats, le plus jeune, semble baisser légèrement la tête à cause de sa culpabilité, l’autre, néanmoins, n’oublie pas quelle est sa place. Il sait que c’est lui qui fait entrer les gens dans la ville, et que c’est donc lui qui représente l’autorité, et il pense naïvement que la demi-titan doit lui obéir.
- On ne fait que notre boulot, M’dame, ronchonne-t-il sur la défensive, bien conscient manifestement qu’il a trouvé là une sacrée dure à cuir. D’ailleurs, reprend-il avec plus d’aplomb, vous aussi vous devez payer la taxe, M’dame. Et si vous ne me parlez pas gentiment…
La menace est à peine voilée, mais il ne sait pas à qui il s’adresse. Un sourire ironique, presque mauvais, apparaît sur les lèvres de Neera, et elle reprend la parole d’une voix douce, très douce, qui contraste avec l’aspect sévère et sarcastique de son visage.
- Si je ne vous parle pas gentiment, alors quoi ? Vous allez me faire payer cinq pièces d’or ?
La diviniste esquisse un geste agacé et hausse la voix, afin que ceux qui sont derrière elle l’entende.
- La taxe des portes de Kyouji est de deux pièces d’argent, pas une de plus. Mais si vous affirmer que le prix a augmenté, alors soit. Je paierai et j’irai sur le champ voir votre capitaine pour m’assurer de ce qu’il en est. Si vous avez raison, vous n’aurez aucun problème. Mais si j’apprends que vous m’avez trompée… Et que votre chef apprend également que vous avez cherché à escroquer d’honnêtes gens, dont une professeure à l’Université Magic, je suis sûre qu’il appréciera grandement vos bons et loyaux services.
Ce n’était pas à une Républicaine qu’il fallait expliquer le pouvoir de l’argent.
Les deux hommes se regardent, se demandent mutuellement s’ils doivent continuer un combat qui semblent s’avérer bien épineux. Puis, le plus jeune milicien essaie de trouver une porte de sortie plus ou moins acceptable. Son regard dévie sur leur jeune victime puis sur Neera et il les observe pensivement.
- Vous êtes parentes ? demande-t-il brusquement, sans doute à cause de leurs cheveux blancs, même si leurs peaux sont tout à fait différentes. Dans ce cas, il y a un prix de groupe. Cela fait 6… Le regard translucide de Neera se pose sur lui et il s’étrangle. Je veux dire 3 pièces d’argent… pour vous deux…
L’élémentaliste, qui avait croisé les bras, finit par jeter un œil à sa toute nouvelle protégée, et elle lui pose une question au préalable.
- Ils t’ont tout redonné ? Neera attendit sa réponse avant de se tourner vers les deux soldats, et de prendre dans sa propre bourse. Elle y sort la somme demandée, et les tend au plus vieux soldat qui la regarde avec un air venimeux. Elle, à l’inverse, lui offre un sourire satisfait – la mage a même pu économiser une pièce d’argent –, puis elle attend qu’ils s’écartent, et elle siffle légèrement pour appeler sa jument qu’elle avait laissé un peu en arrière. Pendant que l’animal les rejoint, elle saisit sans guère y penser le poignet de la jeune inconnue, tressaille à peine quand une décharge électrique traverse son avant-bras droit, et empoigne les rennes de son cheval de son bras gauche.
- Viens, fit-elle d’une voix calme, beaucoup plus tranquille et posée que quelques instants auparavant.
Ils traversent la porte d’entrée, avancent encore un peu le temps de quitter la zone d’affluence de la ville, et finissent par arriver pas loin d’un marché dans lequel chaque commerçant essaie de vendre à grand cri leurs marchandises.
Ce n’est qu’à cet instant que Neera s’arrête, lâche la demoiselle, puis caresse gentiment son cheval, qui n’a jamais perdu son calme. Puis, enfin, elle se retourne sur… l’aventurière dont elle ne connaît toujours pas le nom, d’ailleurs.
- Eh bien, eh bien. On dirait que tu as de l’énergie et de la foudre à revendre, fit-elle avec un sourire détendu et une voix bien plus gaie que celle qu’elle adressait aux gardes. Je ne m’attendais pas à ce que tu m’envoies une décharge électrique, c’était… étonnant.
Étonnant, mais la miss a du bien se rendre compte que ça n’a pas affecté du tout la maîtresse de la foudre. En tous les cas, le le regard doux de l’élémentalise se pose encore sur la voyageuse, et elle reprend d’une voix un peu plus sérieuse.
- Désolée pour tout à l’heure. Mais te voir déplumée par ces… escrocs… ça m’a mis hors de moi-même. Je ne pouvais pas laisser une chose pareille se passer sous mes yeux, soupire-t-elle. Mais quand même, tu ne t’es jamais dit qu’il cherchait à profiter de toi ? Qui es-tu pour ne pas savoir des choses si… si… élémentaires ? demande la Républicaine.
Elle n’utilise pas un ton de reproche, mais elle est manifestement perplexe. Et elle ne comprend pas, non. Alors elle cherche des explications et elle espère qu’elle en aura bientôt, puisque finalement, elles n’ont pour le moment rien d’autres à faire que d'en apprendre plus l'une sur l'autre.
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L'intervention de la mystérieuse inconnue surprend beaucoup Zorya. Elle ne moufte pas un mot alors qu'elle démonte verbalement les deux escrocs, qui laissent très vite tomber l'affaire. Un tigre est venu à la rescousse du petit agneau qu'ils s'étaient trouvé, et, en plus de risquer leur poste, ils risquaient maintenant leurs cous. L'élémentaire paraît perplexe quand celle qui semble être humaine annonce qu'elle ne s'en sortirait pas sans son argent. Elle n'a pas vraiment besoin d'argent, et, au pire, elle n'a qu'à le prendre, pense-t-elle. Et, contrairement aux gardes dans leurs méfaits, elle ne réalise pas vraiment qu'elle risque son cou pour si peu à ses yeux. Les pièces ne sont que des morceaux de métaux qui ont la valeur qu'on leur donne.
Elle fait non frénétiquement de la tête comme une gourde quand il demande si elles sont parents. Quelle drôle d'idée ?
Elle récupère sa bourse, et, ne comprend plus rien. Elle hoche donc par réflexe la tête quand sa nouvelle alliée lui demande si elle a tout. Sans doute ? Peu importe. Passive, elle se laisse agripper et emporter par cette drôle de dame ; une moue de panique la traverse quand elle sent une partie de son énergie se déverser de manière impromptue dans l'autre sans qu'elle ne puisse le maîtriser. Mais, aussi surprenant que cela puisse paraître, elle ne dit rien. L'élémentaire la dévisage donc silencieusement alors qu'elle s'oriente en entrant dans la ville, remarquant à peine la jument qui les suit docilement.
à sa remarque sur la foudre et l'énergie, elle esquisse un très bref sourire et un hochement frénétique de la tête ; mais elle se sent obligée de préciser de sa petite voix :
« Pas à revendre, non, je ne crois pas que je pourrais la vendre, en fait. Désolée, pour la décharge. Vraiment pas fais exprès »
Son visage s'animant beaucoup, et faisant d'elle un livre ouvert, elle semble vraiment sincère.
Décidément, l'emploi des mots de sa nouvelle amie est étrange. Déplumée ?! Mais, elle n'a pas de plumes ? Son mentor, austère et sobre, n'employait jamais d'expressions ou de mots un peu détournés de leur sens, et ce genre de tournure avait tendance à l'intriguer et à la rendre confuse. Elle l'écoute silencieusement terminer sa tirade, et se dit qu'elle lui parle vraiment comme si elle était une enfant, ce qu'elle n'était plus. Elle lui annonce alors, avant de répondre à sa question :
« J'ai deux siècles - elle marque un temps d'arrêt, puis, se souvient qu'une question lui a été posée - Et je suis Zorya. Et mes excuses. Je pensais que les gens en uniforme représentaient l'ordre, et qu'il est mal vu de troubler l'ordre. Je ne veux pas de problème »
Une série de petites moues traversent ses lèvres, puis, finalement, elle décroche sa bourse et la tend tout simplement à l'autre qui ne s'est pas présentée. Elle s'est montrée généreuse, mais, si elle ne parvient pas toujours à déceler quand quelqu'un profitait clairement de sa naïveté, elle a compris un principe élémentaire des sociétés : tout est donnant donnant. Elle vient de recevoir un coup de pouce de cette étrangère, donc, elle doit quelque chose à cette dernière.
Elle fait non frénétiquement de la tête comme une gourde quand il demande si elles sont parents. Quelle drôle d'idée ?
Elle récupère sa bourse, et, ne comprend plus rien. Elle hoche donc par réflexe la tête quand sa nouvelle alliée lui demande si elle a tout. Sans doute ? Peu importe. Passive, elle se laisse agripper et emporter par cette drôle de dame ; une moue de panique la traverse quand elle sent une partie de son énergie se déverser de manière impromptue dans l'autre sans qu'elle ne puisse le maîtriser. Mais, aussi surprenant que cela puisse paraître, elle ne dit rien. L'élémentaire la dévisage donc silencieusement alors qu'elle s'oriente en entrant dans la ville, remarquant à peine la jument qui les suit docilement.
à sa remarque sur la foudre et l'énergie, elle esquisse un très bref sourire et un hochement frénétique de la tête ; mais elle se sent obligée de préciser de sa petite voix :
« Pas à revendre, non, je ne crois pas que je pourrais la vendre, en fait. Désolée, pour la décharge. Vraiment pas fais exprès »
Son visage s'animant beaucoup, et faisant d'elle un livre ouvert, elle semble vraiment sincère.
Décidément, l'emploi des mots de sa nouvelle amie est étrange. Déplumée ?! Mais, elle n'a pas de plumes ? Son mentor, austère et sobre, n'employait jamais d'expressions ou de mots un peu détournés de leur sens, et ce genre de tournure avait tendance à l'intriguer et à la rendre confuse. Elle l'écoute silencieusement terminer sa tirade, et se dit qu'elle lui parle vraiment comme si elle était une enfant, ce qu'elle n'était plus. Elle lui annonce alors, avant de répondre à sa question :
« J'ai deux siècles - elle marque un temps d'arrêt, puis, se souvient qu'une question lui a été posée - Et je suis Zorya. Et mes excuses. Je pensais que les gens en uniforme représentaient l'ordre, et qu'il est mal vu de troubler l'ordre. Je ne veux pas de problème »
Une série de petites moues traversent ses lèvres, puis, finalement, elle décroche sa bourse et la tend tout simplement à l'autre qui ne s'est pas présentée. Elle s'est montrée généreuse, mais, si elle ne parvient pas toujours à déceler quand quelqu'un profitait clairement de sa naïveté, elle a compris un principe élémentaire des sociétés : tout est donnant donnant. Elle vient de recevoir un coup de pouce de cette étrangère, donc, elle doit quelque chose à cette dernière.
Noble de La République
Neera Storm
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Alignement: Chaotique bon
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Neera ne comprend pas qu’elle a perdu quelque peu la demoiselle pendant son interaction avec les gardes. L’usage de l’argent lui semble tellement logique, instinctif, inné – en République, il règne après tout en maître – qu’elle ne pense pas que la jeune femme à côté d’elle puisse ne pas adhérer à son point de vue. De toute façon, elle dévisage peu son interlocutrice dans un premier temps. L’enseignante se concentre d’abord sur les soldats, et si ceux-ci s’aperçoivent bien qu’elles ne sont pas parentes, grâce au geste de dénégation de Zorya, ils n’ont pas le courage de réclamer deux pièces aux deux voyageuses maintenant qu’ils ont parlé trop vite. Aussi, la bourse est rendue à sa propriétaire et les deux femmes entrent dans Kyouji.
L’élémentaliste estime que c’est une bonne chose de faite, mais ce n’est que plus loin qu’elle relâche sa poigne sur la jolie inconnue et lui parle alors du courant qu’elle a ressenti en touchant la demoiselle. Ca n’a pas vraiment choqué la professeure de Magic, la foudre, elle la connaît. C’est peut-être même sa meilleure amie ou en tout cas l’une de ses meilleures alliées.
Au moins, la mention de cette dernière a suscité un sourire sur le visage de la femme aux cheveux blancs, mais la fille surprend quelque peu Neera quand elle précise que sa foudre n’est pas à revendre. Oui, ça c’est évident. Un instant désarçonnée, la professeure prend le temps de l’observer. Et elle commence à se demander si elle n’a pas fait une erreur. Au premier coup d’œil, la mage avait pris sa compagne pour une humaine, malgré sa chevelure immaculée, mais en l’observant bien, elle se rend compte que sa peau est très légèrement bleutée et que ses cheveux semblent parcourus d’énergie statique. D’une mine songeuse, la mage la regarde, et elle commence à se demander si elle n’a pas affaire à une race plutôt inhabituelle. Si elle prend en compte la décharge de tantôt… N’avait-elle pas affaire à une élémentaire ? Elle n’en avait jamais croisé, mais rien n’était impossible dans le Sekai.
La sang-mêlée doit cependant répondre et elle rouvre la bouche avec un sourire apaisant.
- Ne t’inquiète pas. Ca ne peut pas me faire mal. La foudre est mon élément, explique patiemment Neera, en claquant des doigts et en faisant apparaître un mini arc électrique au bout de son index, qu’elle fait bientôt disparaître.
L’enseignante préfère alors expliquer la raison de son comportement avec les gardes, sans prendre en compte qu’elle lui parle peut-être un peu trop familièrement. Aussi elle hausse un léger sourcil quand elle apprend son âge. Deux siècles… ? Mais la pauvre ne semblait rien connaître en matière de sociabilité… Preuve en était quand la demoiselle lui déclara que les gens en uniforme représentaient l’ordre et qu’il était mal vu de troubler ce dernier. Certes, son raisonnement était bon mais… une créature de son âge ne se serait certainement pas laissée faire, non ?
La sang-mêlée est un peu perplexe, mais elle décide de se présenter à son tour.
- Je m’appelle Neera. Et c’est vrai, tu as raison. Mais les hommes en uniforme… peuvent parfois être gourmands et vouloir prendre beaucoup de monnaie. Or il faut… savoir l’utiliser avec parcimonie, disons. Pour pouvoir en avoir pour tous nos besoins. Tu sais, pour s’habiller, se nourrir, prendre soin de ses armes, acheter d’autres choses utiles pour nos voyages… Dans le cas des taxes d’entrée, il y a une réglementation mise en place par chaque gouvernement et les soldats, les gens en uniforme ne peuvent réclamer qu’un montant fixe. Ceux un peu plus tôt voulaient en prendre plus qu’ils n’en avaient besoin, et ce n’était pas juste.
La maîtresse de la foudre s’interrompt et espère un instant n’avoir pas perdu son interlocutrice.
- Dis-moi Zorya. Qui es-tu ? Je veux dire, quelle est ta race ? Si tu as deux siècles… Je suis surprise que tu ne connaisses pas ce genre de choses… Tu as vécu auprès des tiens ? demande-t-elle d’une voix un peu hésitante. Et si oui, dans quelle région ?
La mage ne sait pas trop si elle marche sur des œufs et elle ne veut pas forcément blesser la jeune femme, alors elle essaie de choisir ses mots avec soin, pour ne pas brusquer son interlocutrice.
Mais elle devient surprise lorsque Zorya lui tend sa bourse. Un instant, l’élémentaliste reste immobile, les bras ballants, puis elle comprend – ou croit comprendre – que la jeune femme veut la remercier. Alors, la sang-mêlée a un sourire un peu plus doux et chaleureux, et elle secoue légèrement la tête dans un signe de dénégation.
- Je n’en ai pas besoin, tu peux garder ton argent. Si tu veux me remercier… Neera cherche une idée et regarde autour d’elle. Accompagne-moi faire un tour au marché pas loin si tu veux. Ou allons à une auberge et faisons davantage connaissance. Je vais à Liberty, et il ne me sera pas possible de reprendre la route avant le lendemain matin donc je dois trouver une chambre.
Au point où elle en était, si sa protégée du jour l’accompagnait, elle pourrait même lui proposer de s’occuper de la transaction avec l’aubergiste. Pour que Neera la coache et que la femme soit moins crédule. Et puis, il y avait cette foudre qui semblait innée chez son interlocutrice, et qui rendait curieuse la demi-titan. Elle avait aussi envie d’en savoir plus.
- Tu voyages ? reprend l’enseignante, d’une voix qu’elle essaie de rendre aimable. D’où viens-tu ? Et quelle est ta destination ?
D'un geste, elle invite la femme à la suivre, sans la forcer, cependant.
L’élémentaliste estime que c’est une bonne chose de faite, mais ce n’est que plus loin qu’elle relâche sa poigne sur la jolie inconnue et lui parle alors du courant qu’elle a ressenti en touchant la demoiselle. Ca n’a pas vraiment choqué la professeure de Magic, la foudre, elle la connaît. C’est peut-être même sa meilleure amie ou en tout cas l’une de ses meilleures alliées.
Au moins, la mention de cette dernière a suscité un sourire sur le visage de la femme aux cheveux blancs, mais la fille surprend quelque peu Neera quand elle précise que sa foudre n’est pas à revendre. Oui, ça c’est évident. Un instant désarçonnée, la professeure prend le temps de l’observer. Et elle commence à se demander si elle n’a pas fait une erreur. Au premier coup d’œil, la mage avait pris sa compagne pour une humaine, malgré sa chevelure immaculée, mais en l’observant bien, elle se rend compte que sa peau est très légèrement bleutée et que ses cheveux semblent parcourus d’énergie statique. D’une mine songeuse, la mage la regarde, et elle commence à se demander si elle n’a pas affaire à une race plutôt inhabituelle. Si elle prend en compte la décharge de tantôt… N’avait-elle pas affaire à une élémentaire ? Elle n’en avait jamais croisé, mais rien n’était impossible dans le Sekai.
La sang-mêlée doit cependant répondre et elle rouvre la bouche avec un sourire apaisant.
- Ne t’inquiète pas. Ca ne peut pas me faire mal. La foudre est mon élément, explique patiemment Neera, en claquant des doigts et en faisant apparaître un mini arc électrique au bout de son index, qu’elle fait bientôt disparaître.
L’enseignante préfère alors expliquer la raison de son comportement avec les gardes, sans prendre en compte qu’elle lui parle peut-être un peu trop familièrement. Aussi elle hausse un léger sourcil quand elle apprend son âge. Deux siècles… ? Mais la pauvre ne semblait rien connaître en matière de sociabilité… Preuve en était quand la demoiselle lui déclara que les gens en uniforme représentaient l’ordre et qu’il était mal vu de troubler ce dernier. Certes, son raisonnement était bon mais… une créature de son âge ne se serait certainement pas laissée faire, non ?
La sang-mêlée est un peu perplexe, mais elle décide de se présenter à son tour.
- Je m’appelle Neera. Et c’est vrai, tu as raison. Mais les hommes en uniforme… peuvent parfois être gourmands et vouloir prendre beaucoup de monnaie. Or il faut… savoir l’utiliser avec parcimonie, disons. Pour pouvoir en avoir pour tous nos besoins. Tu sais, pour s’habiller, se nourrir, prendre soin de ses armes, acheter d’autres choses utiles pour nos voyages… Dans le cas des taxes d’entrée, il y a une réglementation mise en place par chaque gouvernement et les soldats, les gens en uniforme ne peuvent réclamer qu’un montant fixe. Ceux un peu plus tôt voulaient en prendre plus qu’ils n’en avaient besoin, et ce n’était pas juste.
La maîtresse de la foudre s’interrompt et espère un instant n’avoir pas perdu son interlocutrice.
- Dis-moi Zorya. Qui es-tu ? Je veux dire, quelle est ta race ? Si tu as deux siècles… Je suis surprise que tu ne connaisses pas ce genre de choses… Tu as vécu auprès des tiens ? demande-t-elle d’une voix un peu hésitante. Et si oui, dans quelle région ?
La mage ne sait pas trop si elle marche sur des œufs et elle ne veut pas forcément blesser la jeune femme, alors elle essaie de choisir ses mots avec soin, pour ne pas brusquer son interlocutrice.
Mais elle devient surprise lorsque Zorya lui tend sa bourse. Un instant, l’élémentaliste reste immobile, les bras ballants, puis elle comprend – ou croit comprendre – que la jeune femme veut la remercier. Alors, la sang-mêlée a un sourire un peu plus doux et chaleureux, et elle secoue légèrement la tête dans un signe de dénégation.
- Je n’en ai pas besoin, tu peux garder ton argent. Si tu veux me remercier… Neera cherche une idée et regarde autour d’elle. Accompagne-moi faire un tour au marché pas loin si tu veux. Ou allons à une auberge et faisons davantage connaissance. Je vais à Liberty, et il ne me sera pas possible de reprendre la route avant le lendemain matin donc je dois trouver une chambre.
Au point où elle en était, si sa protégée du jour l’accompagnait, elle pourrait même lui proposer de s’occuper de la transaction avec l’aubergiste. Pour que Neera la coache et que la femme soit moins crédule. Et puis, il y avait cette foudre qui semblait innée chez son interlocutrice, et qui rendait curieuse la demi-titan. Elle avait aussi envie d’en savoir plus.
- Tu voyages ? reprend l’enseignante, d’une voix qu’elle essaie de rendre aimable. D’où viens-tu ? Et quelle est ta destination ?
D'un geste, elle invite la femme à la suivre, sans la forcer, cependant.
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La foudre est son élément ? Le visage de Zorya à cette annonce s'illumine de bonheur, ses sourcils se lèvent et ses yeux pétillent et s'écarquillent. Quelle superbe nouvelle ! Les quelques mages qu'elle a croisé jusque là ne se donnait pas la peine de maîtriser cet élément pourtant si... vivifiant. Elle ouvre la bouche de stupeur face à son petit tour. Si elle est capable de maîtriser la foudre, elle ne le fait pas avec une telle précision. Elle ne peut laisser que le flot d'énergie couler, sans vraiment le maîtriser ; donnant des résultats mitigés et pas toujours très impressionnants.
C'est donc Neera. L'élémentaire acquiesce de façon admirative, puis écoute très attentivement ses explications. Si tout le monde était comme elle, la vie aurait été jusque là clairement plus simple pour la vagabonde. Tout semble élémentaire pour quelqu'un qui a vécu en société toute sa vie, mais elle a grandi dans une relation étrange et semi-toxique avec un paria de son propre peuple pendant deux siècles. Elle aime sincèrement feu son mentor, et elle est restée en vie grâce à ses enseignements ; mais elle s'est retrouvée dans un nombre incroyable de situations compliquées à cause de son manque d'ouverture et de son égoïsme.
Elle hausse les épaules, répond simplement en débitant ses pensées de façon assez brute dans son verbe assez maladroit :
« Je crois comprendre, oui. Je m'en doutais, mais j'ai encore du mal avec le concept. Si j'ai besoin de quelque chose, je le prends. Certains, certains accumulent, la nourriture, les pièces, juste pour accumuler. C'est étrange, de mon point de vue »
La question suivante lui fait hausser les sourcils d'incompréhension, et elle se gratte la tête assez perplexe ; des petits arcs électriques se créant entre ses doigts et ses fins cheveux blancs. Elle répond silencieusement en même temps que les questions, en haussant les épaules aux deux premières questions, puis en faisant non à la troisième et en parlant quand elle termine la dernière :
« Les montagnes, au nord. Je suis une élémentaire de foudre. Enfin, c'est ce qu'on m'a dit. Je n'ai pas de souvenir des... miens ? Je n'en ai pas croisé d'autres - d'élémentaires. Elle tire une moue un peu triste, absolument adorable - Maître Camaendir, mon mentor, m'a dit que les miens avaient été tués par des bêtes. Et je ne pense pas qu'il mente. Il m'a appris à ne jamais mentir »
L'elfe qui a élevé la pauvre Zorya a abusé de la magie, et notamment de la détection de mensonge sur elle ; la conditionnant à ne jamais mentir pour son propre confort et ses propres principes. C'est en partie ce qui explique pourquoi elle a autant de mal avec la civilisation, et pourquoi elle est si facile à manipuler et à arnaquer. Lui-même cependant n'appliquait sans doute pas se principe et avait très bien pu inventer cette histoire de toute pièce. Elle n'en sait rien, ne le saura jamais.
Quand la proposition de l'accompagner tombe, elle fait un oui frénétique de la tête, et un grand sourire très éphémère, typique de l'élémentaire. Si elle avait du mal avec les gens, elle appréciait énormément leur compagnie, et leurs histoires. Voyager avec des gens, c'était voyager doublement à ses yeux. Elle ne répond pas, mais, comme un chiot perdu, commence à la suivre ; elle n'a rien de mieux à faire de toute façon.
Elle fait oui de la tête quand elle lui demande si elle voyageait. Pour la réponse aux deux autres questions, elle annonce simplement :
« Je... je ne sais pas, et je ne sais pas. J'arpente le monde, et libre comme le vent, je fais mon chemin »
Ses mots, qu'elle lâche sans réfléchir, la frappe, et elle s'excite toute seule de sa propre poésie. Elle s'agite un peu, enfonce sa main dans sa besace pour en tirer un épais journal de cuir, mais, réalise qu'elle n'a plus d'encre, et pas le temps de toute façon de noter son éclair de génie alors elle le range. Ses mains sont à nouveau libre, mais plus pour longtemps.
Elles sont alors en train de marcher, et, considérant qu'elle pouvait se le permettre puisqu'elle même l'avait fait quelques temps plus tôt, va saisir la main de Neera sans lui demander son accord ; simplement parce qu'elle appréciait le contact, frais par rapport à elle et sa température légèrement plus élevée.
C'est donc Neera. L'élémentaire acquiesce de façon admirative, puis écoute très attentivement ses explications. Si tout le monde était comme elle, la vie aurait été jusque là clairement plus simple pour la vagabonde. Tout semble élémentaire pour quelqu'un qui a vécu en société toute sa vie, mais elle a grandi dans une relation étrange et semi-toxique avec un paria de son propre peuple pendant deux siècles. Elle aime sincèrement feu son mentor, et elle est restée en vie grâce à ses enseignements ; mais elle s'est retrouvée dans un nombre incroyable de situations compliquées à cause de son manque d'ouverture et de son égoïsme.
Elle hausse les épaules, répond simplement en débitant ses pensées de façon assez brute dans son verbe assez maladroit :
« Je crois comprendre, oui. Je m'en doutais, mais j'ai encore du mal avec le concept. Si j'ai besoin de quelque chose, je le prends. Certains, certains accumulent, la nourriture, les pièces, juste pour accumuler. C'est étrange, de mon point de vue »
La question suivante lui fait hausser les sourcils d'incompréhension, et elle se gratte la tête assez perplexe ; des petits arcs électriques se créant entre ses doigts et ses fins cheveux blancs. Elle répond silencieusement en même temps que les questions, en haussant les épaules aux deux premières questions, puis en faisant non à la troisième et en parlant quand elle termine la dernière :
« Les montagnes, au nord. Je suis une élémentaire de foudre. Enfin, c'est ce qu'on m'a dit. Je n'ai pas de souvenir des... miens ? Je n'en ai pas croisé d'autres - d'élémentaires. Elle tire une moue un peu triste, absolument adorable - Maître Camaendir, mon mentor, m'a dit que les miens avaient été tués par des bêtes. Et je ne pense pas qu'il mente. Il m'a appris à ne jamais mentir »
L'elfe qui a élevé la pauvre Zorya a abusé de la magie, et notamment de la détection de mensonge sur elle ; la conditionnant à ne jamais mentir pour son propre confort et ses propres principes. C'est en partie ce qui explique pourquoi elle a autant de mal avec la civilisation, et pourquoi elle est si facile à manipuler et à arnaquer. Lui-même cependant n'appliquait sans doute pas se principe et avait très bien pu inventer cette histoire de toute pièce. Elle n'en sait rien, ne le saura jamais.
Quand la proposition de l'accompagner tombe, elle fait un oui frénétique de la tête, et un grand sourire très éphémère, typique de l'élémentaire. Si elle avait du mal avec les gens, elle appréciait énormément leur compagnie, et leurs histoires. Voyager avec des gens, c'était voyager doublement à ses yeux. Elle ne répond pas, mais, comme un chiot perdu, commence à la suivre ; elle n'a rien de mieux à faire de toute façon.
Elle fait oui de la tête quand elle lui demande si elle voyageait. Pour la réponse aux deux autres questions, elle annonce simplement :
« Je... je ne sais pas, et je ne sais pas. J'arpente le monde, et libre comme le vent, je fais mon chemin »
Ses mots, qu'elle lâche sans réfléchir, la frappe, et elle s'excite toute seule de sa propre poésie. Elle s'agite un peu, enfonce sa main dans sa besace pour en tirer un épais journal de cuir, mais, réalise qu'elle n'a plus d'encre, et pas le temps de toute façon de noter son éclair de génie alors elle le range. Ses mains sont à nouveau libre, mais plus pour longtemps.
Elles sont alors en train de marcher, et, considérant qu'elle pouvait se le permettre puisqu'elle même l'avait fait quelques temps plus tôt, va saisir la main de Neera sans lui demander son accord ; simplement parce qu'elle appréciait le contact, frais par rapport à elle et sa température légèrement plus élevée.
Noble de La République
Neera Storm
Messages : 565
crédits : 762
crédits : 762
Info personnage
Race: Demi-titan
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique bon
Rang: B
Quand Neera révèle son pouvoir de prédilection, elle voit de visage de Zorya s’illuminer brusquement. On dirait que cela lui fait bien plaisir, mais l’enseignante de Magic ne la connait pas vraiment et ne devine donc pas encore que la maîtrise de la foudre est assez rudimentaire chez son interlocutrice. Qu’importe, le fait qu’elle se soit présentée semble avoir « dégelé » sa protégée du moment qui, cela ne lui échappe pas, la regarde d’un air admiratif. La demi-titan considère cependant qu’elle n’a rien fait d’extraordinaire – hormis la protéger des gardes – et elle décide donc de lui expliquer que les hommes peuvent être sacrément gourmands quand on parle de l’argent. Elle-même est plutôt radine, d’ailleurs, et n’aime pas dépenser à outrance sa fortune. Cela peut peut-être surprendre la jeune femme à la peau bleutée, mais il n’en reste pas moins que le monde est régi par le pouvoir et la monnaie. C’est dommage mais c’est ainsi.
Zorya, néanmoins, a du mal à intégrer toutes les règles de la société, et elle lui avoue même qu’elle a du mal avec le concept. Quand elle lui déclare qu’elle prend ce dont elle a besoin, notamment, Neera hausse un peu les sourcils. Cela peut se justifier, oui, mais pris dans un sens extrême, cela excuse également le vol ou d’autres actions quelque peu déviantes.
- Tu peux prendre quelque chose si ça t’appartient. Ce sac, par exemple, est à toi, tu en fais ce que tu veux. Mais si tu te promènes et que tu souhaites ce qui est à quelqu’un d’autre, il faut faire un échange avec eux. Autrement, c’est du vol et ça va t’attirer des ennuis. Le plus simple, c’est de leur donner de la monnaie sans se faire escroquer. Regarde ces étals, par exemple. Tu y vois beaucoup de légumes ou d’autres provisions en tout genre. On peut les prendre, mais contre quelque chose. C’est le principe du donnant-donnant. On peut bien sûr donner les choses gratuitement, mais… Il vaut mieux alors toujours être sûr que celui qui te parle est d’accord pour ne rien recevoir en retour.
Quant à accumuler… Les hommes étaient ainsi. Ils ont besoin d’avoir des choses pour se sentir vivre, mais l’élémentaliste a l’impression que, si elle part dans de telles explications, elle perdra sa nouvelle amie, si on peut seulement la qualifier d’amie.
Alors l’enseignante préfère lui demander qui est Zorya, notamment quelle est sa race. Quand cette dernière se gratte les cheveux et que des petits arcs électriques jaillissent de ses doigts, Neera a le pressentiment d’avoir la réponse, mais elle se voit bientôt confirmée par l’élémentaire, qui a donc une affinité très forte avec la foudre. C’est… intéressant. La professeure n’a jamais pu en rencontrer en 500 ans, et elle se demande jusqu’où peut aller le potentiel de la demoiselle. S’ils n’étaient pas en pleine ville, elle lui aurait bien demandé de faire une démonstration de ses pouvoirs, mais le lieu est plutôt mal choisi. Dans tous les cas, Zorya n’a visiblement pas vécu avec ses congénères, et son aînée ne sait pas quoi dire face à son air triste et sincère. Apparemment cependant, elle a été formée par un certain Camaendir. Cela doit certainement être un elfe, se dit aussitôt Neera, mais elle ne connaît pas assez bien la culture elfique pour savoir s’il est connu ou si au contraire c’est un anonyme parmi ses pairs. Au moins a-t-il enseigné des valeurs à sa protégée, puisqu’il lui a enseigné à ne jamais mentir. C’est une vertu appréciable, encore qu’il faut savoir ne pas être trop candide…
Mais ça fait peut-être partie du charme de l’élémentaire et la demi-titan n’a pas envie de la laisser seule dans cette ville de l’Empire. Aussi elle lui propose de l’accompagner et le oui frénétique de la jeune femme lui arrache un sourire. C’est fou de se dire qu’elle a deux siècles, mais qu’elle fasse preuve d’une telle innocence. Elle pourrait être une personne malveillante avec un visage d’ange que Zorya lui ferait sans doute confiance…
C’est justement ces gens-là qu’elle doit éviter, mais serait-elle seulement capable de les reconnaître ? Assurément non. Même Neera vivait peut-être avec des gens à double face, et il n’était pas toujours facile de savoir si on connaissait vraiment ses propres amis.
En tout cas, la mage demande à Zorya d’où elle vient et où elle va, et là aussi la réponse l’amuse aussi bien qu’elle la laisse songeuse. Elle était libre comme le vent ? Qu’elle le reste seulement. La professeure aussi chérissait sa liberté plus que n’importe qui d’autre, au point qu’elle avait refusé de s’engager politiquement dans le milieu bien corrompu de la République. Du coin de l’œil, la sang-mêlée voit l’élémentaire sortir un cahier, le contempler une seconde puis le ranger dans son sac. Neera est intriguée, mais elle n’a pas le temps de lui demander ce qu’elle comptait en faire à l’origine. En effet, la demoiselle arrive bientôt à sa hauteur et lui prend gentiment la main. Un moment, l'élémentaliste est surprise par son audace, mais elle ne peut vraiment la blâmer, puisque c’est la maîtresse de la foudre elle-même qui a commencé à prendre la main de Zorya quelques instants plus tôt. Alors elle la laisse faire pendant qu’elles s’avancent dans le marché où se trouvent des produits de pêche, de chasse, ainsi que d’autres produits artisanaux produits par les commerçants.
- Pourquoi as-tu rangé ton cahier ? finit par demander Neera. Tu voulais écrire ou noter quelque chose dedans ?
Si oui, cela voulait dire que son maître lui avait quand même donné des bases élémentaires, ce qui était rassurant.
- S’il te manque quelque chose, nous pouvons à regarder à ça tant que nous sommes sur le marché. Même chose s’il faut que tu te rachètes des rations pour le voyage… Cela pourrait aussi te faire un bon exercice, tiens. Un commerçant va toujours essayer de vendre quelque chose à son avantage. Tu pourrais donc apprendre à négocier pour ne pas que tu sois trop perdante. Et moi, je serais derrière pour te dire si tu t’y prends bien, ou si tu t’y prends mal.
A peu de choses près, on dirait que Neera est une grande sœur qui coache sa cadette, mais elle n’en a pas grand-chose à faire.
- Ensuite… Un sourire illumine son visage. On pourrait dans un endroit désert et plus tranquille pour que tu me montres ta magie. Qu’en penses-tu ? J’aimerais bien voir tes capacités. Peut-être que je pourrais t’aider, comme je suis professeure à Magic… Et moi-même aurais-je peut-être quelque chose à apprendre de tes capacités d’élémentaire.
Zorya, néanmoins, a du mal à intégrer toutes les règles de la société, et elle lui avoue même qu’elle a du mal avec le concept. Quand elle lui déclare qu’elle prend ce dont elle a besoin, notamment, Neera hausse un peu les sourcils. Cela peut se justifier, oui, mais pris dans un sens extrême, cela excuse également le vol ou d’autres actions quelque peu déviantes.
- Tu peux prendre quelque chose si ça t’appartient. Ce sac, par exemple, est à toi, tu en fais ce que tu veux. Mais si tu te promènes et que tu souhaites ce qui est à quelqu’un d’autre, il faut faire un échange avec eux. Autrement, c’est du vol et ça va t’attirer des ennuis. Le plus simple, c’est de leur donner de la monnaie sans se faire escroquer. Regarde ces étals, par exemple. Tu y vois beaucoup de légumes ou d’autres provisions en tout genre. On peut les prendre, mais contre quelque chose. C’est le principe du donnant-donnant. On peut bien sûr donner les choses gratuitement, mais… Il vaut mieux alors toujours être sûr que celui qui te parle est d’accord pour ne rien recevoir en retour.
Quant à accumuler… Les hommes étaient ainsi. Ils ont besoin d’avoir des choses pour se sentir vivre, mais l’élémentaliste a l’impression que, si elle part dans de telles explications, elle perdra sa nouvelle amie, si on peut seulement la qualifier d’amie.
Alors l’enseignante préfère lui demander qui est Zorya, notamment quelle est sa race. Quand cette dernière se gratte les cheveux et que des petits arcs électriques jaillissent de ses doigts, Neera a le pressentiment d’avoir la réponse, mais elle se voit bientôt confirmée par l’élémentaire, qui a donc une affinité très forte avec la foudre. C’est… intéressant. La professeure n’a jamais pu en rencontrer en 500 ans, et elle se demande jusqu’où peut aller le potentiel de la demoiselle. S’ils n’étaient pas en pleine ville, elle lui aurait bien demandé de faire une démonstration de ses pouvoirs, mais le lieu est plutôt mal choisi. Dans tous les cas, Zorya n’a visiblement pas vécu avec ses congénères, et son aînée ne sait pas quoi dire face à son air triste et sincère. Apparemment cependant, elle a été formée par un certain Camaendir. Cela doit certainement être un elfe, se dit aussitôt Neera, mais elle ne connaît pas assez bien la culture elfique pour savoir s’il est connu ou si au contraire c’est un anonyme parmi ses pairs. Au moins a-t-il enseigné des valeurs à sa protégée, puisqu’il lui a enseigné à ne jamais mentir. C’est une vertu appréciable, encore qu’il faut savoir ne pas être trop candide…
Mais ça fait peut-être partie du charme de l’élémentaire et la demi-titan n’a pas envie de la laisser seule dans cette ville de l’Empire. Aussi elle lui propose de l’accompagner et le oui frénétique de la jeune femme lui arrache un sourire. C’est fou de se dire qu’elle a deux siècles, mais qu’elle fasse preuve d’une telle innocence. Elle pourrait être une personne malveillante avec un visage d’ange que Zorya lui ferait sans doute confiance…
C’est justement ces gens-là qu’elle doit éviter, mais serait-elle seulement capable de les reconnaître ? Assurément non. Même Neera vivait peut-être avec des gens à double face, et il n’était pas toujours facile de savoir si on connaissait vraiment ses propres amis.
En tout cas, la mage demande à Zorya d’où elle vient et où elle va, et là aussi la réponse l’amuse aussi bien qu’elle la laisse songeuse. Elle était libre comme le vent ? Qu’elle le reste seulement. La professeure aussi chérissait sa liberté plus que n’importe qui d’autre, au point qu’elle avait refusé de s’engager politiquement dans le milieu bien corrompu de la République. Du coin de l’œil, la sang-mêlée voit l’élémentaire sortir un cahier, le contempler une seconde puis le ranger dans son sac. Neera est intriguée, mais elle n’a pas le temps de lui demander ce qu’elle comptait en faire à l’origine. En effet, la demoiselle arrive bientôt à sa hauteur et lui prend gentiment la main. Un moment, l'élémentaliste est surprise par son audace, mais elle ne peut vraiment la blâmer, puisque c’est la maîtresse de la foudre elle-même qui a commencé à prendre la main de Zorya quelques instants plus tôt. Alors elle la laisse faire pendant qu’elles s’avancent dans le marché où se trouvent des produits de pêche, de chasse, ainsi que d’autres produits artisanaux produits par les commerçants.
- Pourquoi as-tu rangé ton cahier ? finit par demander Neera. Tu voulais écrire ou noter quelque chose dedans ?
Si oui, cela voulait dire que son maître lui avait quand même donné des bases élémentaires, ce qui était rassurant.
- S’il te manque quelque chose, nous pouvons à regarder à ça tant que nous sommes sur le marché. Même chose s’il faut que tu te rachètes des rations pour le voyage… Cela pourrait aussi te faire un bon exercice, tiens. Un commerçant va toujours essayer de vendre quelque chose à son avantage. Tu pourrais donc apprendre à négocier pour ne pas que tu sois trop perdante. Et moi, je serais derrière pour te dire si tu t’y prends bien, ou si tu t’y prends mal.
A peu de choses près, on dirait que Neera est une grande sœur qui coache sa cadette, mais elle n’en a pas grand-chose à faire.
- Ensuite… Un sourire illumine son visage. On pourrait dans un endroit désert et plus tranquille pour que tu me montres ta magie. Qu’en penses-tu ? J’aimerais bien voir tes capacités. Peut-être que je pourrais t’aider, comme je suis professeure à Magic… Et moi-même aurais-je peut-être quelque chose à apprendre de tes capacités d’élémentaire.
Invité
Invité
Neera prend calmement le temps de lui expliquer la notion de propriété et donc de vol. Si l'élémentaire a le concept en tête depuis bien longtemps, mais ne parvient juste pas à bien l'accepter. C'est tellement étrange à ses yeux, une notion si égoïste qu'elle en devient dangereuse. Elle ne comprend pas ces quelques gens devant lesquelles elles passent, qui mendient dans la rue dans l'espoir que les gens auront plus de pitié que d'avarice.
Ses explications sont les bienvenues cependant, mais n'empêcheront pas Zorya de voler si elle en a besoin. Elle est consciente que c'est une action qui n'est pas acceptée ; elle est même sévèrement punie. Elle tâche juste de ne pas se faire attraper, et de prendre que ce dont elle a réellement besoin. Elle ne peut s'empêcher, cependant, de remarquer un peu maladroitement :
« Mais... rien n'est jamais vraiment gratuit. Non ? »
C'est un constat de sa part ; et derrière les dons des gens, elle a souvent réalisé dans un délai plus ou moins court qu'il y avait une intention derrière ; quelque elle soit. Elle observe Neera, sans trop savoir ce qu'elle attend derrière sa générosité. Ce n'est pas son argent, puisqu'elle la refusé. Mais vu sa proposition, c'est peut-être sa compagnie ?
Quand l'élémentaliste la questionne vis-à-vis de son cahier, elle lui répond en haussant simplement les épaules ; comme si elle ne savait pas trop. Elle acquiesce de la tête quant elle développe, sans verbaliser ses pensées. Elle ne regarde pas son interlocutrice, se contente de la suivre en utilisant leur contact comme guide, alors qu'elle observe cet endroit qui fourmille de gens. C'est à la fois passionnant et terrifiant. Elle s'imprègne de la scène, qui lui cause une véritable cacophonie mais de tous ses sens.
Visuellement, les informations sont excessivement nombreuses. Beaucoup de couleurs, beaucoup de mouvement. Beaucoup de gens différents aux expressions différentes ; engouement, agacement, méfiance... Les visages défilent sous le regard attentif de la jeune élémentaire qui les voit sans les regarder. D'un point de vue olfactif, c'est également un véritable chaos. Les odeurs se chevauchent, quelque soit leur nature ; avec un défilement de flagrances qui prédominent. Parfums, sueur, agrumes, épices, pain cuit... Quant aux sons, c'est un véritable enfer. Des bribes de discussion lui vienne de partout, et, si elle ne se concentre pas sur Neera, elle entend de tout ; des négoces en cours, des blagues salaces, une dispute entre deux marchands...
La pauvre élémentaire sature donc un peu ; ses sens affutés et au dessus de la moyenne la desservant un peu dans ce genre de situation ; même si un certain filtre s'applique quand même. Elle est assaillie d'informations, et ça se voit, sa tête étant une véritable girouette et ses yeux ne se posant pas plus de quelques instants sur le même point.
Elle acquiesce donc avec un certain retard aux deux propositions de l'autre ; sans pour autant préciser la nature des achats dont elle aurait besoin. Elle s'arrête brusquement, change de direction en entraînant avec elle sa nouvelle amie. Alors qu'elle marche, un marchand de fruit les interrompt alors qu'elles allaient arriver à l'étal d'un herboriste, en leur lançant :
« Mesdames aux cheveux d'argents ! Un instant, un instant ! Prenez le temps, mesdames, de goûter ces superbes oranges ! »
La voix de l'homme est chantante, et, c'est un peu comme s'il récite de la poésie. Elle le dévisage un instant ; l'homme semble assez jeune, vêtu d'une espèce de toge bien colorée et d'une petite coiffe amusante. Son regard est vif, et oscille entre ses deux éventuelles clientes. La guerrière s'approche alors qu'il joue du couteau sur un fruit qu'elle ne connaît pas. Venant du nord, elle n'a pas vraiment l'habitude des agrumes. Il tend alors deux tranches d'oranges, sur lesquelles il y a encore la peau. Elle en saisit une, l'observe, et plutôt que de croquer uniquement la chair du fruit, croque le tout. Le marchand écarquille les yeux, un peu surpris par le geste, mais ne dit rien dans un premier temps ; ne sachant vraiment pas quoi dire alors qu'elle est en train de mastiquer sa part. Elle lâche finalement :
« C'est très très bon, mais... très amer »
Ses explications sont les bienvenues cependant, mais n'empêcheront pas Zorya de voler si elle en a besoin. Elle est consciente que c'est une action qui n'est pas acceptée ; elle est même sévèrement punie. Elle tâche juste de ne pas se faire attraper, et de prendre que ce dont elle a réellement besoin. Elle ne peut s'empêcher, cependant, de remarquer un peu maladroitement :
« Mais... rien n'est jamais vraiment gratuit. Non ? »
C'est un constat de sa part ; et derrière les dons des gens, elle a souvent réalisé dans un délai plus ou moins court qu'il y avait une intention derrière ; quelque elle soit. Elle observe Neera, sans trop savoir ce qu'elle attend derrière sa générosité. Ce n'est pas son argent, puisqu'elle la refusé. Mais vu sa proposition, c'est peut-être sa compagnie ?
Quand l'élémentaliste la questionne vis-à-vis de son cahier, elle lui répond en haussant simplement les épaules ; comme si elle ne savait pas trop. Elle acquiesce de la tête quant elle développe, sans verbaliser ses pensées. Elle ne regarde pas son interlocutrice, se contente de la suivre en utilisant leur contact comme guide, alors qu'elle observe cet endroit qui fourmille de gens. C'est à la fois passionnant et terrifiant. Elle s'imprègne de la scène, qui lui cause une véritable cacophonie mais de tous ses sens.
Visuellement, les informations sont excessivement nombreuses. Beaucoup de couleurs, beaucoup de mouvement. Beaucoup de gens différents aux expressions différentes ; engouement, agacement, méfiance... Les visages défilent sous le regard attentif de la jeune élémentaire qui les voit sans les regarder. D'un point de vue olfactif, c'est également un véritable chaos. Les odeurs se chevauchent, quelque soit leur nature ; avec un défilement de flagrances qui prédominent. Parfums, sueur, agrumes, épices, pain cuit... Quant aux sons, c'est un véritable enfer. Des bribes de discussion lui vienne de partout, et, si elle ne se concentre pas sur Neera, elle entend de tout ; des négoces en cours, des blagues salaces, une dispute entre deux marchands...
La pauvre élémentaire sature donc un peu ; ses sens affutés et au dessus de la moyenne la desservant un peu dans ce genre de situation ; même si un certain filtre s'applique quand même. Elle est assaillie d'informations, et ça se voit, sa tête étant une véritable girouette et ses yeux ne se posant pas plus de quelques instants sur le même point.
Elle acquiesce donc avec un certain retard aux deux propositions de l'autre ; sans pour autant préciser la nature des achats dont elle aurait besoin. Elle s'arrête brusquement, change de direction en entraînant avec elle sa nouvelle amie. Alors qu'elle marche, un marchand de fruit les interrompt alors qu'elles allaient arriver à l'étal d'un herboriste, en leur lançant :
« Mesdames aux cheveux d'argents ! Un instant, un instant ! Prenez le temps, mesdames, de goûter ces superbes oranges ! »
La voix de l'homme est chantante, et, c'est un peu comme s'il récite de la poésie. Elle le dévisage un instant ; l'homme semble assez jeune, vêtu d'une espèce de toge bien colorée et d'une petite coiffe amusante. Son regard est vif, et oscille entre ses deux éventuelles clientes. La guerrière s'approche alors qu'il joue du couteau sur un fruit qu'elle ne connaît pas. Venant du nord, elle n'a pas vraiment l'habitude des agrumes. Il tend alors deux tranches d'oranges, sur lesquelles il y a encore la peau. Elle en saisit une, l'observe, et plutôt que de croquer uniquement la chair du fruit, croque le tout. Le marchand écarquille les yeux, un peu surpris par le geste, mais ne dit rien dans un premier temps ; ne sachant vraiment pas quoi dire alors qu'elle est en train de mastiquer sa part. Elle lâche finalement :
« C'est très très bon, mais... très amer »
Noble de La République
Neera Storm
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Race: Demi-titan
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique bon
Rang: B
Rien n’est gratuit ? Ca dépend. Neera sait, pour l’avoir vécu, que l’amour de ses parents était authentique et ne demandait rien en retour. Mais doit-elle parler des sentiments ? Le Sekai contient de très belles choses, mais c’est aussi, avouons-le, un monde de brutes. Aussi la diviniste essaie de dire honnêtement ce qu’elle pense, en mesurant toutefois ses mots comme elle le peut.
- La plupart du temps, rien n’est gratuit, oui. Même quelqu’un qui t’aide pourrait te réclamer de l’aide en retour. Par exemple, je pourrais te dire que tu as une dette envers moi et que tu me devras un service un jour. Ce n’est pas vraiment ce que je désire – je t’ai aidée parce que j’en avais envie et parce que le comportement des soldats m’insupportait, voilà tout – mais la majorité du temps, on te réclamera quelque chose, fait l’enseignante d’une mine songeuse. Cela dit… Quand tu auras des amis, tu découvriras peut-être qu’ils ne désirent rien en particulier sinon partager du temps avec toi – mais c’est le principe de l’amitié. Tu as des amis quelque part ? demande finalement la demi-titan d’un air interrogateur, sans se douter que, là-aussi, la notion d’amitié pourrait quelque peu poser problème à l’élémentaire.
Quoi qu’il en soit, la mage l’interroge sur son cahier et elle n’obtient pas vraiment de réponses. Neera ne s’en formalise pas trop, puisque que quelques heures plus tôt, la demoiselle était une illustre inconnue, Zorya n’est donc pas obligée de tout lui dire, et il en va de même pour la professeure à Magic. Quoi qu’il en soit, c’est la sang-mêlée qui trace son chemin dans la foule. Indifférente aux tractations en cours ou aux appels des marchands, elle regarde les étals, cherchant simplement quelque chose qui pourrait convenir à une voyageuse comme l’élémentaire de foudre. Pour le moment, tout ce qu’elle voit, c’est de la nourriture en tout genre. Des poissons, des fruits, des rations pour les hommes de passage… La bicentenaire ne lui a pas exactement précisé ce dont elle avait besoin, donc l’élémentaliste cherche quelque chose qui puisse l’inspirer, ou qui du moins, puisse avoir un peu de sens pour sa toute nouvelle protégée.
Finalement, c’est Zorya qui s’arrête en première et change de direction pour aller quelque part. Un peu surprise, Neera se laisse faire et la suit, regardant avec un brin de curiosité celle qui a pris les devants, jusqu’à ce que finalement un marchand les invite à goûter ses oranges.
Il ne faut pas utiliser le second degré avec Zorya. Si l’enseignante la connaît depuis peu, elle a compris toutefois qu’elle ne comprend pas les sous-entendus facilement, ni les codes implicites de la société. Dans le cas présent, on laisse généralement la pelure de ces jolis fruits ronds, mais l’élémentaire, elle, prend le morceau qu’on lui présente, et gobe tout. Un sourire amusé tremble sur le visage de Neera tant le marchand regarde sa potentielle client avec des yeux ronds, mais elle se retient de rire et se rapproche de l’étal.
- Généralement, on laisse la peau, intervient-elle d’une voix tranquille. Elle tend le bras vers le marchand, qui comprend sa demande implicite et lui donne un morceau d’orange. Elle détache la peau, puis mange le fruit, et elle attend de l’avoir avalé avant de reprendre. D’un geste de la main, elle met le déchet dans un bol en bois prévu à cet effet, qui n’est pas si loin du commerçant. Tu as raison, c’est très bon. Mais peu durable pour les voyages. Quand les fruits sont ballotés dans tout les sens, ils peuvent se consommer plus vite. Il suffisait, par exemple, de faire tomber une pomme à terre pour que plus tard, une tache brune apparaisse à cet endroit et corrompe ensuite le reste du fruit. Mais rien ne t’empêche d’en acheter pour ce soir, afin que tu aies de quoi te restaurer ensuite. Qu’est-ce que tu souhaites ?
Se doutant peut-être qu’il pourrait faire une bonne affaire, le marchand présente alors de nouveaux agrumes ainsi que d'autres produits. Clémentines, mandarines, pastèques… Et il arrive habilement à ressortir les vertus de toute sa marchandise.
Neera le laisse faire, elle se demande comment Zorya va réagir. Va-t-elle vouloir tout acheter ou va-t-elle savoir se limiter à l’essentiel ?
Elle attend sa réaction, prête à intervenir, et elle profite également de la bonne humeur du commerçant pour lui poser une question.
- Mon brave, connaissez-vous un coin tranquille où on peut… lancer des éclairs allait-elle dire, mais peut-être valait-il mieux cacher ces détails. être tranquilles dirons-nous ? Je suis une mage et j’aimerais montrer quelques petits trucs à mon amie ici présente. Bien sûr, je ne veux pas alerter ni la garde, ni semer la panique en ville.
L’homme la regarde, fronce des sourcils, cherche peut-être un endroit qui pourrait convenir.
- Si vous suivez l’axe principal, vous arriverez à une vieille tour. Si vous tournez à gauche et que vous cheminez quelques minutes, vous arriverez à un quartier plus désert, plus… mal famé aussi, ma bonne dame. Les gardes n’aiment pas aller dans le coin nord est de la ville, mais du coup, la racaille peut plus facilement s’y regrouper. Je pense que le seigneur de la ville ou le chef de la garde va bientôt faire quelque chose… En tout cas, j’espère…
- La plupart du temps, rien n’est gratuit, oui. Même quelqu’un qui t’aide pourrait te réclamer de l’aide en retour. Par exemple, je pourrais te dire que tu as une dette envers moi et que tu me devras un service un jour. Ce n’est pas vraiment ce que je désire – je t’ai aidée parce que j’en avais envie et parce que le comportement des soldats m’insupportait, voilà tout – mais la majorité du temps, on te réclamera quelque chose, fait l’enseignante d’une mine songeuse. Cela dit… Quand tu auras des amis, tu découvriras peut-être qu’ils ne désirent rien en particulier sinon partager du temps avec toi – mais c’est le principe de l’amitié. Tu as des amis quelque part ? demande finalement la demi-titan d’un air interrogateur, sans se douter que, là-aussi, la notion d’amitié pourrait quelque peu poser problème à l’élémentaire.
Quoi qu’il en soit, la mage l’interroge sur son cahier et elle n’obtient pas vraiment de réponses. Neera ne s’en formalise pas trop, puisque que quelques heures plus tôt, la demoiselle était une illustre inconnue, Zorya n’est donc pas obligée de tout lui dire, et il en va de même pour la professeure à Magic. Quoi qu’il en soit, c’est la sang-mêlée qui trace son chemin dans la foule. Indifférente aux tractations en cours ou aux appels des marchands, elle regarde les étals, cherchant simplement quelque chose qui pourrait convenir à une voyageuse comme l’élémentaire de foudre. Pour le moment, tout ce qu’elle voit, c’est de la nourriture en tout genre. Des poissons, des fruits, des rations pour les hommes de passage… La bicentenaire ne lui a pas exactement précisé ce dont elle avait besoin, donc l’élémentaliste cherche quelque chose qui puisse l’inspirer, ou qui du moins, puisse avoir un peu de sens pour sa toute nouvelle protégée.
Finalement, c’est Zorya qui s’arrête en première et change de direction pour aller quelque part. Un peu surprise, Neera se laisse faire et la suit, regardant avec un brin de curiosité celle qui a pris les devants, jusqu’à ce que finalement un marchand les invite à goûter ses oranges.
Il ne faut pas utiliser le second degré avec Zorya. Si l’enseignante la connaît depuis peu, elle a compris toutefois qu’elle ne comprend pas les sous-entendus facilement, ni les codes implicites de la société. Dans le cas présent, on laisse généralement la pelure de ces jolis fruits ronds, mais l’élémentaire, elle, prend le morceau qu’on lui présente, et gobe tout. Un sourire amusé tremble sur le visage de Neera tant le marchand regarde sa potentielle client avec des yeux ronds, mais elle se retient de rire et se rapproche de l’étal.
- Généralement, on laisse la peau, intervient-elle d’une voix tranquille. Elle tend le bras vers le marchand, qui comprend sa demande implicite et lui donne un morceau d’orange. Elle détache la peau, puis mange le fruit, et elle attend de l’avoir avalé avant de reprendre. D’un geste de la main, elle met le déchet dans un bol en bois prévu à cet effet, qui n’est pas si loin du commerçant. Tu as raison, c’est très bon. Mais peu durable pour les voyages. Quand les fruits sont ballotés dans tout les sens, ils peuvent se consommer plus vite. Il suffisait, par exemple, de faire tomber une pomme à terre pour que plus tard, une tache brune apparaisse à cet endroit et corrompe ensuite le reste du fruit. Mais rien ne t’empêche d’en acheter pour ce soir, afin que tu aies de quoi te restaurer ensuite. Qu’est-ce que tu souhaites ?
Se doutant peut-être qu’il pourrait faire une bonne affaire, le marchand présente alors de nouveaux agrumes ainsi que d'autres produits. Clémentines, mandarines, pastèques… Et il arrive habilement à ressortir les vertus de toute sa marchandise.
Neera le laisse faire, elle se demande comment Zorya va réagir. Va-t-elle vouloir tout acheter ou va-t-elle savoir se limiter à l’essentiel ?
Elle attend sa réaction, prête à intervenir, et elle profite également de la bonne humeur du commerçant pour lui poser une question.
- Mon brave, connaissez-vous un coin tranquille où on peut… lancer des éclairs allait-elle dire, mais peut-être valait-il mieux cacher ces détails. être tranquilles dirons-nous ? Je suis une mage et j’aimerais montrer quelques petits trucs à mon amie ici présente. Bien sûr, je ne veux pas alerter ni la garde, ni semer la panique en ville.
L’homme la regarde, fronce des sourcils, cherche peut-être un endroit qui pourrait convenir.
- Si vous suivez l’axe principal, vous arriverez à une vieille tour. Si vous tournez à gauche et que vous cheminez quelques minutes, vous arriverez à un quartier plus désert, plus… mal famé aussi, ma bonne dame. Les gardes n’aiment pas aller dans le coin nord est de la ville, mais du coup, la racaille peut plus facilement s’y regrouper. Je pense que le seigneur de la ville ou le chef de la garde va bientôt faire quelque chose… En tout cas, j’espère…
Invité
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Sans trop le vouloir, l'élémentaire poussait l'élémentaire à décortiquer des principes de bases, pourtant acquis par le commun de mortels. Elle ne le réalisera sans doute jamais, mais, au moins elle poussait les gens à l'introspection et à la réflexion. La question de la magicienne lui fait basculer la tête, intriguée, et elle prend un instant pour répondre ; ce qui est quand même très rare. Cependant, le résultat de cette réflexion risque d'être une déception puisqu'elle annonce simplement :
« Je ne sais pas. Mon chemin en a croisé beaucoup d'autres, et j'ai beaucoup partagé mon temps. Mais, je pense que l'amitié ne se résume pas qu'à ça, n'est-ce pas ? »
Comme beaucoup de chose, elle connaît la notion sans la comprendre, a tendance à tout emmêler. Compagnon de fortune, d'infortune, ami ou amant ; la frontière est si ténue à ses yeux qu'elle l'a franchi et refranchi tellement de fois. Mais elle pense avoir une idée du principe, d'où sa question.
Quant à cette orange, cette amère mais délicieuse orange, elle acquiesce simplement à la remarque de Neera. C'est le genre de chose qu'il faut lui préciser ! Elle mange ses pommes avec la peau. Ses poires avec la peau. Ses baies avec la peau. Pourquoi les oranges auraient dû être une exception ? C'est en tout cas un drôle mais plaisant fruit, et elle peut enfin mettre un goût à cette douce odeur d'agrume.
Pour la suite, Zorya semble perplexe et ça se voit. Elle précise à la dame, en débitant d'une traite :
« Les fruits périssent vite, oui, mais il faut en manger. Je le sais - elle s'arrête un instant, ses sourcils dansent un peu, signe d'une réflexion, puis elle rajoute - merci de votre gentillesse, je ne suis pas au fait de beaucoup de choses, mais, je ne pense pas être bête. Je n'espère pas, en tout cas. Je ne serais probablement pas là »
Si elle manque clairement de tact et de culture dans certaines situations, elle s'adaptait au moins assez vite et est clairement capable de rebondir sur ses erreurs en les acceptant comme de simples expériences de la vie. Elle se penche ensuite sur l'étal, mais, décide finalement de partir sur deux oranges. Le marchand donne le prix, qu'elle accepte de payer sans négocier ; puisqu'il est écrit sur des petites ardoises. Et si c'est écrit, c'est que c'est forcément le bon, n'est-ce pas ? Elle écoute la réponse du marchand à la question de sa mentor de fortune alors qu'elle lui tend l'un des deux fruits ; partageant naturellement ses biens fraîchement acquis.
Elle rattrape la main de l'élémentaliste, lève la tête vers elle, et attend donc passivement qu'elle la guide. Visiblement, elle a envie de visiter les quartiers les plus pouilleux et dangereux de la ville ! N'est-ce pas là une idée fantastique ?!
« Je ne sais pas. Mon chemin en a croisé beaucoup d'autres, et j'ai beaucoup partagé mon temps. Mais, je pense que l'amitié ne se résume pas qu'à ça, n'est-ce pas ? »
Comme beaucoup de chose, elle connaît la notion sans la comprendre, a tendance à tout emmêler. Compagnon de fortune, d'infortune, ami ou amant ; la frontière est si ténue à ses yeux qu'elle l'a franchi et refranchi tellement de fois. Mais elle pense avoir une idée du principe, d'où sa question.
Quant à cette orange, cette amère mais délicieuse orange, elle acquiesce simplement à la remarque de Neera. C'est le genre de chose qu'il faut lui préciser ! Elle mange ses pommes avec la peau. Ses poires avec la peau. Ses baies avec la peau. Pourquoi les oranges auraient dû être une exception ? C'est en tout cas un drôle mais plaisant fruit, et elle peut enfin mettre un goût à cette douce odeur d'agrume.
Pour la suite, Zorya semble perplexe et ça se voit. Elle précise à la dame, en débitant d'une traite :
« Les fruits périssent vite, oui, mais il faut en manger. Je le sais - elle s'arrête un instant, ses sourcils dansent un peu, signe d'une réflexion, puis elle rajoute - merci de votre gentillesse, je ne suis pas au fait de beaucoup de choses, mais, je ne pense pas être bête. Je n'espère pas, en tout cas. Je ne serais probablement pas là »
Si elle manque clairement de tact et de culture dans certaines situations, elle s'adaptait au moins assez vite et est clairement capable de rebondir sur ses erreurs en les acceptant comme de simples expériences de la vie. Elle se penche ensuite sur l'étal, mais, décide finalement de partir sur deux oranges. Le marchand donne le prix, qu'elle accepte de payer sans négocier ; puisqu'il est écrit sur des petites ardoises. Et si c'est écrit, c'est que c'est forcément le bon, n'est-ce pas ? Elle écoute la réponse du marchand à la question de sa mentor de fortune alors qu'elle lui tend l'un des deux fruits ; partageant naturellement ses biens fraîchement acquis.
Elle rattrape la main de l'élémentaliste, lève la tête vers elle, et attend donc passivement qu'elle la guide. Visiblement, elle a envie de visiter les quartiers les plus pouilleux et dangereux de la ville ! N'est-ce pas là une idée fantastique ?!
Noble de La République
Neera Storm
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Info personnage
Race: Demi-titan
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique bon
Rang: B
Bon. Il y a des notions élémentaires, qui ne sont pas si élémentaires que ça chez Zorya. Quand la demoiselle déclare donc à Neera qu’elle a croisé beaucoup de gens, et qu’elle a beaucoup partagé son temps, l’enseignante ne sait pas trop comment réagir. Sa vision est un peu… atypique, unique, peut-être aussi. Elle semble avoir été préservée de bien des choses, ce qui lui a sans doute permis d’avoir une vision à part, une vision assez pure – et assez neutre – sur le monde autour d’elle. Evidemment, l’amitié ne se résume pas qu’à ça, mais comment expliquer, en long et large, cette notion si spéciale ? Il faut la vivre, pour la comprendre.
La mage observe donc son interlocutrice et finit par lui répondre.
- Oui, l’amitié est quelque chose de complexe. C’est une histoire de confiance aussi, de connaissance de l’autre et… La demi-titan cherche ses mots puis hausse les épaules. Je suppose que plus tu voyageras, plus tu te feras des connaissances qui deviendront peut-être des amis sur le long terme. Il faut voir qui tu apprendras à apprécier, fait la jeune femme avec un sourire.
Neera n’est pas sûre que sa réponse satisfera l’élémentaire, mais il y a des choses qu’il est difficile de d’expliquer par des mots. De toute façon, leur conversation et leur visite de Kyouji continuent, et les deux voyageuses s’arrêtent à un étal de fruits et légumes. Après que la sang-mêlé ait expliqué que généralement, on mangeait le fruit sans la peau, c’est Zorya qui intervient à son tour et Neera hausse légèrement un sourcil.
- Désolée, je ne voulais pas sous-entendre que tu puisses être bête, ce n’était pas mon intention. L’enseignante est très honnête sur ce point, et elle désigne les oranges devant elles. Mais j’avoue aussi que tu me sembles ignorer tellement de choses… Qui vont de soi pour la plupart des mortels. C’est déroutant, explique-elle. Pas dérangeant, poursuit la dame aux cheveux blancs avec un sourire qui se veut rassurant, mais déroutant. Tu n’as jamais voyagé avec ton Maître, Camaendir ? Il aurait pu t’apprendre des choses… Sa voix est songeuse, la demi-titan n’a aucune idée de comment Zorya a pu être élevée. Enfin, fait-elle avec une voix plus dynamique, on n’a jamais fini d’apprendre. Et tu voyages, probablement plus que moi, actuellement. Je suppose que tu peux découvrir énormément lors de ton périple. Est-ce que tu as une carte qui te permette de savoir où tu es et où tu veux aller ? Ca te permettrait de mieux te situer dans le Sekai,finit par remarquer la professeure de Magic. Et de connaître mieux les différentes régions du monde.
Mais la mentalité de Zorya est si différente de la sienne qu’elle ne serait pas surprise que l’élémentaire veuille s’en passer, pour découvrir tout au fur et à mesure de son périple.
Dans tous les cas, Zorya fait ses achats, et elle finit par reprendre la main de Neera. Sa protégée lui tend même une orange qu’elle vient tout juste d’acquérir et la diviniste la remercie d’un sourire. Bientôt, elles reprennent leur chemin et l’enseignante finit par apercevoir la tour mentionnée par le marchand. Elle la regarde pensivement, mais finit par suivre les indications qu’on a données. La foule devient alors moins dense, les rues deviennent plus désertes, et les deux voyageuses finissent par arriver dans un vieil quartier résidentiel. Il n’y a pas grand monde : une petite vieille qui s’appuie sur sa canne et qui les dépasse bientôt, des mères de famille qui vont chercher de l’eau à la fontaine, pas très loin du marché… Elles croisent aussi des hommes « armés » - moins bien équipés que ceux du Reike, mais ils restent néanmoins armés, et Neera ignore royalement les regards curieux qui se posent sur elles.
Finalement, les femmes arrivent dans une place déserte, où il n’y a pas âme qui vive et la demi-titan devient satisfaite. Elle lâche la main de Zorya, et se tourne vers cette dernière.
- Je crois qu’on sera plus tranquilles pour s’exercer. Les honnêtes gens ne viennent pas par ici, et quand bien même, pour le moment, ils sont plus intéressés par le marché.
La femme aux yeux translucides pose son regard sur l’élémentaire et elle lui sourit.
- Pourrais-tu me montrer ce que tu sais faire avec ta magie ? Tu peux essayer de m’attaquer si tu veux. Ta foudre ne me fera pas mal… Et je sais me défendre. Ca me permettra de me faire une idée de tes compétences. Ensuite… Peut-être que tu pourras t’améliorer encore si d’autres gens arrivent.
Dans un coin mal famé, le mot pouvait très vite se répandre que deux femmes apparemment sans défense se promenaient dans le coin. Peut-être croirait-on qu’elles s’étaient perdues. Deux honnêtes voyageuses pouvaient très bien perdre leurs repères dans Kyouji.
Neera n’avait absolument pas peur d’eux, mais, s’ils venaient bien voir ce qu’il en était, elle serait ravie qu’ils servent à améliorer les compétences de Zorya.
La mage observe donc son interlocutrice et finit par lui répondre.
- Oui, l’amitié est quelque chose de complexe. C’est une histoire de confiance aussi, de connaissance de l’autre et… La demi-titan cherche ses mots puis hausse les épaules. Je suppose que plus tu voyageras, plus tu te feras des connaissances qui deviendront peut-être des amis sur le long terme. Il faut voir qui tu apprendras à apprécier, fait la jeune femme avec un sourire.
Neera n’est pas sûre que sa réponse satisfera l’élémentaire, mais il y a des choses qu’il est difficile de d’expliquer par des mots. De toute façon, leur conversation et leur visite de Kyouji continuent, et les deux voyageuses s’arrêtent à un étal de fruits et légumes. Après que la sang-mêlé ait expliqué que généralement, on mangeait le fruit sans la peau, c’est Zorya qui intervient à son tour et Neera hausse légèrement un sourcil.
- Désolée, je ne voulais pas sous-entendre que tu puisses être bête, ce n’était pas mon intention. L’enseignante est très honnête sur ce point, et elle désigne les oranges devant elles. Mais j’avoue aussi que tu me sembles ignorer tellement de choses… Qui vont de soi pour la plupart des mortels. C’est déroutant, explique-elle. Pas dérangeant, poursuit la dame aux cheveux blancs avec un sourire qui se veut rassurant, mais déroutant. Tu n’as jamais voyagé avec ton Maître, Camaendir ? Il aurait pu t’apprendre des choses… Sa voix est songeuse, la demi-titan n’a aucune idée de comment Zorya a pu être élevée. Enfin, fait-elle avec une voix plus dynamique, on n’a jamais fini d’apprendre. Et tu voyages, probablement plus que moi, actuellement. Je suppose que tu peux découvrir énormément lors de ton périple. Est-ce que tu as une carte qui te permette de savoir où tu es et où tu veux aller ? Ca te permettrait de mieux te situer dans le Sekai,finit par remarquer la professeure de Magic. Et de connaître mieux les différentes régions du monde.
Mais la mentalité de Zorya est si différente de la sienne qu’elle ne serait pas surprise que l’élémentaire veuille s’en passer, pour découvrir tout au fur et à mesure de son périple.
Dans tous les cas, Zorya fait ses achats, et elle finit par reprendre la main de Neera. Sa protégée lui tend même une orange qu’elle vient tout juste d’acquérir et la diviniste la remercie d’un sourire. Bientôt, elles reprennent leur chemin et l’enseignante finit par apercevoir la tour mentionnée par le marchand. Elle la regarde pensivement, mais finit par suivre les indications qu’on a données. La foule devient alors moins dense, les rues deviennent plus désertes, et les deux voyageuses finissent par arriver dans un vieil quartier résidentiel. Il n’y a pas grand monde : une petite vieille qui s’appuie sur sa canne et qui les dépasse bientôt, des mères de famille qui vont chercher de l’eau à la fontaine, pas très loin du marché… Elles croisent aussi des hommes « armés » - moins bien équipés que ceux du Reike, mais ils restent néanmoins armés, et Neera ignore royalement les regards curieux qui se posent sur elles.
Finalement, les femmes arrivent dans une place déserte, où il n’y a pas âme qui vive et la demi-titan devient satisfaite. Elle lâche la main de Zorya, et se tourne vers cette dernière.
- Je crois qu’on sera plus tranquilles pour s’exercer. Les honnêtes gens ne viennent pas par ici, et quand bien même, pour le moment, ils sont plus intéressés par le marché.
La femme aux yeux translucides pose son regard sur l’élémentaire et elle lui sourit.
- Pourrais-tu me montrer ce que tu sais faire avec ta magie ? Tu peux essayer de m’attaquer si tu veux. Ta foudre ne me fera pas mal… Et je sais me défendre. Ca me permettra de me faire une idée de tes compétences. Ensuite… Peut-être que tu pourras t’améliorer encore si d’autres gens arrivent.
Dans un coin mal famé, le mot pouvait très vite se répandre que deux femmes apparemment sans défense se promenaient dans le coin. Peut-être croirait-on qu’elles s’étaient perdues. Deux honnêtes voyageuses pouvaient très bien perdre leurs repères dans Kyouji.
Neera n’avait absolument pas peur d’eux, mais, s’ils venaient bien voir ce qu’il en était, elle serait ravie qu’ils servent à améliorer les compétences de Zorya.
Invité
Invité
« Je vous apprécie, vous » commente simplement l'élémentaire, suite aux explications de Neera sur l'amitié.
La patience de la sang-mêlé est telle que Zorya la réalise. Il n'est pas commun qu'elle tombe sur quelqu'un qui prend autant de temps pour lui expliquer les choses, et elle lui en est vraiment redevable. Encore une fois, même si elle sait déjà beaucoup de chose mais ne les comprend juste pas, la démarche lui semble sincère du peu d'empathie dont elle est capable, et c'est ce qui lui importe. Pour le commun des mortels, elle n'aurait rien dit mais comme elle était sincère en lui disant qu'elle l'appréciait, l'être de foudre lui glisse simplement la nuance :
« Parfois, j'ignore les choses mais par choix. Je sais, mais, je décide de ne pas le prendre en compte - comme pour le vol, par exemple. Elle sait que c'est mal, mais, elle ne va pas se laisser mourir de faim ou souffrir d'un quelconque manque. il n'y a pas une once de malice dans ses paroles, parce qu'elle n'a pas de notion de bien ou de mal - je n'ai jamais voyagé, non. Mon Maître ne voulait pas ; sa retraite impliquait un exil forcé. Non, je n'ai pas de carte. Je demande ma direction aux gens. Ou juste, la direction »
Le nombre de voyageurs qu'elle a laissé perplexe en les arrêtant, et, en leur demandant où est-ce que le chemin menait. C'est ça qu'elle entendait par la direction. Et sa méthode avait des limites, surtout quand elle ne croisait personne. Mais elle est parfaitement capable de se débrouiller dans la nature, et, plus concentrée sur le voyage que la destination, ses voyages sans queue ni tête ne la dérange pas. Voilà quelques mois qu'elle tourne autour de Kyouji sans aucune raison, mais, au moins, elle connaît bien l'endroit maintenant.
Elle suit ensuite la magicienne sans broncher, et a une moue éphémère moue déçue quand elle rompt le contact. La demande de la magicienne la laisse ensuite perplexe. L'attaquer, et avec sa foudre ? Etrange, mais, pourquoi pas. Elle fait un pas en arrière, tire ses deux lames en un geste d'une fluidité quasiment parfaite ; et avant de les placer devant elle, elle écarte les bras, ferme les yeux. Un craquement d'énergie, à peine perceptible, se fait entendre ; et une partie des cheveux de l'élémentaire se lèvent déjà parfaitement droits, chargés en électricité statique. Une énergie qui oscille entre le blanc et le bleu part alors de son cœur, voyageant à travers ses veines qui s'illuminent à son passage.
Quand cette énergie arrive aux extrémités des bras de l'élémentaire, un autre craquement surgit ; en même temps que des arcs électriques qui vont progressivement grimper sur ses lames jusqu'à en arriver à leur bout. Ces dernières produisent alors régulièrement des petits éclairs ; qui sont impressionnants, mais témoignent d'un manque de maîtrise. Si elle avait été parfaite, toute l'énergie aurait été contenue dans la lame, prête à être déchargée à chaque coup et impact ; lui donnant la fulgurance de la foudre.
Elle rouvre les yeux, tourne la tête sur le côté pour voir les quelques badauds qu'elle avait entendu s'approcher déguerpir brusquement quand il vire la magie de l'élémentaire. Elle place ses lames devant elle, demande timidement à Neera :
« Vous êtes sûre de vouloir que je vous attaque ? Si vous ne craignez pas la morsure de la foudre, quand est-il de celle de l'acier ? »
Elle reste immobile, dans une garde et une position qui respire l'assurance et l'expérience ; chose qui a dû directement calmer les éventuels opportunistes qui ont cru à des proies faciles.
La patience de la sang-mêlé est telle que Zorya la réalise. Il n'est pas commun qu'elle tombe sur quelqu'un qui prend autant de temps pour lui expliquer les choses, et elle lui en est vraiment redevable. Encore une fois, même si elle sait déjà beaucoup de chose mais ne les comprend juste pas, la démarche lui semble sincère du peu d'empathie dont elle est capable, et c'est ce qui lui importe. Pour le commun des mortels, elle n'aurait rien dit mais comme elle était sincère en lui disant qu'elle l'appréciait, l'être de foudre lui glisse simplement la nuance :
« Parfois, j'ignore les choses mais par choix. Je sais, mais, je décide de ne pas le prendre en compte - comme pour le vol, par exemple. Elle sait que c'est mal, mais, elle ne va pas se laisser mourir de faim ou souffrir d'un quelconque manque. il n'y a pas une once de malice dans ses paroles, parce qu'elle n'a pas de notion de bien ou de mal - je n'ai jamais voyagé, non. Mon Maître ne voulait pas ; sa retraite impliquait un exil forcé. Non, je n'ai pas de carte. Je demande ma direction aux gens. Ou juste, la direction »
Le nombre de voyageurs qu'elle a laissé perplexe en les arrêtant, et, en leur demandant où est-ce que le chemin menait. C'est ça qu'elle entendait par la direction. Et sa méthode avait des limites, surtout quand elle ne croisait personne. Mais elle est parfaitement capable de se débrouiller dans la nature, et, plus concentrée sur le voyage que la destination, ses voyages sans queue ni tête ne la dérange pas. Voilà quelques mois qu'elle tourne autour de Kyouji sans aucune raison, mais, au moins, elle connaît bien l'endroit maintenant.
Elle suit ensuite la magicienne sans broncher, et a une moue éphémère moue déçue quand elle rompt le contact. La demande de la magicienne la laisse ensuite perplexe. L'attaquer, et avec sa foudre ? Etrange, mais, pourquoi pas. Elle fait un pas en arrière, tire ses deux lames en un geste d'une fluidité quasiment parfaite ; et avant de les placer devant elle, elle écarte les bras, ferme les yeux. Un craquement d'énergie, à peine perceptible, se fait entendre ; et une partie des cheveux de l'élémentaire se lèvent déjà parfaitement droits, chargés en électricité statique. Une énergie qui oscille entre le blanc et le bleu part alors de son cœur, voyageant à travers ses veines qui s'illuminent à son passage.
Quand cette énergie arrive aux extrémités des bras de l'élémentaire, un autre craquement surgit ; en même temps que des arcs électriques qui vont progressivement grimper sur ses lames jusqu'à en arriver à leur bout. Ces dernières produisent alors régulièrement des petits éclairs ; qui sont impressionnants, mais témoignent d'un manque de maîtrise. Si elle avait été parfaite, toute l'énergie aurait été contenue dans la lame, prête à être déchargée à chaque coup et impact ; lui donnant la fulgurance de la foudre.
Elle rouvre les yeux, tourne la tête sur le côté pour voir les quelques badauds qu'elle avait entendu s'approcher déguerpir brusquement quand il vire la magie de l'élémentaire. Elle place ses lames devant elle, demande timidement à Neera :
« Vous êtes sûre de vouloir que je vous attaque ? Si vous ne craignez pas la morsure de la foudre, quand est-il de celle de l'acier ? »
Elle reste immobile, dans une garde et une position qui respire l'assurance et l'expérience ; chose qui a dû directement calmer les éventuels opportunistes qui ont cru à des proies faciles.
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Neera Storm
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Info personnage
Race: Demi-titan
Vocation: Mage élémentaliste
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Quand Zorya lui affirme avec simplicité qu’elle l’apprécie, Neera ne peut s’empêcher de sourire, un sourire doux, même si elle garde une attitude sérieuse. Sa nouvelle amie lui explique ensuite quelle est sa conception des choses, qui est un peu originale, il faut le dire. L’élémentaire sait mais décide de ne pas prendre en compte certains éléments dans sa vie quotidienne, et c’est certainement là où le bât blesse pour les gens qui l’entourent. Zorya échappe tellement aux attentes de la société qu’elle est un pur électron libre, sans attache, sans la notion commune du bien et du mal. Elle agit parce qu’elle pense que c’est dans son intérêt de le faire et c’est tout. Quitte à manquer parfois de « bon sens » comme lors de cette altercation avec les gardes. En un sens, sa protégée est un peu une page vierge, elle est même un exemple de neutralité absolue, plus que Neera elle-même probablement. Et pour dépasser la demi-titan sur ce point, il faut le faire.
- Hum… Tu essaies d’agir dans ton intérêt, je présume. Pour ton propre bien à toi. Et tu n’as pas cette notion du bien et du mal… Probablement parce que tu as vécu en dehors de la société reikoise, républicaine ou shoumeïenne… Chacune d’entre elles essaie d’inculquer ses propres valeurs à ses habitants, et toi, tu en es dépourvue, puisque tu as vécu à part, si je te comprends bien. Je ne sais pas si j’envie ta neutralité – moi-même, je m’abstiens d’entrer dans tout conflit du Sekai, mais ça ne va pas jusque-là – ou si je la regrette. Peut-être qu’il viendra un moment où tu passeras un cap. Tu voyages, donc tu évolueras certainement au gré de tes rencontres.
Quoi qu’il en soit, le fait que son maître n’ait pas voyagé avec l’élémentaire est regrettable aux yeux de Neera : il aurait été un guide certes imparfait, mais il lui aurait au moins appris les notions les plus élémentaires sur le monde dans lequel ils vivaient. Marchander, négocier, trouver des outils adéquats pour sa vie éventuelle d’aventurière… Mais bon. On ne peut pas tout demander aux Divins non plus n’est-ce pas ?
Par contre, la méthode de Zorya pour trouver sa direction est tout aussi atypique que le reste de son comportement et la professeure oscille un instant entre l’amusement et l’incrédulité. Pour peu, elle aurait trouvé son attitude presque naïve, mais en fait, la réponse de l’élémentaire marque encore davantage la simplicité de son amie.
- C’est une méthode comme une autre. On peut dire que tu vis réellement au jour le jour. Je ne sais pas si c’est fascinant ou désespérant. Mais soit. Est-ce que tu veux, au moins, que je t’explique quelles sont les grandes métropoles de la République ou du Reike ? Je connais moins la région du Shoumeï mais je peux toujours t’en dire un mot ou l’autre. Cela pourra te donner une idée d’où tu veux aller selon les besoins, même si tu n’utilises pas ces informations tout de suite.
Les deux voyageuses s’éloignent ensuite de la foule pour arriver dans un quartier plus mal famé, mais où Zorya pourrait montrer plus tranquillement ses capacités de foudre. Neera lui demande alors si elle peut l’attaquer, et la combattante semble se préparer puisqu’elle fait un pas en arrière, sort ses deux armes avec une fluidité hors pair, et finit par concentrer sa magie en elle. Ses cheveux deviennent aussitôt parfaitement droits, des crépitements semblaient jaillir de tout son corps, et on aperçoit très bien son énergie partir à partir de son cœur.
Cela semble tellement naturel pour la jeune femme que Neera ne peut s’empêcher de se faire mentalement une remarque.
"Ce Camaendir lui as appris des choses utiles, finalement. "
Toujours est-il que la magicienne n’a pas spécialement prévu l’usage de ces armes dans un « combat » entre elles deux, combat qui serait d’ailleurs plutôt un entrainement, pour être honnête. Mais de ce qu’elle peut déjà voir, Zorya n’arrive pas à bien contrôler sa magie : elle sait infuser ses armes de la foudre, mais pas à bien la canaliser.
- C’est frustrant, à Magic, j’aurais eu tout le matériel nécessaire pour créer des exercices adéquats, marmonne-t-elle tout bas.
Mais ensuite, elle répond à son élève du jour, et elle lui sourit.
- Tu as raison, je suis un mage élémentaliste, pas un mage combattant. Donc à moins que je ne réagisse très rapidement et que je ne te mette à terre, tes armes pourraient m’occasionner de jolies blessures, et je ne contrôle pas de magie de soin pour me soigner correctement.
Il s’agit là d’une faiblesse, mais la femme aux cheveux immaculés n’a pas peur de les confier à sa protégée. Pensive, Neera observe les armes de Zorya, et elle déclare :
- Je songeais à ce que tu m’affrontes sans tes armes, pour te forcer à utiliser uniquement ta magie. A la canaliser dans tes mains, dans ton corps, à l’appeler et à la mouvoir par le seul souffle de ta volonté. Je ne parle pas là de l'invoquer comme tu le fais maintenant, presque de façon instinctive : ici, tu déploies ton énergie magique sans aucun contrôle spécifique, elle circule juste en toi, et tu la laisses totalement libre. Non. Moi, ce que je veux, c'est que tu la maîtrises à ton gré. Que tu l'infuses dans ton pied uniquement, ou dans le bout de tes doigts, dans ton torse, ou au contraire dans tes cheveux uniquement. Si tu arrives à contrôler ta foudre, il te sera plus facile ensuite de l’insuffler correctement dans tes armes.
Un petit silence, puis l'élémentaliste reprit :
- Je voudrais aussi... Oui, je voudrais que tu arrives à donner une forme à ta magie, et à contrôler son intensité, selon les circonstances et les besoins que tu rencontres. Regarde.
Joignant le geste à la parole, Neera étendit son bras et invoqua sa magie.
La magicienne savait qu’elle avait une affinité presque innée avec la foudre. C’était le premier élément qui s’était manifesté dans son enfance, et elle s’était toujours amusée à le développer ensuite. Il lui avait fallut du temps, pour arriver à être un maître en la matière, et si elle ne possédait pas une énergie infinie, il lui était facile de donner une forme concrète à sa magie.
La diviniste n’eut donc aucun mal à matérialiser un arc de foudre, la corde étant déjà tendue et la flèche étant prête à être tirée.
Elle laissa un instant à Zorya de regarder sa création, puis, elle la lâcha, non pas en direction de l’élémentaire, mais en direction d’un tas de gravats et de déchets qui ressemblaient à une benne à ordure ou à un dépotoir totalement laissé à l’abandon.
Bien sûr, la réaction ne se fit pas attendre, les détritus furent aussitôt balayés, détruits ou amochés selon leur état initial lors de l’impact.
- Cependant, on peut aussi procéder autrement. Deux autres options sont à ta portée. La première consiste en ceci : je te crée des projectiles, de feu, d’eau, de terre, qu’importe, et ton but sera de les neutraliser avec tes armes. Tu devras alors chercher à maîtriser parfaitement la foudre que tu mets dans tes épées, et à mieux l’invoquer, la diffuser, la canaliser. Je te préviens, ce ne sera pas aussi facile que ça en a l’air.
Par contre, ce serait l’option qui fatiguerait le plus la demi-titan.
- Enfin, il y a une dernière option. Te trouver un adversaire pour que tu le combattes en situation réelle. J’observerai alors tes capacités, et sur cette base, je pourrai te guider et te conseiller. Vu le raffut que j’ai fait et les racailles qui se sont enfuies, ça ne sera pas difficile d’attirer les grandes gueules dans le coin.
Qui avait dit que Neera utilisait des méthodes conventionnelles pour apprendre la magie à ses élèves ? La théorie, c’était bien, mais la pratique, c’était encore mieux.
Un silence succéda ses paroles, puis l'enseignante parla encore une dernière fois.
- Que préfères-tu ?
[/b]
- Hum… Tu essaies d’agir dans ton intérêt, je présume. Pour ton propre bien à toi. Et tu n’as pas cette notion du bien et du mal… Probablement parce que tu as vécu en dehors de la société reikoise, républicaine ou shoumeïenne… Chacune d’entre elles essaie d’inculquer ses propres valeurs à ses habitants, et toi, tu en es dépourvue, puisque tu as vécu à part, si je te comprends bien. Je ne sais pas si j’envie ta neutralité – moi-même, je m’abstiens d’entrer dans tout conflit du Sekai, mais ça ne va pas jusque-là – ou si je la regrette. Peut-être qu’il viendra un moment où tu passeras un cap. Tu voyages, donc tu évolueras certainement au gré de tes rencontres.
Quoi qu’il en soit, le fait que son maître n’ait pas voyagé avec l’élémentaire est regrettable aux yeux de Neera : il aurait été un guide certes imparfait, mais il lui aurait au moins appris les notions les plus élémentaires sur le monde dans lequel ils vivaient. Marchander, négocier, trouver des outils adéquats pour sa vie éventuelle d’aventurière… Mais bon. On ne peut pas tout demander aux Divins non plus n’est-ce pas ?
Par contre, la méthode de Zorya pour trouver sa direction est tout aussi atypique que le reste de son comportement et la professeure oscille un instant entre l’amusement et l’incrédulité. Pour peu, elle aurait trouvé son attitude presque naïve, mais en fait, la réponse de l’élémentaire marque encore davantage la simplicité de son amie.
- C’est une méthode comme une autre. On peut dire que tu vis réellement au jour le jour. Je ne sais pas si c’est fascinant ou désespérant. Mais soit. Est-ce que tu veux, au moins, que je t’explique quelles sont les grandes métropoles de la République ou du Reike ? Je connais moins la région du Shoumeï mais je peux toujours t’en dire un mot ou l’autre. Cela pourra te donner une idée d’où tu veux aller selon les besoins, même si tu n’utilises pas ces informations tout de suite.
Les deux voyageuses s’éloignent ensuite de la foule pour arriver dans un quartier plus mal famé, mais où Zorya pourrait montrer plus tranquillement ses capacités de foudre. Neera lui demande alors si elle peut l’attaquer, et la combattante semble se préparer puisqu’elle fait un pas en arrière, sort ses deux armes avec une fluidité hors pair, et finit par concentrer sa magie en elle. Ses cheveux deviennent aussitôt parfaitement droits, des crépitements semblaient jaillir de tout son corps, et on aperçoit très bien son énergie partir à partir de son cœur.
Cela semble tellement naturel pour la jeune femme que Neera ne peut s’empêcher de se faire mentalement une remarque.
"Ce Camaendir lui as appris des choses utiles, finalement. "
Toujours est-il que la magicienne n’a pas spécialement prévu l’usage de ces armes dans un « combat » entre elles deux, combat qui serait d’ailleurs plutôt un entrainement, pour être honnête. Mais de ce qu’elle peut déjà voir, Zorya n’arrive pas à bien contrôler sa magie : elle sait infuser ses armes de la foudre, mais pas à bien la canaliser.
- C’est frustrant, à Magic, j’aurais eu tout le matériel nécessaire pour créer des exercices adéquats, marmonne-t-elle tout bas.
Mais ensuite, elle répond à son élève du jour, et elle lui sourit.
- Tu as raison, je suis un mage élémentaliste, pas un mage combattant. Donc à moins que je ne réagisse très rapidement et que je ne te mette à terre, tes armes pourraient m’occasionner de jolies blessures, et je ne contrôle pas de magie de soin pour me soigner correctement.
Il s’agit là d’une faiblesse, mais la femme aux cheveux immaculés n’a pas peur de les confier à sa protégée. Pensive, Neera observe les armes de Zorya, et elle déclare :
- Je songeais à ce que tu m’affrontes sans tes armes, pour te forcer à utiliser uniquement ta magie. A la canaliser dans tes mains, dans ton corps, à l’appeler et à la mouvoir par le seul souffle de ta volonté. Je ne parle pas là de l'invoquer comme tu le fais maintenant, presque de façon instinctive : ici, tu déploies ton énergie magique sans aucun contrôle spécifique, elle circule juste en toi, et tu la laisses totalement libre. Non. Moi, ce que je veux, c'est que tu la maîtrises à ton gré. Que tu l'infuses dans ton pied uniquement, ou dans le bout de tes doigts, dans ton torse, ou au contraire dans tes cheveux uniquement. Si tu arrives à contrôler ta foudre, il te sera plus facile ensuite de l’insuffler correctement dans tes armes.
Un petit silence, puis l'élémentaliste reprit :
- Je voudrais aussi... Oui, je voudrais que tu arrives à donner une forme à ta magie, et à contrôler son intensité, selon les circonstances et les besoins que tu rencontres. Regarde.
Joignant le geste à la parole, Neera étendit son bras et invoqua sa magie.
La magicienne savait qu’elle avait une affinité presque innée avec la foudre. C’était le premier élément qui s’était manifesté dans son enfance, et elle s’était toujours amusée à le développer ensuite. Il lui avait fallut du temps, pour arriver à être un maître en la matière, et si elle ne possédait pas une énergie infinie, il lui était facile de donner une forme concrète à sa magie.
La diviniste n’eut donc aucun mal à matérialiser un arc de foudre, la corde étant déjà tendue et la flèche étant prête à être tirée.
Elle laissa un instant à Zorya de regarder sa création, puis, elle la lâcha, non pas en direction de l’élémentaire, mais en direction d’un tas de gravats et de déchets qui ressemblaient à une benne à ordure ou à un dépotoir totalement laissé à l’abandon.
Bien sûr, la réaction ne se fit pas attendre, les détritus furent aussitôt balayés, détruits ou amochés selon leur état initial lors de l’impact.
- Cependant, on peut aussi procéder autrement. Deux autres options sont à ta portée. La première consiste en ceci : je te crée des projectiles, de feu, d’eau, de terre, qu’importe, et ton but sera de les neutraliser avec tes armes. Tu devras alors chercher à maîtriser parfaitement la foudre que tu mets dans tes épées, et à mieux l’invoquer, la diffuser, la canaliser. Je te préviens, ce ne sera pas aussi facile que ça en a l’air.
Par contre, ce serait l’option qui fatiguerait le plus la demi-titan.
- Enfin, il y a une dernière option. Te trouver un adversaire pour que tu le combattes en situation réelle. J’observerai alors tes capacités, et sur cette base, je pourrai te guider et te conseiller. Vu le raffut que j’ai fait et les racailles qui se sont enfuies, ça ne sera pas difficile d’attirer les grandes gueules dans le coin.
Qui avait dit que Neera utilisait des méthodes conventionnelles pour apprendre la magie à ses élèves ? La théorie, c’était bien, mais la pratique, c’était encore mieux.
Un silence succéda ses paroles, puis l'enseignante parla encore une dernière fois.
- Que préfères-tu ?
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Invité
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Les explications de l'élémentaliste ne sont pas de trop. Ses paroles sont pleines de sens et de sagesse. L'élémentaire ne le réalise pas, mais, elle a tout à fait raison. Le moment où elle passera un cap viendra forcément, alors qu'elle découvre le monde et les sociétés qui la composent. Plus sa curiosité s'assouvit, et plus sa volonté de faire partie de quelque chose grandit. Comme la plupart des êtres doués de conscience, elle est grégaire ; et, deux siècles de réclusion au début de son existence vont la marquer à vie.
La mention de désespérant arrache une petite moue triste à l'élémentaire, qui penche la tête sur le côté, intriguée, mais elle n'en dit rien de plus puisque la femme développe ensuite. Elle acquiesce frénétiquement à sa proposition, mais assume qu'elle le fera quand elles seront plus tranquilles. Décidément, elle apprécie beaucoup cette drôle de dame et a envie de la suivre. Elle est gentille, patiente, et, lui explique les choses.
« Magic ? J'ai lu à propos de Magic ! Est-ce comme dans les récits ? Probablement pas. Ce n'est jamais comme dans les livres. La réalité est différente. Plus intrigante. Plus complète. Plus... vivante ? - elle se gratte la tête malgré le fait qu'elle empoigne toujours son arme ; une série d'arcs électriques se forment entre ses cheveux et son arme. Mais elle ne s'en inquiète absolument pas et continue - j'aimerais voir Magic »
Elle la jauge ensuite, d'un œil expert et rôdé au combat, et la corrige simplement :
« Je peux vous tuer. Vous êtes trop proche, et trop lente »
Ce n'est ni une menace, ni une provocation ; mais clairement pas le genre de chose qu'elle devrait sortir. Elle le fait cependant, en toute transparence, partageant son point de vue et son analyse. Elle a déjà affronté des mages, si affronter est le terme ; elle ne prend que des combats qu'elle sait pouvoir gagner, et, use et abuse de la surprise pour ce faire. Si elle a fait quelques erreurs, l'élémentaire a l'avantage d'apprendre vite et fait en sorte de ne commettre une erreur qu'une fois. Si elle survit assez longtemps, elle dépassera sans doute largement le niveau de son maître, qui était déjà un assassin de légende.
« Je comprends mieux - précise-t-elle vis-à-vis de la clarification que fait son interlocutrice. Elle range alors simplement ses lames, qui s'éteigne au gré de sa volonté, et rajoute - mais comment la maîtriser ? La foudre coule dans mes veines, mais, personne ne m'a jamais expliqué »
Camaendir était capable de certaines formes de magie ; la télékinésie dans une certaine mesure par exemple, elle en est certaine. Mais il ne lui a jamais montré. Autodidacte, seule élémentaire de sa vie pendant deux siècles, sa magie pitoyable est le résultat de tout ce temps en autodidacte.
Alors, les exercices que lui propose son enseignante improvisée la laissent un peu perplexe... Elle croise les bras, fait des petites rotations de ses hanches inconsciemment, soulignant sa réflexion. C'est des exercices dangereux, n'est-ce pas ? Elle n'a pas spécialement envie de se blesser. Mais en même temps, ça sonne comme nouveau et amusant. Il lui faudrait maîtriser parfaitement la foudre, mais elle n'en est pas capable pour l'instant. Et elle ne ressent pas spécialement envie d'affronter quelqu'un gratuitement. La confrontation ne lui fait pas peur, elle lui plaît même. Mais, à ses yeux, elle ne doit pas la provoquer. Elle lui répond alors :
« Je n'ai pas besoin de blesser quelqu'un. Eux, vous, moi »
Et elle met ses mains devant elle, en essayant de faire comme celle qui pourrait devenir son nouveau modèle et mentor. Elle ferme les yeux, laisse couler l'énergie dans ses veines, et commence à se concentrer. D'un potentiel énorme, elle n'a pas de difficulté à faire venir la magie. Ses doigts, espacés de quelques centimètres, commencent occasionnellement à former des arcs imparfaits et instables. Elle n'a qu'à écouter la guidance de la magicienne pour essayer d'en stabiliser véritablement un.
La mention de désespérant arrache une petite moue triste à l'élémentaire, qui penche la tête sur le côté, intriguée, mais elle n'en dit rien de plus puisque la femme développe ensuite. Elle acquiesce frénétiquement à sa proposition, mais assume qu'elle le fera quand elles seront plus tranquilles. Décidément, elle apprécie beaucoup cette drôle de dame et a envie de la suivre. Elle est gentille, patiente, et, lui explique les choses.
« Magic ? J'ai lu à propos de Magic ! Est-ce comme dans les récits ? Probablement pas. Ce n'est jamais comme dans les livres. La réalité est différente. Plus intrigante. Plus complète. Plus... vivante ? - elle se gratte la tête malgré le fait qu'elle empoigne toujours son arme ; une série d'arcs électriques se forment entre ses cheveux et son arme. Mais elle ne s'en inquiète absolument pas et continue - j'aimerais voir Magic »
Elle la jauge ensuite, d'un œil expert et rôdé au combat, et la corrige simplement :
« Je peux vous tuer. Vous êtes trop proche, et trop lente »
Ce n'est ni une menace, ni une provocation ; mais clairement pas le genre de chose qu'elle devrait sortir. Elle le fait cependant, en toute transparence, partageant son point de vue et son analyse. Elle a déjà affronté des mages, si affronter est le terme ; elle ne prend que des combats qu'elle sait pouvoir gagner, et, use et abuse de la surprise pour ce faire. Si elle a fait quelques erreurs, l'élémentaire a l'avantage d'apprendre vite et fait en sorte de ne commettre une erreur qu'une fois. Si elle survit assez longtemps, elle dépassera sans doute largement le niveau de son maître, qui était déjà un assassin de légende.
« Je comprends mieux - précise-t-elle vis-à-vis de la clarification que fait son interlocutrice. Elle range alors simplement ses lames, qui s'éteigne au gré de sa volonté, et rajoute - mais comment la maîtriser ? La foudre coule dans mes veines, mais, personne ne m'a jamais expliqué »
Camaendir était capable de certaines formes de magie ; la télékinésie dans une certaine mesure par exemple, elle en est certaine. Mais il ne lui a jamais montré. Autodidacte, seule élémentaire de sa vie pendant deux siècles, sa magie pitoyable est le résultat de tout ce temps en autodidacte.
Alors, les exercices que lui propose son enseignante improvisée la laissent un peu perplexe... Elle croise les bras, fait des petites rotations de ses hanches inconsciemment, soulignant sa réflexion. C'est des exercices dangereux, n'est-ce pas ? Elle n'a pas spécialement envie de se blesser. Mais en même temps, ça sonne comme nouveau et amusant. Il lui faudrait maîtriser parfaitement la foudre, mais elle n'en est pas capable pour l'instant. Et elle ne ressent pas spécialement envie d'affronter quelqu'un gratuitement. La confrontation ne lui fait pas peur, elle lui plaît même. Mais, à ses yeux, elle ne doit pas la provoquer. Elle lui répond alors :
« Je n'ai pas besoin de blesser quelqu'un. Eux, vous, moi »
Et elle met ses mains devant elle, en essayant de faire comme celle qui pourrait devenir son nouveau modèle et mentor. Elle ferme les yeux, laisse couler l'énergie dans ses veines, et commence à se concentrer. D'un potentiel énorme, elle n'a pas de difficulté à faire venir la magie. Ses doigts, espacés de quelques centimètres, commencent occasionnellement à former des arcs imparfaits et instables. Elle n'a qu'à écouter la guidance de la magicienne pour essayer d'en stabiliser véritablement un.
Noble de La République
Neera Storm
Messages : 565
crédits : 762
crédits : 762
Info personnage
Race: Demi-titan
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique bon
Rang: B
Quand Zorya hoche la tête et lui montre qu’elle veut bien avoir des explications sur les environs proches et lointains du Reike, Neera se contente de sourire, mais elle ne reprend pas tout de suite la parole. Il y a pas mal de bruits autour des deux voyageuses : des marchands qui crient pour vendre leurs produits, des enfants qui pleurnichent près de leurs mères, des interpellations à droite à gauche et l’enseignante préfère lui raconter ce qu’elle sait quand les demoiselles seront à l’écart. Lorsque c’est fait, l’élémentaire lui donne une occasion parfaite pour parler de Magic et même de la République.
- Tu as des raisons, les livres doivent dépeindre Magic de manière plus ou moins juste, mais c’est toujours imparfait par rapport à la réalité. Magic est… une grande université, la meilleure de tout le Sekai, même. Le but, c’est d’augmenter nos connaissances, notre savoir, et notre maîtrise magique. Il y a des cours sur la magie, que je donne moi-même d’ailleurs, mais il y a six autres cursus, qui abordent la stratégie militaire, les pratiques interdites, la médecine, l’artisanat et la forge magique… Bref, les cours donnés sont assez complets. Quant aux lieux eux-mêmes… C’est assez prestigieux et bien entretenu, mais je suppose que c’est plus facile à se le représenter quand on voit tout cela de ses propres yeux.
Neera marqua une pause puis reprit.
- Je vais à Liberty, si tu veux, tu peux m’accompagner. Ce sera facile pour moi de te présenter Magic, puisque je fais partie du corps professoral, et s’il te faut des papiers de migrant, le temps de ton séjour là-bas, je pourrai t’aider aussi. Mais si tu as envie de continuer simplement ton voyage et de visiter l’université plus tard, demande à voir Neera Storm quand tu viendras sur place. C’est mon nom. Je suis très régulièrement sur place, donc je viendrai t’accueillir.
La demi-titan replace une de ses mèches blanches derrière son oreille avant de continuer, songeant au périple de sa protégée.
- De ce que j’ai compris tout à l’heure, tu as l’air de te laisser porter par le vent, au gré de tes envies. Si tu pars de Kyouji, tu peux te diriger vers trois métropoles : Liberty, Courage et Justice. Liberty, c’est le cœur de la République, c’est là où se trouvent notamment les dirigeants de ma nation. On y vote les lois, mais il y a en ce moment beaucoup de rescapés shoumeiens suite à la crise avec les Titans, on a donc une population très cosmopolite, mais aussi pas mal de « pauvreté » car ces gens ont tout perdu, ou presque. Courage se situe davantage au Nord, c’est une ville maritime, tu apprécierais sans doute d’y voir la mer. Je ne sais pas si tu l’as déjà vue ? En tout cas, il y a beaucoup de commerce, là-bas, mais c’est aussi devenu un bastion militaire au fil du temps. Et enfin, Justice est là où tu trouveras le plus de tribunaux et de juges, elle est toute proche du lac Rebirth. J’aime bien cette ville, on y trouve quelques parcs, et les rues sont espacées et lumineuses. Mais en définitive, chaque ville a son cachet et sa propre identité.
Une dernière pause, puis Neera fit :
- Je pense qu’au sud tu as aussi le Temple du Reike, celui du Soleil et de la Lune. Je ne partage pas leurs croyances, mais peut-être mérite-t-il le coup d’œil. Ah, et au sud-ouest, tu as un oasis renommé, normalement. Bref, tu as du choix avec le Sekai ! On ne peut pas dire que le monde est petit. Dis-moi, parce que je suis curieuse : il y a un endroit qui te fait davantage envie ?
Vient ensuite un moment plus sérieux, cette histoire de combat et Neera émet un léger rire quand Zorya prétend qu’elle peut la tuer.
- C’est certainement vrai, mais tu aurais tort de sous-estimer les mages également, lâche-t-elle d’une voix légèrement espiègle. Plaçant les mains derrière son dos, la professeure de Magic continue. Par exemple, en utilisant la pression de l’air, je pourrais t’immobiliser et te clouer sur place. Comme ça.
Utilisant ses pouvoirs, Neera cible en effet la zone où se trouve Zorya, et celle-ci doit certainement ressentir une grande pression qui l’empêche de bouger, ou qui du moins entrave fortement ses mouvements.
- Il suffit alors soit que j’ai un sbire qui s’occupe de t’achever, soit que j’utilise mes autres pouvoirs pour te causer du mal. Bref, les combattants come toi ont un très net avantage sur les magiciens, mais ceux-ci peuvent aussi vous causer du tort.
La sang-mêlée stoppe aussitôt tôt sa magie pour que l’élémentaire puisse être libre, et cette dernière pose une question très intéressante. Comment maîtriser la foudre qui est en elle et qui fait partie intrinsèque de son être ?
- Chaque apprentissage peut être différent, surtout quand on appartient à des races différentes. Mes élèves ont généralement du mal à créer la foudre, et ensuite, ils ont dû mal à la maîtriser. Pour ce qui te concerne, ce n'est pas la même chose. La foudre est innée en toi, et dépend en partie de ton énergie, mais aussi de ta volonté et ce que tu veux en faire. Puisque ta magie vibre dans ton être entier, tu devrais n'avoir aucun mal à la matérialiser et à l'invoquer quand bon te semble. C’est ce que tu fais déjà avec tes armes, si je ne m'abuse. Le défi, c’est que tu ne gaspilles pas tes forces pour rien.
Quand Zorya décide de mettre les mains devant elle, Neera l’approuve d’un signe de tête et s’approche pour bien voir sa magie et pouvoir la guider. Rapidement, des arcs imparfaits et instables apparaissent au bout de ses doigts, et la Républicaine n’hésite pas à prendre la parole.
- Tu utilises trop d’énergie pour un arc aussi mineur. Essaie de ne prendre qu’un petit flux de ton mana. L‘arc entre tes doigts doit être semblable à un long fleuve tranquille. Essaie de la matérialiser sur l’ensemble de tes mains.
Evidemment, Neera ne compte pas lui donner ce seul exercice. Elle attend de voir comment sa pupille réagit, laisse passer éventuellement quelques minutes pour pouvoir mieux la conseiller puis lui demander d’utiliser sa foudre autrement.
- Essaie maintenant de matérialiser deux boules d’électricité dans tes mains, d’intensité et de forme égale et maintiens-les ainsi pendant cinq secondes. Comme ça, fit Neera en lui faisant une simple démonstration. Puis lance-les en l’air ou quelque part, comme tu veux, et vois si tu arrives à maintenir alors qu’elles s’éloignent de toi et qu’elles sont en mouvement.
C'est des exercices simples, de palier un, qui fatiguent généralement ses élèves, mais Zorya a une telle facilité avec la foudre que l'enseignante se demande si ça va vraiment l'affecter. Neera s’interrompt pour la laisser faire puis elle lui fait part de ses observations.
- Comme tu es une élémentaire, tu n’as à mon avis aucun problème en terme de matérialisation et de puissance, mais le débit que tu utilises est instinctif, presque primaire, et c’est cette partie de ta magie que tu dois affiner. Quand tu utilises tes pouvoirs, j’ai l’impression que tu ouvres les valves en grand, et qu’on ne t’a jamais appris à les fermer, pas même lorsque tu te frottes les cheveux. Je crois que c’est sur ce terrain-là que tu vas devoir travailler.
- Tu as des raisons, les livres doivent dépeindre Magic de manière plus ou moins juste, mais c’est toujours imparfait par rapport à la réalité. Magic est… une grande université, la meilleure de tout le Sekai, même. Le but, c’est d’augmenter nos connaissances, notre savoir, et notre maîtrise magique. Il y a des cours sur la magie, que je donne moi-même d’ailleurs, mais il y a six autres cursus, qui abordent la stratégie militaire, les pratiques interdites, la médecine, l’artisanat et la forge magique… Bref, les cours donnés sont assez complets. Quant aux lieux eux-mêmes… C’est assez prestigieux et bien entretenu, mais je suppose que c’est plus facile à se le représenter quand on voit tout cela de ses propres yeux.
Neera marqua une pause puis reprit.
- Je vais à Liberty, si tu veux, tu peux m’accompagner. Ce sera facile pour moi de te présenter Magic, puisque je fais partie du corps professoral, et s’il te faut des papiers de migrant, le temps de ton séjour là-bas, je pourrai t’aider aussi. Mais si tu as envie de continuer simplement ton voyage et de visiter l’université plus tard, demande à voir Neera Storm quand tu viendras sur place. C’est mon nom. Je suis très régulièrement sur place, donc je viendrai t’accueillir.
La demi-titan replace une de ses mèches blanches derrière son oreille avant de continuer, songeant au périple de sa protégée.
- De ce que j’ai compris tout à l’heure, tu as l’air de te laisser porter par le vent, au gré de tes envies. Si tu pars de Kyouji, tu peux te diriger vers trois métropoles : Liberty, Courage et Justice. Liberty, c’est le cœur de la République, c’est là où se trouvent notamment les dirigeants de ma nation. On y vote les lois, mais il y a en ce moment beaucoup de rescapés shoumeiens suite à la crise avec les Titans, on a donc une population très cosmopolite, mais aussi pas mal de « pauvreté » car ces gens ont tout perdu, ou presque. Courage se situe davantage au Nord, c’est une ville maritime, tu apprécierais sans doute d’y voir la mer. Je ne sais pas si tu l’as déjà vue ? En tout cas, il y a beaucoup de commerce, là-bas, mais c’est aussi devenu un bastion militaire au fil du temps. Et enfin, Justice est là où tu trouveras le plus de tribunaux et de juges, elle est toute proche du lac Rebirth. J’aime bien cette ville, on y trouve quelques parcs, et les rues sont espacées et lumineuses. Mais en définitive, chaque ville a son cachet et sa propre identité.
Une dernière pause, puis Neera fit :
- Je pense qu’au sud tu as aussi le Temple du Reike, celui du Soleil et de la Lune. Je ne partage pas leurs croyances, mais peut-être mérite-t-il le coup d’œil. Ah, et au sud-ouest, tu as un oasis renommé, normalement. Bref, tu as du choix avec le Sekai ! On ne peut pas dire que le monde est petit. Dis-moi, parce que je suis curieuse : il y a un endroit qui te fait davantage envie ?
Vient ensuite un moment plus sérieux, cette histoire de combat et Neera émet un léger rire quand Zorya prétend qu’elle peut la tuer.
- C’est certainement vrai, mais tu aurais tort de sous-estimer les mages également, lâche-t-elle d’une voix légèrement espiègle. Plaçant les mains derrière son dos, la professeure de Magic continue. Par exemple, en utilisant la pression de l’air, je pourrais t’immobiliser et te clouer sur place. Comme ça.
Utilisant ses pouvoirs, Neera cible en effet la zone où se trouve Zorya, et celle-ci doit certainement ressentir une grande pression qui l’empêche de bouger, ou qui du moins entrave fortement ses mouvements.
- Il suffit alors soit que j’ai un sbire qui s’occupe de t’achever, soit que j’utilise mes autres pouvoirs pour te causer du mal. Bref, les combattants come toi ont un très net avantage sur les magiciens, mais ceux-ci peuvent aussi vous causer du tort.
La sang-mêlée stoppe aussitôt tôt sa magie pour que l’élémentaire puisse être libre, et cette dernière pose une question très intéressante. Comment maîtriser la foudre qui est en elle et qui fait partie intrinsèque de son être ?
- Chaque apprentissage peut être différent, surtout quand on appartient à des races différentes. Mes élèves ont généralement du mal à créer la foudre, et ensuite, ils ont dû mal à la maîtriser. Pour ce qui te concerne, ce n'est pas la même chose. La foudre est innée en toi, et dépend en partie de ton énergie, mais aussi de ta volonté et ce que tu veux en faire. Puisque ta magie vibre dans ton être entier, tu devrais n'avoir aucun mal à la matérialiser et à l'invoquer quand bon te semble. C’est ce que tu fais déjà avec tes armes, si je ne m'abuse. Le défi, c’est que tu ne gaspilles pas tes forces pour rien.
Quand Zorya décide de mettre les mains devant elle, Neera l’approuve d’un signe de tête et s’approche pour bien voir sa magie et pouvoir la guider. Rapidement, des arcs imparfaits et instables apparaissent au bout de ses doigts, et la Républicaine n’hésite pas à prendre la parole.
- Tu utilises trop d’énergie pour un arc aussi mineur. Essaie de ne prendre qu’un petit flux de ton mana. L‘arc entre tes doigts doit être semblable à un long fleuve tranquille. Essaie de la matérialiser sur l’ensemble de tes mains.
Evidemment, Neera ne compte pas lui donner ce seul exercice. Elle attend de voir comment sa pupille réagit, laisse passer éventuellement quelques minutes pour pouvoir mieux la conseiller puis lui demander d’utiliser sa foudre autrement.
- Essaie maintenant de matérialiser deux boules d’électricité dans tes mains, d’intensité et de forme égale et maintiens-les ainsi pendant cinq secondes. Comme ça, fit Neera en lui faisant une simple démonstration. Puis lance-les en l’air ou quelque part, comme tu veux, et vois si tu arrives à maintenir alors qu’elles s’éloignent de toi et qu’elles sont en mouvement.
C'est des exercices simples, de palier un, qui fatiguent généralement ses élèves, mais Zorya a une telle facilité avec la foudre que l'enseignante se demande si ça va vraiment l'affecter. Neera s’interrompt pour la laisser faire puis elle lui fait part de ses observations.
- Comme tu es une élémentaire, tu n’as à mon avis aucun problème en terme de matérialisation et de puissance, mais le débit que tu utilises est instinctif, presque primaire, et c’est cette partie de ta magie que tu dois affiner. Quand tu utilises tes pouvoirs, j’ai l’impression que tu ouvres les valves en grand, et qu’on ne t’a jamais appris à les fermer, pas même lorsque tu te frottes les cheveux. Je crois que c’est sur ce terrain-là que tu vas devoir travailler.
Invité
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Zorya est clairement intriguée quant au principe même d'académie ; tout ce savoir, toutes ces possibilités. Le concept lui est familier, son application semble pourtant complexe et difficile. Comment s'organisent-ils ? Elle garde la question pour plus tard, et, si elle l'oublie ; au pire, elle se déplacera pour aller voir. La proposition la tente du coup, surtout qu'elle se souvient de l'elfe du lac, Eliëndir, et de sa mention qu'il allait à Liberty ! Peut-être qu'elle allait le recroiser, espère-t-elle. Elle ne réalise pas la taille qu'a une ville, et les maigres chances qu'elle aurait de le croiser par hasard. mais le destin fait bien des choses. Néanmoins, elle est perplexe à la mention de quelque chose et demande directement :
« Des papiers de migrant ? Je crois que je veux vous accompagner »
Elle a clairement l'air interloquée et ne semble pas comprendre le principe. Et quant au fait de faire le voyage avec elle, si Neera la connaissait un peu plus, elle saurait que c'est un oui, mais, peut-être. Véritable papillon lorsqu'elle voyage, elle a tendance à disparaître au moindre prétexte. Mais vu l'attention et la patience que lui apporte Neera, il est possible qu'elle parvienne, pour une fois, à destination.
Sa description des villes la laisse pensive et rêveuse, puis résolue à toutes les visiter. à la question de savoir si un endroit lui fait davantage envie, elle réfléchit un instant, puis donne une réponse sans doute encore une fois décevante. Elle lui glisse simplement, d'un air triste et sincère :
« Je ne sais pas. Voir la mer est la première chose que j'ai fais, et, c'est vraiment un spectacle absolument fantastique. En parler me donne envie de la revoir, je crois »
Quant elle lui fait son petit tour de magie, elle ne conteste pas, et constate simplement à l'issue :
« Je ne sous-estime personne. Je m'adapte »
Et, en l'occurrence, elle ne sait que trop bien qu'il faut qu'elle frappe un mage avant qu'il ne réalise ce qu'il lui arrive, et qu'elle le tue avant qu'il ne puisse réagir. Techniquement, elle combat de façon déloyale ; mais, la notion même de loyauté au combat lui échappe complètement. Il faut être excessivement stupide pour mettre sa vie entre les mains de valeurs qui ne valent rien, justement.
Elle écoute ses conseils en terme de magie, et, elle semble avoir saisi sa situation. Elle n'a effectivement aucun mal à matérialiser la foudre ; au contraire même, elle fait presque toujours inconsciemment, de façon plus ou moins incontrôlée en fonction de son état de fatigue et son état émotionnel. Le nombre de décharges accidentelles qu'elle a donné, dans des situations plus ou moins cocasses, ne se comptent plus.
Elle s'essaie donc à son exercice, et tâche d'essayer de transformer le torrent d'énergie en fleuve tranquille. L'exercice, normalement basique, est donc particulièrement ardue pour elle. Mais, acharnée et concentrée, elle parvient finalement à ce que lui demande la femme aux cheveux blancs, et elle lève un regard fier vers cette dernière, la gratifiant en plus d'un sourire satisfait.
Quand vient l'exercice des boules, il est beaucoup plus ardue. Elle forme ses deux créations avec une aisance presque insolente ; mais leur forme fluctue, est instable. Elle les maintient le temps nécessaire, alors qu'elles grossissent légèrement et s'échangent régulièrement des éclairs. Puis, quand elle commence à les lever, c'est une catastrophe. En un craquement qui résonne dans la rue et un flash blanc, elles fusionnent et le résultat instable explose.
La rue est parfaitement silencieuse quelques instants, puis, une porte grince, et une silhouette en émerge, s'approchant doucement d'elles. La voix d'un vieillard résonne alors, et leur demande :
« Mesdames, je vous en supplie. Vous faites peur aux enfants... »
Zorya jette alors un oeil à sa nouvelle mentor, et se questionne quant à ce qu'elle devait faire.
« Des papiers de migrant ? Je crois que je veux vous accompagner »
Elle a clairement l'air interloquée et ne semble pas comprendre le principe. Et quant au fait de faire le voyage avec elle, si Neera la connaissait un peu plus, elle saurait que c'est un oui, mais, peut-être. Véritable papillon lorsqu'elle voyage, elle a tendance à disparaître au moindre prétexte. Mais vu l'attention et la patience que lui apporte Neera, il est possible qu'elle parvienne, pour une fois, à destination.
Sa description des villes la laisse pensive et rêveuse, puis résolue à toutes les visiter. à la question de savoir si un endroit lui fait davantage envie, elle réfléchit un instant, puis donne une réponse sans doute encore une fois décevante. Elle lui glisse simplement, d'un air triste et sincère :
« Je ne sais pas. Voir la mer est la première chose que j'ai fais, et, c'est vraiment un spectacle absolument fantastique. En parler me donne envie de la revoir, je crois »
Quant elle lui fait son petit tour de magie, elle ne conteste pas, et constate simplement à l'issue :
« Je ne sous-estime personne. Je m'adapte »
Et, en l'occurrence, elle ne sait que trop bien qu'il faut qu'elle frappe un mage avant qu'il ne réalise ce qu'il lui arrive, et qu'elle le tue avant qu'il ne puisse réagir. Techniquement, elle combat de façon déloyale ; mais, la notion même de loyauté au combat lui échappe complètement. Il faut être excessivement stupide pour mettre sa vie entre les mains de valeurs qui ne valent rien, justement.
Elle écoute ses conseils en terme de magie, et, elle semble avoir saisi sa situation. Elle n'a effectivement aucun mal à matérialiser la foudre ; au contraire même, elle fait presque toujours inconsciemment, de façon plus ou moins incontrôlée en fonction de son état de fatigue et son état émotionnel. Le nombre de décharges accidentelles qu'elle a donné, dans des situations plus ou moins cocasses, ne se comptent plus.
Elle s'essaie donc à son exercice, et tâche d'essayer de transformer le torrent d'énergie en fleuve tranquille. L'exercice, normalement basique, est donc particulièrement ardue pour elle. Mais, acharnée et concentrée, elle parvient finalement à ce que lui demande la femme aux cheveux blancs, et elle lève un regard fier vers cette dernière, la gratifiant en plus d'un sourire satisfait.
Quand vient l'exercice des boules, il est beaucoup plus ardue. Elle forme ses deux créations avec une aisance presque insolente ; mais leur forme fluctue, est instable. Elle les maintient le temps nécessaire, alors qu'elles grossissent légèrement et s'échangent régulièrement des éclairs. Puis, quand elle commence à les lever, c'est une catastrophe. En un craquement qui résonne dans la rue et un flash blanc, elles fusionnent et le résultat instable explose.
La rue est parfaitement silencieuse quelques instants, puis, une porte grince, et une silhouette en émerge, s'approchant doucement d'elles. La voix d'un vieillard résonne alors, et leur demande :
« Mesdames, je vous en supplie. Vous faites peur aux enfants... »
Zorya jette alors un oeil à sa nouvelle mentor, et se questionne quant à ce qu'elle devait faire.
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