Page 2 sur 2 • 1, 2
Noble de La République
Neera Storm
Messages : 565
crédits : 762
crédits : 762
Info personnage
Race: Demi-titan
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique bon
Rang: B
Apparemment, Zorya ne connaissait pas la notion de migrants en République, et Neera se permit de lui donner quelques explications.
- Avec la dévastation du Shoumeï suite à l’arrivée des titans, énormément de Shoumeïens sont venus dans la République, dans l’espoir de trouver d’y trouver un refuge, et peut-être de créer une nouvelle vie. Il y a eu des afflux en masse, et pour être totalement intégré dans la République, on doit passer par cette étape administrative. Mais si tu ne fais que voyager, un peu comme maintenant, tu ne devrais pas passer par cette procédure. En tout cas, il ne me semble pas.
Neera sourit davantage quand l’élémentaire lui fit part qu’elle voulait probablement l’accompagner.
- Tu me diras ce que tu souhaites faire quand on en aura fini ici. Je pense partir demain, plus ou moins. On verra si ça correspond à tes plans ou pas.
Neera appréciait son interlocutrice, mais elle voulait la laisser libre de ces mouvements. Une chose était néanmoins sûre : si elle l’accompagnait pendant quelques jours, voire jusqu’à Liberty, la diviniste pourrait continuer à lui donner des conseils. Même, Zorya pourrait s’entrainer quotidiennement, et peut-être davantage progresser, par conséquent.
En tous les cas, l’élémentaire ne semblait pas se lasser de son périple, ni de ses découvertes, puisqu’elle avait déjà envie de revoir la mer. Cela rappela encore à la Républicaine que sa nouvelle amie avait un esprit candide, presque’innocent, et elle espérait secrètement que cela restera ainsi longtemps.
Vint le tour de magie de Neera, lorsqu’elle manipula la pression de l’air autour de sa protégée qui lui répondit avec son aplomb coutumier. On ne pouvait pas dire que la miss était orgueilleuse ; par contre, elle était très franche, et si elle croyait ses dires, elle s’adaptait à ce qu’elle rencontrait. C’était bien, sans doute. La demi-titan avait néanmoins du mal à évaluer ses capacités de combattante, d’abord parce qu’elle n’était pas une guerrière elle-même, ensuite parce qu’elle ne l’avait jamais vue combattre en situation réelle. Mais la mentalité de Zorya était probablement la bonne, surtout quand on ne savait pas de quoi serait fait le lendemain.
Comme prévu, l’élémentaire arrive sans mal à invoquer son pouvoir. Ca lui est tellement naturel que l’énergie crépite comme un feu de joie. Son premier exercice est dès lors un peu difficile, puisqu’elle doit apprendre à gérer son mana et à le réduire pour qu’un mince filet d’électricité apparaisse dans ses mains. Mais son élève en veut, et elle est déterminée, si bien qu’après un certain temps, l’élémentaire y parvient. La fierté qui apparait sur son visage est sincère, et Neera lui rend son sourire satisfait.
- C'est une première étape. Félicitations.
Moins concluant est le second exercice. Si elle arrive bien à créer deux boules, celles-ci sont instables et quand elle essaie de les élever ne l’air, elles fusionnent. Zorya perd alors automatiquement le contrôle et un flash lumineux, doublé d’un craquement sonore, se produit. Cette fois, Neera grimace, mais elle se reprend rapidement.
- Ce n’est pas grave. Tu vas essaye de recréer une boule et…
L’élémentaliste n’a pas le temps d’aller jusqu’au bout de ses explications. Une silhouette apparaît, et bientôt l’enseignante aperçoit un vieillard avec une mine triste et des yeux inquiets. Il est maigre – la demi-titan se demande même un instant s’il se nourrit assez – et il s’appuie d’un pas hésitant sur une canne. Il est manifeste qu’il vient vers les deux femmes, aussi, Neera se tourne vers lui d’un air interrogateur. Celui-ci leur demande in fine de partir, car il apparaît que leur magie terrifie les enfants. Un instant silencieuse, la magicienne le regarde. D’une certaine manière, elle comprend. Elles se sont invitées ici sans demander la permission de personne. Mais d’autre part… La professeure a envie de voir Zorya progresser. Elle a un gros potentiel, il suffit d’avoir de la patience et beaucoup de pratiques pour qu’elle maîtrise son pouvoir et devienne même experte de la foudre.
Aussi, Neera décide de faire un certain compromis.
- Très bien. Nous allons partir. Excusez-nous pour le dérangement. Viens, Zorya.
Elle aurait pu faire valoir qu’elle était une professeure à Magic, et que rien de dangereux n’est sur le point d’arriver, mais il est fort probable que le vieillard n’entende pas raison. Alors la demi-titan préfère ne pas commencer un combat perdu d'avance. Elle s'’engage dans une autre ruelle et s’arrange pour être au même niveau que l’élémentaire. Quand l’homme disparaît de leur vue, et qu’elles se sont pleinement engagée dans la ruelle, Neera reprend d’une voix tranquille.
- On va faciliter l’exercice. Tu peux toujours le faire en marchant. Essaie de créer une seule boule, et de la maintenir au creux de ta paume. Souviens-toi de comment tu as réussi à canaliser ton énergie précédemment, cela pourra t'aider à la maintenir en place. On va déjà voir ce que ça va donner.
Tant qu’ils ne revenaient pas sur les axes principaux, et qu’ils ne rencontraient pas des soldats reikois, l’utilisation de la magie dans ce quartier de bas étage ne devrait pas tellement leur poser problème.
Cela dit, le jour commençait petit à petit à baisser et l’estomac se Neera se mit à gargouiller.
- Je commence à avoir faim, glissa-t-elle. Est-ce que tu veux qu’après ça, on aille manger dans une auberge ?
Invité
Invité
Les explications sur les démarches ne parviennent pas à satisfaire la pauvre élémentaire qui n'est définitivement pas prête à affronter les terribles rouages de l'enfer administratif. Elle acquiesce frénétiquement à sa deuxième remarque, et lui annonce d'un air déjà décidé :
" Venir avec vous. Je vous apprécie, et vous êtes patiente. J'abuse de votre patience ? enchaîne-t-elle brusquement. Je ne veux pas abuser de vous. Qu'est-ce que je peux vous offrir, en échange ? "
Elle en revient toujours au concept de donnant donnant, qu'elle pensait avoir saisi dans ces sociétés étranges qui ne savent pas où elles vont entre le collectivisme et l'individualisme.
Elle est vraiment heureuse quand elle l'encourage lors de l'utilisation de sa magie, ce qui l'incite à faire d'autant plus d'efforts mais elle ne parvient pas pour autant aux résultats escomptés. Elle tire une moue triste et boudeuse alors que finalement elles sont interrompues, et ne dit rien alors qu'elles sont plus ou moins chassées de ce quartier pour en avoir perturbé la routine et la tranquillité.
Puis, ses yeux pétillent quand elle réalise la manœuvre de sa nouvelle amie. Seule, elle aurait fait exactement pareil : acquiescer frénétiquement et accéder à la demande du plaignant, s'éloigner, recommencer en n'en faisant qu'à sa tête ! C'est la première fois qu'elle a l'impression de ressembler à quelqu'un et ça lui met du baume au cœur.
c'est peut être ce qui va l'aider à canaliser son énergie, et, pour une fois, réussir l'exercice ! Elle ouvre sa paume, laisse couler l'énergie dans ses veines, jusqu'au bout de ses doigts ; puis les filaments d'électricité vont tisser une boule qui va vite se révéler parfaitement stable et lisse. Mais elle éclate en même temps que la joie éclate sur le visage de l'élémentaire en prenant la forme d'un grand sourire.
Elle acquiesce donc frénétiquement quand vient la proposition de manger. Il se fait tard, et elle a bien besoin de reprendre des forces. En totale confiance, elle se laisse complètement entraîner par Neera.
" Venir avec vous. Je vous apprécie, et vous êtes patiente. J'abuse de votre patience ? enchaîne-t-elle brusquement. Je ne veux pas abuser de vous. Qu'est-ce que je peux vous offrir, en échange ? "
Elle en revient toujours au concept de donnant donnant, qu'elle pensait avoir saisi dans ces sociétés étranges qui ne savent pas où elles vont entre le collectivisme et l'individualisme.
Elle est vraiment heureuse quand elle l'encourage lors de l'utilisation de sa magie, ce qui l'incite à faire d'autant plus d'efforts mais elle ne parvient pas pour autant aux résultats escomptés. Elle tire une moue triste et boudeuse alors que finalement elles sont interrompues, et ne dit rien alors qu'elles sont plus ou moins chassées de ce quartier pour en avoir perturbé la routine et la tranquillité.
Puis, ses yeux pétillent quand elle réalise la manœuvre de sa nouvelle amie. Seule, elle aurait fait exactement pareil : acquiescer frénétiquement et accéder à la demande du plaignant, s'éloigner, recommencer en n'en faisant qu'à sa tête ! C'est la première fois qu'elle a l'impression de ressembler à quelqu'un et ça lui met du baume au cœur.
c'est peut être ce qui va l'aider à canaliser son énergie, et, pour une fois, réussir l'exercice ! Elle ouvre sa paume, laisse couler l'énergie dans ses veines, jusqu'au bout de ses doigts ; puis les filaments d'électricité vont tisser une boule qui va vite se révéler parfaitement stable et lisse. Mais elle éclate en même temps que la joie éclate sur le visage de l'élémentaire en prenant la forme d'un grand sourire.
Elle acquiesce donc frénétiquement quand vient la proposition de manger. Il se fait tard, et elle a bien besoin de reprendre des forces. En totale confiance, elle se laisse complètement entraîner par Neera.
Noble de La République
Neera Storm
Messages : 565
crédits : 762
crédits : 762
Info personnage
Race: Demi-titan
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique bon
Rang: B
Décidément, c’est que Zorya se décide vite. Elle lui fait part d’un ton bien décidé qu’elle suivra Neera jusqu’à Liberty. La femme aux cheveux immaculés en est un peu surprise, mais elle se rassénère bien vite et sourit à l’élémentaire quand elle lui pose brusquement des questions. Elle a même un très léger rire.
- Bien sûr que non que tu n’abuses pas de ma patience. Quand on y réfléchit, c’est même moi qui t’ait imposé ma présence, non ? C’est moi qui suis intervenue auprès des gardes… Et c’est moi qui t’ai proposé de manier un peu ta foudre donc… Au final, c’est moi qui t’impose ma présence, fait-elle d’un air un peu malicieux. En plus, je suis celle qui t’ait proposé de m’accompagner. Donc ne t’en fais pas ! Tu ne me déranges pas le moins du monde. C’est même rafraîchissant de parler avec toi et de te voir utiliser la magie de la foudre si facilement. D’ailleurs, tu peux me tutoyer si tu veux. Si on voyage ensemble, je pense qu’on peut passer ce cap.
Son regard devient ensuite un peu plus embêté quand la jeune femme lui demander ce qu’elle peut lui offrir en échange. C’est que Neera n’a besoin de rien… Il est aussi clair que l’élémentaire n’a rien à lui offrir matériellement…
- Me donner quelque chose en échange a autant d’importance pour toi ? demande-t-elle. Je ne pensais rien te réclamer… Ca me fait juste plaisir d’avoir quelqu’un en ma compagnie. Y a-t-il quelque chose que tu connais en particulier hormis le maniement de tes armes ? Un passe-temps, une langue que tu maîtrises, ou que je sais-je ?
Elle marque une très légère pause pour réfléchir et ajoute :
- On peut toujours dire que durant notre voyage ensemble, tu t’exerceras chaque jour. Autant rentabiliser le temps qu’on a ensemble pour améliorer ta magie. Et si toi, tu as des questions sur le monde républicain ou le Sekai, tu pourras me le poser. On y trouve toutes les deux notre compte.
Evidemment, si Zorya lui propose quelque chose de concret, ça pourrait intéresser la professeure de Magic, et elle lui laisse le temps de marquer son assentiment ou de lui faire des suggestions sur lesquelles Neera puisse rebondir.
Les exercices qu’elle donne ensuite à son amie sont à la fois une réussite et un échec, et l’intervention du vieil homme ne fait rien pour les aider. Mais la demi-titan ne respecte pas toujours les règles. La devise « pas vu, pas pris » lui paraît parfois bonne à prendre, et elle n’a aucun scrupule à encourager sa protégée à reprendre leurs exercices, une fois qu’elles sont toutes deux dans une rue adjacente, bien à l’abri du regard du vieillard.
D’ailleurs, cela semble bien plaire à Zorya. Les yeux de la jeune femme pétillent de plaisir, et Neera a bientôt la grande satisfaction de voir une boule parfaite, parfaitement stable et lisse. Oh, elle ne dure pas longtemps, mais ce n’est pas grave. Le plus important, c’est qu’elle a réussi, et que cela donne encore plus confiance en la demoiselle.
- Excellent ! lui fait son mentor. On recommencera encore demain, avec des exercices variés. J’aimerais également voir comment tu manies ta foudre avec tes armes. Ca peut être des armes très complémentaires. Je n’ai pas ce genre de capacités, parce que je ne suis pas une guerrière, mais peut-être pourrais-je voir comment tu les utilises et te conseiller. Notre voyage sera parfait pour s’entrainer. Tant pis si cela nous ralentit un peu. Je suppose que tu as déjà rencontré des animaux ou des races particulières durant ton voyage, que tu as dû repousser d’une manière ou d’une autre ? Qu’est-ce que tu as utilisé en premier lieu pour attaquer ou pour te défendre ?
Neera parie plutôt sur les armes de la miss, mais mieux vaut demander.
En tous les cas, l’heure est venue de manger et l’enseignante les ramène bientôt sur l’axe principal de Kyouji. Il ne manque plus qu’à trouver une auberge… Pas trop chère, et pas trop attrape-touriste non plus.
Elle jette finalement son dévolu sur une taverne Au chat perché, et elle réussit à interpeler un jeune homme à tout faire, qui prend manifestement soin des écuries. Elle lui donne le montant convenu pour s’occuper de son cheval, puis, entre dans la bâtisse avec Zorya à sa suite. Bientôt, elle rencontre du regard le tavernier et elle va directement à l’essentiel.
- Nous voudrions passer la nuit ici, repas du soir et du lendemain matin inclus.
L’homme ne met guère longtemps à lui donner son prix. Heureusement, ça a l’air d’un gars relativement honnête, ou alors, il a déjà tellement de client qu’il ne s’embête pas à extorquer ses clients. Ou alors est-ce l’apparence de Neera et de Zorya qui le dissuade d’en demander trop. Peu importe. Cela n’empêche pas la professeure de prendre place sur une table ronde. L’élémentaire n’a qu’à s’installer à ses côtés, et c’est finalement la Républicaine qui relance la conversation.
- Tu es un voyageuse, fait-elle. Tu as souvent dormi à la belle étoile je présume ? Ou tu as pu assez régulièrement trouver refuge dans des villages ?
Un sourire, puis elle ajoute :
- Tu as fait des rencontres intéressantes durant tes périples ? Tu as rencontré des gens marquants par exemple ?
On pouvait rencontrer bien des personnes intéressantes en ces terres, et elle était curieuse de savoir sur qui Zorya était tombée dans ce monde vaste qu’était le Sekai.
- Bien sûr que non que tu n’abuses pas de ma patience. Quand on y réfléchit, c’est même moi qui t’ait imposé ma présence, non ? C’est moi qui suis intervenue auprès des gardes… Et c’est moi qui t’ai proposé de manier un peu ta foudre donc… Au final, c’est moi qui t’impose ma présence, fait-elle d’un air un peu malicieux. En plus, je suis celle qui t’ait proposé de m’accompagner. Donc ne t’en fais pas ! Tu ne me déranges pas le moins du monde. C’est même rafraîchissant de parler avec toi et de te voir utiliser la magie de la foudre si facilement. D’ailleurs, tu peux me tutoyer si tu veux. Si on voyage ensemble, je pense qu’on peut passer ce cap.
Son regard devient ensuite un peu plus embêté quand la jeune femme lui demander ce qu’elle peut lui offrir en échange. C’est que Neera n’a besoin de rien… Il est aussi clair que l’élémentaire n’a rien à lui offrir matériellement…
- Me donner quelque chose en échange a autant d’importance pour toi ? demande-t-elle. Je ne pensais rien te réclamer… Ca me fait juste plaisir d’avoir quelqu’un en ma compagnie. Y a-t-il quelque chose que tu connais en particulier hormis le maniement de tes armes ? Un passe-temps, une langue que tu maîtrises, ou que je sais-je ?
Elle marque une très légère pause pour réfléchir et ajoute :
- On peut toujours dire que durant notre voyage ensemble, tu t’exerceras chaque jour. Autant rentabiliser le temps qu’on a ensemble pour améliorer ta magie. Et si toi, tu as des questions sur le monde républicain ou le Sekai, tu pourras me le poser. On y trouve toutes les deux notre compte.
Evidemment, si Zorya lui propose quelque chose de concret, ça pourrait intéresser la professeure de Magic, et elle lui laisse le temps de marquer son assentiment ou de lui faire des suggestions sur lesquelles Neera puisse rebondir.
Les exercices qu’elle donne ensuite à son amie sont à la fois une réussite et un échec, et l’intervention du vieil homme ne fait rien pour les aider. Mais la demi-titan ne respecte pas toujours les règles. La devise « pas vu, pas pris » lui paraît parfois bonne à prendre, et elle n’a aucun scrupule à encourager sa protégée à reprendre leurs exercices, une fois qu’elles sont toutes deux dans une rue adjacente, bien à l’abri du regard du vieillard.
D’ailleurs, cela semble bien plaire à Zorya. Les yeux de la jeune femme pétillent de plaisir, et Neera a bientôt la grande satisfaction de voir une boule parfaite, parfaitement stable et lisse. Oh, elle ne dure pas longtemps, mais ce n’est pas grave. Le plus important, c’est qu’elle a réussi, et que cela donne encore plus confiance en la demoiselle.
- Excellent ! lui fait son mentor. On recommencera encore demain, avec des exercices variés. J’aimerais également voir comment tu manies ta foudre avec tes armes. Ca peut être des armes très complémentaires. Je n’ai pas ce genre de capacités, parce que je ne suis pas une guerrière, mais peut-être pourrais-je voir comment tu les utilises et te conseiller. Notre voyage sera parfait pour s’entrainer. Tant pis si cela nous ralentit un peu. Je suppose que tu as déjà rencontré des animaux ou des races particulières durant ton voyage, que tu as dû repousser d’une manière ou d’une autre ? Qu’est-ce que tu as utilisé en premier lieu pour attaquer ou pour te défendre ?
Neera parie plutôt sur les armes de la miss, mais mieux vaut demander.
En tous les cas, l’heure est venue de manger et l’enseignante les ramène bientôt sur l’axe principal de Kyouji. Il ne manque plus qu’à trouver une auberge… Pas trop chère, et pas trop attrape-touriste non plus.
Elle jette finalement son dévolu sur une taverne Au chat perché, et elle réussit à interpeler un jeune homme à tout faire, qui prend manifestement soin des écuries. Elle lui donne le montant convenu pour s’occuper de son cheval, puis, entre dans la bâtisse avec Zorya à sa suite. Bientôt, elle rencontre du regard le tavernier et elle va directement à l’essentiel.
- Nous voudrions passer la nuit ici, repas du soir et du lendemain matin inclus.
L’homme ne met guère longtemps à lui donner son prix. Heureusement, ça a l’air d’un gars relativement honnête, ou alors, il a déjà tellement de client qu’il ne s’embête pas à extorquer ses clients. Ou alors est-ce l’apparence de Neera et de Zorya qui le dissuade d’en demander trop. Peu importe. Cela n’empêche pas la professeure de prendre place sur une table ronde. L’élémentaire n’a qu’à s’installer à ses côtés, et c’est finalement la Républicaine qui relance la conversation.
- Tu es un voyageuse, fait-elle. Tu as souvent dormi à la belle étoile je présume ? Ou tu as pu assez régulièrement trouver refuge dans des villages ?
Un sourire, puis elle ajoute :
- Tu as fait des rencontres intéressantes durant tes périples ? Tu as rencontré des gens marquants par exemple ?
On pouvait rencontrer bien des personnes intéressantes en ces terres, et elle était curieuse de savoir sur qui Zorya était tombée dans ce monde vaste qu’était le Sekai.
Invité
Invité
Zorya réfléchit effectivement, mais de ses pensées chaotiques n'émergent qu'une confusion qu'elle exprime en se grattant pensivement la tête. Elle n'est parfois pas une foudre. Principalement parce qu'elle est un peu dans son monde, et que si elle s'adapte à celui qu'elle découvre maintenant quotidiennement, il lui faut simplement du temps. Elle est quand même rassurée par les paroles de la professeure et se détend un petit peu.
La suite de son discours continue dans ce sens, et la question qui vient avec la pousse à hausser pensivement les épaules. Elle commence alors à débiter :
" Je ne sais pas trop. Je... Je voyage bien ? Mieux qu'au début. Ce n'était pas évident, au début. Je n'étais pas perdue ; ce n'est pas possible de se perdre si on ne sait pas où on va. Mais, au début, je me retrouvais souvent dans des situations. Des mauvaises situations. Maintenant, ça va mieux ! "
Tout est relatif, quand quelques temps plus tôt elle était en train de se faire détrousser par un garde malhonnête. Son discours est un peu décousu, c'est qu'elle est en train de réfléchir activement ; et elle verbalise en direct ses pensées sans y placer de filtre. Elle continue :
" Je ne sais pas faire grand chose, je crois. J'ai vu ces gens, avec ces instruments, et je m'y suis essayée ; mais je suis nulle. Ah, et, je sais parler. L'elfique. Et, je sais lire. Et écrire. J'écris beaucoup, à vrai dire. Mes aventures "
Elle écrit plutôt son ressenti que ses aventures, verbalisant sur son petit carnet ses pensées quand elle n'a personne à qui les partager, ou quand une phrase, un évènement, ou une scène la frappe particulièrement. Elle sort généralement son petit carnet, et, laisse couler ses mots en même temps que l'encre sur sa plume. En parlant d'encre, il faut qu'elle en rachète.
Elle hoche vigoureusement la tête à sa proposition, un arrangement qui lui convient plus que parfaitement. La pauvre Neera ne sait pas dans quoi elle s'embarque, mais sa bienveillance surmontera sans doute la fatigue que lui engendrera la curiosité excessive et candide de l'élémentaire.
Elle l'encense ensuite sur son exercice réussie, et, Zorya n'est pas peu fière. Elle bombe un peu le torse fièrement, approuve le fait de recommencer demain ; ces quelques exercices ont pas mal tiré sur son énergie. La question suivante la rend perplexe, elle rétorque directement :
" Je crois, je suppose ; mais, il faut être plus spécifique. Durant les premiers mois de mon aventure, je trouvais que les humains étaient particuliers, mais ils ne le sont pas tant que ça apparemment. C'est plutôt moi, qui est inhabituelle. Alors, il faut être plus spécifique. Désolée "
Elle a combattu, et tué, beaucoup de choses, mine de rien. Son corps en porte d'ailleurs quelques cicatrices à peine visibles qui le sous-entendent.
Mais la suite de cette discussion se déroulera probablement au chaud, et autour d'un repas puisque Neera lui propose d'aller se sustenter. Une offre qu'elle accepte en secouant une nouvelle fois excessivement son petit menton.
Maintenant attablées, l'élémentaire penche brusquement la tête, comme un chat, quand son interlocutrice la relance. Elle ne tarde pas à répondre, débitant un peu vite de sa petite voix :
" Oui, je dors où je peux. Dehors, dedans. Le froid est relatif ici. Et j'aime la pluie, elle ne me dérange pas. Mais, les gens sont assez généreux. Parfois, ils me voient dehors et me proposent de dormir chez eux. C'est très gentil, j'accepte, et je leur donne des pièces. "
D'ailleurs, ayant du mal à jauger, elle donne souvent les premières pièces qui lui tombent sous la main. Certains ont parfois la bonne surprise de recevoir de l'or pour avoir fait passer la nuit à une inconnue sur une simple paillasse.
" Et toi ? Les gens doivent être encore plus gentils avec toi, non ? commence-t-elle en ignorant dans un premier temps la question qui vient de lui être posée. Puis, elle reprend : Oh, euh. Toute rencontre est intéressante. Tu es intéressante. Le chef orc était intéressant. Le joli elfe aussi. Le gros paysan, très drôle et très gentil ! Et le musicien, très plaisant. Il y en a tellement, tellement ! Tu dois aussi rencontrer des gens intéressants, non ? D'autres professeurs ? Les professeurs savent beaucoup de choses "
Le constat est évident, mais elle le souligne quand même.
La suite de son discours continue dans ce sens, et la question qui vient avec la pousse à hausser pensivement les épaules. Elle commence alors à débiter :
" Je ne sais pas trop. Je... Je voyage bien ? Mieux qu'au début. Ce n'était pas évident, au début. Je n'étais pas perdue ; ce n'est pas possible de se perdre si on ne sait pas où on va. Mais, au début, je me retrouvais souvent dans des situations. Des mauvaises situations. Maintenant, ça va mieux ! "
Tout est relatif, quand quelques temps plus tôt elle était en train de se faire détrousser par un garde malhonnête. Son discours est un peu décousu, c'est qu'elle est en train de réfléchir activement ; et elle verbalise en direct ses pensées sans y placer de filtre. Elle continue :
" Je ne sais pas faire grand chose, je crois. J'ai vu ces gens, avec ces instruments, et je m'y suis essayée ; mais je suis nulle. Ah, et, je sais parler. L'elfique. Et, je sais lire. Et écrire. J'écris beaucoup, à vrai dire. Mes aventures "
Elle écrit plutôt son ressenti que ses aventures, verbalisant sur son petit carnet ses pensées quand elle n'a personne à qui les partager, ou quand une phrase, un évènement, ou une scène la frappe particulièrement. Elle sort généralement son petit carnet, et, laisse couler ses mots en même temps que l'encre sur sa plume. En parlant d'encre, il faut qu'elle en rachète.
Elle hoche vigoureusement la tête à sa proposition, un arrangement qui lui convient plus que parfaitement. La pauvre Neera ne sait pas dans quoi elle s'embarque, mais sa bienveillance surmontera sans doute la fatigue que lui engendrera la curiosité excessive et candide de l'élémentaire.
Elle l'encense ensuite sur son exercice réussie, et, Zorya n'est pas peu fière. Elle bombe un peu le torse fièrement, approuve le fait de recommencer demain ; ces quelques exercices ont pas mal tiré sur son énergie. La question suivante la rend perplexe, elle rétorque directement :
" Je crois, je suppose ; mais, il faut être plus spécifique. Durant les premiers mois de mon aventure, je trouvais que les humains étaient particuliers, mais ils ne le sont pas tant que ça apparemment. C'est plutôt moi, qui est inhabituelle. Alors, il faut être plus spécifique. Désolée "
Elle a combattu, et tué, beaucoup de choses, mine de rien. Son corps en porte d'ailleurs quelques cicatrices à peine visibles qui le sous-entendent.
Mais la suite de cette discussion se déroulera probablement au chaud, et autour d'un repas puisque Neera lui propose d'aller se sustenter. Une offre qu'elle accepte en secouant une nouvelle fois excessivement son petit menton.
Maintenant attablées, l'élémentaire penche brusquement la tête, comme un chat, quand son interlocutrice la relance. Elle ne tarde pas à répondre, débitant un peu vite de sa petite voix :
" Oui, je dors où je peux. Dehors, dedans. Le froid est relatif ici. Et j'aime la pluie, elle ne me dérange pas. Mais, les gens sont assez généreux. Parfois, ils me voient dehors et me proposent de dormir chez eux. C'est très gentil, j'accepte, et je leur donne des pièces. "
D'ailleurs, ayant du mal à jauger, elle donne souvent les premières pièces qui lui tombent sous la main. Certains ont parfois la bonne surprise de recevoir de l'or pour avoir fait passer la nuit à une inconnue sur une simple paillasse.
" Et toi ? Les gens doivent être encore plus gentils avec toi, non ? commence-t-elle en ignorant dans un premier temps la question qui vient de lui être posée. Puis, elle reprend : Oh, euh. Toute rencontre est intéressante. Tu es intéressante. Le chef orc était intéressant. Le joli elfe aussi. Le gros paysan, très drôle et très gentil ! Et le musicien, très plaisant. Il y en a tellement, tellement ! Tu dois aussi rencontrer des gens intéressants, non ? D'autres professeurs ? Les professeurs savent beaucoup de choses "
Le constat est évident, mais elle le souligne quand même.
Noble de La République
Neera Storm
Messages : 565
crédits : 762
crédits : 762
Info personnage
Race: Demi-titan
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique bon
Rang: B
Quand Zorya lui avoue que le début de son voyage n’a pas été facile, la magicienne n’a pas beaucoup de mal à la croire. Il est certain que c’est une grande source d’enrichissement et d’expérience, mais les voyageurs doivent en voir des vertes et des pas mûres, surtout lorsqu’ils découvrent le monde comme l’élémentaire de foudre. Au moins semble-t-elle avoir des capacités martiales. Si l’aventurière maîtrisait la foudre, ce serait un sacré avantage pour se défendre ou avoir quelques capacités offensives, mais la demoiselle est loin d’être une experte en la matière. Enfin, ce n’est pas grave. Elle n'a « que » deux siècles, or les gens de son espèce sont connus pour leur longévité millénaire.
Zorya lui déclare en tout cas qu'elle ne sait pas grand-chose. Il y a certainement du vrai là-dedans, et on peut au moins affirmer qu’elle ne sait pas grand-chose en termes de sociabilisation humaine. Une étincelle d’intérêt s’allume néanmoins dans le regard de Neera quand sa nouvelle amie lui parle d’instruments, et elle renchérit :
- Des instruments ? Lesquels ? Rien ne dit que tu es nulle, peut-être n’as-tu simplement pas compris les bases. Surtout si tu as fait ça de manière autodidacte… J’ai un côté un peu artiste dans le sang, je pourrais te montrer les instruments que j’ai en ma possession, si tu veux. Ils sont chez moi, mais ça mériterait d’y faire un tour. Et si tu n’es vraiment pas douée… Ce ne sera pas vraiment grave, tant qu’on passe un bon moment.
Un sourire ponctue ensuite le visage de Neera quand son interlocutrice lui révèle qu’elle écrit ses aventures.
- C’est une bonne idée. Peut-être même qu’un jour tu reliras tes cahiers avec un œil neuf.
Quoi qu'il en soit, un accord semble se sceller entre les deux femmes, au moins pendant le voyage qu’elles feront ensemble. L’enseignante est quelque peu contente d’être tombée sur cette élève imprévue, mais qui est tellement prometteuse. Et puis, rien n’empêche que la demi-titan apprenne aussi certaines choses de la guerrière. Après tout, Zorya doit connaître beaucoup plus de choses qu’elle sur la survie.
Sa compagne est ensuite un peu perplexe quand elle répond à une autre question de la Républicaine et elle avoue à demi-mot qu’elle a un comportement assez inhabituel auprès des humains. La Tornade ne va le nier, c’est un fait bien établi, mais elle prend quand même la parole pour lui donner son point de vue.
- Je dirais plutôt que tu es unique. C’est mieux que se considérer comme quelqu’un « d’inhabituel », et ce n’est pas vraiment un mensonge, en plus. Ton parcours, ton mode de vie, ce que tu es, ça fait vraiment de toi un être à part.
La diviniste lui dit cela sur un ton sincère et franc, et elle ponctue sa déclaration d’un regard complice. Puis elle ajoute :
- Je vais davantage cibler ma question, si tu veux, puisque tu souhaites que je sois plus spécifique. Ou plutôt, je vais l’aborder dans un autre angle. Quelle est la créature que tu as eu le plus de mal à battre au cours de tes aventures ?
La suite de leur conversation se passera cependant au chaud car les deux coéquipières vont s’installer dans une auberge. C’est à ce moment-là que leur discussion reprend, et décidément, Neera n’aimerait vraiment pas dormir dehors, qu’il vente, qu’il neige ou qu’il pleuve. Elle n’aime pas les espaces clos à cause de sa claustrophobie, c’est une certitude, mais la professeure aime quand même son petit confort.
- Je ne pense pas que ce type de vie est fait pour moi, fait-elle pensivement. Camper à certains moments, ça ne me pose pas de problème, bien sûr. Mais faire ça tout le temps, sans improviser où je vais ni ce que je vais faire ? Je ne suis pas certaine que j’en serais capable. J’aime bien me mettre des objectifs, découvrir de nouvelles variantes à une magie, améliorer mes capacités élémentaires, ou peaufiner certaines de mes créations, comme mes compositions musicales ou mes dessins. Et ça ne me dérange pas de voyager dans le Sekai pour découvrir de nouveaux lieux que je ne connais pas. Mais voyager ainsi à l’aveugle… Je suppose que ça doit être aussi exaltant qu’éreintant, à un moment donné.
Elle écoute ensuite Zorya lui poser des questions et elle répond tranquillement.
- Les gens sont… gentils avec moi oui. Ils me respectent pour mes connaissances et mon savoir. Mais j’en désarçonne aussi à cause de mon apparence, de ma puissance ou de ma longévité. Certains sont jaloux, peut-être, mais j’avoue que je m’en moque. L’important, c’est de m’entourer de gens en qui je fais confiance, ou qui sont au moins compétents dans leur domaine.
Elle a un sourire indulgent lorsque l’élémentaire lui déclare qu’elle est intéressante, comme l’orc, l’elfe, le musicien ou « le gros paysan ». La jeune femme a une candeur qui est vraiment attendrissante.
- Tu en as rencontré du monde, dis-moi, fait-elle d’un air enjoué. Je connais des elfes, mais je n’ai jamais rencontré de chef orc ! Elle marque ensuite une légère pause puis reprend. Je rencontre pas mal de monde, c’est vrai. Des gens de la haute société, comme des nobles qui s’habillent bien, qui aiment la danse, le théâtre et les bons buffets qu’on trouve à Liberty. Mais j’aime surtout rencontrer d’autres chercheurs, comme moi, qui étudie beaucoup de choses sur le Sekai. Certains se plaisent à étudier la médecine, d’autres les pratiques interdites, et je te passe les meilleures. Ce que j’aime, c’est qu’on n’en finit pas d’apprendre, ni de repousser nos limites. Il y a toujours quelque chose qu’on peut appréhender, si on a la curiosité pour en savoir plus. Je dirais que tu as cette curiosité en te promenant par-ci par-là dans le Sekai ; moi, il s’agit plus d’une curiosité intellectuelle et élémentaire.
Elle espère qu’elle ne va pas perdre Zorya avec ses explications et elle répond d’ailleurs à sa dernière question.
- Je rencontre des professeurs, mais pas que ! Tiens, pour te donner un exemple, j’ai rencontré un Reikois, un ministre qui contrôlait très bien le métal. On a… « joué » ensemble et j’avoue qu’on a explosé un goal de l’université Drakstrang, mais bon, je suis sûre qu’ils s’en remettront. Sinon… Je suppose que je rencontre beaucoup de personnes différentes, ça varie beaucoup, selon mes voyages et mes projets du moment.
Neera se tait lorsqu’une serveuse arrive et la demi-titan décide de faire dans la simplicité.
- Je prendrai ce que vous avez comme suggestion du jour, ça me va très bien.[/b]
L’adulte lui signale que le plat sera dès lors composé de poisson, à cause de sa proximité avec le lac Rebirth, et la paysanne se tourne ensuite vers Zorya d’un air interrogateur. Ce n’est que lorsque la femme s’écarte à nouveau que Neera relance la conversation :
- Tu me dis que tu parles l’elfique ? Si c’est le cas, est-ce qu’aller à Melorn un jour ne pourrait pas t’intéresser ? Surtout si ça te permet d’en apprendre plus sur ton maître ?
Zorya lui déclare en tout cas qu'elle ne sait pas grand-chose. Il y a certainement du vrai là-dedans, et on peut au moins affirmer qu’elle ne sait pas grand-chose en termes de sociabilisation humaine. Une étincelle d’intérêt s’allume néanmoins dans le regard de Neera quand sa nouvelle amie lui parle d’instruments, et elle renchérit :
- Des instruments ? Lesquels ? Rien ne dit que tu es nulle, peut-être n’as-tu simplement pas compris les bases. Surtout si tu as fait ça de manière autodidacte… J’ai un côté un peu artiste dans le sang, je pourrais te montrer les instruments que j’ai en ma possession, si tu veux. Ils sont chez moi, mais ça mériterait d’y faire un tour. Et si tu n’es vraiment pas douée… Ce ne sera pas vraiment grave, tant qu’on passe un bon moment.
Un sourire ponctue ensuite le visage de Neera quand son interlocutrice lui révèle qu’elle écrit ses aventures.
- C’est une bonne idée. Peut-être même qu’un jour tu reliras tes cahiers avec un œil neuf.
Quoi qu'il en soit, un accord semble se sceller entre les deux femmes, au moins pendant le voyage qu’elles feront ensemble. L’enseignante est quelque peu contente d’être tombée sur cette élève imprévue, mais qui est tellement prometteuse. Et puis, rien n’empêche que la demi-titan apprenne aussi certaines choses de la guerrière. Après tout, Zorya doit connaître beaucoup plus de choses qu’elle sur la survie.
Sa compagne est ensuite un peu perplexe quand elle répond à une autre question de la Républicaine et elle avoue à demi-mot qu’elle a un comportement assez inhabituel auprès des humains. La Tornade ne va le nier, c’est un fait bien établi, mais elle prend quand même la parole pour lui donner son point de vue.
- Je dirais plutôt que tu es unique. C’est mieux que se considérer comme quelqu’un « d’inhabituel », et ce n’est pas vraiment un mensonge, en plus. Ton parcours, ton mode de vie, ce que tu es, ça fait vraiment de toi un être à part.
La diviniste lui dit cela sur un ton sincère et franc, et elle ponctue sa déclaration d’un regard complice. Puis elle ajoute :
- Je vais davantage cibler ma question, si tu veux, puisque tu souhaites que je sois plus spécifique. Ou plutôt, je vais l’aborder dans un autre angle. Quelle est la créature que tu as eu le plus de mal à battre au cours de tes aventures ?
La suite de leur conversation se passera cependant au chaud car les deux coéquipières vont s’installer dans une auberge. C’est à ce moment-là que leur discussion reprend, et décidément, Neera n’aimerait vraiment pas dormir dehors, qu’il vente, qu’il neige ou qu’il pleuve. Elle n’aime pas les espaces clos à cause de sa claustrophobie, c’est une certitude, mais la professeure aime quand même son petit confort.
- Je ne pense pas que ce type de vie est fait pour moi, fait-elle pensivement. Camper à certains moments, ça ne me pose pas de problème, bien sûr. Mais faire ça tout le temps, sans improviser où je vais ni ce que je vais faire ? Je ne suis pas certaine que j’en serais capable. J’aime bien me mettre des objectifs, découvrir de nouvelles variantes à une magie, améliorer mes capacités élémentaires, ou peaufiner certaines de mes créations, comme mes compositions musicales ou mes dessins. Et ça ne me dérange pas de voyager dans le Sekai pour découvrir de nouveaux lieux que je ne connais pas. Mais voyager ainsi à l’aveugle… Je suppose que ça doit être aussi exaltant qu’éreintant, à un moment donné.
Elle écoute ensuite Zorya lui poser des questions et elle répond tranquillement.
- Les gens sont… gentils avec moi oui. Ils me respectent pour mes connaissances et mon savoir. Mais j’en désarçonne aussi à cause de mon apparence, de ma puissance ou de ma longévité. Certains sont jaloux, peut-être, mais j’avoue que je m’en moque. L’important, c’est de m’entourer de gens en qui je fais confiance, ou qui sont au moins compétents dans leur domaine.
Elle a un sourire indulgent lorsque l’élémentaire lui déclare qu’elle est intéressante, comme l’orc, l’elfe, le musicien ou « le gros paysan ». La jeune femme a une candeur qui est vraiment attendrissante.
- Tu en as rencontré du monde, dis-moi, fait-elle d’un air enjoué. Je connais des elfes, mais je n’ai jamais rencontré de chef orc ! Elle marque ensuite une légère pause puis reprend. Je rencontre pas mal de monde, c’est vrai. Des gens de la haute société, comme des nobles qui s’habillent bien, qui aiment la danse, le théâtre et les bons buffets qu’on trouve à Liberty. Mais j’aime surtout rencontrer d’autres chercheurs, comme moi, qui étudie beaucoup de choses sur le Sekai. Certains se plaisent à étudier la médecine, d’autres les pratiques interdites, et je te passe les meilleures. Ce que j’aime, c’est qu’on n’en finit pas d’apprendre, ni de repousser nos limites. Il y a toujours quelque chose qu’on peut appréhender, si on a la curiosité pour en savoir plus. Je dirais que tu as cette curiosité en te promenant par-ci par-là dans le Sekai ; moi, il s’agit plus d’une curiosité intellectuelle et élémentaire.
Elle espère qu’elle ne va pas perdre Zorya avec ses explications et elle répond d’ailleurs à sa dernière question.
- Je rencontre des professeurs, mais pas que ! Tiens, pour te donner un exemple, j’ai rencontré un Reikois, un ministre qui contrôlait très bien le métal. On a… « joué » ensemble et j’avoue qu’on a explosé un goal de l’université Drakstrang, mais bon, je suis sûre qu’ils s’en remettront. Sinon… Je suppose que je rencontre beaucoup de personnes différentes, ça varie beaucoup, selon mes voyages et mes projets du moment.
Neera se tait lorsqu’une serveuse arrive et la demi-titan décide de faire dans la simplicité.
- Je prendrai ce que vous avez comme suggestion du jour, ça me va très bien.[/b]
L’adulte lui signale que le plat sera dès lors composé de poisson, à cause de sa proximité avec le lac Rebirth, et la paysanne se tourne ensuite vers Zorya d’un air interrogateur. Ce n’est que lorsque la femme s’écarte à nouveau que Neera relance la conversation :
- Tu me dis que tu parles l’elfique ? Si c’est le cas, est-ce qu’aller à Melorn un jour ne pourrait pas t’intéresser ? Surtout si ça te permet d’en apprendre plus sur ton maître ?
Page 2 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum