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  • Ven 11 Nov - 11:25
    4 octobre 03
    Soir




    Le Soleil bien trop chaud du Reike avait fini par disparaitre derrière les batiments immenses qui formaient le coeur de la ville. Le ciel était encore rouge sang mais il tournait doucement à des couleurs plus improbables de vieilles ecchymoses violacées. Le ciel d'ici était plus âpre et plus dur que les cieux aux douceurs tempérées de sa très chère République... Et pourtant, revoir ces teintes et cette poussière blanche nommée sable qui s'infiltrait partout donnait un goût étrange aux premières journées que Rowena avait passé dans la Capitale.

    Il y avait un peu nostalgie et un peu de malaise dans ce que lui inspirait le paysage dès qu'elle voyait les dunes hors des limites de la cité. Aussi, après mure réflexion, elle préférait rester entre les batiments. Ce soir, après une journée intensive de recherches qui n'avaient aboutie qu'à plus de questions, elle s'était esquivée de la demeure princère du Coeur du Reike pour marcher seule dans cette ville parfaitement inconnue, sans prévenir ni Tagar, ni Shan, ni qui que ce soit d'autre. Elle voulait seulement oublié, elle, pour quelques heures, tout ce qui pavait sa vie depuis la guerre.

    Elle avait trouvé un premier arrêt dans une auberge au menu prometteur. Le Chas de l'Aiguille. Elle était presque sûr que le tenancier lui avait demandé deux fois le prix habituel pour son crabe au beurre d'algue, mais c'était le jeu. Il avait visiblement prêter plus attention à ses vêtements républicains qu'à la carrure de ses épaules ou aux cicatrices sur son visage. Elle s'était donc rempli la panse en écoutant un barde local gratouiller le ventre d'un instrument local un peu biscornu... Et en éclusant une demie bouteille d'alcool de... Elle ne savait pas trop mais c'était le conseil de la maison.

    Elle s'était bien donnée sur la boisson et sur le poisson, si bien que ses joues avaient finies par afficher une légère teinte rose qui lui donnait bonne mine malgré son teint habituellement livide. Elle avait presque l'air... agréablement vivante ? Bon, les craquelures noires qui défiguraient son côté gauche et son cou du même côté jusqu'à sa clavicule étaient toujours aussi étranges qu'intimidantes. Au centre de ce réseau, son oeil devenu noir rendait son regard asymétrique difficilement supportable. Etses courts cheveux d'un blanc immaculé qui flottaient au niveau de ses épaules n'étaient que la pâle ombre de l'abondante crinière qui coulait jadis dans son dos. Mais elle avait tout de même les joues légèrement rosées.

    Lorsqu'elle quitta l'auberge, elle marchait encore droit et si elle était joyeuse et fredonnait sa chanson préférée de la soirée, elle était en réalité loin d'être raide. Elle était seulement bien.

    Sa fine jupe jaune d'or suivait ses longues jambes en un frissonnement léger et sa large ceinture en cuir - presque un corset - laissait une chemise légère à manches courtes, mettre en valeur son décolleté foisonnant. A sa taille était suspendue une pochette de tissus dans laquelle on imaginait sans mal des pièces rouler et trébucher à côté de petits accessoires féminins, tant sa tenue était d'une qualité visible malgré sa fausse simplicité.

    La démarche souple, esquissant ça et là de brefs pas de danse par pur amusement enfantin, Rowena tourna dans la rue qu'elle pensait avoir empruntée pour venir jusqu'au Chas de l'Aiguille... Mais ce n'était pas la bonne. Alors elle retourna sur ses pas et tourna dans l'autre sens... Sauf qu'elle du louper une intersection parce qu'elle ne retrouvait plus lauberge. Sans grande crainte, toute à sa balade nocturne et laissant la beauté de la Lune rejahir sur elle sans arrière pensée pour une fois, elle continuait à fredonner.

    Deux hommes le long d'un mur lui sourirent en passant et la saluèrent du bout des lèvres.

    - Bonne soirée ! " leur répondit la voix riche aux harmoniques douces. Son timbre mélodieux se faisait caressant, peut-être est-ce cela qu'ils prirent pour une invitation à discuter un peu plus longtemps.
    - On vous a jamais vu dans le quartier. Vous passez souvent ?
    - Non pas vraiment. Je passe simplement en ville.
    - Imbécile, tu as vu sa jolie robe.
    - ça oui. Et puis ce qu'il y a dessous, c'est de la chaudasse.

    - Vous ne devriez pas vous adresser à des femmes seules de la sorte. Vous savez, on a vite fait de se sentir mal à l'aise, surtout dans un pays étranger.

    Les deux types lui faisaient aussi peur qu'une pair de marmottes au printemps, mais leur compagnie n'était pas des plus plaisantes. Elle s'inclina donc légèrement et recula d'un pas.

    - Sur ceux, je vous souhaite une bonne soirée.
    - Tu veux partir tout de suite ?
    - Allé, fait pas ta salope, on a été aimable et tout. Avec ta sale gueule ça doit pas t'arriver souvent qu'on te complimente.


    Sans vraiment leur prêter attention, elle tourna les talons et... alors qu'elle s'attendait à sentir l'un des deux guss la saisir par le bras ou autre galanterie du genre, elle se retrouva nez à nez avec un drakyn de deux mètres trente, qui n'aurait pas pu passer de front par la grande majorité des portes qu'elle avait traversé ce jour là.

    Ses réflexes considérablement ralentis par la boisson, elle ouvrit de grands yeux fasse à la chemise brune lâchement ouverte sur les énormes pectoraux du mastodonte avant de remonté vers sa gueuleeffilée et ses cornes épaisses.

    - Pour t'excuser, tu pourrais nous filer ta bourse. Puis ton joli collier aussi.

    Une main épaisse, appartenant à l'un des deux guss dans son dos, se posa mielleusement sur son épaule.

    Bah voilà... Elle savait bien que ça allait venir.
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  • Dim 13 Nov - 17:51
    Gaeir n'aimait pas cette ville. Elle était trop proche de ce qu'il avait longtemps appelé "sa maison". Il n'aimait pas le vent qui transportait beaucoup trop de sable à son gout. En fait il n'aimait pas le sable, c'était comme les malédictions et les mauvaise intentions : ça s'infiltrait partout et après impossible de les déloger complètement. Il aurait volontiers évité de faire ce trajet, fais une escale dans une ville voisine en attendant que la caravane ne revienne, bref, trouver quelque chose pour éviter de se retrouver au milieu de ces dunes traitresses qu'il avait connu et qu'il redoutait toujours. Mais voila, il avait reçu une demande qu'il ne pouvait refuser. Son carnet de commande était bien rempli mais ça n'était pas une raison pour refuser un tel projet et ce même si il devait revenir dans cette région de malheur. Il comptait cependant bien faire comprendre à son client lorsqu'il le verrait que c'était la seule et unique fois qu'il lui faisait ce genre de fleurs. Il n'aimait vraiment pas qu'on l'oblige à faire des choses comme ça. Non, c'était vraiment la dernière des dernières fois se promis t'il en entamant sa deuxième chope.

    Il se trouvait dans un coin de moyen standing de la ville. Il aurait habituellement trainé dans les tavernes fréquentées par les mercenaires, y aurait surement retrouvé d'anciens collègues, parlé avec eux du "bon vieux temps", des femmes, des aventures, bref ça aurait été marrant. Mais sa foutue famille risquait aussi de fréquenter ces endroits mal famés et il ne voulait pas tomber sur eux. ça faisait trop longtemps qu'il ne les avait pas vu et c'était évident que rien de bon ne pourrait sortir d'une entrevue avec eux. C'était donc résigné qu'il avait finit par se retrouver dans un lieu ou l'on trouvait des petits jeunes comme des familles moyennement fortunées mais cherchant la tranquillité. Le gérant avait semblé moyennement à l'aise, le son de la bourse du lycanthrope l'avait décidé a le laisser s'installer dans un coin de salle "ou on ne le déragerait pas" avait-il dit. Menteur. Il aurait pu sentir la peur qui émanait de ce petit homme grassouillet lorsqu'il lui avait demandé de laisser sa chienne dehors. "L'établissement n'autorise pas les animaux vous comprenez ?", rien que 'y penser cela lui donnait envie de lui taper dessus. Et maintenant il sentait les regards des autres clients. Tous étaient si… humains, si standard. Ces petites gens bienséants qui murmuraient à leurs enfants de ne pas regarder le-grand-monsieur-qui-est-tout-balafré. Bref, la soirée était nulle, il ne pouvait pas extérioriser sa frustration alors à la place il la buvait.

    La nuit était tombée lorsqu'il sorti enfin du bâtiment. Tout le monde lui avait semblé soulagé lorsque ses pièces avaient émis leur bruit sourd sur le comptoir et que sa grande main s'était emparée de la poignée de la porte principale. Un peu éméché il avait retrouvé Maanî, couchée dans le coin ou il l'avait laissée - brave animal. Après lui avoir administré une  caresse et et donné un os qu'il avait récupéré de son repas, il repris sa route direction l'une des places de la ville qui les avait autorisés à s'installer lui et ses compagnons de route. Il avait hâte de rentrer pour se reposer afin d'être prêt pour demain : tous les voyageurs itinérants ouvriraient leurs stands aux habitants de la ville et - en plus de l'homme qu'il devait rencontrer - nombreux seraient les membres de l'armée qui pourraient s'intéresser à ses services. Il n'aimait pas la ville mais elle lui serait surement utile. En attendant, ce qui lui serait utile serait surement de se retrouver dans ces rues, beaucoup trop similaires à son gout, et surtout de vider sa vessie. C'est avec cet objectif en tête qu'il s'écarta des allées principales pour se retrouver dans une ruelle plus sombre. Il y avait bien quelques quidams mais aucuns d'eux ne feraient de commentaires à ce qu'il fasse son affaire ici.

    Il était donc dans son coin, Maanî reniflant les murs autour de lui, lorsqu'il entendit parler les gus qu'il avait croisé tout à l'heure. Et une vois féminine de leur répondre. Il n'était pas particulièrement attentif aux mots, après tout, ces gens faisaient bien ce qu'ils voulaient et Ikusa était sensé être l'une des villes les plus sures. Il ne fit donc pas spécialement attention, rangea ses affaires et repris sa route. Le lycanthrope rebroussa donc chemin histoire de retrouver la rue principale : quitte à être perdu, autant l'être dans un endroit qu'il avait déjà vu.

    En retournant sur ses pas il vit donc deux gars lui tourner le dos, l'un d'entre eux posait sa main sur une femme - a priori très jolie - qui était elle même face à un drakyn. Il n'était pas né de la dernière pluie et visiblement même dans les villes sures les galères tombaient sur lui.

    - Vous êtes au milieu les gars

    Grommela t'il au petit groupe de sa voix grave alors qu'il bousculait les deux hommes qui lui tournaient le dos et que sa chienne se faufilait entre eux. Cette dernière sorti de la rue et se retourna vers lui tandis qu'il s'adressait à l'homme dragon.

    - pousse toi mon gros.

    Car oui, rare étaient ceux qui étaient vraiment plus imposant que lui. Et ce bonhomme cornu l'était définit ment. Et il lui barrait la route. Entre l'alcool, la ville et la mauvaise soirée, si ce gars ne se poussait pas -tout fils de dragon qu'il fût - il allait lui apprendre la vie.
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  • Dim 13 Nov - 18:48
    Parfois Rowena avait de la chance.

    ça arrivait... Elle en était presque sûre. Bon, ces derniers temps c'était pas trop ça. Il y avait eu plus de déconvenue que de coups gagnants. Mais ce n'était qu'un moment à passer. Elle avait parfois de la chance... Ou elle en avait eu, il y a des années de ça.

    En tout cas, ce soir, son karma ne semblait pas vouloir s'améliorer. Deux lourdingues. Un drakyn. Elle avait beau être une femme assez grande et bien campée, elle espérait sincèrement que la garde d'Ikusa était moins regardante que celle de République. Parce qu'en tant qu'étrangère, si elle mettait KO ces trois types, elle pourrait bien avoir des problèmes.

    Avec un coup dans le nez, elle ne pensa pas un instant que le simple nom de l'ami chez lequel elle séjournait en ce moment pourrait suffire à faire décamper les trois larrons. Elle ne pensa pas non plus qu'à mal gérer ses coups, elle risquait d'en tuer un par maladresse. Elle voyait surtout ce fichu drakyn qui avait - comme tous ceux de sa race - une fâcheuse résistance aux manipulations mentales. Elle détestait les Drakyn. Fallait toujours en venir aux mains avec eux, et elle n'avait ni sa chaine, ni ses fer et sa corde était dans son sac. Peu de chance qu'il la laisse tranquillement sortir quoi que ce soit de sa besace.

    Ses sens magiques étendus et aiguisés - enfin autant que l'alcool le lui permettait - elle s'apprêtait à utiliser son arme secrète lorsqu'une grosse voix s'était ajouté aux menaces derrière elle.

    Su-per.

    Elle jeta simplement un coup d'oeil par dessus son épaule, dévoilant uniquement son côté dépourvu de toute marque et sa grande iris saphir bordé de longs cils blancs. Un autre grand machin qui lui donnait l'impression d'être une brindille d'un mètre cinquante. Au Front, elle était plutôt heureuse de voir des gars de son gabarie arrivé parmi les renforts, mais là rien indiquait qu'il soit un renfort. Il avait l'air... d'un grand type murgé qui cherchait à passer principalement.

    Les deux humains avaient fait un bond en se retournant et ne paraissaient pas particulièrement rassurés.

    - ça va, passe et fait pas chier. " gronda le plus râblais des deux pour se donner de l'allure. Son copain avait toujours la main sur l'épaule de la jeune femme, ce qui l'avait poussé à bouger un peu sur le côté, elle aussi.

    - Toi tu la ferme. " murmura le plus proche à l'oreille de la Sirène, en profitant pour la saisir également par le bras. Elle ne moufta pas... Non qu'elle fasse grand cas de ses ordres mais surtout, si elle pouvait ne pas finir avec quatre adversaires au lieu de trop c'était pas plus mal... Comment ça elle aurait pu demandé de l'aide à cet illustre inconnu ? C'était mal connaitre la propension de la dame à se débrouiller toute seule, quitte à en payer le prix.

    Hélas... Le drakyn était fidèle à l'archétype de son espèce : il ne savait pas fermer sa gueule.

    -  Va pisser ailleurs. " reniffla-t-il avec dédain. Il se décala à peine, laissant effectivement assez de place pour le colosse humain passe en se mettant de profile. Il fallait dire qu'il n'y avait clairement pas la place pour que deux hommes de leur stature soient de front dans cette ruelle. L'un des deux avait déjà assez peu de marge, aussi l'effort pouvait-il passé pour... pas trop du foutage de gueule, même s'il était tout sauf poli. " T'as toute la place dont t'as besoin, l'humain. Dégage et mêle toi de ce qui te regarde.

    Deux fois hélas... l'homme qui tenait Rowena délaissa son épaule pour s'empare du pendentif qu'elle portait en collier et le regarder de plus près tout en lorgnant son décolleté au passage. La petite grue en vol finement sculptée dans le métal poli tourna entre les doigts de l'imbécile... Qui se retrouva avec deux rangées de dents pointues profondément enfoncées dans la main. La touriste docile venait de le mordre et ses dents n'étaient plus de ravissantes quenottes humaines mais des crocs acérés qui rentraient dans sa chaire avec facilité.

    Après une seconde d'incrédulité, il hurla.
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  • Dim 13 Nov - 22:30
    - ça va, passe et fait pas chier.

    La phrase fit tiquer le lycanthrope qui tourna le tête pour jeter un regard mauvais à celui qui était à l'origine de cette phrase désobligeante. Réflexe, il lui montra les dents et émit un grondement qui, chez un chien, aurait signifié "fais gaffe" mais qui dans une gorge humaine sonnait de façon étrange, un borborygme qu'un bipède n'était pas sensé faire. Ceci étant, il n'en avait rien à faire : ces petites frappes n'auraient pas l'argent pour s'offrir quoi que ce soit sur son étal. pour le blond, ce genre de groupes n'était que nuisance. Et il avait vraiment envie de s'occuper de la nuisance à sa façon. Mais il fallait quand même attendre un peu pour taper. C'est pour ça qu'il avait décidé de parler au cornu plutôt que de le frapper tout de suite.

    Il avait pourtant vraiment très envie de frapper ces trois idiots, sauver la fille n'était qu'une excuse pour avoir bonne conscience. Même si, en se retournant, il lui semblait avoir vu que les deux minus dans son dos touchaient la fille. Il n'avait pas vraiment pris le temps de la détailler mais il lui avait semblé qu'elle était jolie et peu vêtue. C'était normal que des morveux comme eux aient eu envie d'embêter une personne possédant des jambes comme les siennes. Mais il ne fallait pas faire ça, tout comme il ne fallait pas l'insulter et encore moins se moquer de lui.

    Et l'autre face d'écailles, non content de ne pas se pousser suffisamment, se permettait de lui donner des ordres. C'était parce qu'il était grand, qu'il avait des cornes, des sous-fifres, un poste qu'il se permettait ce genre de choses ? Gaeir n'en avait aucune idée mais son sang ne fit qu'un tour : le trio prendrait toute la frustration qu'il avait accumulé. Ce n'était peut-être pas juste mais il n'en avait rien à faire : ils étaient au mauvais endroit au mauvais moment.

    Ses réflexes de mercenaires s'étaient émoussés depuis qu'il avait arrêté de se battre mais sa force était toujours la même et le coup de poing qu'il envoya dans la cage thoracique de son adversaire avait clairement pour but de lui casser quelques côtes et de le frapper contre le mur. Si son premier coup avait été porté dans le plus grand des silence, il poussa un rugissement au moment ou retenti derrière lui un cri de douleur masculin. Il ne savait pas ce qu'il se passait mais ce n'était pas important pour le moment se dit-il. Après tout, si c'était un gars qui criait comme ça c'est que l'inconnue savait prendre soin d'elle aussi. Il continua donc sur sa lancée et chercha à attraper les cornes de l'autre pour que sa tête rencontre le genou du forgeron. Ses gestes n'étaient pas aussi assurés que d'habitude : l'adrénaline n'avait pas totalement cassé l'alcool qui courait dans son sang. Maanî, habituée à travailler avec son maitre lorsqu'il était encore chargé de protéger les caravanes, répondit au cri de son maître en aboyant avant de se lancer elle aussi dans la mêlée tous crocs dehors. Son objectif : sectionner l'un des talon d'Achille du drakyn.
    N'ayant même pas envisagé la défaite, et n'ayant pas pratiqué ce genre d'activités depuis un moment,  le binôme aurait réellement été en très mauvais posture si les deux acolytes avaient été libre ou que la fille n'avait été qu'une frêle demoiselle en détresse. ors il semblait que cette dernière savait se défendre, au grand damn de ses adversaire. Le premier réussi à articuler entre deux hurlements :

    - lâche moi sale folle !

    Un homme entrainé aurait sorti son arme et aurait tenté d'occire la femme qui montrait actuellement beaucoup d'ouvertures. Mais il n'était visiblement pas ce genre de personne entrainée et commença à lui taper dessus de façon désordonnée tout en tirant sa main contre lui, complètement paniqué. Son compatriote, visiblement plus expérimenté, sorti de sa ceinture une petite dague. Il jeta un coup d'œil à la scène qui se déroulait devant ses yeux avant de choisir auquel il allait venir en aide. Son jugement se fit en un instant : d'un coté il y avait un combat avec une femme désarmée et de l'autre un géant avec un molosse. Il bouscula le binôme dans lequel se trouvait leur cible féminine et se jeta, arme devant, sur le dos de l'inconnu qui était venu leur gâcher le plaisir.

    L'affrontement avait débuté depuis peu mais il était tellement bruyant qu'il était évident que les patrouilles réactives de la villes ne tarderaient pas à se montrer.
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  • Lun 14 Nov - 0:22
    La drakyn s'attendait à un coup mais ça ne l'empêcha pas de cracher ses poumons en l'encaissant, sans même tenté de parer ou d'esquiver. Il avait plutôt saisit son adversaire par le col pour le rapproche de lui et lui enfoncer son genou dans le ventre... Au moment même ou celui-ci prenait appui sur ses cornes pour le tirer en avant en remontant également son genou. Les jambes s'entrechoquèrent dans une supplication de tibias maltraité et le Drakyn gronda, perdant cette fois son air dédaigneux. Il baissa plutôt la tête pour donner un coup droit sur le front de l'humain, ses cornes passant de chaque côté de la caboche blonde sans lui faire de mal... par contre le front c'était autre chose. C'est que ça avait le crane dur les Drakyn.

    Beaucoup plus que les chevilles d'ailleurs.

    Alors qu'un gros chien passait à plein tube près du drôle de trio contre le mur, l'homme qu'avait mordu Rowena levait la main pour la frapper. Elle le lâcha et para de façon particulièrement brouillonne en levant les bras au niveau de sa tête. Le deuxième larron, dague en main se précipita derrière le chien vers le colosse blond.

    Tup tup tup.

    La républicaine était peut-être un peu pompette mais pas au point de laisser un gars en larder un autre dans le dos. Non mais... Elle écrasa le pied de l'homme en panique, et tendit le bras vers celui qui l'ignorait comme si elle ne représentait pas un réel danger. Puis elle l'ignora totalement pour se concentrer sur son cher partenaire à la main ensanglantée. Elle attrapa son bras et le retourna en une clef ferme contre le mur, son épaule implorant grâce et sa joue écrasée contre la pierre sous la masse surprenamment lourde de la musculeuse jeune femme... dont la main venait de se refermer sur la boucle de sa ceinture. Il tenta violemment de ruer vers l'arrière mais la demoiselle savait très exactement ce qu'elle faisait et il n'était pas si facile de se sortir de sa clef de bras. La boucle de sa ceinture sauta... Et pour le coup il n'avait plus du tout envie de rire, un frisson de peur lui remontant le long du dos.

    Pendant ce temps, le chien avait planté ses crocs. Malheureusement, l'étroitesse du passage l'empêchait de passer vraiment par derrière et elle s'était placer entre les jambes des deux combattants, prête à sauter en arrière, mais gênant tout de même l'équilibre des deux hommes. Le drakyn, inconsciente de ce qui se tramait derrière la masse de son adversaire, se déporta sur un côté pour tenter de se défaire de la première morsure maladroite de la chienne en manque d'espace. Un coup de plus du propriétaire et il basculerait au sol.

    Et celui qui avait dégainé sa dague dans tout ça ? Il s'était arrêté net, cligné des yeux, puis il avait jeté sa dague un peu plus loin dans la ruelle et s'était assit le long du mur, ses bras enserrant ses genoux comme s'il attendait quelqu'un dans une rue calme.

    La ceinture de celui que tenait Rowena claqua dans l'air en quittant d'un coup tous les passants de son pantalon et elle commença à lier les mains du bougres en un paquet bien serré.
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  • Lun 14 Nov - 23:21
    C'était toujours aussi satisfaisant de sentir son adversaire encaisser un coup, constater que la pression mise dans le poing non seulement maltraitait muscles et os qu'il rencontrait mais qu'en plus il entrainait la totalité du corps là ou on le souhaitait. Le bruit de l'autre qui s'écrasait contre le mur et ses poumons qui se vidaient sous l'impact était vraiment quelque chose de très très satisfaisant. Cela compensait presque le fait que ledit adversaire avait attrapé Gaeir par le col et entrainé avec lui. Qu'à cela ne tienne, la suite de son mouvement était déjà lancé. Malheureusement, il ne fut pas assez rapide et son genou rencontra celui du semi dragon dans fracas et douleurs. Le blond laissa échapper un grondement mêlant douleur et mécontentement : comment l'autre pensait-il pouvoir lui faire mal ? Fermement accroché aux cornes de son ennemi, il réussi à  limiter la rencontrer des deux têtes en marquant un mouvement de recul. Décidé à sortir vainqueur de son combat, il utilisa cet élan pour se laisse tomber en arrière et balancer le cornu par dessus lui. pour se faire il laissa son poids les entrainer en arrière et, avec l'un de ses pieds, accompagna le mouvement de l'adversaire. Si l'autre avait eu une chance de rester debout à ce stade là, la chienne qui se trouvait au milieu et tentait de lui grignoter les jarrets se retrouva prise au milieu de cet imbroglio de jambes acheva les résistances qu'il pouvait encore avoir. Cette dernière couina en se retrouvant coincée au milieu de tout ça et échappa, in extrémis, à un vol plané.

    La chute fut tout de même brutale pour tous les deux. Là ou le lycanthrope tomba avec plus ou moins de maîtrise - étant donné qu'il avait prévu son coup - l'autre s'affaissa à moitié sur le sol. Ses jambes entrèrent en contact avec le binôme qui avait fini son combat et ce de façon inattendue et uniforme entre la femme aux cheveux blancs et sa victime en train d'être ligotée. Bien que les deux autres aient partiellement amorti sa chute, le drakyn se retrouvait à nouveau t aplati contre une surface beaucoup trop dure pour son pauvre corps , les poumons violemment vidés. profitant de cet instant, le forgeron maintint la prise sur les cornes et s'en servit pour écraser la tête auxquelles elles étaient rattachées contre le sol. Une fois, deux fois puis trois, avant de se mettre à quatre pattes au sol pour mettre son meilleur pain dans le visage de son assaillant. L'adrénaline coulait dans ses veines et il avait presque envie que l'autre réagisse et se défende afin qu'il puisse continuer à frapper. Était-il en train de perdre les pédales ? La journée avait été longue et l'alcool n'aidait pas. Ceux qui diraient que ce genre d'altercations lui avait manqué n'étaient que médisance.

    Après avoir poussé un cri en s'affalant contre le sol à cause de la jambe de son acolyte, l'homme qui était en train de se faire ligoter les mains dans le dos tomba tête la première contre les pavés encore chauds de la journée. Sa mâchoire craqua dans un bruit désagréable lors du coc impossible à amortir. Autant dire qu'il n'était pas prêt de se relever pour le moment et ses gémissements étouffés de douleur étaient les seuls marques du fait qu'il n'avait pas encore tourné de l'œil.

    La chienne dans tout ça bondissait au milieu de ce beau monde, cherchant à mordre tout ce qui n'était pas son maitre.
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  • Mar 15 Nov - 0:02
    Un coup au niveau de la cuisse fit basculer Rowena au sol de façon assez imprévue. Hé ! Normalement elle avait plus d'équilibre que ça ! Malheureusement, elle n'eut pas le temps d'évaluer l'état de ses réflexes. Elle se retrouva surtout par terre en une roulade improbable qui aurait du lui permettre de se relever dans le même mouvement si la ruelle n'était pas à ce point étroite. Sa jupe craqua de façon sinistre et elle se retrouva allongée sur le flanc, éberluée, en face de l'autre qui pleurait et gémissait faiblement, les mains à moitié attachées avec sa propre ceinture. L'important dans un combat était d'être pragmatique et rapide. Mais parfois, le chaos était surtout quelque chose qui se gérait à l'instinct et à l'urgence.

    Celui qui était assit semblait s'éveiller d'un étrange sommeil et regardait autour de lui... Pour trouver principalement des crocs de chien qui l’incitèrent à prendre ses jambes à son cou sans même ramasser sa dague. Le spectacle capta l'attention de la sirène pendant plusieurs secondes, jusqu'à ce qu'elle se rende compte simultanément de deux choses : l'homme blond se relevait, victorieux, tout en grondant comme s'il s'apprêtait à chercher son prochain adversaire, et le chien revenait droit sur elle.

    Comme elle le faisait de temps à autre avec Zim, le chien de son acolyte, elle se redressa à genou, dévoilant l'une de ses jambes par la déchirure de sa jupe dorée à présent marbrée de traces de terre, et tendit la main vers l'animal. Le geste paraissait tout à fait aberrant, mais elle n'était pas inquiète. Elle sourit même.

    - Calme.

    Un mot sur son timbre chantant dont la mélodie était à la limite du surnaturel. Son esprit s'était déjà refermé sur celui de l'animal, calmant toute agressivité comme on accompagne une vague qui descend se poser tranquillement sur le rivage. La pauvre bête avant soudain l'air prise entre les ordres bien connus de son maître et la douceur qui rayonnait de l'inconnue au visage craquelé.

    Dans une rue perpendiculaire, un concert de pas lourds s'approchait rapidement. Elle se leva d'un bond, le chien toujours paisible, et regarda l'homme blond, cherchant à savoir s'il allait se jeter sur elle ou non.
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    Invité
    Anonymous
  • Ven 18 Nov - 22:56
    Comme prévu, le poing du blond rencontra le visage de son adversaire au sol dans un craquement sinistre. Conscient qu'il était plutôt évident que l'homme dragon ne se relèverait pas de si tôt, Gaeir se redressa de toute sa auteur pour apprécier la scène dans son ensemble.
    Il y avait donc deux hommes au sol - vivants et sanguinolent - un troisième en train de courir vers d'autres ruelles, Maanï et l'inconnue. D'abord rassuré que constater que sa fidèle compagne n'avait pas décidé de s'en prendre à la femme, il se rendit cependant vite compte que la scène qui se déroulait sous es yeux n'était pas naturelle. En effet, la chienne qui ne lui désobéissait jamais, et encore moins dans ce genre de situation, non seulement s'était arrêtée sans avoir entendu le signal habituel mais en plus elle semblait perdue. Il fronça les sourcils en tentant de déceler le facteur qui pouvait causer un tel désarroi à son animal et pris le temps de détailler la fautive des couinements déboussolés du canidé. Elle était définitivement très belle, les marques sur son visage qui faisaient éco à celle du lycan lui donnaient l'impression d'avoir en face de lui dans cette ruelle une combattante plus féroce que ne le laissait présager au premier abord cette petite jupe et ses jambes somme toute bien faites.

    Mais, aussi sublime et forte que pouvait être cette magicienne, elle avait fait quelque chose à l'un des êtres auquel il tenait le plus et ça n'était pas quelque chose qui pouvait passer aussi facilement. Dans d'autres circonstances, il lui aurait juste demandé clairement ce qu'elle avait fait à Maanî et serait allé jusqu'à devenir violent si il l'avait vraiment fallu. Même si le combat avait été bien trop court pour calmer la colère qui courait encore dans es veines, c'était quand même idiot de s'en prendre à celle qu'il avait plus ou moins sauvé. Bref, dans tous les cas des pas approchaient, les voisins avaient évidemment entendu les cris et prévenu l'armée et il ne voulait pas se retrouver là au moment ou elle arriverait. Décidé, il enjamba donc les deux hommes au sol et se dirigea droit vers les deux être encore debout dans la ruelle.

    - Tranquille ma belle, c'est fini.

    Dit il gentiment alors qu'il attrapait avec douceur mais fermeté le col de son animal afin de lui donner - en plus de l'ordre d'arrêt de combat - une impulsion qu'il espérait suffisante pour qu'elle sorte de son étrange torpeur et lui emboite le pas. Et c'est sans ralentir qu'il tendit la main vers la femme aux cheveux blancs. Et plus précisément vers sa tignasse couleur neige. A contrario des précédent qui étaient plus brouillons, ses gestes furent plus assurés : l'adrénaline générée face à une potentielle menace pour son animal y était pour beaucoup. Son objectif était simple : trainer la superbe sorcière par les cheveux dans une ruelle dans laquelle les gardes ne viendraient pas leur chercher des noises et lui faire expliquer ce qu'elle avait fait à Maanî. La suite ? Eh bien cela dépendrait de ladite discussion...
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  • Sam 19 Nov - 12:11
    - Merc...

    Ah !

    La grosse paluche s'approchait d'elle et pas d'une façon sympathique. Si la jeune femme avait laissé disparaitre son sort lorsqu'il avait rappelé son chient, le geste qu'il venait de faire vers elle n'était pas en accord avec le "c'est fini" qu'il avait avait prononcé. Les réflexes de décennies de combat à main nue, de boxe républicaine et lutte des nomades du désert réagirent plus vite que son esprit ne pouvait traiter l'information.

    Elle avait paré en le saisissant au poignet pour se glisser sur le côté et sortir du piège que constituait le géant en face et le mur derrière elle. Une fois dans le dos du colosse, au lieu de se grandir, elle appuyant seulement son genou à l'arrière du sien pour casser son équilibre... Mais n'eut pas le temps d'aller au bout de son geste, les ombres de la garde se profilait... Et le bougre l'avait quand même tiré d'un mauvais pas avec ce drakyn aussi aviné soit-il. Elle n'attendit pas de savoir s'il était un prédateur sexuel ou seulement un mec bourré en mal d'adversaire et recula. Hélas, pour se planquer sans se retrouver coincé dans un cul de sac, il n'y avait pas trois choix et ils se retrouveraient forcément dans la même ruelle perpendiculaire à l'abri des regards.

    Il y eu un instant de flottement avant qu'elle ne le tire vers la ruelle sans lâcher son poignet.

    - Pas un mot. " souffla-t-elle seulement.

    Quelques instants plus tard, ils étaient dans une ruelle un peu plus loin. Suffisamment pour pouvoir entendre les gardes arrivés et avoir le temps de se tirer si la patrouille était plus obstinée que prévue. Ils avaient tendu l'oreille un moment pour s'assurer qu'ils ne seraient pas découvert et la sirène, toujours sur ses gardes avait fini par lâcher sur un ton froid qui ne collait pas avec la douceur mélodieuse de sa voix aux harmonies chaudes particulièrement agréables à l'oreille.

    - Voilà. Je vous déconseille de réessayé de vous en prendre à moi. Nous sommes quitte.
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  • Dim 27 Nov - 18:25
    Le mouvement de la femme avait été rapide et précis. Là ou le geste du lycanthrope avait été ralenti par l'alcool et l'impression de supériorité, celui de l'inconnue semblait dénué de ce genre de considération et voila que le forgeron était à la merci de son petit adversaire. Cette "agression" le fit de nouveau grogner et il failli tenter sa chance lorsqu'elle sembla hésiter sur la marche à suivre. Entre sa force et son envie de se battre, il serait surement à même de venir à bout de cette magicienne. Enfin, si sa chienne n'était pas encore ensorcelée par la femme. Ce doute, comme le bruit des cavalcades de soldats qui approchaient retinrent son action et il se contenta de gronder sa frustration lorsque la femme l'entraina avec elle ans une ruelle adjacente en lui murmurant de ne pas dire un mot.

    Dès qu'il le put il libéra ses mains, prêt à en découdre. Mais la tension était suffisamment retombée pour qu'il soit en mesure de comprendre que se battre ici ne lui apporterait rien de bon. Il n'était pas certain de gagner contre une magicienne capable d'encanter les canidés et es bruits de combats attireraient indubitablement les soldats. Il avait tout de même bien envie d'apprendre le respect à cette sorcière et cela du s'entendre dans sa voix lorsqu'il lui répondit d'une voix grave :

    - Non, qu'est ce que tu as fait à ma chienne ?

    Sa posture et sa voix se voulaient neutre mais la colère et l'inquiétude devaient se lire dans ses yeux comme dans la tension dans ses épaules. Quelque soit sa magie et la situation dans laquelle il était, Gaeir ne comptait pas la laisser partir sans réponse satisfaisante. La mâchoire crispée, il fixait son interlocutrice tout en passant mécaniquement la main entre les oreilles de Maani qui était venue se mettre à ses cotés tant par habitude que pour se préparer au cas ou son maître lui donnait un ordre.

    La ruelle était petite, sombre et sentait mauvais à cause des déchets qui jonchaient les pavés abimés. pas plus de deux pas le séparait de celle qui risquait de devenir son adversaire. Non loin, ils pouvaient tous trois entendre le bruit que faisaient les membres de la garde. Il semblait y avoir du mouvement et des paroles. Lorsqu'il se serait calmé, il espérerait simplement qu'il faisait trop sombre pour qu'aucun des habitants ne puisse le reconnaitre demain au marché.
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  • Mer 30 Nov - 1:22
    C'était presque s'il grondait... Un peu plus et il aurait aboyer en lui demandant ce qu'elle avait oser faire. Le visage froid de la jeune femme ne se dérida pas un instant. L'homme particulièrement imposant ne l'impressionnait pas, mais elle préférait autant ne pas se battre saoule et ne pas mêler la garde à ses problèmes si peu de temps après son arrivée en ville.

    Elle aurait pu penser la confrontation inévitable, s'il n'avait pas eu cette façon de passer la main entre les oreilles de son animal, presque compulsivement. Il lui rappelait Shan parfois avec Zim. La façon qu'il avait de vérifier qu'il allait bien et de lui éviter toute blessure. Elle soupira, ses épaules redescendant d'un cran et sa froideur avec.

    - Je l'ai charmée pour qu'elle ne me morde pas. Rassure-toi. Le sortilège est déjà dissipé. Elle va bien et elle n'en gardera aucune séquelle.

    Peu importait le comment, il n'avait pas besoin de connaitre exactement ce qu'elle avait fait et sur quelle corde de la psyché canine elle avait tiré. Elle l'avait fait, voilà tout et à présent c'était fini. Elle n'en éprouvait aucun remord ni aucune honte. Contrairement aux humains, prendre possession de l'esprit d'un animal ne lui posait pas de cas de conscience. Malheureusement pour elle, l'alcool lui donnait un côté abrasif, surtout après avoir du jouer les donzelles pour berner les trois clampins.

    - C'est bon cette fois, ou tu vas essayé de me finir comme tu l'as fait pour le drakyn ?
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