Invité
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20 nov 03
Courage était surement l'une des villes qu'il affectionnait le plus. Non pas qu'il souhaite s'y installer un jour : ses poils lupins n'apprécieraient pas que les embruns viennent s'y loger. Rien que d'imaginer le goût âpre lors de la toilette lui donnait - même sous forme humaine - envie de s'ébrouer. Et puis, il n'avait pour le moment aucune raison d'abandonner Sol et Snorr et de contraindre Maanî à une vie sédentaire. peut-être lorsqu'ils seraient tous plus vieux. Mais ce moment n'était pas arrivé donc il n'y avait aucune réelle raison de se pencher sérieusement là dessus. Aujourd'hui il était de nouveau revenu dans cette ville si vivante, plaque tournante du commerce ou il savait qu'il retrouverait de nombreux clients et, avec un peu de chance, pourrait en fidéliser d'autres. Comme à caque fois qu'il s'arrêtait ici, il faisait un brin de toilette puis fermait sa caravane puis la laissait avec le reste du convois, descellait ses chevaux et les laissait sous la garde attentive de la chienne qui savait ce qu'elle avait à faire dans cette situation. C'était ensuite sans se presser qu'il errait dans les rues qu'il connaissait pour les avoir parcourues de nombreuses fois lors de ses arrêts ici. Ses pas finissaient inévitablement par le ramener devant le "Rouet des mers" : ce repaire de mercenaires ou tous se connaissaient plus ou moins. Il avait fait des missions avec certains des hommes et des femmes qui venaient ici, avait combattu contre d'autres pour des raisons plus ou moins valables et parfois peu légales. Ce qu'il aimait c'est que tous ici s'accordaient pour dire que l'auberge méritait un "cessez le feu". Donc pas de bagarre dans l'établissement, devant oui mais pas dedans. Cette règle implicite, comme toutes ses aventures le rendait nostalgique et lorsqu'il venait, il regrettait parfois encore de devoir le lendemain ouvrir sa caravane pour se tenir derrière son foyer au lieu de courir à l'aventure.
Et cette fois-ci n'avait pas dérogé aux habitudes. Il avais pris la peine d'enfiler une chemise brune assez présentable, avait glissé une épée courte dans sa large ceinture de cuir qui, faut de tablier de forgeron, tenait son pantalon. La veste en peau qu'il avait enfilé s'était vite retrouvée à son bras pendant ses pérégrinations et c'était à la tombée de la nuit qu'il s'était - comme toujours - retrouvé devant la porte de sa taverne habituelle. Mais cette fois-ci il n'était pas seul : il avait eu la chance cette fois-ci de croiser Irmin et Marie-Elenie non loin. C'était un duo qui s'était fait un petit nom. Lui autant pour son allure de garçonnet maladif malgré la barbe timide qu'il essayait désespérément de faire pousser que pour ses compétences en règlement de conflit sans violence directe. Elle par son air bienveillant qui rassurait la veuve et l'orphelin alors qu'elle venait d'étrangler leur mari et père, pour leur sauver la vie bien sur. Deux être assez différents qui, à force de mission commune, avaient finit par se sentir à l'aise en la compagnie du lycan si bien qu'ils avaient fini par accepter de lui livrer une partie de leur histoire qu'il conservait précieusement dans l'un de ses carnets, cachés dans sa caravane.
Il était donc attablé avec ses deux comparses, séparés par leur boisson et un grand plat ou se mêlait viande et patates sur une petite table en bois abimé au milieu de la taverne. Cette dernière était pleine à craquer, il y faisait chaud, les odeurs de la population se mélangeait à celle de l'alcool qui coulait à flot dans les verres et de la nourriture qui trainait sur les tables et au sol. Il n'y avait pas d'autre musique que les voix toujours plus fortes des clients qui couvraient les paroles de leur voisin pour se faire entendre. Le sol en bois de la pièce principale devait depuis quelques heures maintenant, être poisseux à force de chopes renversées et les murs en chaux peint à la va-vite ne devaient pas mieux se porter. Cet endroit était chaotique mais le trio était dans leur élément. Gaeir quand à lui en était déjà sa deuxième bière et s'esclaffait bruyamment en écoutant les histoires des uns et des autres. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas ri à s'en taper la jambe comme ça mais Irmin était un pitre comme on en faisait plus. Il était vraiment ravi d'être ici, dans cette ville, dans cette taverne, si seulement ce moment de quiétude pouvait durer.
Et cette fois-ci n'avait pas dérogé aux habitudes. Il avais pris la peine d'enfiler une chemise brune assez présentable, avait glissé une épée courte dans sa large ceinture de cuir qui, faut de tablier de forgeron, tenait son pantalon. La veste en peau qu'il avait enfilé s'était vite retrouvée à son bras pendant ses pérégrinations et c'était à la tombée de la nuit qu'il s'était - comme toujours - retrouvé devant la porte de sa taverne habituelle. Mais cette fois-ci il n'était pas seul : il avait eu la chance cette fois-ci de croiser Irmin et Marie-Elenie non loin. C'était un duo qui s'était fait un petit nom. Lui autant pour son allure de garçonnet maladif malgré la barbe timide qu'il essayait désespérément de faire pousser que pour ses compétences en règlement de conflit sans violence directe. Elle par son air bienveillant qui rassurait la veuve et l'orphelin alors qu'elle venait d'étrangler leur mari et père, pour leur sauver la vie bien sur. Deux être assez différents qui, à force de mission commune, avaient finit par se sentir à l'aise en la compagnie du lycan si bien qu'ils avaient fini par accepter de lui livrer une partie de leur histoire qu'il conservait précieusement dans l'un de ses carnets, cachés dans sa caravane.
Il était donc attablé avec ses deux comparses, séparés par leur boisson et un grand plat ou se mêlait viande et patates sur une petite table en bois abimé au milieu de la taverne. Cette dernière était pleine à craquer, il y faisait chaud, les odeurs de la population se mélangeait à celle de l'alcool qui coulait à flot dans les verres et de la nourriture qui trainait sur les tables et au sol. Il n'y avait pas d'autre musique que les voix toujours plus fortes des clients qui couvraient les paroles de leur voisin pour se faire entendre. Le sol en bois de la pièce principale devait depuis quelques heures maintenant, être poisseux à force de chopes renversées et les murs en chaux peint à la va-vite ne devaient pas mieux se porter. Cet endroit était chaotique mais le trio était dans leur élément. Gaeir quand à lui en était déjà sa deuxième bière et s'esclaffait bruyamment en écoutant les histoires des uns et des autres. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas ri à s'en taper la jambe comme ça mais Irmin était un pitre comme on en faisait plus. Il était vraiment ravi d'être ici, dans cette ville, dans cette taverne, si seulement ce moment de quiétude pouvait durer.
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