Citoyen de La République
Nahash
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crédits : 210
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"Va me chercher ça." "Il nous faut absolument ces vivres ou bien des gens périront." Pourquoi fallait-il toujours que les grandes pattes exagèrent tout? Et surtout, pourquoi fallait-il qu'ils demandent à Quikkit d'aller récupérer ces biens pour eux? Il était l'élu! Celui qui devait guider les races mortelles vers le salut! Quitte à choisir, le rat géant aurait largement préféré se prélasser sur son lit, ignorant le reste des aboiements des membres du nouvel ordre. Fais ci, fais ca... Ils n'avaient que ces mots à la bouche, comme si leur survie était menacée. Lassé par leurs cris incessants, Quikkit avait finalement décidé d'accepter d'aller chercher le chariot qui était porté disparu et qui aurait dut arriver la veille. Dans sa grande grâce et gentillesse, il avait accepté cette importante mission, ignorant au passage que c'était lui, qui était responsable de l'arrivée de ce dit chariot en premier lieu.
Crapahutant dans la boue et sur les routes désolées de Shoumei, le rat reniflait l'air de manière plus ou moins régulière, tentant de retrouver une trace de la cargaison tandis qu'il gambadait à deux ou quatre pattes selon la difficulté du terrain. Il ne faisait pas particulièrement froid, ni particulièrement chaud, mais l'hybride pestait presque constamment intérieurement alors qu'il regrettait sa bien aimée couchette. De ses yeux verts, l'anomalie observa quelques instants des petits animaux qui couraient près de lui. Amusé, le rat géant s'imagina en pareille situation. Sans habit, sans problème de grandes pattes à gérer, et juste libre. Est-ce qu'il aurait été plus heureux ainsi? Est-ce que sa vie aurait été si différente, uniquement guidée par son instinct? Sans Aether? Ah! En parlant d'aether! Sortant de sa sacoche une petite bourse, Quikkit déversa dans l'une de ses paumes un petit tas de poudre verte qu'il renifla rapidement. Dans un rire saccadé, il se dressa comme un piquet tandis que ses pupilles lumineuses se dilataient peu à peu. Quel plaisir. Quel euphorie de pouvoir gouter à cette substance! Non, il n'aurait pas été heureux à agir comme les autres animaux. Finalement, l'aether était une raison suffisante en fait. Titubant quelques instants, le rat s'élança ensuite rapidement et à quatre pattes le long d'un long chemin boueux. Allez, il y avait un travail à faire.
Au bout de quelques longues minutes, l'entrain de Quikkit retomba rapidement. Trouvant finalement une piste pour le chariot, l'hybride constata avec un profond désintérêt des traces de sang et du bois brisé. Il s'était passé quelque chose et, visiblement, le chariot avait dévié de la route qu'il devait prendre. Des patrouilles du Reike? Non, il n'y avait pas de traces de soldats et l'odeur du sang était la même sur toutes les flaques séchées que le rat pouvait sentir. Alors quoi? Une bête sauvage? Probable. Agacé, l'homme-rat se grattait l'oreille droite frénétiquement. Pourquoi les grandes pattes ne pouvaient-elles pas se débrouiller seules? Si quelque chose était arrivé, ça allait encore être de sa faute, alors qu'il n'avait même pas été là cette fois! Ah, oui, c'est vrai. Il aurait dut être là. Bref! Ce n'était qu'un détail et si les membres du nouvel ordre ne l'avaient pas fatigué avec leurs questions, il n'auraient pas eu à se reposer et aurait pu retrouver le chariot au point de rendez-vous! Voila, de nouveau, ils avaient comploté pour l'embêter, même eux! Revenant alors à lui tandis qu'il progressait le long de sa piste, Quikkit reniflait tout autant qu'il n'écoutait. Si le sang était sec et les traces du chariot relativement ancrées dans la boue, "l'accrochage" n'avait pas eu lieu depuis très longtemps. Alors, peut-être, ce qui avait attaqué le chariot aussi. Sentant son poil se hisser à cette idée, le rat commença à s'enfoncer dans la terre presque instinctivement. N'ayant que la tête qui dépassait à présent du sol, le rat continuait de progresser, près à disparaitre comme une taupe au moindre souci trop important.
Après un énième tournant, le rat afficha une mine agacée. Les traces, si elles se faisaient plus nombreuses et plus fraiches, s'enfonçaient toujours un peu plus dans les bois. Le chariot n'avait pas simplement détourné sa progression. Il avait fait demi-tour. Soupirant longuement, Quikkit sortit finalement du sol et reprit sa marche normalement. Intérieurement, l'hybride bouillait de colère. Maudit grandes pattes qui avait eu peur pour sa vie. Quel lâche, quel pleutre! Il avait pourtant été gracieusement payé pour acheminer ces vivres, et une simple attaque l'avait fait fuir? Il n'avait pas eu l'escorte qu'il aurait dut avoir, d'accord, mais c'était quand même sa mission! Un hérétique, voila ce qu'il était sûrement! Oui, il fallait le dire à Seagan! Il fallait le brûler oui oui! Tapotant ses petites mains griffues l'une contre l'autre, Quikkit s'arrêta soudainement pour éclater de rire parmi les arbres. Dans une mimique ridicule, le rat écarta les bras pour rire de plus belle, juste à cause de l'idée de faire rôtir un grandes pattes insolent. Et puis, comme à chaque fois, le craquement d'une branche vint arrêter ses éclats, faisant frissonner sa fourrure et le forçant à se mettre à couvert. Qu'était-ce encore? Un ours? L'origine de l'attaque sur le convoi? Un lapin? UN LAPIN? Se redressant, le rat toussota doucement, reprenant sa contenance devant le petit rongeur qui bondissait doucement. Avec sa petite bouille et son pelage blanc, le petit animal toisait l'hybride d'un air presque moqueur. Tout du moins, c'est comme ça que le rat le perçut et, dans un élan de colère, il broya ce dernier entre deux rochers invoqué. Ca lui apprendrait. Reprenant ensuite sa marche, il se remit de nouveau à renifler l'air et à écouter. Après tout, le chariot ne devait plus être très très loin à présent. Probablement à une minute, ou deux.
Une heure plus tard, Quikkit parvenait enfin à retrouver l'odeur du bois vernis caractéristique des chariots de transport. Enfin! Le grandes pattes qui avait conduit la cargaison s'était vraiment donné un mal de chien pour empêcher Quikkit de le retrouver. Il était passé par un vieux pont, s'était encore plus enfoncé dans les bois. Il avait fallut éviter une meute de loups qui hurlaient comme si on allait leur répondre, et.... Le rat s'était perdu. Mais ça, il ne l'avouerait jamais. Suivant cette nouvelle piste, les sens de l'homme-rat étaient aux aguets. Cette fois, il était hors de question de se détourner du bon chemin ou de se faire surprendre. Il fallait absolument être certain de ce qui se trouvait au niveau du chariot. C'est ainsi qu'il renifla une odeur inconnue. Se redressant soudainement, un peu comme un suricate, l'hybride huma l'air un peu plus intensément, et écouta. D'après les bruits perçus, il ne détectait qu'une présence. Seulement, son odorat ne reconnaissait pas l'odeur perçue. Il ne s'agissait donc pas du grande pattes qui devait normalement conduire le chariot. Alors, qui? L'attaquant? Un vaurien venu piller?
Agacé, Quikkit s'enfonça dans le sol pour creuser une galerie en direction du chariot. Il fallait qu'il agisse, mais il n'aimait pas l'idée de se faire potentiellement surprendre par celui ou celle qui était actuellement contre l'objet de sa mission. Alors.... Autant valait-il mieux qu'il soit celui qui détienne l'initiative. Une fois localisé aux abords de la cargaison, le rat canalisa sa magie pour se propulser vers la surface. A la manière d'un geiser, il sortit du sol au niveau du chariot, retombant sur un piédestal improvisé qui était façonné uniquement pour lui donner plus de hauteur. Ecartant les bras alors qu'il retombait dessus et faisant tomber deux éclairs de foudre verte juste derrière lui, Quikkit ria aux éclats avant de se lancer dans une présentation particulièrement pittoresque.
- TREMBLEZ-CRIEZ DEVANT QUIKKIT L'ELU! QUI QUE VOUS SOYEZ GRANDE PATTES-CREATURE, QUIKKIT SAURA SE DEFENDRE-FUIR SI VOUS OSEZ VOUS EN PRENDRE A L....
Se stoppant net, le rat écarquilla ses deux yeux verts. Devant lui, ne se trouvait pas ce qu'il aurait pensé trouver. Figé dans son expression théâtrale, l'homme rat se demanda intérieurement ce qu'il était en train d'observer, et s'il devait fuir maintenant, ou attendre que la chose ne bouge.
Crapahutant dans la boue et sur les routes désolées de Shoumei, le rat reniflait l'air de manière plus ou moins régulière, tentant de retrouver une trace de la cargaison tandis qu'il gambadait à deux ou quatre pattes selon la difficulté du terrain. Il ne faisait pas particulièrement froid, ni particulièrement chaud, mais l'hybride pestait presque constamment intérieurement alors qu'il regrettait sa bien aimée couchette. De ses yeux verts, l'anomalie observa quelques instants des petits animaux qui couraient près de lui. Amusé, le rat géant s'imagina en pareille situation. Sans habit, sans problème de grandes pattes à gérer, et juste libre. Est-ce qu'il aurait été plus heureux ainsi? Est-ce que sa vie aurait été si différente, uniquement guidée par son instinct? Sans Aether? Ah! En parlant d'aether! Sortant de sa sacoche une petite bourse, Quikkit déversa dans l'une de ses paumes un petit tas de poudre verte qu'il renifla rapidement. Dans un rire saccadé, il se dressa comme un piquet tandis que ses pupilles lumineuses se dilataient peu à peu. Quel plaisir. Quel euphorie de pouvoir gouter à cette substance! Non, il n'aurait pas été heureux à agir comme les autres animaux. Finalement, l'aether était une raison suffisante en fait. Titubant quelques instants, le rat s'élança ensuite rapidement et à quatre pattes le long d'un long chemin boueux. Allez, il y avait un travail à faire.
Au bout de quelques longues minutes, l'entrain de Quikkit retomba rapidement. Trouvant finalement une piste pour le chariot, l'hybride constata avec un profond désintérêt des traces de sang et du bois brisé. Il s'était passé quelque chose et, visiblement, le chariot avait dévié de la route qu'il devait prendre. Des patrouilles du Reike? Non, il n'y avait pas de traces de soldats et l'odeur du sang était la même sur toutes les flaques séchées que le rat pouvait sentir. Alors quoi? Une bête sauvage? Probable. Agacé, l'homme-rat se grattait l'oreille droite frénétiquement. Pourquoi les grandes pattes ne pouvaient-elles pas se débrouiller seules? Si quelque chose était arrivé, ça allait encore être de sa faute, alors qu'il n'avait même pas été là cette fois! Ah, oui, c'est vrai. Il aurait dut être là. Bref! Ce n'était qu'un détail et si les membres du nouvel ordre ne l'avaient pas fatigué avec leurs questions, il n'auraient pas eu à se reposer et aurait pu retrouver le chariot au point de rendez-vous! Voila, de nouveau, ils avaient comploté pour l'embêter, même eux! Revenant alors à lui tandis qu'il progressait le long de sa piste, Quikkit reniflait tout autant qu'il n'écoutait. Si le sang était sec et les traces du chariot relativement ancrées dans la boue, "l'accrochage" n'avait pas eu lieu depuis très longtemps. Alors, peut-être, ce qui avait attaqué le chariot aussi. Sentant son poil se hisser à cette idée, le rat commença à s'enfoncer dans la terre presque instinctivement. N'ayant que la tête qui dépassait à présent du sol, le rat continuait de progresser, près à disparaitre comme une taupe au moindre souci trop important.
Après un énième tournant, le rat afficha une mine agacée. Les traces, si elles se faisaient plus nombreuses et plus fraiches, s'enfonçaient toujours un peu plus dans les bois. Le chariot n'avait pas simplement détourné sa progression. Il avait fait demi-tour. Soupirant longuement, Quikkit sortit finalement du sol et reprit sa marche normalement. Intérieurement, l'hybride bouillait de colère. Maudit grandes pattes qui avait eu peur pour sa vie. Quel lâche, quel pleutre! Il avait pourtant été gracieusement payé pour acheminer ces vivres, et une simple attaque l'avait fait fuir? Il n'avait pas eu l'escorte qu'il aurait dut avoir, d'accord, mais c'était quand même sa mission! Un hérétique, voila ce qu'il était sûrement! Oui, il fallait le dire à Seagan! Il fallait le brûler oui oui! Tapotant ses petites mains griffues l'une contre l'autre, Quikkit s'arrêta soudainement pour éclater de rire parmi les arbres. Dans une mimique ridicule, le rat écarta les bras pour rire de plus belle, juste à cause de l'idée de faire rôtir un grandes pattes insolent. Et puis, comme à chaque fois, le craquement d'une branche vint arrêter ses éclats, faisant frissonner sa fourrure et le forçant à se mettre à couvert. Qu'était-ce encore? Un ours? L'origine de l'attaque sur le convoi? Un lapin? UN LAPIN? Se redressant, le rat toussota doucement, reprenant sa contenance devant le petit rongeur qui bondissait doucement. Avec sa petite bouille et son pelage blanc, le petit animal toisait l'hybride d'un air presque moqueur. Tout du moins, c'est comme ça que le rat le perçut et, dans un élan de colère, il broya ce dernier entre deux rochers invoqué. Ca lui apprendrait. Reprenant ensuite sa marche, il se remit de nouveau à renifler l'air et à écouter. Après tout, le chariot ne devait plus être très très loin à présent. Probablement à une minute, ou deux.
Une heure plus tard, Quikkit parvenait enfin à retrouver l'odeur du bois vernis caractéristique des chariots de transport. Enfin! Le grandes pattes qui avait conduit la cargaison s'était vraiment donné un mal de chien pour empêcher Quikkit de le retrouver. Il était passé par un vieux pont, s'était encore plus enfoncé dans les bois. Il avait fallut éviter une meute de loups qui hurlaient comme si on allait leur répondre, et.... Le rat s'était perdu. Mais ça, il ne l'avouerait jamais. Suivant cette nouvelle piste, les sens de l'homme-rat étaient aux aguets. Cette fois, il était hors de question de se détourner du bon chemin ou de se faire surprendre. Il fallait absolument être certain de ce qui se trouvait au niveau du chariot. C'est ainsi qu'il renifla une odeur inconnue. Se redressant soudainement, un peu comme un suricate, l'hybride huma l'air un peu plus intensément, et écouta. D'après les bruits perçus, il ne détectait qu'une présence. Seulement, son odorat ne reconnaissait pas l'odeur perçue. Il ne s'agissait donc pas du grande pattes qui devait normalement conduire le chariot. Alors, qui? L'attaquant? Un vaurien venu piller?
Agacé, Quikkit s'enfonça dans le sol pour creuser une galerie en direction du chariot. Il fallait qu'il agisse, mais il n'aimait pas l'idée de se faire potentiellement surprendre par celui ou celle qui était actuellement contre l'objet de sa mission. Alors.... Autant valait-il mieux qu'il soit celui qui détienne l'initiative. Une fois localisé aux abords de la cargaison, le rat canalisa sa magie pour se propulser vers la surface. A la manière d'un geiser, il sortit du sol au niveau du chariot, retombant sur un piédestal improvisé qui était façonné uniquement pour lui donner plus de hauteur. Ecartant les bras alors qu'il retombait dessus et faisant tomber deux éclairs de foudre verte juste derrière lui, Quikkit ria aux éclats avant de se lancer dans une présentation particulièrement pittoresque.
- TREMBLEZ-CRIEZ DEVANT QUIKKIT L'ELU! QUI QUE VOUS SOYEZ GRANDE PATTES-CREATURE, QUIKKIT SAURA SE DEFENDRE-FUIR SI VOUS OSEZ VOUS EN PRENDRE A L....
Se stoppant net, le rat écarquilla ses deux yeux verts. Devant lui, ne se trouvait pas ce qu'il aurait pensé trouver. Figé dans son expression théâtrale, l'homme rat se demanda intérieurement ce qu'il était en train d'observer, et s'il devait fuir maintenant, ou attendre que la chose ne bouge.
Invité
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Dans la chasse, c'est important de tuer en un seul coup. Pas obligatoire, mais les flèches de Stheno n'étaient pas illimitées et plus elle en insérait dans des gens, plus elle devait retirer les bouts de métal à main nues avant de pouvoir festoyer sur leurs cadavres. Dur, donc, que de rater une flèche ou de la loger au mauvais endroit. Une jambe, un bras ? Pas trop mal. Cou ou tête, parfait. Mais au torse ou au ventre, les poilus étaient plus difficiles à tuer. Et, galvanisés par la peur, ils pouvaient déployer des trésors d'agilité et de vitesse pour fuir plus loin, plus vite. Du coup, Stheno n'était que très rarement contente quand une flèche frappait le mauvais endroit, elle qui était en plus habituée à caler des tirs précis de loin. Par contre, des fois, elle aimait quand même bien mal tirer pour se donner plus de plaisir plus tard. Surtout quand le poilu était déjà fatigué, distrait ou trop perdu pour que sa petite crise de panique ne l'éloigne trop longtemps du gosier de la blonde. Comme ce poilu, qui avait noué un gros pied-rond à son véhicule de bois, portant moult vivres en ce dernier. Le premier animal était trop gros pour être mangé de façon convenable, sans qu'elle ne devienne vulnérable pendant sa digestion. Donc elle se décida à manger le poilu, en lui tirant une flèche de loin dans le torse.
Ce n'était pas entièrement contre le poilu. Elle avait simplement vu, et senti, de la nourriture dans son véhicule de bois. Mais elle avait faim ! Et se sentait vindictive, haineuse qu'elle était des cadavres empaquetés et distribués à des poilus qui n'étaient pas partis chasser. Mais où se trouvait donc la gloire ? L'apothéose de manger sa propre proie, tuée par ses moyens ? Non, Stheno, qui était presque tombée sur ce poilu par hasard en écumant un sanctuaire végétal parmi d'autres, ne le laisserait pas s'en tirer si facilement. Gardant l'odeur des vivres en tête, elle décocha une flèche dans le torse du poilu, puis le vit changer de direction pour s'enfuir, sa monture intimidée par l'attaque soudaine sur sa personne. Elle allait vite, mais était quelque peu ralentie par le poids d'un poilu et d'un chariot tout rempli. Qui plus est, de par son odorat, elle pouvait suivre le chariot sur de longues distances, de par la regrettablement délicieuse odeur qui en émanait, au cas où sa propre vitesse ne pourrait pas suffire. L'animal était rapide, mais dans un endroit aussi peu familier, pris par la panique et avec un poids sur son dos, il n'était pas incroyablement difficile pour la blonde de le garder en ligne de mire.
C'était marrant, elle se disait, de regarder la panique dans la course de l'animal. De voir le poilu, frappé par surprise, essayer désespérément de ne pas tomber pour être laissé en pâture aux prédateurs. De chasser et contempler son prochain repas, à l'en faire se lécher les lèvres. Stheno bougeait en zigzag, évitant adroitement chaque arbre se tenant sur son chemin, se servant même de ces derniers pour accélérer sa course, en remontant le long d'un de ces derniers, guidée par sa prodigieuse agilité, avant de se jeter sur plusieurs mètres en avant, lançant sa queue en avant pour l'enrouler autour d'une branche et s'y balancer toujours encore vers l'avant, dénouant sa queue aussi vite qu'elle avait été nouée, gardant une main sur son carquois pour que ses flèches ne tombent pas. Grisant que de sentir le vent lui fouetter le visage, alors que sa proie essayait de lui échapper de façon pataude. Grisant que de se plonger entièrement corps et âme dans la chasse, de savoir qu'elle aurait sa proie dans son coeur du ventre très bientôt là où les autres n'auront rien.
L'animal s'enfonça assez loin dans la forêt aux goûts de Stheno. Un poilu, affilié ou non aux clients, suivra les traces après tout. Mais peut-être aura t-il peur en voyant qu'il allait devor entrer profondément dans le sanctuaire végétal. Peut-être que non; Par intérêt, Stheno décida de mettre fin à la chasse. D'un énième saut parmi tant d'autres, l'hybride saisit son arc, visa, et tira une flèche droit dans la tête du grand quatre-pattes, un hululement d'agonie accompagnant la chute de l'hybride, en marque de triomphe, alors en pleine chute. Le sourire aux lèvres, l'hybride noua sa queue autour d'une branche et resta là quelques secondes, balançant légèrement d'arrière en avant, la tête bien pointée vers le sol.. Le triomphe d'une chasse bien menée vint envahir tout son être, partant du bout de sa queue et remontant lentement le long de sa colonne vertébrale, comme une série de petites détonations le long de son être, gagnant en intensité à chaque instant, explosant en une mélasse joyeuse à en obnubiler les sens. Elle était contente: voici encore une proie acquise.
Après quelques secondes, la serpent baissa (leva ?) des yeux vers le sol : lors de sa rêverie, la gravité avait fait tomber chacune de ses flèches sur l'herbe en bas.
Hrm.
Le chariot gisait aux pieds de grands arbres, l'animal aux pieds ronds mort quelques secondes seulement avant de rentrer dans le tronc d'un des chênes. Son maître avait décédé peu avant, une expression d'effroi au visage, la main toujours nouée autour de la flèche logée dans sa poitrine, chaque petit vers de main ayant tenté de sortir le projectile. Quand aux vivres, ils étaient noués avec des entrailles jaunes, attachées à des crochets de bois aux coins du véhicule du bois, faisant pression et évitant que trop de cadavres empaquetés tombent. Ignorant tout ceci, Stheno se mit plutôt à la consommation du dit-poilu, retirant délicatement la flèche et les autres bouts de métal et vêtements qu'il avait sur lui, avant de l'attraper pour le consommer. Comment, donc ? Hé bien, comme tout le reste: elle ouvrit grand la geule et vint lentement l'insérer le long de son gosier par le pied. S'aidant de ses mains, elle poussa le poilu le long du tunnel qui servait de cou au moins jusqu'a à la taille, puis se servit de ses dents pour le garder en place, secouant la tête pour le faire descendre un peu plus souvent.
Une fois la tête de l'humain suffisamment profonde, Sheno referma la bouche, retrouvant ses proportions normales, puis rampa vers le véhicule de bois, s'enfouissant sous la nourriture empaquetée. Les animaux allaient bientôt pulluler et dormir aux alentours serait dangereux, mais les cordes feraient barrière, elle se disait, s'enfouissant sous la nourriture. Et puis, avec de la chance, elle trouvera une nouvelle proie à manger en se réveillant. Idéal, non ? Bien au chaud parmi la bouffe, le bout de la queue dépassant à peine, avec un peu de ses couettes blondes, Stheno se plongea dans un sommeil profond.
Mais pas assez pour ne pas être rudement réveillée par un bruit fort, quelques secondes, minutes ou heure plus tard. Comme ces lances lumineuses venant des bêtes du ciel, sans doute une méthode de chasse -qu'elle aimerait apprendre-. Encore plus bruyant était un dicton poilu, relayant quelconque médiocrité que Stheno ne pouvait ni ne voulait comprendre. En un instant, Stheno ouvrit des yeux et sortit des vivres avec choc, éparpillant des dizaines de cadavres séchés dans sa précipitation hors du chariot, yeux écarquillés, pupilles dilatées, le visage entièrement stoïque, arc dégainé, concentrée seulement sur sa survie. Serait t-elle attaquée par une bête du ciel capable de parler ? Quel gros tas irait donc chasser en bas quand ils mangeaient sans cesse ces petits points de lumière la nuit, au point qu'il n'en restait aucun le jour ?
Hé bien, aucun. Il n'y avait qu'un gros museau.
Un gros museau, parlant la langue des poilus, se tenant à deux pattes, portant des habits de poilus.
...?
Stheno abaissa son arc et dévisagea le gros museau en instant, curieuse et suspicieuse, puis elle se dit que c'était cool en fait : ce n'était pas un poilu, mais... hé bien, un gros animal. Pas comme son fils onirique, bien de chair et de sang. Ou non ? A voir.
Sourire aux lèvres, Stheno leva la main en signe de "coucou", yeux bleus fixant le gros museau.
Ce n'était pas entièrement contre le poilu. Elle avait simplement vu, et senti, de la nourriture dans son véhicule de bois. Mais elle avait faim ! Et se sentait vindictive, haineuse qu'elle était des cadavres empaquetés et distribués à des poilus qui n'étaient pas partis chasser. Mais où se trouvait donc la gloire ? L'apothéose de manger sa propre proie, tuée par ses moyens ? Non, Stheno, qui était presque tombée sur ce poilu par hasard en écumant un sanctuaire végétal parmi d'autres, ne le laisserait pas s'en tirer si facilement. Gardant l'odeur des vivres en tête, elle décocha une flèche dans le torse du poilu, puis le vit changer de direction pour s'enfuir, sa monture intimidée par l'attaque soudaine sur sa personne. Elle allait vite, mais était quelque peu ralentie par le poids d'un poilu et d'un chariot tout rempli. Qui plus est, de par son odorat, elle pouvait suivre le chariot sur de longues distances, de par la regrettablement délicieuse odeur qui en émanait, au cas où sa propre vitesse ne pourrait pas suffire. L'animal était rapide, mais dans un endroit aussi peu familier, pris par la panique et avec un poids sur son dos, il n'était pas incroyablement difficile pour la blonde de le garder en ligne de mire.
C'était marrant, elle se disait, de regarder la panique dans la course de l'animal. De voir le poilu, frappé par surprise, essayer désespérément de ne pas tomber pour être laissé en pâture aux prédateurs. De chasser et contempler son prochain repas, à l'en faire se lécher les lèvres. Stheno bougeait en zigzag, évitant adroitement chaque arbre se tenant sur son chemin, se servant même de ces derniers pour accélérer sa course, en remontant le long d'un de ces derniers, guidée par sa prodigieuse agilité, avant de se jeter sur plusieurs mètres en avant, lançant sa queue en avant pour l'enrouler autour d'une branche et s'y balancer toujours encore vers l'avant, dénouant sa queue aussi vite qu'elle avait été nouée, gardant une main sur son carquois pour que ses flèches ne tombent pas. Grisant que de sentir le vent lui fouetter le visage, alors que sa proie essayait de lui échapper de façon pataude. Grisant que de se plonger entièrement corps et âme dans la chasse, de savoir qu'elle aurait sa proie dans son coeur du ventre très bientôt là où les autres n'auront rien.
L'animal s'enfonça assez loin dans la forêt aux goûts de Stheno. Un poilu, affilié ou non aux clients, suivra les traces après tout. Mais peut-être aura t-il peur en voyant qu'il allait devor entrer profondément dans le sanctuaire végétal. Peut-être que non; Par intérêt, Stheno décida de mettre fin à la chasse. D'un énième saut parmi tant d'autres, l'hybride saisit son arc, visa, et tira une flèche droit dans la tête du grand quatre-pattes, un hululement d'agonie accompagnant la chute de l'hybride, en marque de triomphe, alors en pleine chute. Le sourire aux lèvres, l'hybride noua sa queue autour d'une branche et resta là quelques secondes, balançant légèrement d'arrière en avant, la tête bien pointée vers le sol.. Le triomphe d'une chasse bien menée vint envahir tout son être, partant du bout de sa queue et remontant lentement le long de sa colonne vertébrale, comme une série de petites détonations le long de son être, gagnant en intensité à chaque instant, explosant en une mélasse joyeuse à en obnubiler les sens. Elle était contente: voici encore une proie acquise.
Après quelques secondes, la serpent baissa (leva ?) des yeux vers le sol : lors de sa rêverie, la gravité avait fait tomber chacune de ses flèches sur l'herbe en bas.
Hrm.
Le chariot gisait aux pieds de grands arbres, l'animal aux pieds ronds mort quelques secondes seulement avant de rentrer dans le tronc d'un des chênes. Son maître avait décédé peu avant, une expression d'effroi au visage, la main toujours nouée autour de la flèche logée dans sa poitrine, chaque petit vers de main ayant tenté de sortir le projectile. Quand aux vivres, ils étaient noués avec des entrailles jaunes, attachées à des crochets de bois aux coins du véhicule du bois, faisant pression et évitant que trop de cadavres empaquetés tombent. Ignorant tout ceci, Stheno se mit plutôt à la consommation du dit-poilu, retirant délicatement la flèche et les autres bouts de métal et vêtements qu'il avait sur lui, avant de l'attraper pour le consommer. Comment, donc ? Hé bien, comme tout le reste: elle ouvrit grand la geule et vint lentement l'insérer le long de son gosier par le pied. S'aidant de ses mains, elle poussa le poilu le long du tunnel qui servait de cou au moins jusqu'a à la taille, puis se servit de ses dents pour le garder en place, secouant la tête pour le faire descendre un peu plus souvent.
Une fois la tête de l'humain suffisamment profonde, Sheno referma la bouche, retrouvant ses proportions normales, puis rampa vers le véhicule de bois, s'enfouissant sous la nourriture empaquetée. Les animaux allaient bientôt pulluler et dormir aux alentours serait dangereux, mais les cordes feraient barrière, elle se disait, s'enfouissant sous la nourriture. Et puis, avec de la chance, elle trouvera une nouvelle proie à manger en se réveillant. Idéal, non ? Bien au chaud parmi la bouffe, le bout de la queue dépassant à peine, avec un peu de ses couettes blondes, Stheno se plongea dans un sommeil profond.
Mais pas assez pour ne pas être rudement réveillée par un bruit fort, quelques secondes, minutes ou heure plus tard. Comme ces lances lumineuses venant des bêtes du ciel, sans doute une méthode de chasse -qu'elle aimerait apprendre-. Encore plus bruyant était un dicton poilu, relayant quelconque médiocrité que Stheno ne pouvait ni ne voulait comprendre. En un instant, Stheno ouvrit des yeux et sortit des vivres avec choc, éparpillant des dizaines de cadavres séchés dans sa précipitation hors du chariot, yeux écarquillés, pupilles dilatées, le visage entièrement stoïque, arc dégainé, concentrée seulement sur sa survie. Serait t-elle attaquée par une bête du ciel capable de parler ? Quel gros tas irait donc chasser en bas quand ils mangeaient sans cesse ces petits points de lumière la nuit, au point qu'il n'en restait aucun le jour ?
Hé bien, aucun. Il n'y avait qu'un gros museau.
Un gros museau, parlant la langue des poilus, se tenant à deux pattes, portant des habits de poilus.
...?
Stheno abaissa son arc et dévisagea le gros museau en instant, curieuse et suspicieuse, puis elle se dit que c'était cool en fait : ce n'était pas un poilu, mais... hé bien, un gros animal. Pas comme son fils onirique, bien de chair et de sang. Ou non ? A voir.
Sourire aux lèvres, Stheno leva la main en signe de "coucou", yeux bleus fixant le gros museau.
Citoyen de La République
Nahash
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crédits : 210
Toujours figé, Quikkit analysait la forme féminine qui se trouvait dans le chariot. Préparé intérieurement à réaliser une courageuse retraite-fuite, l'homme-rat tentait de comprendre ce qu'il était en train de voir. L'arc bandé vers lui, d'ailleurs, ne l'aidait pas particulièrement à se concentrer sur les formes de la créature située en contrebas. Et puis, soudainement, cette dernière baissa son arme et le salua de la main. Se redressant et plaçant ses mains griffues sur ses hanches, le rat put alors reprendre un peu de contenance et observer attentivement la femme. Des cheveux blonds, des grands yeux bleus. Un air enfantin sur le visage... Et une odeur de sang. A peine dissimulée par le doux parfum de viandes faisandées qui siégeait autour d'elle. Il ne s'agissait pas d'une grandes pattes, ça, Quikkit en était certain. Ces dernières n'agissaient jamais ainsi et ne dégageaient pas cette aura qu'il ressentait envers la blondinette. A vrai dire, et il ne savait trop pourquoi, il avait envie de s'approcher de cette personne. Et puis, à y réfléchir, un arc à courte portée, ce n'était pas pratique alors que la foudre...
Sautillant de son piédestal improvisé, le rat galopa en direction du chariot à quatre pattes, avant de se redresser de nouveau une fois arrivé à ce dernier. Grimpant contre le bois tacheté de sang du véhicule, il se retrouva alors bien vite au niveau de l'étrange créature, analysant un peu plus son corps. L'espace d'un instant, le rat crut même voir une longue queue sous l'ombrage de la robe verdâtre de la jeune femme. Gardant cette impression en tête, le fanatique pencha la gueule légèrement sur le côté, avant d'à son tour lever la main pour saluer l'étrangère.
- Euh... Bonjour, chose-créature?
Il n'était pas certain de comment définir la blonde, et cela se voyait. Levant le museau pour renifler l'air, les oreilles de Quikkit demeuraient également dressées et attentives, lui permettant de réagir au moindre bruit suspect. Puis, il commença à tourner autour de l'étrangère comme un enfant inspectant un cadeau emballé. Vraiment, cette jeune femme attisait la grande curiosité de l'homme rat. Et quelle curiosité il avait! Une fois, il avait même été tellement curieux que les grands pontes du nouvel ordre l'avaient puni car il était allé "curioser" vers les bains. Pourtant, il n'était pas intéressé par les formes des grandes pattes, il ne cherchait qu'à comprendre comment l'eau chauffait naturellement dans les montagnes! Mais à nouveau, les grandes pattes l'accusaient sans savoir. Revenant à ses pensées alors qu'il terminait son inspection, le rat se dressa de son impressionnante hauteur et pointa du doigt l'hybride face à lui.
- Toi, tu n'es pas normale-habituelle oui-oui! Tu es aussi unique que le grand Quikkit!
Sourire aux lèvres, l'homme rat dévoila son impressionnante dentition et claqua de la langue comme s'il venait d'énoncer la résolution du plus grand mystère de l'histoire. Alors qu'il ne s'agissait en réalité que d'une banale réalité.
- Quel est ton nom, glissante-créature? Moi, c'est Quikkit, souviens-t-en!
Il attendit une réponse. A vrai dire, il estimait important d'en avoir une mais... Face au mutisme de la créature, le rat s'impatienta et commença à bombarder la pauvre femme d'une myriade de questions, parfois très personnelles. Nature, age, plat préféré. Il n'y avait rien qui échappait au questionnement de l'hybride. D'ailleurs, chaque fois et comme il n'avait pas réellement de réponses, le rat claquait de la langue et enchainait, comme si de rien était. Sa diction imparfaite, répétant souvent les affirmations quand il exprimait ses propres appétences, donnait à la scène un air particulièrement comique. S'arrêtant alors soudainement, le rat fut rappelé à une réalité désagréable. Le grandes pattes du chariot. Et la cargaison. Observant l'hybride face à lui, Quikkit soupira longuement, soudainement désabusé.
- C'est toi qui a tué-mangé le grandes pattes qui conduisait-menait ce chariot-nourriture, pas vrai?
Visiblement agacé, le rat tapota du pied sur le bois comme un parent face à son enfant.
- Ce n'est pas gentil-poli de faire ça! Quikkit était responsable-coupable de la gestion de ça! Les grandes pattes vont encore le disputer-gronder car tout ne s'est pas déroulé-conduit comme prévu! De gros ennuis oui-oui.
Commençant à tourner en rond, le stress commençait à se lire sur le visage du rongeur humanoide. Mentalement, il entendait déjà les complaintes des villageois et les nombreuses accusations qui allaient se déposer sur sa belle fourrure. Comme s'il était responsable de la stupidité du grandes pattes. Quelle idée aussi, de se faire tuer aussi facilement! Non, vraiment, Quikkit n'y était pour rien. Et puis, il y avait cette glissante-créature là, qui entrait en ligne de compte! C'était elle qui était responsable-coupable de tout ça, pas lui! Oui mais... Comment décrire au nouvel ordre cette personne? Comment leur prouver que l'air enfantin de cette dernière n'était qu'un subterfuge? Car il ne s'agissait que de ça, sûrement? L'odeur du sang, sa réactivité... Ce n'était pas l'attitude d'une faible grandes-pattes. Agacé, l'homme-rat continua son manège pendant de longues secondes, ignorant presque entièrement la blonde qui lui faisait face. Puis, un poil trop agacé, le rat attrapa sa sacoche à aether. Déposant sur la paume de sa main un peu de poudre verte, le rat y colla son museau et inspira la drogue d'une traite. Dans un long soupir de satisfaction, il ferma les yeux tandis que les effets se faisaient peu à peu ressentir et le calmaient légèrement. Il rouvrit alors ses paupières, observant l'hybride qui semblait s'être rapprochée de lui. Ou alors c'était son imagination et elle avait toujours été aussi prêt? Pourquoi est-ce qu'il était gêné? Piaillant alors qu'il rangeait en précipitation sa sacoche à poudre, l'homme-rat dévisagea la blondinette de ses deux yeux verts.
- C'est ma poudre! Mon Aether! Pas touche! Psst! psssssssssst!
Il battait l'air de sa main, comme un enfant tentant de chasser une abeille trop invasive, inconscient du danger que cela pouvait représenter. Puis, alors qu'il continuait son balai, le rat se figea et reporta son attention sur la glissante-créature.
- Euh... Tu sais-connais ce que c'est? Tu en veux-désires? Quikkit est très généreux alors... dans son infinie-éternelle bonté il peut, peut-être-sûrement, partager avec toi. Oui-oui?
A vrai dire, il s'agissait plus de nouvelle curiosité que de parfaite gentillesse. Après tout, si elle avait abattu le grandes pattes, cette étrangère pouvait peut être lui être utile. En monture peut-être? Quikkit avait toujours voulu une monture digne de lui. Et quoi de mieux qu'une sorte de grandes pattes? Ca en disait long et puis... Ca montrait aux autres toute l'étendue de sa supériorité! Alors, s'il fallait partager un peu d'aether pour ça... Pourquoi pas. Un long bruissement vint cependant arrêter la proposition de l'homme-rat. Un peu plus loin, à quelques dizaines de mètres, quelque chose râclait le sol et déplaçait les broussailles. Des grandes pattes? Non, trop rapide. Des géomis? Non, pas assez de cliquètements sur le sol de la forêt? Quoi alors? Des kokots? Probable... Mais agaçant. Se retournant vers l'origine du bruit, le rat écarta légèrement les bras, se préparant à lancer une myriade de sorts, au besoin. Derrière lui, se trouvait toujours l'hybride qu'il considérait à présent comme une alliée potentielle et non plus une menace-mort imminente. Plissant ses yeux verts et reniflant l'air, l'hybride pointa d'un doigt crochu les broussailles un peu plus loin.
- Quelque chose approche-arrive! Ils veulent sûrement nous voler-prendre nos bien et notre nourriture-manger!
S'il se pensait prêt à combattre les intrus, Quikkit était, en vérité, prêt à fuir comme jamais. Avec la blonde derrière lui, il possédait à présent une distraction de choix en cas de besoin, et toute la marchandise du chariot n'était pas assez importante pour qu'il prenne le risque de mourir. Mais, en attendant de voir quels imbéciles venaient à leur rencontre, le rat faisait mine de se tenir prêt. Il voulait faire bonne impression, car c'était important, l'impression! Il fallait montrer à sa nouvelle amie que, du haut de son mètre quarante cinq, il représentait un allié de choix indispensable et au charisme incroyable. Il fallait montrer toute la supériorité naturelle de l'homme-rat et son talent inné. Même si, au fond de lui, le rat n'avait qu'une envie... S'enfoncer sous terre en attendant que les bruits ne cessent.
Sautillant de son piédestal improvisé, le rat galopa en direction du chariot à quatre pattes, avant de se redresser de nouveau une fois arrivé à ce dernier. Grimpant contre le bois tacheté de sang du véhicule, il se retrouva alors bien vite au niveau de l'étrange créature, analysant un peu plus son corps. L'espace d'un instant, le rat crut même voir une longue queue sous l'ombrage de la robe verdâtre de la jeune femme. Gardant cette impression en tête, le fanatique pencha la gueule légèrement sur le côté, avant d'à son tour lever la main pour saluer l'étrangère.
- Euh... Bonjour, chose-créature?
Il n'était pas certain de comment définir la blonde, et cela se voyait. Levant le museau pour renifler l'air, les oreilles de Quikkit demeuraient également dressées et attentives, lui permettant de réagir au moindre bruit suspect. Puis, il commença à tourner autour de l'étrangère comme un enfant inspectant un cadeau emballé. Vraiment, cette jeune femme attisait la grande curiosité de l'homme rat. Et quelle curiosité il avait! Une fois, il avait même été tellement curieux que les grands pontes du nouvel ordre l'avaient puni car il était allé "curioser" vers les bains. Pourtant, il n'était pas intéressé par les formes des grandes pattes, il ne cherchait qu'à comprendre comment l'eau chauffait naturellement dans les montagnes! Mais à nouveau, les grandes pattes l'accusaient sans savoir. Revenant à ses pensées alors qu'il terminait son inspection, le rat se dressa de son impressionnante hauteur et pointa du doigt l'hybride face à lui.
- Toi, tu n'es pas normale-habituelle oui-oui! Tu es aussi unique que le grand Quikkit!
Sourire aux lèvres, l'homme rat dévoila son impressionnante dentition et claqua de la langue comme s'il venait d'énoncer la résolution du plus grand mystère de l'histoire. Alors qu'il ne s'agissait en réalité que d'une banale réalité.
- Quel est ton nom, glissante-créature? Moi, c'est Quikkit, souviens-t-en!
Il attendit une réponse. A vrai dire, il estimait important d'en avoir une mais... Face au mutisme de la créature, le rat s'impatienta et commença à bombarder la pauvre femme d'une myriade de questions, parfois très personnelles. Nature, age, plat préféré. Il n'y avait rien qui échappait au questionnement de l'hybride. D'ailleurs, chaque fois et comme il n'avait pas réellement de réponses, le rat claquait de la langue et enchainait, comme si de rien était. Sa diction imparfaite, répétant souvent les affirmations quand il exprimait ses propres appétences, donnait à la scène un air particulièrement comique. S'arrêtant alors soudainement, le rat fut rappelé à une réalité désagréable. Le grandes pattes du chariot. Et la cargaison. Observant l'hybride face à lui, Quikkit soupira longuement, soudainement désabusé.
- C'est toi qui a tué-mangé le grandes pattes qui conduisait-menait ce chariot-nourriture, pas vrai?
Visiblement agacé, le rat tapota du pied sur le bois comme un parent face à son enfant.
- Ce n'est pas gentil-poli de faire ça! Quikkit était responsable-coupable de la gestion de ça! Les grandes pattes vont encore le disputer-gronder car tout ne s'est pas déroulé-conduit comme prévu! De gros ennuis oui-oui.
Commençant à tourner en rond, le stress commençait à se lire sur le visage du rongeur humanoide. Mentalement, il entendait déjà les complaintes des villageois et les nombreuses accusations qui allaient se déposer sur sa belle fourrure. Comme s'il était responsable de la stupidité du grandes pattes. Quelle idée aussi, de se faire tuer aussi facilement! Non, vraiment, Quikkit n'y était pour rien. Et puis, il y avait cette glissante-créature là, qui entrait en ligne de compte! C'était elle qui était responsable-coupable de tout ça, pas lui! Oui mais... Comment décrire au nouvel ordre cette personne? Comment leur prouver que l'air enfantin de cette dernière n'était qu'un subterfuge? Car il ne s'agissait que de ça, sûrement? L'odeur du sang, sa réactivité... Ce n'était pas l'attitude d'une faible grandes-pattes. Agacé, l'homme-rat continua son manège pendant de longues secondes, ignorant presque entièrement la blonde qui lui faisait face. Puis, un poil trop agacé, le rat attrapa sa sacoche à aether. Déposant sur la paume de sa main un peu de poudre verte, le rat y colla son museau et inspira la drogue d'une traite. Dans un long soupir de satisfaction, il ferma les yeux tandis que les effets se faisaient peu à peu ressentir et le calmaient légèrement. Il rouvrit alors ses paupières, observant l'hybride qui semblait s'être rapprochée de lui. Ou alors c'était son imagination et elle avait toujours été aussi prêt? Pourquoi est-ce qu'il était gêné? Piaillant alors qu'il rangeait en précipitation sa sacoche à poudre, l'homme-rat dévisagea la blondinette de ses deux yeux verts.
- C'est ma poudre! Mon Aether! Pas touche! Psst! psssssssssst!
Il battait l'air de sa main, comme un enfant tentant de chasser une abeille trop invasive, inconscient du danger que cela pouvait représenter. Puis, alors qu'il continuait son balai, le rat se figea et reporta son attention sur la glissante-créature.
- Euh... Tu sais-connais ce que c'est? Tu en veux-désires? Quikkit est très généreux alors... dans son infinie-éternelle bonté il peut, peut-être-sûrement, partager avec toi. Oui-oui?
A vrai dire, il s'agissait plus de nouvelle curiosité que de parfaite gentillesse. Après tout, si elle avait abattu le grandes pattes, cette étrangère pouvait peut être lui être utile. En monture peut-être? Quikkit avait toujours voulu une monture digne de lui. Et quoi de mieux qu'une sorte de grandes pattes? Ca en disait long et puis... Ca montrait aux autres toute l'étendue de sa supériorité! Alors, s'il fallait partager un peu d'aether pour ça... Pourquoi pas. Un long bruissement vint cependant arrêter la proposition de l'homme-rat. Un peu plus loin, à quelques dizaines de mètres, quelque chose râclait le sol et déplaçait les broussailles. Des grandes pattes? Non, trop rapide. Des géomis? Non, pas assez de cliquètements sur le sol de la forêt? Quoi alors? Des kokots? Probable... Mais agaçant. Se retournant vers l'origine du bruit, le rat écarta légèrement les bras, se préparant à lancer une myriade de sorts, au besoin. Derrière lui, se trouvait toujours l'hybride qu'il considérait à présent comme une alliée potentielle et non plus une menace-mort imminente. Plissant ses yeux verts et reniflant l'air, l'hybride pointa d'un doigt crochu les broussailles un peu plus loin.
- Quelque chose approche-arrive! Ils veulent sûrement nous voler-prendre nos bien et notre nourriture-manger!
S'il se pensait prêt à combattre les intrus, Quikkit était, en vérité, prêt à fuir comme jamais. Avec la blonde derrière lui, il possédait à présent une distraction de choix en cas de besoin, et toute la marchandise du chariot n'était pas assez importante pour qu'il prenne le risque de mourir. Mais, en attendant de voir quels imbéciles venaient à leur rencontre, le rat faisait mine de se tenir prêt. Il voulait faire bonne impression, car c'était important, l'impression! Il fallait montrer à sa nouvelle amie que, du haut de son mètre quarante cinq, il représentait un allié de choix indispensable et au charisme incroyable. Il fallait montrer toute la supériorité naturelle de l'homme-rat et son talent inné. Même si, au fond de lui, le rat n'avait qu'une envie... S'enfoncer sous terre en attendant que les bruits ne cessent.
Invité
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Stheno aimait bien manger des longs-museaux. C'était petit, c'était gros et c'était marrant de chasser des petits animaux dans le genre : sa flèche devait redoubler d'âpre patience pour en frapper un, et bien souvent, sa victoire sur un spécimen de ce calibre lui était aussi satisfaisant que la vision du corps d'un longue-griffe écroulé. Et en plus, ils étaient facilement consommés, comme des petits en-cas à caler avant une proie plus grosse. Et ils étaient si nombreux, aussi ! Et puis ça se digère rapidement et c'est bon au goûter. Tellement remplis de parasites et de petits insectes que c'est beaucoup de calories d'un coup en plus. Du coup, elle dut avouer que la vision d'un gros museau, un gros museau, plus grand encore qu'un Wouaf-Wouaf et approchant une taille de poilu, lui faisait se délecter les lèvres. Un peu dommage qu'elle ait déjà consommée ce poilu. Ou pas dommage. Parce qu'elle était sûre que sa faim aurait pu finir de façon tragique une rencontre curieuse, du genre qu'elle recherchait âprement : une rencontre avec quelqu'un comme elle, née de l'union entre un poilu et un animal, ici un museau.
Elle aurait pu penser qu'il était simplement grand museau normal, taille maximale qu'ils pouvaient atteindre sans prédateurs sur le chemin, mais il parlait la langue des hommes comme elle avait pu voir, s'égosillant en petites ricaneries sonores, paraissant confus alors qu'il l'observait. Stheno fit de même, le contemplant sous les détails, ne voyant pas trop d'évidence de poilu dans son corps, autre que la taille et le dialecte particulièrement détestable de l'autre espèce. Elle était née marquée de cette tare rose, le corps d'une poilue surplombant la majesté écaillée en bas. Lui... était proportionné mais normal. Elle s'en sentit un peu jalouse, même en remarquant les blessures sur son corps, vieilles rencontres avec des armes poilus. Lui pourrait se mêler parmi les siens. Elle ? Il lui serait un peu plus compliqué de se fondre dans la masse, grande taille mis de côté. Pourquoi donc est-ce que lui était comme ça et pas elle ?
Alors qu'il lui tournait autour, utilisant de son nez pour tenter de déceler ses mystères, Stheno fit de même, allongeant son cou et apportant son visage près du postérieur du rat, reniflant un peu mieux l'odeur pour voir s'il était vraiment né d'une union interdite entre un poilu et un museau. Ou s'il était museau grand et malin, parfaitement possible vu son expérience limitée du monde. Et puis, elle se disait, comment est-ce que le gros ver rose d'un poilu fait pour ne pas écraser une museau de taille normale ? Ou peut-être que c'était un museau et une poilue ? L'image la fit ricaner, un bruit de cafetière s'échappant de ses lèvres alors que ses épaules s'agitèrent de haut en bas. Oh hi hi hi hi ! Que c'était marrant de s'imaginer ça ! Mais en plus, elle pouvait quand même voir qu'il avait été frappé par des poilus : le malheureux avait sur son corps des blessures qui ne saignaient plus. Et elle en savait assez des animaux pour savoir que certaines de ces blessures étaient causés par une rencontre avec un bâtonnet de lueur douce, tenue par un poilu. Qui d'autre pouvait ainsi en brandir ?
Par contre, il parlait leur language. Il le rendait clair. Très clair. Questions après questions qu'elle ne comprenait pas, pourquoi donc ? C'était un clair rejet de son animalité que de parler ce language. Heureusement que ses oreilles aimaient bien ce petit bruit d'ongles pressés contre un gros tableau ! Sinon, le barrage sonore aurait pu rapidement mettre fin à la politesse.
Satisfaite, Stheno se tint immobile, regardant fixement le museau alors qu'il parlait, et parlait, et parlait. Il avait l'air énervé, voulait t-il la nourriture ? Avait t-il faim ? Pas possible, les cadavres étaient toujours là, frais et prêts à être consumés. Voulait t-il manger le poilu ? Non, car c''était elle qui l'avait tué d'abord. Mais en tout cas, il voulait ce chariot, lui parlait dans son dicton civilisé, frustré par son incapacité à comprendre. Et oui, elle ne comprenait pas, mais même si elle pouvait, elle ne répondrait pas, amusée qu'elle était de le voir ainsi dans tout ses états. Toute conversation qu'il y avait, il pouvait très facilement l'entretenir à lui-même. Il était amusant et aussi un peu chou : elle voulait lui caresser la tête et lui donner des bouts déchiquetés du pied-rond, tout en attendant entre chaque bouchée, qu'il s'énerve et lui en réclame encore plus. Ou essaye de l'attraper, travail condamné à l'échec avec leur différence de taille.
Elle n'était pas sûre de ce qu'elle allait faire après, donc elle l'observait, secouant la tête après ses questions et phrases, de droite à gauche et de haut en bas, un sourire niais au visage. La blonde ne savait vraiment rien de ce qu'il disait mais ça devait l'énerver. Et elle aimait énerver les gens. Sauf que lui avait, semble t-il, un moyen de calmer les palpitations de son coeur : une petite poudre verte dans sa sacoche, qu'il déposa au sein de sa main, avec l'intention de se l'étaler sur le corps ? De la manger ? De la renifler ? Curieuse, Stheno s'approcha, se disant qu'elle allait voir d'elle-même en allant tout aspirer d'un coup -et de toute façon, ça risquait de bien le faire réagir si elle faisait ça, hihihihi- mais se vit mise en retraite d'un mouvement de la main, son sourire s'amplifiant pourtant avec sa retraite. Marrant, ça. Il était marrant. Elle l'aimait bien. Elle voulait le voir et l'entendre un peu plus, sa voix était amusante et il était mignon.
Sauf si elle avait faim. Là, ce serait dur de pas se dénier quelques vérités essentielles : il était sans doute couvert de puces proportionnellement grandes, avait l'air délicieux, et pouvait entrer dans sa bouche sans grands efforts. Donc, il allait falloir faire gaffe. Alors que le Molu continuait de parler et de parler, sans que Stheno ne comprenne un traître mot, son regard se tourna vers le patte-ronde mort là bas. Un cadavre empaqueté, c'était de trop. Mais quand elle aura faim de nouveau, que son coeur du ventre lui réclamera un dû... pourquoi pas le manger lui ? Elle pourra gagner du temps à passer avec cet amusant petit gros Molu. Enfin, elle reporta son attention sur lui, sourire mystérieux aux lèvres, préparée à plonger son nez dans sa poudre, avant de voir son grand ami se retourner: ses oreilles avaient pu détecter bruit qui avait échappé à l'ouïe de Stheno, cette dernière écarquillant des yeux de surprise, grimace au visage en le voyant se retourner.
Et elle qui voulait améliorer sa perception sonore ! Bah facile du coup. Il lui suffirait de demander. Mais comment ? Priorité seconde. Déjà, il fallait qu'elle s'occupe de ce mystérieux intrus au loin. Réflexe de survie oblige, Stheno cala sa tête en arrière puis la balança vers l'avant, ouvrant la bouche alors que son corps tout entier vint expulser le cadavre ensalivé du poilu, ce dernier emportant quelques fluides digestifs avec lui. Elle vomit le cadavre à ses pieds, réflexe de survie : elle était ralentie pendant sa digestion, expliquant son habile manoeuvre d'esquive pour se cacher. Si jamais ça tournait mal, il faudrait fuir. Stheno n'était pas dupe, après tout, et bien courir pouvait sauver la vie autant que bien se battre. Elle n'était pas sûre que le Molu applique ça, après. De par ses habitudes, et en dépit de son côté amusant, il semblait malheureusement plus proche du pataud poilu que du noble museau, discret, alerte et agile.
Il fallait juste être plus rapide que lui.
Filets de bave toujours noués à ses lèvres, Stheno saisit son arc et n'hésita pas : elle agrippa deux flèches, tira en arrière, et tira dans la brousaille une fois. Puis elle prit une troisième flèche et tira une deuxième fois. Puis deux autres flèches et tira une troisième fois, le corps souple, les flèches filant vite et bien au travers de la broussaille au moindre mouvement. En quelques secondes, elle avait tirée cinq flèches. Elle tirait, puis de sa main qui tendait l'arc, allongeait rapidement des doigts pour saisir deux flèches avant de les extraire du carquois et les poser sur sa corde. Agir vite et bien, pour contrer la menace, et rapidement résumer sa grande bouffe.
Ses yeux étaient froids, la bouche dessinant une simple ligne au travers de son faciès. Elle était concentrée sur sa chasse.
Elle aurait pu penser qu'il était simplement grand museau normal, taille maximale qu'ils pouvaient atteindre sans prédateurs sur le chemin, mais il parlait la langue des hommes comme elle avait pu voir, s'égosillant en petites ricaneries sonores, paraissant confus alors qu'il l'observait. Stheno fit de même, le contemplant sous les détails, ne voyant pas trop d'évidence de poilu dans son corps, autre que la taille et le dialecte particulièrement détestable de l'autre espèce. Elle était née marquée de cette tare rose, le corps d'une poilue surplombant la majesté écaillée en bas. Lui... était proportionné mais normal. Elle s'en sentit un peu jalouse, même en remarquant les blessures sur son corps, vieilles rencontres avec des armes poilus. Lui pourrait se mêler parmi les siens. Elle ? Il lui serait un peu plus compliqué de se fondre dans la masse, grande taille mis de côté. Pourquoi donc est-ce que lui était comme ça et pas elle ?
Alors qu'il lui tournait autour, utilisant de son nez pour tenter de déceler ses mystères, Stheno fit de même, allongeant son cou et apportant son visage près du postérieur du rat, reniflant un peu mieux l'odeur pour voir s'il était vraiment né d'une union interdite entre un poilu et un museau. Ou s'il était museau grand et malin, parfaitement possible vu son expérience limitée du monde. Et puis, elle se disait, comment est-ce que le gros ver rose d'un poilu fait pour ne pas écraser une museau de taille normale ? Ou peut-être que c'était un museau et une poilue ? L'image la fit ricaner, un bruit de cafetière s'échappant de ses lèvres alors que ses épaules s'agitèrent de haut en bas. Oh hi hi hi hi ! Que c'était marrant de s'imaginer ça ! Mais en plus, elle pouvait quand même voir qu'il avait été frappé par des poilus : le malheureux avait sur son corps des blessures qui ne saignaient plus. Et elle en savait assez des animaux pour savoir que certaines de ces blessures étaient causés par une rencontre avec un bâtonnet de lueur douce, tenue par un poilu. Qui d'autre pouvait ainsi en brandir ?
Par contre, il parlait leur language. Il le rendait clair. Très clair. Questions après questions qu'elle ne comprenait pas, pourquoi donc ? C'était un clair rejet de son animalité que de parler ce language. Heureusement que ses oreilles aimaient bien ce petit bruit d'ongles pressés contre un gros tableau ! Sinon, le barrage sonore aurait pu rapidement mettre fin à la politesse.
Satisfaite, Stheno se tint immobile, regardant fixement le museau alors qu'il parlait, et parlait, et parlait. Il avait l'air énervé, voulait t-il la nourriture ? Avait t-il faim ? Pas possible, les cadavres étaient toujours là, frais et prêts à être consumés. Voulait t-il manger le poilu ? Non, car c''était elle qui l'avait tué d'abord. Mais en tout cas, il voulait ce chariot, lui parlait dans son dicton civilisé, frustré par son incapacité à comprendre. Et oui, elle ne comprenait pas, mais même si elle pouvait, elle ne répondrait pas, amusée qu'elle était de le voir ainsi dans tout ses états. Toute conversation qu'il y avait, il pouvait très facilement l'entretenir à lui-même. Il était amusant et aussi un peu chou : elle voulait lui caresser la tête et lui donner des bouts déchiquetés du pied-rond, tout en attendant entre chaque bouchée, qu'il s'énerve et lui en réclame encore plus. Ou essaye de l'attraper, travail condamné à l'échec avec leur différence de taille.
Elle n'était pas sûre de ce qu'elle allait faire après, donc elle l'observait, secouant la tête après ses questions et phrases, de droite à gauche et de haut en bas, un sourire niais au visage. La blonde ne savait vraiment rien de ce qu'il disait mais ça devait l'énerver. Et elle aimait énerver les gens. Sauf que lui avait, semble t-il, un moyen de calmer les palpitations de son coeur : une petite poudre verte dans sa sacoche, qu'il déposa au sein de sa main, avec l'intention de se l'étaler sur le corps ? De la manger ? De la renifler ? Curieuse, Stheno s'approcha, se disant qu'elle allait voir d'elle-même en allant tout aspirer d'un coup -et de toute façon, ça risquait de bien le faire réagir si elle faisait ça, hihihihi- mais se vit mise en retraite d'un mouvement de la main, son sourire s'amplifiant pourtant avec sa retraite. Marrant, ça. Il était marrant. Elle l'aimait bien. Elle voulait le voir et l'entendre un peu plus, sa voix était amusante et il était mignon.
Sauf si elle avait faim. Là, ce serait dur de pas se dénier quelques vérités essentielles : il était sans doute couvert de puces proportionnellement grandes, avait l'air délicieux, et pouvait entrer dans sa bouche sans grands efforts. Donc, il allait falloir faire gaffe. Alors que le Molu continuait de parler et de parler, sans que Stheno ne comprenne un traître mot, son regard se tourna vers le patte-ronde mort là bas. Un cadavre empaqueté, c'était de trop. Mais quand elle aura faim de nouveau, que son coeur du ventre lui réclamera un dû... pourquoi pas le manger lui ? Elle pourra gagner du temps à passer avec cet amusant petit gros Molu. Enfin, elle reporta son attention sur lui, sourire mystérieux aux lèvres, préparée à plonger son nez dans sa poudre, avant de voir son grand ami se retourner: ses oreilles avaient pu détecter bruit qui avait échappé à l'ouïe de Stheno, cette dernière écarquillant des yeux de surprise, grimace au visage en le voyant se retourner.
Et elle qui voulait améliorer sa perception sonore ! Bah facile du coup. Il lui suffirait de demander. Mais comment ? Priorité seconde. Déjà, il fallait qu'elle s'occupe de ce mystérieux intrus au loin. Réflexe de survie oblige, Stheno cala sa tête en arrière puis la balança vers l'avant, ouvrant la bouche alors que son corps tout entier vint expulser le cadavre ensalivé du poilu, ce dernier emportant quelques fluides digestifs avec lui. Elle vomit le cadavre à ses pieds, réflexe de survie : elle était ralentie pendant sa digestion, expliquant son habile manoeuvre d'esquive pour se cacher. Si jamais ça tournait mal, il faudrait fuir. Stheno n'était pas dupe, après tout, et bien courir pouvait sauver la vie autant que bien se battre. Elle n'était pas sûre que le Molu applique ça, après. De par ses habitudes, et en dépit de son côté amusant, il semblait malheureusement plus proche du pataud poilu que du noble museau, discret, alerte et agile.
Il fallait juste être plus rapide que lui.
Filets de bave toujours noués à ses lèvres, Stheno saisit son arc et n'hésita pas : elle agrippa deux flèches, tira en arrière, et tira dans la brousaille une fois. Puis elle prit une troisième flèche et tira une deuxième fois. Puis deux autres flèches et tira une troisième fois, le corps souple, les flèches filant vite et bien au travers de la broussaille au moindre mouvement. En quelques secondes, elle avait tirée cinq flèches. Elle tirait, puis de sa main qui tendait l'arc, allongeait rapidement des doigts pour saisir deux flèches avant de les extraire du carquois et les poser sur sa corde. Agir vite et bien, pour contrer la menace, et rapidement résumer sa grande bouffe.
Ses yeux étaient froids, la bouche dessinant une simple ligne au travers de son faciès. Elle était concentrée sur sa chasse.
Citoyen de La République
Nahash
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crédits : 210
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Lorsque la glissante-créature avait régurgité le grandes-pattes, Quikkit avait retenu un piaillement étonné. S'il avait deviné que c'était elle qui avait bouloté l'imbécile, il trouvait cela remarquable de voir à quel point elle avait sut l'avaler tout entier. Et sans déformation particulière visible sur son corps! Peut-être s'agissait-il là d'une magie que le rat ignorait? Après tout, il avait une vision des arcanes se limitant à ce que son ancien mentor lui avait appris et ce qu'il avait put apercevoir donc... Cela pouvait être possible. Personnellement, Quikkit était plutôt adepte de la mastication. Il préférait dévorer petit à petit ses proies, arrachant la viande par petits morceaux. Cela faisait durer un peu plus le plaisir. Réalisant soudainement que, si elle était capable de dévorer une cible de cette taille elle pouvait tout autant le bouloter lui, l'homme-rat prit une décision importante. Il ferait d'elle sa plus grande alliée. Ou, tout du moins, il éviterait de devenir son ennemi. Et puis, toute crainte à part, il était curieux. Curieux de rencontrer quelqu'un qui, comme lui, semblait avoir été choisi par les Titans pour mêler son corps à un animal. Tiré de ses pensées par la volée de flèches qui venaient d'être tirées, le rat reporta son attention sur les broussailles devant l'étrange duo. Ouvrant la gueule par agacement, l'hybride n'appréciait pas particulièrement d'avoir été interrompu par le potentiel intrus et, si ce dernier avait survécu aux flèches, alors il allait à son tour s'assurer que rien ne s'en sorte. Levant les mains, une multitude de petits éclairs verdâtres vinrent danser entre les griffes du rat avant de prendre de l'ampleur. Dans un claquement sourd, la foudre quitta l'hybride pour venir s'écraser derrière la verdure. Des craquements sourds résonnèrent alors dans la zone, tandis que le rat laissait un rire mauvais s'échapper de sa gorge. Le regard parfaitement ancré sur la zone brulée et transpercée, l'homme-rat attendait de voir si quoique ce soit allait apparaitre suite à cet enchainement d'attaques.
Ce fut un bruit sourd qui démontra à l'hybride ce qu'il restait de ces assauts. A la lourdeur, le rat devina aisément la nature de cette attaque. Un ours, au corps meurtri par les projectiles physiques et au corps partiellement brûlé par la foudre, se trouvait à présent contre le sol. Epoussetant ses vêtements, Quikkit sautilla en dehors du chariot et se mit à quatre pattes pour venir contourner l'animal mort. Adoptant ainsi une démarche plus proche de sa nature animale qu'humaine, l'hybride avait légèrement l'impression qu'en présence de son homologue glissante il pourrait se montrer plus "sauvage". Enfin, ce n'était qu'une impression, pas vrai? Revenant à son observation de l'ursidé, Quikkit se redressa et attrapa un bâton, commençant à picoter la carcasse pour s'assurer de sa mort-mort. Car, dans les terres désolées, des fois les morts se relevaient. Il y avait même certaines personnes au nouvel ordre qui se spécialisait dans ce domaine. Alors, mieux valait-il être sûr que la proie était bien décédée. Une fois rassuré sur l'état de santé, le rat se pencha sur le côté afin d'observer la glissante-créature et leva un grand pouce griffu pour lui indiquer que tout était ok puis, dans un grand mouvement, déblaya les broussailles pour qu'elle puisse observer ce qu'ils venaient d'abattre. C'était une belle proie. A la viande grasse et pas trop nerveuse. Un bon apport nutritif. Bien meilleur que la viande faisandée du chariot en soit, même si les grandes pattes préféraient cette dernière. Maniant la terre pour porter la carcasse jusqu'au chariot, l'hybride vint s'asseoir sur le bord en bois du véhicule avant de reporter son attention sur la blonde. Le rat se surprenait à s'amuser à comparer l'aspect terrifiant de la créature avec son air poupin. Ses petites tresses blondes, bien coiffées et toutes mignonnes, et une gueule qui avait recraché un corps de grandes-pattes adulte. De la bave qui s'était écoulée de ses lèvres serrées comme un prédateur se préparant à dévorer la terre entière, et un sourire aussi doux qu'innocent. A vrai dire, et même s'il ne l'avouerait jamais, Quikkit était un peu jaloux de cette dualité. Lui qui n'était, au final, qu'un grand rat. Il ne pourrait jamais se faire passer, ne serait-ce qu'un moment, pour un grandes-pattes. Et cela attisait encore plus sa haine envers les autres races. Pour la glissante-créature, les choses étaient différentes. C'était une jalousie bonne enfant? Enfin, aussi bonne enfant que le rat pouvait l'être envers un autre être vivant.
- Bon. Maintenant que nous sommes tranquilles-seuls, tu veux-désires de l'aether?
Sortant sa sacoche à poudre, le rat déposa sur le dos de sa main l'étrange pierre écrasée en un amas de poudre verte. Fixant cette dernière avec des yeux plein d'envie, le rat plaqua son museau contre cette dernière et inspira longuement. Replaçant ensuite un peu de poudre, il attendit que la glissante-créature ne vienne renifler la drogue, tandis qu'il laissait son esprit voguer dans la brume qu'était devenu son esprit.
Grimpant encore et encore, le rat reniflait l'air de manière régulière. Cela faisait plusieurs jours que les grandes pattes le traquaient. Comme si croquer-manger un enfant était une chose mauvaise! Quand eux le faisaient sur les kokots et autres animaux c'était tolérable, mais olala il ne fallait surtout pas toucher à leurs progénitures! Comme si elles avaient plus d'importance! Elles n'avaient qu'à pas être aussi appétissante, d'abord! Un bruit força alors le rat à se plaquer contre le mur qu'il escaladait. Une énième patrouille venait de passer. Une nouvelle patrouille qu'il avait esquivé avec brio. Continuant par la suite son ascension, le rat parvint finalement à la fenêtre qu'il tentait de rejoindre. Depuis cette dernière, l'homme-rat observait en silence les différentes formes qui bougeaient. Des grandes-pattes féminines, gloussantes et souriantes, s'occupaient à s'habiller avec plusieurs petites robes toutes plus détaillées les unes que les autres. Et puis, un peu plus sur la droite, se trouvait la glissante-créature qui restait parfaitement allongée sur le lit. Visiblement, les jeunes grandes-pattes étaient à son service puisque, lorsqu'elles n'étaient pas occupées à glousser entre elles, elles venaient apporter divers petits plats à la blondinette. La scène était d'une curiosité sans pareille. Jamais le rat n'aurait imaginé voir une race hybride ainsi traitée par des grandes-pattes. Et puis, soudainement, la pièce disparut dans une fumée verdâtre, ainsi que le mur contre lequel le rat était accroché. Tombant donc dans un vide beaucoup trop grand pour être naturel, Quikkit riait tout autant qu'il sentait son cœur battre énormément dans sa poitrine. Fermant les yeux, le rat savourait les embruns et le vent contre sa fourrure. Le sol, s'il arriverait un jour, ne serait que la délivrance de ce rat dont la vie n'avait jusqu'à présent offert que des complots à son encontre et d'autres menaces visant à l'empêcher de régner sur les autres.
Rouvrant finalement les yeux, l'homme-rat constata qu'il était de nouveau sur le chariot. Bougeant la gueule de droite à gauche, il analysait de ses yeux tout autant qu'il tentait de percevoir le moindre son étrange ou la moindre odeur inhabituelle. Mais il n'y avait rien. Enfin, rien de différents d'avant qu'il ne respire la poudre. Une odeur faisandée, le délicat parfum de la chaire brulée de l'ursidé et la marque olfactive unique de la glissante-créature. Par ailleurs, ses oreilles ne captaient que le vent qui venait frapper le haut des arbres les entourant. Reportant son attention sur la blonde, Quikkit se demandait à présent ce qu'il devait faire concernant cette dernière. Fixant la glissante-créature de ses deux yeux émeraudes, le rat se demandait en vérité s'il devait faire quelque chose tout court. La mort du grandes-pattes, si elle allait lui causer quelques ennuis-problèmes, n'était au final pas très importante et ne l'agaçait pas vraiment. La viande faisandée en revanche était une perte plus importante, mais avec la mort du cheval, il était à présent impossible de transporter autant de vivres. Alors, comment expliquer aux grandes-pattes du nouvel ordre ce qu'il s'était passé? Et pour la glissante-créature, fallait-il l'emmener avec lui comme il avait envisagé la chose plus tôt? Ou bien juste l'escorter quelque part? Avait-elle vraiment besoin d'une escorte? Et sa façon de se mouvoir. Une telle vitesse pouvait représenter un avantage non négligeable en cas de courageuse retraite-fuite. Portant ses mains griffues à sa gueule, l'homme-rat adoptait une pause pensive. Visiblement, ses questions faisaient tourner tous les méninges de l'hybride qui ne s'était toujours pas rendu compte d'un détail important. Cela faisait quelques minutes qu'il fixait la glissante-créature et, lorsqu'il réalisa cela, Quikkit n'espérait qu'une chose.
Qu'elle ne vienne pas en prendre offense et lui crier-hurler dessus.
Ce fut un bruit sourd qui démontra à l'hybride ce qu'il restait de ces assauts. A la lourdeur, le rat devina aisément la nature de cette attaque. Un ours, au corps meurtri par les projectiles physiques et au corps partiellement brûlé par la foudre, se trouvait à présent contre le sol. Epoussetant ses vêtements, Quikkit sautilla en dehors du chariot et se mit à quatre pattes pour venir contourner l'animal mort. Adoptant ainsi une démarche plus proche de sa nature animale qu'humaine, l'hybride avait légèrement l'impression qu'en présence de son homologue glissante il pourrait se montrer plus "sauvage". Enfin, ce n'était qu'une impression, pas vrai? Revenant à son observation de l'ursidé, Quikkit se redressa et attrapa un bâton, commençant à picoter la carcasse pour s'assurer de sa mort-mort. Car, dans les terres désolées, des fois les morts se relevaient. Il y avait même certaines personnes au nouvel ordre qui se spécialisait dans ce domaine. Alors, mieux valait-il être sûr que la proie était bien décédée. Une fois rassuré sur l'état de santé, le rat se pencha sur le côté afin d'observer la glissante-créature et leva un grand pouce griffu pour lui indiquer que tout était ok puis, dans un grand mouvement, déblaya les broussailles pour qu'elle puisse observer ce qu'ils venaient d'abattre. C'était une belle proie. A la viande grasse et pas trop nerveuse. Un bon apport nutritif. Bien meilleur que la viande faisandée du chariot en soit, même si les grandes pattes préféraient cette dernière. Maniant la terre pour porter la carcasse jusqu'au chariot, l'hybride vint s'asseoir sur le bord en bois du véhicule avant de reporter son attention sur la blonde. Le rat se surprenait à s'amuser à comparer l'aspect terrifiant de la créature avec son air poupin. Ses petites tresses blondes, bien coiffées et toutes mignonnes, et une gueule qui avait recraché un corps de grandes-pattes adulte. De la bave qui s'était écoulée de ses lèvres serrées comme un prédateur se préparant à dévorer la terre entière, et un sourire aussi doux qu'innocent. A vrai dire, et même s'il ne l'avouerait jamais, Quikkit était un peu jaloux de cette dualité. Lui qui n'était, au final, qu'un grand rat. Il ne pourrait jamais se faire passer, ne serait-ce qu'un moment, pour un grandes-pattes. Et cela attisait encore plus sa haine envers les autres races. Pour la glissante-créature, les choses étaient différentes. C'était une jalousie bonne enfant? Enfin, aussi bonne enfant que le rat pouvait l'être envers un autre être vivant.
- Bon. Maintenant que nous sommes tranquilles-seuls, tu veux-désires de l'aether?
Sortant sa sacoche à poudre, le rat déposa sur le dos de sa main l'étrange pierre écrasée en un amas de poudre verte. Fixant cette dernière avec des yeux plein d'envie, le rat plaqua son museau contre cette dernière et inspira longuement. Replaçant ensuite un peu de poudre, il attendit que la glissante-créature ne vienne renifler la drogue, tandis qu'il laissait son esprit voguer dans la brume qu'était devenu son esprit.
Grimpant encore et encore, le rat reniflait l'air de manière régulière. Cela faisait plusieurs jours que les grandes pattes le traquaient. Comme si croquer-manger un enfant était une chose mauvaise! Quand eux le faisaient sur les kokots et autres animaux c'était tolérable, mais olala il ne fallait surtout pas toucher à leurs progénitures! Comme si elles avaient plus d'importance! Elles n'avaient qu'à pas être aussi appétissante, d'abord! Un bruit força alors le rat à se plaquer contre le mur qu'il escaladait. Une énième patrouille venait de passer. Une nouvelle patrouille qu'il avait esquivé avec brio. Continuant par la suite son ascension, le rat parvint finalement à la fenêtre qu'il tentait de rejoindre. Depuis cette dernière, l'homme-rat observait en silence les différentes formes qui bougeaient. Des grandes-pattes féminines, gloussantes et souriantes, s'occupaient à s'habiller avec plusieurs petites robes toutes plus détaillées les unes que les autres. Et puis, un peu plus sur la droite, se trouvait la glissante-créature qui restait parfaitement allongée sur le lit. Visiblement, les jeunes grandes-pattes étaient à son service puisque, lorsqu'elles n'étaient pas occupées à glousser entre elles, elles venaient apporter divers petits plats à la blondinette. La scène était d'une curiosité sans pareille. Jamais le rat n'aurait imaginé voir une race hybride ainsi traitée par des grandes-pattes. Et puis, soudainement, la pièce disparut dans une fumée verdâtre, ainsi que le mur contre lequel le rat était accroché. Tombant donc dans un vide beaucoup trop grand pour être naturel, Quikkit riait tout autant qu'il sentait son cœur battre énormément dans sa poitrine. Fermant les yeux, le rat savourait les embruns et le vent contre sa fourrure. Le sol, s'il arriverait un jour, ne serait que la délivrance de ce rat dont la vie n'avait jusqu'à présent offert que des complots à son encontre et d'autres menaces visant à l'empêcher de régner sur les autres.
Rouvrant finalement les yeux, l'homme-rat constata qu'il était de nouveau sur le chariot. Bougeant la gueule de droite à gauche, il analysait de ses yeux tout autant qu'il tentait de percevoir le moindre son étrange ou la moindre odeur inhabituelle. Mais il n'y avait rien. Enfin, rien de différents d'avant qu'il ne respire la poudre. Une odeur faisandée, le délicat parfum de la chaire brulée de l'ursidé et la marque olfactive unique de la glissante-créature. Par ailleurs, ses oreilles ne captaient que le vent qui venait frapper le haut des arbres les entourant. Reportant son attention sur la blonde, Quikkit se demandait à présent ce qu'il devait faire concernant cette dernière. Fixant la glissante-créature de ses deux yeux émeraudes, le rat se demandait en vérité s'il devait faire quelque chose tout court. La mort du grandes-pattes, si elle allait lui causer quelques ennuis-problèmes, n'était au final pas très importante et ne l'agaçait pas vraiment. La viande faisandée en revanche était une perte plus importante, mais avec la mort du cheval, il était à présent impossible de transporter autant de vivres. Alors, comment expliquer aux grandes-pattes du nouvel ordre ce qu'il s'était passé? Et pour la glissante-créature, fallait-il l'emmener avec lui comme il avait envisagé la chose plus tôt? Ou bien juste l'escorter quelque part? Avait-elle vraiment besoin d'une escorte? Et sa façon de se mouvoir. Une telle vitesse pouvait représenter un avantage non négligeable en cas de courageuse retraite-fuite. Portant ses mains griffues à sa gueule, l'homme-rat adoptait une pause pensive. Visiblement, ses questions faisaient tourner tous les méninges de l'hybride qui ne s'était toujours pas rendu compte d'un détail important. Cela faisait quelques minutes qu'il fixait la glissante-créature et, lorsqu'il réalisa cela, Quikkit n'espérait qu'une chose.
Qu'elle ne vienne pas en prendre offense et lui crier-hurler dessus.
Invité
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La mazee, art dangereux et inconnu qu'elle connaissait sans jamais avoir vraiment identifié. De toute sa vie, depuis sa vision floue et distordue du monde au delà de sa coquille d'oeuf jusqu'a maintenant, face au Molu, elle l'avait toujours utilisée sans le savoir. Son odorat, traquant des proies de très loin. Ses yeux, perçant loin. Ses membres, étirés à l'infini, même jusqu'aux vers de ses mains. Tous de la mazee, elle avait récemment comprise. La mazee, ce qui animait son fils onirique, qui lui avait récemment appris une technique nécessitant un appui de mazeeque un peu moins facile que tout le reste. Inutile de dire qu'elle était curieuse de la voir utilisée sous toutes ses formes, maintenant. Car quand même : elle pouvait se rendre pavisible de la tête un instant ! Se servir de ce talent, sans être quelque chose d'aussi naturel que l'arc, lui semblait être la prochaine "étape" de son voyage. Pour mieux chasser et pour mieux comprendre ce que ses proies utiliseraient tôt ou tard, quand elle décidera de chasser ceux à la peau d'armure.
C'était juste de toute façon : son fils avait décrit la magie comme partout. Dans l'eau, dans la terre, le vent. C'était la nature. S'en servir n'était que naturel. Et c'était clairement un truc d'hybride : elle vit le molu lancer des éclairs verts sur l'endroit qu'elle avait frappée, des lances d'électricité beaucoup plus rapides que les flèches de son arc s'abattant là où elle avait frappée, le bruit et la vitesse la faisant sursauter.. Stheno se figea, intriguée, mais aussi soucieuse de venir en aide au molu si jamais la bête n'était pas morte. Qu'il soit mourru ne la rendrait pas si amère, car elle pourrait dévorer son cadavre et se repaître de la chère tendre d'un museau presque aussi grand qu'un poilu, mais ce serait dommage pour elle qu'il meurt sans lui offrir ses secrets. Il y avait des avantages -et inconvéniens- à l'apprentissage de ce... cette mazee de heu... cette lance d'étincelle, oui. Mais elle avait très bien remarquée, aussi, comment il avait senti le longue-griffe avant elle, se fiant à ses grandes oreilles pour le pataud animal.
Il serait utile d'avoir une capacité pareille. Et alors que le molu vint déplacer la carcasse vers le véhicule de bois, le roule-roule disons, Stheno se demanda bien ce qu'elle allait faire de lui, le regard bienveillant, mais les pensées virevoltantes dans son coeur de tête. Hm-hm, il semblait être de son acabit, pensa t-elle en le voyant ramper sur l'ours. Devrait t-elle tenter de lui offrir de la nourriture en échange d'informations ? Pouvait t-il parler la langue des bêtes comme son fils faisait ? Non, la blonde conclut, il l'aurait fait plus tôt. C'était marrant de le voir s'égosiller tout seul mais Stheno se disait que la leçon allait devoir être transmise oralement. Ou copiée ? Pouvait t-elle le regarder assez longtemps pour décrypter sa façon de concentrer son énergie mazeeque ? Il faudrait alors rester avec lui. Ce qui la gênerait. Il l'aimait bien mais il était bruyant et sa méthode de chasse était létale mais balourde. Et même si l'ours la nourrirait amplement, elle ne saurait justement pas quoi faire si elle avait faim en présence d'un juteux molu sans aucun autre proie pour la distraire.
Bon, elle allait d'abord remanger le cadavre d'humain, puis elle-
Attendez.
Sa poudre ? Verte, comme son éclair. Serait-ce la source de ses pouvoirs ? Une sorte de "réveil" ? En prendre pourrait l'aider à elle-même tirer des éclairs ? Non, trop bruyant, trop amène à la panique pour les poilus et le reste. Mais éveillerait t-elle autre chose ? Stheno contempla, interdite, puis fit son choix sans hésiter, se remettant entièrement à son instinct animal : elle partit de l'avant comme un bolide et plaqua son nez dans la poudre, agitant son visage droit dans le tas et puis remuant la tête de droite à gauche, tout son corps s'étirant et se secouant comme si elle essayait d'imiter le symbole de l'infinité. Ou un 8. Ou alors qu'elle essayait de vibrer assez fort pour tester sa nouvelle vitesse. Fallait dire que ces éclairs avaient été plus rapides.
Haha un rat qui tire des éclairs, ça la fit marrer, sans qu'elle ne sache pourquoi. Stheno ricana d'ailleurs de ça, ses yeux bleus s'étendant pour lui couvrir un peu toute la partie sclérotique de l'oeil, comme si jamais elle avait un océan bleu en guide d'oeil. Et puis... oh, c'était un truc d'humain en fait. Oh c'était... trop. Beaucoup trop.
Même la narrati-
LA GUERRE ! C'EST EST UNE CHOSE TROP GRAVE POUR LA CONFIER À DES MILITAIRES !!!! déclare en 1887 un bon monsieur clémenceau...
le TIGRE...
le tigre chasse dans la jungle... il tigre là tigre ci tig... t... IL BONDIT SUR UN BISON SANS DEFENSE... LE TRIOMPHE DE LA MORT SUR LA VIE aaarrlabballbablluhbllauebaelallllauauaqiaijd
Nommé LE TIGRE... il n'en est pas un car il est humain... hybride CACHE ?!
LA GUERRE ! C'EST EST UNE CHOSE TROP GRAVE POUR LA CONFIER À DES MILITAIRES !!!! déclare au congrès des nations en 2002 le TIGRE clémenceau aux aliens de la dixième planète X... une prmière...
le miliaire.. il tigre là tigre ci tig... t... IL BONDIT SUR UN CLÉMENCEAU SANS DEFNSE... LE VIE DE LA MORT SUR LE TRIOMPHE quelqu'un à de l'aspirine ?
Le militaire c'est une grave trop grave pour la donner à des clémenceau - déclare la chose
Stheno était sur une île... une île... son petit bébé ratbougri était ici. Rat des villes, rat des champs, rattatatatatata. Oh elle le nourrissait de toutes ses petites nourritures alors qu'l couinait tendrement, son petit bébé à elle. Oh quel adorable petit tas d viande bruyant... elle voulait le manger mais ne pas le digérer, pour que à jamais il reste en elle.
on lui donne de la viande du chariot
OH COUIC COUIC MERCI MAMAN !
on lui donne encore de la viande du chariot
OH COUIC COUIC MERCI MAMAN !
oh comme elle aimait voir ses cordes vocales fleurir. mais maman n'était pas finie pour donner de la nourriture à sa petite chose !
on lui donne un humain décédé... il est coincé dans sa bouche héhéhé...
GROUIIIKK STOP MAMAN ! GRROUIIIKKKKK ! JE ME TRANSFORME EN PETIT COCHON!!!!!!
elle lui donne... l'oURS... mort... qui ne tient pas
AAIIIIEEEEEEEEEEEEEEEE ! AIIIEEEEEEEEEEEEEEEE ! AIIEEEEEEE ! GGRROUIIIKKKKK ! GRRRROUUIIIIIIKKKKK ! GROUUIUUIIIKKKKKKK !
Il était le cochon maintenant.
Stheno ouvrit des yeux en bas du chariot, le visage couvert de poudre, promptement nettoyé en se passant le visage dessus, avant d'aller étendre sa main sur une des roues du chariot. Elle ne savait pas trop ce qui s'était passée : son premier réflexe fut de se lever, arc en main, vérifiant si quelque chose s'était jetée sur elle. Comme un longue-griffe ou un poilu. De par son manque de blessures, elle en déduit qu'elle avait survécue : sinon, elle ne pourrait pas, car elle serait morte. Et lui aussi, d'ailleurs, le molu, qu'elle pouvait voir tranquille sur son chariot. Une grimace manqua de se former sur son petit visage espiègle mais tout allait bien : l'ours était en l'état.
Et elle ne semblait pas avoir gagnée grand chose de cette... poudre. Artifice humain pour faire voir des choses ? Possible. Inutile pour elle. Et elle en fut déçue de voir un hybride se coltiner ainsi avec les humains, au point d'utiliser leurs inventions. Le plaisir de la victoire, de la chasse, de la chair morte avalée, voilà la vraie satisfaction, plus puissante que n'importe quel artifice humain. Ça la motiva : elle devait gagner sa faveur, c'était évident, mais elle ne pouvait pas partager le gros du butin avec lui. Tout en lui donnant un échange équivalent, toujours lui faire un cadeau, juste pas un gros cadeau.
Elle le regardait et il la regardait. Sur des minutes.
Puis, Stheno brisa la monotonie, se dirigeant vers le cadavre ensalivé du poilu, l'agrippant par le col et l'amenant vers le chariot, sourire aux lèvres, pour le déposer à ses pieds, tapotant la tête du poilu et clignant de l'oeil droit envers son ami molu, comme pour lui signaler que ça, tout ça, c'était qu'a lui. C'était sa proie. Amplement suffisant pour le nourrir bien entendu. Ils mangeraient tranquillement : sa lance lumineuse verte devait avoir fait peur aux proies et aux prédateurs. Et s'ils reviennent, il lui suffira de refaire sa mazee. Qui sait ? Peut-être était-ce là une utilité au sort. Mais elle était surtout curieuse pour ses oreilles, talent utiles à une tireuse comme elle : de l'odorat, de la vue et de l'ouïe en même temps... pas mal comme talents, non ? Elle tirerait mieux.
Mais en attendant, une récompense de sa chasse. Stheno vint vers le cadavre du longue griffe et se mit à vérifier ce qui restait de flèches dans sa chair, vu ce que la lance avait du réduire en miettes. Le bout de métal avait résisté, elle s'imaginait, mais il fallait éviter qu'il y ait des choses mauvaises dans ce gros cadavre brûlé qu'elle comptait mange. Vérifiant méthodiquement chaque bout, traînant son corps de la long de la carcasse, les yeux concentrés et le sourire réduit en moue contemplative, Stheno ne se permit que quelques regards vers son ami molu, son sourire apparaissant et disparaissant en quelques instants dès qu'elle posait ou ôtait ses yeux de lui.
Elle en était jalouse, il allait dîner tôt !
C'était juste de toute façon : son fils avait décrit la magie comme partout. Dans l'eau, dans la terre, le vent. C'était la nature. S'en servir n'était que naturel. Et c'était clairement un truc d'hybride : elle vit le molu lancer des éclairs verts sur l'endroit qu'elle avait frappée, des lances d'électricité beaucoup plus rapides que les flèches de son arc s'abattant là où elle avait frappée, le bruit et la vitesse la faisant sursauter.. Stheno se figea, intriguée, mais aussi soucieuse de venir en aide au molu si jamais la bête n'était pas morte. Qu'il soit mourru ne la rendrait pas si amère, car elle pourrait dévorer son cadavre et se repaître de la chère tendre d'un museau presque aussi grand qu'un poilu, mais ce serait dommage pour elle qu'il meurt sans lui offrir ses secrets. Il y avait des avantages -et inconvéniens- à l'apprentissage de ce... cette mazee de heu... cette lance d'étincelle, oui. Mais elle avait très bien remarquée, aussi, comment il avait senti le longue-griffe avant elle, se fiant à ses grandes oreilles pour le pataud animal.
Il serait utile d'avoir une capacité pareille. Et alors que le molu vint déplacer la carcasse vers le véhicule de bois, le roule-roule disons, Stheno se demanda bien ce qu'elle allait faire de lui, le regard bienveillant, mais les pensées virevoltantes dans son coeur de tête. Hm-hm, il semblait être de son acabit, pensa t-elle en le voyant ramper sur l'ours. Devrait t-elle tenter de lui offrir de la nourriture en échange d'informations ? Pouvait t-il parler la langue des bêtes comme son fils faisait ? Non, la blonde conclut, il l'aurait fait plus tôt. C'était marrant de le voir s'égosiller tout seul mais Stheno se disait que la leçon allait devoir être transmise oralement. Ou copiée ? Pouvait t-elle le regarder assez longtemps pour décrypter sa façon de concentrer son énergie mazeeque ? Il faudrait alors rester avec lui. Ce qui la gênerait. Il l'aimait bien mais il était bruyant et sa méthode de chasse était létale mais balourde. Et même si l'ours la nourrirait amplement, elle ne saurait justement pas quoi faire si elle avait faim en présence d'un juteux molu sans aucun autre proie pour la distraire.
Bon, elle allait d'abord remanger le cadavre d'humain, puis elle-
Attendez.
Sa poudre ? Verte, comme son éclair. Serait-ce la source de ses pouvoirs ? Une sorte de "réveil" ? En prendre pourrait l'aider à elle-même tirer des éclairs ? Non, trop bruyant, trop amène à la panique pour les poilus et le reste. Mais éveillerait t-elle autre chose ? Stheno contempla, interdite, puis fit son choix sans hésiter, se remettant entièrement à son instinct animal : elle partit de l'avant comme un bolide et plaqua son nez dans la poudre, agitant son visage droit dans le tas et puis remuant la tête de droite à gauche, tout son corps s'étirant et se secouant comme si elle essayait d'imiter le symbole de l'infinité. Ou un 8. Ou alors qu'elle essayait de vibrer assez fort pour tester sa nouvelle vitesse. Fallait dire que ces éclairs avaient été plus rapides.
Haha un rat qui tire des éclairs, ça la fit marrer, sans qu'elle ne sache pourquoi. Stheno ricana d'ailleurs de ça, ses yeux bleus s'étendant pour lui couvrir un peu toute la partie sclérotique de l'oeil, comme si jamais elle avait un océan bleu en guide d'oeil. Et puis... oh, c'était un truc d'humain en fait. Oh c'était... trop. Beaucoup trop.
Même la narrati-
LA GUERRE ! C'EST EST UNE CHOSE TROP GRAVE POUR LA CONFIER À DES MILITAIRES !!!! déclare en 1887 un bon monsieur clémenceau...
le TIGRE...
le tigre chasse dans la jungle... il tigre là tigre ci tig... t... IL BONDIT SUR UN BISON SANS DEFENSE... LE TRIOMPHE DE LA MORT SUR LA VIE aaarrlabballbablluhbllauebaelallllauauaqiaijd
Nommé LE TIGRE... il n'en est pas un car il est humain... hybride CACHE ?!
LA GUERRE ! C'EST EST UNE CHOSE TROP GRAVE POUR LA CONFIER À DES MILITAIRES !!!! déclare au congrès des nations en 2002 le TIGRE clémenceau aux aliens de la dixième planète X... une prmière...
le miliaire.. il tigre là tigre ci tig... t... IL BONDIT SUR UN CLÉMENCEAU SANS DEFNSE... LE VIE DE LA MORT SUR LE TRIOMPHE quelqu'un à de l'aspirine ?
Le militaire c'est une grave trop grave pour la donner à des clémenceau - déclare la chose
Stheno était sur une île... une île... son petit bébé ratbougri était ici. Rat des villes, rat des champs, rattatatatatata. Oh elle le nourrissait de toutes ses petites nourritures alors qu'l couinait tendrement, son petit bébé à elle. Oh quel adorable petit tas d viande bruyant... elle voulait le manger mais ne pas le digérer, pour que à jamais il reste en elle.
on lui donne de la viande du chariot
OH COUIC COUIC MERCI MAMAN !
on lui donne encore de la viande du chariot
OH COUIC COUIC MERCI MAMAN !
oh comme elle aimait voir ses cordes vocales fleurir. mais maman n'était pas finie pour donner de la nourriture à sa petite chose !
on lui donne un humain décédé... il est coincé dans sa bouche héhéhé...
GROUIIIKK STOP MAMAN ! GRROUIIIKKKKK ! JE ME TRANSFORME EN PETIT COCHON!!!!!!
elle lui donne... l'oURS... mort... qui ne tient pas
AAIIIIEEEEEEEEEEEEEEEE ! AIIIEEEEEEEEEEEEEEEE ! AIIEEEEEEE ! GGRROUIIIKKKKK ! GRRRROUUIIIIIIKKKKK ! GROUUIUUIIIKKKKKKK !
Il était le cochon maintenant.
Stheno ouvrit des yeux en bas du chariot, le visage couvert de poudre, promptement nettoyé en se passant le visage dessus, avant d'aller étendre sa main sur une des roues du chariot. Elle ne savait pas trop ce qui s'était passée : son premier réflexe fut de se lever, arc en main, vérifiant si quelque chose s'était jetée sur elle. Comme un longue-griffe ou un poilu. De par son manque de blessures, elle en déduit qu'elle avait survécue : sinon, elle ne pourrait pas, car elle serait morte. Et lui aussi, d'ailleurs, le molu, qu'elle pouvait voir tranquille sur son chariot. Une grimace manqua de se former sur son petit visage espiègle mais tout allait bien : l'ours était en l'état.
Et elle ne semblait pas avoir gagnée grand chose de cette... poudre. Artifice humain pour faire voir des choses ? Possible. Inutile pour elle. Et elle en fut déçue de voir un hybride se coltiner ainsi avec les humains, au point d'utiliser leurs inventions. Le plaisir de la victoire, de la chasse, de la chair morte avalée, voilà la vraie satisfaction, plus puissante que n'importe quel artifice humain. Ça la motiva : elle devait gagner sa faveur, c'était évident, mais elle ne pouvait pas partager le gros du butin avec lui. Tout en lui donnant un échange équivalent, toujours lui faire un cadeau, juste pas un gros cadeau.
Elle le regardait et il la regardait. Sur des minutes.
Puis, Stheno brisa la monotonie, se dirigeant vers le cadavre ensalivé du poilu, l'agrippant par le col et l'amenant vers le chariot, sourire aux lèvres, pour le déposer à ses pieds, tapotant la tête du poilu et clignant de l'oeil droit envers son ami molu, comme pour lui signaler que ça, tout ça, c'était qu'a lui. C'était sa proie. Amplement suffisant pour le nourrir bien entendu. Ils mangeraient tranquillement : sa lance lumineuse verte devait avoir fait peur aux proies et aux prédateurs. Et s'ils reviennent, il lui suffira de refaire sa mazee. Qui sait ? Peut-être était-ce là une utilité au sort. Mais elle était surtout curieuse pour ses oreilles, talent utiles à une tireuse comme elle : de l'odorat, de la vue et de l'ouïe en même temps... pas mal comme talents, non ? Elle tirerait mieux.
Mais en attendant, une récompense de sa chasse. Stheno vint vers le cadavre du longue griffe et se mit à vérifier ce qui restait de flèches dans sa chair, vu ce que la lance avait du réduire en miettes. Le bout de métal avait résisté, elle s'imaginait, mais il fallait éviter qu'il y ait des choses mauvaises dans ce gros cadavre brûlé qu'elle comptait mange. Vérifiant méthodiquement chaque bout, traînant son corps de la long de la carcasse, les yeux concentrés et le sourire réduit en moue contemplative, Stheno ne se permit que quelques regards vers son ami molu, son sourire apparaissant et disparaissant en quelques instants dès qu'elle posait ou ôtait ses yeux de lui.
Elle en était jalouse, il allait dîner tôt !
Citoyen de La République
Nahash
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Observant sa camarade se diriger vers le grandes-pattes décédé, Quikkit se demanda quelques instants ce qu'elle comptait faire. Lorsqu'elle vint traîner le corps jusqu'à ses pieds, le rat retint un sourire sadique. Elle voulait, visiblement, qu'il mange le corps. En temps normal, l'homme-rat se retenait de dévorer les grandes-pattes qui marchandaient avec lui, ou qui se trouvaient affiliés au nouvel ordre. C'était une question de principe. Ne pas mordre la main qui vous nourrit. Cependant, le cadavre était... Un cadavre. Et le temps que quelqu'un ne tombe dessus, d'autres animaux viendraient probablement se sustenter sur la dépouille. Et puis, Quikkit avait tout le temps faim. Alors, un petit croc, ici et là, ça ne serait pas si grave, si? De toutes façons, la glissante-créature était déjà partie vers l'ours abattu plus tôt. Visiblement, il s'agissait là d'un troc de bonne bouffe. Elle laissait le grandes-pattes prédigéré pour se concentrer sur un gibier plus gros et plus violent. Un instinct de prédation, sûrement, qui échappait totalement au rongeur. Reportant son attention sur le salivé-décédé, le rat s'approcha du corps et plongea ses dents dans la chair ramollie de ce dernier. Sentant le sang gicler dans sa gueule, le rat laissa un léger couinement de satisfaction s'échapper de sa gorge tandis que ses pupilles émeraudes se dilataient un peu plus. La poudre verte lui donnait toujours faim. Enfin, plus que d'habitude. Et la chair humaine faisait partie des mets les plus savoureux. Avec le fromage. Et les céréales. En fait, l'espace d'un instant, le rat se demandait ce que pourrait donner un casse-croûte à base de grandes-pattes, de pain aux céréales, et de fromage. Sûrement quelque chose d'incroyable. Point bonus si le grandes-pattes est un reikois.
Entre deux coups de crocs, le rat laissait son regard se poser sur l'hybride qui partageait ce moment avec lui. Allait-elle engloutir totalement le spécimen et ensuite végéter à l'instar des grands serpents? Ou bien le faire en plusieurs fois? Il devait l'avouer, le rat était curieux. Quelques longues minutes plus tard, aillant perdu la notion du temps, le rat se laissa choir contre l'armature en bois du chariot. Il était repu. Fixant le ciel étoilé de Shoumei, l'hybride se laissa de nouveau allé à des pensées improbables, se voyant encore et toujours au sommet de la chaine alimentaire du monde vivant, les autres races à son service. Il se voyait, habillé comme un roi, étendu sur un grand lit aux draps de satin. Il voyait les nombreuses femelles qui venaient lui apporter nourriture et autres boissons. Un stock de poudre verte infinie déposé à portée de museau. Et toutes ces belles caresses. Ahhh, que l'avenir se promettait radieux! Car c'était pour lui une chose évidente, ce n'était pas un rêve mais bien une vision du futur. Dans un léger couinement, l'homme-rat quitta ses propres ambitions pour se redresser et fixer la glissante-créature, l'air soudainement sérieux.
- Bon. J'ai apprécié-aimé ce moment passé en ta compagnie mais... Je n'ai toujours pas ton nom-appellation! Si tu ne peux parler-communiquer, ce n'est pas grave-terrible, juste que Quikkit ne saura pas bien te nommer-appeler.
Il prit quelques instants, rassemblant ses pensées.
- Je devrais bientôt partir-marcher vers la ville où se trouvent-cachent les grandes-pattes qui me donnent mes vivres. Alors... Si tu as besoin-désir quelque chose, essaie de me le dire-faire comprendre, Quikkit se sent d'humeur généreuse-bonne avec toi oui-oui!
Et, pour une fois, il était plutôt sérieux. Naturellement sa phrase était purement intéressée. S'il s'en faisait une amie, le rat savait qu'elle pourrait lui être utile à un moment. Et, au pire, elle ne s'en prendrait au moins pas à lui. Au nouvel ordre, il n'y avait pas véritablement de personnes comme lui. Certes, il y avait bien des personnalités plus ou moins semblables, mais aucune qui s'alignait parfaitement avec ses intérêts. Et pour ce qui était de sa race... Peut-être qu'il y en avait. En fait, il n'en était pas vraiment sûr étant donné les interactions limitées qu'il avait avec les autres membres de ce petit groupe. Mais, si un congénère existait bel et bien au sein de l'Ordre, le rat trouvait cela un peu abusif de ne pas être venu le voir. Lui qui était l'élu, méritait bien cela après tout.
Prit dans ses propres pensées, le rat bulla quelques instants à ronger mentalement les diverses possibilités qui s'offriraient à lui s'il pouvait utiliser la glissante-créature dans ses futures pérégrinations. Plus besoin de sur-négocier les échanges contre poudre verte. Plus besoin de se cacher lorsque les vilains grandes-pattes venaient pour réprimander des "crimes" contre la population. A ses côtés, la glissante-créature pourrait assurer ses arrières pendant qu'il lançait ses sorts. Une dualité de violence qui leur promettait de nombreux butins et gibiers. Enfin... Tout cela était bien beau, mais peu réalisable en vérité, et Quikkit s'en doutait malgré tout. Elle ne parlait pas, semblait s'exprimer que via des expressions physiques. Difficile donc de savoir si elle saurait apprécier la divine présence de l'homme-rat éternellement. Même si, bon point pour elle, elle semblait apprécier la poudre. Quittant ses pensées pour reporter son attention vers la concernée, le rat attendait donc le moindre signe qui pourrait l'orienter vers une décision de l'hybride face à lui. Allait-elle lui demander quelque chose? Partir purement et simplement? Dormir suite à son repas? S'en prendre à lui finalement? Il n'aurait sut le dire. En revanche, le rat savait qu'il ne fallait pas trop traîner, car s'il ne quittait pas "rapidement" le chemin qu'avait emprunté le convoi, des grandes-pattes finiraient par leur tomber dessus. Les reikois avaient cette fâcheuse tendance lors de leurs patrouilles dans les terres dévastées. Ils repéraient les marques dans la boue et les suivaient. Comme par "curiosité". Que c'était agaçant. Et gênant pour le commerce. Fort heureusement, ils n'étaient pas suicidaires non plus et lâchaient la piste lorsque cela menait à des endroits trop reculés. Ils préféraient battre en retraite ou fuir, afin de revenir plus nombreux. C'était bien, ça laissait le temps au rat ou à ses compagnons de plier bagage.
Plongeant son regard émeraude dans les yeux de la glissante-créature, Quikkit attendit donc silencieusement, ce qui lui en coutait. Face à l'hybride, le petit rat commençait déjà à tapoter légèrement de la patte, et gratter le dos de sa main en attendant une réponse de la concernée.
Entre deux coups de crocs, le rat laissait son regard se poser sur l'hybride qui partageait ce moment avec lui. Allait-elle engloutir totalement le spécimen et ensuite végéter à l'instar des grands serpents? Ou bien le faire en plusieurs fois? Il devait l'avouer, le rat était curieux. Quelques longues minutes plus tard, aillant perdu la notion du temps, le rat se laissa choir contre l'armature en bois du chariot. Il était repu. Fixant le ciel étoilé de Shoumei, l'hybride se laissa de nouveau allé à des pensées improbables, se voyant encore et toujours au sommet de la chaine alimentaire du monde vivant, les autres races à son service. Il se voyait, habillé comme un roi, étendu sur un grand lit aux draps de satin. Il voyait les nombreuses femelles qui venaient lui apporter nourriture et autres boissons. Un stock de poudre verte infinie déposé à portée de museau. Et toutes ces belles caresses. Ahhh, que l'avenir se promettait radieux! Car c'était pour lui une chose évidente, ce n'était pas un rêve mais bien une vision du futur. Dans un léger couinement, l'homme-rat quitta ses propres ambitions pour se redresser et fixer la glissante-créature, l'air soudainement sérieux.
- Bon. J'ai apprécié-aimé ce moment passé en ta compagnie mais... Je n'ai toujours pas ton nom-appellation! Si tu ne peux parler-communiquer, ce n'est pas grave-terrible, juste que Quikkit ne saura pas bien te nommer-appeler.
Il prit quelques instants, rassemblant ses pensées.
- Je devrais bientôt partir-marcher vers la ville où se trouvent-cachent les grandes-pattes qui me donnent mes vivres. Alors... Si tu as besoin-désir quelque chose, essaie de me le dire-faire comprendre, Quikkit se sent d'humeur généreuse-bonne avec toi oui-oui!
Et, pour une fois, il était plutôt sérieux. Naturellement sa phrase était purement intéressée. S'il s'en faisait une amie, le rat savait qu'elle pourrait lui être utile à un moment. Et, au pire, elle ne s'en prendrait au moins pas à lui. Au nouvel ordre, il n'y avait pas véritablement de personnes comme lui. Certes, il y avait bien des personnalités plus ou moins semblables, mais aucune qui s'alignait parfaitement avec ses intérêts. Et pour ce qui était de sa race... Peut-être qu'il y en avait. En fait, il n'en était pas vraiment sûr étant donné les interactions limitées qu'il avait avec les autres membres de ce petit groupe. Mais, si un congénère existait bel et bien au sein de l'Ordre, le rat trouvait cela un peu abusif de ne pas être venu le voir. Lui qui était l'élu, méritait bien cela après tout.
Prit dans ses propres pensées, le rat bulla quelques instants à ronger mentalement les diverses possibilités qui s'offriraient à lui s'il pouvait utiliser la glissante-créature dans ses futures pérégrinations. Plus besoin de sur-négocier les échanges contre poudre verte. Plus besoin de se cacher lorsque les vilains grandes-pattes venaient pour réprimander des "crimes" contre la population. A ses côtés, la glissante-créature pourrait assurer ses arrières pendant qu'il lançait ses sorts. Une dualité de violence qui leur promettait de nombreux butins et gibiers. Enfin... Tout cela était bien beau, mais peu réalisable en vérité, et Quikkit s'en doutait malgré tout. Elle ne parlait pas, semblait s'exprimer que via des expressions physiques. Difficile donc de savoir si elle saurait apprécier la divine présence de l'homme-rat éternellement. Même si, bon point pour elle, elle semblait apprécier la poudre. Quittant ses pensées pour reporter son attention vers la concernée, le rat attendait donc le moindre signe qui pourrait l'orienter vers une décision de l'hybride face à lui. Allait-elle lui demander quelque chose? Partir purement et simplement? Dormir suite à son repas? S'en prendre à lui finalement? Il n'aurait sut le dire. En revanche, le rat savait qu'il ne fallait pas trop traîner, car s'il ne quittait pas "rapidement" le chemin qu'avait emprunté le convoi, des grandes-pattes finiraient par leur tomber dessus. Les reikois avaient cette fâcheuse tendance lors de leurs patrouilles dans les terres dévastées. Ils repéraient les marques dans la boue et les suivaient. Comme par "curiosité". Que c'était agaçant. Et gênant pour le commerce. Fort heureusement, ils n'étaient pas suicidaires non plus et lâchaient la piste lorsque cela menait à des endroits trop reculés. Ils préféraient battre en retraite ou fuir, afin de revenir plus nombreux. C'était bien, ça laissait le temps au rat ou à ses compagnons de plier bagage.
Plongeant son regard émeraude dans les yeux de la glissante-créature, Quikkit attendit donc silencieusement, ce qui lui en coutait. Face à l'hybride, le petit rat commençait déjà à tapoter légèrement de la patte, et gratter le dos de sa main en attendant une réponse de la concernée.
Invité
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C'était tout un art de manger un long-griffe. C'est gros, ça à des griffes (oui) et l'ingestion imprudente peut aisément paralyser Stheno pendant plusieurs heures pendant la digestion. Une proie de choix, à la graisse nourrissante bien après son décès, mais que Stheno n'attaquait vraiment que quand elle pouvait ensuite se réfugier dans sa cave, profitant de l'intimidation inhérente du lieu pour dormir en paix. Elle avait bien vu comment les poilus et animaux réagissaient à la présence de long-griffes, après tout. Et sa survie continue voulait dire qu'il y avait mérite dans sa théorie. Le long-griffe, une fois trouvé, était dévoré en dernier en préparation d'un long pèlerinage. Ou quand elle était insatisfaite de sa nourriture actuelle. Ce n'était pas vraiment une proie facile à abattre au sein de l'écosystème : la pourfendre était une chasse glorieuse, la dernière qu'elle voulait mener dans son terrain actuel avant de s'en aller. Si l'animal était laissé à l'air libre, foudroyé comme ça, elle aurait été hésitante à manger ainsi la proie, pour ne pas s'exposer à son chasseur.
Qu'elle dévore ainsi l'animal était pure idiotie de sa part. Le genre qu'elle réalisait lentement en mangeant, symptôme de poilusme typique où elle savait pertinemment qu'elle faisait la mauvaise chose mais continuait quand même par crainte de vivre avec la honte d'un arrêt précoce. Qu'elle lègue un humain parfaitement digestible mais avale le long griffe était preuve que la poudre verte l'affectait toujours. Mais son corps, motivé par une faim revenue au galop, agissait selon un système complètement étrange. Motivé par sa propre faim, ses mains agrippant la chair calcinée et les poils ensanglantés, son corps semblait motivé par sa propre faim, ignorant l'intervention sage et disciplinée de son coeur de tête pour satisfaire son indulgence. Son coeur de tête maintenant spectateur, lui semblait capable de couler hors des trous de son nez et de ramper ailleurs sans que son corps ne s'aperçoive de son absence d'ici quelques heures au moins.
Est-ce que c'était une fonction naturelle du corps ? Est-ce que... est-ce qu'elle était un parasite qui s'était niché dans un corps qui n'était pas le sien ? Est-ce que cette hybride n'était pas elle mais un corps qu'elle habitait, bien capable de se mouvoir en cas d'absence de son parasite ? Bonté naturelle, elle voyait son esprit s'embrumer devant sa soudaine crise existentielle, une qui était bien loin de son registre de pensées habituel. C'était la faute du museau : il avait rendu son corps conscient de la supercherie et ce dernier se vengeait maintenant. Il vivrait sa propre vie et irait vomir le coeur de tête parasite un peu plus tard, ce qui la forcerait à chercher une autre identité à assimiler.
La ligne fragile et éternelle était brisée maintenant. C'était sa faute. Sa poudre lui avait tout révélé. Le pauvre fou avait débloqué le véritable secret derrière la vie. Et Stheno en payait le prix ! Au secours ! A l'aide ! La vérité à éclatée au grand jour ! Pasembleu ! Il lui fallait au moins garder la colonne vertébrale en otage !
Pendant que son psyché se déchirait en deux, Stheno, elle, ouvrit très grand la bouche pour ingérer le long-griffe, contente de pouvoir bien manger. Il lui fallut un peu tirer sur la mâchoire au préalable, bien sûr, avant de simplement traîner le grand-griffe dans sa geule, traînant l'animal de par ses mains, jusqu'a ce qu'elle puisse tout avaler. Il n'y eut pas d'inutile détails : elle se contenta de fermer la bouche une fois tout l'animal en elle puis s'allongea sur le véhicule de bois, trop grosse pour traîner sa propre masse. Une erreur de calcul qui ne l'inquiétait pas : elle en était trop "partie" pour s'en soucier grandement. Et une fois finie, elle vit juste comment le long-museau faisait. Hihi ! Il mangeait un peu comme bah...
Un petit-museau. Mais grand.
C'était bien, elle aurait été déçue de le voir sortir des outils humains. Et alors que son psyché essayait de se remettre en marche, Stheno... ne pensait pas. Elle ne se disait rien sur lui. Rien sur ses talents. Rien sur lui. Quand il daigna lui parler, ce fut d'un geste mécanique, la main bougeant sans que ses yeux ou sa tête ne suivent, qu'elle inscrivit son nom au moyen du bout d'une flèche; "STHENO". Comment elle avait eu l'esprit de bien le noter, elle ne savait pas. C'était son nom : quelque part il lui semblait utile de le préserver.
Maudit poilusme.
Mais quid donc ? Que faire ? Stheno était fatiguée. Elle avait été tirée de sa sieste. Et son coeur de tête faisait mal. Il fallait dormir : ça paraissait bête mais aussi le summum de l'intelligence. Que si elle pensait sans-cesse aux malus de cette approche, elle ne changerait pas sa voie. Elle avait faim, elle dormait. Lui pourrait faire de même ou non. Par souci de clarté, elle tapota le sol puis allongea sa tête au sol, fermant les yeux avant de les rouvrir brièvement. Exemple deviendrait bientôt plus que ça mais dans un dernier souci de clarté, elle vint essayer de tapoter la tête du rongeur. Ah, mais qu'est-ce qu'elle aimerait kidnapper ce gros museau, le tenir et ne jamais le lâcher !
Il semblait... intelligent. Certainement, moult questions pourraient être résolues si d'aventure elle venait à l'acquérir comme animal de compagnie. Ahhh, elle le comblerait de joie jusqu'a ce qu'il explose, ce fidèle petit gros museau ! Elle l'enverrait renifler des poilus de loin pour les pourfendre à distance et lui donnera les parties carbonisées, le forçant à négocier son propre repas avec des geigneries... ahhh, qu'elle aimait penser à ce qu'elle lui infligerait. Le manger était hors de question ! Qu'elle soit rendue poilue si cela lui arrivait. Et que cette pensée parte aussi vite qu'elle était arrivée maintenant qu'elle allait dormir.
Ce qu'elle fit, d'un coup. Comme ça.
Paf.
Qu'elle dévore ainsi l'animal était pure idiotie de sa part. Le genre qu'elle réalisait lentement en mangeant, symptôme de poilusme typique où elle savait pertinemment qu'elle faisait la mauvaise chose mais continuait quand même par crainte de vivre avec la honte d'un arrêt précoce. Qu'elle lègue un humain parfaitement digestible mais avale le long griffe était preuve que la poudre verte l'affectait toujours. Mais son corps, motivé par une faim revenue au galop, agissait selon un système complètement étrange. Motivé par sa propre faim, ses mains agrippant la chair calcinée et les poils ensanglantés, son corps semblait motivé par sa propre faim, ignorant l'intervention sage et disciplinée de son coeur de tête pour satisfaire son indulgence. Son coeur de tête maintenant spectateur, lui semblait capable de couler hors des trous de son nez et de ramper ailleurs sans que son corps ne s'aperçoive de son absence d'ici quelques heures au moins.
Est-ce que c'était une fonction naturelle du corps ? Est-ce que... est-ce qu'elle était un parasite qui s'était niché dans un corps qui n'était pas le sien ? Est-ce que cette hybride n'était pas elle mais un corps qu'elle habitait, bien capable de se mouvoir en cas d'absence de son parasite ? Bonté naturelle, elle voyait son esprit s'embrumer devant sa soudaine crise existentielle, une qui était bien loin de son registre de pensées habituel. C'était la faute du museau : il avait rendu son corps conscient de la supercherie et ce dernier se vengeait maintenant. Il vivrait sa propre vie et irait vomir le coeur de tête parasite un peu plus tard, ce qui la forcerait à chercher une autre identité à assimiler.
La ligne fragile et éternelle était brisée maintenant. C'était sa faute. Sa poudre lui avait tout révélé. Le pauvre fou avait débloqué le véritable secret derrière la vie. Et Stheno en payait le prix ! Au secours ! A l'aide ! La vérité à éclatée au grand jour ! Pasembleu ! Il lui fallait au moins garder la colonne vertébrale en otage !
Pendant que son psyché se déchirait en deux, Stheno, elle, ouvrit très grand la bouche pour ingérer le long-griffe, contente de pouvoir bien manger. Il lui fallut un peu tirer sur la mâchoire au préalable, bien sûr, avant de simplement traîner le grand-griffe dans sa geule, traînant l'animal de par ses mains, jusqu'a ce qu'elle puisse tout avaler. Il n'y eut pas d'inutile détails : elle se contenta de fermer la bouche une fois tout l'animal en elle puis s'allongea sur le véhicule de bois, trop grosse pour traîner sa propre masse. Une erreur de calcul qui ne l'inquiétait pas : elle en était trop "partie" pour s'en soucier grandement. Et une fois finie, elle vit juste comment le long-museau faisait. Hihi ! Il mangeait un peu comme bah...
Un petit-museau. Mais grand.
C'était bien, elle aurait été déçue de le voir sortir des outils humains. Et alors que son psyché essayait de se remettre en marche, Stheno... ne pensait pas. Elle ne se disait rien sur lui. Rien sur ses talents. Rien sur lui. Quand il daigna lui parler, ce fut d'un geste mécanique, la main bougeant sans que ses yeux ou sa tête ne suivent, qu'elle inscrivit son nom au moyen du bout d'une flèche; "STHENO". Comment elle avait eu l'esprit de bien le noter, elle ne savait pas. C'était son nom : quelque part il lui semblait utile de le préserver.
Maudit poilusme.
Mais quid donc ? Que faire ? Stheno était fatiguée. Elle avait été tirée de sa sieste. Et son coeur de tête faisait mal. Il fallait dormir : ça paraissait bête mais aussi le summum de l'intelligence. Que si elle pensait sans-cesse aux malus de cette approche, elle ne changerait pas sa voie. Elle avait faim, elle dormait. Lui pourrait faire de même ou non. Par souci de clarté, elle tapota le sol puis allongea sa tête au sol, fermant les yeux avant de les rouvrir brièvement. Exemple deviendrait bientôt plus que ça mais dans un dernier souci de clarté, elle vint essayer de tapoter la tête du rongeur. Ah, mais qu'est-ce qu'elle aimerait kidnapper ce gros museau, le tenir et ne jamais le lâcher !
Il semblait... intelligent. Certainement, moult questions pourraient être résolues si d'aventure elle venait à l'acquérir comme animal de compagnie. Ahhh, elle le comblerait de joie jusqu'a ce qu'il explose, ce fidèle petit gros museau ! Elle l'enverrait renifler des poilus de loin pour les pourfendre à distance et lui donnera les parties carbonisées, le forçant à négocier son propre repas avec des geigneries... ahhh, qu'elle aimait penser à ce qu'elle lui infligerait. Le manger était hors de question ! Qu'elle soit rendue poilue si cela lui arrivait. Et que cette pensée parte aussi vite qu'elle était arrivée maintenant qu'elle allait dormir.
Ce qu'elle fit, d'un coup. Comme ça.
Paf.
Citoyen de La République
Nahash
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Quikkit avait observé la glissante créature avaler l'ours dans une moue étrange. Ce n'était pas tant qu'il trouvait cela inquiétant, ou immonde. Ce n'était qu'une grande curiosité. Comment un corps comme le sien pouvait absorber une telle carcasse? En ouvrant très grand la bouche, visiblement. Cet allongement de la mâchoire, ou plutôt sa dislocation, permettait à la blonde de faire passer le corps grassouillet de l'ursidé sans aucun problème. Alors, l'espace d'un instant, le rat s'imagina à la place de la bestiole. Lui, elle pouvait le gober d'un coup. Comme un casse-croûte peu encombrant. Mais elle ne le ferait pas. Il en avait l'intuition.
Puis, après avoir gobé la créature, celle qui s'appelait Stheno venait d'inscrire son nom sur le bois du chariot, comme pour se présenter dans un mutisme toujours présent à son confrère hybride. Hochant la tête pour montrer à cette dernière qu'il avait bien compris ce qu'elle lui avait marqué, l'homme--rat manqua de piailler lorsqu'elle vint tapoter sa tête doucement. C'était un acte simple, sans arrière pensée négative et d'une douceur étrange. Le rat n'y était pas habitué. On lui criait dessus. On le frappait. On lui avait même infliger de nombreuses choses par le passé. Mais jamais on ne l'avait traité avec sympathie véritable. Pourtant. Ce geste là n'éveilla pas chez lui de la joie ou du plaisir. C'était là, c'est tout. Et l'espace d'un instant, le rongeur eut la désagréable impression d'avoir été traité comme un animal de compagnie, ce qui manqua de le faire grogner. Cependant, il n'en fit rien et se contenta d'observer sa camarade s'étaler de tout son long sur le bois et commencer à dormir. Comme si de rien était. Comme si leur rencontre ne lui avait rien appris sur les dangers de dormir en plein air.
S'éloignant quelque peu, l'hybride observa la glissante créature silencieusement. Dans sa tête, de multiples questions venaient se bousculer, torturant son esprit instable et drogué. Fallait-il la carboniser ici et maintenant et la présenter au nouvel ordre? Non, elle avait été amicale et plutôt agréable. Oui mais... Et si elle chassait de nouveau les convois qu'il organiserait à l'avenir? C'est lui, qui finirait alors carboniser sur l'autel de celestia tandis que le grand Seagan hurlerait des psaumes à son encontre. Alors... Que devait-il faire? Il ne savait pas vraiment, alors le rat commença à se gratter encore plus le dos de la main, commençant à arracher quelques poils tandis que ses ongles acérés venaient entailler le derme.
Car c'était là l'unique préoccupation de Quikkit en réalité, malgré tout ce qu'il clamait. Malgré ce qu'il essayait de s'insérer de force dans le crâne. Le réel but du rat n'était pas de devenir un grand maître du monde. Mais de survivre. Même s'il ne l'avouerait jamais. Et actuellement, cette question se posait, non pas dans l'instant présent, mais dans un futur potentiel. L'hybride se trouvait à un chemin qui se séparait en deux voies bien différentes et tout aussi dangereuses. Quittant ses pensées quelques instants pour venir s'asseoir aux côtés de la femme serpent, le rat cessa de se mutiler pour venir frotter son museau et ses oreilles de manière nerveuse. Non, définitivement, il n'allait pas blesser ou tuer cette femelle. Elle lui était, il en était certain, plus utile en vie que morte. Son regard d'émeraude glissa alors sur le bois et le nom qu'elle avait inscrit plutôt. Oui. Cela était une preuve qu'il n'était pas à l'origine de la mort du convoyeur. Cela était sa porte de sortie. Il pouvait rentrer, prétendre qu'on avait attaqué le chariot et qu'il n'y était pour rien. Convaincre les grandes-pattes que tout cela n'était qu'un mauvais coup du sort. Leur donner la localisation du convoi, prétendre être trop faible pour porter quoique ce soit et aider au transport. Et les laisser se débrouiller. Avec de la chance, Stheno serait alors déjà partie. Au pire, elle se débarrasserait d'eux. Ou l'inverse. Auquel cas, elle ne lui aurait de toutes façons pas été très utile dans son plan infiniment complexe visant à la domination du monde.
Se redressant donc doucement tandis qu'il en venait à ses conclusions, le rat sautilla doucement en dehors du chariot, satisfait par son schéma tactique ingénieux. Il fit quelques pas, commençant à s'éloigner, avant de se retourner et d'observer une dernière fois la glissante créature, en boule et large de la proie qu'elle digérait. Hum... C'était moche, de partir comme ça. Bougeant les mains, l'hybride usa de son pouvoir pour remodeler légèrement la terre, créant autour du chariot une sorte d'alcôve qui protégerait au moins la glissante créature de la pluie et des vents violents. Une petite boule de terre enfin s'altéra légèrement pour former un petit rongeur. Une petite sculpture, façonnée par l'hybride lui même. Si cette dernière ne lui ressemblait pas, elle le représentait tout de même efficacement. Mais pas suffisamment pour que les grandes pattes puissent lier celle-ci à sa propre personne s'il la découvrait. Revenant donc vers le chariot, le rat déposa sa création contre le corps endormi de la femme serpent. Un sourire vint s'installer sur sa gueule tandis qu'il s'éloignait de nouveau, sans la bourse qui siégeait à sa ceinture. C'était là son léger cadeau de départ. Une petite mascotte, et un peu de poudre verte. Elle avait semblé apprécier. Et les gens qui aimaient la poudre étaient des gens biens. Puisque lui même aimait ça.
Son pas s'accéléra alors doucement, jusqu'à ce que le rat ne vienne se mettre à quatre pattes pour courir rapidement en direction de la sortie de la forêt et du nord. Il lui fallait à présent rentrer. Et vite. Car le manque commençait déjà à se faire ressentir. Mais pourquoi avait-il été aussi gentil avec elle? Il aurait dut tout garder pour lui! Non... En fait... Cela servait son plan. Il avait gagné une nouvelle alliée en ce jour. Et grâce à elle, il pourra un jour dominer les autres races du Sekai et asseoir sa domination. Lui. Quikkit le Grand. Quikkit le beau. Quikkit l'ingénieux. Replongeant donc dans ses rêves de grandeurs tandis qu'il courrait, le rat fit résonner une dernière fois son rire sadique aux travers des arbres de la forêt des pins argentés.
Puis, après avoir gobé la créature, celle qui s'appelait Stheno venait d'inscrire son nom sur le bois du chariot, comme pour se présenter dans un mutisme toujours présent à son confrère hybride. Hochant la tête pour montrer à cette dernière qu'il avait bien compris ce qu'elle lui avait marqué, l'homme--rat manqua de piailler lorsqu'elle vint tapoter sa tête doucement. C'était un acte simple, sans arrière pensée négative et d'une douceur étrange. Le rat n'y était pas habitué. On lui criait dessus. On le frappait. On lui avait même infliger de nombreuses choses par le passé. Mais jamais on ne l'avait traité avec sympathie véritable. Pourtant. Ce geste là n'éveilla pas chez lui de la joie ou du plaisir. C'était là, c'est tout. Et l'espace d'un instant, le rongeur eut la désagréable impression d'avoir été traité comme un animal de compagnie, ce qui manqua de le faire grogner. Cependant, il n'en fit rien et se contenta d'observer sa camarade s'étaler de tout son long sur le bois et commencer à dormir. Comme si de rien était. Comme si leur rencontre ne lui avait rien appris sur les dangers de dormir en plein air.
S'éloignant quelque peu, l'hybride observa la glissante créature silencieusement. Dans sa tête, de multiples questions venaient se bousculer, torturant son esprit instable et drogué. Fallait-il la carboniser ici et maintenant et la présenter au nouvel ordre? Non, elle avait été amicale et plutôt agréable. Oui mais... Et si elle chassait de nouveau les convois qu'il organiserait à l'avenir? C'est lui, qui finirait alors carboniser sur l'autel de celestia tandis que le grand Seagan hurlerait des psaumes à son encontre. Alors... Que devait-il faire? Il ne savait pas vraiment, alors le rat commença à se gratter encore plus le dos de la main, commençant à arracher quelques poils tandis que ses ongles acérés venaient entailler le derme.
Car c'était là l'unique préoccupation de Quikkit en réalité, malgré tout ce qu'il clamait. Malgré ce qu'il essayait de s'insérer de force dans le crâne. Le réel but du rat n'était pas de devenir un grand maître du monde. Mais de survivre. Même s'il ne l'avouerait jamais. Et actuellement, cette question se posait, non pas dans l'instant présent, mais dans un futur potentiel. L'hybride se trouvait à un chemin qui se séparait en deux voies bien différentes et tout aussi dangereuses. Quittant ses pensées quelques instants pour venir s'asseoir aux côtés de la femme serpent, le rat cessa de se mutiler pour venir frotter son museau et ses oreilles de manière nerveuse. Non, définitivement, il n'allait pas blesser ou tuer cette femelle. Elle lui était, il en était certain, plus utile en vie que morte. Son regard d'émeraude glissa alors sur le bois et le nom qu'elle avait inscrit plutôt. Oui. Cela était une preuve qu'il n'était pas à l'origine de la mort du convoyeur. Cela était sa porte de sortie. Il pouvait rentrer, prétendre qu'on avait attaqué le chariot et qu'il n'y était pour rien. Convaincre les grandes-pattes que tout cela n'était qu'un mauvais coup du sort. Leur donner la localisation du convoi, prétendre être trop faible pour porter quoique ce soit et aider au transport. Et les laisser se débrouiller. Avec de la chance, Stheno serait alors déjà partie. Au pire, elle se débarrasserait d'eux. Ou l'inverse. Auquel cas, elle ne lui aurait de toutes façons pas été très utile dans son plan infiniment complexe visant à la domination du monde.
Se redressant donc doucement tandis qu'il en venait à ses conclusions, le rat sautilla doucement en dehors du chariot, satisfait par son schéma tactique ingénieux. Il fit quelques pas, commençant à s'éloigner, avant de se retourner et d'observer une dernière fois la glissante créature, en boule et large de la proie qu'elle digérait. Hum... C'était moche, de partir comme ça. Bougeant les mains, l'hybride usa de son pouvoir pour remodeler légèrement la terre, créant autour du chariot une sorte d'alcôve qui protégerait au moins la glissante créature de la pluie et des vents violents. Une petite boule de terre enfin s'altéra légèrement pour former un petit rongeur. Une petite sculpture, façonnée par l'hybride lui même. Si cette dernière ne lui ressemblait pas, elle le représentait tout de même efficacement. Mais pas suffisamment pour que les grandes pattes puissent lier celle-ci à sa propre personne s'il la découvrait. Revenant donc vers le chariot, le rat déposa sa création contre le corps endormi de la femme serpent. Un sourire vint s'installer sur sa gueule tandis qu'il s'éloignait de nouveau, sans la bourse qui siégeait à sa ceinture. C'était là son léger cadeau de départ. Une petite mascotte, et un peu de poudre verte. Elle avait semblé apprécier. Et les gens qui aimaient la poudre étaient des gens biens. Puisque lui même aimait ça.
Son pas s'accéléra alors doucement, jusqu'à ce que le rat ne vienne se mettre à quatre pattes pour courir rapidement en direction de la sortie de la forêt et du nord. Il lui fallait à présent rentrer. Et vite. Car le manque commençait déjà à se faire ressentir. Mais pourquoi avait-il été aussi gentil avec elle? Il aurait dut tout garder pour lui! Non... En fait... Cela servait son plan. Il avait gagné une nouvelle alliée en ce jour. Et grâce à elle, il pourra un jour dominer les autres races du Sekai et asseoir sa domination. Lui. Quikkit le Grand. Quikkit le beau. Quikkit l'ingénieux. Replongeant donc dans ses rêves de grandeurs tandis qu'il courrait, le rat fit résonner une dernière fois son rire sadique aux travers des arbres de la forêt des pins argentés.
Invité
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Le rêve de Stheno avait été court. Parce que les serpents ne rêvent pas : ils dorment. Les rêves c'est que pour des poilus pas comme elle, qui pensaient encore à des embarras lointains au loin de se concentrer sur le futur. Ses souvenirs glorieux subsistaient déjà dans sa tête.Pourquoi donc y penser en dormant, quand elle voulait se détendre ? Et pourtant, et malheureusement, elle se surprit à une confrontation invisible avec son petit gros museau. Ou du moins, ses restes aussi massacrés qu'éparpillés, après qu'elle l'ait accidentellement nourri à mort. Elle sentit le regret, le pur regret, lui épingler le coeur : n'avait t-elle pas condamnée son innocent et agréable ami en lui faisant manger beaucoup trop de nourriture d'un coup ? Aurait du t'elle être plus prudente ? Non, elle ne se pensait pas en faute. Peut-être était-ce là simplement un effet de la biologie d'un petit museau ?
Décidant de ne pas laisser autant de viande être gâchée ainsi, Stheno oublia ses questions de biologie et vint agripper un bout de son ami pour l'y caler dans sa bouche. Consommation symbolique visant à faire du petit rat une partie éternelle de la blonde (du moins jusqu'a ce qu'elle l'éjecte mais c'était pour plus tard). Mais avant qu'elle ne puisse le manger, le bout de chair s'envola d'un coup, s'échappant d'entre les deux doigts de la jeune femme pour lentement commencer à voltiger en place. Sous le regard ébahi de Stheno, les bouts de chair de Quikkit, mais aussi le sang de ce dernier, se détachèrent du sol pour aller prendre l'apparence intacte du gros museau, un sourire espiègle aux lèvres. Abasourdie, Stheno pointa du ver de main le rat, surprise quand à sa résurrection improvisée. Diantre, était-ce là une capacité des museaux ? C'était pratique, semble t-il.
NYEHEHEHEHE ! COUIC COUIC !
oui
Le gros museau écarta des bras sur le côté, imitant un "T", et son sourire s'estompa sec, ses petits pieds mignons se détachant du sol alors qu'il s'envola vers le grand ciel en haut. Avec stupeur muette, Stheno vit le gros museau lentement devenir énorme museau, atteignant une taille tout à fait comparable à celle des points lumineux dans le ciel. Au fur et à mesure de son ascension, de la poudre verte semblait s'échapper des bras et des jambes de son amie. Et quand il devint véritablement étoile, alors elle vit qu'il était bien tout vert : la couleur de l'espoir, elle le savait. Ou du moins, de cette étrange poussière. Qu'elle pouvait sentir remonter le long de son nez. Ce ne devrait pas être bon, donc elle décida de se réveiller en se pinçant la joue droite.
Mais avant...
NYE HEH HEH HEH COUIC COUIC entendit t-elle, pour la dernière fois, avant de se réveiller: nichée dans une petite alcove de terre, avec un petit sac à peine ouvert à côté d'elle. Mais ce qui se trouvait à côté d'elle n'était pas très important, vu ce qui se trouvait au dessus d'elle, sur le tas de pierre qui entourait son lieu d rpos.
Un poilu éberlué.. Mais... mais y a une hybride là dedans ! Viens vo- résumant son habitude habituelle, Stheno lui décocha une flèche dans la nuque, le projectile transperçant sa fragile chair pour le faire s'écrouler en un gargouillis abominable. Des cris et exclamations accompagnèrent sa chute : il n'était pas seul. Daignant agripper la poudre verte, Stheno sourit, oubliant malheureusement le petit gros museau pendant quelques instants, le temps de se mettre dans la zone. La chasse, et seulement la chasse, comptait maintenant !
Nye heh heh heh
Décidant de ne pas laisser autant de viande être gâchée ainsi, Stheno oublia ses questions de biologie et vint agripper un bout de son ami pour l'y caler dans sa bouche. Consommation symbolique visant à faire du petit rat une partie éternelle de la blonde (du moins jusqu'a ce qu'elle l'éjecte mais c'était pour plus tard). Mais avant qu'elle ne puisse le manger, le bout de chair s'envola d'un coup, s'échappant d'entre les deux doigts de la jeune femme pour lentement commencer à voltiger en place. Sous le regard ébahi de Stheno, les bouts de chair de Quikkit, mais aussi le sang de ce dernier, se détachèrent du sol pour aller prendre l'apparence intacte du gros museau, un sourire espiègle aux lèvres. Abasourdie, Stheno pointa du ver de main le rat, surprise quand à sa résurrection improvisée. Diantre, était-ce là une capacité des museaux ? C'était pratique, semble t-il.
NYEHEHEHEHE ! COUIC COUIC !
oui
Le gros museau écarta des bras sur le côté, imitant un "T", et son sourire s'estompa sec, ses petits pieds mignons se détachant du sol alors qu'il s'envola vers le grand ciel en haut. Avec stupeur muette, Stheno vit le gros museau lentement devenir énorme museau, atteignant une taille tout à fait comparable à celle des points lumineux dans le ciel. Au fur et à mesure de son ascension, de la poudre verte semblait s'échapper des bras et des jambes de son amie. Et quand il devint véritablement étoile, alors elle vit qu'il était bien tout vert : la couleur de l'espoir, elle le savait. Ou du moins, de cette étrange poussière. Qu'elle pouvait sentir remonter le long de son nez. Ce ne devrait pas être bon, donc elle décida de se réveiller en se pinçant la joue droite.
Mais avant...
NYE HEH HEH HEH COUIC COUIC entendit t-elle, pour la dernière fois, avant de se réveiller: nichée dans une petite alcove de terre, avec un petit sac à peine ouvert à côté d'elle. Mais ce qui se trouvait à côté d'elle n'était pas très important, vu ce qui se trouvait au dessus d'elle, sur le tas de pierre qui entourait son lieu d rpos.
Un poilu éberlué.. Mais... mais y a une hybride là dedans ! Viens vo- résumant son habitude habituelle, Stheno lui décocha une flèche dans la nuque, le projectile transperçant sa fragile chair pour le faire s'écrouler en un gargouillis abominable. Des cris et exclamations accompagnèrent sa chute : il n'était pas seul. Daignant agripper la poudre verte, Stheno sourit, oubliant malheureusement le petit gros museau pendant quelques instants, le temps de se mettre dans la zone. La chasse, et seulement la chasse, comptait maintenant !
Nye heh heh heh
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