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Noble du Reike
Tagar Reys

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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
10 janvier, année 5
Comment cela, je suis arrivé en avance ?
C’est la question que je pose au professeur qui vient de m’accueillir, la bouche encore pleine de purée et celui-ci s’excuse platement :
Je suis désolé Monsieur le ministre des Finances, mais le début du colloque sur la magie n’a pas encore commencé. Il était prévu à treize heures, mais il a été décalé de deux heures pour que nos amis Républicains, qui sont venus en parler, puissent avoir le temps de se préparer. Vous n’avez pas eu le mémo ?
Je voudrais lui lancer en pleine tête que je n’ai pas à lire les mémos, à la base, je ne suis même pas invité. J’ai entendu parler de cet événement par l’Esprit qui ne pouvait pas être présent et j’ai sauté sur l’occasion pour le représenter. J’aime en effet beaucoup la magie et je n’aurais manqué cette importante réunion pour rien au monde. J’essaye de faire contre mauvaise fortune, bon cœur et je lui indique :
Très bien, je vais m’asseoir et attendre alors.
Mon interlocuteur semble soulagé et il m’indique la porte du grand amphithéâtre. Uniquement escorté par le Sajenti de ma garde personnelle, le reste attendant à l’extérieur, j’y entre pour constater qu’effectivement, il est vide. Je décide donc de me mettre au premier rang et comme j’ai bien mangé, de m’allonger un peu histoire de faire une petite sieste, le sous-officier, se mettant debout contre le mur, non loin, pour ne pas me déranger.
Je suis habillé simplement, avec une tenue noire de bonne qualité, brodée d’argent et je peux passer facilement pour un petit noble. J’ai gardé cela de mon père, toujours rester humble, les Reys n’ont jamais été très riche et je suis ministre que depuis peu. D’ailleurs, peu de gens connaissent mon visage et c’est très bien comme cela.
Comment cela, je suis arrivé en avance ?
C’est la question que je pose au professeur qui vient de m’accueillir, la bouche encore pleine de purée et celui-ci s’excuse platement :
Je suis désolé Monsieur le ministre des Finances, mais le début du colloque sur la magie n’a pas encore commencé. Il était prévu à treize heures, mais il a été décalé de deux heures pour que nos amis Républicains, qui sont venus en parler, puissent avoir le temps de se préparer. Vous n’avez pas eu le mémo ?
Je voudrais lui lancer en pleine tête que je n’ai pas à lire les mémos, à la base, je ne suis même pas invité. J’ai entendu parler de cet événement par l’Esprit qui ne pouvait pas être présent et j’ai sauté sur l’occasion pour le représenter. J’aime en effet beaucoup la magie et je n’aurais manqué cette importante réunion pour rien au monde. J’essaye de faire contre mauvaise fortune, bon cœur et je lui indique :
Très bien, je vais m’asseoir et attendre alors.
Mon interlocuteur semble soulagé et il m’indique la porte du grand amphithéâtre. Uniquement escorté par le Sajenti de ma garde personnelle, le reste attendant à l’extérieur, j’y entre pour constater qu’effectivement, il est vide. Je décide donc de me mettre au premier rang et comme j’ai bien mangé, de m’allonger un peu histoire de faire une petite sieste, le sous-officier, se mettant debout contre le mur, non loin, pour ne pas me déranger.
Je suis habillé simplement, avec une tenue noire de bonne qualité, brodée d’argent et je peux passer facilement pour un petit noble. J’ai gardé cela de mon père, toujours rester humble, les Reys n’ont jamais été très riche et je suis ministre que depuis peu. D’ailleurs, peu de gens connaissent mon visage et c’est très bien comme cela.

Citoyen de La République
Eloise Natsk

Messages : 21
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C’est ça le désert ? Quel enfer. Et des gens vivent dedans ? Quels inconscients. Si un empire comme le Reike a pu émerger au milieu de cette étuve c’est certainement pour une bonne raison, mais sincèrement qu’est-ce qui a pu pousser les premiers habitants à venir se perdre ici ? Je veux dire… Le désert. Du sable, de la chaleur, deux misérables plantes qui bataillent pour quelques gouttes d’eau (à peine potable par ailleurs) et une température qui juge bon de s’inverser à la nuit tombée. Et dans tout ça, il y a des années, des gens se sont dit ‘oui, cet endroit est idéal pour vivre’. Encore une fois ce choix est à l’origine du Reike ce qui ne peut pas en faire un mauvais choix. Mais un choix difficilement compréhensible oui très clairement. Peut-importe, la journée va être chargée je ferais bien de profiter des quelques heures de repos qu’il me reste pour me préparer. Essayer de me préparer… Sérieusement, comment font les gens pour parvenir à réfléchir sous cette chaleur ?
Je somnole à l’arrière d’une des charrettes quand nous arrivons aux portes d’Ikusa. C’est un petit coup de coude de mon voisin qui me réveille. Et il faudra que je pense à le remercier une fois de retour à Liberty pour cette attention. Le joyau du désert. Effectivement, la capitale porte incroyablement bien son nom et j’aurai sincèrement regretté rater cette rencontre. Quel dommage que le temps de notre séjour soit limité. Et j’en viendrais presque à regretter de devoir participer à ce colloque. Non, peut-être pas à ce point. Visiter la ville est certes attrayant mais entendre parler les professeurs de Drakstrang l’est bien plus. Les arts militaires n’ont jamais été en haut de ma liste de curiosités mais l’approche de la magie dans les autres pays l’est un peu plus. Encore plus quand la plus grande université du Reike possède un cursus similaire à celui que j’enseigne. Avec quelques contraintes supplémentaires. En même temps si les arts obscurs portent ce nom c’est pour une bonne raison, si aucune limite, si aucunes contraintes, n’étaient instaurées nous sombrerions probablement bien vite dans le chaos.
“Alors ? Un avis sur le joyau ?” Notre chauffeur nous regarde, un grand sourire sur les lèvres. Il est fier de sa ville. Et il peut l’être. “Qu’elle est magnifique. Et pouvoir enfin respirer ne la rend que plus belle” Sans que personne ne lui demande, il se lance dans une explication du fonctionnement de la ville, de la raison de ce climat et diverses choses plus ou moins intéressantes. Personne ne se sent de lui couper la parole, cet homme est profondément patriote, nous avons pu le constater durant le séjour et ce n’est pas une mauvaise personne. Parler de sa ville le rend heureux, nous le comprenons tous et en réalité son entrain est presque contagieux.
L’entendre parler avec autant de conviction m’aide à me détendre un peu et laisser de côté tout mon ressentiment pour le désert et sa montagne de problèmes. Le souffle d’air frais qui se glisse entre les rues de la ville et vient caresser le visage n’y est pas pour rien non plus.
Après un rapide voyage dans les rues de la ville (et je soupçonne notre chauffeur d’avoir fait quelques détours pour pouvoir vanter la beauté de sa nation) nous arrivons devant le but de notre voyage. L’académie Drakstrang. Le moins que l’on puisse dire c’est que d’un point de vue architectural elle n’a rien à envier à Magic. Ce n’est pas que j’en doutais, on parle de l’une des universités les plus puissantes et reconnue mais le doute existe toujours, cette petite idée de ‘et si ?’. La réponse est clairement ‘non’. Et je sais que j’en aurais encore la confirmation dans la journée, les enseignements sont fondamentalement différents mais les deux excellent dans leur domaine. D’ailleurs, est-ce que cela veut dire que je suis moi-même l’une des meilleures dans mon domaine ? Ce raccourci est tentant… “Eloïse ? On vient de recevoir des nouvelles importantes. Un changement dans le planning de la journée.” Apparemment le droit de rêver s’en est allé quand le succès est arrivé. Soit. Ce n’est pas comme si j’avais réellement moyen d’y faire quelque chose. J’écoute distraitement mon collègue qui m’informe que le reste du convoi s’est embourbé dans le désert et oblige ainsi à repousser le début du colloque. Dire que mon moral commençait à remonter après ce séjour dans le désert le voilà de nouveau mise à rude épreuve.
“Bien, ça veut dire que j’ai du temps devant moi ? Parfait, je vais aller me préparer, ce ne sera pas du luxe. Oui j’ai mes notes, oui je les ai travaillées.” Je descends du chariot levant les yeux au ciel. C’est la première fois que je suis conviée à ce genre d’événement c’est donc normal qu’ils veuillent s’assurer que je n’apporte pas une mauvaise image à Magic mais je dois reconnaître que ce manque de confiance est un peu insultant. Sans attendre de réponse, je fais signe à l’un de nos guides et me dirige vers les chambres qui nous sont réservées. Au vu de l’heure si je me débrouille bien je devrais pouvoir bénéficier d’une heure ou deux avant le début pour visiter un peu les alentours ou l’académie. Je me demande s’ils ont des salles de travaux pratiques pour leur cursus de magie noire…
La porte de l'amphithéâtre grince alors que je la pousse et me glisse dans la salle une liasse de documents à la main. Il reste encore deux heures avant le début de la conférence mais ils ont été clairs, c’est attendre ici ou dans les quartiers mis à notre disposition. Les deux solutions ne sont pas très intéressantes mais soit. J’ajuste ma veste de costume et remet en place le col de mon chemisier. “Tiens… Des dissidents qui ont été mis à l’écart ou des gens pressés de nous entendre débattre ?” Ma voix et mes talons résonnent dans la grande pièce alors que je me dirige vers l’estrade et les premiers rangs. Que font un garde et un noble dans l’amphithéâtre bien avant le début de la réunion ? Mais surtout… “J’ai déjà surpris des étudiants profiter d’une salle ouverte pour une sieste furtive mais un membre de la noblesse ? C’est une nouveauté.”
Je somnole à l’arrière d’une des charrettes quand nous arrivons aux portes d’Ikusa. C’est un petit coup de coude de mon voisin qui me réveille. Et il faudra que je pense à le remercier une fois de retour à Liberty pour cette attention. Le joyau du désert. Effectivement, la capitale porte incroyablement bien son nom et j’aurai sincèrement regretté rater cette rencontre. Quel dommage que le temps de notre séjour soit limité. Et j’en viendrais presque à regretter de devoir participer à ce colloque. Non, peut-être pas à ce point. Visiter la ville est certes attrayant mais entendre parler les professeurs de Drakstrang l’est bien plus. Les arts militaires n’ont jamais été en haut de ma liste de curiosités mais l’approche de la magie dans les autres pays l’est un peu plus. Encore plus quand la plus grande université du Reike possède un cursus similaire à celui que j’enseigne. Avec quelques contraintes supplémentaires. En même temps si les arts obscurs portent ce nom c’est pour une bonne raison, si aucune limite, si aucunes contraintes, n’étaient instaurées nous sombrerions probablement bien vite dans le chaos.
“Alors ? Un avis sur le joyau ?” Notre chauffeur nous regarde, un grand sourire sur les lèvres. Il est fier de sa ville. Et il peut l’être. “Qu’elle est magnifique. Et pouvoir enfin respirer ne la rend que plus belle” Sans que personne ne lui demande, il se lance dans une explication du fonctionnement de la ville, de la raison de ce climat et diverses choses plus ou moins intéressantes. Personne ne se sent de lui couper la parole, cet homme est profondément patriote, nous avons pu le constater durant le séjour et ce n’est pas une mauvaise personne. Parler de sa ville le rend heureux, nous le comprenons tous et en réalité son entrain est presque contagieux.
L’entendre parler avec autant de conviction m’aide à me détendre un peu et laisser de côté tout mon ressentiment pour le désert et sa montagne de problèmes. Le souffle d’air frais qui se glisse entre les rues de la ville et vient caresser le visage n’y est pas pour rien non plus.
Après un rapide voyage dans les rues de la ville (et je soupçonne notre chauffeur d’avoir fait quelques détours pour pouvoir vanter la beauté de sa nation) nous arrivons devant le but de notre voyage. L’académie Drakstrang. Le moins que l’on puisse dire c’est que d’un point de vue architectural elle n’a rien à envier à Magic. Ce n’est pas que j’en doutais, on parle de l’une des universités les plus puissantes et reconnue mais le doute existe toujours, cette petite idée de ‘et si ?’. La réponse est clairement ‘non’. Et je sais que j’en aurais encore la confirmation dans la journée, les enseignements sont fondamentalement différents mais les deux excellent dans leur domaine. D’ailleurs, est-ce que cela veut dire que je suis moi-même l’une des meilleures dans mon domaine ? Ce raccourci est tentant… “Eloïse ? On vient de recevoir des nouvelles importantes. Un changement dans le planning de la journée.” Apparemment le droit de rêver s’en est allé quand le succès est arrivé. Soit. Ce n’est pas comme si j’avais réellement moyen d’y faire quelque chose. J’écoute distraitement mon collègue qui m’informe que le reste du convoi s’est embourbé dans le désert et oblige ainsi à repousser le début du colloque. Dire que mon moral commençait à remonter après ce séjour dans le désert le voilà de nouveau mise à rude épreuve.
“Bien, ça veut dire que j’ai du temps devant moi ? Parfait, je vais aller me préparer, ce ne sera pas du luxe. Oui j’ai mes notes, oui je les ai travaillées.” Je descends du chariot levant les yeux au ciel. C’est la première fois que je suis conviée à ce genre d’événement c’est donc normal qu’ils veuillent s’assurer que je n’apporte pas une mauvaise image à Magic mais je dois reconnaître que ce manque de confiance est un peu insultant. Sans attendre de réponse, je fais signe à l’un de nos guides et me dirige vers les chambres qui nous sont réservées. Au vu de l’heure si je me débrouille bien je devrais pouvoir bénéficier d’une heure ou deux avant le début pour visiter un peu les alentours ou l’académie. Je me demande s’ils ont des salles de travaux pratiques pour leur cursus de magie noire…
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La porte de l'amphithéâtre grince alors que je la pousse et me glisse dans la salle une liasse de documents à la main. Il reste encore deux heures avant le début de la conférence mais ils ont été clairs, c’est attendre ici ou dans les quartiers mis à notre disposition. Les deux solutions ne sont pas très intéressantes mais soit. J’ajuste ma veste de costume et remet en place le col de mon chemisier. “Tiens… Des dissidents qui ont été mis à l’écart ou des gens pressés de nous entendre débattre ?” Ma voix et mes talons résonnent dans la grande pièce alors que je me dirige vers l’estrade et les premiers rangs. Que font un garde et un noble dans l’amphithéâtre bien avant le début de la réunion ? Mais surtout… “J’ai déjà surpris des étudiants profiter d’une salle ouverte pour une sieste furtive mais un membre de la noblesse ? C’est une nouveauté.”

Noble du Reike
Tagar Reys

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Je commence doucement à me réveiller quand j’entends des pas dans l’amphithéâtre, mais c’est la voix d’une femme qui résonne dans la pièce qui me fait sortir des limbes du sommeil et je ne peux m’empêcher de sourire quand elle me compare à un étudiant. Je me lève donc et je m’incline :
Bien le bonjour, je suis Tagar.
Toujours se présenter, c’est la base de la politesse. Puis je me tourne vers le sajenti et je lui demande :
Je dormais vraiment ?
Il hoche la tête et me dit :
Oui, et vous ronfliez même.
Je dois être vraiment fatigué alors. Je me tourne vers la demoiselle et je lui indique :
Désolé, je ne pensais pas m’endormir aussi profondément.
Je jette un coup d’œil au reste de la salle et constate que pour le moment, il n’y a que nous trois, je demande à mon interlocutrice :
Vous devez être une des professeurs de la célèbre école Magic. Si vous cherchiez un coin où dormir, je peux vous assurer que les banquettes sont très confortables.
Je ne mens pas, les sièges sont recouverts de cuir, c’est un vrai délice, même si la dernière phrase est dite sur le ton de l’humour. Je peux ainsi enchaîner après d’éventuelles remarques :
J’ai eu la chance de pouvoir visiter votre lieu d’enseignement, il y a quelques années, juste avant la guerre contre les Titans. Elle est vraiment formidable, surtout sa bibliothèque qui est vraiment impressionnante. Puis-je vous demander votre spécialité ?
J’attends sa réponse, prêt à converser avec elle. Mon garde du corps, n’a pas changé de place, pensant que la jeune femme ne représente pas un danger pour moi. Après tout, elle est assez fine, presque androgyne et sans aucun doute plus jeune que moi. Je la trouve plutôt bien habillée, ce qui est un signe de sérieux, j’en suis convaincu.
Bien le bonjour, je suis Tagar.
Toujours se présenter, c’est la base de la politesse. Puis je me tourne vers le sajenti et je lui demande :
Je dormais vraiment ?
Il hoche la tête et me dit :
Oui, et vous ronfliez même.
Je dois être vraiment fatigué alors. Je me tourne vers la demoiselle et je lui indique :
Désolé, je ne pensais pas m’endormir aussi profondément.
Je jette un coup d’œil au reste de la salle et constate que pour le moment, il n’y a que nous trois, je demande à mon interlocutrice :
Vous devez être une des professeurs de la célèbre école Magic. Si vous cherchiez un coin où dormir, je peux vous assurer que les banquettes sont très confortables.
Je ne mens pas, les sièges sont recouverts de cuir, c’est un vrai délice, même si la dernière phrase est dite sur le ton de l’humour. Je peux ainsi enchaîner après d’éventuelles remarques :
J’ai eu la chance de pouvoir visiter votre lieu d’enseignement, il y a quelques années, juste avant la guerre contre les Titans. Elle est vraiment formidable, surtout sa bibliothèque qui est vraiment impressionnante. Puis-je vous demander votre spécialité ?
J’attends sa réponse, prêt à converser avec elle. Mon garde du corps, n’a pas changé de place, pensant que la jeune femme ne représente pas un danger pour moi. Après tout, elle est assez fine, presque androgyne et sans aucun doute plus jeune que moi. Je la trouve plutôt bien habillée, ce qui est un signe de sérieux, j’en suis convaincu.

Citoyen de La République
Eloise Natsk

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Tagar… Tagar… Son nom ne me dit rien mais je n’ai pas révisé et mémorisé l’intégralité des membres de la noblesse Reikoise avant de venir. Pas plus que les membres du gouvernement mais que ferait une personne de ce grade ici ? Encore plus à ne rien faire si ce n’est une petite pause à l’abri des regards indiscrets. La vie noble semble définitivement bien compliquée… Que ne donnerais-je pas pour avoir la moitié de son temps libre. “Enchantée, Eloïse Natsk.” Il n’a pas l’air de mal prendre de s’être fait surprendre et interrompre en pleine sieste, ce n’est pas plus mal ça m’aurait dérangé d’avoir à m’expliquer avec son garde. Ils semblent être assez proches d’ailleurs. Une bonne chose, l’inverse arrive bien trop souvent et ce n’est pas pour le mieux.
D’un petit signe de la main je lui indique que l’incident de la sieste est passé. Ce n’est pas comme s’il y avait eu le moindre souci. Même s’il a probablement eu de la chance que je sois la première à le voir dans cet état. Avec un étudiant les rumeurs et moqueries seraient allées bon train et je n’imagine pas les remontrances qu’il aurait pu avoir avec quelqu’un de plus influant. “Et je les remercie d’avoir décidé d’organiser la réunion d’aujourd’hui dans cette salle.” Il a raison sur un point, les sièges ont l’air d’une qualité irréprochable. Je bénie sincèrement les organisateurs de ne pas nous avoir placé dans une l’une des vieilles salles de l’académie et ses fameux sièges en bois. Nous avons les mêmes à Magic et je ne peux pas m’empêcher de plaindre les étudiants qui passent plusieurs heures dessus.
En tout cas, sa bonne humeur est revigorante. Après les mésaventures de la journée, et les derniers jours de trajets de manière générale, c’est appréciable. Par ailleurs, il serait venu visiter l’académie avant la guerre. Elle a pris fin cette année, et à commencée il y a deux ans… Pendant mon apprentissage donc. Peut-être l’ai-je croisé dans les couloirs. Surtout s’il a visité la bibliothèque, vu le temps que j’ai pu passer dedans ce n’est clairement pas impossible. Enfin, nous ne sommes pas à Magic et la question n’est pas là, même si la coïncidence est intéressante.
“Vous pouvez bien sûr me demander ma spécialité. Mais peut-être vais-je choisir de ne pas répondre à cette question…” Il me donne envie de le taquiner un peu. En même temps, au vu du début de notre discussion et de notre rencontre, ce n'est que la suite logique des choses. Je lui souris avant de continuer “J’enseigne le cursus des pratiques interdites. L’équivalent de vos arts obscurs. Ça m’a d’ailleurs toujours fait rire de savoir que les deux académies possèdent une formation presque identique. Si je décidais de quitter la République je n’aurais peut-être pas de mal à retrouver du travail ici…” Encore faudrait-il que je décide de quitter ma nation et non seulement mon histoire est entre les murs de Liberty mais après avoir expérimenté un peu le climat Rekoi il est hors de question que je quitte les terres du sud. “Il y a de grandes chances que cela n’arrive jamais, je reconnais la beauté d’Ikusa et de son académie mais c’est dans l’Empire que je me plais.”
Peut-être n’est-ce pas une très bonne idée de parler de tout ça avec un membre de la noblesse Reikoise mais ça me fait du bien de pouvoir enfin faire le point sur tout ça. Comme tout le monde je me suis posée des questions avec la guerre contre les titans (et certaines me taraudent encore) et j’ai envisagé des choses, mais je n’ai jamais vraiment pu dire ouvertement ce qui m’importe réellement. “Ça doit être à mon tour de poser une question… Restons dans mon domaine d’expertise même si beaucoup me démangent, que pensez-vous de l’aspect de la magie que j’enseigne ?” Une question piège je le conçois mais qui va me permettre de savoir sur quel pied danser. Ce n’est pas tout le monde qui accepte l’idée que des gens puissent en maudire d’autres ou ressusciter les morts et encore moins de monde est en accord avec le passage à l’acte. Cela dit je n’ai jamais changé mon discours et mon point de vue sur tout ça peu importe la réponse que me donne l’opposition… Sans me départir de mon sourire je croise les bras, baissant de manière presque imperceptible la tête. Alors Tagar, ou vous placez-vous…
D’un petit signe de la main je lui indique que l’incident de la sieste est passé. Ce n’est pas comme s’il y avait eu le moindre souci. Même s’il a probablement eu de la chance que je sois la première à le voir dans cet état. Avec un étudiant les rumeurs et moqueries seraient allées bon train et je n’imagine pas les remontrances qu’il aurait pu avoir avec quelqu’un de plus influant. “Et je les remercie d’avoir décidé d’organiser la réunion d’aujourd’hui dans cette salle.” Il a raison sur un point, les sièges ont l’air d’une qualité irréprochable. Je bénie sincèrement les organisateurs de ne pas nous avoir placé dans une l’une des vieilles salles de l’académie et ses fameux sièges en bois. Nous avons les mêmes à Magic et je ne peux pas m’empêcher de plaindre les étudiants qui passent plusieurs heures dessus.
En tout cas, sa bonne humeur est revigorante. Après les mésaventures de la journée, et les derniers jours de trajets de manière générale, c’est appréciable. Par ailleurs, il serait venu visiter l’académie avant la guerre. Elle a pris fin cette année, et à commencée il y a deux ans… Pendant mon apprentissage donc. Peut-être l’ai-je croisé dans les couloirs. Surtout s’il a visité la bibliothèque, vu le temps que j’ai pu passer dedans ce n’est clairement pas impossible. Enfin, nous ne sommes pas à Magic et la question n’est pas là, même si la coïncidence est intéressante.
“Vous pouvez bien sûr me demander ma spécialité. Mais peut-être vais-je choisir de ne pas répondre à cette question…” Il me donne envie de le taquiner un peu. En même temps, au vu du début de notre discussion et de notre rencontre, ce n'est que la suite logique des choses. Je lui souris avant de continuer “J’enseigne le cursus des pratiques interdites. L’équivalent de vos arts obscurs. Ça m’a d’ailleurs toujours fait rire de savoir que les deux académies possèdent une formation presque identique. Si je décidais de quitter la République je n’aurais peut-être pas de mal à retrouver du travail ici…” Encore faudrait-il que je décide de quitter ma nation et non seulement mon histoire est entre les murs de Liberty mais après avoir expérimenté un peu le climat Rekoi il est hors de question que je quitte les terres du sud. “Il y a de grandes chances que cela n’arrive jamais, je reconnais la beauté d’Ikusa et de son académie mais c’est dans l’Empire que je me plais.”
Peut-être n’est-ce pas une très bonne idée de parler de tout ça avec un membre de la noblesse Reikoise mais ça me fait du bien de pouvoir enfin faire le point sur tout ça. Comme tout le monde je me suis posée des questions avec la guerre contre les titans (et certaines me taraudent encore) et j’ai envisagé des choses, mais je n’ai jamais vraiment pu dire ouvertement ce qui m’importe réellement. “Ça doit être à mon tour de poser une question… Restons dans mon domaine d’expertise même si beaucoup me démangent, que pensez-vous de l’aspect de la magie que j’enseigne ?” Une question piège je le conçois mais qui va me permettre de savoir sur quel pied danser. Ce n’est pas tout le monde qui accepte l’idée que des gens puissent en maudire d’autres ou ressusciter les morts et encore moins de monde est en accord avec le passage à l’acte. Cela dit je n’ai jamais changé mon discours et mon point de vue sur tout ça peu importe la réponse que me donne l’opposition… Sans me départir de mon sourire je croise les bras, baissant de manière presque imperceptible la tête. Alors Tagar, ou vous placez-vous…

Noble du Reike
Tagar Reys

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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
La jeune femme me répond et j’apprends son nom, qui est plutôt jolie. J’ai connu des Républicaines avec des prénoms vraiment pas terribles comme Gwendolyn ou Stéphanie et le pire que j’ai entendu, Brithney. Elle m’indique ensuite qu’elle enseigne les arts obscurs, que chez eux, ils appellent arts interdits, sans que j’en comprenne la signification. Quel intérêt d’appeler une matière "interdite", si n’importe quel élève peut l’apprendre ? Mais ce n’est pas la première fois que les Républicains dont des trucs complètement idiots, alors je ne m’en formalise pas.
Elle me pose ensuite une question et je lui réponds, très intéressé :
Je suis un véritable mordu de la magie sous toutes ses formes. Je suis moi-même un pratiquant du noble art que je maîtrise…
Je suis interrompu par un raclement de gorge de mon garde-du-corps comme pour me dire que je suis en train de mentir et je reprends, lui précisant en souriant :
Enfin, que j’essaye de maîtriser. L’idée que la magie puisse impacter le destin d’autres êtres, et cela, sur une longue période est quelque chose de fascinant, je dois avouer.
La magie élémentaire est assez simple, d’où son nom, mais les malédictions, ça, c’est quelque chose et je continue :
J’ai moi-même été victime d’un sort et il a été dur à contrer. Heureusement, il existait un remède, qui a permis de lutter contre la malédiction. Ce fut, en tout cas, très instructif et j’ai beaucoup appris sur ce domaine pendant mes recherches sur un moyen de guérison.
Je dois d’ailleurs beaucoup à mes alliés qui m’ont littéralement sauvé lors de la recherche de la plante régénérative. Il me reste un dernier sujet à soulever :
Pour tout ce qui touche à la nécromancie, c’est devenu primordial pour le Reike, non seulement pour la main d’œuvre dans les mines, mais également pour contrer les Titans.
Elle me pose ensuite une question et je lui réponds, très intéressé :
Je suis un véritable mordu de la magie sous toutes ses formes. Je suis moi-même un pratiquant du noble art que je maîtrise…
Je suis interrompu par un raclement de gorge de mon garde-du-corps comme pour me dire que je suis en train de mentir et je reprends, lui précisant en souriant :
Enfin, que j’essaye de maîtriser. L’idée que la magie puisse impacter le destin d’autres êtres, et cela, sur une longue période est quelque chose de fascinant, je dois avouer.
La magie élémentaire est assez simple, d’où son nom, mais les malédictions, ça, c’est quelque chose et je continue :
J’ai moi-même été victime d’un sort et il a été dur à contrer. Heureusement, il existait un remède, qui a permis de lutter contre la malédiction. Ce fut, en tout cas, très instructif et j’ai beaucoup appris sur ce domaine pendant mes recherches sur un moyen de guérison.
Je dois d’ailleurs beaucoup à mes alliés qui m’ont littéralement sauvé lors de la recherche de la plante régénérative. Il me reste un dernier sujet à soulever :
Pour tout ce qui touche à la nécromancie, c’est devenu primordial pour le Reike, non seulement pour la main d’œuvre dans les mines, mais également pour contrer les Titans.

Citoyen de La République
Eloise Natsk

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Un mordu de la magie. Beaucoup de gens ont tendance à se caractériser de la sorte avant de se rendre compte de ce que cela représente d’avancer dans son apprentissage. Et il n’y a aucun besoin d’aller chercher bien loin, j’ai déjà rencontré des érudits préférant revenir sur leur décision et leur domaine de confort que tenter d’apprendre et découvrir de nouvelles choses. Soyons honnête je n’ai pas beaucoup d’estime pour eux. C’est parce que les choses sont ainsi qu’il faut oser aller de l’avant et se dépasser. Abandonner à la première difficulté… Un choix méprisable. Au moins ça ne semble pas être réellement son cas. Même si son garde a l’air de sous-entendre qu’il se surestime, il est présent avec deux heures d’avance à l’événement. Il faut une bonne dose d’investissement pour agir de la sorte. Ou comme moi il s’est retrouvé ici par hasard ce qui collerait avec sa petite sieste… Je vais préférer continuer de penser qu’il est là de son plein gré.
Une chose est certaine, il a pris le temps de réfléchir à ce qu’il avance. Je l’ai peut-être jugé un peu rapidement en disant qu’il n’est qu’un curieux comme les autres. Accordons lui le bénéfice du doute, j’ai le sentiment qu’il pourrait avoir des anecdotes intéressantes à raconter. “Le destin, s’il existe, est capricieux. Beaucoup de choses peuvent intervenir et sceller le futur d’une personne. Mais je comprends ce que vous voulez dire, la magie, sous toutes ses formes, est l’une des choses qui peut le faire le plus facilement.” Et c’est l’une des raisons qui m’a fait choisir les pratiques interdites, je ne recherche pas spécialement le pouvoir ou le statut social mais cette idée de pouvoir jouer avec les limites est intéressante.
D’ailleurs son histoire de malédiction l’est tout autant. La recherche d’un moyen de guérison. Il est vrai que dépendant de la personne à l’origine de la malédiction, réussir à s’en libérer peut être un véritable calvaire. Bien entendu le plus simple reste de faire en sorte que le lanceur l’annule de lui-même mais généralement on maudit rarement quelqu’un pour l’annuler à sa demande quelques jours plus tard. Si en plus le lanceur est un minimum doué en magie, impossible de passer par un tier… “Les malédictions ont cet aspect captivant de réellement appartenir à leur lanceur. Je pense sincèrement qu’on peut reconnaître le lanceur d’une malédiction à son sort. La manière dont il est lancé, les conditions imposées, la résistance du sort…” C’est l’une des choses les plus compliquées à expliquer à mes étudiants. Je peux leur apprendre à lancer un sort, cette partie de l’histoire est globalement rapide, mais je ne peux pas leur apprendre à développer leur propre identité magique. Ils doivent expérimenter, essayer, voir ce qui marche et ne marche pas, ce qu’ils veulent bien laisser de côté ou sur quoi ils veulent se concentrer. Le souci des pratiques interdites est justement que nous ne pouvons pas réellement nous permettre de faire des tests à tout va. Il faudrait peut-être que je lui demande de me parler plus en détail de tout cette histoire, il y a probablement des choses à garder pour de futurs cours.
Un point de vue intéressant. C’est une erreur de ma part, je l’assume, mais je n’avais pas pris le temps de réfléchir à la situation depuis le point de vue d’un autre empire. Nos deux contrées ont des histoires et un passif foncièrement différent, il est normal que l’usage de la magie ait évolué en conséquence. Et il est intéressant de voir ce qu’ils en font. “Je suis désolée si ce que je vais dire vous paraît insultant, je prends un peu conscience de la différence qui sépare votre empire et le mien cependant…” Comment finir cette phrase… Vu son comportement et son ton majoritairement désinvolte il ne devrait pas prendre personnellement ma remarque mais j’aimerais éviter d’être mise dehors. “Vous utilisez les morts-vivants pour, entre autres, le travail dans les mines. Comment les choisissez-vous ? Pour être honnête j’ai un peu de mal avec l’idée qu’un citoyen ayant vécu tranquillement sa vie ne puisse pas pleinement profiter du repos de sa mort. Encore une fois je ne voudrais pas paraître insultante, peut-être acceptez-vous tous ce destin sans vous poser la question, simplement… Je suis juste curieuse de savoir.”
Une chose est certaine, il a pris le temps de réfléchir à ce qu’il avance. Je l’ai peut-être jugé un peu rapidement en disant qu’il n’est qu’un curieux comme les autres. Accordons lui le bénéfice du doute, j’ai le sentiment qu’il pourrait avoir des anecdotes intéressantes à raconter. “Le destin, s’il existe, est capricieux. Beaucoup de choses peuvent intervenir et sceller le futur d’une personne. Mais je comprends ce que vous voulez dire, la magie, sous toutes ses formes, est l’une des choses qui peut le faire le plus facilement.” Et c’est l’une des raisons qui m’a fait choisir les pratiques interdites, je ne recherche pas spécialement le pouvoir ou le statut social mais cette idée de pouvoir jouer avec les limites est intéressante.
D’ailleurs son histoire de malédiction l’est tout autant. La recherche d’un moyen de guérison. Il est vrai que dépendant de la personne à l’origine de la malédiction, réussir à s’en libérer peut être un véritable calvaire. Bien entendu le plus simple reste de faire en sorte que le lanceur l’annule de lui-même mais généralement on maudit rarement quelqu’un pour l’annuler à sa demande quelques jours plus tard. Si en plus le lanceur est un minimum doué en magie, impossible de passer par un tier… “Les malédictions ont cet aspect captivant de réellement appartenir à leur lanceur. Je pense sincèrement qu’on peut reconnaître le lanceur d’une malédiction à son sort. La manière dont il est lancé, les conditions imposées, la résistance du sort…” C’est l’une des choses les plus compliquées à expliquer à mes étudiants. Je peux leur apprendre à lancer un sort, cette partie de l’histoire est globalement rapide, mais je ne peux pas leur apprendre à développer leur propre identité magique. Ils doivent expérimenter, essayer, voir ce qui marche et ne marche pas, ce qu’ils veulent bien laisser de côté ou sur quoi ils veulent se concentrer. Le souci des pratiques interdites est justement que nous ne pouvons pas réellement nous permettre de faire des tests à tout va. Il faudrait peut-être que je lui demande de me parler plus en détail de tout cette histoire, il y a probablement des choses à garder pour de futurs cours.
Un point de vue intéressant. C’est une erreur de ma part, je l’assume, mais je n’avais pas pris le temps de réfléchir à la situation depuis le point de vue d’un autre empire. Nos deux contrées ont des histoires et un passif foncièrement différent, il est normal que l’usage de la magie ait évolué en conséquence. Et il est intéressant de voir ce qu’ils en font. “Je suis désolée si ce que je vais dire vous paraît insultant, je prends un peu conscience de la différence qui sépare votre empire et le mien cependant…” Comment finir cette phrase… Vu son comportement et son ton majoritairement désinvolte il ne devrait pas prendre personnellement ma remarque mais j’aimerais éviter d’être mise dehors. “Vous utilisez les morts-vivants pour, entre autres, le travail dans les mines. Comment les choisissez-vous ? Pour être honnête j’ai un peu de mal avec l’idée qu’un citoyen ayant vécu tranquillement sa vie ne puisse pas pleinement profiter du repos de sa mort. Encore une fois je ne voudrais pas paraître insultante, peut-être acceptez-vous tous ce destin sans vous poser la question, simplement… Je suis juste curieuse de savoir.”

Noble du Reike
Tagar Reys

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Eloise semble d’accord avec moi sur bien des points ce qui me fait plaisir. Elle parle ensuite de l'origine de ma malédiction et je lui réponds en toute innocence :
J’avoue ne pas avoir pris en compte l’identité du lanceur, c’était un nécromant et il avait déjà tué plusieurs dizaines de personnes lors du meeting alors je me suis contenté de le combattre et de le vaincre le plus rapidement possible. Je n’ai même pas su qu’il m’avait maudit, c’est juste quand j’ai commencé à perdre l’ouïe que j’ai contactée des spécialistes et ce sont ces derniers qui me l’ont appris, d’où mes recherches pour en savoir plus.
Elle prend ensuite des pincettes pour poser une question qui me surprend et je lui réponds d’un ton bienveillant :
Ne vous en faites pas, votre demande est tout à fait légitime et je vous réponds que nous ne savons pas vraiment fabriqués des morts-vivants à la chaîne. Mais il y a un pays, le Shoumeï qui en regorge et nous les prenons là-bas afin de les emmener dans l’Empire en bateau. Nos mages n’ont plus qu’à leur mettre une sorte de rune qui les rend susceptibles de répondre aux ordres et nous les employons dans nos mines.
Je m’arrête là dans mes explications et je lui dis d’une voix plus douce :
Je peux comprendre que cela paraisse étrange, voir monstrueux de profiter ainsi des morts-vivants. La raison officielle est que nous avons supprimé l’esclavage, hors de très rares exceptions, et que nous en avons besoin pour faire la transition. Cela a fonctionné, les chiffres le prouvent et nous avons ainsi pu éduquer une bonne partie de ses esclaves sans que la production ne baisse.
En tant que ministre des Finances, je suis bien placé pour le savoir, je continue donc :
Nos propres morts sont traités avec respect et incinérés ou enterrés et nous n’octroyons pas le même droit à ceux des Shoumeiens. Je peux donc comprendre que cela puisse choquer.
Je suis sincère dans mes paroles, c’est un vrai dilemme moral.
J’avoue ne pas avoir pris en compte l’identité du lanceur, c’était un nécromant et il avait déjà tué plusieurs dizaines de personnes lors du meeting alors je me suis contenté de le combattre et de le vaincre le plus rapidement possible. Je n’ai même pas su qu’il m’avait maudit, c’est juste quand j’ai commencé à perdre l’ouïe que j’ai contactée des spécialistes et ce sont ces derniers qui me l’ont appris, d’où mes recherches pour en savoir plus.
Elle prend ensuite des pincettes pour poser une question qui me surprend et je lui réponds d’un ton bienveillant :
Ne vous en faites pas, votre demande est tout à fait légitime et je vous réponds que nous ne savons pas vraiment fabriqués des morts-vivants à la chaîne. Mais il y a un pays, le Shoumeï qui en regorge et nous les prenons là-bas afin de les emmener dans l’Empire en bateau. Nos mages n’ont plus qu’à leur mettre une sorte de rune qui les rend susceptibles de répondre aux ordres et nous les employons dans nos mines.
Je m’arrête là dans mes explications et je lui dis d’une voix plus douce :
Je peux comprendre que cela paraisse étrange, voir monstrueux de profiter ainsi des morts-vivants. La raison officielle est que nous avons supprimé l’esclavage, hors de très rares exceptions, et que nous en avons besoin pour faire la transition. Cela a fonctionné, les chiffres le prouvent et nous avons ainsi pu éduquer une bonne partie de ses esclaves sans que la production ne baisse.
En tant que ministre des Finances, je suis bien placé pour le savoir, je continue donc :
Nos propres morts sont traités avec respect et incinérés ou enterrés et nous n’octroyons pas le même droit à ceux des Shoumeiens. Je peux donc comprendre que cela puisse choquer.
Je suis sincère dans mes paroles, c’est un vrai dilemme moral.

Citoyen de La République
Eloise Natsk

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Ses réponses sont intéressantes et valent la peine de réfléchir à la situation. On pourrait l’oublier en lui parlant mais tous ces changements sont encore très jeunes pour le pays. Dans un sens c’est même surprenant qu’ils aient réussi à mettre en place aussi rapidement un système de remplacement aussi efficace. Et au moins chez eux cet aspect de la magie n’est pas exposée comme quelque chose d’interdit. Heureusement. Il aurait peut-être été plus compliqué de faire passer tous ces changements si ça avait été le cas. Déjà que cette branche est bien souvent vue d’un mauvais œil…
Cela dit, la discussion et ses réponses ont beau être intéressantes, il y a un souci. Peut-être encore une fois est-ce juste une idée que je me fais mais tout ce qu’il me raconte me semble trop précis. Qu’un citoyen Reikoi, et à fortiori un noble, connaisse les grandes lignes du fonctionnement de la nécromancie, pourquoi pas. Et même dans ce cas hormis un petit doute sur la rune utilisée (Soyons honnête même si je reconnais m’y être intéressée lorsque leur nouveau système a été mis en place je serais bien incapable d’en dire plus la dessus. Je n’ai même jamais réussi à prononcer correctement le nom des morts-vivants ainsi créés… Trop de lettres qui ne sont pas censées être mises ensemble à la suite à mon goût.) ses informations sont assez précises. Sans aller jusqu’à dire que nos pays sont ennemis, je trouve que le mot est un peu trop fort, nous ne sommes clairement pas assez proches pour divulguer aussi facilement des informations importantes. Enfin, s’il agit de la sorte c’est que cela ne pose probablement pas de soucis. Tout ceci est probablement connu du plus grand monde ici. Quand je pense au mal que j’ai eu à trouver des comptes-rendu ou n’importe quel écrit pour comprendre comment tout cela est mis en place… Je dois le reconnaître, c’est frustrant.
“Chacun abordera le sujet d’une manière différente. Peut-être certains trouveront vos choix choquant, la ou d’autres se diront que l’esclavage était pire. Votre gouvernement à fait les choix qui lui semble justes et avec lesquels ils sont en accord moralement. Si c’est choix ont pu passer c’est de toute manière qu’une grande partie du peuple était en accord avec.” Je ne suis pas totalement certaine de ce que j’avance mais il me semble que l’impératrice à fait passer des édits pour arriver à ce résultat, si c’est bien le cas ils ne se sont clairement pas validés seuls. Quand bien même ce serait le cas, ce n’est pas à moi de juger le fonctionnement du pays. Et si je devais le faire je me retrouverais dans la deuxième catégorie, à blâmer l’esclavagisme plus que l’utilisation de morts-vivants. “Dans un sens je ne vais pas mentir que les choix qui ont été fait m’arrangent. En prenant cette décision le Reike accumule une avancée certaine dans le domaine de la nécromancie et il est très intéressant de suivre cette évolution. Même si depuis la République il est compliqué d’être à jour sur vos avancées…” Décidément, j’ai vraiment du mal à accepter que ces informations me soient données si facilement après tous les efforts mis en place pour les obtenir. Les choses sont ainsi, ça ne sert à rien de revenir dessus.
En revanche il y a un point sur lequel je peux revenir en espérant qu’il n’ait pas été mal interprété “Euh… Quand je parle d’être à jour sur vos progrès n’y voyez rien d’autre que de la curiosité. Ma tournure de phrase était peut-être un peu maladroite surtout vis-à-vis de la situation actuelle entre nos nations.” Certes nous sommes réunis pour parler de la magie, de nouvelles découvertes et de nouvelles théories, ce n’est pas pour autant que je peux dire à un noble que je souhaite tout savoir au moment même où les choses sont découvertes. “En réalité hormis dans le cadre des cours que je donne tout cela ne me sert pas vraiment, la nécromancie est un sujet intéressant mais je n’ai jamais pris le temps d’apprendre à pratiquer cette magie… Un jour peut-être” Et ce n’est probablement pas prêt d’arriver, relever les morts ne fait pas vraiment partie des qualifications que je rêve de posséder. “Je parle beaucoup depuis tout à l’heure, surtout sur des choses qui vous concernent finalement puisqu'elles sont liées à votre histoire pour la plupart. Si certaines remarques vous ont semblé déplacées vous m’en voyez navrées. Peut-être avez-vous des questions à me poser pour compenser ? Sur moi, sur ce que j’enseigne que sais-je… Ce qui vous inspire.” Mon sourire est sincère et ma question un peu piège je dois l’avouer. Je suis curieuse de savoir ce qui pourrait bien l’intéresser et sur quoi son choix va se porter.
Cela dit, la discussion et ses réponses ont beau être intéressantes, il y a un souci. Peut-être encore une fois est-ce juste une idée que je me fais mais tout ce qu’il me raconte me semble trop précis. Qu’un citoyen Reikoi, et à fortiori un noble, connaisse les grandes lignes du fonctionnement de la nécromancie, pourquoi pas. Et même dans ce cas hormis un petit doute sur la rune utilisée (Soyons honnête même si je reconnais m’y être intéressée lorsque leur nouveau système a été mis en place je serais bien incapable d’en dire plus la dessus. Je n’ai même jamais réussi à prononcer correctement le nom des morts-vivants ainsi créés… Trop de lettres qui ne sont pas censées être mises ensemble à la suite à mon goût.) ses informations sont assez précises. Sans aller jusqu’à dire que nos pays sont ennemis, je trouve que le mot est un peu trop fort, nous ne sommes clairement pas assez proches pour divulguer aussi facilement des informations importantes. Enfin, s’il agit de la sorte c’est que cela ne pose probablement pas de soucis. Tout ceci est probablement connu du plus grand monde ici. Quand je pense au mal que j’ai eu à trouver des comptes-rendu ou n’importe quel écrit pour comprendre comment tout cela est mis en place… Je dois le reconnaître, c’est frustrant.
“Chacun abordera le sujet d’une manière différente. Peut-être certains trouveront vos choix choquant, la ou d’autres se diront que l’esclavage était pire. Votre gouvernement à fait les choix qui lui semble justes et avec lesquels ils sont en accord moralement. Si c’est choix ont pu passer c’est de toute manière qu’une grande partie du peuple était en accord avec.” Je ne suis pas totalement certaine de ce que j’avance mais il me semble que l’impératrice à fait passer des édits pour arriver à ce résultat, si c’est bien le cas ils ne se sont clairement pas validés seuls. Quand bien même ce serait le cas, ce n’est pas à moi de juger le fonctionnement du pays. Et si je devais le faire je me retrouverais dans la deuxième catégorie, à blâmer l’esclavagisme plus que l’utilisation de morts-vivants. “Dans un sens je ne vais pas mentir que les choix qui ont été fait m’arrangent. En prenant cette décision le Reike accumule une avancée certaine dans le domaine de la nécromancie et il est très intéressant de suivre cette évolution. Même si depuis la République il est compliqué d’être à jour sur vos avancées…” Décidément, j’ai vraiment du mal à accepter que ces informations me soient données si facilement après tous les efforts mis en place pour les obtenir. Les choses sont ainsi, ça ne sert à rien de revenir dessus.
En revanche il y a un point sur lequel je peux revenir en espérant qu’il n’ait pas été mal interprété “Euh… Quand je parle d’être à jour sur vos progrès n’y voyez rien d’autre que de la curiosité. Ma tournure de phrase était peut-être un peu maladroite surtout vis-à-vis de la situation actuelle entre nos nations.” Certes nous sommes réunis pour parler de la magie, de nouvelles découvertes et de nouvelles théories, ce n’est pas pour autant que je peux dire à un noble que je souhaite tout savoir au moment même où les choses sont découvertes. “En réalité hormis dans le cadre des cours que je donne tout cela ne me sert pas vraiment, la nécromancie est un sujet intéressant mais je n’ai jamais pris le temps d’apprendre à pratiquer cette magie… Un jour peut-être” Et ce n’est probablement pas prêt d’arriver, relever les morts ne fait pas vraiment partie des qualifications que je rêve de posséder. “Je parle beaucoup depuis tout à l’heure, surtout sur des choses qui vous concernent finalement puisqu'elles sont liées à votre histoire pour la plupart. Si certaines remarques vous ont semblé déplacées vous m’en voyez navrées. Peut-être avez-vous des questions à me poser pour compenser ? Sur moi, sur ce que j’enseigne que sais-je… Ce qui vous inspire.” Mon sourire est sincère et ma question un peu piège je dois l’avouer. Je suis curieuse de savoir ce qui pourrait bien l’intéresser et sur quoi son choix va se porter.

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Tagar Reys

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J’ai devant moi une personne ouverte d’esprit, mais qui pense comme une Républicaine. Au Reike, c’est le couple Impérial qui impose les choses d’en haut et le peuple n’a plus qu’à suivre. Nous n’avons pas d’élections et si le peuple veut s’exprimer, il ne peut le faire que violemment, comme par une révolte, un bon exemple est la guerre civile avec Tensai par exemple.
Je souris quand elle indique qu’elle voudrait bien être au courant de nos avancées et je lui dis, lui montrant les lieux :
Si ce sujet, vous intéresse, et que vous souhaitez rester ici et enseigner, je suis certain que vous serez la bienvenue. J’ai quelques connaissances qui pourraient vous aider dans votre choix.
Autant recruter des professeurs de l’université Magic, cela ne peut que faire montrer notre niveau. Elle s’excuse ensuite de mes paroles et je lui en souriant :
Il n’y a aucun problème, vous avez été fort correct et je trouve toujours cela intéressant d’avoir un point de vue extérieur sur l’Empire. C’est le problème des personnes qui ne voyagent jamais, ils ont tendance à oublier que l’étranger n’est pas un ennemi, mais une source de richesse.
Je suis sincère dans mes paroles, j’adore la République. D’ailleurs, quand je serais devenu trop vieux pour mon poste de ministre des Finances, j’aimerais beaucoup devenir professeur à Magic. Elle me propose ensuite de lui poser une question et je ne vais pas louper cette chance, je lui demande donc :
Est-ce qu’enseigner n’est pas trop difficile ? Moi, j’ai l’impression que personne ne m’écoute et que je dois à chaque fois faire preuve d’autorité pour me faire entendre.
Je jette un regard vers Robert, le Sajenti, pour bien lui faire comprendre que c’est bien de lui dont je parle. Pourtant, ce dernier, se contente de hausser les épaules et de me répondre :
Je ne fais que mon boulot.
Je lui réponds donc, du tac au tac :
Pourquoi ne pas le faire un peu plus loin ?
Il me répond sûr de lui :
La dernière fois que je vous ai laissé seul ici, vous avez détruit un mur.
Je reste bouche-bée, j’avais complètement oublié ce "léger" détail.
Je souris quand elle indique qu’elle voudrait bien être au courant de nos avancées et je lui dis, lui montrant les lieux :
Si ce sujet, vous intéresse, et que vous souhaitez rester ici et enseigner, je suis certain que vous serez la bienvenue. J’ai quelques connaissances qui pourraient vous aider dans votre choix.
Autant recruter des professeurs de l’université Magic, cela ne peut que faire montrer notre niveau. Elle s’excuse ensuite de mes paroles et je lui en souriant :
Il n’y a aucun problème, vous avez été fort correct et je trouve toujours cela intéressant d’avoir un point de vue extérieur sur l’Empire. C’est le problème des personnes qui ne voyagent jamais, ils ont tendance à oublier que l’étranger n’est pas un ennemi, mais une source de richesse.
Je suis sincère dans mes paroles, j’adore la République. D’ailleurs, quand je serais devenu trop vieux pour mon poste de ministre des Finances, j’aimerais beaucoup devenir professeur à Magic. Elle me propose ensuite de lui poser une question et je ne vais pas louper cette chance, je lui demande donc :
Est-ce qu’enseigner n’est pas trop difficile ? Moi, j’ai l’impression que personne ne m’écoute et que je dois à chaque fois faire preuve d’autorité pour me faire entendre.
Je jette un regard vers Robert, le Sajenti, pour bien lui faire comprendre que c’est bien de lui dont je parle. Pourtant, ce dernier, se contente de hausser les épaules et de me répondre :
Je ne fais que mon boulot.
Je lui réponds donc, du tac au tac :
Pourquoi ne pas le faire un peu plus loin ?
Il me répond sûr de lui :
La dernière fois que je vous ai laissé seul ici, vous avez détruit un mur.
Je reste bouche-bée, j’avais complètement oublié ce "léger" détail.
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