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Citoyen du Reike
Kilanna Launi

Messages : 39
crédits : 1886
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Info personnage
Race: Hybride ombragon
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Neutre bon
Rang: C
Ainsi donc, elle avait croisé un membre de l'élite... Et qui disait élite disait probablement racisme. Néanmoins, elle ne pouvait pas se permettre d'aller l'éliminer sans preuve. Et elle préférerait également ne pas commettre de crime sans commanditaire. Surtout pour quelqu'un de ce standing... Il serait dommage de ne pas recevoir cette paye qui serait probablement supérieure à ce dont elle avait l'habitude. Et puis, chaque membre de l'élite avait son lot d'ennemis, n'est-ce pas ? Il lui suffirait de trouver l'un d'eux... À condition que lui-même ne la dénigre pas. Il s'agissait là, probablement, de la partie la plus difficile de son plan. Enfin, peu importait. Avant toutes choses, il lui fallait réussir à lui parler... Et ça, elle ne pensait pas que ce serait si facile non plus.
Alors, elle erra dans les rues de la ville, sans but réel. Après tout, elle ne savait pas où il pouvait se trouver. Enfin, si. Elle l'imaginait dans le palais, mais savait très bien que la pauvre roturière qu'elle était ne pourrait jamais y accéder. Alors, il lui faudrait l'intercepter au cours de l'une de ses sorties... Autrement dit, c'était impossible. À moins qu'ils ne soient destinés à se rencontrer de manière plus directe. Décidemment, elle en était vraiment là ? À croire au destin ? Parfois, elle se desespérait elle-même.
Bon, de toutes manières, il n'y avait pas de plan à avoir. Le hasard les ferait se rencontrer s'il le fallait. Alors, autant joindre l'utile à l'utile. Prenant soin de dissimuler ses ailes (il ne manquerait plus qu'elle soit la risée de la foule en un lieu surpeuplé), elle se rendit au marché. De toutes façons, il fallait qu'elle y aille.
Elle erra au milieu des étals et des personnes pendant un moment, incapable de trouver ce qu'elle cherchait. Lorsque soudain, une délicieuse odeur l'attira. Non, elle avait ce qu'il fallait comme nourriture dans ses réserves. Mais d'un autre côté, rien ne l'empêchait d'apprendre une recette sans rien acheter, n'est-ce pas ?
Aussitôt pensé, aussitôt fait. Elle se joignit à la queue qui s'était formée et attendit patiemment son tour, promenant discrètement un regard à la ronde. Après tout, elle cherchait toujours quelqu'un. À un moment, elle eut un doute. Cet homme, là, était-ce... Non. Le vrai serait sûrement entouré de plusieurs personnes voulant lui parler.
Perdue dans ses pensées, elle rata presque son tour. Mais elle parvint à récupérer l'attention du marchand juste avant qu'il ne passe à quelqu'un d'autre :
- Euh, pardon, mais... Comment vous faites ce potage ?
Il semblait surpris, mais semblait fier lorsqu'il lui fit signe de le rejoindre derrière l'étal, disant que ce serait plus simple qu'elle puisse pratiquer en plus de simplement recevoir un enseignement théorique. Elle ne réfléchit pas longtemps avant de le suivre.
Il se passa encore plusieurs minutes. Elle ne progressait pas vraiment, mais elle s'amusait... Et il lui semblait que le marchand aussi. Avait-il une fille qui lui ressemblait ? Ou avait-il raté sa vocation de professeur ? Ou appréciait-il simplement ce changement dans sa routine ?
- Tiens, tu devrais récupérer ça, essaie chez toi, et reviens me donner des nouvelles !
- D'accord !
Ce ne fut que lorsqu'elle sortit de l'étal, qu'elle le vit de nouveau du point de vue des clients, qu'elle réalisa qu'elle avait finalement acheté... Alors, elle grogna pour elle-même :
- Il est doué.
Alors, elle erra dans les rues de la ville, sans but réel. Après tout, elle ne savait pas où il pouvait se trouver. Enfin, si. Elle l'imaginait dans le palais, mais savait très bien que la pauvre roturière qu'elle était ne pourrait jamais y accéder. Alors, il lui faudrait l'intercepter au cours de l'une de ses sorties... Autrement dit, c'était impossible. À moins qu'ils ne soient destinés à se rencontrer de manière plus directe. Décidemment, elle en était vraiment là ? À croire au destin ? Parfois, elle se desespérait elle-même.
Bon, de toutes manières, il n'y avait pas de plan à avoir. Le hasard les ferait se rencontrer s'il le fallait. Alors, autant joindre l'utile à l'utile. Prenant soin de dissimuler ses ailes (il ne manquerait plus qu'elle soit la risée de la foule en un lieu surpeuplé), elle se rendit au marché. De toutes façons, il fallait qu'elle y aille.
Elle erra au milieu des étals et des personnes pendant un moment, incapable de trouver ce qu'elle cherchait. Lorsque soudain, une délicieuse odeur l'attira. Non, elle avait ce qu'il fallait comme nourriture dans ses réserves. Mais d'un autre côté, rien ne l'empêchait d'apprendre une recette sans rien acheter, n'est-ce pas ?
Aussitôt pensé, aussitôt fait. Elle se joignit à la queue qui s'était formée et attendit patiemment son tour, promenant discrètement un regard à la ronde. Après tout, elle cherchait toujours quelqu'un. À un moment, elle eut un doute. Cet homme, là, était-ce... Non. Le vrai serait sûrement entouré de plusieurs personnes voulant lui parler.
Perdue dans ses pensées, elle rata presque son tour. Mais elle parvint à récupérer l'attention du marchand juste avant qu'il ne passe à quelqu'un d'autre :
- Euh, pardon, mais... Comment vous faites ce potage ?
Il semblait surpris, mais semblait fier lorsqu'il lui fit signe de le rejoindre derrière l'étal, disant que ce serait plus simple qu'elle puisse pratiquer en plus de simplement recevoir un enseignement théorique. Elle ne réfléchit pas longtemps avant de le suivre.
Il se passa encore plusieurs minutes. Elle ne progressait pas vraiment, mais elle s'amusait... Et il lui semblait que le marchand aussi. Avait-il une fille qui lui ressemblait ? Ou avait-il raté sa vocation de professeur ? Ou appréciait-il simplement ce changement dans sa routine ?
- Tiens, tu devrais récupérer ça, essaie chez toi, et reviens me donner des nouvelles !
- D'accord !
Ce ne fut que lorsqu'elle sortit de l'étal, qu'elle le vit de nouveau du point de vue des clients, qu'elle réalisa qu'elle avait finalement acheté... Alors, elle grogna pour elle-même :
- Il est doué.

Noble du Reike
Zéphyr Zoldyck

Messages : 25
crédits : 90
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Calmement en train de remonter le marché d’Ikusa, Zéphyr se déplace habilement au milieu de la foule qui l’entoure. Il y a certains jours où les rues sont bondées, à cause du commerce des petits marchands qui veulent vendre leurs biens envers et contre tout. Aujourd’hui, bon nombre de Reikois et d’étrangers déambulent dans les rues pour chercher leur bonheur. Le maître-espion, lui, ne semble a contrario pas s’intéresser aux appels des commerçants ni aux produits qui l’entourent. Il a pris cette route car c’était un raccourci pour rentrer au Palais, mais l’homme n’a besoin de rien, il n’a donc aucun intérêt à s’arrêter devant l’un ou l’autre étal. Peut-être que s’il voyait l’une ou l’autre connaissance, ça le pousserait à ralentir le pas. Mais il ne rencontre aucun visage connu, alors le guerrier continue sa route comme si rien ne pouvait l’arrêter. D’ailleurs, les gens s’écartent légèrement sur son passage, comme s’ils voulaient s’effacer et lui laisser la place. Peut-être à cause de sa démarche et de son assurance, ou de son regard songeur aussi. Ces trois éléments suffisent généralement à le laisser tranquille. Seule une demoiselle aux cheveux écarlate semble s’intéresser à ce qu’un vendeur vient de lui donner, et ne voit pas que le chef des espions s’approche. Mais un pas de côté suffira à Zéphyr pour continuer sa route.
C’est ce que le duelliste pense faire, sauf qu’un cri violent, brusque, presque autoritaire attire son attention. D’une rue parallèle, deux hommes masqués surgissent et semblent courir à en perdre haleine. Leurs vêtements sont sombres, tout est fait pour dissimuler leur identité,. Dans l’immédiat, il est évident que les deux complices cherche à fuir. Il ont vraisemblablement commis quelques larcins quand on voit les sacs que l’un porte de sa main gauche. Les pauvres fous. Ne savent-ils pas que les crimes sont punis d’une quelconque façon ? Ce qui est sûr, c’est que la foule s’écarte brusquement face aux interpellations des deux fuyards. Personne n’a envie d’être pris à parti par ces fauteurs de trouble. Seul l’Oreille reste à sa place alors que les deux voleurs s’approchent. Il y a aussi cette étrange jeune femme qui semble à la fois contente et dépitée par son achat. Trop absorbée, elle ne se rend pas compte que les vauriens s’approchent d’elle et quand le premier larron arrive à sa hauteur, il est trop tard pour l’éviter.
- Dégage de mon chemin, femme !
Zéphyr comprend le premier ce qui va arriver. Brusquement poussée sur le côté, l’inconnue n’a pas assez de temps pour rétablir son équilibre. Elle vacille et c’en est assez pour que le guerrier intervienne. Le Reikois n’a pas l’habitude de se mêler des affaires de la garde, mais il n’est pas non plus indifférent quand deux vauriens font n’importe quoi sous ses yeux. Alors il fait un premier pas et, en l’espace d’une seconde, il est derrière la jeune femme. Il la rattrape dans ses bras avant qu’elle ne heurte le sol puis, dans le même mouvement, il effectue un geste de recul pour éviter que ni lui, ni la jolie demoiselle ne soit la cible du malandrin. Il établit ainsi quelques mètres de distance entre lui et les deux bandits, qui se figent d'ailleurs sou l'effet de la surprise.
La demoiselle aussi doit ne rien comprendre à ce qu’il lui arrive. Mais Zéphyr n’a pas le temps de lui dire quelques mots. Attentif aux deux combattants qui lui font face, il se rend bien compte que ceux-ci sont désespérés. Qui dit désarroi dit coup de folie. L’intervention de l’Oreille, leurs cris et leur fuite ont attiré l’attention de trop de monde : désormais, bon nombre de passants regardent ce qu’ils se passent d’un air inquiet, et ce n’est pas bon pour les deux brutes. Alors les fuyards comprennent qu’ils doivent reprendre leur chemin, et vite. Cela d’autant plus que quelques soldats ne sont pas loin apparemment.
Dans un grognement, un des gars sort une dague et la pointe vers Zéphyr et la femme aux cheveux rouges.
- J’vous ai dit de dégager d’mon chemin, bordel !
Indifférent à son ton agressif, Zéphyr hausse néanmoins un sourcil quand il le voit se précipiter vers lui. Non seulement il est fou, mais en plus il est stupide. L’homme de main de Tensai est néanmoins bloqué avec son fardeau dans les bras, alors dans un premier temps, il se contente d’éviter les coups de dague qui blesserait davantage l’inconnue que lui-même.
Mais les coups sont hasardeux, et Zéphyr n’a pas envie de se donner éternellement en spectacle. Alors il lâche brusquement d’un ton froid :
- Toi, tu m’énerves.
Il profite d’avoir rétabli la distance avec son adversaire pour déposer habilement la demoiselle au sol. Mais il ne lui laisse pas le temps de réagir. D’un geste ferme, il la fait tournoyer afin qu’elle soit en sécurité derrière lui. A présente libre d’utiliser son sabre, il sort brusquement son arme et vient d’un seul geste désarmer son assaillant. La dague de l’homme voltige un instant dans les airs avant de se planter dans le sol d’Ikusa. Pendant un instant, le silence semble absolu et les deux adversaires se jaugent du regard, l’un absourdi et totalement défait, l’autre plus froid et beaucoup plus austère.D'ailleurs, sa lame vient caresser la jugulaire du bandit, et ça a de quoi paralyser le truand.
Bien sûr, c’est sans compter son complice, qui ne compte pas en rester là. Lui aussi est armé et dans un geste de pure folie, il dégaine et se précipite vers Zéphyr.
- Crève, ordure !
Du coin de l’œil, Zéphyr le voit approcher et sa main libre pose déjà sur l’une de ses dagues qu’il s’apprête à lancer. A moins que la fille n’intervienne ou que les soldats ne l’interceptent, le sang risque de couler pour calmer les ardeurs de ces deux fous furieux.
C’est ce que le duelliste pense faire, sauf qu’un cri violent, brusque, presque autoritaire attire son attention. D’une rue parallèle, deux hommes masqués surgissent et semblent courir à en perdre haleine. Leurs vêtements sont sombres, tout est fait pour dissimuler leur identité,. Dans l’immédiat, il est évident que les deux complices cherche à fuir. Il ont vraisemblablement commis quelques larcins quand on voit les sacs que l’un porte de sa main gauche. Les pauvres fous. Ne savent-ils pas que les crimes sont punis d’une quelconque façon ? Ce qui est sûr, c’est que la foule s’écarte brusquement face aux interpellations des deux fuyards. Personne n’a envie d’être pris à parti par ces fauteurs de trouble. Seul l’Oreille reste à sa place alors que les deux voleurs s’approchent. Il y a aussi cette étrange jeune femme qui semble à la fois contente et dépitée par son achat. Trop absorbée, elle ne se rend pas compte que les vauriens s’approchent d’elle et quand le premier larron arrive à sa hauteur, il est trop tard pour l’éviter.
- Dégage de mon chemin, femme !
Zéphyr comprend le premier ce qui va arriver. Brusquement poussée sur le côté, l’inconnue n’a pas assez de temps pour rétablir son équilibre. Elle vacille et c’en est assez pour que le guerrier intervienne. Le Reikois n’a pas l’habitude de se mêler des affaires de la garde, mais il n’est pas non plus indifférent quand deux vauriens font n’importe quoi sous ses yeux. Alors il fait un premier pas et, en l’espace d’une seconde, il est derrière la jeune femme. Il la rattrape dans ses bras avant qu’elle ne heurte le sol puis, dans le même mouvement, il effectue un geste de recul pour éviter que ni lui, ni la jolie demoiselle ne soit la cible du malandrin. Il établit ainsi quelques mètres de distance entre lui et les deux bandits, qui se figent d'ailleurs sou l'effet de la surprise.
La demoiselle aussi doit ne rien comprendre à ce qu’il lui arrive. Mais Zéphyr n’a pas le temps de lui dire quelques mots. Attentif aux deux combattants qui lui font face, il se rend bien compte que ceux-ci sont désespérés. Qui dit désarroi dit coup de folie. L’intervention de l’Oreille, leurs cris et leur fuite ont attiré l’attention de trop de monde : désormais, bon nombre de passants regardent ce qu’ils se passent d’un air inquiet, et ce n’est pas bon pour les deux brutes. Alors les fuyards comprennent qu’ils doivent reprendre leur chemin, et vite. Cela d’autant plus que quelques soldats ne sont pas loin apparemment.
Dans un grognement, un des gars sort une dague et la pointe vers Zéphyr et la femme aux cheveux rouges.
- J’vous ai dit de dégager d’mon chemin, bordel !
Indifférent à son ton agressif, Zéphyr hausse néanmoins un sourcil quand il le voit se précipiter vers lui. Non seulement il est fou, mais en plus il est stupide. L’homme de main de Tensai est néanmoins bloqué avec son fardeau dans les bras, alors dans un premier temps, il se contente d’éviter les coups de dague qui blesserait davantage l’inconnue que lui-même.
Mais les coups sont hasardeux, et Zéphyr n’a pas envie de se donner éternellement en spectacle. Alors il lâche brusquement d’un ton froid :
- Toi, tu m’énerves.
Il profite d’avoir rétabli la distance avec son adversaire pour déposer habilement la demoiselle au sol. Mais il ne lui laisse pas le temps de réagir. D’un geste ferme, il la fait tournoyer afin qu’elle soit en sécurité derrière lui. A présente libre d’utiliser son sabre, il sort brusquement son arme et vient d’un seul geste désarmer son assaillant. La dague de l’homme voltige un instant dans les airs avant de se planter dans le sol d’Ikusa. Pendant un instant, le silence semble absolu et les deux adversaires se jaugent du regard, l’un absourdi et totalement défait, l’autre plus froid et beaucoup plus austère.D'ailleurs, sa lame vient caresser la jugulaire du bandit, et ça a de quoi paralyser le truand.
Bien sûr, c’est sans compter son complice, qui ne compte pas en rester là. Lui aussi est armé et dans un geste de pure folie, il dégaine et se précipite vers Zéphyr.
- Crève, ordure !
Du coin de l’œil, Zéphyr le voit approcher et sa main libre pose déjà sur l’une de ses dagues qu’il s’apprête à lancer. A moins que la fille n’intervienne ou que les soldats ne l’interceptent, le sang risque de couler pour calmer les ardeurs de ces deux fous furieux.

Citoyen du Reike
Kilanna Launi

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Elle détaillait ce qu'elle avait acheté presque malgré elle. Il lui fallait bien l'admettre, il y avait là bien plus d'ingrédients que nécessaire pour préparer le potage. Il était VRAIMENT doué... Pour arnaquer autrui.
Soudain, un coup. Surprise, elle lâcha ses achats. Mais elle ne prit pas le temps de les ramasser, réalisant soudain ce qu'il se passait. Et, alors que, par réflexe, elle portait la main à sa ceinture pour dégainer sa dague, elle se sentit tirée en arrière.
- Eh !
Néanmoins, elle dut bien admettre que l'inconnu, qui qu'il (ou elle ?) soit, parvint à l'aider à éviter les coups... Mais il n'était pas dit qu'elle serait une demoiselle en détresse qui se laisserait sauver sans rien faire ! ça, c'était bon pour les nobles, pas pour elle ! Comme s'il avait entendu ses pensées, l'homme (car c'en était un) la lâcha, avant de... Faire barage de son corps ? Vraiment ? En voilà un qui n'avait vraiment rien compris.
- Oh, vous avez fait une erreur. Si vous vouliez une potiche comme faire-valoir, vous avez mal choisi.
Mais il n'eut pas le loisir de lui répondre, lorsqu'il dut faire face aux bandits. Et c'est alors que Kilanna réalisa quelque chose. Maintenant qu'elle pouvait le voir... Non, c'était impossible ! Sa cible... C'était lui, c'était évident ! Mais elle ne pouvait pas s'occuper de lui comme ça, en public. D'autant plus que le public en question semblait déjà bien assez secoué... Il lui fallait en finir, et vite. Sans compter que normalement, elle devait encore en être à l'étape de l'enquête. Mais elle n'avait pas prévu de tomber nez-à-nez avec celui qu'elle voulait observer !
Néanmoins, ces hésitations devraient attendre. Le bandit encore armé menaçait de lui voler sa cible. Et ça, elle ne pouvait pas le laisser passer.
- Non !
Elle l'avait laissé échapper. Tant pis. Sortant de sa "cachette", d'un mouvement fluide et rapide, elle se glissa vers la dague abandonnée, dont elle se saisit. Puis, d'un coup d'ailes, elle se propulsa derrière l'assassin amateur, qu'elle immobilisa par la lame de la dague de son complice posée sur son cou couplée à une aile qui l'enveloppait, l'empêchant d''esquisser le moindre mouvement. Puis elle lui susurra, de telle sorte qu'il soit le seul à l'entendre :
- Il est à moi. Et tu sais ce qui arrive lorsqu'un prédateur vole la proie d'un autre ? Alors, deux choix : soit tu pars sans faire d'histoires et on en reste là, soit... Je te montre comment on tue proprement.
L'homme resta là, immobile, et Kilanna sentit bien que son aile n'y était pour rien. Elle attendit un moment, et, comme rien ne venait, appuya un peu plus sa lame, faisant couler un filet de sang :
- Alors ? J'attends ! Et je ne suis pas spécialement patiente quand j'attends de savoir quoi faire.
Après avoir dégluti, l'homme sembla avoir pris sa décision. Il voulait fuir. Alors, elle le libéra. Comme promis, elle n'entrava pas sa fuite. Puis elle se concentra sur l'autre, tenu en respect par celui qui n'avait rien à faire là :
- À nous, maintenant. Je vous conseille de suivre votre collègue.
Comme hésitante, elle observa la dague volée, en testant le tranchant du bout du doigt... Mais elle gardait toujours le bandit dans un coin de son champ de vision. Au moindre geste suspect, en dépit du public, elle agirait.
Soudain, un coup. Surprise, elle lâcha ses achats. Mais elle ne prit pas le temps de les ramasser, réalisant soudain ce qu'il se passait. Et, alors que, par réflexe, elle portait la main à sa ceinture pour dégainer sa dague, elle se sentit tirée en arrière.
- Eh !
Néanmoins, elle dut bien admettre que l'inconnu, qui qu'il (ou elle ?) soit, parvint à l'aider à éviter les coups... Mais il n'était pas dit qu'elle serait une demoiselle en détresse qui se laisserait sauver sans rien faire ! ça, c'était bon pour les nobles, pas pour elle ! Comme s'il avait entendu ses pensées, l'homme (car c'en était un) la lâcha, avant de... Faire barage de son corps ? Vraiment ? En voilà un qui n'avait vraiment rien compris.
- Oh, vous avez fait une erreur. Si vous vouliez une potiche comme faire-valoir, vous avez mal choisi.
Mais il n'eut pas le loisir de lui répondre, lorsqu'il dut faire face aux bandits. Et c'est alors que Kilanna réalisa quelque chose. Maintenant qu'elle pouvait le voir... Non, c'était impossible ! Sa cible... C'était lui, c'était évident ! Mais elle ne pouvait pas s'occuper de lui comme ça, en public. D'autant plus que le public en question semblait déjà bien assez secoué... Il lui fallait en finir, et vite. Sans compter que normalement, elle devait encore en être à l'étape de l'enquête. Mais elle n'avait pas prévu de tomber nez-à-nez avec celui qu'elle voulait observer !
Néanmoins, ces hésitations devraient attendre. Le bandit encore armé menaçait de lui voler sa cible. Et ça, elle ne pouvait pas le laisser passer.
- Non !
Elle l'avait laissé échapper. Tant pis. Sortant de sa "cachette", d'un mouvement fluide et rapide, elle se glissa vers la dague abandonnée, dont elle se saisit. Puis, d'un coup d'ailes, elle se propulsa derrière l'assassin amateur, qu'elle immobilisa par la lame de la dague de son complice posée sur son cou couplée à une aile qui l'enveloppait, l'empêchant d''esquisser le moindre mouvement. Puis elle lui susurra, de telle sorte qu'il soit le seul à l'entendre :
- Il est à moi. Et tu sais ce qui arrive lorsqu'un prédateur vole la proie d'un autre ? Alors, deux choix : soit tu pars sans faire d'histoires et on en reste là, soit... Je te montre comment on tue proprement.
L'homme resta là, immobile, et Kilanna sentit bien que son aile n'y était pour rien. Elle attendit un moment, et, comme rien ne venait, appuya un peu plus sa lame, faisant couler un filet de sang :
- Alors ? J'attends ! Et je ne suis pas spécialement patiente quand j'attends de savoir quoi faire.
Après avoir dégluti, l'homme sembla avoir pris sa décision. Il voulait fuir. Alors, elle le libéra. Comme promis, elle n'entrava pas sa fuite. Puis elle se concentra sur l'autre, tenu en respect par celui qui n'avait rien à faire là :
- À nous, maintenant. Je vous conseille de suivre votre collègue.
Comme hésitante, elle observa la dague volée, en testant le tranchant du bout du doigt... Mais elle gardait toujours le bandit dans un coin de son champ de vision. Au moindre geste suspect, en dépit du public, elle agirait.

Noble du Reike
Zéphyr Zoldyck

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La fille qu’il avait pris dans ses bras sans avertissement lâcha un cri de surprise. Zéphyr pouvait-il vraiment lui en vouloir ? En temps normal, il aurait davantage agi comme un gentleman, tel Tagar qui savait formidablement bien s’y prendre avec autrui. Mais là, l’urgence lui demandait d’être vif et rapide, aussi le sabreur s’était précipité sans réfléchir. Quand il déposa la femme à terre, et la fit virevolter afin qu’elle ne soit pas une cible des deux brutes, l’homme écouta distraitement son commentaire et retint un grognement. Contrairement à ce qu’elle pensait, le maître-espion ne la considérait comme un poids mort. Zéphyr était parfaitement informé du savoir-faire et de la débrouillardise des femmes. Elia en était d’ailleurs un parfait exemple, mais dans le cas présent, il ne savait rien de cette demoiselle aux cheveux écarlates. Il ne pouvait donc savoir si celle-ci savait se défendre, attaquer, faire preuve de vitesse et d’endurance. C’était la raison pour laquelle il l’avait mise en retrait, mais l’inconnue avait à n’en point douter du caractère. Alors que le second brigand était manifestement décidé à attaquer l’Oreille, la belle Reikoise se précipita brusquement vers la dague du premier assaillant, et se précipita ensuite vers le second malandrin. Avec un air légèrement ahuri, Zéphyr la vit virevolter avec adresse et neutraliser le voleur qui se retrouva bloqué avec l’aile de la jeune femme. Bon, c’était une technique comme une autre… Et manifestement, la guerrière fut convaincante, puisque son interlocuteur se figea en sentant la dague mordre son cou. Concentré sur sa propre cible, Zéphyr n’entendit pas ce que lui glissa l’inconnue et d’ailleurs, ce n’était pas comme s’il s’en préoccupait réellement. La demoiselle savait s’en sortir et c’était tout ce qu’il comptait. Le membre de la Main ne put cependant s’empêcher d’avoir une expression désapprobatrice lorsque sa « comparse » laissa échapper le bandit. D’ailleurs, quand elle s’adressa à l’autre larron que le chef des espions tenait en joue, l’Oreille lui lança une œillade critique. Croyait-elle qu'il allait laisser partir ce larron ? Vraiment ?
- Non.
Sa voix calme résonna dans la rue d’Ikusa alors que l’homme prenait sa décision comme si c’était la chose la plus normale du monde. D’ailleurs, il s’expliqua rapidement et reprit la parole.
- Pourquoi le laisser fuir alors que nous l’avons arrêté ? Il pourrait très bien recommencer d’autres larcins. Ca n’a aucun sens de le laisser poursuivre ses méfaits dans la capitale.
Peut-être que la demoiselle n’apprécierait pas ses commentaires mais on ne pouvait pas être aimé par tous, en ce monde.
- En plus, les soldats qui étaient à leur poursuite arrivent… lâcha Zéphyr en voyant des officiers venir à leur rencontre. Quant à l’autre qui s’est enfui… On n’y peut rien, je vais m’en occuper.
A ses paroles, des volutes de fumée semblèrent émaner du maître-espion, avant de s’agrandir, de prendre forme humaine et de se solidifier. En un clin d’œil, un clone se matérialisa dans le dos de Zéphyr, un jumeau en tout point identique au premier. Celui-ci lança à son homologue une dague qui reposait à sa ceinture et sa doublure l’attrapa lestement avant de disparaitre, comme s’il n’avait jamais été sur les lieux. La vérité était qu’il était devenu invisible et qu’il utilisait aussi intelligemment sa vitesse pour rattraper le fuyard.
Tout en écoutant les commentaires de la jeune femme si elle en avait, Zéphyr finit par rengainer son arme alors que les soldats le reconnaissent et lui présentent de manière un peu rigide ses salutations. Heureusement que Deydreus ne l’accompagne pas, les soldats seraient tombés raides mort de honte si la Griffe avait été présente. Laisser deux Reikois, dont un ministre, s’occuper de leur travail n’est guère à leur honneur après tout. Mais l’Oreille ne fait pas tant de chichis et leur remet simplement le premier voleur. Il leur indique aussi qu’ils vont certainement trouver son clone avec le second fugitif un peu plus loin. Les officiers pâlissent un peu plus en voyant qu’ils se font fait doubler et qu’ils n’ont plus grand-chose à faire, mais ils ont le bons sens de se précipiter un peu plus bas dans la rue pour retrouver le deuxième bandit.
C’est seulement alors que Zéphyr accorde plus d’intérêt à la jeune femme qu’il a sauvé, même si en définitive, elle n’avait pas besoin de recevoir un coup de main visiblement. Il s’approche donc et se permet de prendre l’initiative.
- Désolé pour tout à l’heure. Vous auriez très bien pu vous en sortir, mais compte-tenu du fait que j’ignorais vos compétences, j’ai songé qu’il valait mieux intervenir. Zéphyr marque un silence alors que le repas acheté par la jeune femme s’est visiblement répandu à terre. Difficile de dire si elle pourra en retirer quelque chose. On dirait que votre repas est bon pour être jeté. Dans ce cas, je veux bien vous payer quelque chose en compensation. On est sur le marché, on devrait bien trouver quelque chose à votre convenance, déclare le maître-espion avec l’ombre d’un sourire. Considérez que c’est un dédommagement de ma part. D’ailleurs, je m’appelle Zéphyr. Zéphyr Zoldyck. Et vous êtes ?
- Non.
Sa voix calme résonna dans la rue d’Ikusa alors que l’homme prenait sa décision comme si c’était la chose la plus normale du monde. D’ailleurs, il s’expliqua rapidement et reprit la parole.
- Pourquoi le laisser fuir alors que nous l’avons arrêté ? Il pourrait très bien recommencer d’autres larcins. Ca n’a aucun sens de le laisser poursuivre ses méfaits dans la capitale.
Peut-être que la demoiselle n’apprécierait pas ses commentaires mais on ne pouvait pas être aimé par tous, en ce monde.
- En plus, les soldats qui étaient à leur poursuite arrivent… lâcha Zéphyr en voyant des officiers venir à leur rencontre. Quant à l’autre qui s’est enfui… On n’y peut rien, je vais m’en occuper.
A ses paroles, des volutes de fumée semblèrent émaner du maître-espion, avant de s’agrandir, de prendre forme humaine et de se solidifier. En un clin d’œil, un clone se matérialisa dans le dos de Zéphyr, un jumeau en tout point identique au premier. Celui-ci lança à son homologue une dague qui reposait à sa ceinture et sa doublure l’attrapa lestement avant de disparaitre, comme s’il n’avait jamais été sur les lieux. La vérité était qu’il était devenu invisible et qu’il utilisait aussi intelligemment sa vitesse pour rattraper le fuyard.
Tout en écoutant les commentaires de la jeune femme si elle en avait, Zéphyr finit par rengainer son arme alors que les soldats le reconnaissent et lui présentent de manière un peu rigide ses salutations. Heureusement que Deydreus ne l’accompagne pas, les soldats seraient tombés raides mort de honte si la Griffe avait été présente. Laisser deux Reikois, dont un ministre, s’occuper de leur travail n’est guère à leur honneur après tout. Mais l’Oreille ne fait pas tant de chichis et leur remet simplement le premier voleur. Il leur indique aussi qu’ils vont certainement trouver son clone avec le second fugitif un peu plus loin. Les officiers pâlissent un peu plus en voyant qu’ils se font fait doubler et qu’ils n’ont plus grand-chose à faire, mais ils ont le bons sens de se précipiter un peu plus bas dans la rue pour retrouver le deuxième bandit.
C’est seulement alors que Zéphyr accorde plus d’intérêt à la jeune femme qu’il a sauvé, même si en définitive, elle n’avait pas besoin de recevoir un coup de main visiblement. Il s’approche donc et se permet de prendre l’initiative.
- Désolé pour tout à l’heure. Vous auriez très bien pu vous en sortir, mais compte-tenu du fait que j’ignorais vos compétences, j’ai songé qu’il valait mieux intervenir. Zéphyr marque un silence alors que le repas acheté par la jeune femme s’est visiblement répandu à terre. Difficile de dire si elle pourra en retirer quelque chose. On dirait que votre repas est bon pour être jeté. Dans ce cas, je veux bien vous payer quelque chose en compensation. On est sur le marché, on devrait bien trouver quelque chose à votre convenance, déclare le maître-espion avec l’ombre d’un sourire. Considérez que c’est un dédommagement de ma part. D’ailleurs, je m’appelle Zéphyr. Zéphyr Zoldyck. Et vous êtes ?
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