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Noble de La République
Azura Aiwenor

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Les morts se devaient d'être respectés. C'était un fait sur lequel beaucoup de gens s'accordaient. Après tout, très peu étaient ceux qui prenaient le temps d'adresser le moindre respect aux gens qui les entourait. Car le respect était mort, et ce, depuis bien longtemps déjà. Alors les gens étaient plus prompts à accorder une déférence à la mémoire des morts, plus qu'aux vivants eux-mêmes parfois. Les morts avaient un fête, chaque année on les célébrait à une date précise, le 31 octobre, tandis que les vivants, on leur faisait leurs fête tous les jours. Tandis que les morts passaient rarement à l'état de vivants, et le cas contraire était malheureusement bien plus fréquent.
Cela, Azura en était bien trop consciente, ayant maintes fois assisté à l'œuvre de la mort, lorsqu'elle venait emporter avec elle les gens que la Lumina connaissait, fréquentait et aimait. Azura respectait les morts, estimant que les défunts appartiennent certe au passé, mais que le passé faisait le présent et le futur. On devait à tout instant tirer des leçons du passé, afin de ne plus jamais reproduire les mêmes erreurs, ce qui pourtant se produisait bien trop encore. C'était pourquoi la Lumina estimait qu'il y avait beaucoup à apprendre des morts du passé.
C'était pourquoi en ce jour radieux, au lieu de se rendre à la rivière pour pêcher, se baigner ou juste se promener sur les berges de celle-ci, comme nombre d'habitants de Liberty, elle se rendit au cimetière du village voisin. Alors que les gens profitaient du climat estival naissant, Azura déambulait entre les tombes. Les cimetières républicains n'avaient rien à voir avec ceux du Reike ou du Shoumei. Ils étaient simples, bien rangés, sans le moindre apparat et n'étaient nullement positionnés à l'arrière d'un temple. Les cimetières républicains, comme celui que visitait la Sénatrice, étaient purement fonctionnels, visant à accueillir les corps ou les cendres des morts, des rangées de pierres tombales étaient entourées d'un muret de pierre.
Au sein d'une nation athéiste, aucune spiritualité n'était attribuée à ce genre de lieux, les cimetières servaient uniquement à garder une trace du passé, au même titre que les bibliothèques ou les peintures. Azura était athée, et même agnostique pour tout dire, mais elle reconnaissait l'importance, mieux que quiconque, de se souvenir. Elle était elle-même condamnée toute sa vie, qui s'étalerait sur des millénaires, à se souvenir des gens qu'elle avait connue, fréquentée et aimée.- Mademoiselle Aiwenor. Que faites-vous ici de si bon matin ? Questionna le jardinier Tomas, un jeune homme émacié qui s'occupait de plusieurs jardins au sein des villages environnants la capitale.- Bonjour Tomas. Je viens voir la tombe du vieux Grégasse.- Le vieux Gré... Ah, vous parlez du doyen Raven Grégasse ?- Oui, c'était l'un de mes professeur à Magic, lorsque j'y ai étudié.- Comment est-ce possible ? Même moi je ne l'ai pas connu, il est mort il y a presque un demi siècle ! S'étonna le jardinier.- J'ai plus de bouteille qu'il n'y parait, Tomas. Vous savez où sa famille l'a inhumé ? Questionna-t-elle dans un sourire.- Oui, bien sûr, mademoiselle Aiwenor.- Merci beaucoup. Mais je vous en prie, appelez-moi Azura. Nouveau sourire de sa part.
Ils marchèrent un bref instant entre les pierres dressées, Tomas tenta de se souvenir où la famille Grégasse enterait leurs dépouilles avant de lui indiquer, sans grande certitude, une lignée de roches dressées. Azura remercia Tomas et le laissa retourner à ses géraniums. Elle s'avança alors vers une pierre sur laquelle était déposée un collier de nylon dans lequel était enfilé une petite pierre grisâtre, du basalte. Reconnaissant du premier coup d'œil le collier que portait le vieux Grégasse, son ancien professeur de science politique de Magic. La Lumina afficha un petit sourire en s'accroupissant, posant une main sur la pierre, retirant délicatement une fourmi de celle-ci pour déposer l'insecte dans l'herbe, près d'une pâquerette.
Finalement, elle se releva, contente de savoir que le vieux Grégasse était mort de vieillesse, une mort digne et paisible. La Lumina salua Tomas avant de quitter le cimetière positionné en bas d'une colline. Une légère brise se leva, faisant bruisser la chevelure lâche de la demoiselle alors qu'elle marchait sur le sentier menant à sa petite maison, aux abords d'une forêt de bouleau. Il faisait beau en cette journée de printemps et le soleil brillait de mille feux dans la vallée, apportant une chaleur estivale agréable. Mais Azura vivait dans cette campagne depuis assez longtemps pour savoir qu'en cette période, si les journées étaient chaudes, la nuit pouvait se montrer assez froide.
Rien que la petite brise qui venait de se lever annonçait une nuit aux venteuse. Lorsque l'air chaud de la journée remonterai vers les hauteurs du ciel une fois le soir tombé, les déplacements des masses d'air chaud et froid allaient créer des vents qui ne manqueraient pas de faire bruisser la chaume des toits. Azura prévu donc le coup et profita du beau temps pour s'introduire dans le bois pour récupérer des branches tombées au sol, afin de pouvoir allumer un feu de cheminée ce soir.
Cette petite promenade au milieu des bouleaux, des aulnes glutineux et d'osmonde royale, le tout recouvert de sphaignes, était particulièrement ressourçant. C'était précisément pourquoi Azura s'était installée en rase campagne au lieu de demeurer en ville comme nombre de ses collègues sénateurs. En effet, le sénat étant placé en plein centre de Liberty, les sénateur(rices) avaient tendance à s'octroyer des appartements et bâtisses couteuses aux abords de celui-ci. Azura n'était pas de cet acabit. Elle aimait bien trop la nature pour aller vivre en milieu urbain, cela ne la dérangeait pas de faire une heure de route pour se rendre sur son lieu de travail lorsque cela était nécessaire, si c'était le prix à payer pour vivre dans ce paradis vert qu'était la campagne entre Liberty et Justice.
Dans les bois, un fagot de branchages sous l'aisselle, elle croisa Jan, un chasseur du village voisin à la grosse moustache grise. Le bonhomme âgé d'une cinquantaine d'années portait une casquette marron et un carquois de flèches, c'était l'arc à la main qu'il s'adressa à la Lumina.- Oh tiens, mais ne serait-ce pas la sénatrice qui ramasserai son bois ? Fit-il sur le ton de la plaisanterie.- Ah ! Jan ! Vous m'avez fait peur, cachés de la sorte dans votre buisson. Il s'avança pour lui serrer la main.- Oh veillez m'excuser ma p'tite dame, c'est que j'attendait que le lièvre passe. Il faut croire qu'il pionce encore le saligo.- Vous chassez le matin ? C'est pourtant en fin de journée que vous avez le plus de chance de tomber sur les lièvres. S'étonna Azura, replaçant son fagot sous son aisselle.- Oh pour sûr. Mais c'est le pika que je chasse, une espèce de lièvre bien plus petite qui sort dans la matinée pour manger les fougères.- D'accord, je vois, des petites proies donc. Dans ce cas je ne vais pas vous déranger plus longtemps, Jan, à parler nous ne faisons que faire fuir les pikas.- Oh mais c'est toujours un immense plaisir de vous croiser dans les bois m'dame la sénatrice, vous êtes comme une dryade à mes yeux. Jan lui adressa un clin d'œil taquin.- Vil flagorneur ! Bonne chasse l'ami. Le salua-t-elle.
Ayant amassée un petit fagot de bois sous son bras, Azura laissa le chasseur se planquer de nouveau dans ses fougères, guettant l'approche des petits mammifères, une flèche à son arc. Elle quitta le bois pour rejoindre un petit sentier sillonnant les champs de seigle et de moutarde. Elle passa devant la masure d'Olbrald, un vieux nain qui avait tendance à lui offrir le thé dès qu'elle passait devant chez lui. Mais le nain ne semblait pas être chez lui, dommage, Azura aurait pas dit non à un thé. Elle passa donc son chemin et remonta le long de la rivière - qui tenait plus du ruisseau en réalité - avant d'entendre des clameurs.
Son regard glissa le long d'un muret séparant deux champs, un peu plus en dessous du chemin qu'elle empruntait pour rentrer chez elle. Elle vit alors d'où venait le bruit qui avait attiré son regard. C'était une dispute entre deux paysans, un jeune homme au chapeau de paille troué et un vieux grigou dégarni, une pipe au bec. Les deux fermiers, chacun de leur côté du muret, se criaient dessus, jurant copieusement. Azura lâcha alors son bois pour descendre le plus vite possible vers eux, longeant le muret en tachant de ne pas chuter. Au fur et à mesure qu'elle se rapprochait, elle comprenait les paroles qui fusaient.- Ton clébard je vais t'en faire du compost ! S'époumona le vieux.- Essaie donc pour voir vieux chnoque ! Je te dis et je martèle que c'est pas mon chien qui a gobé ta poule ! C'est un renard, point final ! Argumentait le jeunot.- À d'autres veux tu ! Ton clébard je sais que tu le laisse en liberté, il lui a pris une petite faim, comme tu le nourrit pas, bougre d'andouille, et il est allé se faire un en-cas dans mon poulailler, point final ! Rétorqua le papi.- Il boulotterai pas une poule, il est trop jeune pour ça voyons ! Tu commence à m'épuiser l'ancêtre !- Mais vous allez arrêter oui ? Oui n'y a pas lieu à s'invectiver de la sorte... Intervint Azura sans hausser le ton.
Lorsqu'elle s'approcha d'eux, le jeune homme la repoussa de l'avant-bras. La Lumina chuta en arrière et tomba les fesses dans la terre meuble. Pendant ce temps, les deux paysans reprirent de plus belle leur dispute, ayant écartés le jeune femme qui voulait calmer la situation. Elle resta là une paire de secondes, les fesses dans la terre sèche, ne sachant comme désamorcer la dispute. Enfin, jusqu'à ce qu'une tierce personne ne se joigne à elle pour calmer les deux paysans...
Et au milieu des champs, coulait une rivière.

Citoyen de La République
Idunn

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Tu ne devrais pas t'en aller. Ton père aurait voulu que tu reprenne le territouretu le sais.Tu n'es pas prête à arpenter le monde...bliblibli... ŀes braconniers?... bublublu... une demi orc ne sera pas bien vue....Et blaba bla... Autant Idunn adore les gens qu'elle cotoie dans la Réserve, autant parfois ils lui sortent par les yeux. Pendant deux siècles elle a vu pas mal de gens, elle est déjà venue 2 fois à Liberty. Et pendant le bucher de son père, la jeune femme a recu le message de l'Administration centrale pour une entrevue complémentaire. C'est alors qu'elle a fait part au vieux Georges, le père de Jérôme, de son désir de ne pas revenir à court terme dans la Réserve. Evidemment qu'ils essayèrent de la dissuader. Idunn était une femme compétente et aimée de la majorité d'entre eux. Mais au final, ils la laissèrent libre et lui firent chacun un menu cadeau utile pour ses voyages futurs, l'assurant qu'il y aurait toujours une place dans la Rṡerve pour elle.
C'est évidemment avec une tristesse qu'elle prit son paquetage et la direction de la ville. C'était un pivot de son histoire, Idunn avait dans son sac quelques lettres de recommandations chaudes des gardes chasses et forestiers, ainsi que le rapport de ce qui s'était passé dans la forêt et son rôle dans la résolution de cette affaire. En fait, la demi-orc espérait pouvoir user de ces papier pour se négocier un congé sans solde ou, à défaut, une mission d'exploration pour la découverte de nouvelles espèces. Peu importe, pourvu qu'elle ne rentre pas tout de suite. Un an, ou deux, idéalement dix pense t'elle, pour laisser le temps à son coeur de guérir.
Aınsi libre, elle marcha, longeant sans hâte la rivière qu'elle savait passer près de ŀiberty, pêchant à l'arc, dormant à la belle étoile comme elle aimait tant le faire. Il était étrange de ne pas avoir de but défini dans le temps. Elle pouvait observer les gens se baigner, ou les blanchisseuses. Se mêlant peu aux gens non pas par goût personnel, mais parce qu'elle se savait de piètre compagnie en ce moment. Le deuil de son fiancé et de son père lui grugeait trop le coeur et la gorge. En deux cent ans, elle en avait vu des morts. Le deuil, elle connaissait et savait que ca passerait. Idunn se donnait simplement le droit de prendre son temps. Ensuite la saison tournerait et la vie continuerait. Il en était ainsi.
Au bout de la cinquième journée de marche, dépassant un troupeau de vaches s'abreuvant le long d'une pente douce, des invectivations des cris et des aboiements attirèrent passablement son attention. Ayant comme idée première de passer son chemin, Idunn changea d'avis quand il fut question de chien composté. Le meurtre d'un être innocent étant contre les valeurs profondes, la demi orc longea le muret, arrivant à l'opposé d'Azura qui ne la vit pas, du moins pas avant que ses fesses ne touchent le sol, lui donnant un angle inédit.
La brise porta trois feuilles d'if vertes qui voletèrent au nez des deux paysans quand Idunn se juchasur le muret d'un bon souple. Un mètre quarante cinq, avec une cape de voyage de laine brute verte, en tunique et pantalon de cuir, dagues aux cuisses et les mains sur les hanches. Menue, mais athlétique, ce qui était le plus remarquable était le vert tendre de sa peau, rehaussé par le vert vif du regard atypique qui toisait les deux pécores, sévère. Les cheveux verts attachés en une haute queue de cheval était parsemés de feuilles et de branches . ŀa bouche rieuse avait un pli qui ne riait pas du tout.
Calmez vous avant de blesser quelqu'un. Vous allez faire tourner le lait de vos vaches à beugler comme ca. Voulez-vous au moins relever la dame que vous ave poussé au sol avant de reprendre vos niaiseries de facon à ce que la région entière ne pense pas que Loup rôde?
C'est évidemment avec une tristesse qu'elle prit son paquetage et la direction de la ville. C'était un pivot de son histoire, Idunn avait dans son sac quelques lettres de recommandations chaudes des gardes chasses et forestiers, ainsi que le rapport de ce qui s'était passé dans la forêt et son rôle dans la résolution de cette affaire. En fait, la demi-orc espérait pouvoir user de ces papier pour se négocier un congé sans solde ou, à défaut, une mission d'exploration pour la découverte de nouvelles espèces. Peu importe, pourvu qu'elle ne rentre pas tout de suite. Un an, ou deux, idéalement dix pense t'elle, pour laisser le temps à son coeur de guérir.
Aınsi libre, elle marcha, longeant sans hâte la rivière qu'elle savait passer près de ŀiberty, pêchant à l'arc, dormant à la belle étoile comme elle aimait tant le faire. Il était étrange de ne pas avoir de but défini dans le temps. Elle pouvait observer les gens se baigner, ou les blanchisseuses. Se mêlant peu aux gens non pas par goût personnel, mais parce qu'elle se savait de piètre compagnie en ce moment. Le deuil de son fiancé et de son père lui grugeait trop le coeur et la gorge. En deux cent ans, elle en avait vu des morts. Le deuil, elle connaissait et savait que ca passerait. Idunn se donnait simplement le droit de prendre son temps. Ensuite la saison tournerait et la vie continuerait. Il en était ainsi.
Au bout de la cinquième journée de marche, dépassant un troupeau de vaches s'abreuvant le long d'une pente douce, des invectivations des cris et des aboiements attirèrent passablement son attention. Ayant comme idée première de passer son chemin, Idunn changea d'avis quand il fut question de chien composté. Le meurtre d'un être innocent étant contre les valeurs profondes, la demi orc longea le muret, arrivant à l'opposé d'Azura qui ne la vit pas, du moins pas avant que ses fesses ne touchent le sol, lui donnant un angle inédit.
La brise porta trois feuilles d'if vertes qui voletèrent au nez des deux paysans quand Idunn se juchasur le muret d'un bon souple. Un mètre quarante cinq, avec une cape de voyage de laine brute verte, en tunique et pantalon de cuir, dagues aux cuisses et les mains sur les hanches. Menue, mais athlétique, ce qui était le plus remarquable était le vert tendre de sa peau, rehaussé par le vert vif du regard atypique qui toisait les deux pécores, sévère. Les cheveux verts attachés en une haute queue de cheval était parsemés de feuilles et de branches . ŀa bouche rieuse avait un pli qui ne riait pas du tout.
Calmez vous avant de blesser quelqu'un. Vous allez faire tourner le lait de vos vaches à beugler comme ca. Voulez-vous au moins relever la dame que vous ave poussé au sol avant de reprendre vos niaiseries de facon à ce que la région entière ne pense pas que Loup rôde?

Noble de La République
Azura Aiwenor

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Un pika s'extirpa doucement de son terrier, sur le qui-vive, il jouait de prudence en cette matinée ensoleillée. Une légère brise vint faire bruisser son doux pelage, lui apportant des odeurs provenant du bas de la vallée. Son odorat développé lui permis de s'assurer qu'aucun prédateur ne se tenait dans les bosquets bordant son trou. Il se glissa donc hors de son terrier pour attraper un gland tombé du chêne dans la nuit. Mais, ayant la certitude de n'avoir aucun prédateur dissimulé d'où provenait le vent, le pika ne fit pas attention à ce qui se trouvait dans son dos, incapable de percevoir les odeurs soufflées dans le sens inverse. Le danger ne vint pas des bosquets mais du ciel lui-même.
L'épervier fondit sur sa proie, enserrant fermement le petit rongeur avant de décoller dans le ciel, fendant le feuillage. L'épervier planait silencieusement depuis une petite heure déjà au dessus du chêne en faisant attention au moindre mouvement au sol, sachant que de nombreux rongeurs tels que les écureuils ou les rats des bois venaient s'approvisionner en glands dans la matinée. Le rapace avait vu juste : un pika eu l'audace de sortir à découvert. En moins d'une seconde, il avait été sur lui. Il s'en retourna à son nid, positionné sur un pic rocheux, se posant alors sur le rebord de celui-ci, il abaissa son bec pour achever le pika qui se débattait entre ses serres. L'épervier fit alors glisser la dépouille du rongeur au centre du nid, ses deux oisillons se pressant pour se nourrir sur la proie.
L'un des deux oisillons était considérablement plus gros que le second, car ce n'était pas un épervier mais un coucou. Le rapace avait bien pondu quatre œufs mais un cinquième s'était miraculeusement ajouté un beau jour, comme par magie. Le premier à éclore donna un épervier, mais le second donna un coucou. Ce dernier avait jeté dans le vide les trois autres œufs pas encore éclos, afin d'avoir de plus grosses rations nécessaire sa sa croissance. L'imposteur n'avait donc à partager le pika qu'avec un seul oisillon plutôt que quatre. Mais il ne manquerai pas de pousser hors du nid le petit épervier pour demeurer maitre de son perchoir. Alors il pourrait grossir, nourrit par ses faux parents et il prendrait un jour son envol, trouverai une femelle qui irait alors pondre un œuf dans le nid d'un autre oiseau, parasitant à son tour une autre nichée. C'était dur, mais c'était la loi de la nature.
Le parent épervier n'y voyait que du feu, pensant qu'il avait simplement un oisillon plus robuste à la croissance plus rapide que l'autre. L'épervier finit par s'envoler à la recherche d'une nouvelle proie, cette fois pour lui. Il rasa la canopée de la forêt de boulot pour prendre un courant d'air chaud ascendant et ainsi embrasser la vallée depuis les hauteurs. Percevant du mouvement près de la rivière, l'épervier plana rapidement en direction du cour d'eau où quelques truites remontaient doucement le faible courant. Les plumes du rapace frolèrent l'eau avant de reprendre de la hauteur, remontant vers les champs. Il fut pris de surprise et manqua de peu de rentrer dans une créature humanoïde qui venait de sauter sur un muret. Offusqué par cette surprise, l'épervier bâtît des ailes pour continuer sa route à la recherche d'un quelconque rat des champs.- Oh une dryade ! s'étonna l'homme au chapeau de paille, mettant un genoux à terre.- Idiot ! Ça se voit que t'a jamais vu de dryade de ta vie... C'est juste une fille à la peau verte, rationnalisa le vieillard. Il posa alors son regard sur Azura, ses yeux s'écarquillèrent. Oh mais triple andouille ! T'a pas vu que tu viens de pousser une sénatrice ? Aide-la à se relever tout de suite, comme le dit la verte !- Vous êtes Sénatrice ? Milles pardons, dans mon emportement je n'ai même pas fait attention... Soudain, il semblait confus.- Ça ne fait rien. Il l'aida à se relever. Elle adressa un sourire à la nouvelle venue. Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire de chien et de poule ?- Il y a que son chien a boulotté l'une de mes poules. Point final ! Asséna le vieux en croisant les bras sur sa poitrine.- Mais s'il vous dit que ce n'est pas vrai, croyez-le. Vos champs sont voisins, vous devez absolument bien vous entendre sinon où cela vous mènera-t-il ? Raisonna la Lumina.- Et comment je vais faire moi sans mes poules ? Je peux pas vivre que du blé !- Ecoutez, prenez cette pièce d'argent pour rembourser votre poule et serrez-vous la main, s'il vous plait. Mais je vous demanderai de renforcer votre enclot contre les renards. Elle tira une pièce de sa poche et la donna au vieux.
Les deux paysans hésitèrent et finalement le vieux tendit une main au jeune homme, ce dernier la lui empoigna. Le vieux adressa un signe de tête à Azura et l'homme au chapeau de paille salua gauchement la "dryade". Ils s'en retournèrent à leurs cultures sans demander leur reste, le vieux avait de quoi se payer une nouvelle poule et l'autre fermier était débarrassé de ce casse-pied.
Azura poussa alors un soupir de soulagement et se passa les mains sur les fesses pour en retirer la terre. Elle s'adossa alors au muret et afficha un large sourire adressé à la jeune femme à la peau verte.- Merci du coup de main, ces deux là se disputaient vraiment pour... des œufs. Plaisanta-t-elle. Moi c'est Azura, enchantée. Elle lui tendit une main ouverte.
Elle ne se souvenait pas avoir déjà vu une telle créature dans les parages, ni même jamais au cour de son existence. Mais elle était bien heureuse qu'elle soit intervenue pour calmer la situation, sans elle, les fermiers faisaient la sourde oreille jusqu'à ignorer Azura.

Citoyen de La République
Idunn

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Epervier passe à côté d'elle en une image marquante pour els esprits quand elle prend le temps de le suivre du regard en souriant légèrement. Parfois Idunn a l'impression qu'ils murmurent à son oreille dans une langue qu'elle ne peut comprendre, Son coeur prend son essor un moment, accompagnant l'oiseau dans le ciel, imaginant le vent dans ses plumes et comment ils doivent tous être tout petits maintenant en bas. Peut-être que c'est ainsi que Son père et Jérôme la voient d'en haut? En un sens, ca la rassure.
Mais le boucan terrestre lui fait redescendre les yeux vers les deux hommes qui se disputent comme des chiffonniers. Dryade? Ce n'est pas la première fois qu'on la lui fait celle là. Mais voyons, elle n'a rien d'une fille de la nature voyons mais elle n'a pas le temps d'ouvrir la bouche que l'ancêtre, grossier, lui coupe la parole. Alors s'assied t'elle finalement sur le muret, balançant du pied et regardant l'accusé qui n'a même pas de sang ni sur le museau, ni sur les battes. et aucunes plumes nul part. En plus à voir la grosseur du molosse qui tire une langue de tout les diables, il ne se serait assurément pas contenté d'une malheureuse et maigre poulette. Il a l'air bien dressé et nourrit de plus.
Levant les yeux, Idunn assiste à la remise de la pièce d'argent suivit du silence du propriétaire qui se pousse comme si il avait le diable à ses trousse sous le regard plissé de la garde forestière. Lui, elle ne l'aime pas du tout, aussi se tourne t'elle vers le second qui s'en va.
-Arrange toi pour qu'il reste hors de tout soupçon s'il te plait. Et, s'il vous plait, prenez soin de vous ...
Et de reporter son attention sur la femme qui vient à sa rencontre. Déjà en partant, elle lui plaisait et Idunn lui rendit une main ferme et sèche, rendue calleuse par l'archerie et la vie au grand air, la regardant dans les yeux avec une franchise amicale, deux femmes simples qui se rencontraient et qui accrochaient tout de suite. Comme quoi être Lumina a des avantages. Pour la jeune archère, elle avait tout d'un rayon de soleil apaisant.
Je m'appelle Idunn. Et ils se disputeront encore demain matin pour la même chose, et le jour d'après. La pièce n'a réellement acheté que du temps je pense. Comme ca, vous êtes sénatrice? Je n'en ai jamais rencontrée avant. Je sais que je dois être respectueuse quand j'en croiserai en ville, mais ici sur ce bord de mur, j'ai eu plutôt l'impression que vous étiez en vacance. Une voisine qui se promenait. Les sénatrices sont toutes comme vous?
Mais le boucan terrestre lui fait redescendre les yeux vers les deux hommes qui se disputent comme des chiffonniers. Dryade? Ce n'est pas la première fois qu'on la lui fait celle là. Mais voyons, elle n'a rien d'une fille de la nature voyons mais elle n'a pas le temps d'ouvrir la bouche que l'ancêtre, grossier, lui coupe la parole. Alors s'assied t'elle finalement sur le muret, balançant du pied et regardant l'accusé qui n'a même pas de sang ni sur le museau, ni sur les battes. et aucunes plumes nul part. En plus à voir la grosseur du molosse qui tire une langue de tout les diables, il ne se serait assurément pas contenté d'une malheureuse et maigre poulette. Il a l'air bien dressé et nourrit de plus.
Levant les yeux, Idunn assiste à la remise de la pièce d'argent suivit du silence du propriétaire qui se pousse comme si il avait le diable à ses trousse sous le regard plissé de la garde forestière. Lui, elle ne l'aime pas du tout, aussi se tourne t'elle vers le second qui s'en va.
-Arrange toi pour qu'il reste hors de tout soupçon s'il te plait. Et, s'il vous plait, prenez soin de vous ...
Et de reporter son attention sur la femme qui vient à sa rencontre. Déjà en partant, elle lui plaisait et Idunn lui rendit une main ferme et sèche, rendue calleuse par l'archerie et la vie au grand air, la regardant dans les yeux avec une franchise amicale, deux femmes simples qui se rencontraient et qui accrochaient tout de suite. Comme quoi être Lumina a des avantages. Pour la jeune archère, elle avait tout d'un rayon de soleil apaisant.
Je m'appelle Idunn. Et ils se disputeront encore demain matin pour la même chose, et le jour d'après. La pièce n'a réellement acheté que du temps je pense. Comme ca, vous êtes sénatrice? Je n'en ai jamais rencontrée avant. Je sais que je dois être respectueuse quand j'en croiserai en ville, mais ici sur ce bord de mur, j'ai eu plutôt l'impression que vous étiez en vacance. Une voisine qui se promenait. Les sénatrices sont toutes comme vous?

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Azura Aiwenor

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Cum volat raptor
Lumen curvata¹
Le chien du paysan avait une bonne bouille, il était inutile de pouvoir converser avec les animaux pour savoir qu'il n'avait pas touché à une seule des poules du voisin. Azura en eu la conviction lorsque le corniaud avait posé un regard adorable sur elle avant d'emboiter docilement le pas à son maitre qui s'en retournait à ses bottes de paille. Le vieillard avait juste besoin d'un bouc émissaire, et à défaut de pouvoir rosser le renard qui devait en être le responsable, il s'en prenait au chien de son voisin qu'il ne devait point apprécier à la base, sautant sur l'occasion de créer une dispute. Les ancêtres imbuvables comme celui-ci, il y en avait plein, que ce soit à la campagne ou dans les villes.
Ils se pensaient au dessus des autres grâce à leur grand âge, pensant avoir droit à la déférence due à leur âge avancé. Or, si l'âge était marque de respect, Azura - et Idunn - méritaient toutes les deux les plus grandes marques du respect. A côté des soixante-dix ans du papi, les deux-cent années que comptaient les deux femmes méritaient la plus immense des déférences. Et pourtant, cela n'avait pas empêché le grand-père de se comporter comme s'il avait mille ans derrière lui. Mais Azura ne se formalisa pas le moins du monde, elle comprenait le vieillard, bien qu'elle n'était pas en accord avec lui, elle percevait le point de vue de celui-ci.
C'était pourquoi elle avait préférée désamorcer la situation par la seule chose qui pouvait acheter la dignité d'un homme : l'argent. C'était triste à dire, mais cela avait au moins eu le mérite de réconcilier pour un temps les deux fermiers. Au moins la nouvelle arrivante se montra manifestement plus joviale que les deux autres, déjà qu'Azura avait été impressionnée qu'elle vole à son secours de la sorte, elle apprécia la présentation qu'Idunn fit d'elle. La Lumina lui adressa un sourire, adossée au muret, lorsqu'elle lui demanda si toute les sénatrices étaient comme elle.- Ah si seulement ! Malheureusement il y a peu de sénatrices qui comprennent le peuple qui les a élu, et même quelques unes qui abhorrent une partie de ce peuple, c'est dire. Quoiqu'il en soit, je ne suis pas en vacances, j'habite tout près d'ici, en haut de cette colline, elle désigna la direction, un peu en amont, Venez, on parlera en marchant. Mais quelle est votre histoire, Idunn ? Qu'est-ce qui vous amène à Liberty ? Questionna-t-elle tout en se mettant en marche.
Idunn, marchant sur le muret, suivit la Lumina, remontant vers le sentier. Azura prêta la plus grande des attentions à sa réponse, elle voyait bien que la femme à la peau verte ne venait pas du milieu urbain, et comme elle ne l'avait jamais croisée ici, elle devinait qu'elle n'était que de passage, une voyageuse. Elle avait vraiment eu de la chance de faire une telle rencontre, elle sentait déjà qu'un lien pourrait découler de cette rencontre.
De retour sur le sentier, Azura commença à rassembler le fagot de bois qu'elle avait fait tomber tout à l'heure pour descendre dans le champ.
1. Et lorsque le rapace file
La lumière se courbe.

Citoyen de La République
Idunn

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Cela prit bien quelques longues secondes avant qu'Idunn n'emboite le pas à la sénatrice. Parce que ca l'inquiétait en fait de laisser derrière elle une situation inachevée. Mais finalement, elle lui emboita le pas, continuant de marcher sur le muret avec autant d'assurance qu'elle le ferait sur un branche. Ses pieds nus effleurait la pierre comme si elle lui demandait la permission de marcher dessus et parfois, sans raison apparente, elle posait le pied sur celle précédente ou suivante.
J'ai été convoquée par l'administration centrale pour discuter des résultats de mes examens pour prendre la place de.. mon père au sein des Gardes de la Réserve. Je voulais aussi leur demander, si je suis prise, un congé sans solde pour pouvoir explorer le monde un peu avant de rentrer... ou bien refuser carrément le poste.
Expliqua t'elle tranquillement et ce sans aucun filtre. Elle est sénatrice et Idunn a bien conscience que si quelqu'un ici peut l'aider, ca peut être elle. Probablement que ca serait pour asseoir quelque ambition politique comme dirait son père. Mais l'archère n'a aucun intérêt pour cela sinon pour pouvoir exercer avec l'application requise son devoir de citoyenne. Comme disait Placidu,:'' le seul citoyen qui a le droit de s'indigner est celui qui a voté contre le tas de merde qui a été élu '' A ce souvenir, elle sourit doucement.
-Si ils refusent, je continuerai comme j'étais avant, ca ne me dérangeais pas, Père m'a poussée à ces examens simplement pour que j'ai une sécurité financière. Je dois aussi passer chez le notaire et à la banque. Je crois que ca a rapport avec son testament. Mais je ne veux pas vous ennuyer avec mes affaires personnelles. Et vous, vous soudoyez souvent vos contribuables comme ca?
Blague t'elle pour alléger l'atmosphère.
J'ai été convoquée par l'administration centrale pour discuter des résultats de mes examens pour prendre la place de.. mon père au sein des Gardes de la Réserve. Je voulais aussi leur demander, si je suis prise, un congé sans solde pour pouvoir explorer le monde un peu avant de rentrer... ou bien refuser carrément le poste.
Expliqua t'elle tranquillement et ce sans aucun filtre. Elle est sénatrice et Idunn a bien conscience que si quelqu'un ici peut l'aider, ca peut être elle. Probablement que ca serait pour asseoir quelque ambition politique comme dirait son père. Mais l'archère n'a aucun intérêt pour cela sinon pour pouvoir exercer avec l'application requise son devoir de citoyenne. Comme disait Placidu,:'' le seul citoyen qui a le droit de s'indigner est celui qui a voté contre le tas de merde qui a été élu '' A ce souvenir, elle sourit doucement.
-Si ils refusent, je continuerai comme j'étais avant, ca ne me dérangeais pas, Père m'a poussée à ces examens simplement pour que j'ai une sécurité financière. Je dois aussi passer chez le notaire et à la banque. Je crois que ca a rapport avec son testament. Mais je ne veux pas vous ennuyer avec mes affaires personnelles. Et vous, vous soudoyez souvent vos contribuables comme ca?
Blague t'elle pour alléger l'atmosphère.

Noble de La République
Azura Aiwenor

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La Sénatrice Aiwenor vivait aux abords du village d'Orlogne-sur-Braie, un peu au sud de la capitale, en rase campagne. Il y faisait bon vivre, et malgré les quelques disputes en paysans, Azura ne troquerai pour rien au monde sa petite maison en bord de forêt contre un palais en ville. Le village était positionné près de la grand route menant vers le terres du sud, jusqu'aux côtes, en passant par la réserve. De fait, tous les voyageurs et marchands venant de Kaizoku, des terres du sud, de la mer ou encore de la réserve, pouvaient être amenés à passer par la route d'Orlogne-sur-Braie pour rejoindre Liberty.
Idunn et Azura se trouvaient présentement sur un chemin pavé rejoignant la grand route du Sud, il n'y avait pas beaucoup de passage d'habitude, la plupart étant des convois militaires ou marchands en direction de Kaizoku ou de la Réserve, voir des îles paradisiaques. Arrivée sur le chemin, la Lumina pu voir un petit nuage de fumée un peu plus loin sur le chemin, surement un convoi commercial qui approchait, mais elle s'afféra plutôt à ramasser son fagot de bois et à le placer sous le coude pour ne pas perdre la moindre brindille, tout en écoutant attentivement Idunn qui lui parlait de ses motivations à rejoindre la capitale.
La Sénatrice pourrait très bien lui donner un coup de main pour sa candidature, après tout elle avait travaillée par le passé à la mairie de Liberty et avait toujours rêvée de travailler comme Garde de la Réserve, étant sa seconde option après Sénatrice, si elle n'avait pas été élue, elle serait surement parti s'installer à la Réserve.- Soudoyer ? Ha ha ! Mais non, je faisais ça bien avant de devenir sénatrice, je ne le suis que depuis peu d'ailleurs. J'ai toujours considéré qu'on ne pouvait pas rester les bras croisés face à des gens qui se battent, il faut toujours intervenir, si cela peut empêcher une escalade, peu importe comment. Mais je dois avouer que l'aspect pécunier de la chose était la seule option que j'ai trouvé sur le moment pour que ce papi n'alpague pas de nouveau son voisin. Avec ce que je lui ai donné, il pourra se racheter une poule... Et après je sais où il habite, quand je trouverai le temps, j'irai chez lui pour lui proposer de renforcer son poulailler, comme ça il aura plus de problème de renard. Car on va pas se mentir, c'est pas le pauvre corniaud qui lui a mangé sa poule, c'est plus probablement un renard. Elle fit un clin d'œil entendu à Idunn.
Sur ces mots, le nuage de poussière plus loin sur le chemin s'était rapproché et le son du claquement de sabots contre le pavé ainsi que le roulement de chariots se fit entendre par les deux femmes. Instinctivement elle se poussèrent sur le côté du chemin pour laisser passer la caravane. Azura remarqua alors que c'était un convoi militaire et non commercial. Des chevaliers en armure montaient des chevaux caparaçonnés de métal portant l'emblème du régent de Kaizoku. Ce devait donc être à coup sûr des soldats envoyés jusqu'à la côte sud pour prendre la mer jusqu'à l'île en question pour y faire régner la terreur... Azura afficha une moue sévère. Les premier cavaliers passèrent devant elles sans même leur prêter la moindre attention, portant des capes, ce devaient être les officiers qui n'avaient cure des manants qu'ils croisaient sur leur route.
Des chariots de bois renforcés de pièces de métal suivirent, tirés par des solides cheveux. Le regard de la Lumina se durcit d'avantage lorsqu'elle constata ce que transportait les chariots sous bonne garde. Le convoi amenait avec lui des veuglaires, environ cinq de ces canons en fonte passèrent devant elle, chargés sur des carioles, transportant des caisses entières de boulets. Il y avait assez de boulets et de poudre à canon pour détruire une ville entière ! Qu'est-ce que ce convoi militaire pouvait bien aller faire à Kaizoku ? Ah oui, c'est vrai, réprimer la population et affermir le pouvoir républicain sur l'île. Bien évidemment.
- Un veuglaire :
La suite du convoi défila, des lanciers, piquiers, hallebardiers, archers et arbalétriers défilèrent en armure et en pourpoints sur le chemin, chargés de protéger les veuglaires de toute embuscade jusqu'à Kaizoku. Les boucliers qu'ils portaient prouvaient qu'ils étaient plus une force répressive qu'offensive, et qu'allaient-ils pouvoir bien faire de ces veuglaires ? Tirer sur la population ? Couler les navires depuis les côtés de l'île ? Mener des batailles navales ? Nul ne le sait, et Azura n'avait aucune envie de la savoir. Elle allait devoir s'atteller le plus vite possible à une loi bannissant les canons, ces armes démoniaques et inhumaines.
Quelques soldats tournèrent des regards vers Idunn et Azura, après tout c'était normal que des hommes, qui plus est des militaires, posent leurs regards sur les donzelles qu'ils croisaient sur leurs chemins, avide d'échanger des petits sourires enjôleurs. Mais quelques regards de curiosités se posèrent sur Idunn, surement motivés par son teint de peau et sa chevelure, mais point de regard de dégout, seulement curieux. Azura eue droit à quelques sourires également de la part de ces butors en arme, mais elle ne fit que froncer les sourcils, mais ne sachant pas prendre de mine bagarreuse, cela ne fit que lui donner un air cocasse.
Enfin le convoi arriva au bout et les bannières portant l'emblème parme de leur destination s'éloignèrent, laissant derrière eux un léger nuage de fumée. Azura toussota avant de se tourner de nouveau vers Idunn, esquissant un sourire tant bien que mal.- Pfff, les méandres du bellicisme... Une puit sans fond de gaspillage de ressources, de destruction de l'environnement et de malheurs sans fin. Tout ça n'a rien de bon, on marche vraiment sur la tête. Commenta-t-elle âprement.
S'il y avait bien une chose qu'Azura détestait par dessous tout en ce monde pourtant merveilleux c'était bien la guerre. Et elle avait comme l'intuition que son interlocutrice s'accorderait là dessus avec elle.

Les inspirations d'Azura
- Giselle (Enchanted)
- Amelie Poulain (Le Fabuleux Destin)
- Margaery Tyrell (Game of Thrones)
- Mantis (Guardians of the Galaxy)
- Sam Gamgee (Lord of the Rings)
- Jaskier (The Witcher)
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