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    Azura Aiwenor
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  • Jeu 25 Mai - 9:10
    Et au milieu coule une rivière 9cffec10



    Les morts se devaient d'être respectés. C'était un fait sur lequel beaucoup de gens s'accordaient. Après tout, très peu étaient ceux qui prenaient le temps d'adresser le moindre respect aux gens qui les entourait. Car le respect était mort, et ce, depuis bien longtemps déjà. Alors les gens étaient plus prompts à accorder une déférence à la mémoire des morts, plus qu'aux vivants eux-mêmes parfois. Les morts avaient un fête, chaque année on les célébrait à une date précise, le 31 octobre, tandis que les vivants, on leur faisait leurs fête tous les jours. Tandis que les morts passaient rarement à l'état de vivants, et le cas contraire était malheureusement bien plus fréquent.

    Cela, Azura en était bien trop consciente, ayant maintes fois assisté à l'œuvre de la mort, lorsqu'elle venait emporter avec elle les gens que la Lumina connaissait, fréquentait et aimait. Azura respectait les morts, estimant que les défunts appartiennent certe au passé, mais que le passé faisait le présent et le futur. On devait à tout instant tirer des leçons du passé, afin de ne plus jamais reproduire les mêmes erreurs, ce qui pourtant se produisait bien trop encore. C'était pourquoi la Lumina estimait qu'il y avait beaucoup à apprendre des morts du passé.

    C'était pourquoi en ce jour radieux, au lieu de se rendre à la rivière pour pêcher, se baigner ou juste se promener sur les berges de celle-ci, comme nombre d'habitants de Liberty, elle se rendit au cimetière du village voisin. Alors que les gens profitaient du climat estival naissant, Azura déambulait entre les tombes. Les cimetières républicains n'avaient rien à voir avec ceux du Reike ou du Shoumei. Ils étaient simples, bien rangés, sans le moindre apparat et n'étaient nullement positionnés à l'arrière d'un temple. Les cimetières républicains, comme celui que visitait la Sénatrice, étaient purement fonctionnels, visant à accueillir les corps ou les cendres des morts, des rangées de pierres tombales étaient entourées d'un muret de pierre.

    Au sein d'une nation athéiste, aucune spiritualité n'était attribuée à ce genre de lieux, les cimetières servaient uniquement à garder une trace du passé, au même titre que les bibliothèques ou les peintures. Azura était athée, et même agnostique pour tout dire, mais elle reconnaissait l'importance, mieux que quiconque, de se souvenir. Elle était elle-même condamnée toute sa vie, qui s'étalerait sur des millénaires, à se souvenir des gens qu'elle avait connue, fréquentée et aimée.

    - Mademoiselle Aiwenor. Que faites-vous ici de si bon matin ? Questionna le jardinier Tomas, un jeune homme émacié qui s'occupait de plusieurs jardins au sein des villages environnants la capitale.

    - Bonjour Tomas. Je viens voir la tombe du vieux Grégasse.

    - Le vieux Gré... Ah, vous parlez du doyen Raven Grégasse ?

    - Oui, c'était l'un de mes professeur à Magic, lorsque j'y ai étudié.

    - Comment est-ce possible ? Même moi je ne l'ai pas connu, il est mort il y a presque un demi siècle ! S'étonna le jardinier.

    - J'ai plus de bouteille qu'il n'y parait, Tomas. Vous savez où sa famille l'a inhumé ? Questionna-t-elle dans un sourire.

    - Oui, bien sûr, mademoiselle Aiwenor.

    - Merci beaucoup. Mais je vous en prie, appelez-moi Azura. Nouveau sourire de sa part.

    Ils marchèrent un bref instant entre les pierres dressées, Tomas tenta de se souvenir où la famille Grégasse enterait leurs dépouilles avant de lui indiquer, sans grande certitude, une lignée de roches dressées. Azura remercia Tomas et le laissa retourner à ses géraniums. Elle s'avança alors vers une pierre sur laquelle était déposée un collier de nylon dans lequel était enfilé une petite pierre grisâtre, du basalte. Reconnaissant du premier coup d'œil le collier que portait le vieux Grégasse, son ancien professeur de science politique de Magic. La Lumina afficha un petit sourire en s'accroupissant,  posant une main sur la pierre, retirant délicatement une fourmi de celle-ci pour déposer l'insecte dans l'herbe, près d'une pâquerette.

    Finalement, elle se releva, contente de savoir que le vieux Grégasse était mort de vieillesse, une mort digne et paisible. La Lumina salua Tomas avant de quitter le cimetière positionné en bas d'une colline. Une légère brise se leva, faisant bruisser la chevelure lâche de la demoiselle alors qu'elle marchait sur le sentier menant à sa petite maison, aux abords d'une forêt de bouleau. Il faisait beau en cette journée de printemps et le soleil brillait de mille feux dans la vallée, apportant une chaleur estivale agréable. Mais Azura vivait dans cette campagne depuis assez longtemps pour savoir qu'en cette période, si les journées étaient chaudes, la nuit pouvait se montrer assez froide.

    Rien que la petite brise qui venait de se lever annonçait une nuit aux venteuse. Lorsque l'air chaud de la journée remonterai vers les hauteurs du ciel une fois le soir tombé, les déplacements des masses d'air chaud et froid allaient créer des vents qui ne manqueraient pas de faire bruisser la chaume des toits. Azura prévu donc le coup et profita du beau temps pour s'introduire dans le bois pour récupérer des branches tombées au sol, afin de pouvoir allumer un feu de cheminée ce soir.


    Cette petite promenade au milieu des bouleaux, des aulnes glutineux et d'osmonde royale, le tout recouvert de sphaignes, était particulièrement ressourçant. C'était précisément pourquoi Azura s'était installée en rase campagne au lieu de demeurer en ville comme nombre de ses collègues sénateurs. En effet, le sénat étant placé en plein centre de Liberty, les sénateur(rices) avaient tendance à s'octroyer des appartements et bâtisses couteuses aux abords de celui-ci. Azura n'était pas de cet acabit. Elle aimait bien trop la nature pour aller vivre en milieu urbain, cela ne la dérangeait pas de faire une heure de route pour se rendre sur son lieu de travail lorsque cela était nécessaire, si c'était le prix à payer pour vivre dans ce paradis vert qu'était la campagne entre Liberty et Justice.

    Dans les bois, un fagot de branchages sous l'aisselle, elle croisa Jan, un chasseur du village voisin à la grosse moustache grise. Le bonhomme âgé d'une cinquantaine d'années portait une casquette marron et un carquois de flèches, c'était l'arc à la main qu'il s'adressa à la Lumina.

    - Oh tiens, mais ne serait-ce pas la sénatrice qui ramasserai son bois ? Fit-il sur le ton de la plaisanterie.

    - Ah ! Jan ! Vous m'avez fait peur, cachés de la sorte dans votre buisson. Il s'avança pour lui serrer la main.

    - Oh veillez m'excuser ma p'tite dame, c'est que j'attendait que le lièvre passe. Il faut croire qu'il pionce encore le saligo.

    - Vous chassez le matin ? C'est pourtant en fin de journée que vous avez le plus de chance de tomber sur les lièvres. S'étonna Azura, replaçant son fagot sous son aisselle.

    - Oh pour sûr. Mais c'est le pika que je chasse, une espèce de lièvre bien plus petite qui sort dans la matinée pour manger les fougères.

    - D'accord, je vois, des petites proies donc. Dans ce cas je ne vais pas vous déranger plus longtemps, Jan, à parler nous ne faisons que faire fuir les pikas.

    - Oh mais c'est toujours un immense plaisir de vous croiser dans les bois m'dame la sénatrice, vous êtes comme une dryade à mes yeux. Jan lui adressa un clin d'œil taquin.

    - Vil flagorneur ! Bonne chasse l'ami. Le salua-t-elle.

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    Ayant amassée un petit fagot de bois sous son bras, Azura laissa le chasseur se planquer de nouveau dans ses fougères, guettant l'approche des petits mammifères, une flèche à son arc. Elle quitta le bois pour rejoindre un petit sentier sillonnant les champs de seigle et de moutarde. Elle passa devant la masure d'Olbrald, un vieux nain qui avait tendance à lui offrir le thé dès qu'elle passait devant chez lui. Mais le nain ne semblait pas être chez lui, dommage, Azura aurait pas dit non à un thé. Elle passa donc son chemin et remonta le long de la rivière - qui tenait plus du ruisseau en réalité - avant d'entendre des clameurs.

    Son regard glissa le long d'un muret séparant deux champs, un peu plus en dessous du chemin qu'elle empruntait pour rentrer chez elle. Elle vit alors d'où venait le bruit qui avait attiré son regard. C'était une dispute entre deux paysans, un jeune homme au chapeau de paille troué et un vieux grigou dégarni, une pipe au bec. Les deux fermiers, chacun de leur côté du muret, se criaient dessus, jurant copieusement. Azura lâcha alors son bois pour descendre le plus vite possible vers eux, longeant le muret en tachant de ne pas chuter. Au fur et à mesure qu'elle se rapprochait, elle comprenait les paroles qui fusaient.

    - Ton clébard je vais t'en faire du compost ! S'époumona le vieux.

    - Essaie donc pour voir vieux chnoque ! Je te dis et je martèle que c'est pas mon chien qui a gobé ta poule ! C'est un renard, point final ! Argumentait le jeunot.

    - À d'autres veux tu ! Ton clébard je sais que tu le laisse en liberté, il lui a pris une petite faim, comme tu le nourrit pas, bougre d'andouille, et il est allé se faire un en-cas dans mon poulailler, point final ! Rétorqua le papi.

    - Il boulotterai pas une poule, il est trop jeune pour ça voyons ! Tu commence à m'épuiser l'ancêtre !

    - Mais vous allez arrêter oui ? Oui n'y a pas lieu à s'invectiver de la sorte... Intervint Azura sans hausser le ton.

    Lorsqu'elle s'approcha d'eux, le jeune homme la repoussa de l'avant-bras. La Lumina chuta en arrière et tomba les fesses dans la terre meuble. Pendant ce temps, les deux paysans reprirent de plus belle leur dispute, ayant écartés le jeune femme qui voulait calmer la situation. Elle resta là une paire de secondes, les fesses dans la terre sèche, ne sachant comme désamorcer la dispute. Enfin, jusqu'à ce qu'une tierce personne ne se joigne à elle pour calmer les deux paysans...

    Et au milieu des champs, coulait une rivière.


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  • Jeu 25 Mai - 18:46
    Tu ne devrais pas t'en aller. Ton père aurait voulu que tu reprenne le territouretu le sais.Tu n'es pas prête à arpenter le monde...bliblibli... ŀes braconniers?... bublublu... une demi orc ne sera pas bien vue....Et blaba bla... Autant Idunn adore les gens qu'elle cotoie dans la Réserve, autant parfois ils lui sortent par les yeux. Pendant deux siècles elle a vu pas mal de gens, elle est déjà venue 2 fois à Liberty. Et pendant le bucher de son père, la jeune femme a recu le message de l'Administration centrale pour une entrevue complémentaire. C'est alors qu'elle a fait part au vieux Georges, le père de Jérôme,  de son désir de ne pas revenir à court terme dans la Réserve. Evidemment qu'ils essayèrent de la dissuader. Idunn était une femme compétente et aimée de la majorité d'entre eux. Mais au final, ils la laissèrent libre et lui firent chacun un menu cadeau utile pour ses voyages futurs, l'assurant qu'il y aurait toujours une place dans la Rṡerve pour elle.  

    C'est évidemment avec une tristesse qu'elle prit son paquetage et la direction de la ville. C'était un pivot de son histoire, Idunn avait dans son sac quelques lettres de recommandations chaudes des gardes chasses et forestiers, ainsi que le rapport de ce qui s'était passé dans la forêt et son rôle dans la résolution de cette affaire. En fait, la demi-orc espérait pouvoir user de ces papier pour se négocier un congé sans solde ou, à défaut, une mission d'exploration pour la découverte de nouvelles espèces. Peu importe, pourvu qu'elle ne rentre pas tout de suite. Un an, ou deux, idéalement dix pense t'elle, pour laisser le temps à son coeur de guérir.

    Aınsi libre, elle marcha, longeant sans hâte la rivière qu'elle savait passer près de ŀiberty,  pêchant à l'arc, dormant à la belle étoile comme elle aimait tant le faire. Il était étrange de ne pas avoir de but défini dans le temps. Elle pouvait observer les gens se baigner, ou les blanchisseuses. Se mêlant peu aux gens non pas par goût personnel, mais parce qu'elle se savait de piètre compagnie en ce moment. Le deuil de son fiancé et de son père lui grugeait trop le coeur et la gorge. En deux cent ans, elle en avait vu des morts. Le deuil, elle connaissait et savait que ca passerait. Idunn se donnait simplement le droit de prendre son temps. Ensuite la saison tournerait et la vie continuerait. Il en était ainsi.  

    Au bout de la cinquième journée de marche,  dépassant un troupeau de vaches s'abreuvant le long d'une pente douce, des invectivations des cris et des aboiements attirèrent passablement son attention. Ayant comme idée première de passer son chemin, Idunn changea d'avis quand il fut question de chien composté. Le meurtre d'un être innocent étant contre les valeurs profondes,  la demi orc longea le muret, arrivant à l'opposé d'Azura qui ne la vit pas, du moins pas avant que ses fesses ne touchent le sol, lui donnant un angle inédit.

    La brise porta trois feuilles d'if vertes qui voletèrent au nez des deux paysans quand Idunn se juchasur le muret d'un bon souple. Un mètre quarante cinq, avec une cape de voyage de laine brute verte, en tunique et pantalon de cuir, dagues aux cuisses et les mains sur les hanches. Menue, mais athlétique, ce qui était le plus remarquable était le vert tendre de sa peau, rehaussé par le vert vif du regard atypique qui toisait les deux pécores, sévère. Les cheveux verts attachés en une haute queue de cheval était parsemés de feuilles et de branches . ŀa bouche rieuse avait un pli qui ne riait pas du tout.

    Calmez vous avant de blesser quelqu'un. Vous allez faire tourner le lait de vos vaches à beugler comme ca.  Voulez-vous au moins relever la dame que vous ave poussé au sol avant de reprendre vos niaiseries de facon à ce que la région entière ne pense pas que Loup rôde?
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  • Jeu 25 Mai - 22:41
    Et au milieu coule une rivière 72ba4a8b8e082ff717f31bd4b6cbd3e3



    Un pika s'extirpa doucement de son terrier, sur le qui-vive, il jouait de prudence en cette matinée ensoleillée. Une légère brise vint faire bruisser son doux pelage, lui apportant des odeurs provenant du bas de la vallée. Son odorat développé lui permis de s'assurer qu'aucun prédateur ne se tenait dans les bosquets bordant son trou. Il se glissa donc hors de son terrier pour attraper un gland tombé du chêne dans la nuit. Mais, ayant la certitude de n'avoir aucun prédateur dissimulé d'où provenait le vent, le pika ne fit pas attention à ce qui se trouvait dans son dos, incapable de percevoir les odeurs soufflées dans le sens inverse. Le danger ne vint pas des bosquets mais du ciel lui-même.

    L'épervier fondit sur sa proie, enserrant fermement le petit rongeur avant de décoller dans le ciel, fendant le feuillage. L'épervier planait silencieusement depuis une petite heure déjà au dessus du chêne en faisant attention au moindre mouvement au sol, sachant que de nombreux rongeurs tels que les écureuils ou les rats des bois venaient s'approvisionner en glands dans la matinée. Le rapace avait vu juste : un pika eu l'audace de sortir à découvert. En moins d'une seconde, il avait été sur lui. Il s'en retourna à son nid, positionné sur un pic rocheux, se posant alors sur le rebord de celui-ci, il abaissa son bec pour achever le pika qui se débattait entre ses serres. L'épervier fit alors glisser la dépouille du rongeur au centre du nid, ses deux oisillons se pressant pour se nourrir sur la proie.

    L'un des deux oisillons était considérablement plus gros que le second, car ce n'était pas un épervier mais un coucou. Le rapace avait bien pondu quatre œufs mais un cinquième s'était miraculeusement ajouté un beau jour, comme par magie. Le premier à éclore donna un épervier, mais le second donna un coucou. Ce dernier avait jeté dans le vide les trois autres œufs pas encore éclos, afin d'avoir de plus grosses rations nécessaire sa sa croissance. L'imposteur n'avait donc à partager le pika qu'avec un seul oisillon plutôt que quatre. Mais il ne manquerai pas de pousser hors du nid le petit épervier pour demeurer maitre de son perchoir. Alors il pourrait grossir, nourrit par ses faux parents et il prendrait un jour son envol, trouverai une femelle qui irait alors pondre un œuf dans le nid d'un autre oiseau, parasitant à son tour une autre nichée. C'était dur, mais c'était la loi de la nature.

    Le parent épervier n'y voyait que du feu, pensant qu'il avait simplement un oisillon plus robuste à la croissance plus rapide que l'autre. L'épervier finit par s'envoler à la recherche d'une nouvelle proie, cette fois pour lui. Il rasa la canopée de la forêt de boulot pour prendre un courant d'air chaud ascendant et ainsi embrasser la vallée depuis les hauteurs. Percevant du mouvement près de la rivière, l'épervier plana rapidement en direction du cour d'eau où quelques truites remontaient doucement le faible courant. Les plumes du rapace frolèrent l'eau avant de reprendre de la hauteur, remontant vers les champs. Il fut pris de surprise et manqua de peu de rentrer dans une créature humanoïde qui venait de sauter sur un muret. Offusqué par cette surprise, l'épervier bâtît des ailes pour continuer sa route à la recherche d'un quelconque rat des champs.

    - Oh une dryade ! s'étonna l'homme au chapeau de paille, mettant un genoux à terre.

    - Idiot ! Ça se voit que t'a jamais vu de dryade de ta vie... C'est juste une fille à la peau verte, rationnalisa le vieillard. Il posa alors son regard sur Azura, ses yeux s'écarquillèrent. Oh mais triple andouille ! T'a pas vu que tu viens de pousser une sénatrice ? Aide-la à se relever tout de suite, comme le dit la verte !

    - Vous êtes Sénatrice ? Milles pardons, dans mon emportement je n'ai même pas fait attention... Soudain, il semblait confus.

    - Ça ne fait rien. Il l'aida à se relever. Elle adressa un sourire à la nouvelle venue. Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire de chien et de poule ?

    - Il y a que son chien a boulotté l'une de mes poules. Point final ! Asséna le vieux en croisant les bras sur sa poitrine.

    - Mais s'il vous dit que ce n'est pas vrai, croyez-le. Vos champs sont voisins, vous devez absolument bien vous entendre sinon où cela vous mènera-t-il ? Raisonna la Lumina.

    - Et comment je vais faire moi sans mes poules ? Je peux pas vivre que du blé !

    - Ecoutez, prenez cette pièce d'argent pour rembourser votre poule et serrez-vous la main, s'il vous plait. Mais je vous demanderai de renforcer votre enclot contre les renards. Elle tira une pièce de sa poche et la donna au vieux.

    Les deux paysans hésitèrent et finalement le vieux tendit une main au jeune homme, ce dernier la lui empoigna. Le vieux adressa un signe de tête à Azura et l'homme au chapeau de paille salua gauchement la "dryade". Ils s'en retournèrent à leurs cultures sans demander leur reste, le vieux avait de quoi se payer une nouvelle poule et l'autre fermier était débarrassé de ce casse-pied.

    Azura poussa alors un soupir de soulagement et se passa les mains sur les fesses pour en retirer la terre. Elle s'adossa alors au muret et afficha un large sourire adressé à la jeune femme à la peau verte.

    - Merci du coup de main, ces deux là se disputaient vraiment pour... des œufs. Plaisanta-t-elle. Moi c'est Azura, enchantée. Elle lui tendit une main ouverte.

    Elle ne se souvenait pas avoir déjà vu une telle créature dans les parages, ni même jamais au cour de son existence. Mais elle était bien heureuse qu'elle soit intervenue pour calmer la situation, sans elle, les fermiers faisaient la sourde oreille jusqu'à ignorer Azura.



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  • Sam 27 Mai - 3:13
    Epervier passe à côté d'elle en une image marquante pour els esprits quand elle prend le temps de le suivre du regard en souriant légèrement. Parfois Idunn a l'impression qu'ils murmurent à son oreille dans une langue qu'elle ne peut comprendre, Son coeur prend son essor un moment, accompagnant l'oiseau dans le ciel, imaginant le vent dans ses plumes et comment ils doivent tous être tout petits maintenant en bas. Peut-être que c'est ainsi que Son père et Jérôme la voient d'en haut? En un sens, ca la rassure.

    Mais le boucan terrestre lui fait redescendre les yeux vers les deux hommes qui se disputent comme des chiffonniers. Dryade? Ce n'est pas la première fois qu'on la lui fait celle là. Mais voyons, elle n'a rien d'une fille de la nature voyons mais elle n'a pas le temps d'ouvrir la bouche que l'ancêtre, grossier, lui coupe la parole. Alors s'assied t'elle finalement sur le muret, balançant du pied et regardant l'accusé qui n'a même pas de sang ni sur le museau, ni sur les battes. et aucunes plumes nul part. En plus à voir la grosseur du molosse qui tire une langue de tout les diables, il ne se serait assurément pas contenté d'une malheureuse et maigre poulette. Il a l'air bien dressé et nourrit de plus.

    Levant les yeux, Idunn assiste à la remise de la pièce d'argent suivit du silence du propriétaire qui se pousse comme si il avait le diable à ses trousse sous le regard plissé de la garde forestière. Lui, elle ne l'aime pas du tout, aussi se tourne t'elle vers le second qui s'en va.

    -Arrange toi pour qu'il reste hors de tout soupçon s'il te plait. Et, s'il vous plait, prenez soin de vous ...

    Et de reporter son attention sur la femme qui vient à sa rencontre. Déjà en partant, elle lui plaisait et Idunn lui rendit une main ferme et sèche, rendue calleuse par l'archerie et la vie au grand air, la regardant dans les yeux avec une franchise amicale, deux femmes simples qui se rencontraient et qui accrochaient tout de suite. Comme quoi être Lumina a des avantages. Pour la jeune archère, elle avait tout d'un rayon de soleil apaisant.

    Je m'appelle Idunn. Et ils se disputeront encore demain matin pour la même chose, et le jour d'après. La pièce n'a réellement acheté que du temps je pense. Comme ca, vous êtes sénatrice? Je n'en ai jamais rencontrée avant. Je sais que je dois être respectueuse quand j'en croiserai en ville, mais ici sur ce bord de mur, j'ai eu plutôt l'impression que vous étiez en vacance. Une voisine qui se promenait. Les sénatrices sont toutes comme vous?


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    Azura Aiwenor
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  • Sam 27 Mai - 8:55
    Et au milieu coule une rivière Kevin-gnutzmans-mood-exercise



    Cum volat raptor
    Lumen curvata¹


    Le chien du paysan avait une bonne bouille, il était inutile de pouvoir converser avec les animaux pour savoir qu'il n'avait pas touché à une seule des poules du voisin. Azura en eu la conviction lorsque le corniaud avait posé un regard adorable sur elle avant d'emboiter docilement le pas à son maitre qui s'en retournait à ses bottes de paille. Le vieillard avait juste besoin d'un bouc émissaire, et à défaut de pouvoir rosser le renard qui devait en être le responsable, il s'en prenait au chien de son voisin qu'il ne devait point apprécier à la base, sautant sur l'occasion de créer une dispute. Les ancêtres imbuvables comme celui-ci, il y en avait plein, que ce soit à la campagne ou dans les villes.

    Ils se pensaient au dessus des autres grâce à leur grand âge, pensant avoir droit à la déférence due à leur âge avancé. Or, si l'âge était marque de respect, Azura - et Idunn - méritaient toutes les deux les plus grandes marques du respect. A côté des soixante-dix ans du papi, les deux-cent années que comptaient les deux femmes méritaient la plus immense des déférences. Et pourtant, cela n'avait pas empêché le grand-père de se comporter comme s'il avait mille ans derrière lui. Mais Azura ne se formalisa pas le moins du monde, elle comprenait le vieillard, bien qu'elle n'était pas en accord avec lui, elle percevait le point de vue de celui-ci.

    C'était pourquoi elle avait préférée désamorcer la situation par la seule chose qui pouvait acheter la dignité d'un homme : l'argent. C'était triste à dire, mais cela avait au moins eu le mérite de réconcilier pour un temps les deux fermiers. Au moins la nouvelle arrivante se montra manifestement plus joviale que les deux autres, déjà qu'Azura avait été impressionnée qu'elle vole à son secours de la sorte, elle apprécia la présentation qu'Idunn fit d'elle. La Lumina lui adressa un sourire, adossée au muret, lorsqu'elle lui demanda si toute les sénatrices étaient comme elle.

    - Ah si seulement ! Malheureusement il y a peu de sénatrices qui comprennent le peuple qui les a élu, et même quelques unes qui abhorrent une partie de ce peuple, c'est dire. Quoiqu'il en soit, je ne suis pas en vacances, j'habite tout près d'ici, en haut de cette colline, elle désigna la direction, un peu en amont, Venez, on parlera en marchant. Mais quelle est votre histoire, Idunn ? Qu'est-ce qui vous amène à Liberty ? Questionna-t-elle tout en se mettant en marche.

    Idunn, marchant sur le muret, suivit la Lumina, remontant vers le sentier. Azura prêta la plus grande des attentions à sa réponse, elle voyait bien que la femme à la peau verte ne venait pas du milieu urbain, et comme elle ne l'avait jamais croisée ici, elle devinait qu'elle n'était que de passage, une voyageuse. Elle avait vraiment eu de la chance de faire une telle rencontre, elle sentait déjà qu'un lien pourrait découler de cette rencontre.

    De retour sur le sentier, Azura commença à rassembler le fagot de bois qu'elle avait fait tomber tout à l'heure pour descendre dans le champ.

    1. Et lorsque le rapace file
    La lumière se courbe.


    Invité
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  • Jeu 1 Juin - 23:57
    Cela prit bien quelques longues secondes avant qu'Idunn n'emboite le pas à la sénatrice. Parce que ca l'inquiétait en fait de laisser derrière elle une situation inachevée. Mais finalement, elle lui emboita le pas, continuant de marcher sur le muret avec autant d'assurance qu'elle le ferait sur un branche. Ses pieds nus effleurait la pierre comme si elle lui demandait la permission de marcher dessus et parfois, sans raison apparente, elle posait le pied sur celle précédente ou suivante.

    J'ai été convoquée par l'administration centrale pour discuter des résultats de mes examens pour prendre la place de.. mon père au sein des Gardes de la Réserve. Je voulais aussi leur demander, si je suis prise, un congé sans solde pour pouvoir explorer le monde un peu avant de rentrer... ou bien refuser carrément le poste.

    Expliqua t'elle tranquillement et ce sans aucun filtre. Elle est sénatrice et Idunn a bien conscience que si quelqu'un ici peut l'aider, ca peut être elle. Probablement que ca serait pour asseoir quelque ambition politique comme dirait son père. Mais l'archère n'a aucun intérêt pour cela sinon pour pouvoir exercer avec l'application requise son devoir de citoyenne. Comme disait Placidu,:'' le seul citoyen qui a le droit de s'indigner est celui qui a voté contre le tas de merde qui a été élu '' A ce souvenir, elle sourit doucement.

    -Si ils refusent, je continuerai comme j'étais avant, ca ne me dérangeais pas, Père m'a poussée à ces examens simplement pour que j'ai une sécurité financière. Je dois aussi passer chez le notaire et à la banque. Je crois que ca a rapport avec son testament. Mais je ne veux pas vous ennuyer avec mes affaires personnelles. Et vous, vous soudoyez souvent vos contribuables comme ca?

    Blague t'elle pour alléger l'atmosphère.
    Noble de La République
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    Azura Aiwenor
    Azura Aiwenor
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  • Lun 5 Juin - 9:28
    Et au milieu coule une rivière Orlogn10




    La Sénatrice Aiwenor vivait aux abords du village d'Orlogne-sur-Braie, un peu au sud de la capitale, en rase campagne. Il y faisait bon vivre, et malgré les quelques disputes en paysans, Azura ne troquerai pour rien au monde sa petite maison en bord de forêt contre un palais en ville. Le village était positionné près de la grand route menant vers le terres du sud, jusqu'aux côtes, en passant par la réserve. De fait, tous les voyageurs et marchands venant de Kaizoku, des terres du sud, de la mer ou encore de la réserve, pouvaient être amenés à passer par la route d'Orlogne-sur-Braie pour rejoindre Liberty.

    Idunn et Azura se trouvaient présentement sur un chemin pavé rejoignant la grand route du Sud, il n'y avait pas beaucoup de passage d'habitude, la plupart étant des convois militaires ou marchands en direction de Kaizoku ou de la Réserve, voir des îles paradisiaques. Arrivée sur le chemin, la Lumina pu voir un petit nuage de fumée un peu plus loin sur le chemin, surement un convoi commercial qui approchait, mais elle s'afféra plutôt à ramasser son fagot de bois et à le placer sous le coude pour ne pas perdre la moindre brindille, tout en écoutant attentivement Idunn qui lui parlait de ses motivations à rejoindre la capitale.

    La Sénatrice pourrait très bien lui donner un coup de main pour sa candidature, après tout elle avait travaillée par le passé à la mairie de Liberty et avait toujours rêvée de travailler comme Garde de la Réserve, étant sa seconde option après Sénatrice, si elle n'avait pas été élue, elle serait surement parti s'installer à la Réserve.

    - Soudoyer ? Ha ha ! Mais non, je faisais ça bien avant de devenir sénatrice, je ne le suis que depuis peu d'ailleurs. J'ai toujours considéré qu'on ne pouvait pas rester les bras croisés face à des gens qui se battent, il faut toujours intervenir, si cela peut empêcher une escalade, peu importe comment. Mais je dois avouer que l'aspect pécunier de la chose était la seule option que j'ai trouvé sur le moment pour que ce papi n'alpague pas de nouveau son voisin. Avec ce que je lui ai donné, il pourra se racheter une poule... Et après je sais où il habite, quand je trouverai le temps, j'irai chez lui pour lui proposer de renforcer son poulailler, comme ça il aura plus de problème de renard. Car on va pas se mentir, c'est pas le pauvre corniaud qui lui a mangé sa poule, c'est plus probablement un renard. Elle fit un clin d'œil entendu à Idunn.

    Sur ces mots, le nuage de poussière plus loin sur le chemin s'était rapproché et le son du claquement de sabots contre le pavé ainsi que le roulement de chariots se fit entendre par les deux femmes. Instinctivement elle se poussèrent sur le côté du chemin pour laisser passer la caravane. Azura remarqua alors que c'était un convoi militaire et non commercial. Des chevaliers en armure montaient des chevaux caparaçonnés de métal portant l'emblème du régent de Kaizoku. Ce devait donc être à coup sûr des soldats envoyés jusqu'à la côte sud pour prendre la mer jusqu'à l'île en question pour y faire régner la terreur... Azura afficha une moue sévère. Les premier cavaliers passèrent devant elles sans même leur prêter la moindre attention, portant des capes, ce devaient être les officiers qui n'avaient cure des manants qu'ils croisaient sur leur route.

    Des chariots de bois renforcés de pièces de métal suivirent, tirés par des solides cheveux. Le regard de la Lumina se durcit d'avantage lorsqu'elle constata ce que transportait les chariots sous bonne garde. Le convoi amenait avec lui des veuglaires, environ cinq de ces canons en fonte passèrent devant elle, chargés sur des carioles, transportant des caisses entières de boulets. Il y avait assez de boulets et de poudre à canon pour détruire une ville entière ! Qu'est-ce que ce convoi militaire pouvait bien aller faire à Kaizoku ? Ah oui, c'est vrai, réprimer la population et affermir le pouvoir républicain sur l'île. Bien évidemment.

    Un veuglaire :

    La suite du convoi défila, des lanciers, piquiers, hallebardiers, archers et arbalétriers défilèrent en armure et en pourpoints sur le chemin, chargés de protéger les veuglaires de toute embuscade jusqu'à Kaizoku. Les boucliers qu'ils portaient prouvaient qu'ils étaient plus une force répressive qu'offensive, et qu'allaient-ils pouvoir bien faire de ces veuglaires ? Tirer sur la population ? Couler les navires depuis les côtés de l'île ? Mener des batailles navales ? Nul ne le sait, et Azura n'avait aucune envie de la savoir. Elle allait devoir s'atteller le plus vite possible à une loi bannissant les canons, ces armes démoniaques et inhumaines.

    Quelques soldats tournèrent des regards vers Idunn et Azura, après tout c'était normal que des hommes, qui plus est des militaires, posent leurs regards sur les donzelles qu'ils croisaient sur leurs chemins, avide d'échanger des petits sourires enjôleurs. Mais quelques regards de curiosités se posèrent sur Idunn, surement motivés par son teint de peau et sa chevelure, mais point de regard de dégout, seulement curieux. Azura eue droit à quelques sourires également de la part de ces butors en arme, mais elle ne fit que froncer les sourcils, mais ne sachant pas prendre de mine bagarreuse, cela ne fit que lui donner un air cocasse.

    Enfin le convoi arriva au bout et les bannières portant l'emblème parme de leur destination s'éloignèrent, laissant derrière eux un léger nuage de fumée. Azura toussota avant de se tourner de nouveau vers Idunn, esquissant un sourire tant bien que mal.

    - Pfff, les méandres du bellicisme... Une puit sans fond de gaspillage de ressources, de destruction de l'environnement et de malheurs sans fin. Tout ça n'a rien de bon, on marche vraiment sur la tête. Commenta-t-elle âprement.

    S'il y avait bien une chose qu'Azura détestait par dessous tout en ce monde pourtant merveilleux c'était bien la guerre. Et elle avait comme l'intuition que son interlocutrice s'accorderait là dessus avec elle.






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  • Sam 10 Juin - 18:20
    Attentive, la demi orc présumée écoutait attentivement la sénatrice tout en continuant de vagabonder sur le muret. C'était quand même un monde.

    Mmm... On ne doit pas se mettre entre deux animaux qui se battent. Sauf parfois les hommes. C'est ce que Père m'a dit toujorus. Des chicanes de voisinages il y en a toujours eu. Mais je ne voulais pas que cet animal soit lésé dans l'affaire. J'espère sincèrement qu'il le gardera près et que l'autre travaillera à son poulailler.  
    Rétorqua t'elle en regardant une caravane s'avancer au loin. Décidément c'était très passant par ici, on n'entendait pas les arbres bruisser. Mais sérieusement, j'en doute. J'aurais peut-être dû aller voir. Planter des ronces autour du poulailler aurait été une option parfaitement viable à long terme. Sinon creuser autour et mettre un petit muret de brique bien enfoncé dans le sol. Et ui aussi se prendre un chien pour protéger les poules, mais je parierais qu'il accuserait le chien. Ca peut être aussi une martre, je ne sais pas si le cadavre a été emporté. A cette époque de l'année, ca doit surement être une mère veuve en tout cas, qui cherche de la viande rapide pour nourrir la portée. Il serait dommage de les condamner, ce sont de tres bons chasseurs de mulot, ils font quand même un bon contrôle des nuisibles.  

    Sourit t'elle en sautant carrément de son perchoir qui se terminait, ayant un sourire qui se reflétait dans ses prunelles étranges.

    Excusez moi Azura, je réfléchis à voix haute, déformation professionnelle. J'aime trouver des solutions rapides aux divers problèmes qui me sont soumis. Si vous vouliez transmettre mes suggestions.


    La procession interrompit eur conciliabule, Idunn regardait avec neutralité le groupe, cherchant peut-être la générale Draglame en tête. Mais évidemment qu'elle n'y serait pas. S'ensuivit les officiers qui les ignorèrent avec application, ce qui fit parfaitement son affaire. Les armes la laissèrent de marbre. Des veuglaires, des trucs qui explosent une fois sur dix selon les études. Plutôt elle examina d'un oeil critique les chevaux. Mais heureusement, à part un qui boitait légèrement, ils semblaient admirablements bien nourris et traités. Quans nous savons que l'un d'entre eux vaut une année de salaire. La garde forestière n'avait aucunement l'utiité de telle bêtes encombrant en forêt, cependant elle avait appris à les monter quand même et avait toujours eu une sensibilité certaine à la plastique de l'animal.

    Elle attira plutôt l'attention des archers desquels elle examinait les armes d'un air critique, recherchant parmis eux un archer-mage comme elle, étant légèrement décue de n'en voir aucun. Manifestement son talent était encore plus rare que supposé. Aux regards qui osèrent se planter dans le sien, elle le leur retourna une morgue affectée tandis que quelques feuilles jouaient dans sa cheveure, envoyant quelques unes d'entre elles vers les officier. La guerre, Idunn en avait une vision fort pragmatique enseignée par Placidu qui lui avait très bien dit que ce n'était pas bien vu en société donc de e garder pour elle. La guerre est un mal nécessaire pour régulariser les populations. Comme quand ils éclaircissent les rangs des animaux de la réserve pour éviter supopulation et maladie. Ce qui était innaceptable étaient les horreurs l'accompagnant. Génocide aveugle, répression, esclavage, kidnapping, violences, tortures et viols.

    Ces soldats là, Oui, ceux là, malgré leurs airs juvéniles, étaient aussi mortels que les autres. Des bêtes mangeuses d'homme en puissance. Alors non, elle ne leur sourit pas. On ne sourit pas devant Mort, ca serait lui manquer de respect.

    Azura toussota avant de se tourner de nouveau vers Idunn, esquissant un sourire tant bien que mal.

    - Pfff, les méandres du bellicisme... Une puit sans fond de gaspillage de ressources, de destruction de l'environnement et de malheurs sans fin. Tout ça n'a rien de bon, on marche vraiment sur la tête.

    Je dirais plutôt qu'ils ne savent pas pourquoi ils se battent. Pour les pièces d'or? Elles auront fier éclat sur leurs yeux pour payer le passeur. Elle soupira et se tourna vers son but. Je suis contente de ne pas avoir été réquisitionnée par l'armée. Les rares militaires que j'ai vu ne m'ont pas fait bonne impression. Avez vous déjà combattu dans une guerre? Vous parle comme une vieille âme.
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  • Sam 10 Juin - 21:57
    Et au milieu coule une rivière Alexander-shatohin-long



    Jeroen et Dieter Labranneld étaient frères, le premier était le plus âgé des deux de trois ans. C'était d'ailleurs Jeroen qui avait poussé son petit frère, Dieter, à s'enrôler dans l'armée républicaine avec lui, excédé par le purin et leurs beau-père. Ce dernier avait la fâcheuse tendance à les battre, et comme Dieter était le plus jeune, c'était celui qui prenait le plus dans la figure. Jeroen avait trouvé le moyen le plus expéditif de partir avec son frère loin de ce butor de beau-père. Quant à leur mère, elle était déjà alitée, il ne pourrait donc pas aller la battre elle, il serait bien obligé de trouver un autre faire-valoir.

    Jeroen et Dieter étaient fils de palefrenier. Ils n'avaient donc pas les pièces nécessaires pour s'acheter des armes de qualités et une armure digne de ce nom pour chacun. Ainsi, ils devinrent simple fantassins, mais au moins à la caserne ils étaient malmenés que par le sergent, qui était tout de même moins violent que leur beau-père. Sauf que vint le jour pour eux d'être mobilisés à Kaizoku. Les deux frères n'eurent pas le choix, forcé par leur devoir à rejoindre les rangs des troupes se rendant sur l'île récemment conquise. Les deux Labranneld durent donc se mettre en route avec leur régiment derrière les chariots chargés de veuglaires en direction d'un destin incertain.

    Ils étaient donc dans les rangs des soldats qui étaient passés devant Azura et Idunn à l'instant. Comme ils marchaient côte à côte et qu'ils avaient du temps à tuer, Jeroen se dit qu'il pouvait faire la discussion à son petit frère. Après tout, avec le boucan des chariots, les officiers ne les entendrait pas discuter.

    - T'as vu les deux qu'on viens de croiser ? Dis, tu m'écoutes Dieter ? Demanda Jeroen.

    - Les deux filles ? Oui, pardi. Répliqua Dieter.

    - Je crois bien que c'était une sénatrice qu'on viens de croiser.

    - Laquelle ?

    - Pas la verte, la brune.

    - Ah je me disais bien que j'croyais l'avoir déjà vu, ce devait être sur les tracts de campagne...

    - Eh bien maintenant tu sauras que c'est possible qu'une sénatrice soit jolie et pas toute ridée.

    - Ah, perso je trouvais l'autre plus jolie.

    - Quoi ? La verte ?! S'étonna l'ainé.

    - Bah oui, tu trouves pas ?

    - Euh bah eh peut-être un peu, je sais pas... Tes bizarre quand même Diet'. Commenta Jeoren.

    - Eh ! La beauté est subjective, chacun ses gouts ! S'offusqua son frère.

    - T'en restes pas moins bizarre. Conclut Jeoren.


    Mais revenons-en plutôt à nos personnages principaux. Azura et Idunn continuaient de faire connaissance bien après le passage du convoi militaire, replongeant le chemin de campagne dans le calme olympien de la nature environnante. Les chants des oiseaux reprirent et on entendit de nouveau le ruisseau couler en contrebas. Lorsque la Lumina critiqua la guerre avec véhémence, Idunn ne pu que rebondir dessus et donner un avis plus nuancé mais tout de même en accord avec celui de la Sénatrice. Toutefois, elle lui demanda si elle avait combattu dans une guerre, ce qui fit doucement rire la Lumina.

    - Certainement pas, même si je sais très bien me défendre, je suis loin d'avoir l'âme d'une guerrière. Et mis à part pour chasser et me nourrir, je me refuse à prendre des vies. J'adule trop la vie pour pouvoir prendre celle d'autrui ! Mais en effet, j'ai bien vécue des choses, j'ai dépassée récemment les deux-cent ans. Des horreurs j'ai pu en constater, mais j'ai surtout pu voir à quel point de monde est beau, bien qu'il ai ses imperfections, comme toute chose.

    Elles se mirent en route, marchant côte à côte, dans la direction opposée à celle du convoi militaire, en chemin vers la maison d'Azura. Il fallait tout de même qu'elle ramène son fagot de bois à la maisonnée, et puis Pochy l'attendait.

    - Vous aussi, Idunn, vous semblez aimer la vie et respecter celle des autres, n'est-ce pas ? Elle lui sourit pour la mettre en confiance, un sourire littéralement rayonnant.






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  • Sam 17 Juin - 5:59
    Inconsciente des deux jeunes fantassins qui discouraient comme deux jeunes puceaux énamourés sur qui était la plus belle, ce qui l'aurait vraiment fait rire telement Idunn était inconsciente de son charme naturel. Il est vrai quengoncée sous les cuirs et les fourrures, des feuilles pleins les cheveux et les pieds nus, elle n'avait pas réellement conscience du fait qu'elle était belle sous son teint vert mousse et ses grandes oreilles trop épaisses pour être celles d'un elfe et beaucoup trop fines et longues pour être celles d'une orc. Peut-être qu'avec une robe et du parfum, une belle manucure et un soin intégral elle pourrait avoir L'air d,une dame... acceptable.

    De toute facon, elle ne donnait pas dans ce registre.  Il y avait fallu tout le talent et la patience de Jérôme , qu'elle connaissait depuis qu'il savait marcher, pour  la charmer.

    Oh... Sourit elle, à moitié dans le souvenir. Nous avons sensiblement le même âge j'aurai 201 ans cette année. Pour ma part, j'ai apprise que la vie est comme les saisons. Nous sommes parfois au printemps, parfois nous traversons l'hivers et même si certaines sont plus confortables que d'autres, chacune a sa beauté malgré les difficultés. Je respecte a vie des autres sous certaines conditions expresse.  La Réserve peut parfois être rude mais c'est chez moi et c'est magnifique. Elle crée des gens aussi sensibles que bourrus et durs. Mais ne t'y trompe pas. J'ai recu une éducation stricte. Je sais lire, compter et je connais les bonnes manières. Liberty est comme un mystère pour moi par contre. Je n'ai jamais vu de ville si grande et complexe, les gens sont pressés sans cesse, ils en oublient de regarder Ciel... Ca me donne envie de me cacher et de l'explorer en même temps.  

    Gambadant un peu au devant de la lumina, le pied nu pivota souplement d'une facon étrangement dansante avant qu'elle ne se mette à marcher de reculons, l'oeil pétillant.

    Alors, dites moi tout de vous. Vous avez un copain, un mari? Ca vous a paru difficile vous habituer à la ville?Comment sont les gens? Les hommes sont correct avec les femmes, soumis en général ou je dois faire attention et préparer la riposte face à une approche en règle? Ils respectent les animaux? En tant que sénatrice,  comment se déroulent vos journées? Je connais les grandes lignes bien sûr mais je présume que c'est comme garde forestier, personne ne sait réellement ce qui se passe au quotidien.

    Idunn ne voit aucune raison d'être réservée, la journée est belle, le blé doré ondoie dans les champs, Mort s'éloigne.  Et de ce qu'elle a vu comme coportement plus tôt, la sénatrice est honnête même si elle a la piécette facile.
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  • Mar 20 Juin - 11:05
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    Il s'avéra bien vite qu'Idunn avait presque le même âge qu'elle, ce qui était véritablement une chance, tant il était passionnant de tomber sur des gens aillant connus les mêmes évènements et vécu autant de choses que vous. Si Idunn n'était pas trop pressée et qu'elle avait un peu de temps à accorder à Azura avant de reprendre la route, la Lumina serait bien contente de pouvoir discuter un peu plus avec elle. Des gens, elle en avait croisée dans sa vie, mais dès qu'elle en rencontrait de nouvelles personnes, elle essayait toujours de créer un lien amical avec eux, avide de faire de rencontres. Souvent les gens se demandaient pourquoi elle s'efforçait de bien s'entendre avec tout le monde, même avec les personnes désagréables , c'était pourtant évident pour elle : Il valait mieux être ami avec tout le monde, pour éviter d'avoir à compter ses ennemis.

    Quoiqu'il en soit, Idunn était véritablement captivante, Azura avait pressentie dès le premier échange que c'était une personne d'une grande richesse, et elle ne s'était pas trompée sur ce point. Elle avait visiblement vécu plein de choses, des haut comme des bas, au même titre que la Lumina, et avait également envie de vivre pleine d'autres expériences encore, notamment la découverte de la capitale dont elle parla très justement, arrachant un nouveau sourire à la sénatrice. Elle ne pouvait qu'être d'accord avec elle, d'autant qu'elle semblait habitée par une joie de vivre tout à fait rafraichissante. D'un côté, Azura se retrouvait un peu en Idunn, cette pensée lui arracha un second sourire.

    Visiblement la sénatrice avait aussi piquée la curiosité de la garde forestière, tant elle l'accabla de questions. Azura rassembla toute son attention pour essayer de retenir tous les questionnements de son interlocutrice pour y répondre de son mieux. Mais chacune de ces interrogations demandaient une réponse construite et plus ou moins longue, ce qui ne serait pas aisée. Lorsqu'Idunn eue terminée, Azura afficha un immense sourire et opta pour l'option de la narration pour lui répondre.

    - Alors, par où commencer ? Par le commencement, tenez. J'ai vu le jour pour la première fois sur l'île Lumina-Ombra, comme vous devez vous en douter, bien que je l'ai quitté assez rapidement pour venir m'installer à Courage où j'ai été mariée pendant bien longtemps à un homme merveilleux. Courage n'a rien à voir avec Liberty, déjà c'est une ville côtière, mais les gens y sont tout différents, bien plus aimables dans l'ensemble en tout cas. Liberty est certe le centre névralgique de la république, mais c'est aussi la capitale de l'avarice et de la soif de pouvoir. Et si, je l'espère, vous pourrez y rencontrer des gens incroyables, très cultivés et respectueux des animaux, vous pourrez tout aussi bien tomber sur des cas moins... plaisants. Elle fit la moue. Mais j'ai toujours préféré, y'a pas à dire, le milieu rural ! La foret, la campagne, la montagne, les lacs et rivière mais aussi les plages et les côtes. Tout y est plus calme, plus simple, c'est reposant et c'est ici, elle désigna le paysage qu'elles traversaient, que je me sens le mieux. En tant que sénatrice, je dois régulièrement me rendre à Liberty dans le cadre de mes fonctions, mais j'ai tenu à garder mon chez-moi à la campagne, ici, à Orlogne. Bien que cela me demande de voyager un certain temps jusqu'à la capitale, je suis prête à en payer le prix pour pouvoir m'endormir au son du vent dans la canopée et me réveiller au chant des oiseaux. Son sourire resplendissant était revenu. Tant qu'à votre dernière question, disons que je peux tout à fait travailler depuis chez moi, étudiant les dossier et rédigeant les amendements tranquillement ici, mais lors des assemblées et débats, je me dois d'aller à Liberty, au Sénat, pour assurer mes fonctions. Je dois donc faire la route jusqu'à la capitale régulièrement.

    - Mais assez parlé de moi, et vous Idunn, parlez-moi de vous.

    Elle écoutait avec la plus grande des attentions la réponse de son interlocutrice, toute curieuse de connaitre ce qu'elle avait fait de ses deux-cent ans. De son côté, Azura avait connue deux siècles très riches, oscillant entre amours paisibles et voyages interminables. Elle voulait savoir si tous les multi centenaires avaient voyagés et fait autant d'expériences qu'elle. Azura cherchait également par là à satisfaire sa curiosité, intéressée de mieux connaitre une personne comme elle, qui avait vu de nombreux mortels rendre l'âme à ses côtés.

    Alors qu'elle discutaient, le duo arriva au niveau d'un petit pont de bois traversant un ruisseau, sur lequel était immobilisé un chariot. Et bien qu'il y avait assez de place pour le contourner, Azura s'arrêta pour constater que la roue gauche s'était cassée et que l'essieu s'était bloqué entre deux planches du pont. Un bonhomme, affublé d'un petit chapeau déformé et d'une tunique en jute était accroupi près de sa cariole cassée. Au vu de son chargement, la Lumina devina que c'était un viticulteur, les barils qu'il transportait devant contenir du vin en destination de Liberty. Le gaillard imberbe semblait bien embêté et point assez fort pour réussir à soulever le chariot de lui-même. Il avait bien une roue de rechange, mais s'il pouvait soulever l'essieu, il ne pourrait la changer.

    - Bonjour, vous semblez bien embêté, un petit coup de main ? Proposa Azura, arrivant à son niveau.

    - Bonjour... Je crains que vous ne me soyez pas d'une grande aide, ma carriole est bien trop lourde même pour... Il s'arrêta net, écarquillant les yeux.

    D'un mouvement imperceptible de la main, Azura usa de son don de télékinésie pour redresser la cariole et retirer l'essieu des planches du pont.

    - Idunn, vous voulez bien l'aider à changer sa roue ? Demanda gentiment Azura, dans un sourire.

    Quelques craquements inquiétants se firent entendre dans la chênaie bordant le pont d'où provenait le ruisseau, mais Azura n'y accorda pas d'importance pour l'instant.






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  • Ven 23 Juin - 18:20
    Pour sa part, Azura appris qu'Idunn était, selon la petite archère, demi-orc. que les villageois parlaient souvent de sa mère mais que son père avait toujours refusé de soulever le sujet et n'aait aucun portrait d'elle. Elle vanta le garde chasse, soulignant comment il avait été un bon père dans les circonstances. Comment il l'avait éduquée pour qu'elle soit autant à l'aise en ville qu'en forêt mais qu'elle n'aait fait le pas que cette année en premier pour une mission concernant une araignée... Elle dévia d'ailleurs sur le procès médiatisé de Ruby Draglame pour lequel elle avait été citée comme experte justement parce qu'elle N'était pas encore officiellement à l'emploi de la Réserve pour laquelle elle avait passé des examens mais dont elle n'avait pas eu de nouvelles encore et que cela faisait un bon 3 mois. Cela l'inquiétait un peu...

    Elle s'assombrit un peu quand elle parla de la mort de son père et de son petit ami et comme il lui était douloureux pour le moment de rester dans Sa Forêt et que la convocation de l'Administration centrale arrivait à point nommé. Pour honorer leur mémoire elle irait  l'entretien, amis elle leur demanderait un congé sans solde ou un permis d'exploration... Si ils refusait? Et bah, elle deviendrait mercenaire... Mais elle avait besoin d'air pour laisser passer son hivers. Intelligente et ouverte, elle prenait le temps pour répondre à la sénatrice, n'ayany aucune utilité pour luimentir. Sauf peut-être sur ce qui s'était passé sur le décès des deux personnes qui comptaient le plus pour elle. Plutôt, elle préféra ne pas répondre. De un c'était les affaires de la dite Réserve, de deux par pudeur.

    S'immobilisant au niveau d'un pont de bois, Idunn et Azura regardaient le jeune homme, l'archer-age s'interrogea. Il n'y avait strictement aucune, mais aucune raison qu'un commercant ne laisse un jeune apprenti partir seul avec une cargaison. Les marchands sont tous pareils et le vin trop précieux pour être transporté par un seul homme. De plus, les chevaux avaient l'air sacrément nerveux. Ca pourrait devenir dangereux.  D'ailleurs, sentant la magie et le changement de poids, ils firent quelques pas vers l'avant, faisant claquer avec force leur sabots sur le bois bien entretenu. Forcément, vu que le pont était trèes utilisé.  

    -Vous êtes seul?  Vous devriez détacher les chevaux de la carriole pour les rattacher plus loin.


    Dit la voix claire de l'archer-mage qui se fit succincte tandis qu'elle n'accompagna pas Azura, cherchant le maitre de l'homme. Il evait y en avoir un autre, ne serais ce que pour décharger plus tard.

    - Idunn, vous voulez bien l'aider à changer sa roue ? Demanda gentiment Azura, dans un sourire.


    Oh... pardon.

    Dit la petite verte en faisant quelques pas avant de s'immobiliser, arc apparu en main. Et pointant vers la chênaie. Elle n'était pas confortable.

    Qui va là? Ordonna t'ielle fermement, prenant son ton de garde chasse, l'oeil à la cornée laiteuse brillant doucement.




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  • Mar 27 Juin - 12:12
    Et au milieu coule une rivière 1ba82cafa3a1a8a178adf4a5d471aeb4




    Les bruissements dans le bosquet bordant le pont se firent plus pressant, plus oppressant. Un merle s'extirpa à toute vitesse de la chênaie, manquant de percuter Azura dans sa fuite, ce qui attira son attention sur ce qu'il se passait dans le bosquet. Si Idunn pensait à une embuscade, à en juger par la position défensive qu'elle pris immédiatement, la Lumina pensa d'abord à un renard, peut-être même celui qui avait causé la dispute entre les deux fermiers. Elle se demanda plutôt d'où était sorti l'arc que tenait la demi-Orc, peut-être avait-elle invoquée l'arme, ou bien était-elle invisible jusque là, ce qui prouva à la Sénatrice qu'Idunn avait aussi quelques tours dans son sac, maitrisant quelque magie elle aussi.

    Mais il était vrai qu'un renard ne pouvait pas faire un tel grabuge. On pouvait entendre des branches se casser des bosquets se faire malmener. Un petit lièvre sautant entre les arbres pour glisser à toute allure dans la boue sous le pont et dévaler la pente vers le contrebas de la vallée, il fuyait avec tant de panique qu'Azura ne pouvait pas continuer de penser que c'était un simple renard qui était la cause de ce grabuge. Ce devait-être quelque chose de plus gros. Ce qui était sûr c'était que ce ne pouvait être une embuscade, les bandits tentaient au moins de se faire discrets, eux.

    Soudain, l'attente insoutenable se brisa, à l'instant même où Idunn ordonna à la bête de se dévoiler, une sale gueule se découpa dans la pénombre de la chênaie. Une tête hérissée d'une multitudes de pointe s'extirpa des fourrés, une longue langue fendue se darda en direction des trois humanoïdes, de longues dents pointues sortant d'une terribles gueule de prédateur entouraient de part et d'autre la langue de serpent. La collerette hérissée de pointes acérées se déploya, multipliant par trois la circonférence de la tête de la créature. Un sifflement menaçant vint agresser les oreilles de la Lumina, de l'homme et de la Demi-Orc.

    - Un Lanconda ! Cria Azura en écarquillant les yeux.

    Elle stoppa sa magie de télékinésie, le chariot retomba lourdement au sol, les chevaux se détachèrent en hennissant de panique et se mirent à courir dans le chemin. Le Lanconda ne détourna pas pour autant son attention des trois humanoïdes qui restaient sur le pont, comptant manifestement en faire son repas. L'homme était tombé au sol, tétanisé de peur. Soudain, Idunn décocha une première flèche qui vint se ficher dans la collerette de l'énorme serpent avec une telle force qu'elle l'agrafa à un tronc. D'un mouvement de rage, le Lanconda se détacha et son corps, avoisinant les trois ou quatre toises, s'enroula sur lui-même, tel un ressort.

    Soudain, dans une inspiration, l'énorme serpent se propulsa en direction d'Azura, toutes dents dehors. Par chance, la Lumina fut suffisamment vive et sauta sur le côté, mais pour éviter que le Lanconda ne fasse un virage pour la gober à la réception, elle usa de son pouvoir d'illusion pour laisser un double d'elle-même, immobile, derrière elle. La bête passa au travers de l'illusion qui disparu aussitôt pour aller s'écraser contre le bois du pont. Sa queue manqua de faucher Idunn, mais cette dernière sauta par dessus et atterrit avec adresse hors de portée du serpent géant.

    Ce dernier se redressa de toute sa hauteur, ses yeux emplis de rage se posèrent sur le viticulteur tétanisé. Il ouvrit grand sa gueule et projeta dans sa direction une dose de venin, mais à l'instant où l'acide allait atteindre le pauvre homme, un bouclier de lumière se forma autour de lui, repoussant le venin au sol, commençant à attaquer le bois du pont. Le regard du Lanconda glissa vers Azura qui avait la main tendue vers le viticulteur, l'ayant protégé à la dernière seconde d'un bouclier de lumière.

    L'énorme serpent darda sa langue fourchue dans sa direction avant de glisser vers elle, mais Azura se défendit en envoyant un pieu de lumière juste sous la tête du monstre, se plantant dans la partie dénuée de carapace. Le Lanconda eu un mouvement de recul, se repliant sur lui-même, le pont craqua, un sifflement de douleur raisonna entre ses écailles. Le serpent se redressa de toute sa hauteur au dessus d'Azura, et à l'instant où il s'apprêta à s'abattre sur elle, la Lumina posa ses deux mains à plat sur le pont et usa de sa magie pour le faire s'effondrer, emportant le serpent et le chariot dans le ruisseau passant en dessous. Les tonneaux vinrent s'écraser sur la gueule du Lanconda qui gronda.

    Son corps fuselé glissa dans la boue pour ramper sur les bords du ruisseau et grimper à toute vitesse en direction d'Idunn, la gueule grande ouverte...






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    Thème musical d'Azura
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    Invité
    Anonymous
  • Sam 1 Juil - 18:52
    Merle sonna la première alarme, prenant son envol pour des cieux plus bleus. Lièvre le suivit à toute allure tandis que le bruit de braches se fait plus fort. Il y avait quelquMun de massif dans le bosquet. Mais qui pourrait être assez gros? Pensa Idunn tandis que ce dernier la dépassait à toute vapeur. Manifestement un prédateur certes. Et qui vient d'attaquer une proie probablement.  Prce qu'habituelleent ils sont discret jusqu'au moment mortel et ce, peu importe leur taille. Ce spécimen était tout simplement magnifique, l'oeil clair et les écailles luisantes.

    Lanconda se manifesta alors dans totue sa magnifiscence et sa mauvaise humeur. Manifestement, il devait avoir faim et ou être blessé, parce que les animaux savent qu'il vaut mieux ne pas manger les humanoides. Parce qu'ils sont inventifs et revanchards. A moins qu'il n'ait été en contact et élevé par ces derniers  qui l'ont abandonné et qu'il ne soit pas capable de chasser par lui-même. Bref... Ca ne change rien èa la situation cependant. Le détourner de la Sénatrice et de l'apprenti reste la chose à faire. L'entraver ensuite pour l'envoyer dans la Réserve  ou dans un territoire ou il ne posera pas de danger pour lesgens et explorer le voisinage pour s'assurer qu'il n'y ait pas de femelle ou d'oeuf.  Azura s'exclama et les chevaux s'enfuyèrent avec une partie de l'attelage, attirant l'attention du reptile qui s'élanca vers eux. Tant mieux si il les poursuivait,  ...


    Tchack!

    Le bruit d'une corde qui est relâchée et une flèche traverse la collerette de l'Animal devant le regard étonné d'Idunn qui perdit quelques précieuses secondes pour se tourner vers l'individu responsable  

    Erreur

    Non mais tu es malade??? S'exclama t'elle au moment ou une ombre la surpomba, faisant couiner l'homme de terreur. Elle ne dut son salut qu'à la pure chance parce que l'animal décida d"attaquer la Sénatrice. Peut-être est ce que simplement les arbres s'attaquent mal, mai cela, Idunn ne le savait pas.  Le pont trembla sous l'Impact, rappelant qu'il y avait plus urgent qu'un connard qui avait décidé de faire chier Lanconda... La queue balaya le sol, évité par la jeune femme qui se mis à courir le long du corp du monstre ondoyant.

    Il fallait qu'elle l'éloigne, pensa t'elle en bondissant sur le côté pour éviter de se faire carrément rouler dessus par un ondoiement brusque qui l'envoya bouler dans les buissons desquels elle réémerga juste à temps pour voir le pont s'effondrer, amenant les écailles brillantes dans leur sillage . La queue n'eut que le temps de disparaitre avant que la tête de l'animal désormais blessé et carrément furieux ne réapparaisse sur le bord du pont. De l'écorce poussa sur Idunn, absorbant le cuir de sa tunique en une armure étrange au masque de bois lisse  et de laquelle les yeux de l'Élémentaire de la nature brillaient d'un vert surnaturel, les feuilles de sa chevelure semblant se coller sur ces dernieres.
    apparence non contractuelle:
    .

    Eh merde...

    L'arc remonta le long du bras de la garde forestière qui esquiva de nouveau une attaque éclair en dégainant ses couteaux de chasses qui semblaient dérisoires par rapport à Lanconda. Et pourtant, elle s'en servit, plantant la lame entre deux écailles, grimpant dessus avec l'intention de remonter le long du reptile qui se tordait en tout sens pour essayer de la déloger.

    Fuyez!

    Fınit t'elle par ordonner le souffle court par ce rodéo tout sauf classique. Dans sa tête ca carburait ferme... C'était une guerre d'usure maintenant qui s'étalerait probablement sur plusieurs heures, qui tiendrait? Elle ou lui? Si elle pouvait se rendre à la tête et y fixer des lianes pour l'immobiliser...
    Noble de La République
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    Azura Aiwenor
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    Info personnage
    Race: Lumina
    Vocation: Mage soutien
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    qui suis-je ?:
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  • Dim 2 Juil - 17:18
    Et au milieu coule une rivière D6smiu10




    Azura fut prise par la terreur à tel point qu'elle n'avait pas vu l'arrivée du compagnon de route du viticulteur, n'ayant même pas prêté attention au trait qu'il avait envoyé vers le Lanconda, ayant décoché avant Idunn. L'homme avait dû s'absenter pour délester sa vessie, en revenant il avait vu l'énorme serpent zieuter son chariot et avait réagit sur le coup, ne parvenant qu'à énerver le monstre qui passa à l'attaque. Lorsqu'Azura usait de sa magie, la lueur qui émanait de sa peau augmentait subséquemment, selon la puissance du sort. Et si le phénomène propre aux Lumina était succinct pour des petits sorts tels que la télékinésie, elle devenait brillante lorsqu'elle employait une magie de plus haut niveau.

    C'est ce qu'il s'était passé lorsqu'elle avait utilisé sa magie pour créer un bouclier autour du viticulteur, ce qui avait attiré le regard du Lanconda vers elle la première fois, étant une cible bien plus visible que les autres. Mais suite à ses sorts défensifs, Azura avait lassé le serpent qui avait préféré se jeter sur Idunn. Et si la Sénatrice s'était bien rendu compte qu'elle était agile - lorsqu'elle avait gambadée sur le muret - elle constata avec admiration la dextérité de la garde forestière qui sauta sur le dos écailleux du Lanconda.

    Ses yeux s'écarquillèrent alors lorsqu'elle eue la preuve définitive qu'Idunn était une élémentaire de la nature, son apparence avait évoluée, presque changée du tout au tout, se recouvrant d'écorce et semblant être faite de bois et de racines et non de chair et d'os. C'était impressionnant et bien la première fois que la Lumina assistait à une telle transformation. Elle fut également témoin de l'adresse avec laquelle la garde forestière grimpa sur la créature en mouvement, elle ne tomba pas là où de nombreuses personnes se seraient cassées la binette. Tout en faisant son rodéo, elle parvint même à inciter les autres à fuir, profitant de la distraction qu'elle constituait.

    Les deux viticulteurs ne demandèrent pas leur reste, même celui armé d'un arc court parti dans les champs de tournesol tandis que son apprenti avait si bien retrouvé l'usage de ses jambes qu'il exerçait de grands bonds sur le chemin, courant après les cheveux. Seule Azura ne parti pas en quatrième vitesse, elle se devait de prêter main forte à Idunn, elle avait proposée son aide pour ses problèmes administratifs, il fallait donc qu'elle reste en vie pour cela, même si elle ne doutait pas une seule seconde des compétences de cette dernière, Azura pouvait lui donner un coup de main avec le Lanconda.

    Visiblement, Idunn ne voulait pas tuer le serpent et cherchait plutôt à l'immobiliser grâce à ses racines, enserrant difficilement le l'épais garrot du Lanconda, se débattant avec une telle force que cela pourrait durer des heures. Les Lanconda avaient été restreints à la Réserve en République, il n'y en avait que très peu en liberté sur les terres, bien que le Reike et le Shoumei en soit infestées, la République n'en compte que très peu en dehors de la Réserve. Le fait était que ce Lanconda avait dû échapper à la surveillance des gardiens et s'être fait un chemin jusqu'aux abords de Liberty où il grossissait de jours en jours en se nourrissant des animaux de forêt et des humains isolés qui passaient à sa portée.

    Il y avait toujours la possibilité que ce Lanconda avait été libéré volontairement, la République comptant quelques radicaux et terroristes cherchant à déstabiliser la région de Liberty, la mise en liberté de monstres dans le genre pouvait être une action allant dans ce sens. De plus, ces serpents grossissaient en fonction de la quantité de nourriture qu'ils absorbaient, pouvant dans certain cas devenir immense, bien plus long et épais que de Terrarus, pouvant terroriser une région entière. D'un côté il n'avait pas eu de chance de tomber sur une garde forestière si loin de la Réserve, qui plus est accompagnée d'une mage expérimentée. Mais Azura n'avait pas le temps de penser à tout cela, elle devait immobiliser le Lanconda.

    - Je vais te donner un coup de main ! Le tutoiement était de mise dans une telle situation.

    La lueur qui entourait la Sénatrice se fit immédiatement plus intense dès lors qu'elle commença à user de sa magie. Le soleil sembla s'assombrir alors qu'aucun nuage ne passait devant, il devint plus sombre l'espace d'une seconde. L'instant d'après, il revint à sa brillance normale, mais Azura avait puisée dans les rayons de ce dernier pour créer des anneaux de lumière blanche qui vinrent enserrer à quatre endroits l'immense serpent, trois le long de la queue et un juste en dessous du cou.

    D'un mouvement de main, mettant un genoux à terre, Azura plaqua le Lanconda au sol, les anneaux servant de chaine pour le clouer au sol, ce qui l'immobilisa immédiatement. Le serpent claquait de la mâchoire, tentant de propulser du venin mais sans atteindre sa cible, il siffla de rage, visiblement tiraillé par la faim et la colère de se faire immobiliser de la sorte.

    - Je ne vais pas tenir longtemps... Signala Azura.






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