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  • Ven 21 Juil - 14:40
    Mon aventure commence aujourd'hui avec quelques cernes sous les yeux habilement camouflé par des produits onéreux et une détermination sans faille avec l'espoir de briller par mes talents dès le premier jour. Même si ma première nuit loin de chez moi fut agitée, je ne laisserai rien transparaître. Entre mes habituels cauchemars et une petite appréhension, mon esprit n'a cessé de me tourmenter. J'ai tant de fois imaginé le moment où je franchirai les portes de l'université, mon cœur bat la chamade, je me sens légère. Je reste ébahie devant la vaste bâtisse et me fond rapidement parmi les élèves, je regarde chaque détail de la majestueuse université. Je cherche la salle de cours en flânant quelques secondes et arrive de justesse avec les autres élèves qui assiste au premier cours. Je dois faire bonne impression, ne pas me laisser trop déconcentrer par le faste de l'établissement. J'écoute le professeur et apprends que nous allons être sélectionnés trié par groupe de cinq pour partir dans le désert. Je suis surprise d'être choisi avec quatre autres élèves pour assister au cours magistral du professeur Tagar en personne. Nous partons de ce pas à dos de Vezkang. Etant très proche des animaux, je ne peux m'empêcher de vouloir lui faire sentir mon odeur pour que nous soyons en osmose. J'aime beaucoup les Vezkang malgré leur caractère difficile. Quand ce destrier s'attache à son cavalier, ils sont capables de protéger leur cavalier corps et âme. Un lien fort et indestructible unit les deux âmes.

    Durant le trajet, j'observe dans un premier temps le paysage, même si je suis déjà venu dans le désert, je ressens une plénitude profonde pour ces dunes de sable. Ce paysage m'apaise m'hypnotise même si je ne laisse encore une fois rien paraître, je me sens dans mon élément apaisé par le panorama. Lorsque l'on approche du village, j'observe un peu les élèves qui font partie de l'expédition. Certains ont l'air blasés et arrogants d'autres plus candides. L'arrogance me répugne, mais je me méfie, j'analyse. Je m'attarde quelques minutes sur le professeur, il détonne par rapport aux autres professeurs que j'ai pu croiser jusqu'à présent. Il est bien habillé arbore un pantalon noir avec une chemise blanche d’excellente qualité. Il ne veut peut-être pas être reconnu. Il est plutôt bel homme, je suis sûr d'avoir déjà entendu son nom lors de mes cours sur le monde reikoi. En descendant de la monture, un silence qui en dit long face au village des martyrs est brisé par la voix du professeur :

    _" Messieurs, dames, qui peut me dire quel est le principal danger du désert ?"

    Je ne réponds pas tout de suite, car un élève mal poli répond sans lever la main avec un ton suffisant :

    _" Les Terrarus, bien entendu ! Mon père a perdu cinq esclaves lors d’une de ses attaques. Dommage, pour eux, ils auraient pu devenir des hommes libres."

    Mon sang ne fait qu'un tour. Depuis que nous sommes partis de l'université, il à l'air d'être très arrogant et revêtir une autosuffisance propre aux nobles que j'ai côtoyée durant de nombreuses années. Face à cette mauvaise blague, je suis obligée de lui rabattre son caquet. D'une voix posé et sonore, je réponds :

    _"Je te rappelle que ces esclaves sont des pauvres gens qui ont perdu la vie un peu de respect ne te ferais pas de mal. "

    J'ai fait mouche, l'assistance est bouche bée. J'ai gagné ma joute verbale, j'attends les réactions des élèves et du professeur. Le perturbateur est agacé et me lance des éclairs, je sens la tension montée. Il ne dit plus rien et se contente de me fixer. Un noble de son rang ne doit pas faire de scandale. Il n'a jamais été esclave. Il ne sait sûrement pas ce que doit être la misère et la souffrance. J'ai connu cette condition d'esclave et je sais à quel point les nobles sont abjects avec eux. Servir les pourris pour gagner une misère. Je boue, mais je ne dis plus rien, j'attends une autre question du professeur.

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    Invité
    Invité
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  • Ven 28 Juil - 13:57
    Le professeur ignore promptement ma réponse, il reformule la question posée précédemment. Je ne me formalise point de son attitude, je reste stoïque. Le silence règne quelques secondes et je préfère me taire pour apaiser la situation. Personne ne répond, mes camarades baissent les yeux. Je fais de même. Le professeur soupire et se tourne vers l'élève arrogant :

    _ "Vous m’avez fait une réponse en prenant en compte vos données personnelles. Il faut que vous changiez votre raisonnement et que vous alliez chercher des informations plus générales. Plus de la moitié des gens qui traversent le désert, meurt d’insolation car insuffisamment équipé. La soif arrive en deuxième position et les pillards en troisième. Les animaux ne sont donc qu’un léger problème."

    Il n'a pas tord, il faut chercher un raisonnement plus général changer de point de vue, prendre en compte les facteurs environnementaux. Traverser le désert aride est une épreuve de tous les dangers. La chaleur devient vite insupportable voir mortelle lorsque l'on ne se prépare pas avant de traverser les impressionnantes dunes de sable. L'eau est une ressource vitale.

    Le professeur pose les yeux sur moi prend sa tablette :

    _ "Vous devez être Dame Avery. Vous, c’est différent, il va falloir comprendre une chose si vous voulez éviter de vous faire des ennemis. Pour votre camarade ici présent, les esclaves n’étaient qu’une marchandise et le fait est, qu’il considérait cela comme normal, exactement comme ses parents avant lui. C’est ce que l’on appelle être victime de son environnement. La seule façon d’avoir un autre point de vue, est d’avoir l’envie de voir ce qui se passe ailleurs. C’est ainsi que l’on peut se forger sa propre notion du bien ou du mal."

    Je reste de marbre, je m'attendais à une réponse similaire de sa part. Je ne détourne pas les yeux, je ne réponds pas. Il a raison sur un point, je ne dois pas me faire plus d'ennemis surtout le premier jour. Comme je dis souvent garde tes amis proches et tes ennemis encore plus proches. Je m'excuse pour ma réflexion auprès de mon odieux camarade. Il est né dans une pile d'or. Personnellement j'ai dû me battre pour survivre. Depuis que je suis dans le cercle fermé des nobles, la vie est plus légère, je comprends le point de vue du professeur. Je baisse la tête en signe de reddition pour que le cours puisse se poursuivre dans la paix. Je jette un œil à mon camarade il à l'air de meilleure humeur et me regarde sans animosité juste de la curiosité. Le cours se poursuit avec une deuxième question :

    _"Seconde question, j’espère que vous ferez mieux, comment attaquer une créature faisant cinq mètres de haut ?"

    Je réfléchis en enroulant une mêche de cheveux autour de mes doigts.

    _"quelles créatures peut-on trouver dans le désert mesurant 5 mètres de haut ? ..... quelques ceberus sauvages ils peuvent mesurer jusqu'à cinq mètres ..... ou le lanconda ....."

    Je rassemble mes idées avant de répondre :

    _" Tout dépend de la créature que l'on croise. Je pense dans un premier temps que l'on doit analyser la créature. Si l'on se réfère au bestiaire hors montures, on peut croiser des cerverus sauvages ou le lanconda. Les cerberus peuvent atteindre 5 mètres et sont capables d'utiliser le feu. Ils sont aussi très intelligents et rusés. Je préconiserais l'attaque à distance et les attaques en utilisant l'élément glace. Pour le lanconda la manœuvre est loin d'être sans risque. La créature possède une force physique monstrueuse. Elle est capable de tirer du venin acide et de paralyser à distance ses cibles. Attaquer seul est beaucoup trop risquer. Attaquer en groupe est un peu plus faisable avec un médecin spécialisé dans les poisons de préférence ....  "

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    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mar 15 Aoû - 0:27
    Le professeur m'écoute jusqu'au bout sans m'interrompre. J'attends avec impatience son verdict. Lorsque je m'apprête à rajouter le malheureux événement survenu dans le petit village côtier niché au sein du Reike pour étoffer ma thèse, le même élève arrogant répond au professeur avec le même ton dédaigneux :

     _ "Le professeur voulait parler d’un archonte ! D’après mon père, il aurait fallu évacuer la ville et les attaquer à distance comme l’autre a dit."

    Personne n'intervient, la tension monte d'un cran lorsque je fusille du regard le jeune arrogant. Je ne me laisserai pas passer ce manque de politesse. Je le fixe quelques secondes avant de répondre avec un ton tout aussi amical :

    _ "Couper la parole du professeur n'est pas très courtois surtout pour un noble de ton rang. Je pense que tu as dû manquer quelques cours sur les bonnes manières pour être aussi indélicat. Et sache que lorsque que l'on parle d'une personne simplement dire "l'autre" n'est pas très décent non plus j'ai un prénom Lilith. J'espère que tu sauras au moins le retenir à l'avenir."

    Il me regarde avec un sourire timide, il doit être prêt pour le prochain combat verbal. Je me rappelle avoir entendu parler de la terrible bataille de sable d'or lors d'un repas avec mon père, il m'avait simplement dit avoir perdu un ami et ne m'a plus jamais parlé de sa peine. N'osant point demander plus de détail sur la mort de son camarade mon professeur m'en a un peu parlé. Lorsque j'ai entendu parler de ces créatures les archontes, un frisson avait instantanément envahi mon corps. Les archontes sont des créatures macabres, elles ont semé la mort et le chaos et furent l'ultime menace que les reikois affrontèrent dans le village côtier Sable-d'Or. La voix du professeur me sort de ma rêverie :

    _"Nous sommes tous d’accord que les attaques à distances sont préférables, mais l’évacuation des civils prends du temps, alors quelle serait votre stratégie ?"

    L'énergumène me devance encore et répond encore une fois sans laisser la place aux autres de répondre :

    _"Comme on dit dans ma famille, on ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs. À Sable-d’Or, il n’y avait que des pêcheurs et autres bouseux. Alors s’il y a des pertes, je dirai que ce n’est pas bien grave.

    Nos regards se croisent encore une fois, je ne bouge pas d'un centimètre, je ne baisserai pas les yeux, mais je ne veux pas répondre pour ne pas faire honte à ma famille. La voix du professeur interrompt le duel :

    _"Vous voyez Dame Lilith, un pur produit de son environnement. Le Reike est fondé sur un système de caste pyramidale, en haut, le couple Impérial, puis la noblesse et enfin le peuple. Chacun ayant ses propres droits et devoir et doit rendre des comptes qu’à l’échelon au-dessus."

    Il a raison, le Reike est fondé sur un système pyramidal en haut le couple impérial en bas les citoyens et encore en bas les esclaves. Depuis que nous avons acquis un titre de noblesse, mon père ne lésine pas sur les esclaves pour satisfaire ses désirs. J'ai eu moi aussi des esclaves, j'ai appris les règles avec docilité. Je l'écoute avec attention à la fin de son exposé en lui adressant un léger signe de tête. Il me pose une question à laquelle je suis impatiente de répondre :

    _" Et vous, comment est-ce que vous auriez fait, face à un archonte de cinq mètres de haut qui avance dans un village ? "

    Je réfléchis, j'enroule mécaniquement une mèche de cheveux quelques secondes puis je dis avec une voix calme :

    _"Pour les deux archontes, d'après ce que j'ai pu entendre, ils manient leurs armes avec beaucoup de dextérité et sur leurs épaules, on peut apparemment apercevoir des bougies qui semblent leur conférer du mana .... Je pense que j'essaierai d'élaborer un piège pour pouvoir attaquer les bras afin de les désarmer ainsi que le haut de son corps pour empêcher les attaques qui requièrent du mana et je resterai à distance ... ."

    A la fin de mes études ,moi aussi, je serais prête à combattre n'importe quelle créature et je protégerais les citoyens du Reike jusqu'à mon dernier souffle.

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    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Lun 4 Sep - 18:28
    Le sourire timide entraperçu tout à l'heure lorsque je me suis permise de répondre poliment à mon camarade de classe se transforme en sourire franc lorsque j'attends avec impatience la réponse du professeur. Mon comportement doit l'avoir surpris, car je sens ses yeux parcourir ma silhouette longiligne quelques secondes avant de détourner vivement le regard lorsque je m'en aperçois.
    La voix du professeur résonne dans l'atmosphère.

    -"C’est une bonne stratégie, lui faire perdre ses armes étaient effectivement la chose à faire en premier. Ses bras étaient bien entendu très solides, mais ils ont pu être neutralisés. Les attaques à distances ont permis de percer son armure et quelques courageux guerriers sont entrés à l’intérieur pour percer les organes, comme le cœur."

    J'ai donné une partie de la bonne réponse. Mon raisonnement était juste, viser les points faibles et une stratégie payante. Je pense cependant aux courageux guerriers qui sont entrés à l'intérieur de l'Archonte afin de percer les organes. Je me demande si l'ami de mon père était parmi les valeureux combattants. Le professeur se tourne vers mon camarade.

    -" Est-ce que vous savez pourquoi on vous autorise à utiliser une épée ?"

    L'élève reste dubitatif et je l'avoue, je me réjouis intérieurement de cette situation, car je connais la réponse qui ne tarde pas à être dite par le professeur.

    -"C’est parce que, dans notre Empire, vous avez le monopole de la violence. Il est par exemple interdit à un paysan de tuer une autre personne, alors que vous, vous avez le droit. Cette violence sert à deux choses, la première est de protéger l’état en tant que structure organisatrice et la seconde est de protéger ceux qui sont dépourvus d’arme, car un état ne peut pas fonctionner sans habitant et à chaque mort, l’état s’affaiblit. C’est pourquoi il est nécessaire de sauver la population en cas de catastrophe."

    Son éloquence est charmante, le professeur est une personne cultivée doté d'un charisme à couper le souffle. Il sait utiliser les bonnes formulations pour exprimer ses pensées. Encore une fois, il a raison les nobles sont au-dessus des citoyens. Nous avons le privilège de servir une grande nation et de protéger les habitants qui ne peuvent pas se défendre. Je décide de rester silencieuse durant la dernière partie du trajet .En caressant machinalement ma monture, je médite les propos du professeur. Au bout de quelques minutes, j'aperçois les murailles de Sable d'Or. Je sens une pointe de tristesse envahir mon corps en repensant à la terrible bataille. Je ne montre rien, mais je ressens de la peine pour les combattants qui ne sont plus de ce monde. Je lève la tête vers les murailles en me disant ces mots :

    -"un jour, moi aussi je devrai partir au combat."
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