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    qui suis-je ?:
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  • Sam 10 Fév - 9:55
    Quand l'élémentaire répondit aux dires courtois du pirate, Altarus eut un très bref instant d'hésitation quant à évoquer son nom. La présence du Limier n'invitait guère à être franc avec la jeune Ironsoul
     
    "Monsieur Iskvar, ma Dame..."
     
    Ne disposant d'aucun élément sur le niveau relationnel entre le chien du Razkaal et elle, il préférait lui mentir, tant pour sa sécurité que pour la sienne. Il n'avait pas tourné la tête vers le Républicain, ne doutant guère que celui-ci aurait remarqué son trouble, même si très léger de quelques secondes. À moins que l'état de Tantale l'inquiétait plus que de savoir le véritable nom du demi-elfe. En effet, le tremblement et les crispations musculaires de Tantale ne lui échappèrent pas. De son état intérieur, il ne pourra jamais l'appréhender ; il ne pourra jamais comprendre à quel point l'esprit et l'âme de la noble étaient profondément blessés. Elle n'en sera jamais réellement guérie... Si elle venait à demeurer dans le silence, il l'acceptera. Elle ne serait pas la première à ne pas réussir à répondre à des interrogations après pareil choc... plus encore qu'elle avait été sévèrement blessée par la sorcière de l'île.
     
    Il ne chercha pas à croiser son regard, prenant patience tout en demeurant silencieux. Si jamais elle préférait rester dans le mutisme, il parerait à une autre solution pour acquérir l'information. L'autre sinistre de pourriture de Zmeï était suffisamment connu à Kaizoku pour que le capitaine arrive à remonter jusqu'à son ou ses fournisseurs... Les pirates esclavagistes n'étaient pas majoritaires au sein de la population insulaire, qu'elle soit terrestre ou marine.
     
    Tantale finit par desserrer les lèvres, trouvant un énorme courage pour répondre à la question de l'alité, narrant sans soubresauts dans sa voix sa tragique aventure. Le regard du vieil homme devint glacial à la description de l'individu qui l'avait capturé. Serait-ce possible que ce soit Bigorneau ? Le Limier l'encouragea à apporter plus de descriptions à son ravisseur et, quand elle réussit à apporter quelques éléments supplémentaires, Altarus put avoir la confirmation du doute qui avait commencé à poindre dans son esprit. Cela était bien Bigorneau. Bordel, mais qu'avait-il foutu cette fois ! Altarus connaissait ses pratiques, mais de là à s'en prendre à une jeune femme sans défense, et qui appartenait à une famille qui avait les moyens de réclamer sa tête pour la mettre comme décoration macabre sur le porche de leur manoir. Mais quel crétin il avait été cette fois ! Plus encore, en revendant la marchandise à Nebjosa. Il se retint de serrer ses poings de dégoûts, mais la tension que provoquait sa colère intérieure provoqua une crispation à son épaule, qui, bien que soignée par les guérisseurs de bord, était encore raide et sensible.
     
    Par les Abysses, quand arrêterait-il ses immoralités celui-là ! Voyant la posture à la fois prostrée et défensive de la jeune femme, comme pour se détacher de la souffrance que provoquait le rappel de sa capture et de son… Altarus se sentit pris de remords. À cause de lui, elle avait dû repasser par ce passage infernal, qui était encore frais dans son esprit... rien qu'à la voir, cela la faisait énormément souffrir. De ses lèvres, elle fit une bien singulière demande... Elle demanda au Capitaine de tuer son agresseur... Parlait-elle de Nebjosa ou de Bigorneau ? Le second était le plus logique, puisqu'il avait été l'instigateur de son enlèvement et donc de tout l'enfer que la jeune femme avait subi. Il acquiesça malgré tout, et en silence, pendant que le Limier posa une main sur l'épaule de la noble, la rapprochant de lui, avant de se diriger avec elle à ses côtés, vers la sortie de l'infirmerie. Le vieil homme croisa le regard du Limier, hochant la tête avec plus de légèreté cette fois, quand le Limier remercia la convalescence de l'effort qu'elle avait apporté en partageant ce qu'elle savait, et ce, malgré le traumatisme subi.
     
    Une fois les deux Républicains hors de l'infirmerie, le demi-elfe ferma les yeux et soupira tout en s'affalant sur l'oreiller. Imbécile de Bigorneau ! Il avait dépassé les limites cette fois... Mais la jeune Ironsoul n'avait pas été très explicite quant à occire Nebjosa, ou l'autre face de poulpe. Par les abysses… Depuis que sa route avait croisé celle du Limier, rien n'était facile. Chose certaine était qu'il était plus empathique qu'il ne cherchait à le faire croire… Sa position vis-à-vis de la jeune élémentaire n'avait pas été de la comédie, mais bien une forme de soutien. Il rouvrit les paupières et soupira à nouveau. Il était loin d'avoir terminé tout ce bordel. Pour l'heure, il ne pouvait qu'attendre.

     
    ******
     
    Le Capitaine était sur le pont avant du navire, fixant l'horizon brumeux. Deux semaines s'étaient écoulées depuis le début de cette histoire quelque peu… particulière, à devoir patienter à bord de ce vaisseau battant pavillon républicain, à se contenter de regarder les journées défiler les unes après les autres, et surtout à ne pas trop croiser le Limier ou un officier de l'équipage... mais qu'étaient ces deux semaines quand on avait déjà vécu plusieurs siècles ? Au moins, Altarus avait eu le temps de réfléchir à tout ce qui s'était passé et une chose le perturbait intérieurement : il était toujours sans nouvelle du Téméraire. Ce ne sera qu'une fois débarqué à Kaizoku qu'il saura si son brick avait survécu à l'attaque de la frégate.
     
    Le navire se redressa un peu brutalement, après avoir croisé une ligne de flots tumultueux. Avec aisance, sans perdre son équilibre, le demi-elfe se retint à une corde proche de sa personne, ne quittant pas du regard le lointain maritime. Nul besoin de lire une carte pour savoir qu'ils se rapprochaient de l'île des Pirates. Dès que le Fieracier II aura franchi cette première frontière d'écueils et de récifs, il embarquera à bord d'un sloop, qui, pour l'instant, suivait le sillage du vaisseau, voguant au bout de plusieurs cordes solides.
     
    ******


    L'aube pointait à peine au-dessous de l'horizon marin. D'abord, la nuit avait commencé à se retirer, lentement repoussée par une pâle apparition plus clair, plus lumineuse, avant de prendre des teintes de plus en plus chatoyantes. Là-bas, les contours sombres d'une île brisaient la ligne d'horizon. Quelques mouettes regardaient la petite embarcation, profitant du vent pour planer, et guettant surtout la présence de poissons à choper ou de déchets que le seul bipède visible aurait jetés par-dessus bord.

    Une des bestioles brailla d'impatience, comme pour exiger à ce terrestre à deux pattes de faire quelque chose. D'ordinaire, à cette heure, il y avait toujours des déchets de poissons. Sauf que ce navire n'était pas là pour ramener le dur labeur d'une nuit de pêche.
     
    "Limier, réveille-toi. Nous arrivons en vue de Kaizoku.
     
    Tenant la barre du petit sloop, Altarus maintenait un bon cap, dardant régulièrement son regard sur les voiles. Pour l'instant, le vent était avec eux, et ils seront en vue de l'Île avant le calme plat matinal. Au besoin, il emploiera sa magie pour terminer d'arriver à destination. 

    Cela faisait deux jours qu'ils naviguaient. Le demi-elfe n'avait pas eu trop le choix que d'accorder sa confiance au Limier, le temps qu'ils se reposent à tour de rôle sous la tente improvisée sur le pont avant. Le pirate avait veillé à montrer au jeune humain comment tenir le cap avec la petite boussole se trouvant en face de la barre. Il avait exigé qu'il le réveille si jamais le ciel ou la mer venait à changer de couleur. Heureusement, la mer n'avait été que sérénité depuis qu'ils avaient quitté le Fieracier II.

    Le petit navire ne payait pas de mine en apparence, mais la ligne de sa coque permettait une bonne souplesse de navigation sur les flots. Sa petitesse n'était pas une gêne alors qu'ils n'étaient que deux à bord.  La tente installée témoignait du petit luxe de confort permis à bord. Certains marins auraient apprécié de se trouver à la place du demi-elfe, qui lui tenait plus à son brick, plus solide, plus noble, plus digne à ses yeux.

    Le Capitaine posa son regard bleu acier sur le Républicain qui s'extirpa hors des pans verticaux de la toile de tente

    "Si tu es affamé, il reste encore quelques biscuits, des fruits secs et un peu de rhum. Il serait dommage que tu te fasses remarquer avec un estomac grognant..."

    Durant ces deux jours, Altarus ne s'était guère montré bavard. Ce ne fut qu'une fois le  vaisseau de la République disparu loin derrière la ligne de l'horizon, qu'il s'était permis de faire un point de situation. Hormis avouer sans frayeur qu'il avait usé d'un faux nom pour éviter que la jeune Ironsoul ne vienne à revivre son passé si son véritable nom venait à remonter à ses oreilles, il n'avait pas caché avoir une petite idée de la description de la personne décrite par Tantale. Le but était de retrouver Zmeï, qui était le véritable responsable à ses yeux de tous les malheurs. Si ce vil pirate-là ne répondait pas à l'appel de ce foutu marché, jamais l'Ironsoul et les autres élémentaires n'auraient été épargnés. À l'idée de  Bigorneau aurait pu s'impliquer intensément dans ce trafic-là le faisait bouillonner.

    "Kaizoku est en vue. "

    Il se permit de renforcer le souffle du vent dans les voiles avec un peu de magie, sentant le calme plat du matinal réduire la force naturelle de l'air.

    "Dès que nous aurons débarqué, nous nous mettrons à la recherche du Capitaine Bigorneau. Il sera l'homme le plus à même de nous orienter pour mettre la main sur Zmeï. "Le Limier sera de suite qui il aura en face de lui, avec les descriptions faite par la jeune femme. "Et n'oublie pas ton rôle : tu es un mercenaire que j'ai engagé, rien de plus. Donc, il faudra te tenir, même si l'envie d'occire te prend subitement. Si cela ne te convient pas, c'est le moment de le dire et de proposer autre chose. Une fois que nous aurons les semelles sur les pontons, il sera trop tard pour changer de voie"

    Il fallut encore une bonne petite heure pour atteindre le port, déjà frénétique en cette belle matinée ensoleillé. D'une main experte, le pirate mena le sloop avec agilité, louvoyant entre divers voiliers, gros ou petits. En même temps, il observa chacun d'entre eux du regard, portant sa recherche plus loin. Quelle ne fut pas sa joie en reconnaissant la coque du  Téméraire, qui était amarré non loin des chantiers navals.  Un sourire avait pris forme à son visage. Son brick avait réchappé au désastre de la frégate. Sa petite liesse silencieuse passé, il reporta son attention sur un ponton. Vivement, il demanda au Limier d'agir sur quelques cordages qui lui désigna pour abaisser les voiles. Après quoi, le sloop put s'amarrer.

    Avec agilité, malgré son apparence de vieillard, Altarus monta sur le ponton. attendant que le Limier le rejoigne. Après quoi, il faudra se mettre en quête de Bigorneau.... il n'avait pas aperçu la présence de son vaisseau... Peut être qu'une de ses connaissances saura quoi lui dire.
    Noble de La République
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    Zelevas E. Fraternitas
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  • Jeu 28 Mar - 17:53


    Zelevas grogna lorsqu’il se fit réveiller par son partenaire de fortune, éveillant ses yeux péniblement il s’extirpa de sa torpeur avec la bouche horriblement sèche, qu’est-ce que l’air marin pouvait être désagréable, et pourtant certains y prenaient tellement goût qu’ils passaient la plupart de leur temps sur les flots, voir pour d’autres ils décidaient d’y consacrer leur vie. Le jeune d’Élusie se redressa sur son séant en regardant le Iskvar mener la barre du sloop vers la rive, si la côte de l’île aux pirates était visible de loin il n’y avait aucun doute qu’il leur restait encore un peu de temps de voyage, les flots aux alentours de la terre étaient si retors que le Limier était déjà surpris qu’ils puissent les gagner à bord de leur si frêle embarcation.

    ”Hmm?”

    Il zieuta les victuailles restantes indiquées par son navigateur, les provisions n’avaient pas été fournies avec abondance pour éviter non seulement les suspicions mais aussi de se faire prendre pour cible avant même de mettre pied à terre, embarquer le minimum c’était non seulement alléger leur bateau pour augmenter leur vitesse, mais aussi paraître le moins intéressant possible pour les rapaces qui pullulent à Kaizoku. Zelevas s’extraya de sous la bache qui servait de tente improvisée vers l’avant du petit navire et rampa jusqu’aux sacs de lin, il sorti une poignée de bananes séchées et des noix de cajou qu’il avala rapidement et regretta immédiatement son geste quand elles se coincèrent dans sa gorge aride. Toussant un peu sous le regard méprisant du demi-elfe, le jeune humain avala une gorgée d’eau pour faire descendre tout ça et passa une main sur son visage pour récupérer un semblant de composition. L’heure fatidique approchait, Zelevas savait que la situation pourrait rapidement dégénérer pour peu que le pirate déciderait de se débarrasser de lui, mais d’ici à ce qu’il en meurt, il y avait peu de chances que ça n’arrive. Merci à Kiki.

    Kiki, c’est Kiamin Thorfinden Elesvedra, un Limier qui opérait au Razkaal y’a tellement longtemps que Zelevas n’était même pas sûr que son propre nom de famille existait à l’époque. Quand Kiamin avait mit les pieds à Kaizoku y’a de ça plus d’une centaine d’années pour aller coffrer un gros bras de la flibusterie, il était pas revenu tout à fait le même. Faut dire que les gardes-côte qui l’avaient retrouvé à bord d’un bâteau au gouvernail pété échoué sur un banc de sable, avec le pauvre homme attaché sur le mât de son navire les bras en croix comme un martyr et le dos ouvert avec ses poumons étendus sur les côtés façon aigle de sang, ils l’avaient pas immédiatement reconnu. Les pirates avaient exécuté le type sans plus de cérémonie et l’avaient retourné à l’envoyeur pour bien faire passer un message, le problème, c’est que la République a pas trop aimé ça, et encore moins les Limiers. L’Ordre du Razkaal a encouragé la Nation à répliquer et malheureusement pour les pirates indépendants, lorsqu’il s’agit de faire passer un message, les Limiers sont très forts à ce petit jeu là. En l’espace de quelques mois y’a eu tellement de perquisitions de navire à quai qui se sont finies par des égorgements en place publique que les commerçants n’avaient même plus peur du pavillon noir pendant un temps à tel point les pirates se tenaient à carreau. Ça n’a évidemment pas duré, il a juste suffit qu’un autre loubard plus costaud et plus impitoyable revienne prendre sa place, mais ça avait servi à montrer que justifier la haine de l’opinion publique qui les visait ça déliait les mains de la Maison Bleue de façon vraiment dangereuse pour les hors-la-loi. Depuis si les blessures étaient toujours aussi monnaie courante, y’avait pas eu de mort chez l’ordre depuis près de cent cinquante ou deux cents ans.

    Loin de se reposer entièrement sur la fragile protection d’un status quo qui n’a rien de frais dans les mémoires des pirates, parce que de toute façon y’a pas grand chose de frais dans leurs têtes tout court, Zelevas inspecta quand même que son équipement fonctionne bien, que ses fioles dopantes étaient bien accrochées dans le ceinturon qu’il porte sous sa chemise, et que son sac ne comportait rien de compromettant qui pourrait trahir sa couverture. Il ébouriffa ses cheveux un petit coup, les trempa dans l’eau salée pour s’assurer d’avoir l’air le plus poisseux possible et attendit qu’ils puissent enfin débarquer. Il écouta attentivement les directives du Capitaine concernant le plan une fois au sol, et il réprima une pique en réponse.

    ”Je n’en ai qu’après Zmeï, le reste d’entre vous peuvent bien s’adonner à coeur joie à ce que vous voulez, tant que les noms ne figurent pas sur un ordre de mission et qu’ils ne font pas d’obstruction à la justice, il n’y a aucune raison de s’exciter.” Il n’y croit que moyennement lui-même, mais il est nécessaire de rassurer le pirate demi-elfe s’il voulait assurer leur collaboration à tout les deux.

    Pendant que le sloop approche des quais de la cité clandestine, le Limier suivit les quelques directives du Capitaine pour aider à la navigation tandis que leur embarcation voguait entre les imposants bâtiments stationnés dans la marina. Le bois de leur sloop rencontra enfin un ballot de paille contre la passerelle et dans un petit choc amorti, leur périple toucha à sa fin. Zelevas descendit de leur petit navire avec bien moins de panache que l’agilité de l’elfe ne lui permit, et ils se retrouvèrent ainsi à terre. En parcourant des yeux l’immense fourmilière de criminels en tout genre, d’acheteurs illégaux et de commerçants peu scrupuleux, Zelevas eu subitement l’impression d’être tout nu sans son masque pour lui couvrir le visage, une sensation qui n’avait pourtant pas de fondement puisque d’aucun sauf Iskvar ne savaient qu’il était ici en qualité de Limier. Peu de chances que qui que ce soit ne reconnaisse le fils de Maximilian ici non plus, encore moins le fils adoptif des Fraternitas. Zelevas se tourna donc vers le pirate pour le consulter sur la démarche à suivre.

    ”Alors? Et maintenant?” Son indic lui répondit qu’il n’avait pas vu le navire de Bigorneau accosté au port, mais sans se démonter le d’Élusie lui demande donc, ”Et à qui est-ce qu’on va demander des renseignements? Il peut avoir accosté ailleurs sur l’île non?”

    Il n’a de toute façon pas d’autre alternative que de suivre Iskvar tant qu’il n’a pas idée d’où trouver le fameux Bigorneaux, c’était pas la peine de commencer à s’attirer des ennuis en secouant quelques cocotiers pour parvenir à ses fins si son coéquipier involontaire pouvait tirer des vers du nez sans frapper du poing sur la table.

    ”Merde, je fais quand même un peu tache non?”

    Il avait sous-estimé le niveau d’insécurité de l’île, ou plutôt il avait mal jugé son accoutrement. Qu’importe sur qui ses yeux se posaient il pouvait toujours voir une arme apparente, des lanières de cuir bardées de poches d’artifices ou des sabres qui pendaient à la ceinture. Tirant sur les manches de sa chemise pour dévoiler les deux cestes et leurs lames pivotantes, Zelevas passa ensuite une petite minute à fourrer le tissus sous les lanières de ses poings pour les laisser apparents en toute circonstance, s’il était un mercenaire il n’était pas déconnant qu’il soit toujours armé et intimidant n’est-ce pas?

    ”C’est charmant chez toi Iskvar.”

    Tandis qu’il prononça le nom du Capitaine, un des hommes poissons qui passait à côté d’eux sur le dock pour remonter la passerelle vers une chaloupe postée plus loin lui adressa un regard étrange, le type arqua ce qui s’apparentait à un semblant de sourcil et Zelevas lui rendit un toisement de ses iris bleu aciers qui portait toute la méfiance et la haine qu’il pouvait y mettre. Un semblant de ‘quoi qu’est-ce que tu veux’ se lisait sur son visage alors qu’il laissa l’espèce de demi-triton s’éloigner sans esclandre.

    ”Et hospitalier.” Il se tourna ensuite vers Iskvar. ”Je te suis. Par où? Et qui?”
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    Altarus Aearon
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  • Lun 22 Avr - 21:14
    Le Capitaine s'était contenté de garder le silence, pendant que son allié du moment, si ce n'était pas pour dire de circonstances, paraissait s'impatienter. Était-ce du stress ? De la peur ? Le Limier se retrouvait dans la tanière même des ennemis de la république, sans la possibilité d'exfiltration de la part de ses pairs. Il était seul, devant confier sa vie à la bonne volonté d'un pirate qui voulait la même chose que lui : la tête de Zmeï. Mais est-ce que cette cible commune était-elle suffisamment solide pour que le jeune Républicain puisse refouler les terres de sa nation après cette rude mission. Cela pourrait expliquer son côté quelque peu fébrile...

    Altarus le regarda un instant. Non, cet humain n'avait pas peur, même si cela devait être sa toute première venue à Kaizoku, dans ce grand nœud de nid de vipère. Il le revoyait encore sur la frégate, s'étant amené seul à son bord pour choper sa cible. Du courage né d'un grain de folie, sans doute. Le propre de tous les Limiers ? Il en doutait. Celui-ci avait quelque chose de plus. Un Limier moins intelligent, moins stratégique, aurait visé à le pourfendre, au lieu de se lier à lui. Lui aussi n'avait aucune certitude de comment cette alliance se terminerait. Chaque chose viendra en son temps.  

    "Tu feras tache si tu crois que tu dépeins totalement dans ce qui t'environne"finit-il par dire en toute simplicité, réussissant sans peine à ne pas le surnommer "Limier".

    Il détourna son regard quelques instants vers son brick, qui était ancré là-bas. Il était tiraillé entre son désir de s'assurer de l'état de son équipage et sa soif d'occire Zmeï. Au moment de répondre à une autre de ses interrogations pressantes, il observa l'échange oculaire qui se fit entre le Limier et un hybride qu'on pourrait aisément prendre pour un triton. Le pirate sourcilla à cette montée de tension, avant de voir le pirate à la peau squameuse partir sans demander son reste. Les yeux et les oreilles des Frères de Côte et de bien des capitaines ne manquent pas ici. Cet écailleux poiscailleux pourrait très bien en être un... ou pas. Là aussi, il verra comment les choses évolueront. Et le Républicain qui jouait de sarcasme sur l'hospitalité locale...

    "Chaque chose en son temps. N'oublie pas notre contrat, ou tu ne t'auras pas ta paie, le merco' " fit-il en haussant le ton, tout en portant un regard des plus insistants dans celui de son compagnon, pour qu'il saisisse son rôle du moment. On n'était pas à l'abri d'oreilles indiscrètes, même si l'autre poisqueux s'était éloigné. À un moment ou un autre, le fort désir d'Altarus d'occire Zmeï deviendra rapidement une rumeur, qui enflera comme la marée, avant de se fracasser dans la cité portuaire en une histoire véridique. Altarus comprenait l'envie du Limier d'en finir avec ce sale forban, mais à trop précipiter les choses, c'est la mort qui pouvait lever sa bannière pour acquérir leur vie.

    "Avant, je vais m'enquérir de l'état de mes hommes, et de l'état de mon brick. Suis moi et surtout, évite les provocations. Un rien suffira à justifier qu'un pirate, enivré ou sobre, souhaite t'offrir un second sourire parce que tu l'auras regardé une seconde de trop. Les ignorer suffira amplement "

    Il ne fallut guère de temps pour le Capitaine et son "acolyte" pour rejoindre la plage où se trouvaient ses marins, qui squattaient un vieux baraquement de pêcheurs. Certains jouaient aux cartes en rigolant, un autre changeait les pansements d'un bras ou d'une jambe. À sa première observation, l'échec de leur attaque ne semblait pas avoir ruiné le moral de ses hommes, comme d'avoir anéanti de leur nombre.

    Un humain d'une cinquantaine d'années s'approcha du duo hétéroclite d'un pas déterminé. Sa chevelure poivre-sel donnait l'impression qu'il était plus vieux et plus ridé que le demi-elfe lui-même. Une fois devant son capitaine, il écarta ses bras comme pour se préparer à offrir une chaleureuse accolade.

    "Capitaine ! On s'inquiétait ! Vous êtes vivant !"

    Devant le stoïcisme de son chef, il rabaissa ses bras, un peu penaud.

    "Hum, pardon. La joie de vous revoir, tout cela quoi… Ravi de vous revoir en tout cas"
    "Le ressenti est partagé, Teurnik. J'ai redouté que tous aient rejoint le fond des mets. "
    "On est trop indigeste pour elle, pour l'instant" Ricana le quinquagénaire.

    Altarus se retint d'avoir un léger rictus souriant à ses lèvres.

    "Hum... C'est qui ce gugusse ? "

    Ah oui, le Limier.

    "Un mercenaire que j'ai recruté... après avoir été récupéré par un navire marchant neutre. "
    "Neutre ? Ca existe ? " Teurnik ricana. " Désolé Capitaine, les nerfs, vous savez quoi... T'es pas un peu jeunot pour être merco toi , "
    "Ne te fie pas aux apparences..."
    "Evid'mment ! Sinon, vous ne l'auriez pas recruté. Suis-je stupide... " Le vieillot regarda Zelevas. "Bon bon... bienvenue à bord alors ? "
    "Le temps qu'on retrouve Zmeï... Compte rendu ? "
    "Y a que nous qui avons pu nous en sortir sur les trois navires prévus pour la frégate" le ton était devenu sérieux".  J'ai déploré plusieurs pertes durant l'abordage. Nous avons perdu cinq valeureux marins, principalement avec le naufrage de cette frégate pourrie ! Retrouvez Zmeï et faites lui sentir qu'un navire, ca se respecte... et pour les hommes aussi... ! "
    "Bien entendu... Et le navire ? "
    "La mer a été clémente. Il n'est pas trop abîmé... "
    "Bien. Je te laisse organiser les réparations. Je veux reprendre la mer au plus tôt. Veille aussi au ravitaillement.  "
    "Vous connaissant, Capitaine, vous allez chercher cet enflure ? Prenez quelques hommes et...."
    "Je ne suis pas seul, merci de ta sollicitude. "
    "Mais c'est qu'un gamin ! " balança Teurnik en fixant froidement le Limier.
    "Qui en aurait à t'apprendre... et surtout auprès des femmes.... "

    Teurnik piqua un fard bien rouge et comprit qu'il ne pouvait pas plus insister.

    "Faites attention quand même, Capitaine ! "

    Altarus hocha de la tête, fit signe silencieusement au Limier de le suivre et il prit la direction de la suite de la côte qui s'éloignait plus encore de la cité pirate, vers les bordures un peu plus sauvages de l'île.

    Une fois certain d'être assez éloigné de toute présence humaine, Altarus reprit la parole.

    "Il y a un recoin isolé, un peu loin encore.  Un manoir en ruine un peu plus loin, qu'un frère de Côte a fait construire il y a quelques décennies. Et qu'il a fini par négliger pour d'obscures raisons. Mais passons les détails. Il peut y mener ses petites affaires sans être emmerdé par la concurrence... S'il est là, le pirate que je cherche se nomme Bigorneau. Je te demanderai qu'une seule chose..."

    Il darda ses yeux bleu acier sur Zelevas

    "Evite de jouer les héros...Si tu sens la colère, la rage ou tout semblant d'émotions de ce genre te prendre en voyant Bigorneau, serres les dents et patiente.... "

    Les descriptions de la jeune élémentaire de métal n'avaient fait aucun doute. Maintenant, restait à voir comment aborder la problématique avec ce foutu pirate tentaculaire. Il n'avait jamais réellement été en bons termes avec Bigorneau, qui avait SA vision de la piraterie. Il avait surtout des manies de pirate qui déplaisaient à Altarus, comme l'esclavage. Et de couvrir des êtres immondes comme Zmeï. Si le mollusque à deux pattes n'était pas présent, peut-être qu'un de ses sbires pourrait leur apprendre où trouver ce sale rat de Zmeï.
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