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Noble de La République
Leonora de Hengebach
Messages : 169
crédits : 187
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Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyale neutre
Rang: B
Noble de La République
Seraphin du Razkaal
Messages : 247
crédits : 2010
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Info personnage
Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
torture, blessure, infirmité, supplice psychologique, mort etc...
Liens :
Troupes - Démons - Présentation de base
Noble de La République
Leonora de Hengebach
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Journal du Limier
Liberty, Manoir de Hengebach
Dans le sillage de leur passion, sous le crépitement rassurant du feu, les deux traqueurs de la nuit demeurent enlacés sur ce maigre lit de peau, témoins silencieux du domaine enveloppé par la nuit. La chaleur de leur étreinte se mêle à la fraîcheur de l'air, créant un cocon d'intimité où les cœurs battent à l'unisson.
Le Damoiseau, les yeux perdus dans les flammes, ressasse le moment partagé. Une joie profonde l'habite, teintée d'une inquiétude naissante, une ombre qui s'étire dans les recoins de son esprit. La Damoiselle, sa présence contre lui, est son ancre, mais aussi le miroir de ses propres peurs.
Lorsque les doigts de Leonora explorent avec tendresse les cicatrices qui parsèment son corps, Seraphin laisse sa main se perdre dans les cheveux de sa bien-aimée, chaque contact avec ces marques lui rappelant le prix de ses batailles. À sa question, "Est-ce encore douloureux ?", il offre un sourire teinté d'amertume, ses yeux fixés sur les flammes qui dansent devant eux. "Chaque cicatrice est le souvenir d'une bataille, une histoire gravée dans ma chair. Mais la douleur, elle s'estompe avec le temps. Ce qui demeure, c'est le souvenir de ces combats, de ces instants où l'existence même semble suspendue sur le fil d'une lame", murmure-t-il, sa voix un fil d'argent dans l'obscurité.
Pourtant, le malaise s'accentue, une prise de conscience brutale le frappant de plein fouet. Les Nevi'im, ses compagnons constants, sont étrangement silencieux, leur absence laissant un vide vertigineux en lui. La réalisation le frappe comme un coup de tonnerre : la malédiction des Alastor, une ombre qui a suivi sa lignée pendant des générations, menace désormais de s'étendre à Leonora, à leur amour. Et c'est en deux mots qu'ils vinrent briser ce silence, deux mots lourds de vérité et de conséquence.
Se redressant brusquement, il se tourne vers elle, le visage marqué par une peur viscérale. "Leo'... Non..." commence-t-il, sa voix ébranlée par l'urgence, "je... je n'avais pas pensé aux conséquences... Notre... notre union pourrait..."
Il s'interrompt, incapable de finir sa phrase, la terreur de voir ses démons disparaître luttant contre l'horreur de les avoir peut-être transmis à sa Dulcinée. Ces êtres qui ont façonné son existence, aussi maudits soient-ils, sont une part de lui. L'idée de les perdre, de se retrouver seul, sans leur présence constante, le terrifie autant que l'idée de condamner de corrompre son âme-sœur et de délaisser le fruit de leur amour à son propre sort.
"Je... J'ai-..." bégaye-t-il finalement, les mots à peine audibles, "peur de ce que cela signifie pour nous, pour toi. Je n'aurais jamais voulu t'imposer ça, jamais, je te le jure."
La vérité est là, crue et implacable, un gouffre qui s'ouvre sous eux. Le guerrier, le Possédé, se trouve au bord d'un abîme, tiraillé entre l'amour et la malédiction, entre le désir de liberté et le poids de ses chaînes.
La chambre, éclairée seulement par le feu et la lune, devient le théâtre d'une confession silencieuse, d'une lutte intérieure qui pourrait redéfinir leur destin. Seraphin attend, le cœur suspendu, la réponse de Leonora, une réponse qui pourrait soit sceller leur lien soit les séparer à jamais dans les ombres de la malédiction des Alastor.
Le Damoiseau, les yeux perdus dans les flammes, ressasse le moment partagé. Une joie profonde l'habite, teintée d'une inquiétude naissante, une ombre qui s'étire dans les recoins de son esprit. La Damoiselle, sa présence contre lui, est son ancre, mais aussi le miroir de ses propres peurs.
Lorsque les doigts de Leonora explorent avec tendresse les cicatrices qui parsèment son corps, Seraphin laisse sa main se perdre dans les cheveux de sa bien-aimée, chaque contact avec ces marques lui rappelant le prix de ses batailles. À sa question, "Est-ce encore douloureux ?", il offre un sourire teinté d'amertume, ses yeux fixés sur les flammes qui dansent devant eux. "Chaque cicatrice est le souvenir d'une bataille, une histoire gravée dans ma chair. Mais la douleur, elle s'estompe avec le temps. Ce qui demeure, c'est le souvenir de ces combats, de ces instants où l'existence même semble suspendue sur le fil d'une lame", murmure-t-il, sa voix un fil d'argent dans l'obscurité.
Pourtant, le malaise s'accentue, une prise de conscience brutale le frappant de plein fouet. Les Nevi'im, ses compagnons constants, sont étrangement silencieux, leur absence laissant un vide vertigineux en lui. La réalisation le frappe comme un coup de tonnerre : la malédiction des Alastor, une ombre qui a suivi sa lignée pendant des générations, menace désormais de s'étendre à Leonora, à leur amour. Et c'est en deux mots qu'ils vinrent briser ce silence, deux mots lourds de vérité et de conséquence.
"Pauvre sot."
Se redressant brusquement, il se tourne vers elle, le visage marqué par une peur viscérale. "Leo'... Non..." commence-t-il, sa voix ébranlée par l'urgence, "je... je n'avais pas pensé aux conséquences... Notre... notre union pourrait..."
Il s'interrompt, incapable de finir sa phrase, la terreur de voir ses démons disparaître luttant contre l'horreur de les avoir peut-être transmis à sa Dulcinée. Ces êtres qui ont façonné son existence, aussi maudits soient-ils, sont une part de lui. L'idée de les perdre, de se retrouver seul, sans leur présence constante, le terrifie autant que l'idée de condamner de corrompre son âme-sœur et de délaisser le fruit de leur amour à son propre sort.
"Je... J'ai-..." bégaye-t-il finalement, les mots à peine audibles, "peur de ce que cela signifie pour nous, pour toi. Je n'aurais jamais voulu t'imposer ça, jamais, je te le jure."
La vérité est là, crue et implacable, un gouffre qui s'ouvre sous eux. Le guerrier, le Possédé, se trouve au bord d'un abîme, tiraillé entre l'amour et la malédiction, entre le désir de liberté et le poids de ses chaînes.
La chambre, éclairée seulement par le feu et la lune, devient le théâtre d'une confession silencieuse, d'une lutte intérieure qui pourrait redéfinir leur destin. Seraphin attend, le cœur suspendu, la réponse de Leonora, une réponse qui pourrait soit sceller leur lien soit les séparer à jamais dans les ombres de la malédiction des Alastor.
torture, blessure, infirmité, supplice psychologique, mort etc...
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Troupes - Démons - Présentation de base
Noble de La République
Leonora de Hengebach
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Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyale neutre
Rang: B
Cette caresse n'est pas un simple geste physique; c'est un échange silencieux entre eux. Léonora, dans sa douce exploration, montre qu'elle l'acceptait entièrement, avec son passé, ses batailles, ses cicatrices. Elle lui dit sans mots qu'elle voyait en lui non seulement le guerrier, mais aussi et surtout l'homme, l'âme sensible et forte qui a survécu, qui s'est battu, et ce soir était avec elle.
Tandis que la jeune femme reposait sa tête sur le torse, une quiétude enveloppante la berçait. La chaleur du feu enveloppa leurs peaux nues, réchauffant chaque courbe et chaque contour avec une douceur presque sensuelle. Sur leur peau, les fines gouttes de sueur perlaient et scintillaient comme de petits diamants éphémères.
Les battements réguliers du cœur de Séraphin sous son oreille étaient rassurants, rythmant leur repos après la tempête passionnelle qu'ils venaient de traverser.
Avec ses yeux clos, elle continuait ses gestes tendres, ses doigts glissaient doucement sur la peau de son amant, chaque cicatrice sous ses doigts comme si elle l‘apprenait par coeur. C'était une façon pour elle de lire son histoire, de comprendre les épreuves qu'il avait surmontées. Chaque ligne, chaque texture de peau était un récit qu'elle absorbait par le contact, par la sensation. Elle connaissait désormais la cadence de sa voix, la chaleur de son souffle, le parfum de sa peau avant puis après l'effort, et le goût de ses baisers. Mais c'était en lisant en braille les marques de sa vie qu'elle se sentait véritablement proche de lui.
Face à la soudaine confession tourmentée de Séraphin, Léonora était d'abord prise au dépourvu par son changement d'attitude abrupt. Voyant son regard teinté d'une profonde inquiétude, elle se redressa à son tour pour lui faire face. Les mots tremblants de son tendre révélaient une peur qu'elle n'avait jusqu'alors pu deviner.
Cet homme qui s'était montré si fort lors de leur traque, si déterminé durant leurs moments de passion, semblait maintenant aussi vulnérable qu'un enfant perdu. Elle chercha ses yeux, voulant y lire la totalité de ses craintes, désireuse de les comprendre. La confusion se lit sur son visage et la brune essaya de démêler le sens de ses paroles précipitées. Ses sourcils se froncèrent légèrement car elle ne comprenait pas la nature exacte des conséquences dont il parlait.
Que veux-tu dire? Quelles conséquences ? Son regard plongea dans le sien pour y trouver des réponses. Qu'est-ce qui te fait si peur tout à coup ? Je ne suis pas certaine de saisir.
Léonora tenta d’envisager toutes les possibilités qui pourraient expliquer la peur soudaine de Séraphin. Une idée lui vient : sa famille. Si des limites étaient soumises à des règles ou des interdits concernant les relations, une tradition ou une restriction qu’elle ignorait. Mais il était bien trop tôt pour songer à ce genre de situation selon elle, qui sait si cette nuit ne serait pas la seule, sans lendemain. Elle ne connaissait pas ses intentions, il n’y avait aucun contrat entre eux. Léonora attendait cependant qu’il partage ses craintes.
Tandis que la jeune femme reposait sa tête sur le torse, une quiétude enveloppante la berçait. La chaleur du feu enveloppa leurs peaux nues, réchauffant chaque courbe et chaque contour avec une douceur presque sensuelle. Sur leur peau, les fines gouttes de sueur perlaient et scintillaient comme de petits diamants éphémères.
Les battements réguliers du cœur de Séraphin sous son oreille étaient rassurants, rythmant leur repos après la tempête passionnelle qu'ils venaient de traverser.
Avec ses yeux clos, elle continuait ses gestes tendres, ses doigts glissaient doucement sur la peau de son amant, chaque cicatrice sous ses doigts comme si elle l‘apprenait par coeur. C'était une façon pour elle de lire son histoire, de comprendre les épreuves qu'il avait surmontées. Chaque ligne, chaque texture de peau était un récit qu'elle absorbait par le contact, par la sensation. Elle connaissait désormais la cadence de sa voix, la chaleur de son souffle, le parfum de sa peau avant puis après l'effort, et le goût de ses baisers. Mais c'était en lisant en braille les marques de sa vie qu'elle se sentait véritablement proche de lui.
Face à la soudaine confession tourmentée de Séraphin, Léonora était d'abord prise au dépourvu par son changement d'attitude abrupt. Voyant son regard teinté d'une profonde inquiétude, elle se redressa à son tour pour lui faire face. Les mots tremblants de son tendre révélaient une peur qu'elle n'avait jusqu'alors pu deviner.
Cet homme qui s'était montré si fort lors de leur traque, si déterminé durant leurs moments de passion, semblait maintenant aussi vulnérable qu'un enfant perdu. Elle chercha ses yeux, voulant y lire la totalité de ses craintes, désireuse de les comprendre. La confusion se lit sur son visage et la brune essaya de démêler le sens de ses paroles précipitées. Ses sourcils se froncèrent légèrement car elle ne comprenait pas la nature exacte des conséquences dont il parlait.
Que veux-tu dire? Quelles conséquences ? Son regard plongea dans le sien pour y trouver des réponses. Qu'est-ce qui te fait si peur tout à coup ? Je ne suis pas certaine de saisir.
Léonora tenta d’envisager toutes les possibilités qui pourraient expliquer la peur soudaine de Séraphin. Une idée lui vient : sa famille. Si des limites étaient soumises à des règles ou des interdits concernant les relations, une tradition ou une restriction qu’elle ignorait. Mais il était bien trop tôt pour songer à ce genre de situation selon elle, qui sait si cette nuit ne serait pas la seule, sans lendemain. Elle ne connaissait pas ses intentions, il n’y avait aucun contrat entre eux. Léonora attendait cependant qu’il partage ses craintes.
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