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Citoyen du monde
Altarus Aearon
Messages : 333
crédits : 1806
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Info personnage
Race: Humain-elfe
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal neutre
Rang: C
À croire que chaque adversaire s'était concerté d'une seule pensée unique pour s'affronter. Le sectaire qu'avait choisi le vieux pirate avait levé sa lourde épée dans sa direction, lui faisant clairement comprendre qu'il était autant avide que lui d'en découdre. Les sourcils du demi-elfe se froncèrent. Il se concentra. L'être qui se protégeait derrière son armure et son casque, homme ou femme, peu importait, n'était pas à prendre à la légère. Des affrontements, il en avait bien mené, en plus de deux siècles de vie, ne manquant donc pas d'expérience de ce fait. Chaque combat était unique. Chaque pas posé pour esquiver ou attaquer engendrait une danse toujours différente, à la chorégraphie réfléchie sur l'instant après avoir analysé les réactions et le savoir-faire martial de l'individu à abattre. Pour assurer une meilleure prise à sa rapière, le vieux loup de mer porta sa seconde main gantée à sa poignée. Ses gants de cuir émirent un doux craquement, quand ses doigts se serrèrent sur leur prise. Quelques secondes après, le chevalier se précipita vers le demi-elfe, son épée à moitié brandie vers les airs. Le geste était clair : fendre sa cible par le haut. Pensait-il vraiment n'avoir à faire qu'à un simple mercenaire ?
L'œil unique à la couleur bleu grisé d'une mer tempétueuse ne quitta pas l'approche rapide de l'ennemi, pourtant alourdi par son armure. Le premier échange retentit en un strident crissement de métal. Altarus avait esquivé au dernier moment, portant sa lame pour encaisser la feinte. Il grimaça en sentant toute la force brute de cette attaque. Aussitôt, il avait pivoté pour repousser l'épée et riposter, sa rapière frappant à nouveau le fil tranchant du sectaire, qui avait promptement réagi. Et là, le servant de cette forteresse enchaîna coup après coup, visant le harcèlement contre ce qu'il croyait être qu'un vieux mercenaire indécis à raccrocher sa lame.
Cette stratégie offensive ne contraignit à Altarus qu'à esquiver et à parer. Le borgne déploya toute son agilité, essayant de trouver la faille pour frapper dans les points faibles de l'armure. Pour cela, il faudrait qu'il réussisse à approcher. Autour de lui, la bataille des forces reikoises contre les ennemis de l'Empire battait son plein. Le pirate les occultait, n'entendait que le souffle de sa propre respiration face aux efforts qu'il dépensait pour contrer les offensives. Cette danse macabre ne pourra pas durer éternellement.
Avec une fluidité déconcertante, Altarus riposta quand une opportunité s'ouvrit. Le chevalier tint bon, encore une fois, sous l'assaut. La fatigue marquait désormais ses mouvements, qui devenaient moins assurés. Mais un cri de rage retentit dans son cas, se jetant d'un coup en avant. Il avait repéré la blessure à la cuisse du pirate. Altarus eut à peine le temps d'appeler l'air à lui pour se protéger. Sa jambe manqua de se dérober sous l'effet du choc. Au moins, la cuisse fut épargnée d'être tranchée. De cette opportunité, un poing ganté frappa la tempe du vieil homme, l'étourdissant à moitié. L'équilibre précaire, il recula, grimaçant. Le chevalier arriva déjà sur lui.
D'un coup, le sectaire percuta un mur invisible, laissant le répit nécessaire au pirate pour reprendre contenance. Haletant, Altarus évalua vite l'état de sa jambe. Cela allait, mais le sang coulait le long de sa main gauche. Une profonde entaille marquait l'épaule. Cela, il ne l'avait pas senti... Par les Abysses ! Il était temps de terminer tout ceci ! Sa mission n'était pas de se faire étriper dans une forteresse dans les contreforts rocheux du Reike. L'air virevolta d'un coup autour du chevalier qui avait reculé d'un pas. D'un coup, sous des craquements métalliques sinistres, le plastron de son armure parut se tordre vers l'intérieur, comme s'il recevait des coups de marteau intangibles et silencieux... ou comme si une main divine le broyait... telle une noix. Le chevalier, d'abord incrédule à ce qui se produisait, lâcha son épée pour attraper les fixations latérales de son armure. Ses doigts protégés dans leur carapace de fer ne purent les saisir. La panique croissante. Un fracas soudain et bref fit cesser ses mouvements fébriles. Le sang s'écoula par les fissures nées des torsions sur le fer de ce qu'il restait du plastron. Le sectaire sans vie tombant mollement sur le sol.
Altarus manqua de vaciller, le souffle court. Il se redressa pour garder un semblant de dignité. La colère pulsait encore dans ses veines. Le désir de hurler la reddition des sectaires lui brûlait les lèvres. Il se les mordit. Ce n'était pas lui qui était à la tête des troupes reikoises, mais la Tovyr. Ici, c'était une bataille dans les terres, pas un abordage dans les mers. Usant d'un peu de magie pour endiguer ses blessures, il leva la pointe de sa rapière vers le ciel, pivotant d'un pas sur le côté pour faire aux possibles abrutis qui approcheraient pour profiter de la brève inattention du trio victorieux. D'aucuns ne vinrent à eux. D'un coup d'oeil, il regarda Erwin, puis la Tovyr.
"La victoire sera vôtre à n'en point douter. Il est inutile de demander comment chacun se porte ? "
L'œil unique à la couleur bleu grisé d'une mer tempétueuse ne quitta pas l'approche rapide de l'ennemi, pourtant alourdi par son armure. Le premier échange retentit en un strident crissement de métal. Altarus avait esquivé au dernier moment, portant sa lame pour encaisser la feinte. Il grimaça en sentant toute la force brute de cette attaque. Aussitôt, il avait pivoté pour repousser l'épée et riposter, sa rapière frappant à nouveau le fil tranchant du sectaire, qui avait promptement réagi. Et là, le servant de cette forteresse enchaîna coup après coup, visant le harcèlement contre ce qu'il croyait être qu'un vieux mercenaire indécis à raccrocher sa lame.
Cette stratégie offensive ne contraignit à Altarus qu'à esquiver et à parer. Le borgne déploya toute son agilité, essayant de trouver la faille pour frapper dans les points faibles de l'armure. Pour cela, il faudrait qu'il réussisse à approcher. Autour de lui, la bataille des forces reikoises contre les ennemis de l'Empire battait son plein. Le pirate les occultait, n'entendait que le souffle de sa propre respiration face aux efforts qu'il dépensait pour contrer les offensives. Cette danse macabre ne pourra pas durer éternellement.
Avec une fluidité déconcertante, Altarus riposta quand une opportunité s'ouvrit. Le chevalier tint bon, encore une fois, sous l'assaut. La fatigue marquait désormais ses mouvements, qui devenaient moins assurés. Mais un cri de rage retentit dans son cas, se jetant d'un coup en avant. Il avait repéré la blessure à la cuisse du pirate. Altarus eut à peine le temps d'appeler l'air à lui pour se protéger. Sa jambe manqua de se dérober sous l'effet du choc. Au moins, la cuisse fut épargnée d'être tranchée. De cette opportunité, un poing ganté frappa la tempe du vieil homme, l'étourdissant à moitié. L'équilibre précaire, il recula, grimaçant. Le chevalier arriva déjà sur lui.
D'un coup, le sectaire percuta un mur invisible, laissant le répit nécessaire au pirate pour reprendre contenance. Haletant, Altarus évalua vite l'état de sa jambe. Cela allait, mais le sang coulait le long de sa main gauche. Une profonde entaille marquait l'épaule. Cela, il ne l'avait pas senti... Par les Abysses ! Il était temps de terminer tout ceci ! Sa mission n'était pas de se faire étriper dans une forteresse dans les contreforts rocheux du Reike. L'air virevolta d'un coup autour du chevalier qui avait reculé d'un pas. D'un coup, sous des craquements métalliques sinistres, le plastron de son armure parut se tordre vers l'intérieur, comme s'il recevait des coups de marteau intangibles et silencieux... ou comme si une main divine le broyait... telle une noix. Le chevalier, d'abord incrédule à ce qui se produisait, lâcha son épée pour attraper les fixations latérales de son armure. Ses doigts protégés dans leur carapace de fer ne purent les saisir. La panique croissante. Un fracas soudain et bref fit cesser ses mouvements fébriles. Le sang s'écoula par les fissures nées des torsions sur le fer de ce qu'il restait du plastron. Le sectaire sans vie tombant mollement sur le sol.
Altarus manqua de vaciller, le souffle court. Il se redressa pour garder un semblant de dignité. La colère pulsait encore dans ses veines. Le désir de hurler la reddition des sectaires lui brûlait les lèvres. Il se les mordit. Ce n'était pas lui qui était à la tête des troupes reikoises, mais la Tovyr. Ici, c'était une bataille dans les terres, pas un abordage dans les mers. Usant d'un peu de magie pour endiguer ses blessures, il leva la pointe de sa rapière vers le ciel, pivotant d'un pas sur le côté pour faire aux possibles abrutis qui approcheraient pour profiter de la brève inattention du trio victorieux. D'aucuns ne vinrent à eux. D'un coup d'oeil, il regarda Erwin, puis la Tovyr.
"La victoire sera vôtre à n'en point douter. Il est inutile de demander comment chacun se porte ? "
Noble du Reike
Lyra Leezen
Messages : 295
crédits : 1864
crédits : 1864
Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B - Tovyr
⊰⊱
Les flammes commençaient à dévorer lentement mais inéluctablement la chaume des étables, s'attaquant peu à peu à la charpente du bâtiment principal. Des craquements dans les couloirs indiquaient que les salles souterraines ne tarderaient pas à s'effondrer lorsque les fondations lâcheraient. En parallèle, les combats s'estompaient peu à peu.
La Tovyr Leezen se tenait la hanche, pressant un linceul contre sa plaie afin d'en stopper le saignement. Quand à sa blessure au bras, elle lui laisserait une vilaine cicatrice si jamais le carabin de la cohorte ne faisait pas bien son travail. Elle mit un genoux à terre, un éclat opalescent avait attiré son regard. Attaché à la ceinture du gourou qu'elle avait vaincu, une petite poche de cuir avait été percée par sa propre lame. Quelques billes noiraudes avaient glissés de l'escarcelle du chevalier.
La Sénéchale renifla tant bien que mal en tendant le bras pour en ramasser une. Par le soleil ! N'était-ce pas là de la barre noire du roi ? Quelques billes de métal s'étaient échappée de la poche du sectaire. Sans chercher à savoir comment il se les était procuré ni même combien il y en avait, elle glissa la bourse dans un plis de sa tunique améthyste. Lyra cherchait depuis longtemps déjà à se procurer un tel métal, il semblerait que le chef du Cercle Solaire de l'Ardent se soit procuré quelques billes forgées de ce métal précieux. L'Esprit ne lui avait pas conseillé par hasard de faire ses recherches dans la région de Kazan.
Lorsque la Tovyr se redressa, elle accorda à peine un regard à Altarus et Erwin, préférant balayer du regard les environs. La forteresse avait finit d'être prise par ses hommes pendant leur combat avec les chefs du Cercle. Telle une fourmilière, les coursives et hall souterrains de la place forte étaient écumés par les soldats du Reike qui fouillaient la moindre succursale, enfonçaient toutes les portes et brisaient toutes les icônes païennes. Tout objet de valeur était chargé entre les ridelles des chariots ramenés à l'intérieur de la cour.
Une sous-officier se chargea de rassembler les survivants, des soldats en armures encerclèrent les quelques cultistes toujours en vie, aussi amochés soient-ils. Quelques femmes et enfants, un vieillard, et une poignée d'hommes. La Tovyr capta le regard de la Nylsark - la naine ayant accompagné Altarus et Erwin dans la forteresse - et hocha la tête. Comprenant l'ordre, la sous-officier leva un bras, les lames se dressèrent au dessus des prisonniers, et lorsque le bras s'abattit, les lames en firent de même. Les têtes roulèrent, étouffant les cris poussés au dernier moment. Pas de prisonniers, tels étaient les ordres.
Lyra avait voulu orchestrer le massacre de la population de Troezyria, juste pour rappeler à tous ce que les déviances religieuses pouvaient entrainer, montrer aux autres la punition qui s'abat sur le sectarisme. Mais, plaidant leur innocence avec moult objurgations, le Luteni Bjog Allenker avait dissuadé sa supérieure d'en donner l'ordre. Cette dernière avait néanmoins prévenue que si Troezyria échappait à la boucherie, il ne pourrait la faire changer d'avis sur l'exécution pure et simple de tous les sectaires de la forteresse. Le Luteni, une fois la victoire assurée, avait quitté l'enceinte du chateau à flanc de montagne, refusant d'assister à un tel bain de sang.- Vous deux, fit-elle à l'attention d'Erwin et Altarus, vous avez remplis votre part du marché, du vent à présent. Quémandez votre paie à l'administration militaire, vous l'avez mérité. Elle renifla tout en tournant les talons.
Elle claudiqua jusqu'au chariot de l'esculape qui se chargerait de la soigner. Pendant ce temps, la forteresse finirait d'être pillée. Et alors le Cercle Solaire de l'Ardent aura finit de disparaitre dans les méandres de l'histoire, consigné comme un léger contretemps dans la marche du Reike.⊰⊱
Tout savoir sur Lyra Leezen
Dynasties & Dystopies
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