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Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Dans ce précieux moment que partageait les deux femmes et qui semblaient se situer hors du temps, il y avait une chose que la liche appréciait énormément. En effet, durant toute sa vie, elle avait reçu d’innombrables demandes et participer (de manière unilatérale) à des jeux de séductions qu’elle abhorrait au plus haut point. Personne n’avait jamais réussi à atteindre son cœur d’une quelconque façon que ce soit, la magicienne finissant bien vite de prendre congé de ses interlocuteurs pour se libérer de ces conversations plus que gênantes. Néanmoins, ici, il en était tout autre. Qwellaana ne semblait pas sujette à d’arrière-pensées. Si la magicienne le soupçonnait déjà un peu, elle en avait maintenant la certitude que ce que ressentait la valkyrie pour elle était un amour bien véritable. Cela l’étonnait que ce dernier ce soit développé si rapidement mais Cyradil devait bien reconnaitre que le cœur avait parfois des raisons qui ne s’expliquaient pas. Les gestes de Qwellaana furent sincères et par leur biais, la Shekhikh essayait d’exprimer ce qu’elle ne pouvait faire avec des mots.
En cet instant, Cyradil, ayant visiblement plus de sang-froid que sa compagne, la laissa tout de même procéder, celle-ci ayant jusqu’ici répondu à toutes ses demandes, bravant sa timidité jusqu’à ce qu’elles se retrouvent dans cette position si intime. La liche souriait, se perdant dans les émeraudes de son interlocutrice tandis que cette dernière rapprocha son visage du sien. Toutes les tentatives précédentes de déposer un baiser sur les lèvres glacées de la liche avaient toujours été soldées par un échec. Parfois gentiment, parfois en ayant recours à des méthodes plus extrêmes pour faire comprendre que l’on ne pouvait lui forcer la main. En cent-cinq années de vie, la jeune blonde n’avait jamais accepté un seul baiser et pourtant lorsque la valkyrie déposa ses lèvres sur les siennes, la liche ne broncha pas. Point de désir passionnel, juste la preuve et la volonté de vouloir mettre une définition sur leur lien…ou du moins c’est comme cela que Cyradil l’interprétait.
« Si je ne l’avais pas voulu, je ne t’aurais jamais laissée m’embrasser. » Répondit la forgeronne en souriant. « Comme ça, maintenant je pourrais te suivre en te gardant tout près de moi. » Ajouta-t-elle en plaisantant.
En ce qui concernait la suite, à vrai dire, Cyradil n’en savait rien. Elle savait surtout ce qu’elle ne voulait pas puisque la liche l’avait expliqué à Qwellaana juste avant. Néanmoins, la liche rejoignit la valkyrie sur le fait qu’une relation se construisait sur le temps. Ce baiser était simplement la preuve que la jeune blonde n’était évidemment pas contre l’idée de pouvoir faire de son interlocutrice sa compagne pour…le restant de ses jours. Cela pouvait paraître extrêmement utopique mais la liche était le genre de personne dont la loyauté ne serait être remise en question. Une fois qu’elle avait donné sa parole, cette dernière ne faillait jamais à la respecter. C’était sans doute là que la liche se rendit compte du tourbillon de bonheur qui l’assaillait sur l’instant. Toute cette prudence et ce sang-froid dont elle faisait preuve en toute circonstance ne semblait pas l’aider à retenir les quelques larmes qui finirent par perler de ses yeux. Pour la première de sa vie, la liche était heureuse pour elle-même.
« A vrai dire Qwell, après ce soir où nous ne sommes rencontrées, je me suis mise à me demander ce qui arriverait si tu arrivais à t’épanouir et que tu trouves quelqu’un qui te convient ? Qu’est-ce qui se passerait si cette personne n’était pas…moi ? J’avoue qu’à partir de ce moment-là…j’ai peut-être commencé à ressentir un peu de jalousie. Et ensuite, je crois que j’ai commencé à comprendre. Depuis qu’on a quitté Ikusa puis en arrivant ici. J’ai remarqué que tu fuyais mon regard parfois où que tu retenais certains de tes gestes à mon égard. J’ai d’abord mis cela sur le compte de ta timidité mais la façon dont tu t’es mise à vouloir me surprotéger a fini par me mettre la puce à l’oreille. Puis, j’ai commencé à ressentir la même chose. La volonté de ne pas te perdre, que nos moments ensembles ne finissent pas jusqu’à….jusqu’à ce baiser. »
Cyradil faisait preuve de toute la sincérité qui la caractérisait. Si elle avait du mal à mettre des mots sur ce qu’elle voulait exprimer c’était surtout par inexpérience dans le domaine que par volonté de fuir le sujet ou de donner une réponse directe. Elle espérait que Qwellaana serait suffisamment conciliante et comprendrait que, dans la finalité des choses, la liche exprimait les mêmes sentiments à son égard. Elle profita des ailes affaissées pour les caresser puis de les manipuler pour faire en sorte que Qwellaana les replient sur leurs corps entrelacés.
« Si tu es d’accord avec les conditions qui sont les miennes…je veux bien qu’on poursuive cette relation alors. Et…comme je l’ai dit…si à un moment donné, tu trouves cela ennuyeux ou que tu trouves qu’il n’y a pas suffisamment de passion, tu pourras tout à fait décider d’y mettre fin. Je te promets que je t’en voudrais pas et je comprendrais parfaitement que tu veuilles investir tes précieuses années de vie dans quelque chose de plus…animé disons. »
Elle rougit un instant sur cette dernière phrase, comprenant par la même occasion que, compte tenu de ce qu’elles avaient discuté précédemment et malgré le puissant lien qui les unissaient, il y avait des choses que la liche ne pourrait jamais vraiment lui offrir de par l’absence d’intérêt que Cyradil suscitait envers ces choses-là. Aussi, la liche voulait-elle poser les termes de leur relation afin de construire cette dernière sur des bases saines. Au-delà de cela, si Qwell était toujours d’accord, alors la forgeronne ne voyait pas de raison de la repousser. Elles ressentaient la même chose l’une pour l’autre et cela serait dommage de laisser passer cette opportunité et de reproduire l’exacte erreur que la liche avait commise dans sa précédente vie. D’ailleurs, avec toutes ces émotions et les péripéties de ces dernières semaines, la liche n’avait même pas pris la peine d’annoncer la bonne nouvelle à sa compagne.
« Au fait, je sais que le moment est un peu mal choisi mais j’ai réussi à avoir le poste d’Esprit. Désolée, j’ai oublié de te l’annoncer vu l’urgence dans laquelle on était mais…voilà, maintenant tu le sais. »
Elle réfléchit un moment, profitant du fait que Qwellaana s’était plaquée contre elle pour de caresser le creux de son dos situé entre ses deux ailes.
« Enfin, cela veut dire que j’ai encore plus de responsabilités qu’avant et donc moins de temps libre mais je te promets de te libérer un peu de place. Donc si on ne se voit pas souvent, ce n'est pas que je t'aurais oubliée...c'est juste que je serais occupée. » Finit-elle en souriant.
En cet instant, Cyradil, ayant visiblement plus de sang-froid que sa compagne, la laissa tout de même procéder, celle-ci ayant jusqu’ici répondu à toutes ses demandes, bravant sa timidité jusqu’à ce qu’elles se retrouvent dans cette position si intime. La liche souriait, se perdant dans les émeraudes de son interlocutrice tandis que cette dernière rapprocha son visage du sien. Toutes les tentatives précédentes de déposer un baiser sur les lèvres glacées de la liche avaient toujours été soldées par un échec. Parfois gentiment, parfois en ayant recours à des méthodes plus extrêmes pour faire comprendre que l’on ne pouvait lui forcer la main. En cent-cinq années de vie, la jeune blonde n’avait jamais accepté un seul baiser et pourtant lorsque la valkyrie déposa ses lèvres sur les siennes, la liche ne broncha pas. Point de désir passionnel, juste la preuve et la volonté de vouloir mettre une définition sur leur lien…ou du moins c’est comme cela que Cyradil l’interprétait.
« Si je ne l’avais pas voulu, je ne t’aurais jamais laissée m’embrasser. » Répondit la forgeronne en souriant. « Comme ça, maintenant je pourrais te suivre en te gardant tout près de moi. » Ajouta-t-elle en plaisantant.
En ce qui concernait la suite, à vrai dire, Cyradil n’en savait rien. Elle savait surtout ce qu’elle ne voulait pas puisque la liche l’avait expliqué à Qwellaana juste avant. Néanmoins, la liche rejoignit la valkyrie sur le fait qu’une relation se construisait sur le temps. Ce baiser était simplement la preuve que la jeune blonde n’était évidemment pas contre l’idée de pouvoir faire de son interlocutrice sa compagne pour…le restant de ses jours. Cela pouvait paraître extrêmement utopique mais la liche était le genre de personne dont la loyauté ne serait être remise en question. Une fois qu’elle avait donné sa parole, cette dernière ne faillait jamais à la respecter. C’était sans doute là que la liche se rendit compte du tourbillon de bonheur qui l’assaillait sur l’instant. Toute cette prudence et ce sang-froid dont elle faisait preuve en toute circonstance ne semblait pas l’aider à retenir les quelques larmes qui finirent par perler de ses yeux. Pour la première de sa vie, la liche était heureuse pour elle-même.
« A vrai dire Qwell, après ce soir où nous ne sommes rencontrées, je me suis mise à me demander ce qui arriverait si tu arrivais à t’épanouir et que tu trouves quelqu’un qui te convient ? Qu’est-ce qui se passerait si cette personne n’était pas…moi ? J’avoue qu’à partir de ce moment-là…j’ai peut-être commencé à ressentir un peu de jalousie. Et ensuite, je crois que j’ai commencé à comprendre. Depuis qu’on a quitté Ikusa puis en arrivant ici. J’ai remarqué que tu fuyais mon regard parfois où que tu retenais certains de tes gestes à mon égard. J’ai d’abord mis cela sur le compte de ta timidité mais la façon dont tu t’es mise à vouloir me surprotéger a fini par me mettre la puce à l’oreille. Puis, j’ai commencé à ressentir la même chose. La volonté de ne pas te perdre, que nos moments ensembles ne finissent pas jusqu’à….jusqu’à ce baiser. »
Cyradil faisait preuve de toute la sincérité qui la caractérisait. Si elle avait du mal à mettre des mots sur ce qu’elle voulait exprimer c’était surtout par inexpérience dans le domaine que par volonté de fuir le sujet ou de donner une réponse directe. Elle espérait que Qwellaana serait suffisamment conciliante et comprendrait que, dans la finalité des choses, la liche exprimait les mêmes sentiments à son égard. Elle profita des ailes affaissées pour les caresser puis de les manipuler pour faire en sorte que Qwellaana les replient sur leurs corps entrelacés.
« Si tu es d’accord avec les conditions qui sont les miennes…je veux bien qu’on poursuive cette relation alors. Et…comme je l’ai dit…si à un moment donné, tu trouves cela ennuyeux ou que tu trouves qu’il n’y a pas suffisamment de passion, tu pourras tout à fait décider d’y mettre fin. Je te promets que je t’en voudrais pas et je comprendrais parfaitement que tu veuilles investir tes précieuses années de vie dans quelque chose de plus…animé disons. »
Elle rougit un instant sur cette dernière phrase, comprenant par la même occasion que, compte tenu de ce qu’elles avaient discuté précédemment et malgré le puissant lien qui les unissaient, il y avait des choses que la liche ne pourrait jamais vraiment lui offrir de par l’absence d’intérêt que Cyradil suscitait envers ces choses-là. Aussi, la liche voulait-elle poser les termes de leur relation afin de construire cette dernière sur des bases saines. Au-delà de cela, si Qwell était toujours d’accord, alors la forgeronne ne voyait pas de raison de la repousser. Elles ressentaient la même chose l’une pour l’autre et cela serait dommage de laisser passer cette opportunité et de reproduire l’exacte erreur que la liche avait commise dans sa précédente vie. D’ailleurs, avec toutes ces émotions et les péripéties de ces dernières semaines, la liche n’avait même pas pris la peine d’annoncer la bonne nouvelle à sa compagne.
« Au fait, je sais que le moment est un peu mal choisi mais j’ai réussi à avoir le poste d’Esprit. Désolée, j’ai oublié de te l’annoncer vu l’urgence dans laquelle on était mais…voilà, maintenant tu le sais. »
Elle réfléchit un moment, profitant du fait que Qwellaana s’était plaquée contre elle pour de caresser le creux de son dos situé entre ses deux ailes.
« Enfin, cela veut dire que j’ai encore plus de responsabilités qu’avant et donc moins de temps libre mais je te promets de te libérer un peu de place. Donc si on ne se voit pas souvent, ce n'est pas que je t'aurais oubliée...c'est juste que je serais occupée. » Finit-elle en souriant.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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-Je ne serais jamais bien loin promis.
Souriant à mon tour par cette réponse évidente, voyant mal la liche laissée quelqu'un approcher de ses lèvres si elle ne le désirait pas.Fidèle à elle même, Cyradil apporta de la légèreté à ce qui venait de se passer, voulant certainement apaisé ces doutes et ces émotions qui brillaient dans nos yeux et pas que.Avait-elle plaisanté pour contenir cette joie qui soudain,s'était mise à perler sur ses joues ? Émue qu'elle laisse ainsi cela transparaitre,elle qui gardait une certaine retenue en toutes circonstances,ma gorge se noua, recueillant ces quelques larmes du bout de mes doigts.
J'aurai voulu l'enserrai fort dans mes bras pour lui dire de ne pas pleurer mais je ne désirai pas l'interrompre,attentive à ce qu'elle me révéla,répondant plus ou moins directement à cette question que je lui avais posée plus tôt. C'était même plus que cela, sentant mon coeur se serrer tant elle exposé le sien,me rendant compte que je n'avais pas été la seule à m'être attachée dès notre première rencontre. Puis savoir qu'elle avait, semblerait-il aussi éprouvé une certaine jalousie était adorable,comme la peur que je trouve mon bonheur ailleurs que contre elle.
Je fondais littéralement par ce que j'entendais, rassurée que je n'ai pas été la seule à ressentir quelque chose dès ce soir-là.C'était tellement complexe pour des personnes comme nous qui n'avons pas l'habitude d'éprouver ce genre d'impression de pouvoir les définir et les comprendre. Mais cette maladresse,notre inexpérience dans ce domaine, rendait encore plus authentiques, réel et aussi fidèle à nous-même.
-C'est très mignon ce que tu dis là. Je déposais un baiser sur sa joue,me retenant de verser des larmes:-Tu sais,sans compter les enfants, il n'y a qu'à toi que je permets de toucher mes ailes.Ce ne m'est jamais arrivée auparavant de ressentir une telle quiétude avec une personne depuis que j'ai rejoint l'Empire,surtout en si peu de temps. Avouais-je à mon tour, ajoutant-Je crois que j'ai préféré dissimuler les raisons de cette alchimie particulière que je ressentais avec toi à cause de ce que je t'ai dit plus tôt mais vraisemblablement, ça se voyait quand même .
Je n'étais pas très loquace mais mes gestes et mes expressions parlaient à ma place ,assez pour que Cyradil parvienne à les comprendre avant moi peut être . Dans tous les cas, cela faisait du bien de se confesser et de sentir que c'était réciproque entre nous, sans qu'aucune arrière-pensée ne gâche ce tableau que nous allions peindre ensemble avec les couleurs que seules nous apprécions. Certaines seraient écarté, pas seulement parce qu'elle me l'avait demandé mais bien parce qu'elle était absente sur ma palette aussi:
-Tes conditions sont tout autant les miennes Cyradil alors.... n'aie crainte. Je caressais sa joue:-L'ennuie surviens souvent à ceux qui ont précipité les choses sans prendre le temps de les apprécier,ne faisant que survoler certains petits détails qui devraient être chéri et cueillis au moment où ils fleurissent. J'ai l'intime conviction,d'après comment tout s'est déroulé entre nous, que nous avons un rythme similaire pour laisser grandir ce que nous ressentons. Je ne vois pas comment un jour , je pourrais me lasser de ce que nous aurons pris le temps toutes les deux de construire de façon sincère.
J'espérais ne pas être trop maladroite dans mes propos ni de paraitre trop idéaliste mais je pensais entièrement ce que je venais de lui dire.Si elle possédait un pouvoir capable de lire dans l'esprit, elle verrait bien que je n'avais pas menti ,n'étant pas faite pour ça surtout sur un sujet qui me tenait à coeur. D'ailleurs, je n'étais pas très à l'aise sur celui que venait d'évoquer Cyradil,rougissant à mon tour en trouvant adorable sa façon de l'aborder que par ses colorations qu'il était rare d'observer.
-Oh...euh...ne t'en fais pas.En toute honnêteté,à aucun moment, mes pensées ne se sont égarée et mes gestes non plus comme tu as pu le constater, alors qu'il y aurait de quoi être tenté.Lui dis-je totalement sincère.-A vrai dire, je les redoute un peu ces deux-là. Je baissais mon regard sur ses charmes posés contre les miens, embellis par ces tatouages qui les recouvraient et par ces anneaux à leur extrémité,faisant référence à ces derniers en disant, amusée:-Ils sont déjà très chatouilleux comme ça alors, si l'on devait s'agiter, ça serait intenable.
J'avais ri doucement en sortant cette boutade qui était une preuve encore une fois que je n'en n'avais pas du tout après sa beauté mais bien à ce qui se trouvait sous sa poitrine. Si frisson il y avait, ce n'était pas ceux qui feraient naitre des pulsions,elle pouvait en être certaine. Je ne pensais pas qu'un jour cela puisse se produire ou mes envies changées mais dans le doute, j'avais réfléchi un instant à cette probabilité, cherchant une solution qui m'apparut bien rapidement.
On ne savait jamais comment une relation évoluée et quel changement pouvait opérer. De ce fait, en sachant que ces cicatrices m'empêcheraient tant qu'elles existaient, d'éprouver la moindre envie charnelle, je m'étais dit en cet instant, que je ne cherchais jamais à les faire disparaitre. Elles serait en quelques sorte,une marque ou plutôt, des marques d'amour pour celle avec qui j'éprouvai de réel sentiment, préférant taire cette résolution qui était beaucoup plus significative dans le silence que révéler en plein jour.
Je ne considérai pas cela comme un sacrifice car cela m'assurait de ne jamais me détourner de ce qui m'importait vraiment . Ce qui de loin,était le plus important. Si jamais elle me questionnait sur la raison de mon abandon à les faire disparaitre je lui dirais la vérité mais en cet instant ,tout cela n'avait aucun intérêt, comblée d'être purement dans ses bras et dans son coeur. Chacune de ses caresses me faisait ressentir des roulis de bonheur,réouvrant mes yeux mis clos quand elle s'apprêta à m'annoncer un changement qui n'était pas des moindres.
Habituée à ce que nous conversation dévient sur toute autre chose ,ce qu'elle me dit , me laissa quand même sans voix , assimilant lentement l'information qu'elle venait de me divulguer.C'était si soudain,ayant l'impression que l'on avait parlé de ça quelques jours auparavant et voilà que maintenant, j'étais quasi nue avec un membre de la Main. Légèrement déstabilisée,je ne sus quoi dire sur le coup,ne parvenant pas à lui coller cette étiquette plus que le temps de cette réflexion, surtout après ce nous venions de débuter par un baiser.
-Je ne m'attendais pas à ça...enfin je veux dire, je n'ai jamais eu aucun doute que tu y parviennes mais... c'est juste absolument merveilleux Cyradil! Je me redressais pour exprimer mon ressenti,mes dioptases pétillants :-Je suis tellement heureuse que ce soit toi qui soit à cette place. Le Reike ne pouvait espérer mieux. Je suis sure que tes parents auraient été fiers de toi comme je le suis maintenant.
J'attrapais ses mains pour enchevêtrer mes phalanges aux siennes,comprenant maintenant pourquoi il m'avait été accordé si facilement de venir l'aider ici par les plus hauts gradés des FMR. Aussi, cette impression à Ikusa, que les regards étaient liés à Cyradil. Tout fi sens, ses responsabilités si grandes qu'elle avait eues du mal à les oublier pendant que je la massais,ces gardes qui la suivaient à présent. Je ressentais encore plus la confiance qu'elle avait à mon encontre,acceptant de se lier moi malgré son statut ,ce qui n'était pas rien,sur une multitude d'aspects. Je voulus alors éclaircir certains points qui me semblaient important d'évoquer:
-Cyradil, ce n'est pas parce que nous sommes... ensemble, que j'envahirais ta vie. Je suis sure que comme moi,tu as besoin d'espace et de temps pour te consacrer à tes occupations,à ce nouveau rôle. À aucun moment ta priorité,celle d'aider le peuple, ne doit changer et jamais je ne te ferai de reproche là-dessus d'accord ? Aussi, tu peux compter sur moi pour t'épauler si tu en ressens le besoin car j'imagine que ça ne doit pas être simple. Je marquais une pause, pensant à son image:-Je tiens à te rassurer sur le fait que je ne révélerai à personne que nous sommes si proches,tu peux me faire confiance. Ni que je fasse preuve de trop de familiarité en public, tu peux en être certaine.
Elle avait dû remarquer que j'étais bien trop timide pour me comporter aussi librement. C'était quand même bien qu'elle l'entende. J'étais patiente et j'attendrais le temps qu'il faut pour qu'elle puisse se dégager du temps pour nous. Si je n'étais pas pour les concessions, celles-là avaient le mérite d'exister tant elle était honorable, rejoignant par des chemins plus ou moins similaires et à plus grande échelle le bien du peuple.
Souriant à mon tour par cette réponse évidente, voyant mal la liche laissée quelqu'un approcher de ses lèvres si elle ne le désirait pas.Fidèle à elle même, Cyradil apporta de la légèreté à ce qui venait de se passer, voulant certainement apaisé ces doutes et ces émotions qui brillaient dans nos yeux et pas que.Avait-elle plaisanté pour contenir cette joie qui soudain,s'était mise à perler sur ses joues ? Émue qu'elle laisse ainsi cela transparaitre,elle qui gardait une certaine retenue en toutes circonstances,ma gorge se noua, recueillant ces quelques larmes du bout de mes doigts.
J'aurai voulu l'enserrai fort dans mes bras pour lui dire de ne pas pleurer mais je ne désirai pas l'interrompre,attentive à ce qu'elle me révéla,répondant plus ou moins directement à cette question que je lui avais posée plus tôt. C'était même plus que cela, sentant mon coeur se serrer tant elle exposé le sien,me rendant compte que je n'avais pas été la seule à m'être attachée dès notre première rencontre. Puis savoir qu'elle avait, semblerait-il aussi éprouvé une certaine jalousie était adorable,comme la peur que je trouve mon bonheur ailleurs que contre elle.
Je fondais littéralement par ce que j'entendais, rassurée que je n'ai pas été la seule à ressentir quelque chose dès ce soir-là.C'était tellement complexe pour des personnes comme nous qui n'avons pas l'habitude d'éprouver ce genre d'impression de pouvoir les définir et les comprendre. Mais cette maladresse,notre inexpérience dans ce domaine, rendait encore plus authentiques, réel et aussi fidèle à nous-même.
-C'est très mignon ce que tu dis là. Je déposais un baiser sur sa joue,me retenant de verser des larmes:-Tu sais,sans compter les enfants, il n'y a qu'à toi que je permets de toucher mes ailes.Ce ne m'est jamais arrivée auparavant de ressentir une telle quiétude avec une personne depuis que j'ai rejoint l'Empire,surtout en si peu de temps. Avouais-je à mon tour, ajoutant-Je crois que j'ai préféré dissimuler les raisons de cette alchimie particulière que je ressentais avec toi à cause de ce que je t'ai dit plus tôt mais vraisemblablement, ça se voyait quand même .
Je n'étais pas très loquace mais mes gestes et mes expressions parlaient à ma place ,assez pour que Cyradil parvienne à les comprendre avant moi peut être . Dans tous les cas, cela faisait du bien de se confesser et de sentir que c'était réciproque entre nous, sans qu'aucune arrière-pensée ne gâche ce tableau que nous allions peindre ensemble avec les couleurs que seules nous apprécions. Certaines seraient écarté, pas seulement parce qu'elle me l'avait demandé mais bien parce qu'elle était absente sur ma palette aussi:
-Tes conditions sont tout autant les miennes Cyradil alors.... n'aie crainte. Je caressais sa joue:-L'ennuie surviens souvent à ceux qui ont précipité les choses sans prendre le temps de les apprécier,ne faisant que survoler certains petits détails qui devraient être chéri et cueillis au moment où ils fleurissent. J'ai l'intime conviction,d'après comment tout s'est déroulé entre nous, que nous avons un rythme similaire pour laisser grandir ce que nous ressentons. Je ne vois pas comment un jour , je pourrais me lasser de ce que nous aurons pris le temps toutes les deux de construire de façon sincère.
J'espérais ne pas être trop maladroite dans mes propos ni de paraitre trop idéaliste mais je pensais entièrement ce que je venais de lui dire.Si elle possédait un pouvoir capable de lire dans l'esprit, elle verrait bien que je n'avais pas menti ,n'étant pas faite pour ça surtout sur un sujet qui me tenait à coeur. D'ailleurs, je n'étais pas très à l'aise sur celui que venait d'évoquer Cyradil,rougissant à mon tour en trouvant adorable sa façon de l'aborder que par ses colorations qu'il était rare d'observer.
-Oh...euh...ne t'en fais pas.En toute honnêteté,à aucun moment, mes pensées ne se sont égarée et mes gestes non plus comme tu as pu le constater, alors qu'il y aurait de quoi être tenté.Lui dis-je totalement sincère.-A vrai dire, je les redoute un peu ces deux-là. Je baissais mon regard sur ses charmes posés contre les miens, embellis par ces tatouages qui les recouvraient et par ces anneaux à leur extrémité,faisant référence à ces derniers en disant, amusée:-Ils sont déjà très chatouilleux comme ça alors, si l'on devait s'agiter, ça serait intenable.
J'avais ri doucement en sortant cette boutade qui était une preuve encore une fois que je n'en n'avais pas du tout après sa beauté mais bien à ce qui se trouvait sous sa poitrine. Si frisson il y avait, ce n'était pas ceux qui feraient naitre des pulsions,elle pouvait en être certaine. Je ne pensais pas qu'un jour cela puisse se produire ou mes envies changées mais dans le doute, j'avais réfléchi un instant à cette probabilité, cherchant une solution qui m'apparut bien rapidement.
On ne savait jamais comment une relation évoluée et quel changement pouvait opérer. De ce fait, en sachant que ces cicatrices m'empêcheraient tant qu'elles existaient, d'éprouver la moindre envie charnelle, je m'étais dit en cet instant, que je ne cherchais jamais à les faire disparaitre. Elles serait en quelques sorte,une marque ou plutôt, des marques d'amour pour celle avec qui j'éprouvai de réel sentiment, préférant taire cette résolution qui était beaucoup plus significative dans le silence que révéler en plein jour.
Je ne considérai pas cela comme un sacrifice car cela m'assurait de ne jamais me détourner de ce qui m'importait vraiment . Ce qui de loin,était le plus important. Si jamais elle me questionnait sur la raison de mon abandon à les faire disparaitre je lui dirais la vérité mais en cet instant ,tout cela n'avait aucun intérêt, comblée d'être purement dans ses bras et dans son coeur. Chacune de ses caresses me faisait ressentir des roulis de bonheur,réouvrant mes yeux mis clos quand elle s'apprêta à m'annoncer un changement qui n'était pas des moindres.
Habituée à ce que nous conversation dévient sur toute autre chose ,ce qu'elle me dit , me laissa quand même sans voix , assimilant lentement l'information qu'elle venait de me divulguer.C'était si soudain,ayant l'impression que l'on avait parlé de ça quelques jours auparavant et voilà que maintenant, j'étais quasi nue avec un membre de la Main. Légèrement déstabilisée,je ne sus quoi dire sur le coup,ne parvenant pas à lui coller cette étiquette plus que le temps de cette réflexion, surtout après ce nous venions de débuter par un baiser.
-Je ne m'attendais pas à ça...enfin je veux dire, je n'ai jamais eu aucun doute que tu y parviennes mais... c'est juste absolument merveilleux Cyradil! Je me redressais pour exprimer mon ressenti,mes dioptases pétillants :-Je suis tellement heureuse que ce soit toi qui soit à cette place. Le Reike ne pouvait espérer mieux. Je suis sure que tes parents auraient été fiers de toi comme je le suis maintenant.
J'attrapais ses mains pour enchevêtrer mes phalanges aux siennes,comprenant maintenant pourquoi il m'avait été accordé si facilement de venir l'aider ici par les plus hauts gradés des FMR. Aussi, cette impression à Ikusa, que les regards étaient liés à Cyradil. Tout fi sens, ses responsabilités si grandes qu'elle avait eues du mal à les oublier pendant que je la massais,ces gardes qui la suivaient à présent. Je ressentais encore plus la confiance qu'elle avait à mon encontre,acceptant de se lier moi malgré son statut ,ce qui n'était pas rien,sur une multitude d'aspects. Je voulus alors éclaircir certains points qui me semblaient important d'évoquer:
-Cyradil, ce n'est pas parce que nous sommes... ensemble, que j'envahirais ta vie. Je suis sure que comme moi,tu as besoin d'espace et de temps pour te consacrer à tes occupations,à ce nouveau rôle. À aucun moment ta priorité,celle d'aider le peuple, ne doit changer et jamais je ne te ferai de reproche là-dessus d'accord ? Aussi, tu peux compter sur moi pour t'épauler si tu en ressens le besoin car j'imagine que ça ne doit pas être simple. Je marquais une pause, pensant à son image:-Je tiens à te rassurer sur le fait que je ne révélerai à personne que nous sommes si proches,tu peux me faire confiance. Ni que je fasse preuve de trop de familiarité en public, tu peux en être certaine.
Elle avait dû remarquer que j'étais bien trop timide pour me comporter aussi librement. C'était quand même bien qu'elle l'entende. J'étais patiente et j'attendrais le temps qu'il faut pour qu'elle puisse se dégager du temps pour nous. Si je n'étais pas pour les concessions, celles-là avaient le mérite d'exister tant elle était honorable, rejoignant par des chemins plus ou moins similaires et à plus grande échelle le bien du peuple.
Qwellaana discute en 009966
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
Messages : 581
crédits : 10495
crédits : 10495
Encore une fois, Qwellaana fit preuve d’une infinie compassion. Les deux femmes se comprenaient tellement bien que Cyradil avait l’impression d’avoir trouvé son alter-ego psychologique en la valkyrie. Il était rare pour la liche de s’offrir de tels moments de détente ou de se livrer au point que l’on puisse voir sa fragilité mais, avec la valkyrie, elle avait l’impression qu’elle pouvait tout dire. Aucun de ses propos n’avait effrité la résolution de Qwellaana à vouloir partager sa vie avec la liche. Ne voyant rien d’autre à lui opposer, la jeune blonde finit simplement par accepter cet état de fait qu’elles étaient désormais ensemble pour sans doute un très long moment. Tout comme sa compagne, Cyradil ne se lasserait sans doute jamais de la valkyrie, partageant le même amour que son père avait éprouvé envers sa femme malgré tous les obstacles. Cyradil était prête à faire des efforts pour pouvoir entretenir et préserver cette précieuse relation, bien décidée à ne pas la laisser lui filer entre les doigts malgré ses responsabilités. De son côté, la valkyrie ne semblait pas redouter les absences, visiblement heureuse juste par le simple fait de savoir que la liche était à elle (toutes proportions gardées bien évidemment). Cyradil avait bien compris que Qwellaana n’avait pas eu d’intentions cachées à son égard et le fait qu’elle le reconfirme, fit sourire la liche. Cette dernière était d’ailleurs assez émue par les concessions que la valkyrie était prête à faire.
« D’accord, d’accord….tu m’as convaincue. » Dit-elle en levant les bras devant elle en signe de capitulation. « C’est justement parce que tu ne t’es pas fait une fixette sur ces deux-là comme tu les appelles que mes sentiments envers toi se sont éveillés…Qwell, tu es peut-être la personne que je cherchais depuis des décennies. » Avoua-t-elle sincèrement. « Je te pardonne pour les soixante premières années, tu n’étais pas née…et sans doute pour les vingt d’après parce que tu n’étais pas encore adulte… » Ajouta-t-elle en plaisantant. « Sinon, si c’est vraiment dérangeant à terme, je peux peut-être les enlever ? » Proposa-t-elle innocemment en désignant ses ornements.
Après tout, la valkyrie était prête à faire tellement de concessions à ses yeux qu’il était tout à fait normal que la liche en fasse de son côté. Cela serait un peu bizarre au début étant donné le temps assez conséquent depuis qu’elle avait commencé à les porter mais la liche finirait sûrement par s’habituer. Dans tous les cas, ils étaient bien évidemment moins importants que le confort de sa compagne. Son annonce, bien qu’un peu abrupte, avait ravi la valkyrie qui se redressa, le visage empli de joie. Assez ironiquement, la liche avait l’impression de lui avoir annoncé qu’elle attendait un enfant ! Laissant Qwellaana exprimer son enthousiasme, la forgeronne posa ses mains délicatement sur les flancs de la valkyrie, l’empêchant de basculer malencontreusement comme ce fut le cas un peu plus tôt. Il est vrai que ses parents seraient fiers d’elle mais Cyradil avait toujours été une bonne fille et même de leur vivant, ces derniers avaient toujours été très fiers de leur unique enfant. C’était évidemment un accomplissement pour la liche mais le fait d’avoir Qwellaana à ses côtés rendaient tout cela encore plus appréciable.
Ensuite, il fallait évidemment penser à la répercussion qu’aurait leur liaison sur les fonctions de la liche. A priori, Cyradil ne devrait pas s’attendre à des problèmes de la part de la valkyrie. L’empire n’avait visiblement rien contre cette dernière et elle supposait qu’elle n’avait jamais rien fait de préjudiciable qui mettrait la liche dans une situation délicate. Lorsqu’elle avait accepté le poste, la jeune blonde avait bien précisé que sa vie privée serait menée comme elle l’entendait tant que cela n’interférait pas avec ses fonctions. En tout cas, l’Esprit serait très déçue que l’on puisse la réprimander sur sa relation sans une raison bien valable. Tout comme sa nature de liche, la jeune blonde n’avait jamais eu l’intention de cacher ce lien mais étant donné la timidité de la valkyrie, Cyradil comprenait qu’elle ne souhaitait pas non plus le crier sur tous les toits. Ses mains quittèrent alors les flancs de sa compagne qui les saisit pour les entrelacer avec les siennes.
« Oh, tu sais, tu n’as pas besoin de forcer à tout prix de le dissimuler. Mais je suis d’accord, nous devons faire preuve de professionnalisme dans notre travail et de ne pas trop se laisser aller en public. Nous aurons tout le temps de nous accommoder à notre relation quand nous serons seules toutes les deux. Par contre, je peux te garantir que Martha le découvrira sans doute dans les jours qui suivront notre retour à Ikusa. Elle me connait trop bien et je ne peux absolument rien lui cacher ! » Dit-elle en souriant. « Alors, maintenant, n’aie plus peur de te cacher à mes yeux, il n’y a rien dont tu puisse avoir honte devant moi. »
Il fallait maintenant que Cyradil tempère ses agissements. Malgré la très grande tolérance de Qwellaana, la liche devait faire des efforts pour éviter de trop donner de sa personne quand les gens en ont le plus besoin. Sans doute que la valkyrie comprendrait si elle le lui expliquait mais cela ne l’empêcherait peut-être pas d’être un peu jalouse. En réalité, c’était sans doute le cas pour la liche aussi. Après tout, c’était normal dans un couple, non ?
« Je te préviendrais de mes déplacements si je dois aller à l’étranger mais je ne pourrais malheureusement pas toujours tout te dire. » Dit-elle en restant très professionnelle. « Mon statut me fera sans doute transiter par de nombreux secrets et informations sensibles que je ne pourrais partager sans mettre en péril l’Empire. Personnellement, cela ne me dérangerait pas puisque je te fais entièrement confiance mais ce serait trahir la confiance que l’empereur à placer en moi donc, je t’en supplie, si d’avenir, tu vois que je suis peu encline à discuter sur certains sujets c’est que je pourrais probablement rien dire. Cependant, je te promets une chose, c’est que je ne trahirais jamais la place que tu m’as offerte ici. »
Cyradil joignit le geste à la parole en se redressant légèrement posant son index sur la partie gauche de la poitrine de la valkyrie, là où se situait son cœur avant de reprendre sa position, tandis que Qwellaana était toujours à califourchon sur elle. La jeune blonde brisa ce moment sérieux en venant délicatement jouer avec le nombril de sa compagne, sachant qu’elle était, au moins un peu, chatouilleuse. Ce geste était purement innocent mais elle n’insista pas davantage de peur que dans ses gigotements, Qwellaana finisse par terre. L’émotion du premier choc étant retombée, la liche reposa tranquillement ses mains sur les flancs de la valkyrie, profitant de sa position allongée pour admirer sa stature. Le regard cristallin de la liche était empli d’espoir. Une perspective qui lui faisait espérer pouvoir revivre ce genre de moments autant que possible.
« D’accord, d’accord….tu m’as convaincue. » Dit-elle en levant les bras devant elle en signe de capitulation. « C’est justement parce que tu ne t’es pas fait une fixette sur ces deux-là comme tu les appelles que mes sentiments envers toi se sont éveillés…Qwell, tu es peut-être la personne que je cherchais depuis des décennies. » Avoua-t-elle sincèrement. « Je te pardonne pour les soixante premières années, tu n’étais pas née…et sans doute pour les vingt d’après parce que tu n’étais pas encore adulte… » Ajouta-t-elle en plaisantant. « Sinon, si c’est vraiment dérangeant à terme, je peux peut-être les enlever ? » Proposa-t-elle innocemment en désignant ses ornements.
Après tout, la valkyrie était prête à faire tellement de concessions à ses yeux qu’il était tout à fait normal que la liche en fasse de son côté. Cela serait un peu bizarre au début étant donné le temps assez conséquent depuis qu’elle avait commencé à les porter mais la liche finirait sûrement par s’habituer. Dans tous les cas, ils étaient bien évidemment moins importants que le confort de sa compagne. Son annonce, bien qu’un peu abrupte, avait ravi la valkyrie qui se redressa, le visage empli de joie. Assez ironiquement, la liche avait l’impression de lui avoir annoncé qu’elle attendait un enfant ! Laissant Qwellaana exprimer son enthousiasme, la forgeronne posa ses mains délicatement sur les flancs de la valkyrie, l’empêchant de basculer malencontreusement comme ce fut le cas un peu plus tôt. Il est vrai que ses parents seraient fiers d’elle mais Cyradil avait toujours été une bonne fille et même de leur vivant, ces derniers avaient toujours été très fiers de leur unique enfant. C’était évidemment un accomplissement pour la liche mais le fait d’avoir Qwellaana à ses côtés rendaient tout cela encore plus appréciable.
Ensuite, il fallait évidemment penser à la répercussion qu’aurait leur liaison sur les fonctions de la liche. A priori, Cyradil ne devrait pas s’attendre à des problèmes de la part de la valkyrie. L’empire n’avait visiblement rien contre cette dernière et elle supposait qu’elle n’avait jamais rien fait de préjudiciable qui mettrait la liche dans une situation délicate. Lorsqu’elle avait accepté le poste, la jeune blonde avait bien précisé que sa vie privée serait menée comme elle l’entendait tant que cela n’interférait pas avec ses fonctions. En tout cas, l’Esprit serait très déçue que l’on puisse la réprimander sur sa relation sans une raison bien valable. Tout comme sa nature de liche, la jeune blonde n’avait jamais eu l’intention de cacher ce lien mais étant donné la timidité de la valkyrie, Cyradil comprenait qu’elle ne souhaitait pas non plus le crier sur tous les toits. Ses mains quittèrent alors les flancs de sa compagne qui les saisit pour les entrelacer avec les siennes.
« Oh, tu sais, tu n’as pas besoin de forcer à tout prix de le dissimuler. Mais je suis d’accord, nous devons faire preuve de professionnalisme dans notre travail et de ne pas trop se laisser aller en public. Nous aurons tout le temps de nous accommoder à notre relation quand nous serons seules toutes les deux. Par contre, je peux te garantir que Martha le découvrira sans doute dans les jours qui suivront notre retour à Ikusa. Elle me connait trop bien et je ne peux absolument rien lui cacher ! » Dit-elle en souriant. « Alors, maintenant, n’aie plus peur de te cacher à mes yeux, il n’y a rien dont tu puisse avoir honte devant moi. »
Il fallait maintenant que Cyradil tempère ses agissements. Malgré la très grande tolérance de Qwellaana, la liche devait faire des efforts pour éviter de trop donner de sa personne quand les gens en ont le plus besoin. Sans doute que la valkyrie comprendrait si elle le lui expliquait mais cela ne l’empêcherait peut-être pas d’être un peu jalouse. En réalité, c’était sans doute le cas pour la liche aussi. Après tout, c’était normal dans un couple, non ?
« Je te préviendrais de mes déplacements si je dois aller à l’étranger mais je ne pourrais malheureusement pas toujours tout te dire. » Dit-elle en restant très professionnelle. « Mon statut me fera sans doute transiter par de nombreux secrets et informations sensibles que je ne pourrais partager sans mettre en péril l’Empire. Personnellement, cela ne me dérangerait pas puisque je te fais entièrement confiance mais ce serait trahir la confiance que l’empereur à placer en moi donc, je t’en supplie, si d’avenir, tu vois que je suis peu encline à discuter sur certains sujets c’est que je pourrais probablement rien dire. Cependant, je te promets une chose, c’est que je ne trahirais jamais la place que tu m’as offerte ici. »
Cyradil joignit le geste à la parole en se redressant légèrement posant son index sur la partie gauche de la poitrine de la valkyrie, là où se situait son cœur avant de reprendre sa position, tandis que Qwellaana était toujours à califourchon sur elle. La jeune blonde brisa ce moment sérieux en venant délicatement jouer avec le nombril de sa compagne, sachant qu’elle était, au moins un peu, chatouilleuse. Ce geste était purement innocent mais elle n’insista pas davantage de peur que dans ses gigotements, Qwellaana finisse par terre. L’émotion du premier choc étant retombée, la liche reposa tranquillement ses mains sur les flancs de la valkyrie, profitant de sa position allongée pour admirer sa stature. Le regard cristallin de la liche était empli d’espoir. Une perspective qui lui faisait espérer pouvoir revivre ce genre de moments autant que possible.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Je n'avais pas tenté de la convaincre en lui révélant le fond de ma pensée mais son abandon théâtral,me fis légèrement tressauter de rire. Je retrouvais mon calme quand elle poursuivit, sans que le sourire ne quitte mon visage,alors que les larmes monter à mes dioptases face à ce qu'elle me disait. J'étais parvenu à les contenir grâce à la plaisanterie qui suivit,imaginant comme cela avait pu paraitre long pour elle de n'avoir jamais, après toutes ces années passées, trouvé quelqu'un avec qui partager ces moments de tendresse.
Même si on ne cherchait pas forcément l'amour pour des raisons différentes pour chacun, il y avait toujours ce tintement qui ,de façon à peine perceptible, resonnait dans ces moments de solitude pour nous rappeler ce petit vide qui nous habitait. Ne voulant pas me faire submerger par ces émotions, celle de ne plus me sentir seule et d'avoir su toucher celle qui n'avait elle aussi jamais connu ce genre de sentiment pour quiconque, je décidais de rebondir en plaisantant:
-Il ne fallait pas m'offrir un si bon prétexte pour te faire des bisous ! J'ai des années à rattraper alors prépare toi. Je m'étais penchée pour déposer une dizaine de petits bisous en arpentant son cou,ses épaules et pour finir,sa joue. Je me redressais quand elle me proposa d'enlever ce qui ornait sa poitrine,secouant mes mains de gauche et droite un peu confuse:-Nan nan nan ! Garde les, ils te vont si bien et puis ce n'est pas du tout désagréable.Je les aime beaucoup,comme tes tatouages d'ailleurs...et tout le reste. En repensant à un certain moment qui me fit de nouveau sourire, je lui dis:-Puis si tu n'es pas convaincue, je te les remettrais,sans te faire mal cette fois-ci j'espère.
Pour contenir mon réjouissement lié à son nouveau titre, Cyradil m'avait maintenu de ses mains et elle avait bien fait. J'avais tôt fait de me montrer maladroite,surtout à ses côtés. En même temps, tout ce que nous vivons ensemble était un peu perturbant tant cela était nouveau et sans jugement. Nos doigts s'agrippèrent ensemble et la liche approuva qu'il était mieux faire preuve de retenue quand nous serions entourés,bien qu'elle m'ait assuré que je ne devais pas non plus tenter de cacher à tout prix notre relation.
J'étais assez démonstrative lorsque nous étions que toutes les deux, n'ayant pas pu retenir certains gestes d'affection à son égard avant même ce baiser qui nous avait unis concrètement. Cependant,dès qu'il y avait du monde, j'étais assez réservée et timide et cela depuis toujours. Rien que savoir que Martha s'apercevrait et aurait confirmation de ce rapprochement entre Cyradil et moi, je m'étais mise à rougir. Il ne serait pas étonnant que je détourne mon regard de l'élémentaire pendant un premier temps, intimidée:
-Vu comme vous êtes proches, ce ne serait pas étonnant qu'elle s'en aperçoive. J'aurai voulu lui dire qu'elle n'était pas obligée de tout raconter mais,je refusais de l'empêcher d'avoir une confidente à cause de cet embarras qui n'avait pas de raison d'être. Au lieu de cela, je lui dis,sincère:-S'il y a bien une personne qui devrait être au courant, c'est bien elle.D'ailleurs si tu as l'habitude de la prendre dans tes bras, tu devrais continuer. Cela ne me dérange pas. Je marquais une pause,détournant le regard un bref instant,touchée:-C'est gentil...merci.
J'espérais que Martha serait pas déçue d'apprendre que c'était moi qui me tiendrais aux côtés de celle qu'elle avait vue grandir,pouvant comprendre qu'elle souhaitait le meilleur pour Cyradil. Avec le temps je me ferais à l'idée que tout ne pourra être dissimulé éternellement mais d'ici là, je voulais profiter qu'aucun regard indiscret ne se pose sur nous ni que des curieux viennent me questionner. Je n'allais pas y échapper mais j'espérais avoir le temps de m'accommoder à cette nouvelle relation.
-Je comprends tout à fait.À mon avis nous parlerons de bien d'autres choses mais promis, je n'insisterais pas si je vois que tu restes vague dans tes réponses.Sans parler de sujets sensibles, sache que ça ne me dérange pas non plus que tu puisses avoir un jardin secret.
C'est à ce moment-là que je compris que surement, ces absences seraient plus longues que je ne le pensais,sans pour autant en vouloir à son rôle ou à sa personne. Elle risquait juste de faire face à des crises d'affection de ma part,qui se traduiraient par une avalanche de bisous et de câlin,mais rien d'insurmontable. Car j'avais confiance en elle,en ce geste qu'elle fit et qui était loin d'être insignifiant à mes dioptases qui la fixèrent avec des sentiments que je ne cachais plus désormais:
-Je serais incapable de te trahir moi aussi,qu'importe le nombre de jours qu'il faudra attendre pour retrouver tes bras.
J'avais voulu rajouter bien d'autres choses,sauf que laissais place au silence, bien plus parlant que les mots parfois. Je le brisais cependant en basculant légèrement ma tête en arrière tout en plaquant mes mains sur ma bouche pour me retenir de rire trop fort. La nuit était déjà bien avancée et je ne voulais ni réveiller,ni éveiller des soupçons alors que c'était purement enfantin. Je m'étais contenu comme je pouvais pendant qu'elle me chatouillait le nombril, ne m'étant pas attendu à ce qu'elle fasse cela, remuant en agitant doucement mes ailes en manquant de tomber jusqu'à ce qu'elle s'arrête en me tenant:
-Mais....Cyradiiiil ....Je croisais mes bras, faussement contrariée, baissant mon regard vers elle avec un sourire amusé :-Tu as découvert beaucoup trop de mes points faibles, il va falloir que j'enquête sur les tiens. Voyons voir...
J'attrapais ses mains,les joignant l'une contre l'autre en me penchant pour les déposer au-dessus de sa tête contre le lit, les maintenant doucement avec l'une des miennes. Du bout de mon index et mon majeur libre, je parcourais lentement son cou,ses bras jusqu'au creux axillaire,longeant son flanc délicatement,attentive au moindre signe qui me m'indiquerait que la liche était sensible à une zone spécifique.Je relâchais ses poignets en m'arrêtant au niveau de ses hanches, me redressant légèrement:
-J'aurais bien vérifié à un autre endroit mais ça sera pour une prochaine fois.Dis-je en jetant un oeil à ses pieds, bien trop loin pour que je puisse les attraper.Je reportais mon attention sur ce joli regard cristallin:-Mais je te ferais un massage des pieds juste après.
Je m'allongeais contre Cyradil doucement,passant mes bras sous son dos,la faisant ensuite basculer sur le côté avec moi tout en passant une aile sous elle. L'autre la recouvrit comme une couverture,enchevêtrant mes jambes avec les siennes. Maintenant que j'étais allongée, je ressentis une grande fatigue liée à tous les efforts que nous avions dû fournir durant ces semaines et à toutes ces émotions de cette soirée. Si jusque-là je n'avais rien laissé transparaitre, voulant à tout prix prendre soin de Cyradil, mes paupières elles paraissaient de plus en plus lourdes tout à coup,surtout en étant contre elle.
-Ta peau est aussi douce que des pétales de fleurs. En parlant de ça,laquelle est ta préférée ?
Je n'aurais pensé un jour embrasser une personne sans connaitre cette information avant, ni que j'allais m'endormir juste après avoir posé cette question.Ma tête glissa légèrement,mon corps se relâcha complétement et puis plus rien ou presque. Peut-être que j'avais eu le temps d'entendre sa réponse mais là,les yeux clos, je me laissais emporter dans un sommeil profond,avec un léger sourire aux lèvres. J'étais si bien et heureuse, d'avoir pu rencontrer une personne aussi merveilleuse, qui me comprenait autant,au point de me faire oublier ces marques sur ma peau.
Même si on ne cherchait pas forcément l'amour pour des raisons différentes pour chacun, il y avait toujours ce tintement qui ,de façon à peine perceptible, resonnait dans ces moments de solitude pour nous rappeler ce petit vide qui nous habitait. Ne voulant pas me faire submerger par ces émotions, celle de ne plus me sentir seule et d'avoir su toucher celle qui n'avait elle aussi jamais connu ce genre de sentiment pour quiconque, je décidais de rebondir en plaisantant:
-Il ne fallait pas m'offrir un si bon prétexte pour te faire des bisous ! J'ai des années à rattraper alors prépare toi. Je m'étais penchée pour déposer une dizaine de petits bisous en arpentant son cou,ses épaules et pour finir,sa joue. Je me redressais quand elle me proposa d'enlever ce qui ornait sa poitrine,secouant mes mains de gauche et droite un peu confuse:-Nan nan nan ! Garde les, ils te vont si bien et puis ce n'est pas du tout désagréable.Je les aime beaucoup,comme tes tatouages d'ailleurs...et tout le reste. En repensant à un certain moment qui me fit de nouveau sourire, je lui dis:-Puis si tu n'es pas convaincue, je te les remettrais,sans te faire mal cette fois-ci j'espère.
Pour contenir mon réjouissement lié à son nouveau titre, Cyradil m'avait maintenu de ses mains et elle avait bien fait. J'avais tôt fait de me montrer maladroite,surtout à ses côtés. En même temps, tout ce que nous vivons ensemble était un peu perturbant tant cela était nouveau et sans jugement. Nos doigts s'agrippèrent ensemble et la liche approuva qu'il était mieux faire preuve de retenue quand nous serions entourés,bien qu'elle m'ait assuré que je ne devais pas non plus tenter de cacher à tout prix notre relation.
J'étais assez démonstrative lorsque nous étions que toutes les deux, n'ayant pas pu retenir certains gestes d'affection à son égard avant même ce baiser qui nous avait unis concrètement. Cependant,dès qu'il y avait du monde, j'étais assez réservée et timide et cela depuis toujours. Rien que savoir que Martha s'apercevrait et aurait confirmation de ce rapprochement entre Cyradil et moi, je m'étais mise à rougir. Il ne serait pas étonnant que je détourne mon regard de l'élémentaire pendant un premier temps, intimidée:
-Vu comme vous êtes proches, ce ne serait pas étonnant qu'elle s'en aperçoive. J'aurai voulu lui dire qu'elle n'était pas obligée de tout raconter mais,je refusais de l'empêcher d'avoir une confidente à cause de cet embarras qui n'avait pas de raison d'être. Au lieu de cela, je lui dis,sincère:-S'il y a bien une personne qui devrait être au courant, c'est bien elle.D'ailleurs si tu as l'habitude de la prendre dans tes bras, tu devrais continuer. Cela ne me dérange pas. Je marquais une pause,détournant le regard un bref instant,touchée:-C'est gentil...merci.
J'espérais que Martha serait pas déçue d'apprendre que c'était moi qui me tiendrais aux côtés de celle qu'elle avait vue grandir,pouvant comprendre qu'elle souhaitait le meilleur pour Cyradil. Avec le temps je me ferais à l'idée que tout ne pourra être dissimulé éternellement mais d'ici là, je voulais profiter qu'aucun regard indiscret ne se pose sur nous ni que des curieux viennent me questionner. Je n'allais pas y échapper mais j'espérais avoir le temps de m'accommoder à cette nouvelle relation.
-Je comprends tout à fait.À mon avis nous parlerons de bien d'autres choses mais promis, je n'insisterais pas si je vois que tu restes vague dans tes réponses.Sans parler de sujets sensibles, sache que ça ne me dérange pas non plus que tu puisses avoir un jardin secret.
C'est à ce moment-là que je compris que surement, ces absences seraient plus longues que je ne le pensais,sans pour autant en vouloir à son rôle ou à sa personne. Elle risquait juste de faire face à des crises d'affection de ma part,qui se traduiraient par une avalanche de bisous et de câlin,mais rien d'insurmontable. Car j'avais confiance en elle,en ce geste qu'elle fit et qui était loin d'être insignifiant à mes dioptases qui la fixèrent avec des sentiments que je ne cachais plus désormais:
-Je serais incapable de te trahir moi aussi,qu'importe le nombre de jours qu'il faudra attendre pour retrouver tes bras.
J'avais voulu rajouter bien d'autres choses,sauf que laissais place au silence, bien plus parlant que les mots parfois. Je le brisais cependant en basculant légèrement ma tête en arrière tout en plaquant mes mains sur ma bouche pour me retenir de rire trop fort. La nuit était déjà bien avancée et je ne voulais ni réveiller,ni éveiller des soupçons alors que c'était purement enfantin. Je m'étais contenu comme je pouvais pendant qu'elle me chatouillait le nombril, ne m'étant pas attendu à ce qu'elle fasse cela, remuant en agitant doucement mes ailes en manquant de tomber jusqu'à ce qu'elle s'arrête en me tenant:
-Mais....Cyradiiiil ....Je croisais mes bras, faussement contrariée, baissant mon regard vers elle avec un sourire amusé :-Tu as découvert beaucoup trop de mes points faibles, il va falloir que j'enquête sur les tiens. Voyons voir...
J'attrapais ses mains,les joignant l'une contre l'autre en me penchant pour les déposer au-dessus de sa tête contre le lit, les maintenant doucement avec l'une des miennes. Du bout de mon index et mon majeur libre, je parcourais lentement son cou,ses bras jusqu'au creux axillaire,longeant son flanc délicatement,attentive au moindre signe qui me m'indiquerait que la liche était sensible à une zone spécifique.Je relâchais ses poignets en m'arrêtant au niveau de ses hanches, me redressant légèrement:
-J'aurais bien vérifié à un autre endroit mais ça sera pour une prochaine fois.Dis-je en jetant un oeil à ses pieds, bien trop loin pour que je puisse les attraper.Je reportais mon attention sur ce joli regard cristallin:-Mais je te ferais un massage des pieds juste après.
Je m'allongeais contre Cyradil doucement,passant mes bras sous son dos,la faisant ensuite basculer sur le côté avec moi tout en passant une aile sous elle. L'autre la recouvrit comme une couverture,enchevêtrant mes jambes avec les siennes. Maintenant que j'étais allongée, je ressentis une grande fatigue liée à tous les efforts que nous avions dû fournir durant ces semaines et à toutes ces émotions de cette soirée. Si jusque-là je n'avais rien laissé transparaitre, voulant à tout prix prendre soin de Cyradil, mes paupières elles paraissaient de plus en plus lourdes tout à coup,surtout en étant contre elle.
-Ta peau est aussi douce que des pétales de fleurs. En parlant de ça,laquelle est ta préférée ?
Je n'aurais pensé un jour embrasser une personne sans connaitre cette information avant, ni que j'allais m'endormir juste après avoir posé cette question.Ma tête glissa légèrement,mon corps se relâcha complétement et puis plus rien ou presque. Peut-être que j'avais eu le temps d'entendre sa réponse mais là,les yeux clos, je me laissais emporter dans un sommeil profond,avec un léger sourire aux lèvres. J'étais si bien et heureuse, d'avoir pu rencontrer une personne aussi merveilleuse, qui me comprenait autant,au point de me faire oublier ces marques sur ma peau.
Qwellaana discute en 009966
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Cyradil se débattit joyeusement quand la valkyrie vint l’assaillir de bisous sur le haut de son corps, déposant le dernier sur sa joue. Quand elle lui proposa d’enlever ce que la liche avait cru qui la gênait, la valkyrie refusa catégoriquement, lui assurant qu’il valait mieux les garder et que cette dernière les aimait beaucoup. A vrai dire, la jeune blonde n’avait pas tellement envie de s’en séparer non plus mais désormais elle les voyait surtout d’un autre œil. Jusqu’ici, la magicienne n’y avait pas tellement prêté attention mais maintenant qu’elle savait que ces derniers faisaient partie d’un tout que la valkyrie adorait, elle avait encore moins envie de s’en séparer. Ses assauts ne cessèrent de faire rire sa compagne ailée. Les deux femmes continuèrent alors à se faire quelques promesses, renouvelant leurs désirs de ne jamais se trahir bien que la jeune blonde se demandait pourquoi Qwellaana lui parlait de la relation qu’elle avait avec Martha.
« Oh…bien au contraire, je crois qu’elle sera bien contente que je décharge mes émotions sur quelqu’un d’autre ! Non plus sérieusement…je pense qu’elle sera heureuse de savoir que j’ai trouvé quelqu’un sur qui compter désormais. »
En prenant son rôle d’Esprit, Cyradil s’était demandée comment elle allait pouvoir gérer la pression qui était normalement associé à ce genre d’occupation. Heureusement, c’était une liche alors la plupart des problèmes humains lui étaient épargnés mais cela n’aurait sans doute jamais remplacé une véritable relation avec quelqu’un pour qui l’on comptait vraiment. Bien décidée à ne pas se laisser faire, Qwellaana fit payer son petit jeu à Cyradil en plaquant ses bras au-dessus de sa tête, la laissant à la merci de sa compagne. La jeune magicienne aurait très bien pu s’en défaire mais elle était juste curieuse de voir ce que la valkyrie lui réservait, cette dernière se mettant immédiatement à la recherche du moindre point faible. Contrairement à la valkyrie, la jeune blonde n’était pas vraiment chatouilleuse mais les sensations des doigts de Qwellaana sur son corps lui étaient agréables. A vrai dire, le seul point faible serait sans doute les ornements qui avaient rendus ses extrémités si sensibles mais la liche n’était pas sûre que la valkyrie s’oserait à ce genre de jeu ni même que cela lui plairait à elle-même déjà.
« On a tout le temps devant nous pour nous connaître Qwell, plein d’opportunités de développer notre relation alors allons-y doucement. » Dit-elle en souriant.
Les deux femmes s’étaient bien dépensées et bientôt, la fatigue gagna sa compagne qui se fit moins vigoureuse. Dorénavant, elle quémandait juste l’attention de la liche, l’incitant à venir dormir contre elle. De nouveau, les deux femmes reposèrent leurs silhouettes l’une contre l’autre, tandis que les ailes vinrent recouvrir le couple comme d’une couverture. Dans cette position, la liche n’avait pas beaucoup de marge de manœuvre mais c’était sans doute une façon imagée de la valkyrie de s’assurer de retrouver la magicienne contre elle au petit matin. Cela tombait bien puisque Cyradil n’avait aucune envie de s’extirper de ce cocon de plumes. Toutefois, juste avant leur embrassade, la liche avait pris le soin de s’armer de lecture pour la nuit. Elle crut entendre une question de la part de la valkyrie mais avant que la liche ne puisse répondre, sa compagne s’était déjà endormie. S’approchant de sa joue, Cyradil y déposa un baiser avant de répondre après coup :
« C’est toi ma fleur préférée… »
Ayant déjà été habituée à dormir aux côtés d’autres personnes, la liche s’était accommodée de leur gestuelle inconsciente. Peu importe ce que faisait la valkyrie, elle ne lui en tiendrait pas rigueur et la replacerait dans la position que cette dernière avait choisi pour lui offrir le plus parfait des réveils. Parfois, la liche se levait pour s’asseoir à la table, commençant la rédaction du rapport en jetant simplement une couverture sur ses épaules puis, lorsque sa compagne la demandait à nouveau, la liche se précipitait pour combler ce vide émotionnel. Ce ballet dura jusqu’ l’aube où la jeune liche attendit patiemment que Qwellaana se réveille. Point de chatouille pour l’extirper de son sommeil, la magicienne la laissa se reposer aussi longtemps que la valkyrie le voudrait, étant fière du travail qu’elle avait accompli. Plus aucune urgence ne les retenaient ici alors personne ne viendrait soudainement faire irruption dans leur tente. Surtout pas celle de l’Esprit…
Cyradil se redressa alors légèrement, un cahier sur les genoux, continuant la rédaction du rapport d’une main tandis que l’autre caressait la chevelure argentée de sa compagne. Elle avait pris le soin de replier son aile pour ne pas s’asseoir dessus et de l’engourdir par inadvertance. Cyradil aurait pu la manipuler pour l’utiliser comme couverture mais Qwellaana n’était pas un objet et la liche préférait quand cette initiative venait de la Shekhikh. Fidèle à elle-même, la forgeronne y relata les faits, expliquant les différentes péripéties ainsi que l’état de la situation actuelle. Evidemment, elle omit le rapprochement entre elle et la valkyrie. De toute façon, au sein du Conseil, tout finirait par se savoir rapidement et la magicienne avait, jusqu’ici toujours été honnête dans ses agissements. Elle espérait simplement que tout le monde se montrerait suffisamment compréhensif pour ne pas s’immiscer dans sa vie privée.
« Oh…bien au contraire, je crois qu’elle sera bien contente que je décharge mes émotions sur quelqu’un d’autre ! Non plus sérieusement…je pense qu’elle sera heureuse de savoir que j’ai trouvé quelqu’un sur qui compter désormais. »
En prenant son rôle d’Esprit, Cyradil s’était demandée comment elle allait pouvoir gérer la pression qui était normalement associé à ce genre d’occupation. Heureusement, c’était une liche alors la plupart des problèmes humains lui étaient épargnés mais cela n’aurait sans doute jamais remplacé une véritable relation avec quelqu’un pour qui l’on comptait vraiment. Bien décidée à ne pas se laisser faire, Qwellaana fit payer son petit jeu à Cyradil en plaquant ses bras au-dessus de sa tête, la laissant à la merci de sa compagne. La jeune magicienne aurait très bien pu s’en défaire mais elle était juste curieuse de voir ce que la valkyrie lui réservait, cette dernière se mettant immédiatement à la recherche du moindre point faible. Contrairement à la valkyrie, la jeune blonde n’était pas vraiment chatouilleuse mais les sensations des doigts de Qwellaana sur son corps lui étaient agréables. A vrai dire, le seul point faible serait sans doute les ornements qui avaient rendus ses extrémités si sensibles mais la liche n’était pas sûre que la valkyrie s’oserait à ce genre de jeu ni même que cela lui plairait à elle-même déjà.
« On a tout le temps devant nous pour nous connaître Qwell, plein d’opportunités de développer notre relation alors allons-y doucement. » Dit-elle en souriant.
Les deux femmes s’étaient bien dépensées et bientôt, la fatigue gagna sa compagne qui se fit moins vigoureuse. Dorénavant, elle quémandait juste l’attention de la liche, l’incitant à venir dormir contre elle. De nouveau, les deux femmes reposèrent leurs silhouettes l’une contre l’autre, tandis que les ailes vinrent recouvrir le couple comme d’une couverture. Dans cette position, la liche n’avait pas beaucoup de marge de manœuvre mais c’était sans doute une façon imagée de la valkyrie de s’assurer de retrouver la magicienne contre elle au petit matin. Cela tombait bien puisque Cyradil n’avait aucune envie de s’extirper de ce cocon de plumes. Toutefois, juste avant leur embrassade, la liche avait pris le soin de s’armer de lecture pour la nuit. Elle crut entendre une question de la part de la valkyrie mais avant que la liche ne puisse répondre, sa compagne s’était déjà endormie. S’approchant de sa joue, Cyradil y déposa un baiser avant de répondre après coup :
« C’est toi ma fleur préférée… »
Ayant déjà été habituée à dormir aux côtés d’autres personnes, la liche s’était accommodée de leur gestuelle inconsciente. Peu importe ce que faisait la valkyrie, elle ne lui en tiendrait pas rigueur et la replacerait dans la position que cette dernière avait choisi pour lui offrir le plus parfait des réveils. Parfois, la liche se levait pour s’asseoir à la table, commençant la rédaction du rapport en jetant simplement une couverture sur ses épaules puis, lorsque sa compagne la demandait à nouveau, la liche se précipitait pour combler ce vide émotionnel. Ce ballet dura jusqu’ l’aube où la jeune liche attendit patiemment que Qwellaana se réveille. Point de chatouille pour l’extirper de son sommeil, la magicienne la laissa se reposer aussi longtemps que la valkyrie le voudrait, étant fière du travail qu’elle avait accompli. Plus aucune urgence ne les retenaient ici alors personne ne viendrait soudainement faire irruption dans leur tente. Surtout pas celle de l’Esprit…
Cyradil se redressa alors légèrement, un cahier sur les genoux, continuant la rédaction du rapport d’une main tandis que l’autre caressait la chevelure argentée de sa compagne. Elle avait pris le soin de replier son aile pour ne pas s’asseoir dessus et de l’engourdir par inadvertance. Cyradil aurait pu la manipuler pour l’utiliser comme couverture mais Qwellaana n’était pas un objet et la liche préférait quand cette initiative venait de la Shekhikh. Fidèle à elle-même, la forgeronne y relata les faits, expliquant les différentes péripéties ainsi que l’état de la situation actuelle. Evidemment, elle omit le rapprochement entre elle et la valkyrie. De toute façon, au sein du Conseil, tout finirait par se savoir rapidement et la magicienne avait, jusqu’ici toujours été honnête dans ses agissements. Elle espérait simplement que tout le monde se montrerait suffisamment compréhensif pour ne pas s’immiscer dans sa vie privée.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Complétement détendu, j’avais rejoint rapidement le monde des songes. Un sommeil si profond qu'il aurait été possible de me gribouiller le visage sans que je m'en rende compte.Ma jumelle avait pris malin plaisir à le faire un nombre incalculable de fois,autant pour me maquiller que pour me dessiner une barbe et une moustache. Une fois même, elle m'avait coloré mes ailes avec du charbon,les rendant toutes noires. Mais je n'étais jamais parvenue à la bouder plus d'une heure contre celle qui avait toujours cumulé beaucoup de stress par ma faute en partie.
C'était pour enlever la tension dans ses muscles que je m'étais mise à la masser régulièrement comme je l'avais fait avec Cyradil, me perfectionnant au fil des années où ma soeur devait faire face à la colère des autres valkyries en me défendant tout en se fournissant des efforts pour deux afin de combler mes lacunes guerrières. Je me défendais bien mais je n'avais trouvé la moindre motivation dans ce genre d'exercice,n'ayant jamais été à l'aise avec une arme en particulier hormis les boucliers.
Mais cela ne m'aurait été d'aucune utilité dans cette cale de bateau qui tanguait au grès des vagues. Je tentais de me rattraper dans mon cauchemar à quelque chose pour ne pas tomber et à chaque fois, je sentis une présence rassurante m'empêcher de chuter. Habituellement immobile quand je dormais, il n'y avait que lorsque je me retrouvais dans de ce vaisseau du passé que je remuais,bougeant mes bras et mes pieds pour me raccrocher à quelque chose de temps à autre,me calmant quand la liche sans que je me rende compte, venait contre moi.Cela dura un moment puis mes cauchemars cessèrent,retrouvant le calme,jusqu'à mon réveil.
J'étais allongée sur le côté quand je commençais à émerger,gardant les yeux fermés tandis qu'un sourire s'étirait sur mes lèvres en sentant la main de Cyradil caresser mes cheveux,profitant de ce petit geste anodin que je n'avais pas eu l'occasion de pouvoir sentir depuis de nombreuses années. J'écoutais le bruit typique d'une mine qui glissait sur du papier, un son que j'aimais comme bon nombre d'érudits certainement,l'odeur aussi des pages d'un vieil ouvrage qui n'avait pas été ouvert depuis un long moment.
J'étirais ensuite mes bras au-dessus de ma tête en écartant mes doigts et ceux de mes pieds tout en tendant mes jambes ,de petits sons s'échappant de ma bouche de satisfaction.J'attrapais alors la main fraîche de la liche qui s'était perdue dans ma chevelure, l'abaissant à mon visage pour y déposer un baiser avant de la poser contre ma joue, mes yeux s'ouvrant un à un vers la silhouette adossée,sans que je ne prononce un mot au début, voulant simplement la regarder.Je longeais ses courbes d'une grande beauté jusqu'à arriver à son visage,le fixant en lui disant avec douceur:
-Bonjour Cyradil. Mes dioptases se posèrent ensuite sur l'objet entre son autre main , levant un sourcil en disant:-Tu tiens un journal intime?
Dis-je amusée, ne sachant si c'était le cas ou pas. Quelque chose me disait que ce n'était pas ça, voulant vérifier par moi-même.J'écartais légèrement ses pieds pour pouvoir hisser le haut de mon corps sur ses jambes, m'appuyant sur mes coudes ,mon visage reposant au creux de mes mains. Je jetais un oeil sur ces lignes que je parvenais à lire à l'envers, comprenant qu'il s'agissait là d'un rapport de la situation du hameau.Je relevais mes orbes vers les siens, avec un regard plein de reproche:
-Mais,je croyais que l'on devait lever le pied? On aurait pu faire ça ce soir ensemble.Dis-je faussement offusquée,ajoutant un sourire en coin:-Humm,la prochaine fois je t'attacherais les mains avant de dormir.A moins que tu ne sache écrire à l'aide de tes ombres ? C'est un pouvoir très pratique je trouve dans l'ensemble. Je libérais un bras pour poser mes doigts sur le cahier, lui laissant le temps d'écrire un dernier mot si elle le désirait avant de lui dérober avec le stylo:-Donne moi tout ça,un nouveau jour se lève et...oh…
Je fis atterrir le rapport sur le bureau ainsi que le stylo par ma télékinésie,faisant ensuite venir son bandeau jusqu'à nous,le déposant à côté d'elle. L'obscurité de l'aube disparaissait à mesure des minutes et je craignais qu'elle n'ait rapidement mal aux yeux.Je remarquais aussi qu'elle avait gardé le chignon que je lui avais fait, ce qui pourrait être problématique pour mettre ce qui allait voiler ses yeux. Je me redressais, posant mes mains sur ses hanches pour la rapprocher de moi et créer un espace derrière elle.
Je profitais que nous nous retrouvions l'une contre l'autre pour lui faire un bisou sur sa joue, restant là hésitante,rougissant légèrement avant de finalement, me décaler et m'assoir derrière elle.Bien entendu, je nous entourais de mes ailes, faisant parvenir avec ma magie une brosse, détachant ses cheveux en commençant à la peigner délicatement. Pensive, à cause d'une question qui accaparait mon esprit, j'étais devenue silencieuse.
Je continuais à m'occuper de ses cheveux, posant le peigne quand j'eus fini, oubliant de lui demander sa permission avant de débuter une jolie tresse tout en faisant jongler mes doigts avec habileté entre ses cheveux clairs et éclatants. Je ne la serrais pas trop pour qu'elle garde un certain volume et que cela soit agréable, tout en me questionnant intérieurement.En effet,j'avais eu envie de poser mes lèvres sur les siennes un peu plus tôt mais je n'avais pas osé,ne sachant si cela l'incommode.
Nous formions un couple mais cela ne me donnait pas tous les droits et j'avais l'impression,encore plus en ayant compris qu'elle n'avait jamais laissé personne s'en approcher,que c'était sacré. Ce qui l'était tout autant pour moi mais je ne savais pas exactement ou se poser certaines limites, sauf sur ce que nous avions déjà abordé.Je n'avais aucune idée de si cela se demandait, mon inexpérience flagrante me faisant douter sur la manière d'aborder ce sujet. Hésitante, je me lançais, tout en finissant par attacher l'extrémité de sa tresse finie par un lien:
-Dis Cyradil...ça te dérange si parfois je...je...Ne parvenant à le dire avec des mots,embarrassée, je passais mes bras autour d'elle, afin qu'elle puisse voir mes mains. Je pliais mes doigts hormis mes index,posant leur extrémité l'un contre l'autre en les bougeant légèrement, pour imiter deux personnes qui s'embrassent. Rien qu'en faisant cela, je rougissais comme un coquelicot,me justifiant avec maladresse en pensant que cela pourrait être mal interprété:-Enfin pas tout le temps ...ça serait des petits et....juste pour dire bonjour ou aurevoir par exemple...ou je sais pas... mais si ça t'ennuie ce n'est pas grave...vraiment je…
Je ne savais plus où me mettre, encore moins quand mon estomac grogna en me coupant la parole, plaquant mes mains sur mon visage face à tant de gènes accumulés d'un coup,posant mon front sur le dos de la liche. Je poussais un long soupir,souhaitant à cet instant précis m'envoler loin. Je me demandais si un jour, l'embarras aurait raison de moi un jour, au point de me faire tomber dans les pommes.En pensant à ces dernières, j'eus encore plus faim mais je n'osais ni bouger ni dire quoi que ce soit.
C'était pour enlever la tension dans ses muscles que je m'étais mise à la masser régulièrement comme je l'avais fait avec Cyradil, me perfectionnant au fil des années où ma soeur devait faire face à la colère des autres valkyries en me défendant tout en se fournissant des efforts pour deux afin de combler mes lacunes guerrières. Je me défendais bien mais je n'avais trouvé la moindre motivation dans ce genre d'exercice,n'ayant jamais été à l'aise avec une arme en particulier hormis les boucliers.
Mais cela ne m'aurait été d'aucune utilité dans cette cale de bateau qui tanguait au grès des vagues. Je tentais de me rattraper dans mon cauchemar à quelque chose pour ne pas tomber et à chaque fois, je sentis une présence rassurante m'empêcher de chuter. Habituellement immobile quand je dormais, il n'y avait que lorsque je me retrouvais dans de ce vaisseau du passé que je remuais,bougeant mes bras et mes pieds pour me raccrocher à quelque chose de temps à autre,me calmant quand la liche sans que je me rende compte, venait contre moi.Cela dura un moment puis mes cauchemars cessèrent,retrouvant le calme,jusqu'à mon réveil.
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J'étais allongée sur le côté quand je commençais à émerger,gardant les yeux fermés tandis qu'un sourire s'étirait sur mes lèvres en sentant la main de Cyradil caresser mes cheveux,profitant de ce petit geste anodin que je n'avais pas eu l'occasion de pouvoir sentir depuis de nombreuses années. J'écoutais le bruit typique d'une mine qui glissait sur du papier, un son que j'aimais comme bon nombre d'érudits certainement,l'odeur aussi des pages d'un vieil ouvrage qui n'avait pas été ouvert depuis un long moment.
J'étirais ensuite mes bras au-dessus de ma tête en écartant mes doigts et ceux de mes pieds tout en tendant mes jambes ,de petits sons s'échappant de ma bouche de satisfaction.J'attrapais alors la main fraîche de la liche qui s'était perdue dans ma chevelure, l'abaissant à mon visage pour y déposer un baiser avant de la poser contre ma joue, mes yeux s'ouvrant un à un vers la silhouette adossée,sans que je ne prononce un mot au début, voulant simplement la regarder.Je longeais ses courbes d'une grande beauté jusqu'à arriver à son visage,le fixant en lui disant avec douceur:
-Bonjour Cyradil. Mes dioptases se posèrent ensuite sur l'objet entre son autre main , levant un sourcil en disant:-Tu tiens un journal intime?
Dis-je amusée, ne sachant si c'était le cas ou pas. Quelque chose me disait que ce n'était pas ça, voulant vérifier par moi-même.J'écartais légèrement ses pieds pour pouvoir hisser le haut de mon corps sur ses jambes, m'appuyant sur mes coudes ,mon visage reposant au creux de mes mains. Je jetais un oeil sur ces lignes que je parvenais à lire à l'envers, comprenant qu'il s'agissait là d'un rapport de la situation du hameau.Je relevais mes orbes vers les siens, avec un regard plein de reproche:
-Mais,je croyais que l'on devait lever le pied? On aurait pu faire ça ce soir ensemble.Dis-je faussement offusquée,ajoutant un sourire en coin:-Humm,la prochaine fois je t'attacherais les mains avant de dormir.A moins que tu ne sache écrire à l'aide de tes ombres ? C'est un pouvoir très pratique je trouve dans l'ensemble. Je libérais un bras pour poser mes doigts sur le cahier, lui laissant le temps d'écrire un dernier mot si elle le désirait avant de lui dérober avec le stylo:-Donne moi tout ça,un nouveau jour se lève et...oh…
Je fis atterrir le rapport sur le bureau ainsi que le stylo par ma télékinésie,faisant ensuite venir son bandeau jusqu'à nous,le déposant à côté d'elle. L'obscurité de l'aube disparaissait à mesure des minutes et je craignais qu'elle n'ait rapidement mal aux yeux.Je remarquais aussi qu'elle avait gardé le chignon que je lui avais fait, ce qui pourrait être problématique pour mettre ce qui allait voiler ses yeux. Je me redressais, posant mes mains sur ses hanches pour la rapprocher de moi et créer un espace derrière elle.
Je profitais que nous nous retrouvions l'une contre l'autre pour lui faire un bisou sur sa joue, restant là hésitante,rougissant légèrement avant de finalement, me décaler et m'assoir derrière elle.Bien entendu, je nous entourais de mes ailes, faisant parvenir avec ma magie une brosse, détachant ses cheveux en commençant à la peigner délicatement. Pensive, à cause d'une question qui accaparait mon esprit, j'étais devenue silencieuse.
Je continuais à m'occuper de ses cheveux, posant le peigne quand j'eus fini, oubliant de lui demander sa permission avant de débuter une jolie tresse tout en faisant jongler mes doigts avec habileté entre ses cheveux clairs et éclatants. Je ne la serrais pas trop pour qu'elle garde un certain volume et que cela soit agréable, tout en me questionnant intérieurement.En effet,j'avais eu envie de poser mes lèvres sur les siennes un peu plus tôt mais je n'avais pas osé,ne sachant si cela l'incommode.
Nous formions un couple mais cela ne me donnait pas tous les droits et j'avais l'impression,encore plus en ayant compris qu'elle n'avait jamais laissé personne s'en approcher,que c'était sacré. Ce qui l'était tout autant pour moi mais je ne savais pas exactement ou se poser certaines limites, sauf sur ce que nous avions déjà abordé.Je n'avais aucune idée de si cela se demandait, mon inexpérience flagrante me faisant douter sur la manière d'aborder ce sujet. Hésitante, je me lançais, tout en finissant par attacher l'extrémité de sa tresse finie par un lien:
-Dis Cyradil...ça te dérange si parfois je...je...Ne parvenant à le dire avec des mots,embarrassée, je passais mes bras autour d'elle, afin qu'elle puisse voir mes mains. Je pliais mes doigts hormis mes index,posant leur extrémité l'un contre l'autre en les bougeant légèrement, pour imiter deux personnes qui s'embrassent. Rien qu'en faisant cela, je rougissais comme un coquelicot,me justifiant avec maladresse en pensant que cela pourrait être mal interprété:-Enfin pas tout le temps ...ça serait des petits et....juste pour dire bonjour ou aurevoir par exemple...ou je sais pas... mais si ça t'ennuie ce n'est pas grave...vraiment je…
Je ne savais plus où me mettre, encore moins quand mon estomac grogna en me coupant la parole, plaquant mes mains sur mon visage face à tant de gènes accumulés d'un coup,posant mon front sur le dos de la liche. Je poussais un long soupir,souhaitant à cet instant précis m'envoler loin. Je me demandais si un jour, l'embarras aurait raison de moi un jour, au point de me faire tomber dans les pommes.En pensant à ces dernières, j'eus encore plus faim mais je n'osais ni bouger ni dire quoi que ce soit.
Qwellaana discute en 009966
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Un journal intime ? Non, ce n’était pas tellement le style de la liche. Il est vrai qu’elle tenait des écrits mais ceux-ci concernaient principalement ses recherches ou ses avancées magiques. Des recueils qu’elle était heureuse d’avoir écrits car ceux-ci l’aidaient désormais à recouvrer lentement mais sûrement ses pouvoir disparus. Le fait qu’elle ait fait un inventaire et décrit les procédés par lesquelles elle avait accédé à certaines magies la rassuraient dans l’idée que la liche n’avançait pas dans le vide. Sa quête de puissance et de pouvoir s’était amoindrie dorénavant puisque Cyradil avait considéré qu’il y avait des choses bien plus importantes que la soif de pouvoir. L’une des choses était d’ailleurs en train de se réveiller à ses côtés et son sourire ainsi que son regard curieux fit beaucoup sourire la magicienne. Evidemment, Qwellaana chercha presque instinctivement à savoir ce que la liche écrivait, la laissant à peine terminer une phrase avant de la priver du cahier. Cyradil leva ses orbes cristallins sur la valkyrie, rigolant à sa boutade.
« Absolument, même sans mes mains, je demeure plutôt habile ! »
Elle déploya alors ses ombres en de petits appendices qui vinrent chatouiller les côtes de la valkyrie avant qu’elle ne les ramènent vers elle. Cyradil avait même appris à jouer du piano avec et elle se débrouillait plutôt bien d’ailleurs.
« C’est grâce à cela que j’ai pu dessiner ces fresques d’ailleurs. Il suffit d’avoir une surface réfléchissante et d’être très habile mais à l’époque, cela m’était aussi simple que de cligner les yeux. Oui, je sais, j’aurais pu le faire faire par un tatoueur officiel ou autre mais j’avoue que je n’aimais pas l’idée de me faire malmener le corps par quelqu’un que je ne connaissais pas. »
Qwellaana fit alors parvenir le bandeau de la liche jusqu’à elle. Cyradil en profita alors pour poser ses yeux sur le sol de la tente, voyant les vêtements qu’elle avait éparpillé la veille lorsqu’elle s’était déshabiller. Martha lui passerait sans doute un savon en la voyant aussi négligée mais la jeune blonde n’avait eu comme souhait hier que de rejoindre au plus vite les bras de sa dulcinée sans tenir compte de l’étiquette qui la caractérisait en temps normal. N’importe qui qui ferait irruption dans la tente pourrait penser que les deux femmes s’étaient livrées à une nuit particulièrement animée mais…il n’en était rien. Au contraire, elle fut plutôt calme avec quelques agitations de la part de la valkyrie dus probablement à de mauvais rêves mais, à part cela, il n’y avait rien eu à signaler. Pendant que la liche était perdue dans ses pensées, Qwellaana avait pris l’initiative de lui peigner les cheveux, les réarrangeant en une tresse que la liche avait l’habitude d’arborer.
« Tu sais, je ne suis pas aussi fragile. Un peu de lumière ne me fera pas de mal, ne t’en fais pas. » Dit-elle en la rassurant.
Quant à sa requête à demi-formulée, Cyradil n’était pas tellement plus avancée que sa compagne. Ce n’était pas des choses sur lesquelles elle pouvait réfléchir rationnellement et surtout, elle manquait autant d’expérience que la valkyrie sur le sujet. Néanmoins, cela ne la dérangeait aucunement, bien au contraire. C’est cette maladresse qui donnait tout le charme à leur relation et Cyradil ne saurait dire si elle aurait accepté cette relation si elle avait su qu’il y en avait eu d’autres avant elle. Pour quelqu’un avec des standards aussi élevés en matière d’amour, la forgeronne était de celles qui pensaient qu’elle avait le droit de partager sa vie avec quelqu’un qui avait fait preuve d’une « abstinence » toute aussi honorable que la sienne. C’est sans doute pour cela que l’occasion était toute trouvée lorsque Qwellaana s’était déclarée à elle. Les deux femmes s’attiraient irrémédiablement et il aurait été inconscient de laisser passer une telle chance de trouver une partenaire aussi alignée avec ses propres idées.
« Euh…je sais pas vraiment si ces choses là se demandent…Je pense que ça se fait assez naturellement en fonction des situations. Pour tout t’avouer, ce n’est pas quelque chose que je me sentirait à l’aise de faire à répétition mais…en certaines occasions, je pense que cela me plairait ? Sans doute que c’est quelque chose que nous découvrirons au fur et à mesure. Apprendre à comprendre l’autre. Je pense que c’est le plus important. » Répondit-elle, un peu hésitante.
Si Qwellaana l’embrassait, la jeune blonde ne la repousserait évidemment pas mais elle pensait que sa partenaire était tout aussi consciente de la jeunesse de leur relation. Il faudra du temps pour s’y habituer bien que Cyradil était déjà très heureuse actuellement. De plus, les deux femmes avaient bien montré qu’elles pouvaient exprimé leurs tendresses autrement que par des baisers, laissant penser qu’il y avait toujours un moyen de faire en sorte d’entretenir leur relation et de s’assurer que cette dernière allait dans le bon sens. La liche se tourna alors pour faire face à la valkyrie, profitant de ces derniers moments pour pouvoir l’observer sans filtre et vint l’étreindre tendrement.
« De toute façon, si tu as des doutes, tu pourras toujours m’en parler. Je suis aussi maladroite que toi sur ce sujet alors il n’y a aucune raison que je t’en veuille si tu fais les choses de travers. Tant que je peux me perdre dans ce tourbillon de plumes dans l’étreinte de nos deux corps séparés par aucune barrière autres que nos peaux, je serais heureuse. »
Tandis qu’elle lui caressa les plumes de l’une de ses mains, la jeune blonde voulut formuler une requête. Une idée qui lui était venu subitement, se demandant si, en tant que créature ailée, il arrivait aux valkyries de perdre des plumes à certaines occasions comme les humains perdaient une partie de leurs cheveux afin qu’ils se renouvellent. En tout cas, elle n’en avait vu aucune dans leur lit pour l’instant hormis quelques-unes qui avaient été endommagées lorsque la valkyrie avait traversé sa fenêtre.
« Dis Qwell, tu te rappelles hier quand je t’ai annoncée que l’on se verrait pas aussi souvent qu’on le voudrait ? Est-ce que tu serais d’accord de me donner l’une de tes plumes en souvenir pour que je puisse avoir une sorte de…ancre mémorielle par rapport à notre relation. Un petit quelque chose qui me fera me souvenir que tu n’es jamais très loin… » Avoua-t-elle.
« Absolument, même sans mes mains, je demeure plutôt habile ! »
Elle déploya alors ses ombres en de petits appendices qui vinrent chatouiller les côtes de la valkyrie avant qu’elle ne les ramènent vers elle. Cyradil avait même appris à jouer du piano avec et elle se débrouillait plutôt bien d’ailleurs.
« C’est grâce à cela que j’ai pu dessiner ces fresques d’ailleurs. Il suffit d’avoir une surface réfléchissante et d’être très habile mais à l’époque, cela m’était aussi simple que de cligner les yeux. Oui, je sais, j’aurais pu le faire faire par un tatoueur officiel ou autre mais j’avoue que je n’aimais pas l’idée de me faire malmener le corps par quelqu’un que je ne connaissais pas. »
Qwellaana fit alors parvenir le bandeau de la liche jusqu’à elle. Cyradil en profita alors pour poser ses yeux sur le sol de la tente, voyant les vêtements qu’elle avait éparpillé la veille lorsqu’elle s’était déshabiller. Martha lui passerait sans doute un savon en la voyant aussi négligée mais la jeune blonde n’avait eu comme souhait hier que de rejoindre au plus vite les bras de sa dulcinée sans tenir compte de l’étiquette qui la caractérisait en temps normal. N’importe qui qui ferait irruption dans la tente pourrait penser que les deux femmes s’étaient livrées à une nuit particulièrement animée mais…il n’en était rien. Au contraire, elle fut plutôt calme avec quelques agitations de la part de la valkyrie dus probablement à de mauvais rêves mais, à part cela, il n’y avait rien eu à signaler. Pendant que la liche était perdue dans ses pensées, Qwellaana avait pris l’initiative de lui peigner les cheveux, les réarrangeant en une tresse que la liche avait l’habitude d’arborer.
« Tu sais, je ne suis pas aussi fragile. Un peu de lumière ne me fera pas de mal, ne t’en fais pas. » Dit-elle en la rassurant.
Quant à sa requête à demi-formulée, Cyradil n’était pas tellement plus avancée que sa compagne. Ce n’était pas des choses sur lesquelles elle pouvait réfléchir rationnellement et surtout, elle manquait autant d’expérience que la valkyrie sur le sujet. Néanmoins, cela ne la dérangeait aucunement, bien au contraire. C’est cette maladresse qui donnait tout le charme à leur relation et Cyradil ne saurait dire si elle aurait accepté cette relation si elle avait su qu’il y en avait eu d’autres avant elle. Pour quelqu’un avec des standards aussi élevés en matière d’amour, la forgeronne était de celles qui pensaient qu’elle avait le droit de partager sa vie avec quelqu’un qui avait fait preuve d’une « abstinence » toute aussi honorable que la sienne. C’est sans doute pour cela que l’occasion était toute trouvée lorsque Qwellaana s’était déclarée à elle. Les deux femmes s’attiraient irrémédiablement et il aurait été inconscient de laisser passer une telle chance de trouver une partenaire aussi alignée avec ses propres idées.
« Euh…je sais pas vraiment si ces choses là se demandent…Je pense que ça se fait assez naturellement en fonction des situations. Pour tout t’avouer, ce n’est pas quelque chose que je me sentirait à l’aise de faire à répétition mais…en certaines occasions, je pense que cela me plairait ? Sans doute que c’est quelque chose que nous découvrirons au fur et à mesure. Apprendre à comprendre l’autre. Je pense que c’est le plus important. » Répondit-elle, un peu hésitante.
Si Qwellaana l’embrassait, la jeune blonde ne la repousserait évidemment pas mais elle pensait que sa partenaire était tout aussi consciente de la jeunesse de leur relation. Il faudra du temps pour s’y habituer bien que Cyradil était déjà très heureuse actuellement. De plus, les deux femmes avaient bien montré qu’elles pouvaient exprimé leurs tendresses autrement que par des baisers, laissant penser qu’il y avait toujours un moyen de faire en sorte d’entretenir leur relation et de s’assurer que cette dernière allait dans le bon sens. La liche se tourna alors pour faire face à la valkyrie, profitant de ces derniers moments pour pouvoir l’observer sans filtre et vint l’étreindre tendrement.
« De toute façon, si tu as des doutes, tu pourras toujours m’en parler. Je suis aussi maladroite que toi sur ce sujet alors il n’y a aucune raison que je t’en veuille si tu fais les choses de travers. Tant que je peux me perdre dans ce tourbillon de plumes dans l’étreinte de nos deux corps séparés par aucune barrière autres que nos peaux, je serais heureuse. »
Tandis qu’elle lui caressa les plumes de l’une de ses mains, la jeune blonde voulut formuler une requête. Une idée qui lui était venu subitement, se demandant si, en tant que créature ailée, il arrivait aux valkyries de perdre des plumes à certaines occasions comme les humains perdaient une partie de leurs cheveux afin qu’ils se renouvellent. En tout cas, elle n’en avait vu aucune dans leur lit pour l’instant hormis quelques-unes qui avaient été endommagées lorsque la valkyrie avait traversé sa fenêtre.
« Dis Qwell, tu te rappelles hier quand je t’ai annoncée que l’on se verrait pas aussi souvent qu’on le voudrait ? Est-ce que tu serais d’accord de me donner l’une de tes plumes en souvenir pour que je puisse avoir une sorte de…ancre mémorielle par rapport à notre relation. Un petit quelque chose qui me fera me souvenir que tu n’es jamais très loin… » Avoua-t-elle.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Cyradil confirma mes pensées en me chatouillant avec sa magie de l'ombre, me tortillant en riant durant cette petite''attaque'' que je n'avais pas vue arriver. Elle ne se contenta pas seulement de me le démontrer, m'expliquant ensuite qu'elle avait eu recours à ce pouvoir par le passé pour inscrire les magnifiques traits et symboles qui recouvraient une partie de sa peau claire,sans l'aide d'une tierce personne. Je ne doutais pas que cela lui fut si simple avant de devenir une liche et comprenait pourquoi elle avait préféré le faire elle-même.
-J'aurais bien aimé être là pour te voir à l'oeuvre.
Lui avouais-je,ayant l'impression d'avoir encore plus de chance de pouvoir me tenir ainsi auprès d'elle, qui avait détenu un savoir immense,sans laisser n'importe qui s'approchait d'elle durant tout ce temps ni la folie de la puissance. J'avais l'impression d'être une enfant comparée à Cyradil en y réfléchissant, son apparence masquant cet état de fait. Je me demandais comment cela se serait il passé si je l'avais rencontré quand elle était une humaine âgée. Au fond de moi, je savais que cela n'aurait rien changé et que le résultat aurait été exactement le même au final,de mon côté du moins.
Une pensée fugace écartée quand la liche m'assura que ses yeux pouvaient supporter la clarté actuelle et que je n'avais pas à m'en faire. Je réalisais pourquoi elle m'avait dit plus tôt que j'avais un comportement très protecteur envers elle,espérant que je ne l'étouffais pas trop à réagir de cette façon, ni que ma question par la suite ne l'importunerait tant elle était maladroite. Mais elle était assez importante à mes yeux,désirant comprendre sa vision qui fut assez révélatrice.
J'avais enlevé mes mains de mon visage à mesure qu' elle me donna son avis,aimant particulièrement sa réponse qui donnait une toute autre dimension à ce genre de geste que beaucoup faisaient si souvent qu'il en devenait, banal. Je me trompais peut-être mais j'avais l'intime conviction que ce qu'elle tentait de dire,c'était qu'elle préférait que nous scellions nos lèvres ensembles qu'a des moments particuliers, pour exprimer quelque chose de profond,de symbolique visiblement.
Mon interprétation paraissait plutôt romantique et c'était bien le cas. Je l'avais toujours été au grand dam de ma mère et des autres valkyries que j'ai cotoyé.Je trouvais cela très beau et plus égales à nous-même qui n'avaient pas évolué comme le commun des mortels et des non-mortels,sur toute la ligne en faite. Certains considéreraient que l'on faisait tout à l'envers en nous étreignant presque et parfois totalement nues sans s'être embrassées alors que dans l'ensemble, les autres faisaient d'abord le contraire. Du moment que cela nous convenait, c'était le principal.
-Oui,tu as raison. On devrait faire comme ça nous vient et surtout à notre façon comme depuis le début en faite. Je posais mon menton sur son épaule,me disant que la meilleure chose à faire était de laisser les choses venir à nous naturellement,nous n'étions pas pressées après tout:-Merci de ta sincérité Cyradil,ça compte beaucoup pour moi ce que tu dis.
J'avais trouvé cela très mignon qu'elle se soit montrée si peu sure d'elle en entamant ce sujet, une hésitation si rare d'observer,plus que ses orbes cristallins qui se tournèrent vers moi. La douceur et la fraicheur de son corps,en rencontrant la chaleur du mien me fit frissonner, aimant sentir la liche de nouveau contre moi tout en pouvant contempler son visage. Je le caressais d'une main avant de longer son dos ferme,loin d'être fragile.J'avais pu le constater hier soir en plus de ces lignes qui le parcouraient, appréciant cette certaine force qui s'en dégageait.
-J'aimerais autant éviter de faire quelque chose qui te déplaise. Lui dis-je avec douceur, ajoutant amusée:-Toi maladroite ? J'aimerais bien voir ça. À aucun moment tu ne l'as été. Contrairement à moi, je n'avais pas besoin de lui rappeler. Je la regardais avec tendresse, ajoutant à la suite de ses mots qui firent légérement palpiter mon coeur,tant ils m'emplirent de bonheur :-Et moi de pouvoir t'envelopper toute entière pour sentir la douceur de tout ton être,je le serais aussi. Je l'étreignais un peu plus contre moi en fermant les yeux.
Oui,c'était bien ça le plus important et même si elle était aussi inexpérimentée que moi dans ce domaine, sa sagesse me rassurait.J'avais encore un peu de mal à réaliser ce qui s'était passé la nuit dernière,ayant osé faire le premier pas alors que j'étais la plus timide de nous deux. J'aurais peut-être même dû attendre un peu mais je n'avais pu étouffer plus longtemps ce que je ressentais pour Cyradil qui était celle, et je l'avais ressentis inconsciemment quand j'étais tombée chez elle, que j'avais toujours espéré rencontrer un jour sans vraiment y croire à cause de ce qui me tracassait.
Sa requête ne l'avait pas été du tout par contre, débutant d'abord par une question que je répondis par un hochement de tête en me détachant légérement d'elle,pendant que je faisais venir à nous une petite boîte contenant de quoi faire taire mon estomac qui ne tarderait pas à se manifester une seconde fois si je ne faisais rien. Je l'ouvris en la maintenant en suspend à côté de nous après m'être assurée que la liche était bien installée.Je pris une petite poignée de fruits sec ,agrémentés de morceaux de chocolat,approchant l'un d'eux vers mes lèvres au moment où Cyradil poursuivit la conversation.
Sa demande me surpris quelque peu.Je m'étais déjà posée la question si cela lui ferait plaisir de posséder une plume m'appartenant mais j'avais trouvé cela bizarre de vouloir lui demander alors que nous étions des...amies? Je ne saurais même pas décrire notre relation avant que tout paraisse plus claire. Ce qui était sûr, c'est que je loupais ma bouche en trouvant sa demande particuliérement adorable.
-Oh euh... Je regardais plus bas ,ne sachant où était partis le fuyard, m'en détournant pour me concentrer sur la liche, reprenant en rougissant légèrement :-Bien sûr.Mais laquelle te ferait plaisir ? Elles sont assez différentes les unes des autres.
Je déployais mes ailes de chaque côté de Cyradil, pour qu'elle puisse mieux les observer ainsi présentées. Dans tous les cas, on pouvait constater que sur le rachis de la plupart d'entre elles il y avait une légère teinte dorée et que le reste était d'un blanc immaculé. Je les entretenais avec attention, ne les négligeant pas comme certaines valkyries qui se fichaient de les laisser prendre la poussière ou se contentant du strict nécessaire. C'était surement pour cela qu'elles étaient aussi douces :
-Mes plumes se renouvellent régulières et en règle générale, je les perds en vol sans m'en rendre compte mais, je pourrais faire attention selon laquelle tu voudrais garder. Je lui indiquais avec mon index libre à mesure que je lui expliquais:-Sur les rémiges primaires, il y a un tout petit peu plus de reflets dorés sur le vexille mais il y en a aussi sur les secondaires et très peu sur les tertiaires.A moins que tu préfères les autres ? Sinon,je perds parfois du duvet quand je dors. Si tu veux faire un oreiller avec, il va falloir attendre longtemps. Dis-je en posant ma main sur ma bouche en riant:-Par contre,je ne peux prédire quand l'une d'elles se détachera et de ce fait,si cela te conviens,j'aimerais autant que l'on attende que cela se fasse naturellement. Je ne voudrais pas déranger le cycle sans oublier que ça risque d'être douloureux.
Maintenant qu'elle me demandait ça, j'avais bien envi d'avoir quelque chose d'elle mais la question était quoi ? Elle n'avait pas d'ailes et une mèche de cheveux serait un peu étrange et peu pratique à garder sur soi constamment. J'avais bien une idée mais je m'en voulais de lui demander une chose qui lui ferait certainement du travail en plus alors qu'elle en avait déjà bien assez avec ses nouvelles fonctions. Je tenais cependant à garder un souvenir d'elle pour avoir l'impression qu'elle était toujours à mes côtés lorsque ça ne serait pas le cas.
-J'aimerais bien avoir quelque chose de toi aussi et pouvoir l'emmener partout avec moi. Tu as plutôt bon gout en matière de bijoux d'après ce que j'ai pu voir. Dis-je en pointant de mon nez ses deux anneaux avant de la regarder dans les yeux à nouveau:-Je me demandais si...je pourrais avoir quelque chose confectionné par tes mains ou que tu en imprègnes un avec.... ta magie par exemple ? Enfin...je ne sais pas trop si c'est possible mais tu vois l'idée ? Après je ne veux pas encore t'ajouter d'autres tâches en plus, tu es déjà bien occupée...on pourrait faire ça quand on se voit sinon? D'ailleurs... tu comptes en faire quoi de la plume exactement ?Demandais-je timidement.
-J'aurais bien aimé être là pour te voir à l'oeuvre.
Lui avouais-je,ayant l'impression d'avoir encore plus de chance de pouvoir me tenir ainsi auprès d'elle, qui avait détenu un savoir immense,sans laisser n'importe qui s'approchait d'elle durant tout ce temps ni la folie de la puissance. J'avais l'impression d'être une enfant comparée à Cyradil en y réfléchissant, son apparence masquant cet état de fait. Je me demandais comment cela se serait il passé si je l'avais rencontré quand elle était une humaine âgée. Au fond de moi, je savais que cela n'aurait rien changé et que le résultat aurait été exactement le même au final,de mon côté du moins.
Une pensée fugace écartée quand la liche m'assura que ses yeux pouvaient supporter la clarté actuelle et que je n'avais pas à m'en faire. Je réalisais pourquoi elle m'avait dit plus tôt que j'avais un comportement très protecteur envers elle,espérant que je ne l'étouffais pas trop à réagir de cette façon, ni que ma question par la suite ne l'importunerait tant elle était maladroite. Mais elle était assez importante à mes yeux,désirant comprendre sa vision qui fut assez révélatrice.
J'avais enlevé mes mains de mon visage à mesure qu' elle me donna son avis,aimant particulièrement sa réponse qui donnait une toute autre dimension à ce genre de geste que beaucoup faisaient si souvent qu'il en devenait, banal. Je me trompais peut-être mais j'avais l'intime conviction que ce qu'elle tentait de dire,c'était qu'elle préférait que nous scellions nos lèvres ensembles qu'a des moments particuliers, pour exprimer quelque chose de profond,de symbolique visiblement.
Mon interprétation paraissait plutôt romantique et c'était bien le cas. Je l'avais toujours été au grand dam de ma mère et des autres valkyries que j'ai cotoyé.Je trouvais cela très beau et plus égales à nous-même qui n'avaient pas évolué comme le commun des mortels et des non-mortels,sur toute la ligne en faite. Certains considéreraient que l'on faisait tout à l'envers en nous étreignant presque et parfois totalement nues sans s'être embrassées alors que dans l'ensemble, les autres faisaient d'abord le contraire. Du moment que cela nous convenait, c'était le principal.
-Oui,tu as raison. On devrait faire comme ça nous vient et surtout à notre façon comme depuis le début en faite. Je posais mon menton sur son épaule,me disant que la meilleure chose à faire était de laisser les choses venir à nous naturellement,nous n'étions pas pressées après tout:-Merci de ta sincérité Cyradil,ça compte beaucoup pour moi ce que tu dis.
J'avais trouvé cela très mignon qu'elle se soit montrée si peu sure d'elle en entamant ce sujet, une hésitation si rare d'observer,plus que ses orbes cristallins qui se tournèrent vers moi. La douceur et la fraicheur de son corps,en rencontrant la chaleur du mien me fit frissonner, aimant sentir la liche de nouveau contre moi tout en pouvant contempler son visage. Je le caressais d'une main avant de longer son dos ferme,loin d'être fragile.J'avais pu le constater hier soir en plus de ces lignes qui le parcouraient, appréciant cette certaine force qui s'en dégageait.
-J'aimerais autant éviter de faire quelque chose qui te déplaise. Lui dis-je avec douceur, ajoutant amusée:-Toi maladroite ? J'aimerais bien voir ça. À aucun moment tu ne l'as été. Contrairement à moi, je n'avais pas besoin de lui rappeler. Je la regardais avec tendresse, ajoutant à la suite de ses mots qui firent légérement palpiter mon coeur,tant ils m'emplirent de bonheur :-Et moi de pouvoir t'envelopper toute entière pour sentir la douceur de tout ton être,je le serais aussi. Je l'étreignais un peu plus contre moi en fermant les yeux.
Oui,c'était bien ça le plus important et même si elle était aussi inexpérimentée que moi dans ce domaine, sa sagesse me rassurait.J'avais encore un peu de mal à réaliser ce qui s'était passé la nuit dernière,ayant osé faire le premier pas alors que j'étais la plus timide de nous deux. J'aurais peut-être même dû attendre un peu mais je n'avais pu étouffer plus longtemps ce que je ressentais pour Cyradil qui était celle, et je l'avais ressentis inconsciemment quand j'étais tombée chez elle, que j'avais toujours espéré rencontrer un jour sans vraiment y croire à cause de ce qui me tracassait.
Sa requête ne l'avait pas été du tout par contre, débutant d'abord par une question que je répondis par un hochement de tête en me détachant légérement d'elle,pendant que je faisais venir à nous une petite boîte contenant de quoi faire taire mon estomac qui ne tarderait pas à se manifester une seconde fois si je ne faisais rien. Je l'ouvris en la maintenant en suspend à côté de nous après m'être assurée que la liche était bien installée.Je pris une petite poignée de fruits sec ,agrémentés de morceaux de chocolat,approchant l'un d'eux vers mes lèvres au moment où Cyradil poursuivit la conversation.
Sa demande me surpris quelque peu.Je m'étais déjà posée la question si cela lui ferait plaisir de posséder une plume m'appartenant mais j'avais trouvé cela bizarre de vouloir lui demander alors que nous étions des...amies? Je ne saurais même pas décrire notre relation avant que tout paraisse plus claire. Ce qui était sûr, c'est que je loupais ma bouche en trouvant sa demande particuliérement adorable.
-Oh euh... Je regardais plus bas ,ne sachant où était partis le fuyard, m'en détournant pour me concentrer sur la liche, reprenant en rougissant légèrement :-Bien sûr.Mais laquelle te ferait plaisir ? Elles sont assez différentes les unes des autres.
Je déployais mes ailes de chaque côté de Cyradil, pour qu'elle puisse mieux les observer ainsi présentées. Dans tous les cas, on pouvait constater que sur le rachis de la plupart d'entre elles il y avait une légère teinte dorée et que le reste était d'un blanc immaculé. Je les entretenais avec attention, ne les négligeant pas comme certaines valkyries qui se fichaient de les laisser prendre la poussière ou se contentant du strict nécessaire. C'était surement pour cela qu'elles étaient aussi douces :
-Mes plumes se renouvellent régulières et en règle générale, je les perds en vol sans m'en rendre compte mais, je pourrais faire attention selon laquelle tu voudrais garder. Je lui indiquais avec mon index libre à mesure que je lui expliquais:-Sur les rémiges primaires, il y a un tout petit peu plus de reflets dorés sur le vexille mais il y en a aussi sur les secondaires et très peu sur les tertiaires.A moins que tu préfères les autres ? Sinon,je perds parfois du duvet quand je dors. Si tu veux faire un oreiller avec, il va falloir attendre longtemps. Dis-je en posant ma main sur ma bouche en riant:-Par contre,je ne peux prédire quand l'une d'elles se détachera et de ce fait,si cela te conviens,j'aimerais autant que l'on attende que cela se fasse naturellement. Je ne voudrais pas déranger le cycle sans oublier que ça risque d'être douloureux.
Maintenant qu'elle me demandait ça, j'avais bien envi d'avoir quelque chose d'elle mais la question était quoi ? Elle n'avait pas d'ailes et une mèche de cheveux serait un peu étrange et peu pratique à garder sur soi constamment. J'avais bien une idée mais je m'en voulais de lui demander une chose qui lui ferait certainement du travail en plus alors qu'elle en avait déjà bien assez avec ses nouvelles fonctions. Je tenais cependant à garder un souvenir d'elle pour avoir l'impression qu'elle était toujours à mes côtés lorsque ça ne serait pas le cas.
-J'aimerais bien avoir quelque chose de toi aussi et pouvoir l'emmener partout avec moi. Tu as plutôt bon gout en matière de bijoux d'après ce que j'ai pu voir. Dis-je en pointant de mon nez ses deux anneaux avant de la regarder dans les yeux à nouveau:-Je me demandais si...je pourrais avoir quelque chose confectionné par tes mains ou que tu en imprègnes un avec.... ta magie par exemple ? Enfin...je ne sais pas trop si c'est possible mais tu vois l'idée ? Après je ne veux pas encore t'ajouter d'autres tâches en plus, tu es déjà bien occupée...on pourrait faire ça quand on se voit sinon? D'ailleurs... tu comptes en faire quoi de la plume exactement ?Demandais-je timidement.
Qwellaana discute en 009966
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Cyradil était heureuse que Qwellaana la comprenne aussi bien. Elle aurait voulu que ce moment ne se finisse jamais et la liche anticipait déjà leur prochaine rencontre. Contrairement à sa compagne, la jeune blonde n’aurait peut-être jamais osé faire le premier pas à cause de leur différence d’âge. La culpabilité de gaspiller les années de vie de Qwellaana auprès de quelqu’un qui n’avait plus à affronter le passage du temps la terrifiait mais…cela n’avait tout de même pas empêcher la valkyrie de lui ouvrir son cœur. Le problème demeurait toujours entier mais…concrètement, celui-ci ne se manifesterait pas avant plusieurs siècles certainement. L’important, comme lui disait son père, c’était de profiter de l’instant présent. Cyradil se mit alors à observer les ailes que lui présentait la valkyrie. Il y en avait effectivement de plusieurs sortes mais la jeune femme pensait avoir déjà fait son choix.
« Celle-là. » Dit-elle en pointant l’une des plumes primaires. « J’aime bien les reflets dorés, ça me fait rappeler à mes anneaux. » Ajouta-t-elle simplement en souriant.
Il y avait donc bien un cycle naturel puisque la valkyrie attesta d’elle-même qu’elle en perdait parfois. Non, Cyradil n’irait pas jusqu’à lui demander de collecter du duvet pour en faire un oreiller bien que l’idée d’avoir quelque chose d’aussi doux constamment près d’elle était alléchante. Néanmoins, la liche était d’accord d’attendre que la plume se détache naturellement. Elle ne voulait de toute façon pas lui faire du mal ni lui forcer de lui en donner une tout de suite. A vrai dire, ce n’était pas le présent en-lui-même qui lui importait mais la signification que celui-ci représenterait pour elle. C’était important que cela vienne de son plein gré. De toute façon, si Cyradil avait vraiment voulu, elle aurait pu en prendre n’importe quand la dernière fois mais celle-ci n’aurait eu alors aucune signification. De sa vue perçante, Cyradil localisa le petit chocolat que la valkyrie avait laissé échapper, celui-ci s’étant perdu dans les draps. Elle l’approcha de la bouche de la valkyrie pour l’inciter à l’ouvrir.
« J’aurais pu t’en prendre une quand tu es arrivée chez moi la première fois mais à ce moment, ç’aurait été que pour la curiosité et je me suis dit que cela ne se faisait pas et puis ç’aurait été un peu bizarre, tu ne trouves pas ? En ce qui concerne l’oreiller… »
Délicatement, la liche allongea sa compagne puis posa sa tête sur l’une de ses ailes. Certaines plumes lui chatouillerait alors le nez et elle eut un petit éternuement en conséquence. Qu’est- ce qu’elle aimait s’y perdre…Difficile de dire si maintenant elle pourrait vivre sans cette sensation de bonheur constant. Difficile d’imaginer aussi que dans ce monde dangereux il puisse exister un tel havre de paix où son esprit pouvait se détendre sans se soucier du lendemain. Cyradil continua de remuer quelques instants avant de se rapprocha un peu plus de la valkyrie, venant posa sa tête contre sa poitrine, fermant les yeux un moment pour profiter du battement régulier de son cœur.
« Mais c’est là que je me sens le mieux… » Avoua-t-elle en murmurant.
Tout en l’écoutant, la liche réfléchit alors à ce qu’elle voudrait bien lui offrit. Le compliment sur ses anneaux la fit sourire, elle qui voulut les retirer dès lors qu’elle aurait défini s’ils possédaient encore ou non la moindre essence magique. Maintenant, la jeune blonde était décidée à les garder rien que parce que Qwell les avaient trouvé jolis. Oui, il ne fallait pas beaucoup pour rendre Cyradil heureuse. Elle respirait le bonheur après tout…
« Quoi ? Tu veux que je t’en fasse aussi ? »
Cyradil marqua une pause avant de se mettre à rire.
« Non je plaisante. Je pourrais effectivement de confectionner quelque chose mais la bijouterie est pas tellement mon domaine de prédilection. Je me débrouille bien mais pas autant que dans la forge donc je pense pas que ce que je t’offrirais sera aussi extravagant que certains bijoux que portent les femmes. »
La dernière fois qu’elle avait offert un cadeau à quelqu’un, c’était à Elia. Une sorte de tunique surmesure que l’humaine pouvait porter sous ses vêtements et qui était suffisamment robuste pour encaisser les coups de lames et de poings non-alimentés par la magie. De plus, Cyradil y avait insuffler une partie de sa magie d’ombregivre, rendant cette dernière plutôt agréable à porter dans les contrées désertiques du Reike car elle dégageait naturellement une légère sensation de froid. La jeune blonde lui en avait confectionné une car elle avait plus ou moins deviné la profession d’Elia et par conséquent, la forgeronne se demandait si ce genre d’objet était utile pour la valkyrie. Elle avait bien une autre idée mais…cela pourrait être mal interprété.
« Je pourrais te confectionner une bague ? Une sorte d’alliance si on veut. En plus, je crois que cela te sera un peu utile et ça évitera qu’on te tourne un peu trop autour parce que…je pense…que les gens se diront que tu es déjà prise… »
Était-ce une légère manifestation de jalousie ? Sans doute un peu mais Cyradil ne faisait pas vraiment exprès. En cet instant, elle essayait simplement de mettre des mots sur ces sentiments nouveaux et l’exercice lui semblait bien plus compliqué que n’importe quel sortilège de maitre qu’elle eut à apprendre durant sa précédente vie.
« Ne t’inquiète pas pour le temps. J’ai dit à l’empereur que j’acceptais le poste uniquement si l’on permettait de continuer à forger alors j’aurais le temps de confectionner ton objet. Mais tu as raison, on a qu’à faire cela quand on se verra à nouveau et nous nous offrirons nos cadeaux mutuellement. Cela ne devrait me prendre plus de quelques semaines pour forger l’anneau. »
Oui, il était sans doute un peu trop tôt pour penser à l’idée d’un éventuel mariage même si cette union avait une énorme importance dans le cœur de la liche en raison de son éducation. Ce n’était plus une enfant et elle préférait largement se contenter de ce que Qwellaana lui offrait actuellement, cela étant bien plus que ce qu’elle n’avait espéré. A vrai dire, Cyradil n’aurait jamais imaginé pouvoir rattraper tout ce « temps perdu » durant ses premières années d’immortalité. Cela lui confirmait un peu plus à quel point elle était passée à côté de sa vie et ce que l’on pouvait accomplir en si peu de temps. C’est pour cela qu’elle admirait autant les humains. Si peu de temps et pourtant tant de choses accomplies. En un sens…c’était merveilleux.
« Faisons comme cela alors ? » Dit-elle avec un grand sourire plein de détermination.
Elle se détacha alors de la valkyrie et se redressa presque immédiatement, sentant tout le regain de vitalité que cette nuit passée auprès de sa dulcinée lui avait octroyé. La scène, bien que se voulant sérieuse, était évidemment, comme toujours dans ces moments d’intimité, entachée par des évènements hilarants comme les anneaux qui bougeaient au même rythme que sa généreuse poitrine ne le faisait. La liche ramassa alors les vêtements qu’elle avait éparpillés et commença doucement à se rhabiller avant de se saisir de son voile et de le remettre sur les yeux. Elle attendit ensuite patiemment que la valkyrie fasse de même.
« Bon. Il faudrait sans doute qu’on finisse de tout remballer, de reloger tout le monde et de faire une déclaration officielle pour informer les habitants qu’ils ne craignent plus rien et ce qu’ils doivent faire pour éviter que ça se reproduise. Je pense qu’on a réussi à gagner leur confiance durant tout notre séjour donc ils seront à même de nous écouter. »
« Celle-là. » Dit-elle en pointant l’une des plumes primaires. « J’aime bien les reflets dorés, ça me fait rappeler à mes anneaux. » Ajouta-t-elle simplement en souriant.
Il y avait donc bien un cycle naturel puisque la valkyrie attesta d’elle-même qu’elle en perdait parfois. Non, Cyradil n’irait pas jusqu’à lui demander de collecter du duvet pour en faire un oreiller bien que l’idée d’avoir quelque chose d’aussi doux constamment près d’elle était alléchante. Néanmoins, la liche était d’accord d’attendre que la plume se détache naturellement. Elle ne voulait de toute façon pas lui faire du mal ni lui forcer de lui en donner une tout de suite. A vrai dire, ce n’était pas le présent en-lui-même qui lui importait mais la signification que celui-ci représenterait pour elle. C’était important que cela vienne de son plein gré. De toute façon, si Cyradil avait vraiment voulu, elle aurait pu en prendre n’importe quand la dernière fois mais celle-ci n’aurait eu alors aucune signification. De sa vue perçante, Cyradil localisa le petit chocolat que la valkyrie avait laissé échapper, celui-ci s’étant perdu dans les draps. Elle l’approcha de la bouche de la valkyrie pour l’inciter à l’ouvrir.
« J’aurais pu t’en prendre une quand tu es arrivée chez moi la première fois mais à ce moment, ç’aurait été que pour la curiosité et je me suis dit que cela ne se faisait pas et puis ç’aurait été un peu bizarre, tu ne trouves pas ? En ce qui concerne l’oreiller… »
Délicatement, la liche allongea sa compagne puis posa sa tête sur l’une de ses ailes. Certaines plumes lui chatouillerait alors le nez et elle eut un petit éternuement en conséquence. Qu’est- ce qu’elle aimait s’y perdre…Difficile de dire si maintenant elle pourrait vivre sans cette sensation de bonheur constant. Difficile d’imaginer aussi que dans ce monde dangereux il puisse exister un tel havre de paix où son esprit pouvait se détendre sans se soucier du lendemain. Cyradil continua de remuer quelques instants avant de se rapprocha un peu plus de la valkyrie, venant posa sa tête contre sa poitrine, fermant les yeux un moment pour profiter du battement régulier de son cœur.
« Mais c’est là que je me sens le mieux… » Avoua-t-elle en murmurant.
Tout en l’écoutant, la liche réfléchit alors à ce qu’elle voudrait bien lui offrit. Le compliment sur ses anneaux la fit sourire, elle qui voulut les retirer dès lors qu’elle aurait défini s’ils possédaient encore ou non la moindre essence magique. Maintenant, la jeune blonde était décidée à les garder rien que parce que Qwell les avaient trouvé jolis. Oui, il ne fallait pas beaucoup pour rendre Cyradil heureuse. Elle respirait le bonheur après tout…
« Quoi ? Tu veux que je t’en fasse aussi ? »
Cyradil marqua une pause avant de se mettre à rire.
« Non je plaisante. Je pourrais effectivement de confectionner quelque chose mais la bijouterie est pas tellement mon domaine de prédilection. Je me débrouille bien mais pas autant que dans la forge donc je pense pas que ce que je t’offrirais sera aussi extravagant que certains bijoux que portent les femmes. »
La dernière fois qu’elle avait offert un cadeau à quelqu’un, c’était à Elia. Une sorte de tunique surmesure que l’humaine pouvait porter sous ses vêtements et qui était suffisamment robuste pour encaisser les coups de lames et de poings non-alimentés par la magie. De plus, Cyradil y avait insuffler une partie de sa magie d’ombregivre, rendant cette dernière plutôt agréable à porter dans les contrées désertiques du Reike car elle dégageait naturellement une légère sensation de froid. La jeune blonde lui en avait confectionné une car elle avait plus ou moins deviné la profession d’Elia et par conséquent, la forgeronne se demandait si ce genre d’objet était utile pour la valkyrie. Elle avait bien une autre idée mais…cela pourrait être mal interprété.
« Je pourrais te confectionner une bague ? Une sorte d’alliance si on veut. En plus, je crois que cela te sera un peu utile et ça évitera qu’on te tourne un peu trop autour parce que…je pense…que les gens se diront que tu es déjà prise… »
Était-ce une légère manifestation de jalousie ? Sans doute un peu mais Cyradil ne faisait pas vraiment exprès. En cet instant, elle essayait simplement de mettre des mots sur ces sentiments nouveaux et l’exercice lui semblait bien plus compliqué que n’importe quel sortilège de maitre qu’elle eut à apprendre durant sa précédente vie.
« Ne t’inquiète pas pour le temps. J’ai dit à l’empereur que j’acceptais le poste uniquement si l’on permettait de continuer à forger alors j’aurais le temps de confectionner ton objet. Mais tu as raison, on a qu’à faire cela quand on se verra à nouveau et nous nous offrirons nos cadeaux mutuellement. Cela ne devrait me prendre plus de quelques semaines pour forger l’anneau. »
Oui, il était sans doute un peu trop tôt pour penser à l’idée d’un éventuel mariage même si cette union avait une énorme importance dans le cœur de la liche en raison de son éducation. Ce n’était plus une enfant et elle préférait largement se contenter de ce que Qwellaana lui offrait actuellement, cela étant bien plus que ce qu’elle n’avait espéré. A vrai dire, Cyradil n’aurait jamais imaginé pouvoir rattraper tout ce « temps perdu » durant ses premières années d’immortalité. Cela lui confirmait un peu plus à quel point elle était passée à côté de sa vie et ce que l’on pouvait accomplir en si peu de temps. C’est pour cela qu’elle admirait autant les humains. Si peu de temps et pourtant tant de choses accomplies. En un sens…c’était merveilleux.
« Faisons comme cela alors ? » Dit-elle avec un grand sourire plein de détermination.
Elle se détacha alors de la valkyrie et se redressa presque immédiatement, sentant tout le regain de vitalité que cette nuit passée auprès de sa dulcinée lui avait octroyé. La scène, bien que se voulant sérieuse, était évidemment, comme toujours dans ces moments d’intimité, entachée par des évènements hilarants comme les anneaux qui bougeaient au même rythme que sa généreuse poitrine ne le faisait. La liche ramassa alors les vêtements qu’elle avait éparpillés et commença doucement à se rhabiller avant de se saisir de son voile et de le remettre sur les yeux. Elle attendit ensuite patiemment que la valkyrie fasse de même.
« Bon. Il faudrait sans doute qu’on finisse de tout remballer, de reloger tout le monde et de faire une déclaration officielle pour informer les habitants qu’ils ne craignent plus rien et ce qu’ils doivent faire pour éviter que ça se reproduise. Je pense qu’on a réussi à gagner leur confiance durant tout notre séjour donc ils seront à même de nous écouter. »
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Je souris quand elle désigna la plume qui lui plaisait sans se perdre dans la moindre réflexion comme si elle l'avait déjà choisie avant même qu'elle ne me pose la question. Je repérais l'élue,retenant sa position pour qu'elle puisse avoir exactement celle qu'elle pointa,les connaissants par coeur comme toute valkyrie je supposais. Par ce que la liche ajouta,je pus en déduire qu'elle aimait tout autant que moi ce qui avait des nuances de dorées.Mes ailes devaient être vraiment à son gout,plus que je ne l'aurais imaginé.
-C'est vrai maintenant que tu le dis. On est assortis. Plaisantais-je, lui disant ensuite :-Je la surveillerais,promis.
Et je penserais à Cyradil à chaque fois que je la regarderais. Pas seulement pour voir si elle était sur le point de se décrocher mais pour repenser à nous ces beaux moments que nous avions passés ensemble, à l'abri des regards sauf du sien qui sut repérer ce que j'avais fait tombé et complétement oublier. J'ouvris ma bouche quand elle rapprocha le chocolat de mes lèvres, m'en saisissant en clignant des yeux pour la remercier pour ce geste anodin que j'appréciais. Je l'écoutais me faire part de l'étrangeté de la situation si elle aurait voulu obtenir une plume la première fois ou nous nous sommes rencontrées.
-A vrai dire,je m'étais dit exactement la même chose en me demandant comment tu le prendrais si je t'en offrais une...
Je venais de finir de manger les quelques fruits secs au creux de ma main quand elle me fit allonger doucement, me demandant quel était le lien entre l'oreiller et que nous nous retrouvions allongées. Je fis atterrir la boîte sur un meuble en la voyant faire de même sur mon plumage,la trouvant si attendrissante par la réaction qu'elle eut à leur contact en y nageant dedans. Je me surpris à la contempler en silence, à éprouver un plaisir immense juste en la regardant en prendre tant,si belle en cet instant de laisser cela apparent,en toute transparence.
Elle se rapprocha alors de ma peau,s'échouant pour s'installer contre moi tout en posant son viage sur mes dunes qui eurent du mal à cacher ces quelques battements supplémentaires en accueillant la fin de sa phrase prononcée faiblement. Je caressais son bras, émue, fermant un instant les yeux pour éviter que des larmes ne tombent. Si cela n'aurait pas suffi, la boutade de Cyradil l'aurait été, ne me désarmant pas autant que la première fois où elle avait insinué à peu près la même chose quand nous étions dans le bain.
-Oh euh...Si j'en portais aussi, on ne risquerait pas de faire trop de bruit en se prenant dans les bras ? ça ferait quelque chose comme... gling gling gling ? Ah mais je suis sure que c'est à cause d'eux que les animaux de la forêt nous ont repéré aussi facilement ! Dis-je en plaisantant,faisant référence à la traque que nous avions faite pour les prélèvements. Je réfléchis puis j'ajoutais:-Je ne serais peut-être plus la seule qui serait chatouillée,c'est presque tentant de...Je mimais la fermeture des anneaux en serrant mes extrémités rosées de mes index et mes pouces les relâchants ensuite en disant en plaisantant :-Non,je ne suis pas prête encore.
Il y avait quelque chose de très drôle à imaginer ça et de légèrement ambigu alors qu'il n'y avait pas la moindre arrière pensée. Je me demandais d'ailleurs si elle décorait sa poitrine de ces anneaux uniquement ou si elle en possédait toute une panoplie. Vu l'aisance que nous avions a nous retrouvé l'une contre l'autre sans aucun tissu, je me disais qu'il valait mieux que je le découvre si l'occasion se présentait,pensant que ce n'était pas impossible vu son petit penchant pour les touches de fantaisie.
Je riais de bons coeurs à mon tour en me rendant compte ce à quoi je pensais, me contenant tout de même un peu pour ne pas que la tête de Cyradil ne rebondisse de trop sur mes sommets même si cela devait être confortable dans tous les cas. Je repris mon sérieux quand elle m'apprit qu'elle ne pourrait pas confectionner un bijou trop complexe et cela m'allait totalement. Je n'aimais pas forcément les strass ou tout ce qui était trop voyant, puis ce n'était pas ce que je recherchais,surtout venant des mains que je pris dans les miennes en passant mes bras autour d'elle:
-Je n'ai pas pour habitude de porter de tels bijoux et ce qui compte vraiment pour moi, ce n'est pas sa complexité,son prix ou que sais-je mais qu'il me fasse ressentir être auprès de toi quand je le porterais.
Lui dis-je avec sincérité. Ces absences qu'elle allait avoir de manière plus ou moins prolongée ne pourraient que mieux passer si chacune d'entre nous pouvait posséder un petit quelque chose nous reliant et qui aurait une valeur sentimentale plus que le reste.Je ne pensais pas que le bijou en question allait autant le représenter,m'étant attendu à tout ou presque.Je restais sans voix quand elle me parla d'une bague,sans penser toutefois qu'il était question de mariage car nous venions à peine de nous prononcer la nuit passée.
C'était plutôt parce que ce n'était pas forcément le premier type d'ornement que l'on offrait en premier car c'était très symbolique tout en marquant une attache non dissimulée que peu étaient prêts à offrir. Ce n'était pas pour me déplaire,ressentant à travers elle l'importance que j'avais à ses yeux cristallins. Une place que je n'avais jamais eu auparavant dans le coeur de quelqu'un hormis dans celui de ma soeur mais là encore, c'était totalement différent. Cela me perturba quelque peu mais pas négativement,au contraire:
-Tu ne fais pas les choses à moitié Cyradil.Je marquais une pause,reprenant:-Je dois t'avouer que je ne m'attendais pas du tout à ça mais....c'est bien mieux que tout ce que j'aurais pu espérer. Dis-je totalement honnête, déposant un baiser sur son épaule en me redressant un peu avec tendresse. Je me mis à sourire en repensant à sa justification qui eut l'air d'être saupoudrée d'une jalousie juste adorable:-Puis,ça me plait bien que par un simple coup d'oeil,on sache que mon coeur appartient à quelqu'un.
Certes,cela allait éloigner certains intéressés,que je n'avais jamais remarqué mais d'autres allaient certainement venir à moi en me posant une multitude de questions dès que je porterais. Je voyais bien mes collègues de travail me demander si je m'étais mariée et qui était l'élu de mon coeur. Je ne savais pas comment j'allais gérer cela,ne voulant pas y penser car ce n'était pas tout de suite. Les semaines qu'il faudrait pour la confectionner me permettraient de prendre le temps d'y réfléchir.
-Je suis rassurée alors.Ça me plairait beaucoup de voir et même de participer au moins une partie de sa confection enfin...si c'est possible bien entendu.Je n'aimerais pas te gêner non plus.Je fis mine de ne pas avoir remarqué qu'elle ne m'avait pas dit ce qu'elle comptait faire avec ma plume, car après tout, elle n'était pas obligée:-J'espère que d'ici là, ma plume se détachera.
Pour moi ça serait une preuve apparente de l'intangible qui nous liait,qui était d'une grande importance à mes dioptases.Lui donner une partie de moi n'était pas rien,car cela pouvait lui permettre si elle en était capable, de l'utiliser à mauvais escient mais j'avais pleinement confiance en elle, plus que quiconque.J'avais presque honte maintenant de lui offrir une simple plume en comparaison de ce qu'elle s'apprêtait à fabriquer pour moi. J'espérais trouver un petit quelque chose en plus qui lui ferait plaisir d'ici là, me recentrant sur le présent qui m'emplissait d'un bonheur si grand. Je lui répondis avec autant d'énergie qu'elle avait eu:
-Faisons comme ça.
A peine je prononçais cela qu'elle se releva,me surprenant tant c'était spontané. Je me redressais en la regardant, écoutant la musique que ses ornements faisaient en suivant les mouvements de ses jolies formes,souriant en me rappelant que j'avais imité leur bruit plus tôt. Il y avait quelque chose de si charmant qui contrastait totalement par ce qu'elle proposa de faire par la suite. Je profitais pour m'habiller aussi ,me coiffant rapidement car je n'aimais guère mal présenter en toutes circonstances,que je sois dans mon rôle de Shekhukh ou non.
-Il y a aucune raison qu'ils n'écoutent pas nos précautions alors que nous venons de les sauver,sans oublier que tu es l'Esprit aussi.Ce n'est pas rien.Je me positionnais derrière Cyradil,l'entourant de mes bras jusqu'à ce que mes mains se posent au niveau de son ventre:-Je suis sure que tu sauras te montrer convaincante. Je vais m'occuper de les aider à regagner leur habitation pendant que tu commenceras à remballer les affaires si cela te conviens. Je viendrais te rejoindre dès que j'aurais terminé mais à mon avis, cela prendra un peu de temps.J'aurais d'ailleurs quelque chose à te demander mais, occupons nous de faire tout ça avant.Je posais ma joue contre la sienne lui disant:-Ne te surmène pas petit flocon.
Je m'éloignais de la liche en lui lançant un sourire radieux. Après un pareil moment de douceur, il n'en n'aurait pu être autrement, bien qu'un petit voile assombrissait le tableau. Celui de la question que je comptais lui poser,qui m'était venu à l'instant même où j'avais rappelé qu'elle était l'Esprit. Parfois dans la vie, certaines personnes nous donnaient envie de nous dépasser et d'affronter ce que pour ma part, j'avais toujours évité. Ce n'était pas par hasard que j'avais pris les devants en voulant répartir les tâches,souhaitant me retrouver avec moi-même.
Cela m'avait permis de trouver le courage nécessaire tout en m'assurant bien évidemment que tous les habitants allaient bien, vérifiant leur état de santé en les aidant à rejoindre leur habitation.Cela me faisait plaisir de voir de nouveaux sourires sur les visages et de me dire que nous avions réussi. Le temps défila sans que je ne fasse attention, décidant d'aller voir où en était ma moitié après avoir aidé à acheminer certains malades encore faibles.J'allais à sa rencontre après l'avoir regardé ,pensive:
-Tout se passe bien de ton côté ? Les malades vont beaucoup mieux en tout cas. Je n'ai pas relevé le moindre signe de régression et je me suis permis de les avertir que nous voudrions leur dire quelques mots quand nous serions prêtes. Tu penses l'être ou tu veux que je t'aide à ranger d'autres affaires avant ?
-C'est vrai maintenant que tu le dis. On est assortis. Plaisantais-je, lui disant ensuite :-Je la surveillerais,promis.
Et je penserais à Cyradil à chaque fois que je la regarderais. Pas seulement pour voir si elle était sur le point de se décrocher mais pour repenser à nous ces beaux moments que nous avions passés ensemble, à l'abri des regards sauf du sien qui sut repérer ce que j'avais fait tombé et complétement oublier. J'ouvris ma bouche quand elle rapprocha le chocolat de mes lèvres, m'en saisissant en clignant des yeux pour la remercier pour ce geste anodin que j'appréciais. Je l'écoutais me faire part de l'étrangeté de la situation si elle aurait voulu obtenir une plume la première fois ou nous nous sommes rencontrées.
-A vrai dire,je m'étais dit exactement la même chose en me demandant comment tu le prendrais si je t'en offrais une...
Je venais de finir de manger les quelques fruits secs au creux de ma main quand elle me fit allonger doucement, me demandant quel était le lien entre l'oreiller et que nous nous retrouvions allongées. Je fis atterrir la boîte sur un meuble en la voyant faire de même sur mon plumage,la trouvant si attendrissante par la réaction qu'elle eut à leur contact en y nageant dedans. Je me surpris à la contempler en silence, à éprouver un plaisir immense juste en la regardant en prendre tant,si belle en cet instant de laisser cela apparent,en toute transparence.
Elle se rapprocha alors de ma peau,s'échouant pour s'installer contre moi tout en posant son viage sur mes dunes qui eurent du mal à cacher ces quelques battements supplémentaires en accueillant la fin de sa phrase prononcée faiblement. Je caressais son bras, émue, fermant un instant les yeux pour éviter que des larmes ne tombent. Si cela n'aurait pas suffi, la boutade de Cyradil l'aurait été, ne me désarmant pas autant que la première fois où elle avait insinué à peu près la même chose quand nous étions dans le bain.
-Oh euh...Si j'en portais aussi, on ne risquerait pas de faire trop de bruit en se prenant dans les bras ? ça ferait quelque chose comme... gling gling gling ? Ah mais je suis sure que c'est à cause d'eux que les animaux de la forêt nous ont repéré aussi facilement ! Dis-je en plaisantant,faisant référence à la traque que nous avions faite pour les prélèvements. Je réfléchis puis j'ajoutais:-Je ne serais peut-être plus la seule qui serait chatouillée,c'est presque tentant de...Je mimais la fermeture des anneaux en serrant mes extrémités rosées de mes index et mes pouces les relâchants ensuite en disant en plaisantant :-Non,je ne suis pas prête encore.
Il y avait quelque chose de très drôle à imaginer ça et de légèrement ambigu alors qu'il n'y avait pas la moindre arrière pensée. Je me demandais d'ailleurs si elle décorait sa poitrine de ces anneaux uniquement ou si elle en possédait toute une panoplie. Vu l'aisance que nous avions a nous retrouvé l'une contre l'autre sans aucun tissu, je me disais qu'il valait mieux que je le découvre si l'occasion se présentait,pensant que ce n'était pas impossible vu son petit penchant pour les touches de fantaisie.
Je riais de bons coeurs à mon tour en me rendant compte ce à quoi je pensais, me contenant tout de même un peu pour ne pas que la tête de Cyradil ne rebondisse de trop sur mes sommets même si cela devait être confortable dans tous les cas. Je repris mon sérieux quand elle m'apprit qu'elle ne pourrait pas confectionner un bijou trop complexe et cela m'allait totalement. Je n'aimais pas forcément les strass ou tout ce qui était trop voyant, puis ce n'était pas ce que je recherchais,surtout venant des mains que je pris dans les miennes en passant mes bras autour d'elle:
-Je n'ai pas pour habitude de porter de tels bijoux et ce qui compte vraiment pour moi, ce n'est pas sa complexité,son prix ou que sais-je mais qu'il me fasse ressentir être auprès de toi quand je le porterais.
Lui dis-je avec sincérité. Ces absences qu'elle allait avoir de manière plus ou moins prolongée ne pourraient que mieux passer si chacune d'entre nous pouvait posséder un petit quelque chose nous reliant et qui aurait une valeur sentimentale plus que le reste.Je ne pensais pas que le bijou en question allait autant le représenter,m'étant attendu à tout ou presque.Je restais sans voix quand elle me parla d'une bague,sans penser toutefois qu'il était question de mariage car nous venions à peine de nous prononcer la nuit passée.
C'était plutôt parce que ce n'était pas forcément le premier type d'ornement que l'on offrait en premier car c'était très symbolique tout en marquant une attache non dissimulée que peu étaient prêts à offrir. Ce n'était pas pour me déplaire,ressentant à travers elle l'importance que j'avais à ses yeux cristallins. Une place que je n'avais jamais eu auparavant dans le coeur de quelqu'un hormis dans celui de ma soeur mais là encore, c'était totalement différent. Cela me perturba quelque peu mais pas négativement,au contraire:
-Tu ne fais pas les choses à moitié Cyradil.Je marquais une pause,reprenant:-Je dois t'avouer que je ne m'attendais pas du tout à ça mais....c'est bien mieux que tout ce que j'aurais pu espérer. Dis-je totalement honnête, déposant un baiser sur son épaule en me redressant un peu avec tendresse. Je me mis à sourire en repensant à sa justification qui eut l'air d'être saupoudrée d'une jalousie juste adorable:-Puis,ça me plait bien que par un simple coup d'oeil,on sache que mon coeur appartient à quelqu'un.
Certes,cela allait éloigner certains intéressés,que je n'avais jamais remarqué mais d'autres allaient certainement venir à moi en me posant une multitude de questions dès que je porterais. Je voyais bien mes collègues de travail me demander si je m'étais mariée et qui était l'élu de mon coeur. Je ne savais pas comment j'allais gérer cela,ne voulant pas y penser car ce n'était pas tout de suite. Les semaines qu'il faudrait pour la confectionner me permettraient de prendre le temps d'y réfléchir.
-Je suis rassurée alors.Ça me plairait beaucoup de voir et même de participer au moins une partie de sa confection enfin...si c'est possible bien entendu.Je n'aimerais pas te gêner non plus.Je fis mine de ne pas avoir remarqué qu'elle ne m'avait pas dit ce qu'elle comptait faire avec ma plume, car après tout, elle n'était pas obligée:-J'espère que d'ici là, ma plume se détachera.
Pour moi ça serait une preuve apparente de l'intangible qui nous liait,qui était d'une grande importance à mes dioptases.Lui donner une partie de moi n'était pas rien,car cela pouvait lui permettre si elle en était capable, de l'utiliser à mauvais escient mais j'avais pleinement confiance en elle, plus que quiconque.J'avais presque honte maintenant de lui offrir une simple plume en comparaison de ce qu'elle s'apprêtait à fabriquer pour moi. J'espérais trouver un petit quelque chose en plus qui lui ferait plaisir d'ici là, me recentrant sur le présent qui m'emplissait d'un bonheur si grand. Je lui répondis avec autant d'énergie qu'elle avait eu:
-Faisons comme ça.
A peine je prononçais cela qu'elle se releva,me surprenant tant c'était spontané. Je me redressais en la regardant, écoutant la musique que ses ornements faisaient en suivant les mouvements de ses jolies formes,souriant en me rappelant que j'avais imité leur bruit plus tôt. Il y avait quelque chose de si charmant qui contrastait totalement par ce qu'elle proposa de faire par la suite. Je profitais pour m'habiller aussi ,me coiffant rapidement car je n'aimais guère mal présenter en toutes circonstances,que je sois dans mon rôle de Shekhukh ou non.
-Il y a aucune raison qu'ils n'écoutent pas nos précautions alors que nous venons de les sauver,sans oublier que tu es l'Esprit aussi.Ce n'est pas rien.Je me positionnais derrière Cyradil,l'entourant de mes bras jusqu'à ce que mes mains se posent au niveau de son ventre:-Je suis sure que tu sauras te montrer convaincante. Je vais m'occuper de les aider à regagner leur habitation pendant que tu commenceras à remballer les affaires si cela te conviens. Je viendrais te rejoindre dès que j'aurais terminé mais à mon avis, cela prendra un peu de temps.J'aurais d'ailleurs quelque chose à te demander mais, occupons nous de faire tout ça avant.Je posais ma joue contre la sienne lui disant:-Ne te surmène pas petit flocon.
Je m'éloignais de la liche en lui lançant un sourire radieux. Après un pareil moment de douceur, il n'en n'aurait pu être autrement, bien qu'un petit voile assombrissait le tableau. Celui de la question que je comptais lui poser,qui m'était venu à l'instant même où j'avais rappelé qu'elle était l'Esprit. Parfois dans la vie, certaines personnes nous donnaient envie de nous dépasser et d'affronter ce que pour ma part, j'avais toujours évité. Ce n'était pas par hasard que j'avais pris les devants en voulant répartir les tâches,souhaitant me retrouver avec moi-même.
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Cela m'avait permis de trouver le courage nécessaire tout en m'assurant bien évidemment que tous les habitants allaient bien, vérifiant leur état de santé en les aidant à rejoindre leur habitation.Cela me faisait plaisir de voir de nouveaux sourires sur les visages et de me dire que nous avions réussi. Le temps défila sans que je ne fasse attention, décidant d'aller voir où en était ma moitié après avoir aidé à acheminer certains malades encore faibles.J'allais à sa rencontre après l'avoir regardé ,pensive:
-Tout se passe bien de ton côté ? Les malades vont beaucoup mieux en tout cas. Je n'ai pas relevé le moindre signe de régression et je me suis permis de les avertir que nous voudrions leur dire quelques mots quand nous serions prêtes. Tu penses l'être ou tu veux que je t'aide à ranger d'autres affaires avant ?
Qwellaana discute en 009966
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Tout en se rhabillant, Cyradil continuait à écouter sa compagne, cette dernière partageant son avis sur la suggestion de la liche. Evidemment que la jeune blonde n’allait pas lui infliger une telle « torture » et elle la trouvait très bien comme cela. Reportant son regard une dernière fois sur le corps exposé de la valkyrie, la jeune magicienne se disait qu’avec toutes les marques que la Shekhikh avait déjà, il était sans doute de très mauvais goût d’ajouter encore davantage de cicatrices. Elle sourit en la voyant imiter le geste de fermeture des anneaux, se confortant dans le fait que cela ne devait demeurer qu’à l’état de simple boutade. Quoi qu’il en fut, l’idée de se voir offrir un bijou plaisait beaucoup à Qwellaana. De ce fait, la magicienne ferait en sorte de libérer une partie de son emploi du temps à la forge pour le lui confectionner. La valkyrie proposa même d’y participer mais Cyradil avait d’autres plans.
« Mmh…non. Je préfère te faire une surprise donc tu ne le verras que quand j’aurais fini. Et pas besoin de m’imiter, tu es très bien comme ça. » Dit-elle simplement.
Quant à la plume qu’elle recevrait, Cyradil n’avait pas particulièrement pensé à son utilisation. Il s’agissait simplement d’un point d’attache qu’elle aurait avec Qwellaana. Peut-être qu’elle pourrait l’utiliser pour écrire mais ce serait l’abimer avec l’encre et elle n’était pas sûre que cela soit la meilleure chose qu’elle puisse en faire. Son âme d’enfant lui soufflait de la mettre sous son oreiller en guise de porte-bonheur mais il y avait longtemps que la liche avait cessé de croire que le destin des hommes étaient tout tracé et qu’il était parfaitement immuable. S’il était partiellement vrai qu’il y avait des choses que l’on ne pouvait éviter, il y avait cependant bien plus de choses sur lesquelles l’on pouvait influer. Elle fut tirer de ses pensées par l’infinie tendresse de sa compagne qui venait de l’entourer de ses bras. A ce stade, Qwellaana lui avait même déjà attribué des petits surnoms, ce qui était bien évidemment adorable.
Les deux femmes sortirent alors de la tente, la valkyrie se proposant de reloger les gens. Elle la laissa faire pendant que la liche s’occupa de s’assurer que les villageois possédaient suffisamment de ressources pour se débrouiller quand ils seraient partis. La jeune forgeronne alla alors voir l’Ejakh qui se proposa de rester un temps pour continuer de suivre l’évolution des patients qui étaient à priori tous hors de danger bien que les plus fragiles nécessiteraient encore des semaines avant de se remettre complètement. Vers le début de l’après-midi, la liche rejoignit sa compagne pour voir si cette dernière avait accompli ses tâches. Elle lui signala qu’elle avait fini de reloger tout le monde et qu’elle s’était occupée de faire passer le message. Il était assez évident que Cyradil allait s’y coller mais cela ne la dérangeait pas. Après tout, ce n’était pas un exercice qui lui était inconnu.
« Non, c’est bon. Evitons de trop les faire attendre. »
Les villageois s’étaient alors réunis dans la place principale. Cyradil avait insisté que ceux qui n’étaient pas en état étaient dispensés et qu’il n’était pas obligatoire d’y assister non plus. La jeune blonde avait horreur de faire jouer ses titres pour inspirer la crainte et préférait largement que les gens la rejoigne spontanément. Il était assez clair maintenant que le mot était passé et personne n’ignorait maintenant que la femme qui se tenait devant eux était l’Esprit du Reike. Montant sur l’estrade, la jeune blonde se plaça devant son assemblée tandis que le vent faisait flotter sa longue chevelure dorée. Cyradil avait toujours inspiré un certain respect même envers ses ennemis les plus redoutables. Dans une autre vie, sans doute que la magicienne aurait fait une bonne dirigeante.
« Après des semaines d’âpre lutte contre cette épidémie, je suis heureuse de vous annoncer que cette dernière a été vaincu. Les jours sombres que nous avons traversé sont dorénavant derrière nous et cela n’aurait pas été possible sans l’effort combiné de tous ceux qui ont accepté de m’accompagner dans cette expédition. Mais à vous aussi, chers villageois qui, même dans des conditions extrêmes de doute et d’incertitude, avez continuer à suivre nos directives d’isolement et de prise en charge. Ensemble, nous avons montré à ce mal que notre unité était indéfectible et qu’aucun fléau ne serait assez puissant pour disloquer cette formidable cohésion qu’il existe au sein du peuple reikois. Malheureusement, tous n’ont pas pu sortir indemne de cette épidémie et je m’excuse sincèrement auprès des familles ayant perdu des membres. Des gens que nous n’avons pas pu sauver. Sachez que ces derniers seront enterrés dignement et que personne ne sera laissé pour compte. »
Elle eut un regard bref envers Qwellaana avant qu’un incident vienne perturber son discours. Echappant à la vigilance de ses parents, une petite fille accourra vers l’estrade mais il était clair qu’elle serait immédiatement arrêtée par la garde personnelle qui accompagnaient l’Esprit. Penchant la tête vers l’enfant, Cyradil remarqua que la petite portait ce qui ressemblait à une sorte de marguerite dans sa main. Comprenant son intention, la liche tendit sa main vers l’enfant, tandis qu’un sort d’ombre s’échappait de sa main, venant entourer la petite fille d’un bouclier sur lequel les soldats butèrent bien avant d’atteindre l’enfant. Cela eut pour effet de surprendre la foule, peu familière à une telle démonstration de magie mais ils purent très vite s’apercevoir que la fille était saine et sauve et que cette dernière était même plutôt joviale par ce qu’elle considérait comme un « joli tour de magie ». Il s'agissait là d'une enfant qui faisaient parti de la poignée qui avaient été touchés par la maladie. Ses bandages indiquaient que cette dernière était toujours en convalescence à cause des nombreux effets secondaires que la maladie avait provoqués mais son état général laissait entendre que la petite fille était sur la bonne voie.
Descendant de son estrade, la liche vint alors à sa rencontre, rompant son sort d’un geste avant de s’accroupir pour se mettre à sa hauteur. Hésitante au début, la petite fille prit son courage à deux mains et lui offrit la fleur, ce que Cyradil accepta bien évidemment. Dans un élan de compassion, la magicienne prit la fille dans ses bras et la souleva avant de s’apprêter à retourner à l’estrade. Deux adultes sortirent alors de la foule et s’inclinèrent, terriblement confus de la situation. A en juger par leur attitude, il s’agissait sûrement de ses parents.
« Nous sommes désolés de l’attitude de notre fille, madame. Vous allez vous souiller en prenant notre fille de la sorte. »
S’arrêtant alors, la jeune femme eut un regard compatissant envers les deux villageois tandis que leur fille profitait simplement de ce moment de proximité avec l’Esprit, loin de se douter de ce qu’elle avait provoqué. Heureusement, Cyradil était très loin de se soucier des standards de la société et demanda aux villageois de se relever, n’étant pas une quelconque divinité à vénérer.
« Ne vous inquiétez pas. Votre fille a eu beaucoup de courage de venir à moi de la sorte. Nul doute qu’elle deviendra une femme de talent dans le futur. Vous avez du être des parents remarquables pour avoir élevé une aussi adorable enfant. »
L’Esprit retourna alors à son emplacement, gardant la fille dans ses bras sous le regard médusé de ses parents qui ne s’attendaient pas à autant d’humilité. Certes, la liche avait passé plusieurs semaines dans le village mais beaucoup n’avaient jamais vraiment osé l’approcher (sans doute parce qu’on ne les laissait pas faire mais aussi à cause d’un sentiment de crainte).
« Je vous quitte dans l’espoir que vous continuerez de suivre nos directives mais sachez que l’Empire…que je ne vous oublierais pas. Aussi longtemps que je serais en poste, je ferais tout mon possible pour que chaque personne vivant sur nos terres puisse bénéficier des soins qui leurs sont dus. Je suis certain que les plus âgés d’entre vous ont déjà entendu des discours similaires par le passé mais j’ai toujours été une femme de promesse et je n’en fais jamais si je sais que je ne serais pas capable de les tenir. Que cette victoire soit un rayon d'espoir dans nos cœurs alors que nous avançons vers l'avenir avec confiance et détermination. Merci à tous, et que la santé et le bonheur règnent sur ce village pour les années à venir. »
La liche descendit de l’estrade, embrassa l’enfant sur la joue avant de la laisser rejoindre ses parents. Un tonnerre d’applaudissements raisonna sur la place publique et certains furent même émus par autant de compassion. Durant sa longue existence en tant qu’humaine, la jeune blonde avait eu un temps considérable pour observer l’empire sous toutes ces facettes. Les gens de pouvoir s’étaient surtout intéressés aux grands mouvements qui permettaient au Reike d’avancer en omettant de se soucier de ce qui était véritablement important. Tout comme la magie nécessite une parfaite maitrise des sorts basiques, il était nécessaire de gagner la confiance des gens du bas peuple pour que tous les engrenages puissent fonctionner correctement. Elle avait compris, depuis bien longtemps, qu’un règne de terreur ne durait jamais très longtemps. Au fur et à mesure des jours, la liche comprenait de plus en plus pourquoi l’Empereur l’avait choisie précisément. Et cela la rassurait dans ses perspectives d’avenir. Faisant un signe à sa compagne, elle lui demanda alors de la suivre pour qu’elles puissent s’isoler. Une fois à l’abri des regards, la jeune magicienne s’affala, heureuse que tout ceci soit enfin officiellement fini.
« Être un pilier sur lequel les gens peuvent se reposer n’est pas de tout repos…et dire que j’en aurais encore plein comme ceux-ci à faire…Mais bon, tant que les gens sont heureux, c’est le principal. » Dit-elle en souriant. « Sinon, tu voulais me parler de quelque chose en particulier, c’est ça ? » Demanda-t-elle intriguée.
« Mmh…non. Je préfère te faire une surprise donc tu ne le verras que quand j’aurais fini. Et pas besoin de m’imiter, tu es très bien comme ça. » Dit-elle simplement.
Quant à la plume qu’elle recevrait, Cyradil n’avait pas particulièrement pensé à son utilisation. Il s’agissait simplement d’un point d’attache qu’elle aurait avec Qwellaana. Peut-être qu’elle pourrait l’utiliser pour écrire mais ce serait l’abimer avec l’encre et elle n’était pas sûre que cela soit la meilleure chose qu’elle puisse en faire. Son âme d’enfant lui soufflait de la mettre sous son oreiller en guise de porte-bonheur mais il y avait longtemps que la liche avait cessé de croire que le destin des hommes étaient tout tracé et qu’il était parfaitement immuable. S’il était partiellement vrai qu’il y avait des choses que l’on ne pouvait éviter, il y avait cependant bien plus de choses sur lesquelles l’on pouvait influer. Elle fut tirer de ses pensées par l’infinie tendresse de sa compagne qui venait de l’entourer de ses bras. A ce stade, Qwellaana lui avait même déjà attribué des petits surnoms, ce qui était bien évidemment adorable.
Les deux femmes sortirent alors de la tente, la valkyrie se proposant de reloger les gens. Elle la laissa faire pendant que la liche s’occupa de s’assurer que les villageois possédaient suffisamment de ressources pour se débrouiller quand ils seraient partis. La jeune forgeronne alla alors voir l’Ejakh qui se proposa de rester un temps pour continuer de suivre l’évolution des patients qui étaient à priori tous hors de danger bien que les plus fragiles nécessiteraient encore des semaines avant de se remettre complètement. Vers le début de l’après-midi, la liche rejoignit sa compagne pour voir si cette dernière avait accompli ses tâches. Elle lui signala qu’elle avait fini de reloger tout le monde et qu’elle s’était occupée de faire passer le message. Il était assez évident que Cyradil allait s’y coller mais cela ne la dérangeait pas. Après tout, ce n’était pas un exercice qui lui était inconnu.
« Non, c’est bon. Evitons de trop les faire attendre. »
Les villageois s’étaient alors réunis dans la place principale. Cyradil avait insisté que ceux qui n’étaient pas en état étaient dispensés et qu’il n’était pas obligatoire d’y assister non plus. La jeune blonde avait horreur de faire jouer ses titres pour inspirer la crainte et préférait largement que les gens la rejoigne spontanément. Il était assez clair maintenant que le mot était passé et personne n’ignorait maintenant que la femme qui se tenait devant eux était l’Esprit du Reike. Montant sur l’estrade, la jeune blonde se plaça devant son assemblée tandis que le vent faisait flotter sa longue chevelure dorée. Cyradil avait toujours inspiré un certain respect même envers ses ennemis les plus redoutables. Dans une autre vie, sans doute que la magicienne aurait fait une bonne dirigeante.
« Après des semaines d’âpre lutte contre cette épidémie, je suis heureuse de vous annoncer que cette dernière a été vaincu. Les jours sombres que nous avons traversé sont dorénavant derrière nous et cela n’aurait pas été possible sans l’effort combiné de tous ceux qui ont accepté de m’accompagner dans cette expédition. Mais à vous aussi, chers villageois qui, même dans des conditions extrêmes de doute et d’incertitude, avez continuer à suivre nos directives d’isolement et de prise en charge. Ensemble, nous avons montré à ce mal que notre unité était indéfectible et qu’aucun fléau ne serait assez puissant pour disloquer cette formidable cohésion qu’il existe au sein du peuple reikois. Malheureusement, tous n’ont pas pu sortir indemne de cette épidémie et je m’excuse sincèrement auprès des familles ayant perdu des membres. Des gens que nous n’avons pas pu sauver. Sachez que ces derniers seront enterrés dignement et que personne ne sera laissé pour compte. »
Elle eut un regard bref envers Qwellaana avant qu’un incident vienne perturber son discours. Echappant à la vigilance de ses parents, une petite fille accourra vers l’estrade mais il était clair qu’elle serait immédiatement arrêtée par la garde personnelle qui accompagnaient l’Esprit. Penchant la tête vers l’enfant, Cyradil remarqua que la petite portait ce qui ressemblait à une sorte de marguerite dans sa main. Comprenant son intention, la liche tendit sa main vers l’enfant, tandis qu’un sort d’ombre s’échappait de sa main, venant entourer la petite fille d’un bouclier sur lequel les soldats butèrent bien avant d’atteindre l’enfant. Cela eut pour effet de surprendre la foule, peu familière à une telle démonstration de magie mais ils purent très vite s’apercevoir que la fille était saine et sauve et que cette dernière était même plutôt joviale par ce qu’elle considérait comme un « joli tour de magie ». Il s'agissait là d'une enfant qui faisaient parti de la poignée qui avaient été touchés par la maladie. Ses bandages indiquaient que cette dernière était toujours en convalescence à cause des nombreux effets secondaires que la maladie avait provoqués mais son état général laissait entendre que la petite fille était sur la bonne voie.
- L'enfant en question:
Descendant de son estrade, la liche vint alors à sa rencontre, rompant son sort d’un geste avant de s’accroupir pour se mettre à sa hauteur. Hésitante au début, la petite fille prit son courage à deux mains et lui offrit la fleur, ce que Cyradil accepta bien évidemment. Dans un élan de compassion, la magicienne prit la fille dans ses bras et la souleva avant de s’apprêter à retourner à l’estrade. Deux adultes sortirent alors de la foule et s’inclinèrent, terriblement confus de la situation. A en juger par leur attitude, il s’agissait sûrement de ses parents.
« Nous sommes désolés de l’attitude de notre fille, madame. Vous allez vous souiller en prenant notre fille de la sorte. »
S’arrêtant alors, la jeune femme eut un regard compatissant envers les deux villageois tandis que leur fille profitait simplement de ce moment de proximité avec l’Esprit, loin de se douter de ce qu’elle avait provoqué. Heureusement, Cyradil était très loin de se soucier des standards de la société et demanda aux villageois de se relever, n’étant pas une quelconque divinité à vénérer.
« Ne vous inquiétez pas. Votre fille a eu beaucoup de courage de venir à moi de la sorte. Nul doute qu’elle deviendra une femme de talent dans le futur. Vous avez du être des parents remarquables pour avoir élevé une aussi adorable enfant. »
L’Esprit retourna alors à son emplacement, gardant la fille dans ses bras sous le regard médusé de ses parents qui ne s’attendaient pas à autant d’humilité. Certes, la liche avait passé plusieurs semaines dans le village mais beaucoup n’avaient jamais vraiment osé l’approcher (sans doute parce qu’on ne les laissait pas faire mais aussi à cause d’un sentiment de crainte).
« Je vous quitte dans l’espoir que vous continuerez de suivre nos directives mais sachez que l’Empire…que je ne vous oublierais pas. Aussi longtemps que je serais en poste, je ferais tout mon possible pour que chaque personne vivant sur nos terres puisse bénéficier des soins qui leurs sont dus. Je suis certain que les plus âgés d’entre vous ont déjà entendu des discours similaires par le passé mais j’ai toujours été une femme de promesse et je n’en fais jamais si je sais que je ne serais pas capable de les tenir. Que cette victoire soit un rayon d'espoir dans nos cœurs alors que nous avançons vers l'avenir avec confiance et détermination. Merci à tous, et que la santé et le bonheur règnent sur ce village pour les années à venir. »
La liche descendit de l’estrade, embrassa l’enfant sur la joue avant de la laisser rejoindre ses parents. Un tonnerre d’applaudissements raisonna sur la place publique et certains furent même émus par autant de compassion. Durant sa longue existence en tant qu’humaine, la jeune blonde avait eu un temps considérable pour observer l’empire sous toutes ces facettes. Les gens de pouvoir s’étaient surtout intéressés aux grands mouvements qui permettaient au Reike d’avancer en omettant de se soucier de ce qui était véritablement important. Tout comme la magie nécessite une parfaite maitrise des sorts basiques, il était nécessaire de gagner la confiance des gens du bas peuple pour que tous les engrenages puissent fonctionner correctement. Elle avait compris, depuis bien longtemps, qu’un règne de terreur ne durait jamais très longtemps. Au fur et à mesure des jours, la liche comprenait de plus en plus pourquoi l’Empereur l’avait choisie précisément. Et cela la rassurait dans ses perspectives d’avenir. Faisant un signe à sa compagne, elle lui demanda alors de la suivre pour qu’elles puissent s’isoler. Une fois à l’abri des regards, la jeune magicienne s’affala, heureuse que tout ceci soit enfin officiellement fini.
« Être un pilier sur lequel les gens peuvent se reposer n’est pas de tout repos…et dire que j’en aurais encore plein comme ceux-ci à faire…Mais bon, tant que les gens sont heureux, c’est le principal. » Dit-elle en souriant. « Sinon, tu voulais me parler de quelque chose en particulier, c’est ça ? » Demanda-t-elle intriguée.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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J'acceptais sa décision concernant l'anneau ,ne voyant pas pourquoi j'irais contre son souhait, me demandant si elle pensait vraiment qu'il y avait une part de vérité dans ma plaisanterie. Si j'aimais ces particularités qui couvraient sa peau,il était hors e question pour moi d'opérer le moindre changement sur la mienne, pour des raisons plus ou moins évidentes que seule Cyradil pouvait comprendre. Il était sûr en tout cas,qu'elle s'était doutée qu'elle était très attendue:
-D'accord, allons y.
Sans plus tarder, tout fût installé afin que les villageois, s'ils le souhaitaient et selon leur état, puissent venir écouter le discours de l'Esprit. A vrai dire, la plupart d'entre eux avaient voulu entendre ce qu'avait à dire la porteuse du bandeau qui venait depuis peu d'être nommée,elle qui avait participé si activement à éradiquer ce mal qui avait touché ce hameau. Il était vrai que nous n'avions, sous la masse de travail,pas vraiment côtoyé grand monde hormis les malades. Pourtant, ils furent nombreux à se regrouper sur la place, gagnant le silence par la seule prestance de la liche dès qu'elle posa un pied sur l'estrade.
J'étais restée en retrait, ne voulant gêner celle qui comme je me doutais, brillait à capter l'auditoire ,sans même user de son titre qui tout de même,attisa la curiosité sur certains visages. Elle annonça alors le fin de l'épidémie tout en déversant un sentiment d'unité,conjuguant merveilleusement bien dans ses propos ,une reconnaissance sincère envers tous ceux ayant participé à ce résultat tout en témoignant un grand respect envers ceux ayant perdu la vie.
Au moment où elle jeta un regard dans ma direction, une légère perturbation venue de la foule vint couper son discours. La raison était la venue d'une enfant qui bien évidement,avait fait réagir les gardes,instantanément stopper dans leur élan par les ombres de la liche. C'est en regardant cette dernière se comporter de manière protectrice avec la petite fille que je me demandais si un jour, quelqu'un ne profiterait pas de la bonté de Cyradil pour l'atteindre directement par je ne sais quel subterfuge.
Je tentais de balayer cette inquiétude, prenant conscience que me faire du mouron ne changerait rien,ne pouvant que comprendre pourquoi elle n'avait pas refusé cette fleur tenue d'une main si innoncente.Je balayais cette pensée par une plus attendrissante en la voyant remonter en prenant l'enfant dans ses bras,rassurant ses parents tout en complimentait leur fille. Je me demandais si la porteuse du bandeau n'avait jamais souhaité ou regretté,après toutes ces années écoulées, avoir une descendance. Il n'était plus question par sa condition d'en porter une mais cette interrogation persistait, me concentrant sur cette promesse assez personnelle qu'elle fit aux villageois.Celle de veiller sur ces terres qu'elle souhaitait tout comme eux, aller vers des jours meilleurs.
Face à tant d'implication de sa part et cette absence totale d'arrogance que beaucoup de haut placés ne savaient quitter,elle sut toucher le coeur de cette foule stupéfaite par tant d'humilité.Si beaucoup jugeraient son comportement indigne de son statut en se montrant si proche du peuple,mes dioptases eux admiraient cette sagesse qui la caractérisait. Quand elle eut fini, après e geste d'affection à la petite fille, elle eu le droit une ovation totale,le bruit des applaudissements resonnant dans tout le village tandis que tous lui adressérent un sourire plein de joie. Lorsque le calme revint et que Cyradil me fit signe, je la rejoignis après qu'une vieille dame m'arrêta pour me dire quelque chose à l'oreille, restant debout alors que la liche se laissa retomber. Je pris ses mains dans les miennes après avoir vérifié les alentours:
-Je ne peux qu'imaginer...ça ne doit pas être simple d'avoir toute leur confiance et leurs espoirs à porter sur tes épaules. J'ancrais mes yeux sur son bandeau, reprenant:-Il est tellement rare d'entendre un discours aussi bienveillant et dénué de tout profit . Eux qui devaient se sentir seul et démunis,tu as réussi à éclaircir leur perspective d'avenir malgré qu'ils aient traversé une période difficile. Tu as été un véritable rayon de soleil Cyradil.Pas celui qui aveugle les autres de vaines promesses :-Si tu n'avais pas entendu leur détresse, ils auraient connu un destin bien plus funeste. Elle jouait un rôle crucial pour ces contrées éloignée faiblement peuplés laissé pour compte depuis trop longtemps:-Tu as été éblouissante.Je déposais un doux baiser sur son front,me reculant pour dire:-Je suis sure que je ne suis pas la seule à l'avoir pensé, comme cette petite fille mignonne à croquer que tu as prise dans tes bras.
En affirmant qu'il n'était pas toujours facile que l'on se repose ainsi sur elle,cela confirma ma volonté de vouloir faire en sorte de la soutenir à mon tour. Elle avait déjà trop de gens qui se reposaient sur elle et que je ne voulais pas qu'elle pense que je faisais partie du lot. Au contraire,je désirais qu'a mes côtés elle puisse faire fond,qu'importe les épreuves que l'avenir nous réservait. Je ne souhaitais pas qu'elle me voit comme une petite et vulnérable valkyrie à protéger.
Je ne saurais dire si cela était dû à une fierté qui caractérisait une partie de mes semblables ou si elle était tout bonnement de mon propre fond mais je sentais plus que tout, avoir envie de dépasser certains obstacles qui étaient devenus des entraves pour des projets qui avaient commencé à émerger en luttant contre cette épidémie auprès de Cyradil. Elle m'avait inspiré à aller de l'avant et pour commencer, il allait falloir que je lui demande une chose assez simple sauf à mes dioptases.
-Oui en effet. Ce que je vais te demander va te sembler étrange compte tenu de ce que tu sais mais je pense qu'il est temps que j'avance. Pour ça, il me faudrait rencontrer ce qui me tourmente, afin de pouvoir progresser et voir de nouveaux horizons s'offrir à moi. Comme tu l'as soulevé, beaucoup de monde gravite autour de toi et je pense que parmi tes connaissances, tes amis , il y a peut-être....des vampires.Je poussais un long soupir, reprenant, pleine de volonté:- Tu l'auras peut-être deviné et si ce n'est pas le cas, j'irais droit au but: Je voudrais pouvoir côtoyer l'un d'eux afin d'arrêter d'éprouver une peur viscérale à leur encontre.
Je ne pouvais me résigner plus longtemps à stagner dans ce qui me pourrait mettre un frein considérable à mes futures aspirations, ,n'ayant pas totalement décidé exactement laquelle elle serait mais j'avais bien ma petite idée. Je pensais que c'était le moment de m'en approcher en débutant quelque chose que j'aurais dû faire depuis des années.Si ma seule motivation m'avait bien aidé dans nombre d'entreprises, certains déclics se produisaient qu'en étant bien entouré.
-Je ne vois pas comment je pourrais envisager certaines voies sans me débarrasser de cela. Ni comment je pourrais être digne d'être à ses côtés, elle qui était si noble.-Je me dit qu'avec un peu de chance, tu connais quelqu'un de confiance qui pourrait m'offrir un peu de son temps afin que je puisse me défaire de cette crainte qui n'a plus lieu d'exister sauf dans mon passé.
Car je ne voulais construire un avenir où cette faiblesse ferait partie de cette vie que je désirais poursuivre avec Cyradil. Je m'étais toujours donnée des buts pour pouvoir oublier en partie de ce qui me tourmente mais je me suis rendue à l'évidence que je voulais qu'ils soient guidés par une volonté tout autre ces derniers jours. Encore plus en ayant pu admirer la porteuse du bandeau durant ce séjour,montrant que parfois, certaines places permettaient de pouvoir participer plus activement à sauver des vies.
-Il me suffirait juste d'un nom. Je me débrouillerais seule pour le reste. Dis-je pour lui signifier qu'elle n'aurait pas à être présente, car c'était nécessaire que je le fasse sans l'aide de personne.-Je suis vraiment désolée de quérir une nouvelle fois ton aide.
Dis-je en culpabilisant de lui demander cela après ce qu'elle venait de dire,espérant qu'elle voyait que j'avais murement réfléchi à cette décision.Je me rendais compte à quel point je n'avais pas pris le temps d'établir des relations sociales voire même négligées celle qui aurait pu naitre,connaissant tant de monde en surface mais si peu en profondeur, de crainte de devoir révéler la mienne. Je me promis de faire autrement dorénavant et de ne plus rien demander à Cyradil à l'avenir. Au moins,j'étais parvenue à m'ouvrir à celle que je faisais face et pas qu'un peu. En y repensant, je lui adressais un regard emplit de douceur,caressant le dos de ses mains avec mes pouces,m'en voulant plus encore alors qu'elle devait être fatiguée:
-Je devrais plutôt aller ranger des affaires au lieu de t'embêter avec ça alors que l'on n'est pas encore à la capitale.Je détachais mes mains des siennes doucement, regrettant de la solliciter à peine elle avait fini son discours, resserrant mes ailes derrière mon dos à cette pensée,repensant à ce que l'on m'a chuchoté un peu plus tôt :-Puis mon petit doigt me dit que les villageois voudront certainement porter un toast à cette réussite avant notre départ et qu'ils seraient aussi ravis que tu y fasse un tour,même rapidement.
Je lui adressais un clin d'oeil et un sourire complice avant de m'éloigner d'elle pour rejoindre l'endroit que nous avions transformé en laboratoire. Je voyais déjà en parcourant quelques mètres, les habitants s'affairaient à préparer de quoi faire une petite fête,aimant voir leurs yeux briller à l'idée de célébrer la fin d'un mal qui aurait pu tous les emporter jusqu'au dernier. Je commençais à ranger le matériel fragile dans une caisse à l'aide de ma télékinésie, préférant me rendre utile tout en avançant le rangement.
-D'accord, allons y.
Sans plus tarder, tout fût installé afin que les villageois, s'ils le souhaitaient et selon leur état, puissent venir écouter le discours de l'Esprit. A vrai dire, la plupart d'entre eux avaient voulu entendre ce qu'avait à dire la porteuse du bandeau qui venait depuis peu d'être nommée,elle qui avait participé si activement à éradiquer ce mal qui avait touché ce hameau. Il était vrai que nous n'avions, sous la masse de travail,pas vraiment côtoyé grand monde hormis les malades. Pourtant, ils furent nombreux à se regrouper sur la place, gagnant le silence par la seule prestance de la liche dès qu'elle posa un pied sur l'estrade.
J'étais restée en retrait, ne voulant gêner celle qui comme je me doutais, brillait à capter l'auditoire ,sans même user de son titre qui tout de même,attisa la curiosité sur certains visages. Elle annonça alors le fin de l'épidémie tout en déversant un sentiment d'unité,conjuguant merveilleusement bien dans ses propos ,une reconnaissance sincère envers tous ceux ayant participé à ce résultat tout en témoignant un grand respect envers ceux ayant perdu la vie.
Au moment où elle jeta un regard dans ma direction, une légère perturbation venue de la foule vint couper son discours. La raison était la venue d'une enfant qui bien évidement,avait fait réagir les gardes,instantanément stopper dans leur élan par les ombres de la liche. C'est en regardant cette dernière se comporter de manière protectrice avec la petite fille que je me demandais si un jour, quelqu'un ne profiterait pas de la bonté de Cyradil pour l'atteindre directement par je ne sais quel subterfuge.
Je tentais de balayer cette inquiétude, prenant conscience que me faire du mouron ne changerait rien,ne pouvant que comprendre pourquoi elle n'avait pas refusé cette fleur tenue d'une main si innoncente.Je balayais cette pensée par une plus attendrissante en la voyant remonter en prenant l'enfant dans ses bras,rassurant ses parents tout en complimentait leur fille. Je me demandais si la porteuse du bandeau n'avait jamais souhaité ou regretté,après toutes ces années écoulées, avoir une descendance. Il n'était plus question par sa condition d'en porter une mais cette interrogation persistait, me concentrant sur cette promesse assez personnelle qu'elle fit aux villageois.Celle de veiller sur ces terres qu'elle souhaitait tout comme eux, aller vers des jours meilleurs.
Face à tant d'implication de sa part et cette absence totale d'arrogance que beaucoup de haut placés ne savaient quitter,elle sut toucher le coeur de cette foule stupéfaite par tant d'humilité.Si beaucoup jugeraient son comportement indigne de son statut en se montrant si proche du peuple,mes dioptases eux admiraient cette sagesse qui la caractérisait. Quand elle eut fini, après e geste d'affection à la petite fille, elle eu le droit une ovation totale,le bruit des applaudissements resonnant dans tout le village tandis que tous lui adressérent un sourire plein de joie. Lorsque le calme revint et que Cyradil me fit signe, je la rejoignis après qu'une vieille dame m'arrêta pour me dire quelque chose à l'oreille, restant debout alors que la liche se laissa retomber. Je pris ses mains dans les miennes après avoir vérifié les alentours:
-Je ne peux qu'imaginer...ça ne doit pas être simple d'avoir toute leur confiance et leurs espoirs à porter sur tes épaules. J'ancrais mes yeux sur son bandeau, reprenant:-Il est tellement rare d'entendre un discours aussi bienveillant et dénué de tout profit . Eux qui devaient se sentir seul et démunis,tu as réussi à éclaircir leur perspective d'avenir malgré qu'ils aient traversé une période difficile. Tu as été un véritable rayon de soleil Cyradil.Pas celui qui aveugle les autres de vaines promesses :-Si tu n'avais pas entendu leur détresse, ils auraient connu un destin bien plus funeste. Elle jouait un rôle crucial pour ces contrées éloignée faiblement peuplés laissé pour compte depuis trop longtemps:-Tu as été éblouissante.Je déposais un doux baiser sur son front,me reculant pour dire:-Je suis sure que je ne suis pas la seule à l'avoir pensé, comme cette petite fille mignonne à croquer que tu as prise dans tes bras.
En affirmant qu'il n'était pas toujours facile que l'on se repose ainsi sur elle,cela confirma ma volonté de vouloir faire en sorte de la soutenir à mon tour. Elle avait déjà trop de gens qui se reposaient sur elle et que je ne voulais pas qu'elle pense que je faisais partie du lot. Au contraire,je désirais qu'a mes côtés elle puisse faire fond,qu'importe les épreuves que l'avenir nous réservait. Je ne souhaitais pas qu'elle me voit comme une petite et vulnérable valkyrie à protéger.
Je ne saurais dire si cela était dû à une fierté qui caractérisait une partie de mes semblables ou si elle était tout bonnement de mon propre fond mais je sentais plus que tout, avoir envie de dépasser certains obstacles qui étaient devenus des entraves pour des projets qui avaient commencé à émerger en luttant contre cette épidémie auprès de Cyradil. Elle m'avait inspiré à aller de l'avant et pour commencer, il allait falloir que je lui demande une chose assez simple sauf à mes dioptases.
-Oui en effet. Ce que je vais te demander va te sembler étrange compte tenu de ce que tu sais mais je pense qu'il est temps que j'avance. Pour ça, il me faudrait rencontrer ce qui me tourmente, afin de pouvoir progresser et voir de nouveaux horizons s'offrir à moi. Comme tu l'as soulevé, beaucoup de monde gravite autour de toi et je pense que parmi tes connaissances, tes amis , il y a peut-être....des vampires.Je poussais un long soupir, reprenant, pleine de volonté:- Tu l'auras peut-être deviné et si ce n'est pas le cas, j'irais droit au but: Je voudrais pouvoir côtoyer l'un d'eux afin d'arrêter d'éprouver une peur viscérale à leur encontre.
Je ne pouvais me résigner plus longtemps à stagner dans ce qui me pourrait mettre un frein considérable à mes futures aspirations, ,n'ayant pas totalement décidé exactement laquelle elle serait mais j'avais bien ma petite idée. Je pensais que c'était le moment de m'en approcher en débutant quelque chose que j'aurais dû faire depuis des années.Si ma seule motivation m'avait bien aidé dans nombre d'entreprises, certains déclics se produisaient qu'en étant bien entouré.
-Je ne vois pas comment je pourrais envisager certaines voies sans me débarrasser de cela. Ni comment je pourrais être digne d'être à ses côtés, elle qui était si noble.-Je me dit qu'avec un peu de chance, tu connais quelqu'un de confiance qui pourrait m'offrir un peu de son temps afin que je puisse me défaire de cette crainte qui n'a plus lieu d'exister sauf dans mon passé.
Car je ne voulais construire un avenir où cette faiblesse ferait partie de cette vie que je désirais poursuivre avec Cyradil. Je m'étais toujours donnée des buts pour pouvoir oublier en partie de ce qui me tourmente mais je me suis rendue à l'évidence que je voulais qu'ils soient guidés par une volonté tout autre ces derniers jours. Encore plus en ayant pu admirer la porteuse du bandeau durant ce séjour,montrant que parfois, certaines places permettaient de pouvoir participer plus activement à sauver des vies.
-Il me suffirait juste d'un nom. Je me débrouillerais seule pour le reste. Dis-je pour lui signifier qu'elle n'aurait pas à être présente, car c'était nécessaire que je le fasse sans l'aide de personne.-Je suis vraiment désolée de quérir une nouvelle fois ton aide.
Dis-je en culpabilisant de lui demander cela après ce qu'elle venait de dire,espérant qu'elle voyait que j'avais murement réfléchi à cette décision.Je me rendais compte à quel point je n'avais pas pris le temps d'établir des relations sociales voire même négligées celle qui aurait pu naitre,connaissant tant de monde en surface mais si peu en profondeur, de crainte de devoir révéler la mienne. Je me promis de faire autrement dorénavant et de ne plus rien demander à Cyradil à l'avenir. Au moins,j'étais parvenue à m'ouvrir à celle que je faisais face et pas qu'un peu. En y repensant, je lui adressais un regard emplit de douceur,caressant le dos de ses mains avec mes pouces,m'en voulant plus encore alors qu'elle devait être fatiguée:
-Je devrais plutôt aller ranger des affaires au lieu de t'embêter avec ça alors que l'on n'est pas encore à la capitale.Je détachais mes mains des siennes doucement, regrettant de la solliciter à peine elle avait fini son discours, resserrant mes ailes derrière mon dos à cette pensée,repensant à ce que l'on m'a chuchoté un peu plus tôt :-Puis mon petit doigt me dit que les villageois voudront certainement porter un toast à cette réussite avant notre départ et qu'ils seraient aussi ravis que tu y fasse un tour,même rapidement.
Je lui adressais un clin d'oeil et un sourire complice avant de m'éloigner d'elle pour rejoindre l'endroit que nous avions transformé en laboratoire. Je voyais déjà en parcourant quelques mètres, les habitants s'affairaient à préparer de quoi faire une petite fête,aimant voir leurs yeux briller à l'idée de célébrer la fin d'un mal qui aurait pu tous les emporter jusqu'au dernier. Je commençais à ranger le matériel fragile dans une caisse à l'aide de ma télékinésie, préférant me rendre utile tout en avançant le rangement.
Qwellaana discute en 009966
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Cyradil prit la main de sa compagne dans les siennes, heureuse d’avoir quelqu’un sur qui elle pouvait se reposer. Avec Qwellaana, elle n’aurait pas besoin de se montrer infaillible ou inébranlable mais pourrait juste être…Cyradil. Elle comprenait un peu mieux ce que lui disait sa mère qui avait toujours vu en sa fille un avenir remarquable. A un moment ou à un autre de sa vie, il lui aurait fallu quelqu’un pour l’épauler et dans cette deuxième vie qui lui avait été offerte, la liche avait commencé à le comprendre. Elle avait surtout toujours jouer le rôle de celle qui protégeait mais avait apprécié que les rôles puissent s’inverser de temps à autre. La requête de la valkyrie semblait d’ailleurs s’inscrire dans cette idée. La forgeronne l’écouta attentivement, admirant sa bravoure de vouloir vaincre ses peurs pour elle. C’était touchant et Cyradil se disait que Qwellaana ne devrait pas en faire autant mais elle comprenait la nécessité d’une telle démarche. A vrai dire, la jeune blonde appréhendait l’idée de laisser sa compagne avec un vampire mais elle lui faisait suffisamment confiance pour respecter ses choix.
« C’est vraiment louable comme intention Qwell…c’est vraiment poignant que d’entendre jusqu’où tu es prête à aller pour moi. Te débarrasser de tes vieux démons aussi vite que possible, cela doit demander beaucoup de courage. Je connais bien quelqu’un qui puisse t’aider. Tu le connais sans doute puisqu’il s’agit du Cœur lui-même. Corvus Sanariel. Cela fait plus de deux millénaires et demi qu’il vit et a totalement embrassé sa condition de vampire donc je pense qu’il sera à même de t’aider. C’est un ami de plus ou moins longue date de la famille et j’entretiens de bonnes relations avec celui-ci. Mais il faut que je te mette en garde car sous ses airs charmants se cache une créature cachant un sombre passé et dont les exactions s’étendent encore au présent. Si je pense que Corvus est suffisamment intelligent pour ne pas se risquer dans des actes qui compromettraient sa position de ministre, il en reste pas moins quelqu’un de dangereux sur bien des aspects. »
Cyradil avait eu l’occasion de longuement discuter avec le vampire. Elle avait appris son passé, ce qu’il cachait dans son manoir ainsi que certains des actes qu’il avait commis. Cela étant, l’impression que lui avait faite la liche laissait penser que le vampire y réfléchirait à deux fois avant de se lancer dans une guerre ouverte avec la magicienne. Ses exactions ne la regardaient pas tant qu’elle n’y était pas impliquée ou que cela ne touchait pas à son entourage. Elle regarda sa dulcinée dans les yeux posant ses mains sur ses joues dans un instant de tendresse avant de se mettre à les tirer d’un air agacé.
« Ecoute. Il ne faut pas avoir honte de me demander de l’aide. On est ensemble maintenant alors je serais plus que ravie de t’aider à résoudre tes problèmes ou à apaiser tes craintes. »
Elle la laissa ensuite partir. La liche passa le reste de la journée à aider les villageois dans leurs tâches, les aidant à retrouver le rythme qu’ils avaient avant d’être frappés par l’épidémie. Certains des enfants voulurent jouer avec elle et la magicienne leur offrit un peu de son temps en se livrant un petit spectacle magique. Ses prouesses ne les avaient pas laissés indifférents et nombre d’entre eux réclamaient qu’elle continue à les impressionner de sa magie. Cyradil fit apparaitre des boules de glace, jonglant avec au plus grand bonheur des enfants. L’on avait du mal à croire qu’une telle personne pouvait faire partie de la Main mais pour quelqu’un qui avait toujours été proche du peuple, il n’y avait pas de raison à ce que son attitude puisse changer du jour au lendemain.
A la tombée de la nuit, on l’invita à rejoindre la taverne du village où l’on avait effectivement préparer une petite fête pour elles. C’était un geste fort sympathique de leur part et Cyradil s’y joignit volontiers. Evidemment, elle n’allait pas non plus refaire un discours mais la jeune blonde prit le temps de discuter avec quiconque voulut lui adresser la parole, encourageant même les plus timides à l’approcher en affirmant qu’elle n’était pas si différente d’eux. Elle chercha des yeux Qwellaana et prit gentiment place auprès de sa compagne. Le tavernier lui proposa alors un verre mais Cyradil affirma qu’elle ne buvait pas d’alcool alors on lui servit un breuvage qui était adressé aux enfants, s’excusant de n’avoir rien d’autre de plus approprié. La liche porta alors ses lèvres au verre et découvrit un mélange de plusieurs fruits mixés. Rien d’extravagant certes, mais c’était amplement suffisant. Elle se tourna alors vers Qwellaana.
« Voilà. C’est terminé. Si tout se passe bien, on pourra rentrer chez nous demain. Je te remercie encore de m’avoir accompagnée jusqu’ici. Je veux dire que ce soit pour le traitement de l’épidémie ou…ce qui s’est passé après… »
Elle s’arrêta un moment avant de continuer.
« Promets-moi juste que si quelque chose se passe mal pendant que tu travailles sur tes traumatismes passés, tu viendras m’en parler d’accord ? Et si Corvus essaie d’abuser de ta faiblesse, tu n’auras qu’à m’appeler et je viendrais personnellement lui botter le train ! » Finit-elle sur un ton de plaisanterie.
« C’est vraiment louable comme intention Qwell…c’est vraiment poignant que d’entendre jusqu’où tu es prête à aller pour moi. Te débarrasser de tes vieux démons aussi vite que possible, cela doit demander beaucoup de courage. Je connais bien quelqu’un qui puisse t’aider. Tu le connais sans doute puisqu’il s’agit du Cœur lui-même. Corvus Sanariel. Cela fait plus de deux millénaires et demi qu’il vit et a totalement embrassé sa condition de vampire donc je pense qu’il sera à même de t’aider. C’est un ami de plus ou moins longue date de la famille et j’entretiens de bonnes relations avec celui-ci. Mais il faut que je te mette en garde car sous ses airs charmants se cache une créature cachant un sombre passé et dont les exactions s’étendent encore au présent. Si je pense que Corvus est suffisamment intelligent pour ne pas se risquer dans des actes qui compromettraient sa position de ministre, il en reste pas moins quelqu’un de dangereux sur bien des aspects. »
Cyradil avait eu l’occasion de longuement discuter avec le vampire. Elle avait appris son passé, ce qu’il cachait dans son manoir ainsi que certains des actes qu’il avait commis. Cela étant, l’impression que lui avait faite la liche laissait penser que le vampire y réfléchirait à deux fois avant de se lancer dans une guerre ouverte avec la magicienne. Ses exactions ne la regardaient pas tant qu’elle n’y était pas impliquée ou que cela ne touchait pas à son entourage. Elle regarda sa dulcinée dans les yeux posant ses mains sur ses joues dans un instant de tendresse avant de se mettre à les tirer d’un air agacé.
« Ecoute. Il ne faut pas avoir honte de me demander de l’aide. On est ensemble maintenant alors je serais plus que ravie de t’aider à résoudre tes problèmes ou à apaiser tes craintes. »
Elle la laissa ensuite partir. La liche passa le reste de la journée à aider les villageois dans leurs tâches, les aidant à retrouver le rythme qu’ils avaient avant d’être frappés par l’épidémie. Certains des enfants voulurent jouer avec elle et la magicienne leur offrit un peu de son temps en se livrant un petit spectacle magique. Ses prouesses ne les avaient pas laissés indifférents et nombre d’entre eux réclamaient qu’elle continue à les impressionner de sa magie. Cyradil fit apparaitre des boules de glace, jonglant avec au plus grand bonheur des enfants. L’on avait du mal à croire qu’une telle personne pouvait faire partie de la Main mais pour quelqu’un qui avait toujours été proche du peuple, il n’y avait pas de raison à ce que son attitude puisse changer du jour au lendemain.
A la tombée de la nuit, on l’invita à rejoindre la taverne du village où l’on avait effectivement préparer une petite fête pour elles. C’était un geste fort sympathique de leur part et Cyradil s’y joignit volontiers. Evidemment, elle n’allait pas non plus refaire un discours mais la jeune blonde prit le temps de discuter avec quiconque voulut lui adresser la parole, encourageant même les plus timides à l’approcher en affirmant qu’elle n’était pas si différente d’eux. Elle chercha des yeux Qwellaana et prit gentiment place auprès de sa compagne. Le tavernier lui proposa alors un verre mais Cyradil affirma qu’elle ne buvait pas d’alcool alors on lui servit un breuvage qui était adressé aux enfants, s’excusant de n’avoir rien d’autre de plus approprié. La liche porta alors ses lèvres au verre et découvrit un mélange de plusieurs fruits mixés. Rien d’extravagant certes, mais c’était amplement suffisant. Elle se tourna alors vers Qwellaana.
« Voilà. C’est terminé. Si tout se passe bien, on pourra rentrer chez nous demain. Je te remercie encore de m’avoir accompagnée jusqu’ici. Je veux dire que ce soit pour le traitement de l’épidémie ou…ce qui s’est passé après… »
Elle s’arrêta un moment avant de continuer.
« Promets-moi juste que si quelque chose se passe mal pendant que tu travailles sur tes traumatismes passés, tu viendras m’en parler d’accord ? Et si Corvus essaie d’abuser de ta faiblesse, tu n’auras qu’à m’appeler et je viendrais personnellement lui botter le train ! » Finit-elle sur un ton de plaisanterie.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Cyradil,avec sa vivacité d'esprit, avait compris que ma requête était bel et bien liée à elle plus tout que le reste. Sa facilité de lire en moi comme un livre ouvert était assez déconcertant, sans que cela ne m'étonne vraiment car je ne savais faire autrement que tout laisser transparaitre indirectement ou non. L'entendre être touchée par ma résolution m'avait donné une raison en plus de combattre ce qui n'avait plus raison d'être et de ne pas la décevoir. Je gardais en mémoire ces mots d'une grande importance, heureuse qu'elle ne remette pas en doute ma décision.
Je ne m'attendais pas par contre que le vampire concerné était ni plus ni moins le Coeur lui même. En me parlant de lui,elle me montra une fois de plus la confiance qu'elle m'accordait,n'hésitant pas à me donner le nom d'une personne aussi haut placée. Au lieu de devoir supporter la pression que comporté la présence d'un buveur de sang, j'allais devoir aussi gérer celle d'une figure de la plus grande importance pour le Reike. Cela n'allait pas être aisé mais pour combattre cette crainte qui pourrait gâcher ces moments précieux avec Cyradil, j'étais prête à m'y confronter.
Au début, quand elle me détailla plus en détail le lien qu'elle entretenait avait avec lui et son âge qui souvent, faisait écho à l'expérience de l'individu concerné, je fus rassurée. Cependant, quand elle m'avertit qu'il pouvait être potentiellement dangereux et qu'il ne fallait pas en aucun cas que je me fis aveuglement à lui car il pourrait en jouer à mes dépens,je fus intriguée. Je me demandais quel genre de vampire était ce fameux Corvus, lui qui avait attiré une certaine sympathie auprès de celle qui en posant ses mains froides sur mon visage fit naitre un sourire sur mes lèvres.
-Je n'ai pas l'habitude. Dis-je sans opposer la moindre résistance quand elle me tira doucement les joues avec air fâché en me faisant comprendre que je ne devais plus hésiter à l'avenir. Je rougis légèrement autant par ce geste que par ses paroles qui me renvoyèrent à la nuit passée :-Merci de me soutenir comme tu le fais.
J'étais soulagée de ne pas avoir dû lutter pour convaincre Cyradil. Au contraire,elle me conforta dans mon idée, me donnant un nom qui serait synonyme de délivrance si ces entrevues se déroulaient sans accroc.Je ferais mon possible pour que cela ne ternisse pas ses relations avec le Coeur,qu'importe si je suis sous l'effet de la terreur. Nous nous sommes ensuite séparées,nous occupant chacune de tâches différentes,visant s'assurer que le hameau repart sur de bonnes bases et que tout serait prêt pour notre départ.
-Enfin !
Soupirais-je ne frottant mes mains qui laissèrent échapper de la poussière, contente d'avoir pu ranger tout ce qui risquait d'être cassé ou abimé, ne restant qu'a amené les caisses à la caravane.Ce que firent certains villageois qui proposèrent leur aide.J'avais profité du temps qu'il me restait avant que la nuit ne tombe pour aller me laver et revêtir une tenue plus décontractée, enfilant une tunique verte m'arrivant à mi cuisse, cachant le reste de ma peau avec des collants aux jambes et aux bras.
En ne voyant pas la porteuse du bandeau dans les environs en entrant dans la taverne,je choisis de m'installer à une petite table après avoir commandé un jus de fruit,là où il y aurait peu de passage, dos à un mur pour éviter que l'on s'approche de mes ailes malencontreusement. Une vieille dame,la même qui m'avait chuchoté à l'oreille plus tôt, profita que j'étais seule pour me proposer une partie du jeu du ''liévre et les chasseurs''. J'arrivais habilement à déjouer ses stratagèmes et ses tentatives de triche quand mon attention se détourna parfois vers celle qui venait d'entrer et qui me tardait de retrouver.
A peine avait-elle fait un pas dans cette taverne qu'elle fut accosté par une poignée de personne. Je pus pendant ce temps terminé cette partie ,remportant la victoire sans grande difficulté. Je me mis à rire doucement en voyant la personne âgée partir tenter sa chance avec des plus jeunes, visiblement mauvaise perdante. Cyradil vint juste après s'installer à mes côtés, étonnée de l'entendre dire qu'elle ne consomme pas d'alcool . Cela pouvait paraitr ridicule mais, j'appréciais qu'elle ne s'embrouille pas l'esprit et qu'elle ne sente pas certains breuvages à l'odeur très forte:
-On dirait bien.Tout le monde doit avoir hâte de rentrer à Ikusa. Autant les gardes qui surveillaient la liche de loin qu'elle même je supposais:-Merci à toi surtout de...de m'avoir choisi.Répondis-je timidement en détournant légèrement mon regard, faisant allusion aussi à ce qu'elle avait sous-entendue. Je bus une gorgée de jus de fruits avant de reprendre en la fixant:-Même si nous avons en majeure partie fait que travailler ensemble, j'ai beaucoup apprécié ce séjour avec toi Cyradil.Ça m'a permis d'apprendre à te connaitre un peu plus et de comprendre cette joie qui m'anime en te présence.
Dis-je en toute sincérité. Je n'étais pas tout à fait à l'aise d'exprimer ce genre de sentiment que je n'avais jamais ressenti pour personne d'autre que la porteuse du bandeau. C'était même un peu inquiétant de se laisser porter par eux, qui ne pouvaient être contrôlés et ignorés. Tout comme la promesse que me demanda soudainement de faire la liche, montrant que cela l'inquiétait plus qu'elle ne voulait laisser paraitre que j'allais devoir m'exposer à Corvus à de multiples reprises.Ce qui était tout à fait mignon en soi,réfléchissant un instant avant de tenter de la rassurer.Je posais doucement ma main sur la sienne après avoir hésité un court instant à cause du monde qui nous entourait,fixant mes dioptases sur son bandeau :
- Tu as ma promesse Cyradil mais,il ne faut pas te faire du mouron pour ça.Je ferais très attention et puis si tu es aussi à la capitale je pourrais toujours communiquer avec toi par télépathie en cas de problème.Il n'y a aucune raison que ces entrevues se passe mal. Face à sa boutade, plutot drôle au fond,je ne pus m'empêcher de faire une petite moue, serrant mes bras sous ma poitrine,mes yeux se perdant vers la petite foule qui s'était rassemblée au centre de la taverne:-Je ne suis pas si fragile que ça ,je sais me défendre tu sais....mais....merci c'est très gentil.
Quand ma fierté était touchée, je paraissais parfois moins crédible alors qu'il était certain je ne baisserais pas ma garde. Surtout en exposant cette vulnérabilité à un homme. Je cessais de ''bouder'' si on pouvait appeler ça ainsi tant ce fut bref et pas vraiment dirigé vers la forgeronne,en entendant une musique entrainante investir la salle. Une mélodie loin d'être celle des grands bals, par son rythme rapide donné par les tambourins. Ils étaient accompagnés par de multiples instruments tel le luth,la flute et bien d'autres. Je me tournais vers la liche avec un grand sourire,enjouée:
-Et si l'on oubliait tout ça ce soir en dansant un peu ?Je me levais et attrapais les mains de Cyradil:-J'imagine que tu n'as pas l'habitude de te livrer à ce type de danse mais...cela me ferait vraiment plaisir. Juste une seule, promis.
Ne sachant jusqu'où s'étendaient ses compétences en danse et ne désirant pas perdre une seconde de plus,je décidais de prendre les devants, l'amenant là ou d'autres avaient pris place. Pour débuter,je restais en face d'elle en me décalant un peu, afin de poser la paume de ma main droite contre la sienne, tout en les maintenant à la verticale. Nous avions alors entamé la danse en avançant doucement,tournant autour de l'une et de l'autre sans que nos mains ne se séparent, comme tout le reste de cette chorégraphie et aussi je l'esperais, de cette vie.
Nous avions enchainé avec tantôt des petits pas chassés,des branles doubles, tout en suivant rythme de la musique. Je fis parfois tournoyer doucement la liche avec grâce, m'amusant énormément en délaissant totalement mon rôle de Shekhikh pour ne penser qu'à nous deux, oubliant ceux nous entourants.Le sourire ne quittait plus mon visage,ravis plus que tout d'être auprès de celle qui me faisait ressentir un bonheur si particulier que personne n'avait su me faire éprouver. Quand les dernières notes s'échappèrent des instruments, tout le monde avait applaudi et un nouvel air très lent remplaça le premier.
-Ça faisait si longtemps ! A croire que ça ne se perd pas. M'en voulant un peu de l'avoir embarqué sans vraiment avoir demandé son avis, je lui dis après nous avoir guidé un peu plus en retrait pour ne pas gêner,tout en gardant sans m'en apercevoir, ses phalanges entrelacées avec les miennes :-Excuse moi,je me suis un peu laissée emporter alors que l'on a une longue route à faire demain...
Je ne m'attendais pas par contre que le vampire concerné était ni plus ni moins le Coeur lui même. En me parlant de lui,elle me montra une fois de plus la confiance qu'elle m'accordait,n'hésitant pas à me donner le nom d'une personne aussi haut placée. Au lieu de devoir supporter la pression que comporté la présence d'un buveur de sang, j'allais devoir aussi gérer celle d'une figure de la plus grande importance pour le Reike. Cela n'allait pas être aisé mais pour combattre cette crainte qui pourrait gâcher ces moments précieux avec Cyradil, j'étais prête à m'y confronter.
Au début, quand elle me détailla plus en détail le lien qu'elle entretenait avait avec lui et son âge qui souvent, faisait écho à l'expérience de l'individu concerné, je fus rassurée. Cependant, quand elle m'avertit qu'il pouvait être potentiellement dangereux et qu'il ne fallait pas en aucun cas que je me fis aveuglement à lui car il pourrait en jouer à mes dépens,je fus intriguée. Je me demandais quel genre de vampire était ce fameux Corvus, lui qui avait attiré une certaine sympathie auprès de celle qui en posant ses mains froides sur mon visage fit naitre un sourire sur mes lèvres.
-Je n'ai pas l'habitude. Dis-je sans opposer la moindre résistance quand elle me tira doucement les joues avec air fâché en me faisant comprendre que je ne devais plus hésiter à l'avenir. Je rougis légèrement autant par ce geste que par ses paroles qui me renvoyèrent à la nuit passée :-Merci de me soutenir comme tu le fais.
J'étais soulagée de ne pas avoir dû lutter pour convaincre Cyradil. Au contraire,elle me conforta dans mon idée, me donnant un nom qui serait synonyme de délivrance si ces entrevues se déroulaient sans accroc.Je ferais mon possible pour que cela ne ternisse pas ses relations avec le Coeur,qu'importe si je suis sous l'effet de la terreur. Nous nous sommes ensuite séparées,nous occupant chacune de tâches différentes,visant s'assurer que le hameau repart sur de bonnes bases et que tout serait prêt pour notre départ.
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-Enfin !
Soupirais-je ne frottant mes mains qui laissèrent échapper de la poussière, contente d'avoir pu ranger tout ce qui risquait d'être cassé ou abimé, ne restant qu'a amené les caisses à la caravane.Ce que firent certains villageois qui proposèrent leur aide.J'avais profité du temps qu'il me restait avant que la nuit ne tombe pour aller me laver et revêtir une tenue plus décontractée, enfilant une tunique verte m'arrivant à mi cuisse, cachant le reste de ma peau avec des collants aux jambes et aux bras.
En ne voyant pas la porteuse du bandeau dans les environs en entrant dans la taverne,je choisis de m'installer à une petite table après avoir commandé un jus de fruit,là où il y aurait peu de passage, dos à un mur pour éviter que l'on s'approche de mes ailes malencontreusement. Une vieille dame,la même qui m'avait chuchoté à l'oreille plus tôt, profita que j'étais seule pour me proposer une partie du jeu du ''liévre et les chasseurs''. J'arrivais habilement à déjouer ses stratagèmes et ses tentatives de triche quand mon attention se détourna parfois vers celle qui venait d'entrer et qui me tardait de retrouver.
A peine avait-elle fait un pas dans cette taverne qu'elle fut accosté par une poignée de personne. Je pus pendant ce temps terminé cette partie ,remportant la victoire sans grande difficulté. Je me mis à rire doucement en voyant la personne âgée partir tenter sa chance avec des plus jeunes, visiblement mauvaise perdante. Cyradil vint juste après s'installer à mes côtés, étonnée de l'entendre dire qu'elle ne consomme pas d'alcool . Cela pouvait paraitr ridicule mais, j'appréciais qu'elle ne s'embrouille pas l'esprit et qu'elle ne sente pas certains breuvages à l'odeur très forte:
-On dirait bien.Tout le monde doit avoir hâte de rentrer à Ikusa. Autant les gardes qui surveillaient la liche de loin qu'elle même je supposais:-Merci à toi surtout de...de m'avoir choisi.Répondis-je timidement en détournant légèrement mon regard, faisant allusion aussi à ce qu'elle avait sous-entendue. Je bus une gorgée de jus de fruits avant de reprendre en la fixant:-Même si nous avons en majeure partie fait que travailler ensemble, j'ai beaucoup apprécié ce séjour avec toi Cyradil.Ça m'a permis d'apprendre à te connaitre un peu plus et de comprendre cette joie qui m'anime en te présence.
Dis-je en toute sincérité. Je n'étais pas tout à fait à l'aise d'exprimer ce genre de sentiment que je n'avais jamais ressenti pour personne d'autre que la porteuse du bandeau. C'était même un peu inquiétant de se laisser porter par eux, qui ne pouvaient être contrôlés et ignorés. Tout comme la promesse que me demanda soudainement de faire la liche, montrant que cela l'inquiétait plus qu'elle ne voulait laisser paraitre que j'allais devoir m'exposer à Corvus à de multiples reprises.Ce qui était tout à fait mignon en soi,réfléchissant un instant avant de tenter de la rassurer.Je posais doucement ma main sur la sienne après avoir hésité un court instant à cause du monde qui nous entourait,fixant mes dioptases sur son bandeau :
- Tu as ma promesse Cyradil mais,il ne faut pas te faire du mouron pour ça.Je ferais très attention et puis si tu es aussi à la capitale je pourrais toujours communiquer avec toi par télépathie en cas de problème.Il n'y a aucune raison que ces entrevues se passe mal. Face à sa boutade, plutot drôle au fond,je ne pus m'empêcher de faire une petite moue, serrant mes bras sous ma poitrine,mes yeux se perdant vers la petite foule qui s'était rassemblée au centre de la taverne:-Je ne suis pas si fragile que ça ,je sais me défendre tu sais....mais....merci c'est très gentil.
Quand ma fierté était touchée, je paraissais parfois moins crédible alors qu'il était certain je ne baisserais pas ma garde. Surtout en exposant cette vulnérabilité à un homme. Je cessais de ''bouder'' si on pouvait appeler ça ainsi tant ce fut bref et pas vraiment dirigé vers la forgeronne,en entendant une musique entrainante investir la salle. Une mélodie loin d'être celle des grands bals, par son rythme rapide donné par les tambourins. Ils étaient accompagnés par de multiples instruments tel le luth,la flute et bien d'autres. Je me tournais vers la liche avec un grand sourire,enjouée:
-Et si l'on oubliait tout ça ce soir en dansant un peu ?Je me levais et attrapais les mains de Cyradil:-J'imagine que tu n'as pas l'habitude de te livrer à ce type de danse mais...cela me ferait vraiment plaisir. Juste une seule, promis.
Ne sachant jusqu'où s'étendaient ses compétences en danse et ne désirant pas perdre une seconde de plus,je décidais de prendre les devants, l'amenant là ou d'autres avaient pris place. Pour débuter,je restais en face d'elle en me décalant un peu, afin de poser la paume de ma main droite contre la sienne, tout en les maintenant à la verticale. Nous avions alors entamé la danse en avançant doucement,tournant autour de l'une et de l'autre sans que nos mains ne se séparent, comme tout le reste de cette chorégraphie et aussi je l'esperais, de cette vie.
Nous avions enchainé avec tantôt des petits pas chassés,des branles doubles, tout en suivant rythme de la musique. Je fis parfois tournoyer doucement la liche avec grâce, m'amusant énormément en délaissant totalement mon rôle de Shekhikh pour ne penser qu'à nous deux, oubliant ceux nous entourants.Le sourire ne quittait plus mon visage,ravis plus que tout d'être auprès de celle qui me faisait ressentir un bonheur si particulier que personne n'avait su me faire éprouver. Quand les dernières notes s'échappèrent des instruments, tout le monde avait applaudi et un nouvel air très lent remplaça le premier.
-Ça faisait si longtemps ! A croire que ça ne se perd pas. M'en voulant un peu de l'avoir embarqué sans vraiment avoir demandé son avis, je lui dis après nous avoir guidé un peu plus en retrait pour ne pas gêner,tout en gardant sans m'en apercevoir, ses phalanges entrelacées avec les miennes :-Excuse moi,je me suis un peu laissée emporter alors que l'on a une longue route à faire demain...
Qwellaana discute en 009966
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Cyradil n’avait pas tellement besoin de s’inquiéter finalement. La jeune valkyrie était suffisamment grande pour agir de son propre chef sans que la liche n’ait à lui dire quoi faire. Il s’agissait simplement d’une précaution mais cela prouvait à quel point la magicienne tenait à elle. Si elle ne manifestait pas ses sentiments aussi fortement que sa compagne, la blonde n’en pensait pas moins. Cela était du simplement à son attitude calme et réservée, aiguisée par des décennies de sagesse et d’expérience. De plus, au sein des hautes sphères, elle avait accordé sa confiance au couple royal pour savoir qui ils choisissaient pour remplir les rôles importants de l’empire. De nature prudente, la magicienne savait néanmoins qu’il fallait qu’elle s’entoure de gens à qui elle accordait sa confiance pour avancer dans le milieu dans lequel on lui avait permis d’accéder. Finissant cette pensée sur cette note, l’Esprit décida alors de croire en la volonté de Qwellaana quant au dépassement de ses peurs les plus ancrées et, par conséquent, à ce vampire qui s’occuperait de la « guérir ».
Sur un ton beaucoup plus joyeux, alors qu’elle ne s’y attendait pas vraiment, Cyradil se fit entrainer sur la piste de danse. De vieux souvenirs remontèrent alors dans son esprit. Des soirées où elle dut danser avec des hommes, tantôt pour affaires tandis que d’autres avaient essayé de lui demander sa main. Cyradil l’avait fait par respect ou courtoisie, ne voulant blesser personne dans son ego tant qu’ils ne franchissaient pas certaines limites. Cependant, cette fois-ci, c’était bien plus spécial. Le moment était chaleureux et surtout pleinement consenti dans le sens où elle le faisait avec quelqu’un qu’elle aimait vraiment. Le pas de la liche était adroit, agile et reflétait le fait que la jeune blonde semblait être une habituée de ce genre d’activités. Néanmoins, la forgeronne suivait le rythme de la valkyrie, se laissant mener comme elle le désirait. En ce moment, Cyradil donnerait tout pour que le bonheur qui se reflétait dans l’expression de sa dulcinée ne dure à jamais.
Autour d’eux, des gens s’étaient également mis à danser et l’heure était aux festivités. Même les plus atteints retrouvaient des couleurs bien qu’encore trop faibles pour ce genre d’exercice mais on les voyait, attablés, souriants face à cet élan de bonheur que les deux femmes avaient amenés. Sans doute que certains s’étaient doutés de la proximité entre les deux médecins mais aucun n’était en droit de leur reprocher quoi que ce soit. Tous leur témoignaient une infinie gratitude vis-à-vis de ce qu’elles avaient accompli et c’est en cela que Cyradil trouvait son plus grand bonheur. Voir des gens heureux que la main qu’ils avaient tendu avait trouvé la leur. Plusieurs figures et rires plus tard, l’ambiance était retombée. La liche accompagna la valkyrie a une table, heureuse d’avoir partagé ce moment avec elle.
« Au contraire, je suis ravie d’avoir dansé avec toi ce soir. C’est ça qui est important pour moi Qwellaana. Ces moments que l’on passe ensemble font que l’on se crée des souvenirs qui resteront dans ma mémoire éternellement. C’est quelque chose que je n’ai jamais vécu auparavant, tu sais. Durant mes décennies d’existences, j’ai vécu des aventures, parcouru le monde et affronter de dangereux ennemis que la plupart des gens ne soupçonneraient même pas l’existence et pourtant…aujourd’hui, je pense que ce n’est rien comparé à ce que je vis actuellement avec toi. Un bien précieux que je n’échangerais pour rien au monde. » Finit-elle en souriant.
Sur ces belles paroles, Cyradil se leva, se dirigea vers le comptoir et déposa une petite bourse pour le tavernier. Vu tous les gens que la petite auberge avait accueilli et compte tenu de la précarité dans laquelle le village avait vécu, la magicienne savait que les comptes étaient au plus bas. Cette somme permettrait au moins à tout ce beau monde de vivre jusqu’à ce qu’ils reprennent un train de vie normale. Comme la veille, la jeune blonde se comporta de la même façon, rejoignant la tente qui leur avait servi de lit de fortune. Elle se déshabilla presque intégralement avant de s’allonger et d’inciter la valkyrie à venir la rejoindre. Cette nuit fut moins abondante en parole étant donné que la précédente avait été riche en émotions. Puis, la valkyrie devait être fatiguée et une longue expédition les attendait le lendemain. Ce que la liche ne traduisit pas en mots, elle le manifesta en geste d’affection, se blottissant contre sa dulcinée, se perdant dans ses plumes jusqu’au petit matin. La forgeronne fit en sorte de laisser sa compagne dormir le plus longtemps possible avant de la réveiller d’un geste affectueux en déposant un baiser sur sa joue.
« Allez ! On se réveille, on a pas mal de chemin à faire. »
Dans une volonté de ne pas vouloir trop la presser, la jeune blonde n’avait même pas pris la peine de s’habiller, arborant fièrement ses atouts décorés devant sa compagne. Puis, d’un commun accord, les deux femmes se vêtirent avant de sortir. Un adieu chaleureux leur fut évidemment réservé et beaucoup de gens s’étaient amassés aux portes du petit hameau pour leur dire au revoir. Puis, toute la cohorte prit le départ en direction de la capitale, la jeune blonde ayant pris le soin de laisser l’Ejakh au village pour qu’elle puisse suivre l’évolution du village post-épidémie. Le voyage en lui-même fut relativement calme et dans la tête de beaucoup, ils restaient très professionnel en se disant qu’ils accompagnaient simplement l’Esprit et tous ceux que la jeune femme avait bien voulu qu’ils viennent avec elle sur leur lieu de destination. Ils s’accordèrent toutes les haltes nécessaires au réapprovisionnement et au repos des bêtes, retournant ainsi lentement à Ikusa. Arrivés à la capitale, la jeune blonde donna les dernières instructions afin de clôturer proprement cette mission. Elle avait déjà bien entamé le rapport de mission avant que sa compagne ne le lui enlève. Elle s’occuperait de le finir en temps voulu mais pour l’heure, la liche libéra tout le monde de ses fonctions à l’exception bien sûr, de la garde qui lui était attitrée.
De manière assez naturelle, la forgeronne se dirigea vers son domaine, invitant la valkyrie à la suivre à l’intérieur. Dès son arrivée, l’on s’occupait bien évidemment de décharger ses affaires tandis qu’on lui réservait l’accueil qu’elle méritait. Sa femme de chambre se manifesta alors presque aussitôt venant accueillir les deux femmes. Elle s’inclina respectueusement devant Qwellaana, ayant compris que la valkyrie serait une invitée plutôt récurrente dans le domaine de la liche désormais. Martha arborait un regard sérieux, décrivant un sang-froid presque inébranlable. Elle semblait alors sonder Qwellaana de manière plus ou moins intense avant de tourner son regard bleuté vers sa maitresse.
« Je suis heureuse que madame soit revenue. J’imagine que je dois préparer une chambre ? » Demanda-t-elle.
Un léger silence s’installa alors mais avant que Cyradil ne puisse lui répondre, l’élémentaire reprit la parole de manière complètement détachée :
« J’imagine que non puisque je constate que vous avez fait bien plus de progrès que ce que je pensais. » Affirma-t-elle de manière incisive.
Elle reporta à nouveau son attention vers Qwellaana, prenant sa main délicatement avant d’énoncer sa requête :
« Prenez soin d’elle, madame en a grand besoin. Et ne vous inquiétez pas, je ne dirais rien. » Fit-elle en clignant d’un œil.
Puis, Martha s’éclipsa, laissant les deux femmes sans doute complètement médusées. Cyradil la première, était vraiment étonnée de la présence d’esprit qu’avait eu sa femme de chambre de comprendre la situation. Mais après tout, cela faisait des années que les deux femmes se côtoyaient alors il était normal que Martha puisse lire en elle comme dans un livre ouvert. Se tournant vers sa bien-aimée, la liche tenta de sonder son expression, se dédouanant totalement de ce qui venait de se passer.
« Ne fais pas attention…je t’avais prévenue que je ne pouvais rien lui cacher. C’est presque effrayant ce don qu’elle a à déchiffrer la moindre de mes actions. Désolée, je t’ai amenée ici sans trop réfléchir mais tu es libre de partir si tu le souhaites. Je finirais d’écrire le rapport tranquillement et je t’en enverrais une copie pour que tu ajoutes des choses si elles te semblent pertinentes. A priori, l’on ne t’enverras pas une nouvelle missive avant quelques jours puisque nous venons tout juste de revenir alors…on pourra toujours mettre à profit ce temps pour nous voir de manière régulière, qu’en dis-tu ? » Proposa la liche.
Sur un ton beaucoup plus joyeux, alors qu’elle ne s’y attendait pas vraiment, Cyradil se fit entrainer sur la piste de danse. De vieux souvenirs remontèrent alors dans son esprit. Des soirées où elle dut danser avec des hommes, tantôt pour affaires tandis que d’autres avaient essayé de lui demander sa main. Cyradil l’avait fait par respect ou courtoisie, ne voulant blesser personne dans son ego tant qu’ils ne franchissaient pas certaines limites. Cependant, cette fois-ci, c’était bien plus spécial. Le moment était chaleureux et surtout pleinement consenti dans le sens où elle le faisait avec quelqu’un qu’elle aimait vraiment. Le pas de la liche était adroit, agile et reflétait le fait que la jeune blonde semblait être une habituée de ce genre d’activités. Néanmoins, la forgeronne suivait le rythme de la valkyrie, se laissant mener comme elle le désirait. En ce moment, Cyradil donnerait tout pour que le bonheur qui se reflétait dans l’expression de sa dulcinée ne dure à jamais.
Autour d’eux, des gens s’étaient également mis à danser et l’heure était aux festivités. Même les plus atteints retrouvaient des couleurs bien qu’encore trop faibles pour ce genre d’exercice mais on les voyait, attablés, souriants face à cet élan de bonheur que les deux femmes avaient amenés. Sans doute que certains s’étaient doutés de la proximité entre les deux médecins mais aucun n’était en droit de leur reprocher quoi que ce soit. Tous leur témoignaient une infinie gratitude vis-à-vis de ce qu’elles avaient accompli et c’est en cela que Cyradil trouvait son plus grand bonheur. Voir des gens heureux que la main qu’ils avaient tendu avait trouvé la leur. Plusieurs figures et rires plus tard, l’ambiance était retombée. La liche accompagna la valkyrie a une table, heureuse d’avoir partagé ce moment avec elle.
« Au contraire, je suis ravie d’avoir dansé avec toi ce soir. C’est ça qui est important pour moi Qwellaana. Ces moments que l’on passe ensemble font que l’on se crée des souvenirs qui resteront dans ma mémoire éternellement. C’est quelque chose que je n’ai jamais vécu auparavant, tu sais. Durant mes décennies d’existences, j’ai vécu des aventures, parcouru le monde et affronter de dangereux ennemis que la plupart des gens ne soupçonneraient même pas l’existence et pourtant…aujourd’hui, je pense que ce n’est rien comparé à ce que je vis actuellement avec toi. Un bien précieux que je n’échangerais pour rien au monde. » Finit-elle en souriant.
Sur ces belles paroles, Cyradil se leva, se dirigea vers le comptoir et déposa une petite bourse pour le tavernier. Vu tous les gens que la petite auberge avait accueilli et compte tenu de la précarité dans laquelle le village avait vécu, la magicienne savait que les comptes étaient au plus bas. Cette somme permettrait au moins à tout ce beau monde de vivre jusqu’à ce qu’ils reprennent un train de vie normale. Comme la veille, la jeune blonde se comporta de la même façon, rejoignant la tente qui leur avait servi de lit de fortune. Elle se déshabilla presque intégralement avant de s’allonger et d’inciter la valkyrie à venir la rejoindre. Cette nuit fut moins abondante en parole étant donné que la précédente avait été riche en émotions. Puis, la valkyrie devait être fatiguée et une longue expédition les attendait le lendemain. Ce que la liche ne traduisit pas en mots, elle le manifesta en geste d’affection, se blottissant contre sa dulcinée, se perdant dans ses plumes jusqu’au petit matin. La forgeronne fit en sorte de laisser sa compagne dormir le plus longtemps possible avant de la réveiller d’un geste affectueux en déposant un baiser sur sa joue.
« Allez ! On se réveille, on a pas mal de chemin à faire. »
Dans une volonté de ne pas vouloir trop la presser, la jeune blonde n’avait même pas pris la peine de s’habiller, arborant fièrement ses atouts décorés devant sa compagne. Puis, d’un commun accord, les deux femmes se vêtirent avant de sortir. Un adieu chaleureux leur fut évidemment réservé et beaucoup de gens s’étaient amassés aux portes du petit hameau pour leur dire au revoir. Puis, toute la cohorte prit le départ en direction de la capitale, la jeune blonde ayant pris le soin de laisser l’Ejakh au village pour qu’elle puisse suivre l’évolution du village post-épidémie. Le voyage en lui-même fut relativement calme et dans la tête de beaucoup, ils restaient très professionnel en se disant qu’ils accompagnaient simplement l’Esprit et tous ceux que la jeune femme avait bien voulu qu’ils viennent avec elle sur leur lieu de destination. Ils s’accordèrent toutes les haltes nécessaires au réapprovisionnement et au repos des bêtes, retournant ainsi lentement à Ikusa. Arrivés à la capitale, la jeune blonde donna les dernières instructions afin de clôturer proprement cette mission. Elle avait déjà bien entamé le rapport de mission avant que sa compagne ne le lui enlève. Elle s’occuperait de le finir en temps voulu mais pour l’heure, la liche libéra tout le monde de ses fonctions à l’exception bien sûr, de la garde qui lui était attitrée.
De manière assez naturelle, la forgeronne se dirigea vers son domaine, invitant la valkyrie à la suivre à l’intérieur. Dès son arrivée, l’on s’occupait bien évidemment de décharger ses affaires tandis qu’on lui réservait l’accueil qu’elle méritait. Sa femme de chambre se manifesta alors presque aussitôt venant accueillir les deux femmes. Elle s’inclina respectueusement devant Qwellaana, ayant compris que la valkyrie serait une invitée plutôt récurrente dans le domaine de la liche désormais. Martha arborait un regard sérieux, décrivant un sang-froid presque inébranlable. Elle semblait alors sonder Qwellaana de manière plus ou moins intense avant de tourner son regard bleuté vers sa maitresse.
- Martha:
Un léger silence s’installa alors mais avant que Cyradil ne puisse lui répondre, l’élémentaire reprit la parole de manière complètement détachée :
« J’imagine que non puisque je constate que vous avez fait bien plus de progrès que ce que je pensais. » Affirma-t-elle de manière incisive.
Elle reporta à nouveau son attention vers Qwellaana, prenant sa main délicatement avant d’énoncer sa requête :
« Prenez soin d’elle, madame en a grand besoin. Et ne vous inquiétez pas, je ne dirais rien. » Fit-elle en clignant d’un œil.
Puis, Martha s’éclipsa, laissant les deux femmes sans doute complètement médusées. Cyradil la première, était vraiment étonnée de la présence d’esprit qu’avait eu sa femme de chambre de comprendre la situation. Mais après tout, cela faisait des années que les deux femmes se côtoyaient alors il était normal que Martha puisse lire en elle comme dans un livre ouvert. Se tournant vers sa bien-aimée, la liche tenta de sonder son expression, se dédouanant totalement de ce qui venait de se passer.
« Ne fais pas attention…je t’avais prévenue que je ne pouvais rien lui cacher. C’est presque effrayant ce don qu’elle a à déchiffrer la moindre de mes actions. Désolée, je t’ai amenée ici sans trop réfléchir mais tu es libre de partir si tu le souhaites. Je finirais d’écrire le rapport tranquillement et je t’en enverrais une copie pour que tu ajoutes des choses si elles te semblent pertinentes. A priori, l’on ne t’enverras pas une nouvelle missive avant quelques jours puisque nous venons tout juste de revenir alors…on pourra toujours mettre à profit ce temps pour nous voir de manière régulière, qu’en dis-tu ? » Proposa la liche.
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