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  • Dim 16 Juil - 18:42
    C’était à se demander pourquoi je ne l’avait pas fait plus tôt. Au début, j’étais trop traumatisée pour en parler avec quelqu’un d’autre qu’avec Rachelle et ma famille. Et même à ma famille je ne leur avait pas tout dit. Ensuite il y a eu la guerre et tout le monde était trop occupé pour ça. Et après, je croyais probablement être suffisamment guérie pour ne pas en avoir besoin. En plus ça ne se trouvait pas à tous les coins de rue, les médecins capables d’aider psychologiquement quelqu’un. Mais j’en avais terriblement besoin.

    J’avais donc entendu parler de cette médecin vivant à Melorn. Avec un passé, il fallait le dire, traumatisant. Elle, elle pourrait comprendre. Et m’aider.

    Je m’étais donc bien renseignée sur elle, puis j’avais pris la décision d’aller la voir et lui avait envoyé une lettre pour prendre rendez-vous, lui expliquant de quoi j’allais avoir besoin, à laquelle j’avais eu une réponse. J’avais alors, après quelques mois d’attente, dit au revoir à ma famille, Rachelle comprise, car je n’allais pas les revoir avant un moment, puis j’avais pris un convoi qui me paraissait sûr et m’y était greffée avec ma roulotte et mes fidèles Juments.

    Une fois à Melorn j’avais pu passer du temps avec mes cousins en attendant le jour du rendez-vous. Et là, je me tenais devant la porte du cabinet, le cœur serré. J’avais jamais eu besoin de soins psychiques, et voilà que j’allais suivre une thérapie longue et fastidieuse. Même le harcèlement dû à mes cornes, j’avais su le gérer plus ou moins bien, et ça n’avait jamais été tel que je dusse aller voir quelqu’un pour ça. Ma fierté s’en retrouvait blessée, quelque peu. Mais c’était rien face à ce que j’avais subi et subissais encore. Je devais ravaler ma fierté et franchir le pas de cette porte. Ce fut plus facile qu’anticipé.

    J’attendis à l’intérieur dans une salle d’attente décorée d’illustrations anatomiques et de schémas psychologiques. J’étais seule dans la salle. Pour m’occuper, j’invoquais mes étoiles et les fis tournoyer au dessus de mes mains. Enfin la porte du cabinet s’ouvrit.
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  • Dim 16 Juil - 21:17
    Journée ennuyeuse au cabinet.
    Bien sûr, on aide les gens, on leur prodigue des soins, on prend des nouvelles des habitués. Mais dans le fond, cela reste une corvée pour Nineveh, une manière de s’assurer que le nom est perpétué dans la cité, un devoir citoyen qu’elle exerce de bon cœur, mais avec toujours une pointe d’amertume. Elle est loin des aventures dantesques qu’elle recherche, des intrigues médicales qui traînent dans les hôpitaux de campagne et des villages les plus reculés.
    Et surtout, son devoir civique s’estompe à mesure que sa réputation gagne dans le continent et que des gens viennent la voir où la convoquent : d’abord Tagar qui la sollicite pour soigner l’argyrisme des mines d’argent du Reike, ensuite Halewyn qui se présente à elle, puis Marceline.
    Tout cela lui fait dire qu’elle devrait prendre une assistante, ne serait-ce que pour continuer de traiter les citoyens de Melorn avec efficacité et empathie. Tout en pouvant sur le côté apporter de l’aide aux étrangers.
    L’elfe observe la liste des patients aujourd’hui et comme d’habitude pour les cas difficiles, c’est la longue-longue séance qui bloque parfois toute la matinée ou toute l’après-midi.
    En ouvrant la porte, Nineveh a un sourire : c’est le genre de cas qui refait ses journées (à défaut de remplir sa bourse puisqu’elle demande les mêmes honoraires pour tous et ils sont peu chers).

    « Marceline ? Entrez je vous en prie. »

    L’occasion pour sa patiente du jour de découvrir un cabinet tout ce qu’il y a de plus ordinaire : murs blancs, quelques illustrations d’anatomies, des étagères remplies de livres, certains rédigés de sa propre main.
    Mais, on constate aussi d’autres détails qui sont moins fréquents chez les médecins : l’étagère derrière le bureau, qui domine le reste de la salle par les accessoires qui trônent dessus. De la scie filaire enserrée autour d’un crâne, en passant par les livres les moins fréquentables. Les diplômes de Magic rassurent un petit peu.

    « J’ai relu avec attention votre lettre, mais s’il vous plaît, asseyez-vous et expliquez-moi en détail ce qui vous amène chez moi. » Annonce la médecin avec un sourire bienveillant, presque naïf, qui contraste avec les brûlures qui ont cratérisé une moitié de son visage.
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  • Mar 18 Juil - 17:16
    La porte s’ouvrit et je découvris une médecin avec des cicatrices telles qu’on me les avait décrites : des brûlures couvrant au total la moitié de son visage et rappelant le granite. La pauvre avait dû subir des choses horribles. Mais c’était pour ça qu’elle me comprendrait. Je me levai et la suivit à l’intérieur du cabinet, étrangement décoré. J’observais tout ce que je pouvais, par habitude plus que par réelle curiosité, et je m’assis en face d’elle. Elle me demanda de lui dire ce qui m’amenait chez elle. Je choisissait de ne lui révéler que l’essentiel, de peur que les détails dangereux ne tombent dans de mauvaises oreilles.

    Peu avant la guerre des Titans, j’ai été mêlée à une affaire qui m’a valu d’être torturée. J’en ai été profondément traumatisée et depuis j’ai peur de tout et surtout des hommes et de tout ce qui se rapproche du feu. Donc j’espère que vous pourrez m’aider, J’ai besoin d’une thérapie pour me désensibiliser. J’ai besoin de faire confiance de nouveau aux gens, en particulier ma tante. En fait j’ai subi une illusion pendant la torture et j’ai vu ma tante. Donc maintenant j’ai peur d’elle. J’ai aussi besoin de pouvoir pardonner la personne qui a fait les erreurs qui m’ont valu ce que j’ai subi. Je le hais de toute mon âme mais ma petite amie l’aime beaucoup alors j’ai besoin qu’il ne soit plus dans ma tête responsable de ce qu’il m’est arrivé. Et puis j’ai besoin d’apprendre à ne plus y penser tout le temps. Et j’ai besoin de réapprendre à me battre quand la situation l’exige, parce que je n’y arrive plus. Pouvez-vous m’aider ?

    Quelque part, je me disais qu’elle ne pourrais pas m’aider, que tout cela était trop, que j’étais trop profondément traumatisée pour guérir complètement. Mais il fallait que j’essaye, que je donne mon maximum afin de me sentir mieux et de rendre Rachelle fière de moi.
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  • Mar 18 Juil - 20:09
    Nineveh a un hochement de tête, avec un sourire qui s’efface à mesure que Marceline balance le morceau : c’est gros quand même. Une phobie du feu, une profonde détestation d’un type qui est partiellement responsable de ce qu’elle a enduré suite à sa négligence, une méfiance profonde des hommes, avec probablement un stress post-traumatique par-dessus tout pour en rajouter une couche.
    Ah oui, et elle est lesbienne.

    « En effet, c’est beaucoup d’un coup. » Constate à voix haute la docteur, plus pour elle-même que pour Marceline. « En particulier depuis la guerre, cela va faire trois ans que les titans sont repartis d’où ils viennent pour la plupart. Chacun gère à sa façon et j’imagine bien qu’en trois ans, cela doit peser lourd sur les épaules. Surtout quand on a été victime de torture. »

    Surtout après tout ça, en général ce sont des cas assez lourds. Mais à en juger par le comportement de la demoiselle en face d’elle, Nineveh ne se fait que peu d’inquiétudes quant à son état : elle semble être en parfaite santé physique et à en juger par sa tenue, est pleinement intégrée à la société des hommes.

    « Pour savoir, est-ce que vous avez déjà consulté quelqu’un à ce sujet ? Est-ce que vous avez déjà pris un traitement ou essayer certaines méthodes pour résoudre le problème ? » Cela va faire un certain temps depuis la guerre, nul doute qu’elle a expérimenté sur elle-même pour trouver une solution de son côté. En général, les gens voient un psy en dernier recours, parce que c’est honteux selon certains. « Ou alors, je suis la première médecin que vous voyez à ce sujet ? Je peux proposer différents traitements en fonction de votre ressenti et de vos besoins, de la simple thérapie comportementale jusqu’aux traitements de chocs, mais c’est à vous de décider quel traitement vous correspond le plus. »

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  • Jeu 20 Juil - 12:44
    En effet, c’est beaucoup d’un coup, Constata la médecin, et je ne pouvais qu’être d’accord avec elle.

    Elle me demanda ensuite si j’avais déjà consulté quelqu’un à ce sujet, ou pris des traitements ou essayé certaines méthodes pour me soigner. Les traitements de chocs me faisaient un peu peur et je doutais de leur efficacité, donc je prendrais plutôt la thérapie comportementale.

    Vous êtes la première personne que je vois à ce sujet. Je… après la torture, je me suis d’abord enfermée dans ma chambre pendant quelques semaines, jusqu’à ce que ma petite copine actuelle, alors amie chère, ne me rende une visite cruciale pour mon rétablissement. Je peux être graphique avec vous ? Je peux vous raconter ce que j’ai subi ? Ça va être important pour tout comprendre.

    Elle me confirma que oui.

    D’accord, merci. J’ai donc été…

    je pris une profonde inspiration.

    brûlée au tisonnier rouge au ventre, et après... j’ai subi une illusion dans laquelle on me coupait la langue et cautérisait la plaie avec le tisonnier. Ce n’est que le début mais le reste est moins important pour comprendre.

    J’avais une grosse boule au ventre rien que d’y repenser. Mon discours était saccadé et ma vois frêle.

    Donc quand Rachelle, ma petite amie, est venue, je ne pouvais plus parler à cause du traumatisme. Je lui ai donc montré ma brûlure au ventre. Elle a su m’aider énormément pendant ces trois dernières années, et surtout à ce moment là car j’ai réussi à prendre la parole, pour dire son prénom. Une fois que j’avais franchi ce premier pas c’était plus facile pour parler de nouveau. Ma voix était saccadée et éteinte par intermittence, mais je parlais.

    >>c’est elle qui m’a le plus aidée, elle a fait énormément pour moi ces trois dernières années. Donc c’est notamment à ce moment que je suis tombée amoureuse d’elle et nous nous sommes mises en couple le jour même. Voyez-vous j’ai cette capacité à ressentir ce que les autres ressentent quand je les touche et j’ai pu sentir ses sentiments pour moi, et à constater comment j’ai réagi intérieurement, c’était une certitude que c’était réciproque. Donc voilà. Après tout ça je… Je devrais vous en parler quand même : je suis allée confronter…

    >>Est-ce que je peux vous faire confiance ? Parce que… Bah, de toute façon, les autorités savent. Donc ce sont les autorités Reikoises qui m’ont torturée pour une erreur que j’avais faite. J’ai été contrainte de leur mentir pendant la torture à cause d’une menace encore plus grande qui pesait sur moi. Après ma discussion avec Rachelle nous avons conclu que je devais rétablir la vérité et c’est ce que nous avons fait. Je vous dis ça car j’en ai eu le courage. Et notamment d’y aller seule. C’est encore grâce à Rachelle que j’en ai eu le courage. J’pourais rien faire sans elle, vous allez comprendre.

    >>Ensuite il y a eu la guerre et j’ai pu, en tant qu’alchimiste, rester à l’arrière pour m’occuper des potions et des blessés. Pendant ce temps là Rachelle allait se battre et chaque seconde d’inquiétude était plus que je ne pouvais le supporter, alors je me suis plongée dans mon travail. Quand elle a perdu la vue j’étais dévastée. Mais il fallait que je sois là pour elle alors j’ai essayé de tenir bon et nous nous sommes soutenues l’une l’autre jusqu’au bout. Encore aujourd’hui nous sommes là l’une pour l’autre et c’est formidable, c’est un énorme soutien. Même aujourd’hui je ne supporterais pas mes journées sans elle.

    >>Là, c’est le moment où je dois vous parler des incidents. Pour le premier, j’étais au festival de la bière naine, à Ikusa. Ça se passait très bien jusqu’à ce que je m’attable pour manger avec l’homme qui a fait la faute qui m’a valu d’être torturée. À ce moment là, Rachelle a cru bon de me demander de lui dire ce que je lui reprochais pour que nous nous expliquions et que nous puissions avancer vers le pardon. J’ai… très mal réagi. Je lui ai dit que j’étais toujours la Marceline craintive de l’époque où ça m’est arrivé, que je ne supportais mes journées de travail que grâce à elle ; parce que voyez-vous j’exerce toujours le métier dans le cadre duquel j’ai été torturée, et c’est elle qui m’y a encouragée parce que j’aimais énormément ce métier. Aujourd’hui je ne sais plus trop. C’est vrai que je ressens beaucoup de plaisir et de satisfaction quand je réussis quelque chose dans ce cadre, mais en même temps je tremble à l’idée de faire une nouvelle erreur. Je suis devenue hypervigilante et ça me ronge de l’intérieur. Tout ça pour dire que c’est elle qui me fait tenir.

    >>Donc je lui ai dit en gros que la torture m’avait changée et que maintenant vivre pour moi était beaucoup plus compliqué. Et puis j’ai enchaîné sur l’accusation de l’homme. J’ai dis que tout ça était de sa faute. J’ai dit qu’il avait trahi le Reike en faisant la faute et que je lui reprocherais toujours ça. Puis j’ai supplié Rachelle de partir et nous sommes parties. J’étais en larmes. Nous avons discuté elle et moi sur le chemin du retour et avons conclu que je devais aller m’excuser auprès des gens présents à cette table et auprès de lui. J’irai le confronter quand je serais prête et nous mettrons cette histoire au clair.

    >>Le deuxième incident, c’était un jour où j’étais sortie seule acheter des ingrédients. Je m’étais dit ‘fais comme avant, aies le courage d’y aller seule’, alors j’y suis allée seule. Et du coup j’ai été agressée par deux hommes. Ils m’ont frappée, projetée au sol et… J’étais tétanisée. J’avais largement les moyens de me défendre et intérieurement je me répétais que je devais me défendre mais je n’y arrivais pas. Heureusement deux femmes sont arrivée et les ont tués. Je suis restée dans un état lamentable après ça pendant un bon moment. Mais elles ont su m’aider et j’ai pu reprendre le contrôle de moi-même.

    >>Le dernier incident, j’étais sortie de ma roulotte je sais plus pourquoi et quand je suis revenue j’ai trouvé celle-ci ravagée et un homme à l’intérieur. Alors, Je vis dans une roulotte parce que j’exerce mon métier en itinérance. Ensuite, le jour de ma torture j’avais de la même manière trouvé ma roulotte en désordre complet avec un homme dedans. Donc vous comprenez la vision d’horreur que j’ai eue. J’étais de nouveau tétanisée et je me suis pissé dessus. J’ai alors tenté de me maîtriser pour me défendre. Je me souviens avoir agrippé d’une main ma corne et de l’autre frappé l’encadrement de la porte. Mais après beaucoup d’effort j’ai réussi à invoquer mes étoiles de métal et à les faire léviter et à me mettre en position de combat. Sauf qu’il avait un pouvoir d’absorption magique et elles sont tombées au sol. Ça m’a fait tellement peur que je me suis évanouie. Bon, il ne s’agissait que d’un voleur qui ne voulait pas me donner une syncope et il m’a aidée à m’en remettre. Et on a sympathisé. Mais voilà ce que je voulais dire avec cette histoire c’est que je m’améliore, lentement mais sûrement. Mais j’ai encore beaucoup de progrès à faire.

    >>Donc voilà, vous savez à peu près toute l’histoire. Vous savez où j’en suis et j’espère que vous allez pouvoir m’aider.

    Bon, j’étais très stressée désormais. Raconter cette histoire n’était pas de tout repos, et en plus j’avais un peu peur d’être jugée. Mais j’avais besoin d’aide et il fallait que je raconte cette histoire à un moment ou à un autre.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Ven 21 Juil - 18:02
    C’est à la fois énorme, et très peu. Au sens qu’elle a rencontré des hommes et des femmes qui ont subi bien pire, mais en même temps, on est quand même une sacrée expérience traumatisante.
    La médecin hoche la tête, attentive. Donc plusieurs épisodes traumatiques au feu et avec des hommes, avec une grosse difficulté à tourner la page, à se reconstruire et par-dessus tout, un traumatisme latent. Traumatisme qui n’a pas été aider par les différentes confrontations avec l’auteur de ces méfaits, en partie du moins. Si Nineveh comprend le besoin de trouver un ennemi, un responsable même, il est difficile d’approuver ce genre de conduite : il doit y avoir une exposition progressive à ce genre de stimulus. Surtout quand on récupère mentalement et qu’il y a des séquelles.

    « Eh bien, de ce que je crois comprendre : vous avez une très forte méfiance des hommes, » elle dirait bien du sexe fort, mais le lyrisme serait déplacé. « Et de grosses difficultés à vous réinsérer dans la société après les évènements au Reike. »

    C’est en somme, assez classique, mais c’est aussi très difficile de suggérer quoique ce soit de réellement adapté, si elle n’a pas eu de traitement antérieur. Commencer de zéro après des tentatives de remédier soi-même au probable est… Délicat. Rien de nouveau à l’horizon, mais ce genre de cas est similaire à une balade à cheval : que ça soit un tour du château ou un marathon au galop, en cas de chute ça ne pardonne pas.

    « Je peux aider pour tout ce qui concerne les angoisses. Je ne peux pas effacer les traumatismes et probablement qu’il faudra du temps et du dialogue pour tout remettre en ordre. Mais en ce qui concerne les soins, j’ai plusieurs possibilités oui. » Elle commence à les énumérer, « en premier lieu, les thérapies cognitive-comportementale, ce qu’on connaît sous des termes plus simple : des exercices de respiration, de la méditation, l’hygiène de vie dans une certaine mesure. C’est le plus simple, sain et le moins onéreux. Si le besoin s’en fait sentir, je peux prescrire différents médicaments : de l’opium, des herbes, toute sorte de décoctions. La différence entre médicament et poison tiendra alors au dosage. Ils ne résoudront rien par eux-mêmes, mais permettent de surmonter le plus difficile et de passer un cap. En dernier recours, il y a les interventions plus lourdes, mais… » Elle penche la tête sur le côté, « ce sont souvent des solutions dévastatrices qui relèvent du moindre mal plutôt que du soin. »

    Maintenant, il faut amener Marceline à parler un peu d’elle.

    « Idéalement, j’imagine que vous voudriez reprendre votre activité, ne plus avoir de méfiance envers les hommes et réussir à ne plus être en hypervigilance ? »
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