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  • Dim 6 Aoû - 21:30
    Halewyn sourit. Iel n'allait quand même pas leur dire que pour iel, ils sonnaient tous du second degré. Donc, ces deux là lui plaisaient de plus en plus... Iel allait leur coller aux basques, assurément.

    ***

    Après une trop courte nuit, les compères se retrouvent dans les rues de Liberty. Et votre démon favori ne comptait pas se retrouver face à un débat théologique de si bon matin. Il y a du sensé dans ce que dit Gozen (vous voyez? Iel a finit par retenir son nom) Et personne ne les houspilles même si Halewyn a l'air d'un gamin particulièrement frêle entre les deux colosses. Ou d'un noble particulièrement riche entre ses deux gardes du corps. ce n'est cependant pas important, l'important c'est ce débat qui lui passe littéralement au dessus de la tête au sens propre, tiens, cette balade lui donne envie de s'acheter un bijou ou deux. Mais la discussion est fort intéressante. Iel ne les pensait pas si érudits.

    Je serais curieuse d'entendre la théorie du pieux, sans les coups de reins et les gémissements idéalement. Vous réussissez à baiser et à débattre en même temps? Vous êtes chanceux et je suis jaloux, jen suis proprement incapable! Iel les regarda l'un et l'autre, sincèrement admiratif. Il est certain que pour me faire une opinion valable, il me faudrait étudier à fond les textes originaux et d'autres pour un aperçu du contexte socio culturel de l'époque. Mais j'aime bien cette théorie. elle me semble plus valable que des entités issues de nulle part. Parce que rien ne se perd, rien ne se crée. Et vous avez sûrement une opinion sur la théorie qui dit que les démons sont en fait des titans au stade juvénile?

    Devant la bijouterie, les yeux de iel succube s'allumèrent. Eh bien dis donc... Il était en passe de devenir son orfèvre favori. Tout à la devanture, le démon ne se préoccupa point des mini mortels qui se disséminaient un peu partout quand Gozen els dissipa. Iel ne se préoccupa pas trop non plus de celui qui lui percuta la hanche lors de sa fuite.

    Plutôt, iel leva une main dans laquelle apparu la bourse subtilisée et la remis tranquillement à sa ceinture avant d'y extirper un léger peigne d'ivoire avec lequel iel rectifia sa coiffure à l'aveugle en emboitant le pas dans la boutique. Sans se démonter, innocent comme le démon qui vient de naître, le brun lui sourit gentiment comme un garnement qui joue à l'enfant sage le laissant examiner ses bijoux de naissance. Au fil des ans, il n'est ni le premier, ni le dernier qui ne s'y est intéressé.

    -Merci monsieur. Répondit la voix de soupir qui, en contraste avec la voix poséidonesque de son interlocuteur, semblait bien menue.. Pourtant, il y avait une légère note dans la voix du berdache, une note détendue qui montrait sans équivoque qu'iel n'était pas intimidé du tout par la gigantesque présence. Si papa Gozen l'avait voulu, peut-être l'aurait iel été, mais iel ne sentait que de la curiosité professionnelle de sa part. Rien à craindre donc
    L'oni n'avait pas à savoir qu'iel était leur Créateur.

    Enfin , l'attention du mâle est détournée sur Raufoss et le démon peut recommencer sa contemplation tranquillement sous fond de mâles qui semblent jauger leur virilité respective. Un peu plus et iel rirait si ca n'aurait été particulièrement malvenu . Et trop tôt à son goût, le gigantesque Oni recommence à lui reluquer les bijoux qui brillent légèrement plus de défi sous le regard scrutateur.

    Donc , si je comprend bien, vous savez à quoi cette couronne ressemble, vous connaissez une cliente potentielle et vous connaissez les quatre qui l'ont volés. Vous connaissez aussi les légendes inhérentes à cet objet. Je suis très inquiet concernant l'avenir d'une telle pi`ce d'histoire.

    Iel eut un adorable sourire. En fait, iel avait une idée quoi faire de la couronne. L'occasion fait le larron! Aussi amable qu'iel peut, le démon poursuit l'interrogatoire.

    Je crois que vous en savez beaucoup plus que nous en fait. Aimeriez vous partager ce savoir avec nous je vous prie? Un dessin de la couronne. Le nom et ou l'adresse des voleurs présumés? L'adresse de votre pair valkyrie?
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Lun 7 Aoû - 15:10
    « Oui, on expliquera plus tard. » Répond Raufoss à la remarque d’Hale.

    Pour l’heure c’est le méga Oni qui va détailler ce qu’il sait et lorsqu’il prend la parole, Hale, Gozen et Raufoss font silence. Pour être honnête, si Raufoss pouvait produire du son négatif et de l’antibruit en complément du silence, il le ferait. Le regard de l’Oni ne lui dit rien qui vaille.

    « Je sais à quoi la couronne ressemble, je connais une cliente potentielle et les quatre qui l’ont volé. Je connais les légendes, oui. Maintenant, problème : j’ignore la nature exacte de la couronne. S’il s’agit de la légendaire couronne des elfes, détenue par feue l’empereur à Azshary, ou alors, s’il s’agit de sa petite sœur, la couronne du monomaque : le premier ministre des elfes et jadis, le roi. Je vais vous communiquer tout cela. » Il fait signe à un de ses assistants de reprendre le magasin tandis qu’il les emmène un peu plus à l’écart, à hauteur du comptoir. Là où il peut prendre une feuille de papier et commence à dessiner rapidement et précisément deux couronnes.

    Il commence par une couronne très simple de conception, composée de huit panneaux avec de vagues gravures dessus.

    « Vous avez la couronne du monomaque des elfes : il s’agit d’une très vieille couronne qui date de la première royauté elfe, lorsque ce n’était pas encore un empire. Elle est composée de huit panneaux qui portent chacun le portrait et les exploits des huit plus grands rois monomaques. Entièrement d’or, elle est assez primitive, mais a une valeur historique extraordinaire, puisqu’elle permettrait de mettre un nom, un visage et des actes à une chronologie elfique aussi trouble que lointaine. La couronne du monomaque est supposée être bénie et prêterait la force des huit monomaques à son porteur. La légende voudrait que c’est la garde rapprochée Oni des monomaques qui ait emporté la couronne lors d’une immense catastrophe, dans l’espoir de la rapporter lorsque le royaume serait restauré. Ensuite, elle a été perdue de vue. »

    Il s’attarde ensuite sur une seconde, beaucoup plus complexe et surtout, fermée : une sorte de couvre-chef en or, incrusté de pierres précieuses.

    « Sinon, il y a la couronne impériale d’Azshary. La légende veut qu’elle ait appartenue au père de l’Empire, Athenaïon Magnus, si c’est bien lui qui a fondé l’Empire évidemment. Un homme immensément riche, qui aurait demandé aux mages elfes de tout le continent de se constituer en assemblée afin de prêter des pouvoirs surnaturels à la couronne impériale. On lui prêterait le pouvoir de prédire l’avenir : les empereurs, chaque fois qu’ils mettaient la couronne sur leur tête, avaient une vision de leur mort. Chaque fois qu’ils posaient le regard sur quelqu’un, savaient comment cette personne mourrait. »

    Il a une pause.

    « La couronne du monomaque est très recherchée par les académiciens de Melorn et de Magic. La couronne impériale d’Azshary, par les collectionneurs et les financiers. Qu’importe celle qui traîne en ville, il y aura des acheteurs. »

    Quant aux voleurs :

    « J’ignore qui a pu obtenir cette couronne, mais dans tous les cas, ils devront passer par des bijoutiers pour la refourguer au bon prix. Je vais vous faire une lettre à remettre à ma comparse, la valkyrie Njal Miklagard. Vous ferez attention, Njal, si elle est du genre patiente, n’est pas non plus une petite femme qu’on peut facilement intimider. Si elle flaire l’un des voleurs, elle se fera un plaisir de montrer au jour sa cervelle et son cœur en hurlant dans sa langue natale. »

    Ils repartent néanmoins avec l’adresse.
    Et Raufoss et Gozen tiennent parole : ils expliquent en détail le débat sur l’origine du divinisme. Puis donnent leur opinion sur la théorie proclamant que les démons sont des titans juvéniles : au vu des nombreux millénaires d’existence des titans, le panthéon aurait dû s’agrandir depuis le temps. C’est étonnant qu’aucun démon n’ait tenu le coup pour rejoindre le panthéon originel.

    ***

    Comment décrire la bijouterie de Njal ?
    Loin du style très formel de l’établissement de l’Oni, c’est un environnement très chaleureux, boisé, atmosphère conviviale, on discute des derniers bijoux en vitrine en sirotant de l’hydromel. On a l’impression d’être dans un chalet à la montagne et ça papote paisiblement comme si on revenait des sports d’hiver.
    Si ce n’est que derrière le comptoir, il y a une grosse hache à tête large qui confirme que si certains orfèvres ont besoin d’être protégés par des gardes du corps et des vigiles, Njal est gardée par un croissant de lune de trente centimètres d’acier surmonté d’un mètre de bois. Gare à celui qui part sans payer, car ce qu’il a économisé en frais de parures, il le dépensera en frais de croque-mort.

    Quant à la taulière.
    Mazette.
    Grande femme aux cheveux blancs et aux yeux bleus, un sourire assuré, presque défiant. De longs doigts fins qui se terminent par des ongles parfaitement manucurés. Un corps svelte, enveloppé dans un pourpoint gris très sobre d’excellente facture et des pantalons bleu marine.
    Elle envahit le Reike quand elle veut celle-là. Raufoss ressent d’un coup une forte ferveur diviniste et un fort besoin d’être libéré du joug du méchant Tensai. Encore plus s’il peut finir menotté à la valkyrie qui règne sur les lieux.
    Sans leur accorder un regard, Njal déduit naturellement la présence des trois invités.

    « Démon, hybride, oni. C’est rare d’avoir une telle compagnie dans mon magasin, mais installez-vous au comptoir, que puis-je pour vous aujourd’hui ? »

    Raufoss explique le problème. Tout en se faisant la remarque que même sans être mage, il peut sentir toute la puissance de Njal : pour sûr, elle a du potentiel magique et il n’a pas envie de savoir jusqu’où il s’étend. Il a déjà cette sensation désagréable d’être à côté d’un phare de magie.

    « Je connais l’histoire, c’est la couronne des monomaques. Il y a une réplique qui a été dérobée à un musée en plus de l’original qui serait en ville, une version en toc qui ne vaut pas un clou. Mais pour sûr, je connais les quatre voyous qui ont fait coup : il s’agit de Marguez et sa bande de potes incapables. Le super gland et ses noix ramollies de dégonflés. Vous le trouverez dans les coins pourris de la capitale. Il tient une bijouterie dans le pire quartier de la ville, là où tous les voleurs viennent écouler leur marchandise. Peut-être que c’est lui qui a volé la vraie couronne, peut-être qu’il a la fausse. Dans tous les cas, il en saura plus. Ce genre d’embrouille, c’est son domaine. »

    Elle a un coup d’œil vers le démon, puis ses parures.
    Elle a un regard. Elle sait.
    Et elle sait, qu’il sait, qu’elle sait.

    « Je peux vous refaire des montures blindées avec effet or pour vos bijoux si vous le souhaitez. C’est le dernier procédé de métallurgie développé en ville. Idéal pour rester classe tout en étant pratique, pour ces moments où il faut jouer des poing sans abîmer les bagues ou étrangler sans endommage son collier. »

    Marguez:

    Njal:
    [color=#ff00ff]
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mar 8 Aoû - 23:55
    En élève particulièrement appliqué, Halewyn observe els dessins et les mémorise, en se notant envers iel que ce n'est pas nécessairement contractuel. L'un dans l'autre, cest quand même assez intéressant ne serais ce que du point de vue historique. Remerciant chaleureusement le père de Gozen, le démon demande respectueusement de faire mettre la couronne de lauriers oni de côté.

    Ils repartent néanmoins avec l’adresse.

    En élève toujours attentif, Halewyn écoute les théorie du duo et contre argumente sur le chemin que c'est normal, les démons sont des êtres rarissimes, peut-être que leur ascension se sont perdues en quelques dizaines de milliers d'années, ce qui est inconcevable du point de vue des mortels. Les deux n'ont pas le temps de contre argumenter qu'ils arrivent devant la bijouterie valkyrie.

    Eh bah, pense Halewyn en regardant les présentoirs, gardant pour iel qu'iel préférait l'art Oni. Et le bijoutier à la voix d'orage... Mmmm.... Dommage qu'il soit si grand.

    « Démon, hybride, oni. C’est rare d’avoir une telle compagnie dans mon magasin, mais installez-vous au comptoir, que puis-je pour vous aujourd’hui ? »

    Oh Bonjour madame. Il est rare de rencontrer une telle connaisseuse.
    Répond Halewyn, affable, sans se formaliser de s'être fait reconnaitre d'un regard. Et pourquoi le serait t'iel? Sans l'afficher à tout vent, iel est fier de sa race. Iel laisse d'ailleurs Raufoss bavant légèrement expliquer la situation sous les yeux hemm... meurtriers? De sa '' douce''. Laissant brièvement aller ses sens d'ailleurs, iel percoit toute la vibration magique émanant de la bijoutière ailée... mmm...

    Oh, ils sont malins. Ils font évaluer et vendent l'original, ils interchangent les couronnes et revendent encore l'original ou la garde pour eux... Je n'y aurais pas nécessairement pensé.

    Plissant les yeux, Halewyn se fait de plus en plus silencieuse. Iel n'est pas dupe, rien n,est gratuit. Et le regard vers les parures ne lui plaisent que moyennement. Evidemment, le pouvoir de ses bijoux de naissance ne peut lui être caché...

    « Je peux vous refaire des montures blindées avec effet or pour vos bijoux si vous le souhaitez. C’est le dernier procédé de métallurgie développé en ville. Idéal pour rester classe tout en étant pratique, pour ces moments où il faut jouer des poing sans abîmer les bagues ou étrangler sans endommage son collier. »

    Je suis autant protecteur de mes joyaux que vous des vôtres. Je les préfère comme cela, ils attirent moins l'attention. D'ailleurs, le seul être qui a essayé de s'approprier mon collier je lui ai littéralement bouffé la tête. Répondit affablement le démon comme si iel parlait d'être allé faire les courses. . Je vous remercie de vos informations, madame, mais il me semble suspicieux que vous nous ayiez tout dit. Parce que ce genre de chose n'est jamais gratuit. Je crois que nous n'avons que ce qui est publiquement connus, je me trompe?

    IĿ était temps de commencer les négociations. Calme et posée iel s'avanca tout près de la bijoutière.

    -Quel est le prix de vos informations privilégiées?
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 9 Aoû - 11:26
    « Elles sont gratuites et c’est tout ce que je sais. » Déclare la valkyrie avant d’expliquer pourquoi. « Ce genre d’histoire n’est pas bon pour les affaires : si je reçois la visite de ces crétins de voleurs dans mon établissement, j’aurais bien du mal à montrer patte blanche à mes collègues ensuite. De même, personne n’a envie de jouer au receleur quand la façade officielle marche parfaitement bien. Quant aux travaux nocturnes que tout un chacun peut entreprendre, du mauvais côté de la loi… Eh bien, encore une fois, c’est pour le mieux quand chacun connaît sa place dans la hiérarchie. Sinon des disputes ont lieu et les règlements de comptes sont sanglants. »

    Le détecteur de mensonge de Raufoss s’affole, il a un haussement de sourcil et adresse un regard perplexe à la bijoutière valkyrie qui ne dit rien dans un premier temps. Puis au bout d’un moment à se toiser en silence, c’est le lézard qui affirme son autorité sur les yeux (et sur rien d’autre) de Njal. Elle avoue la vérité, enfin.

    « Je suis raciste, j’aime pas les mangeurs du sable Reike. Les tribaux, tout ça, manger des dates en tailleur sur le tapis. » Voilàààààààààààà.

    On y vient !
    Pour être honnête, Raufoss n’aime pas non plus les nomades du désert, ce qui inclut l’empereur Tensaï. Mais chut, s’il le fait savoir à voix haute, il risque de perdre son vrai travail et ses vraies libertés.

    « C’est compréhensible. » Résume simplement Raufoss.
    « Ils puent en plus. » Rajoute Gozen l’air de rien.

    Le lézard doit se retenir de rire devant un tel déchaînement de vérité et a un sourire : si mesdames savaient son pays d’origine, elles piqueraient un fard ou le chasseraient du magasin, peut-être même les deux en même temps. Enfin, il a le privilège d’être un homme respectable qui vient d’Ikusa et non pas du désert, c’est déjà mieux que rien.

    « Quelque chose me dit que la mort de Marguez te ferait grand plaisir. » Commente le lézard.
    « Bien sûr, chacun récupérera une partie de sa clientèle et on aura plus de… » Racisme, « sérieusement, ils… » racisme, « et avec leurs grosses babines salées c’est… » racisme. Raufoss a un coup d’œil vers Hale : si d’ordinaire les hommes sont toujours plus crus et directs que les femmes, Njal équilibre le score.
    « Le bruit et l’odeur. » Résume Gozen.

    Roulement d’yeux au plafond de la part de l’hybride qui ressent une certaine lassitude à cette conversation.

    Il est l’heure de rendre une visite à Marguez. Sur le chemin, Raufoss en profite pour poser quelques questions à Hale sur sa nature démoniaque.

    « Du coup, si t’es un démon, ça veut dire que tu dois être d’un certain âge ? C’est pas trop ennuyeux parfois ? De voir toujours les mêmes drames, les mêmes histoires et les mêmes types de personnalités ? J’ai pas encore quarante ans que je suis déjà lassé de toutes ces bêtises, alors à ton âge, j’ose même pas imaginer ce que ça doit faire du haut de… Tes cinq cents ans ? On doit s’emmerder quand on est pas occupé à se distraire. On est une distraction d’ailleurs ? Ou tu t’intéresses vraiment à l’art et aux couronnes ? » Il a une toux polie, « que je sache si à la première embrouille, tout le monde décampe chacun de son côté, ou alors on serre les rangs et on casse des nuques. »

    C’est une question légitime. Si pour l’instant, ils font leur sport, nul doute que la situation peut déraper s’ils se retrouver confronter à des lames. Les amateurs peuvent être aussi dangereux que des professionnels : instables, imprévisibles et dénués du sens du risque, ils sont une menace constante.

    « Messieurs, messieurs, messieurs ! » S’énerve Gozen avant de pointer du doigt un type en train de faire ses courses. « C’est Marguez ! Je le reconnais à sa tête de crétin. MARGUEZ ! » L’intéressé voit le trio.

    Si les trois sont relativement civilisés, la vue d’une oni furieuse qui le pointe du doigt, d’un homme aux cheveux rouges à l’air un brin sournois et un lézard qui montre les dents, n’aide pas à le convaincre du bienfondé de la conversation qui se prépare. Par instinct, il lâche ses sacs de provisions et prend la fuite vers les mauvais quartiers.

    « Marguez, stop ! » S’écrie la démone des forêts en se jetant à sa poursuite. « Qu’est-ce que vous attendez ? Bouger vos culs tout maigres, après lui ! »
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 9 Aoû - 17:52
    Les prunelles noires  se ternissent d'ennuie devant les explications vaseuses de la Valkyrie. Par les Abysses... Iel déteste les mensonges. Le fait est qu'être le seul démon du Sekai qui ne mens jamais (verbalement...) doit y être pour beaucoup. De désintérêt, iel se met à reluquer la hache au dessus de la tête de la femme pendant le duel de regard que Raufoss gagne étonnamment. Iel qui pensait qu'il ne rêvait que de se faire étouffer par une prise de seins volumineux

    « Je suis raciste, j’aime pas les mangeurs du sable Reike. Les tribaux, tout ça, manger des dates en tailleur sur le tapis. » Voilàààààààààààà.
    -Les dattes c'est surfait. Les prunes c'est mieux... Commente doctement le démon, rêveur
    ¢e qui donne un contraste lunaire à la gravité de la situation du moins jusqu'à ce qu'iel coule un regard en coin on ne peut plus acéré au lézard qui se retient de rire et lui rend le regard pendant que la bijoutière bégaie soudainement. Ah bah...

    -Eh bien avec des opinions si tranchées... Je me demande ce que vous pensez de ma race... Demanda t'iel simplement avec une zénitude absolue
    Je n'en pense rien répliqua la vakyrie. C'était vrai, probablement parce qu'ils étaient trop rares.  
    -Une chance que nous n'ayions ni le bruit ni l'odeur.  Souria iel succube. Je vous remercie de votre temps dame.

    En sortant, Halewyn ne se gêne pas pour donner son appréciation.

    Je ne lui fait pas confiance, elle nous cache des choses. Soit nous ne sommes pas seuls sur leur trousses, soit qu'elle va tenter de mettre la hache dans notre groupe après. Vous avez vu comment ses yeux se sont illuminés quand elle a parlé de la couronne?

    C'est alors que Raufoss attaque de but en blanc son soucis principal. Evidemment. Aussi le démon l'oblige t'il

    -C'est exactement pour cela que je ne clame pas à tout vent. Vous Mortels vous aimez cataloguer en fonction du sang et de l'age... Pour ma part, j'ai arrêté de compter et j'ai l'avantage d'être profondément ancré dans le présent. Donc non , je ne m'ennuie pas. Quand aux couronnes, ce que nous en ferons pourra être débattu ultérieurement parce que nous perdons du temps en palabre. Et il me déplairait fortement que tu te défile à la première embrouille


    Le démon allait ajouter quelque chose quand Gozen s'énerve en pointant du doigt une de leur cible. Et coté discrétion.... Halewyn soupire. Et si il avait pu lire qu'on le qualifiait de sournois, l'interpellé serait mort... Donc, pour le moment, Merguez est peinard.

    Alle y je le prend de revers. Dit iel laissant le duo mener la poursuite à pieds. Quand à iel, iel prend la direction opposée et tourne le coin de ruelle adjacente. Quelques secondes plus tard, un grand corbeau sort de cette dernière. Iel survole les maisons, l'oeil rubis à l'affut des traces de la poursuite. Tiens, d'ailleurs il est là Marguez. Ils viennent de passer un carrefour public.

    Le poursuivi chancelle soudainement sur lui même, se prenant la tête à deux mains au moment même ou le grand corvidé passe en rase mottes au dessus de lui pour se poser sur un étal, en gonflant ses plumes outrageusements et croassant de facon intolérable, pourrissant l'ambiance sonore.


    CROOOOOOOOAÂÂÂÂÂÂÂÂ

    Tandis qu'une voix résonna chez les deux compères. Une voix bien connue

    *Par ici!!! Suivez le cri du corbeau!*
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 9 Aoû - 21:52
    Poursuite, poursuite, poursuite.
    Raufoss et Gozen tracent au travers de la foule pour retrouver Marguez. Le croassement du corbeau se transforme en un rappel constant de la position du fuyard et chacun évolue comme il peut dans la marée humaine des bas quartiers.
    Raufoss prend une inspiration, concentre ses pouvoirs et tout devient plus clair. Plus rien ne lui échappe, sa vision voit à travers les secrets de la foule, chaque mouvement, chaque battement de cil. L’agilité surhumaine prend le dessus, malgré sa taille, l’hybride réussit l’exploit de franchir la foule sans percuter une personne, sans endommager un stand. Dans un élan de grâce, tel un danseur, le lézard prend appui sur un tonneau et saute au-dessus d’une clôture, exécution parfaite.
    Jusqu’au moment où il voit son point d’atterrissage : la cuve de produits chimiques d’un tanneur. Il ferme les yeux.
    Plouf.
    L’assassin s’extrait prestement de la cuve, une odeur de détergent qui vient effacer son parfum. Les flagrances fleurales disparaissent au profit des relents de produits corrosifs et c’est bien parce qu’il a une régénération naturelle que Raufoss n’est pas en train de hurler à la mort suite à l’acide des tanneurs.

    Il tourne la tête.

    Gozen a choisi une approche beaucoup plus simple, option harpastum, rugby, jeu de paume et bien pis : elle rentre dans le tas. Boulet sur pattes qui se fraie un chemin dans la mêlée, taureau oni qui fait valdinguer tout hors de son passage. Jusqu’à rencontrer la façade palissade qu’elle défonce d’une charge de l’épaule, faisant voler mille échardes de bois.

    Marguez est plus loin, littéralement dos au mur alors qu’un autre rempart de bois l’empêche de fuir. Il n’est plus l’heure de se soustraire à ses obligations, mais bien de rendre compte.

    Raufoss freine et s’arrête devant le voleur professionnel.
    Gozen non.
    Elle lui rentre dedans, puis dans la cloture de bois. Les deux sont projetés au sol par la violence de l’impact. De par sa carrure extraordinaire, l’Oni est la première à se relever et pour Marguez, c’est le déchaînement.
    Agrippé par le col, Gozen tape dessus avec la force d’un diable. Des coups de poings féroces, presque animaux et Raufoss doit se jeter sur elle pour éviter l’accident tragique. L’humain git au sol, à peine conscient, le nez en sang, des dents en moins, la mâchoire disloquée, les yeux pochés. Difficile de dire s’il est encore en état de parler, voire même, de communiquer.

    « Du calme Gozen, du calme…
    -Je vais le buter! Il mérite, c’est un voleur de bijoux, c’est un…
    -Mollo Gozen. Faudrait pas que la garde s’en mêle. Corbeau ? Corbeau ! »
    La voix du lézard monte sans énervement, plutôt une vague tension lié à la situation qui peut déraper à tout moment. Une fois que le troisième larron est là, il reprend. « Je connais un coin à l’écart où on pourra parler de tout ça à tête froide. Prend Marguez sur tes épaules, c’est à deux pas d’ici dans un quartier qui frôle l’abandon. »

    Dans un quartier qu’il a déjà fouillé en quêtes d’informations dissimulées. Il y a pas mal de vieilles bâtisses ou ils pourront faire profil bas et interroger Marguez. De préférence sans violence.
    Pour le coup, Hale a l’initiative sur la manière dont ils vont cuisiner le voleur.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 12 Aoû - 1:55
    A la mention du corbeau, le volatile arrive en un élégant vol plané pour se poser à la tête du malheureux dont il s'approche en se dandinant. En battant des ailes, il lui donne deux coups de becs vifs en plein milieu du front de Marguez qui geint faiblement.

    *comment voulez vous le faire parler, il a le visage en chair à saucisses Merguez pardis. *

    Croassant , le volatile grandit et change de forme, devenant une superbe mule noire au poils luisant et en santé, à l'oeil écarlate et au sabot vif, qui braie don hilarité. Et Hop, sur le dos de l'animal qui souffle sa désapprobation la plus profonde avant de se mettre en route. D'ailleurs, malicieux, le quadrupède écrase avec application le pied de Gozen qui se trouvait sur son chemin pour sortir de la ruele.

    *Raufoss, tu pue.*

    Une fois arrivé et le gus débarqué dans le bâtiment désaffecté, Halewyn reprend forme humaine. Se recoiffant avec application, iel se fait la remarque que connaitre des bâtiments désaffectés implique un niveau d'éthique relative dans ses pratiques et que, de plus, cela ferait de splendides condos à loyers modiques pour les réfugiés Shoumeiens, ainsi que des ateliers de confection divers. Mmmmm

    Mettant genou en terre, le démon souleva une paupière du malfrat.

    Goz... Tu ne l'as vraiment pas loupé.

    Deux doigts s'insinuèrent dans la bouche ensanglantée dans laquelle ne subsistait que quelques chicots.

    C'est malin... Grommela le berdache en essuyant ses doigts sur un pan de chemise moins sale que les autres. -Si il est capable d'articuler, moi je serai une truite fraîchement pêchée. Bon, vous êtes chanceux, j'ai quelques tour dans mon sac. Par contre il m'agréerait que vous me laissiez un peu d'intimité. Avec un peu de chance, je pourrai trouver leur planque. Eloignez vous je vous prie ... Vous m'intimidez. Donnez moi dix minutes.

    Une fois les deux malabars hors de vue, le démon Plante ses griffes dans les épaules de l'inconscient avant de poser ses lèvres roses sur le front ensanglantés. Fermant les paupières sur son regard abyssal, iel laisse trainer son esprit le long de la douleur de la mâchoire fracturée dans laquelle iel s'engouffre, longeant les nerfs malmenés et titillant les sensations. Remontant les neurones du cerveau, contournant les cellules détruites par les coups de Gozen. Le gars ne survivra pas, c'est un fait... Son esprit s'éteint rapidement.

    Le démon mord alors dedans à pleins crocs... Le retenant juste ce qu'il fallait pour avoir le visuel de la planque... C'était miteux, sombre et humide. Et c'est avec cette image en tête qu'iel s'appropria les derniers sursauts d'agonie du mec en frissonnant de délice. La mort des mortels, quand iel pouvait la prendre en direct et en toute quiétude, était un plat de gournet.

    C'est un démon assis avec élégance et en train de refaire sa mise devant un cadavre tout chaud qui attend le duo de matamores.

    -J'ai leur planque... Mais par pitié Gozen, pas la tête la prochaine fois je te prierais.
    .
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  • Sam 12 Aoû - 23:54
    « Ouais je sais que je pue. Je suis tombé dans la cuve d’un tanneur. C’est toujours mieux que de se gaufrer dans une fosse d’aisance et oui, Gozen n’y est pas allée de main morte. »

    C’est pour ça que les deux ne disent rien et se contentent de regarder les badauds en attendant devant leur planque. Ils ont l’air de ce qu’ils sont : deux gros bras qui attendent que le cerveau fasse les machinations nécessaires à la suite des opérations. En attendant, ils font les cent pas, fument, se disputent et une fois n’est pas coutume, hésitent sur la marche à suivre. Gozen regarde ses poings abimés par la destruction en règle qu’elle a infligée à Marguez, un peu songeuse. Elle vient probablement de tuer un homme et s’en rend compte petit à petit, est-ce que cela valait le coup ? Est-ce que ce moment pétri d’adrénaline et d’ultra violence valait une vie humaine ? Peut-être.
    Raufoss pense aux seins de la valkyrie. Il a envie de mettre la tête dedans.
    Marguez ? Marguez méritait. C’est un voleur, s’il estime que sa vie vaut quelques bijoux, c’est son problème. Raufoss est simplement une conséquence de ce style de vie voyou.
    Finalement, Hale les hèle et ils le rejoignent.

    Gozen détourne les yeux en voyant le spectacle. Raufoss empoigne les cheveux du cadavre et soulève sa tête : ah oui quand même. Il y a un démon qui s’est fait plaisir.

    « T’as bien mangé. » Constate le lézard sans jugement envers le démon. « Honnêtement, ça a bon goût une âme de criminel ? Je me pose la question.
    -Pas la tête. »
    Répète mécaniquement l’oni qui semble avoir perdue toute initiative depuis sa prise de conscience.
    « Relax Gozen, c’est la première fois que tu tues quelqu’un ? Tu verras, on s’y habitue vite et ce n’est pas si terrible. » Tente Raufoss dans une vague tentative de la réconforter. « Hale, tu confirmes ? Oh et, pour la planque, on te suit du coup. Je crois que Gozen est pas trop dans son assiette. On peut prendre un instant pour en discuter ? Ou alors ça urge vraiment si on veut retrouver cette couronne ? »
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  • Dim 13 Aoû - 13:12
    Qui t'a dit que j'ai mangé ? Avec un clich. pareil, je ne peux que crier au spécismeRépond Halewyn, affable. -Je n'y suis pour rien, ce ne sont que les conséquence naturelles de quelques choix de vie dont Gozen n'est strictement pas responsable. Nous ne sommes pas les seuls sur ses talons mes amis. .

    Descendant de son trône improvisé, le démon ouvre grand les bras en inspirant profondément en se faisant craquer la colonne vertébrale et le cou, avant de se porter à la rencontre des deux, marchant carrément sur le cadavre comme si il s'agissait d'un tapis de salon.

    Allons y messieurs dames. Je pense que nous pouvons faire escale aux termes. Tu as atrocement besoin d'enlever toute cette odeur, tu réveillerais un mort. Et Gozen a besoin d'un verre Halewyn marqua une pause et détailla la colosse Ou de plusieurs,

    S'approchant de l'oni, Halewyn pose une main sur un des grands battoirs qu'elle regarde. Laissant couler son esprit, iel surfe sur les interrogation. Elle est archi jeune malgré les apparences.

    -Gozen, résonna la voix douce comme un soupir avec sollicitude pendant qu'iel la réorganise subtilement. - Tu n'y es pour rien. Il est responsable de son propre sort. Tu viens? Je connais la planque, mais je ne connais pas la ville comme toi donc nous aurons besoin de toi.

    Oui, Iel sait ou est la planque, iel sait meme comment sy rendre même si ħalewyn ne l'a pas dit. Iel a besoin de force de frappe supplémentaire mais là, l'oni elle est hs. Putain, qui ui a foutu une petite vierge du meurtre dans les pattes?
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  • Dim 13 Aoû - 19:11
    « Oui. » Répond racistement Raufoss d’un ton tout aussi affable. « Et oui, allons au thermes. Et merci d’avoir réconforté Gozen, ça compte pour moi. » Continue le lézard d’un ton plus sérieux, plus sincère.

    Et en les voyants marcher vers la planque.

    « EH ! » Se scandalise Raufoss. « Je sens le sceptique, d’abord les thermes, ensuite la planque. »

    Et quelques minutes plus tard, ils sont dans les bains publics. Si Gozen et Hale atterrissent bien vite dans les bassins, un mystérieux lézard qui est tombé dans la cuve d’un tanneur doit frotter, encore et encore, avec tout le savon qu’on veut bien lui passer pour qu’il soit propre. Et quand il fait tomber la savonnette, qu’on voit ses lèvres retroussées et sa dentition de requin, on lui en passe une autre d’une main tremblante. Un kilo de savon plus tard, cinquante litres d’eau, un grattoir anéanti et un égout rempli d’assez de produits chimiques pour empoisonner Aquaria tout entière, Raufoss se présente avec sa serviette.
    Il ne faut pas oublier qu’on est dans un monde sombre, à la morale douteuse, atteinte, un univers ténébreux. Le tyrannosaure reluque avec lubricité une jeune servante innocente, vierge de tout soupçon, de tout crime, un véritable îlot de naïveté dans des thermes remplis d’hommes oppresseurs, de mercenaires fourbus, de courtauds colériques et d’onis psychopathes.
    Fidèle à la noirceur de l’univers atroce duquel il vient, il s’apprête à emmener la servante dans un coin plus à l’écart pour lui faire subir d’innombrables sévices. Parce que c’est un hybride, donc naturellement, un dégénéré.
    Et un homme sombre noir de jais se place devant-elle pour la vio…
    Ah non lui il lui demande si elle n’a pas vu son ami Marguez.
    Et monsieur est juste noir de peau, ce n’est pas son âme qui est sombre.

    « Ahem, » toussote poliment Raufoss à l’attention du gentilhomme du désert, tout en faisant signe à Hale et Gozen de le rejoindre. Non, pas pour se mettre à trois sur la servante, pour se mettre à trois sur le voleur de couronne. « C’est toi qui a volé la couronne ?
    -Je m’appelle Zama Mazenlèze, Zam-zam pour les intimes, »
    répond le Reikois avec méfiance, « mais oui, j’ai piqué la couronne.
    -Laquelle? »
    Demande Raufoss et l'autre plisse du regard, comme s’il essayait de se souvenir du bijou qu’il a embarqué. « Les plaques avec les petits dessins dessus ?
    -Oui.
    -Cette information est personnelle. »
    Ca se comprend.

    Le lézard jette un œil derrière lui, et en voyant les renforts arriver, se tourne vers Chapolata, avant de se rendre compte que son groupe intervient lui aussi. Il est secondé par une hybride escargot (bordel) et un oni à la peau bleue.

    « Gozen, tu prends le turbo-schtroumpf.
    -Schtroumpf-dopé s’il te plaît. »
    Corrige l’oni couleur ciel.
    « Schtroumpf rouge, tu te cognes schtroumpf-dopé. Hale, tu te farcis la mollusque baveuse. Je me tape l’humain du désert.
    -Humain ? »
    S’étonne le Reikois à la peau d’ébène, « je suis pas un humain, je suis un démon des volcans. » Il a un coup d’œil vers Hale. « Et toi ? Tu peux pas dire quelque chose ? Je croyais qu’entre démons on devait se serrer la coude.
    -Oh ça va, »
    intervient Gozen. « Dans tous les cas, on va vous cogner dessus tellement fort que vous allez finir blanc comme des serpillères.
    -Eh, pas d’insultes racistes envers moi. Je suis fière de ma teinte charbon. »
    Proteste mollement le démon des volcans. « Si j’ai pas insulté ton pote hybride, c’est parce que je laisse le soin à ma collègue de baver sur lui. »

    Tous les regards se tournent vers l’hybride escargot qui se frotte la nuque d’un air gêné, ça, c’était quand même vachement déplacé comme remarque.

    « Désolé Scarda, c’était pas le bon terme. » S’excuse le démon.
    « Pas de problème. » Répond l’intéressée. « Bagarre ? »

    Et alors que tout le monde allait en venir aux mains.

    « Un instant, » déclare la jeune, innocente, naïve, pure servante des thermes. « Vous n’allez pas vous battre en serviette quand même ? Personne ne devrait être amené cul nu aux urgences de l’hospice. »

    Grand moment de silence, Raufoss détourne le regard, gêné.
    Va rattraper l’ambiance violente après une telle réflexion.
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  • Lun 14 Aoû - 14:00
    Bien immergé jusqu'à la taille dans un bassin chaud, le physique tonique mais délicat du démon attirait quelques regards. Le long cou de cygne soigneusement mis en valeur par un chignon relevé et piqué par ses épingles à cheveux, la balafre sur son omoplate laissant deviner qu'il n'était pas qu'un mignon, Le démon avait camouflé ses bijous de naissance, en atténuant l'éclat pour qu'ils passent pour de la pacotille. Il n'empêchait pas moins que leurs rangs déicats soulignaient fort avantageusement l'anatomie de l'éphèbe.

    Evidemment qu'iel n'avait point de serviettes! Totu aussi évident que pour des raisons de commodités évidentes, iel avait décidé d'adopter le genre masculin quand iel avait senti l'ambiance pleine de testostérone. Que ferais une jeune soubrette en ces lieux si elle n'était qu'innocence et vertue? Se demande Halewyn en discutant avec Gozen d'éroto-théologie. Bon il faut croire qu'elle avait quelques limitations d'intérêts généraux. Au moins ca avait le mérite de lui faire oublier la chair à saucisse et personne sauf Raufoss ne tenterait quelque chose contre sa volonté.

    Le démon se redressa légèrement dans l'eau.

    Gozen, Rufoss s'est encore mis dans la panade je crois. Tu viens?

    Un grognement de la jeune oni lui laisse penser que oui. S'extirpant de la cuve sans rien cacher à sa nudité, Halewyn attrappe sa serviette au passage et prend tout son temps pour s'en ceindre sur le chemin, afin que tous puisse admirer sa virilité parfaite. On ne refais pas son démon dirions nous.

    Et note le tatouage de leur nouvel interlocuteur.

    «... petits dessins dessus ?
    -Oui.
    -Cette information est personnelle. »
    Ca se comprend.

    Relaxe, même si iel n'a rien d'effrayant ainsi dévêtu, portant la serviette avec la même classe qu'il porte le pagne, le démon carmin se met à fixer avec un intérêt teinté de désapprobation le gus à la peau sombre.

    « Gozen, tu prends le turbo-schtroumpf.
    -Schtroumpf-dopé s’il te plaît. »
    Corrige l’oni couleur ciel.
    « Schtroumpf rouge, tu te cognes schtroumpf-dopé. Hale, tu te farcis la mollusque baveuse. Je me tape l’humain du désert.
    Halewyn eut l,air particulièrement dégoûté. Non mais il venait de se laver!!!!

    -Humain ? »
    S’étonne le Reikois à la peau d’ébène, « je suis pas un humain, je suis un démon des volcans. » Il a un coup d’œil vers Hale. [b]« Et toi ? Tu peux pas dire quelque chose ? Je croyais qu’entre démons on devait se serrer la coude.

    L'interpellé n'a que le temps de lever un menton arrogant. Inspirant pour prendre la parole, il fut interrompu. Évidemment. Avec des blagues baveuses de fort bon goût qui font pouffer ħalewyn derrière sa main. Et rire franchement à linterjection de la tenancière des thermes qui fit déonfler tout ces ballons de baudruche.

    -Quand je pourrai en placer une, nous pourrons discuter? Dit la voix de soupir. - Surtout que je n'ai strictement pas capté ce qui se passe et que je n'ai rien contre le fait de me balader cul nul ceci dit. Monsieur le volcan Reikois, pourrions nous vous inviter dans notre bassin? Sı ca ne vous plait pas, vous pourrez alors toujours tenter de me noyer ou de me rendre chaud-bouillant. Comme vous dites, ils faut se serrer les coudes non? Et il m'est difficile de t'assister si je ne sais pas de quoi il retourne.

    Il regarde l'hybride escargot, n'ayant pas envie de partager un bassin avec, mais bon... Au pire, il y aura un gamon oni violet dans quelques mois et...

    Grand moment de silence, Raufoss détourne le regard, gêné. Les sourcils d'Halewyn se haussèrent

    Ca y est, vous me l'avez brisé... Bouda le démon. Alors vous venez? C'est que je commence à avoir froid moi.
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  • Lun 14 Aoû - 23:07
    « Donc quoi ? Vous allez vous toucher la hampe entre démons, vous dire mutuellement que vous êtes les meilleurs, puis une fois que vous aurez pollué l’eau du bassin, revenir nous dire que vous avez trouvé un arrangement ? » Demande Gozen.
    « Ou alors, il va y avoir des étranglements ninjas à la surface de l’eau. » Renchaîne Raufoss.
    « Connaissant Zama, il va surtout y avoir des confusions et des malentendus. » Ajoute l’hybride escargot (bordel).
    « Si Zama était un poisson, il se noierait. » Achève l’oni bleu dopé.

    Tous les regards se tournent vers Hale et Zama.
    L’équipe de Zama dévisage Hale avec une curiosité non feinte, emprunte d’une méfiance sincère. Est-il fou ? Est-il un énorme pervers ? Zama risque-t-il de perdre sa virginité anale s’il rejoint le démon rouge dans son bassin ?
    L’équipe d’Hale observe Zama avec une appréhension suspicieuse, riche en anxiété maléfique. Est-il si dense ? Est-il un génie du crime ? Hale est-il en train de se faire rouler dans la farine par un type qui joue très bien l’idiot ?

    « Pourquoi pas. » Accepte Zama, un peu confus. « Allons dans ton bassin pour discuter de l’affaire. »

    Et les deux démons vont dans un bassin un peu à l’écart pour discuter. Sous le regard médusé des autres qui suivent en silence, l’hostilité s’est estompée pour être remplacée par une crainte non feinte de ce qui pourrait advenir. Comme si la rencontre entre les deux était une division par zéro, la rencontre du bien et du mal, du stupide et de l’intelligent, du cosmique et de l’athée.

    « Je pourrais me faire savonner le dos ? » Demande Zama, déterminé à prendre avantage de la situation, sans forcément saisir le sous-entendu potentiel ? « J’ai toujours du mal à me savonner le dos à cause de mes gros muscles. »

    Ambiance tamisée, extrêmement homo érotique dans le bain tandis que l’interaction commence à prendre une tournure lunaire avec Zama qui disserte à voix haute.

    « J’ai toujours aimé l’or, et toi frère démon ? Je sais que certains préfèrent les diamants. C’est une histoire d’appétit et de besoins. Mais les appétits et les besoins sont différents n’est-ce pas ? On peut avoir des appétits sans forcément qu’ils soient des besoins. Ce n’est pas immoral que de vouloir cela. » Il marque une pause, à un léger soupir.

    En arrière fond, on peut entendre la pression artériel de quatre baroudeurs crever le plafond. Aucune ambiguïté…

    « J’aime l’or, et juste l’or. C’est pas mon truc les diamants. » Déclare Zama sans se douter du double sens. « Si t’es fan de diamants, la couronne ne t’intéresse guère non ? C’est juste pour le sport. »
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  • Mar 15 Aoû - 0:59
    Mine de rien, Halewyn a tout calculé. Et les commentaires de l'équipe de Zama ne sont pas tombés dans l'oreille d'un sourd. Reufoss a simplement un message mental de rester vigilant et de calmer Gozen avant de tourner toute son empathie vers le démon chef du gang adverse.

    C'est un plus et un moins en fait. Il semble d'une naiveté crasse, et l'oni bleu confirme encore une fois que volcan et eau, bien ca diminue les risques. Pour le moment, la confusion du colosse tandis qu'iel succube s'éloigne de sa démarche prédatoriale veut tout dire. Ca va être amusant. þour la faire courte, le courtisan entre élégamment dans le bassin après s'être débarassé de sa serviette. Pivotant, iel tend une main secourable èa Zama pour qu'il le rejoigne et prenne place. A sa demande expresse, iel ne se fait pas prier et commence à passer la savonnette dans le dos de Zama, laissant son esprit couler le long des pensées du géant. Aussi iel intime aux muscles du colosse volacanique de se détendre. Pour faire comme une grenouille dans l'eau chaude et pour faciliter l'accès à son psychique.

    Relaxe... nous sommes entre nous.

    -Tes gros muscles sont tous durs de tensions inavouables. Susurre la voix de soupir -Allez, raconte moi tout. Tu as l'air tellement stressé de diriger ta bande...

    Et pendant que le savon retourne sur le côté du bassin, Halewyn se met à lui masser la nuque avec un art expert, e laissant se confier pendant qu'iel receuille les informations utiles sur la couronne. Son lieu actuel, comment est elle protégée et par qui... Quand il escomptait la changer de pace, l'acheteur potentiel.

    L'or et les diamants sont des moyens et non la finalité pour moi. J'ai beaucoup d'Appétit mais peu de besoins... La moralité c'est pour les mortels effectivement.

    Halewyn se glissa face à Zama, les prunelles abyssales de velours

    -Si tu aime tant l'or, que fais tu encore avec une couronne qui peut te rapporter le triple de son poid en pièces d'or? Moi, ce que j'aime, c'est rendre certaines personnes heureuses. Avec de l'or, ou des diamants... Des couronnes ou des colliers... Tu me dis que tu aimes l'or mon cher... Je dis que tu aimes ce qu'elle te procure. Alors dis moi ton souhait le plus profond cher confrère? Démon des Volcans... ŀa voix douce se pencha vers l'oreille pour lui murmurer quelque chose audible d'eux deux seulement, y instillant une légère note dans ses paroles tandis que sous l'eau, l'escargot se fait légèrement effleurer avant que les doigts ne remontent le long du bas ventre. -Que désire tu t'acheter avec es profits de cet artefact? Peut-être pourrais je faire mieux que dans tes rêves les plus fous?
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  • Mar 15 Aoû - 10:53
    « Ce que je veux ? Mon souhait le plus précieux ? » Répète le démon, incertain d’avoir bien saisi. « J’aimerais bien une maison en campagne, m’occuper de mes laitues, jardiner un peu et me retirer loin de la vie de fripouille. Avec une jolie femme et des amis, pourquoi pas avoir un domaine agricole. » Réfléchit à voix haute Zama. « Pourquoi pas cultiver des laitues. C’est mieux que de voler des couronnes elfes. »

    En entendant cela, les quatre en coulisse s’échangent des regards : c’est trop. Gozen abdique et leur tourne le dos en secouant la tête, lasse. Raufoss continue de surveiller par acquis de conscience, tout comme Scarda l’escargot. L’oni bleu préfère surveiller le plafond, qui semble plus intéressant.

    « Je vais vendre cette couronne au plus offrant, puis je me rangerai bien tranquillement avec ma part en campagne. »

    Pour être tout à fait honnête, Raufoss ignore si Zama est un crétin fini, ou au contraire, un homme d’une lucidité extrême qui a tout compris à la vie. Difficile de blâmer un homme de vouloir avoir son lopin de terre et de produire sa subsistance, c’est parfois ce qu’on peut souhaiter de plus cher et surtout, de plus sain pour soi.
    Les autres ne semblent pas cet avis à la manière dont ils roulent des yeux au plafond, mais l’hybride crocodile ne réagit pas : il a vu pire. Ce ne sera pas la première fois qu’il a une opinion contraire au reste de l’assemblée.

    « Pourquoi on fait ça déjà ? » Demande Raufoss qui commence vraiment à s’y perdre.

    Sérieusement : c’était parti d’une bagarre de rue, ensuite ils ont picolé et se sont mis d’accord pour retrouver la couronne perdue des elfes. Ensuite les bijoutiers de la ville leur ont expliqué qu’ils étaient partants pour la racheter à bon prix et là, ils sont tombés sur les voleurs et leur chef est une sorte d’anti génie du mal qui veut cultiver des laitues en campagne. C’est difficile de raccrocher les chariots entre eux à ce stade.
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  • Mar 15 Aoû - 18:34
    Ces démons domestiques... Soupire Halewyn intérieurement. Iel espérit sincèrement ne jamais devenir comme cela. De démon, si il en était réellement un, il n'avait que l'enveloppe... Quel humain a t'il pu invoquer cette engeance par les Abysses!?

    De dehors, l'éphèbe n'était que douceur, ouverture et velours. Pétrit de bonnes intentions face à son compatriote. ŀa grande main s'égara le long d'une clavicule avec douceur et gentillesse.

    Alors... Soyons lucides. Personne ne voudra t'en donner l'équivalent de trois fermes. Lui susurre t'iel toujours à l'oreille, audible de lui seul. Je peux te donner tout ca... Pas si je dois séparer avec ton équipe cependant. Tu veux ta ferme, ta femme et tes amis...Je crois avoir cette ferme.  Et je veux cette couronne. Avec tout son or et ses diamants.  Si vous partagez ensemble la dite ferme, je pourrais sans peine vous agréer pour les autres... commodités... Sinon, il est vraiment dommage...  

    Se retirant d'un air décu, il laissa un vide entre lui et Zama et lui tourna le dos. Coté pile, le démon carmin avait toutd'une appétisante femme.

    -Tu veux bien me savonner le dos toi aussi s'il te plait? Demanda t'il en se déhanchant come une jouvencelle tout en le regardant par dessus son épaule, les prunelles noires luisantes de la plus pure innocence, une mèche bouclant le long de son long cou de cygne. Lui, il était plus moule  qu'escargot manifestement, comme tout bon misogyne Reikois qui se respectait. Halewyn n'avait que peu d'égards pour ceux de sa race qui se soumettaient aux dogmes mortels.

    *tiens toi prêt* Fut infusé dans l'esprit de Raufoss... C'était l'intant critique, celui ou ca passait ou ca cassait. ŀe quitte ou double.
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