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  • Ven 15 Sep - 22:02
    Elle s’était présentée au comptoir de l’auberge au beau milieu de la nuit. Rodrigue était entrain de pioncer adossé au mur, le cul sur son tabouret. Rodrigue, c’est un chic type et un gars sûr, un informateur qui fournit des chambres ou plutôt des planques pour pas grand chose. L’un des meilleurs aubergistes de République, si l’on écoute Sylvia. Elle l’avait réveillé en jetant son gros sac de voyage à ses pieds. Il avait titubé et avait ouvert un œil, puis l’autre. L’homme est grand et sec et dépasse la rouquine d’une tête lorsqu’il se lève.

    « Oh non, pas elle. Ah ben ça pour une surprise… Ça f’sait un bail. On t’attendait pas avant d’main soir. »

    Il est quelqu’un de très sarcastique, mais encore une fois, c’est un chic type et surtout, en vérité il adore Sylvia et elle le sait…

    - Contente de te revoir aussi Rodrigue. J’ai eu… Je me suis libérée plus tôt que prévu.
    Finit-elle par dire avec un vilain sourire en coin. La vérité ? Elle s’était fait prendre avec une paire d’as dans la manche la veille et avait dû foutre le camp de la ville beaucoup plus tôt que prévu.

    « Ouais, c’est ça. T’amènes pas des emmerdes avec toi, hein ? J’sais même pas pourquoi j’demande… »

    Sylvia n’avait pas répondu et au lieu de cela, avait posé sa propre question.

    - Il est déjà arrivé ?

    Rodrigue avait soupiré et s’était pincé l’arrête du nez en voyant la gueule d’ange de son interlocutrice. Il avait immédiatement compris à quoi il allait avoir affaire. Il s’était retourné pour attraper un double de clé sur le panneau derrière lui.

    « La 11. Tu connais l’chemin. »

    - Merci chef.
    Dit-elle en saisissant la clé, tandis qu’il ajouta avant de la lâcher.

    « Et pas d’boucan ou j’vous fous dehors. »

    Sylvia cacha son sourire en baissant la tête et en la hochant positivement. Elle ramassa son sac et le jeta par-dessus son épaule en s’avançant vers les marches qui menaient aux étages supérieurs. Au pied de ces dernières, elle jeta un dernier regard au bon Rodrigue.

    - Tu pourras me faire monter un bain, comme d’habitude ?
    Le charma t-elle, vainement.

    L’homme soupira et lui fit un "oust" de la main avant de s’asseoir à nouveau sur son tabouret, tendre les jambes et croiser les bras, puis fermer les yeux. Sylvia monta jusqu’au dernier et s’aventura jusqu’au bout du couloir avant d’ouvrir discrètement la porte de la 11 et de rentrer. Il n’y avait pas grand chose à voir dans la pénombre sous les combles, mais la lueur de la demi-lune à travers la fenêtre en face, laissait deviner un grand lit sur la gauche et une armoire sur la droite. Pour y être déjà venue, la rouquine savait que le mobilier était très rudimentaire, mais que les chambres étaient propres et c’est tout ce qui importait pour les petites gens comme elle.
    La respiration profonde et régulière de l’ours qui prenait littéralement toute la place sur le lit, en plus de la forte odeur d’alcool dans l’air, indiquaient qu’il avait passé une agréable soirée. Autrement, il l’aurait attendue derrière la porte et lui aurait fait une clé de bras dès qu’elle aurait franchi le seuil de cette dernière comme elle l’avait fait (c’est à dire comme une voleuse). C’est que le boug est pas comme les autres…
    Elle posa ses quelques affaires sur la minuscule table ronde sous l’unique fenêtre et se déshabilla en éparpillant ses vêtements sur le sol. Elle fit comme chez elle et enfila la tunique de l’homme, accrochée sur le dossier de la chaise près de la table et alla se coucher à ses côtés. Elle dégagea son bras lourd de l’oreiller dont elle allait se servir, ce qui lui valut un grognement ou plutôt un ronflement de type qui a trop forcé sur la bouteille.

    - Sérieusement ? Bouge...

    Après avoir trouvé une position confortable, elle se laissa sombrer dans les bras de Morphée.

    ***

    Au petit matin, elle se réveilla avec le chant du coq. Il était tôt, mais elle avait suffisamment dormi et était surtout trop excitée pour refermer l’œil. Elle patienta pendant près d’une heure, en écoutant les presque-ronflements de son voisin et en observant les poutres poussiéreuses du plafond. Elle se redressa, n’en pouvant plus, en faisant attention à ne pas réveiller la Moustache. Elle s’ébouriffa d’abord les cheveux, dénoua la ficelle du haut de la tunique beaucoup trop grande qu’elle portait et se retourna pour allonger son buste sur le torse du mâle qui dormait bien trop paisiblement à son goût.

    - Salut beau gosse.

    Il revenait à lui, tandis qu’elle se positionna de façon à ce qu’il ait une vue plongeante sur son décolleté. Lorsqu’il prit conscience de son environnement, elle poursuivit.

    - La nuit dernière était... T’es une vraie bête, qui l’aurait cru…

    Elle continua, se mordant la lèvre pour s’empêcher de rire. C’était du Sylvia tout craché et surtout un jeu dont elle était la seule à connaître les règles. Enjouée, elle se leva et marcha jusqu’à la fenêtre pour l’ouvrir et aérer la pièce. Lorsqu’elle revint s’asseoir sur le lit, Eustache avait les yeux grands ouverts.

    - Tu aimes ce que tu vois ?
    Demanda t-elle confiante, en passant son indexe entre ses seins.

    Elle fit soudainement une mine attristée, quelle comédienne, qu’on l’applaudisse !

    - Tu ne t’en rappelles pas ? Tu ne te rappelles pas des [insérer bruits de jouissance féminins]… ?

    Elle y était allée fort sur ce coup, mais il ne lui en tiendrait pas rigueur, si ? Vraiment ? Tous les passants devant l’auberge avaient dû l’entendre et lorsqu’elle vit l’expression du pauvre Eustache, elle ne put plus se retenir. Elle éclata de rire, puis, d’une assurance folle, roula des yeux et se leva.

    - Ça va, je déconne, on a rien fait…

    Elle alla ramasser ses vêtements.

    - Tu sais que tu ronfles quand t’es bourré ? C’est à peine si j’ai réussi à fermer l’œil.
    Mentit-elle, le sourire aux lèvres.

    - Bref, lève tes fesses, on a du travail.

    En un rien de temps, elle avait changé de comportement. Après tout, elle avait eu ce qu’elle voulait, c’est à dire une réaction d’Eustache qui avait été à mourir de rire. Ça n’était pas comme s’il y avait déjà eu ou il y aurait quoi que ce soit entre eux à l’avenir... D’ailleurs, il lui arrivait parfois de se demander s’il n’était pas de l’autre bord, car malgré ses tentatives pour le séduire, il n’avait jamais montré aucun signe d’intérêt pour elle. Ou peut-être qu’il l’avait trop vue à l’œuvre avec les pigeons qu’elle plume, et qu’il ne lui faisait pas confiance. Qui sait ?

    - Pour répondre à la question qui te brûle les lèvres, Rodrigue m’a filé la clé de ta chambre. Je suis arrivée la nuit dernière et tu pionçais déjà. Des emmerdes en ville, mais on ne m’a pas suivie, je m’en suis assurée…
    Citoyen de La République
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    Gunnar Bremer
    Gunnar Bremer
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    Info personnage
    Race: Humain
    Vocation: Guerrier assassin
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    qui suis-je ?:
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  • Sam 23 Sep - 22:37
    -Putain, t’es insortable…

    Que je fais en me malaxant la mâchoire d’une main avant de me passer la main sur le visage et dans les cheveux. Je cligne trois fois des yeux tandis que Sylvia se relève, arrêtant de me  comprimer les poumons. C’est plutôt un poids plume comparé à mon gabarit, je devrais même pas y faire attention, mais elle m’a pris par surprise. Je me suis moi-même pris par surprise en même temps. Je cherche un bac d’eau du regard pour m’imbiber le visage et retrouver un semblant de dignité, mais rien dans le coin. J’ai surtout fait attention à ma consommation d’alcool hier soir. Pourquoi ? J’en sais trop rien, mais ça va me revenir. Mon regard erre un temps avant de s’arrêter sur la jeune femme.

    -Je ronfle ? Et alors ? Si je ronfle c’est que je dors. La seule que ça emmerde, c’est la rombière et y’en a pas.

    Je suis ronchon, mais je sais bien que ce n'est pas ça qui va fâcher Sylvia. Elle est passée à travers bien des épreuves par le passé et ce n'est pas quelques grognements d’un type sous gueule-de-bois qui vont changer cet état de fait. Elle s’est faite d’un bois qui peut plier, mais qui ne se rompt pas. Et je dis pas ça parce qu’elle est effectivement très agile pour mener à bien ces activités illicites. Je finis par me lever, déployant toute ma stature, cherchant du regard mes fringues. J’ai le strict minimum, mais c’est  pas la présence de la jeune femme qui va me faire rougir. Justement, alors que je mets la main sur mon falzar, je prends un de ces commentaires qui fusent telle une rafale.

    -Tu veux que je me retourne, peut-être ? Je sais que t’es un grand timide.

    Avec ce petit sourire en coin, minaudant comme à son habitude. Je grogne.

    -Et toi une petite voyeuse.

    Pas la meilleure répartie du monde, mais je ne suis pas connu pour ça. Surtout que je sais que c’est peine perdue contre elle. Trop maligne. J’ai plus l’habitude de faire le malin face à des gens sans histoires qui deviennent fébriles dès qu’ils voient mon uniforme. Quand je l’ai pas, c’est généralement avec un surin qui apparaît rapidement sous la gorge et dans ces circonstances, l’instinct de survie a tendance à vous empêcher de jouer aux plus malins. Les mots blessent. Le métal tue. Bref, je me sape sans la regarder, lui offrant mon indifférence face à son sourire moqueur. Je note pour moi-même de donner des instructions claires à Rodrigue la prochaine fois. Si je suis alcoolisé, je préfère éviter de me réveiller quelqu'un d’autre dans le plumard, aussi charmante soit-elle. Je dis pas non à la belle compagnie, mais généralement j’aime les choisir quand je suis sobre. Dans le cas présent, j’aurais pu ne jamais me réveiller, la gorge tranchée. C’est un informateur fiable, mais son établissement a autant l’avantage d’être une bonne planque que l'inconvénient d’être connu de tous les crapules de notre genre. Il sait pas dans quoi je bosse. Avec qui. Contre qui. Alors la première venue qui bluffe en disant qu’elle vient pour moi, c’est être un gros con que de le croire. Bon, il s’agit de Sylvia, là, certes, mais un jour, peut-être bien qu’elle ferrera un plus gros poisson et pour cela, il faudra couper les ponts avec le passé.

    Je préfère rester lucide. Pas comme hier soir quoi.

    -J’espère surtout qu’on t’a pas reconnu.

    Elle s’habille aussi, évidemment. Je la détaille discrètement. Peut-être que je rentre dans son jeu et qu’elle se contorsionne un peu trop pour que ça soit naturel pour me pousser à la faute évidente, mais je ne suis qu’un homme et quand on bosse ensemble et que Sylvia use de ses charmes pour faire le boulot, il y a pas qu’un pauvre bougre qui va se faire trahir qui la reluque. Difficile de ne pas jeter un coup d'œil de temps en temps, mais l’important, c’est que ça n’aille pas plus loin. Il y a des règles à respecter quand on veut survivre dans ce milieu. L’une d’entre elles, c’est de ne jamais mélanger le pro et le perso. C’est le meilleur moyen que le cerveau du bas supplante celui du haut quand il s’agira de prendre une décision difficile. On peut dire ce qu’on veut, on gamberge mieux avec sa tête. On finit par se redresser, fringué et à moyennement prêt.

    -Allez, on bouge.
    -C’est toi qui est lent. J’étais prête en premier. Peut-être que t’avais l’esprit ailleurs ?

    Je réponds pas. J’ouvre la porte et discrètement, j’use de ma télékinésie pour lui faire voler le pot de chambre dans les guiboles. Elle esquive avec l’agilité qui la caractérise en pestant une insulte. Je suis déjà dans le couloir.

    -Tu tardes, fillette !

    Puéril, mais ça me fait sourire. Je descends d’un pas lourd sans trop chercher à la distancer, je vais prendre mon coup de poings dans le torse comme d’habitude. C’est de bonnes guerres. En bas, je croise Rodrigue ; un petit sourire entendu pointe sur son visage à ma vue.

    -La nuit a été bonne ?
    -ça sera ta dernière si tu ne retires pas ce sourire de ta gueule.
    -Bien, bien, t'énerves pas.

    Les deux mains en signe de paix, il comprend que je ne suis pas enclin à me faire asticoter. J’ai déjà  tout ce qu’il faut derrière moi, sautant justement les trois dernières marches. Je me retourne et je lève le doigt de la prudence. On est pas tout seul et les murs ont davantage d’oreilles que dans la chambre onze, doté d’épais murs évitant de se faire espionner. Sauf quand la fenêtre est ouverte, évidemment, ce qui était le cas ce matin. On est là pour le boulot. Ça serait quand même con de se faire griller tout de suite. Déjà qu’elle s’est amusé hier soir.

    -Tu nous gardes la chambre pour la nuit prochaine ?
    -Ça marche.

    Je le salue d’une tape sur l’épaule et j’invite Sylvia à me suivre, traversant la salle commune et prenant la porte menant sur l’extérieur avec des accès un chenil où trois chiens de Rodrigue nous regarde comme si on était leur prochain repas. De l’autre côté, l’étable accueille les montures des voyageurs aisés. Quand on voit le niveau de raclures de l’établissement, c’est probablement des mages noirs qu’on évite généralement d’emmerder. Je me retourne vers elle une fois qu’on est au centre.

    -T’as les informations que je cherchais ?

    Parce qu'on n'est pas là pour s’envoyer des fions. C’est drôle, certes, mais ça ne nous enrichit pas. Il y a plusieurs mois, un groupe de criminels s’appelant “la Phalange” a fait parlé de lui à Courage et ses environs, détroussant des riches, tuant des gardes et amassant un joli pactole avant de mettre les voiles en province L’office républicain a perdu leur traces, incapables qu’ils sont. Peut-être que des éléments comme moi auraient pu faire plus, mais on avait des intérêts à ce qu’ils finissent pas derrière les barreaux. L'appât du gain, entre autres. La Phalange a perdu pas mal de membres dans leur fuite. Pas mal d’anciens de la GAR, ce qui expliquait la force et la discipline de leur troupe. Affaiblis, ils doivent se planquer avec pas mal de richesses à disposition. ce qui fait que ça aiguise les appétits. Les milieux criminels se sont activés et parmi tous les patelins merdiques de la République, c’est dans ce coin qu’un ou des éléments de la Phalange se serait planqué.

    Sauf qu'évidemment, si ça bave pour nous, ça bave pour d’autres. Il doit avoir d’autres types à vouloir la même chose que nous, d’où l’importance d’avoir de bonnes informations tout de suite.

    Et si seulement mon mal de crâne pouvait disparaître.
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