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Citoyen du Reike
Ahatsara

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Ahatsara s’éveilla dans l’atmosphère chaleureuse de sa chambre aux teintes de l’aurore. Les rayons du soleil éclaboussaient les murs de reflets dorés, dansant avec l’agitation des rideaux de soie. Elle se redressa, secouant ses longs cheveux châtains qui encadraient son visage délicat. L’éclat espiègle dans ses yeux trahissait l’excitation qui la parcourait.
Le message urgent du Régiment Spécial des Animaux Fantastiques était parvenu à ses oreilles de fae. Une créature mystérieuse avait été découverte dans les profondeurs du désert, et on lui demandait de prêter main-forte. Ahatsara se mit aussitôt en mouvement, laissant ses ailes diaphanes scintiller dans la lumière du matin.
Elle fouilla dans son armoire, en extrayant une tenue légère mais résistante faite de lin et de soie. Les tons ocre et dorés de sa robe évoquaient les dunes qui ondulaient sous le soleil implacable du désert. Ses pieds fins furent chaussés de sandales souples, leur semelle renforcée pour résister aux aspérités du sable brûlant.
S’approchant de sa coiffeuse, Ahatsara choisit avec soin ses bijoux fantaisistes. Des bracelets délicats s’enroulèrent autour de ses poignets, chacun renfermant un peu de magie pour la protéger. Elle fixa une broche en forme de libellule dans ses cheveux, la faisant scintiller de mille feux. La fae des oasis était prête à affronter le désert.
Naviguant à travers les ruelles étroites de la cité, Ahatsara arriva finalement aux portes du désert du Reike. La chaleur du sable montait en ondes vibrantes, mais elle ne broncha pas. Le soleil était désormais haut dans le ciel, ses rayons ardents transformant le désert en un fourneau brûlant. Ahatsara marchait avec précaution à travers les dunes, ses pieds évitant de s’enfoncer dans le sable chaud. Les vêtements amples qu’elle portait flottaient autour, créant des vagues de tissu dans la brise.
Alors qu’elle explorait, son regard vif fut attiré par une étrange lueur sur le flanc d’une dune proche. Elle s’approcha avec curiosité, le cœur battant d’anticipation. A mesure qu’elle avançait, la lueur se transforma en un éclat chatoyant de couleurs vives.
Là, à la lisière d’un petit creux de sable, gisait une tortue d’une taille impressionnante, ses écailles étincelantes comme les joyaux les plus précieux. Les teintes iridescentes de vert, de bleu et de violet dansaient à la lumière du soleil. Les yeux d’Ahatsara s’écarquillèrent d’émerveillement devant cette créature extraordinaire.
- Bonjour, ma merveilleuse amie. Comment es-tu arrivée ici, dans ce désert aride ?
La fae murmura doucement, s’agenouillant à côté de la tortue. Cette dernière tourna sa tête massive vers Ahatsara, ses yeux brillants d’une intelligence surprenante. Elle émit un son doux et rassurant, comme un murmure lointain. Ahatsara pouvait presque entendre les échos anciens de la terre dans ce son apaisant.
- Tu es une merveille de ce désert, n’est-ce pas ? Je vais t’appeler Soléna, pour ta grâce et ta beauté.
La dompteuse continua en caressant doucement la carapace de la tortue. La désormais dénommée Soléna inclina doucement la tête en signe d’approbation, comme si elle comprenait les paroles d’Ahatsara. La fae des oasis sourit, sentant un lien spécial se tisser entre elles.
- Viens, Soléna. Nous avons une aventure à entreprendre ensemble.
Se relevant, Ahatsara laissa Soléna se mettre en mouvement, sa carapace brillante sous les rayons du soleil implacable. Ahatsara monta avec grâce sur son dos, se sentant à la fois protégée et guidée par cette créature majestueuse.
Ensemble, elles s’enfoncèrent plus profondément dans le désert, prêtes à affronter les mystères et les défis qui les attendaient. Ahatsara savait que cette rencontre avec Soléna était le début d’une aventure extraordinaire, et elle était impatiente de découvrir ce que le destin leur réservait.
Le message urgent du Régiment Spécial des Animaux Fantastiques était parvenu à ses oreilles de fae. Une créature mystérieuse avait été découverte dans les profondeurs du désert, et on lui demandait de prêter main-forte. Ahatsara se mit aussitôt en mouvement, laissant ses ailes diaphanes scintiller dans la lumière du matin.
Elle fouilla dans son armoire, en extrayant une tenue légère mais résistante faite de lin et de soie. Les tons ocre et dorés de sa robe évoquaient les dunes qui ondulaient sous le soleil implacable du désert. Ses pieds fins furent chaussés de sandales souples, leur semelle renforcée pour résister aux aspérités du sable brûlant.
S’approchant de sa coiffeuse, Ahatsara choisit avec soin ses bijoux fantaisistes. Des bracelets délicats s’enroulèrent autour de ses poignets, chacun renfermant un peu de magie pour la protéger. Elle fixa une broche en forme de libellule dans ses cheveux, la faisant scintiller de mille feux. La fae des oasis était prête à affronter le désert.
Naviguant à travers les ruelles étroites de la cité, Ahatsara arriva finalement aux portes du désert du Reike. La chaleur du sable montait en ondes vibrantes, mais elle ne broncha pas. Le soleil était désormais haut dans le ciel, ses rayons ardents transformant le désert en un fourneau brûlant. Ahatsara marchait avec précaution à travers les dunes, ses pieds évitant de s’enfoncer dans le sable chaud. Les vêtements amples qu’elle portait flottaient autour, créant des vagues de tissu dans la brise.
Alors qu’elle explorait, son regard vif fut attiré par une étrange lueur sur le flanc d’une dune proche. Elle s’approcha avec curiosité, le cœur battant d’anticipation. A mesure qu’elle avançait, la lueur se transforma en un éclat chatoyant de couleurs vives.
Là, à la lisière d’un petit creux de sable, gisait une tortue d’une taille impressionnante, ses écailles étincelantes comme les joyaux les plus précieux. Les teintes iridescentes de vert, de bleu et de violet dansaient à la lumière du soleil. Les yeux d’Ahatsara s’écarquillèrent d’émerveillement devant cette créature extraordinaire.
- Bonjour, ma merveilleuse amie. Comment es-tu arrivée ici, dans ce désert aride ?
La fae murmura doucement, s’agenouillant à côté de la tortue. Cette dernière tourna sa tête massive vers Ahatsara, ses yeux brillants d’une intelligence surprenante. Elle émit un son doux et rassurant, comme un murmure lointain. Ahatsara pouvait presque entendre les échos anciens de la terre dans ce son apaisant.
- Tu es une merveille de ce désert, n’est-ce pas ? Je vais t’appeler Soléna, pour ta grâce et ta beauté.
La dompteuse continua en caressant doucement la carapace de la tortue. La désormais dénommée Soléna inclina doucement la tête en signe d’approbation, comme si elle comprenait les paroles d’Ahatsara. La fae des oasis sourit, sentant un lien spécial se tisser entre elles.
- Viens, Soléna. Nous avons une aventure à entreprendre ensemble.
Se relevant, Ahatsara laissa Soléna se mettre en mouvement, sa carapace brillante sous les rayons du soleil implacable. Ahatsara monta avec grâce sur son dos, se sentant à la fois protégée et guidée par cette créature majestueuse.
Ensemble, elles s’enfoncèrent plus profondément dans le désert, prêtes à affronter les mystères et les défis qui les attendaient. Ahatsara savait que cette rencontre avec Soléna était le début d’une aventure extraordinaire, et elle était impatiente de découvrir ce que le destin leur réservait.

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Arahn Ja’raï-Dihn

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Info personnage
Race: Elfe
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique bon
Rang: D
Les nuits dans le désert étaient froides, mais c'est au sein des ténèbres et installée au cœur des environnements les plus sauvages qu'Arahn se sentait le mieux.
Des progrès, elle n'en avait fait aucun depuis son arrivée en ces lieux. Le ministre qui aurait dû la mener à la citoyenneté avait été défait de ses fonctions et elle n'avait plus obtenu de nouvelles de son amie espionne depuis des lustres. Sa solution avait été d'enchaîner les petits contrats, de s'instiguer mercenaire le temps de mieux. Pourtant, cette existence subie de solitaire lui paraissait moins dure à mesure qu'elle vivait ses maigres aventures. Certaines des petites singularités qu'elle rencontrait suffisaient à lui procurer un tant soit peu de joie, car elle n'était pas personne difficile et savait se satisfaire du peu à sa disposition.
Lors d'une journée nuageuse, elle apprit qu'un riche personnage de la cité était à la recherche d'une créature magnifique, dissimulée parmi les dunes, cachée au cœur même du désert, et qu'il offrait une généreuse récompense à qui se trouverait suffisamment courageux pour s'atteler à la tâche de retrouver l'animal. L'annonce indiquait que nombreux avaient été les aventuriers à sauter sur l'occasion d'obtenir "facilement" de quoi payer ou entretenir leur équipement -s'il ne s'était agit que de ça, mais qu'aucun n'était revenu jusqu'alors.
Méfiante de nature, la lancière avait accepté de rencontrer le noble avec immensément de réserve. Elle qui n'était déjà pas personne à se représenter la facilité comme une éventualité à considérer, aborda cette requête comme compliquée sans se fier au caractère simple véhiculé par l'intitulé de la mission.
Arahn jugea que retrouver une créature.. dont on ne savait que très peu de choses, au demeurant, ne pouvait être chose véritablement aisée, d'autant plus que le noble avec lequel elle avait conversé lui avait semblé louche. Comment peut-on prétendre avoir été en possession d'une bête dont on ne parvient à faire le portrait qu'à grand peine ? Cette histoire cachait quelque chose avec une évidence telle que c'est ce mystère qui encouragea Arahn à accepter l'offre davantage que la demande originelle.
Elle sortit du bordel -lieu de son entrevue- un papier à la main, son vêtement blanc rabattu sur le visage.
Et ses pas la guidèrent parmi les dunes.
Le soleil achevait sa course dans le ciel, une heure bienvenue pour les ombres qui tapissaient le cœur de l'elfe dorée.
Si la nuit n'avait jamais été sa préférence, Arahn se surprenait à apprécier avec toujours plus de force cette période dont elle usait souvent pour vagabonder et supportait désormais avec peine la scintillance des rayons chauds dont elle avait pourtant perpétuellement adoré la caresse. Ce serait certainement sa vie à présent, et cette pensée l'accompagna tout le temps qu'elle passa à refaire son paquetage.
Le crépuscule lui offrit l'opportunité de retirer la capuche qui la recouvrait sans cesse, une opportunité qui fut saisie par la lancière et qui la poussa ainsi à ôter le tissu qui la protégeait auparavant.
Sa chevelure d'ébène se répandit, sauvage, tout autour de son visage hâlé. Son regard carmin se posa sur l'astre de feu, ou ce qu'il en restait, alors qu'il s'échappait, loin à l'horizon. Arahn épousseta sa tunique à la couleur unie, d'une teinte claire au blanc terni tirant sur le crème, avant de se relever, son sac en toile taupe perché sur son épaule gauche tandis que, dans sa main droite, siégeait comme d'ordinaire une lance bien entretenue et tranchante, en phantacier. Elle avait eu quelques idées, car elle souhaitait la nommer, mais elle n'était pas encore arrêtée sur la question.
La jeune femme songea que la créature ne devait plus être très loin car plusieurs lunes la séparaient désormais des prémices de son contrat. A force d'aller et venir parmi les sables, le désert qui s'en voyait constitué avait été entièrement quadrillé, ou presque. A tel point, en vérité, qu'Arahn sentait la fin de cette longue mission venir.
Ou peut-être que la rencontre avec une gigantesque tortue la conduirait à un soudain rebondissement ?
Plus que les cadavres d'aventuriers perdus ou les individus malveillants dans le désert, cet évènement fut vécu par l'elfe comme quelque chose de fondamentalement peu commun, surprenant, au point tel que la jeune femme s'interrogea au sujet du reptile. Était-ce la bête pour laquelle on l'avait envoyée en mission ?
La surprise fut plus grande encore lorsque ses yeux, qu'elle pensait pourtant totalement fonctionnels, envisagèrent la silhouette menue d'une petite créature humanoïde juchée sur la carapace en mouvement, à plusieurs mètres d'elle. C'était improbable.
Le duo lui tournait le dos, ce qui offrait l'avantage à Arahn en cas de complication. Le dos de la tortue, qui brillait à la lueur encore persistante du jour, perdait de sa splendeur à mesure que le soleil finissait de disparaître au loin. Un spectacle fabuleux qui conforta la mercenaire dans son idée qu'il devait obligatoirement s'agir de sa "proie".
L'animal acheva sa marche presque quatre kilomètres plus loin, lorsque le soleil fut entièrement couché et que la lune entamait une timide apparition. Il semblait que son périple l'avait conduit à une oasis, certainement pour se ressourcer, vu l'endroit.
Arahn s'approcha plus avant en ne se mouvant qu'au sein des ombres les plus profondes, avant de se faufiler dans un buisson. Elle s'était suffisamment avancée pour qu'il lui fut possible d'entrevoir tous les détails extraordinaire composant l'immense carapace postée quelques petits mètres plus loin. La chose qui s'était trouvée sur son dos, cependant, avant disparu.
Où diable était dont passée la petite forme humaine ?
Des progrès, elle n'en avait fait aucun depuis son arrivée en ces lieux. Le ministre qui aurait dû la mener à la citoyenneté avait été défait de ses fonctions et elle n'avait plus obtenu de nouvelles de son amie espionne depuis des lustres. Sa solution avait été d'enchaîner les petits contrats, de s'instiguer mercenaire le temps de mieux. Pourtant, cette existence subie de solitaire lui paraissait moins dure à mesure qu'elle vivait ses maigres aventures. Certaines des petites singularités qu'elle rencontrait suffisaient à lui procurer un tant soit peu de joie, car elle n'était pas personne difficile et savait se satisfaire du peu à sa disposition.
Lors d'une journée nuageuse, elle apprit qu'un riche personnage de la cité était à la recherche d'une créature magnifique, dissimulée parmi les dunes, cachée au cœur même du désert, et qu'il offrait une généreuse récompense à qui se trouverait suffisamment courageux pour s'atteler à la tâche de retrouver l'animal. L'annonce indiquait que nombreux avaient été les aventuriers à sauter sur l'occasion d'obtenir "facilement" de quoi payer ou entretenir leur équipement -s'il ne s'était agit que de ça, mais qu'aucun n'était revenu jusqu'alors.
Méfiante de nature, la lancière avait accepté de rencontrer le noble avec immensément de réserve. Elle qui n'était déjà pas personne à se représenter la facilité comme une éventualité à considérer, aborda cette requête comme compliquée sans se fier au caractère simple véhiculé par l'intitulé de la mission.
Arahn jugea que retrouver une créature.. dont on ne savait que très peu de choses, au demeurant, ne pouvait être chose véritablement aisée, d'autant plus que le noble avec lequel elle avait conversé lui avait semblé louche. Comment peut-on prétendre avoir été en possession d'une bête dont on ne parvient à faire le portrait qu'à grand peine ? Cette histoire cachait quelque chose avec une évidence telle que c'est ce mystère qui encouragea Arahn à accepter l'offre davantage que la demande originelle.
Elle sortit du bordel -lieu de son entrevue- un papier à la main, son vêtement blanc rabattu sur le visage.
Et ses pas la guidèrent parmi les dunes.
Le soleil achevait sa course dans le ciel, une heure bienvenue pour les ombres qui tapissaient le cœur de l'elfe dorée.
Si la nuit n'avait jamais été sa préférence, Arahn se surprenait à apprécier avec toujours plus de force cette période dont elle usait souvent pour vagabonder et supportait désormais avec peine la scintillance des rayons chauds dont elle avait pourtant perpétuellement adoré la caresse. Ce serait certainement sa vie à présent, et cette pensée l'accompagna tout le temps qu'elle passa à refaire son paquetage.
Le crépuscule lui offrit l'opportunité de retirer la capuche qui la recouvrait sans cesse, une opportunité qui fut saisie par la lancière et qui la poussa ainsi à ôter le tissu qui la protégeait auparavant.
Sa chevelure d'ébène se répandit, sauvage, tout autour de son visage hâlé. Son regard carmin se posa sur l'astre de feu, ou ce qu'il en restait, alors qu'il s'échappait, loin à l'horizon. Arahn épousseta sa tunique à la couleur unie, d'une teinte claire au blanc terni tirant sur le crème, avant de se relever, son sac en toile taupe perché sur son épaule gauche tandis que, dans sa main droite, siégeait comme d'ordinaire une lance bien entretenue et tranchante, en phantacier. Elle avait eu quelques idées, car elle souhaitait la nommer, mais elle n'était pas encore arrêtée sur la question.
La jeune femme songea que la créature ne devait plus être très loin car plusieurs lunes la séparaient désormais des prémices de son contrat. A force d'aller et venir parmi les sables, le désert qui s'en voyait constitué avait été entièrement quadrillé, ou presque. A tel point, en vérité, qu'Arahn sentait la fin de cette longue mission venir.
Ou peut-être que la rencontre avec une gigantesque tortue la conduirait à un soudain rebondissement ?
Plus que les cadavres d'aventuriers perdus ou les individus malveillants dans le désert, cet évènement fut vécu par l'elfe comme quelque chose de fondamentalement peu commun, surprenant, au point tel que la jeune femme s'interrogea au sujet du reptile. Était-ce la bête pour laquelle on l'avait envoyée en mission ?
La surprise fut plus grande encore lorsque ses yeux, qu'elle pensait pourtant totalement fonctionnels, envisagèrent la silhouette menue d'une petite créature humanoïde juchée sur la carapace en mouvement, à plusieurs mètres d'elle. C'était improbable.
Le duo lui tournait le dos, ce qui offrait l'avantage à Arahn en cas de complication. Le dos de la tortue, qui brillait à la lueur encore persistante du jour, perdait de sa splendeur à mesure que le soleil finissait de disparaître au loin. Un spectacle fabuleux qui conforta la mercenaire dans son idée qu'il devait obligatoirement s'agir de sa "proie".
L'animal acheva sa marche presque quatre kilomètres plus loin, lorsque le soleil fut entièrement couché et que la lune entamait une timide apparition. Il semblait que son périple l'avait conduit à une oasis, certainement pour se ressourcer, vu l'endroit.
Arahn s'approcha plus avant en ne se mouvant qu'au sein des ombres les plus profondes, avant de se faufiler dans un buisson. Elle s'était suffisamment avancée pour qu'il lui fut possible d'entrevoir tous les détails extraordinaire composant l'immense carapace postée quelques petits mètres plus loin. La chose qui s'était trouvée sur son dos, cependant, avant disparu.
Où diable était dont passée la petite forme humaine ?

Citoyen du Reike
Ahatsara

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Ahatsara sentait la chaleur du désert apaiser sa peau alors que le soleil déclinait lentement à l'horizon. Soléna, sa compagne tortue, se déplaçait avec assurance à travers les dunes, ses pas lents mais constants les rapprochant de l'oasis tant attendue. Les épaisses écailles irisées de la tortue brillaient sous la lumière dorée, et Ahatsara se sentait reconnaissante pour sa compagnie pendant cette longue marche. Alors que l'horizon prenait des teintes orangées, Ahatsara aperçut enfin les contours flous de l'oasis à quelques encablures. Une bouffée d'espoir et de soulagement l'envahit. Elle savait que Soléna avait besoin de repos et d'eau, et l'oasis serait leur refuge pour la nuit.
Une fois arrivées, Soléna se dirigea immédiatement vers les eaux claires, se délectant de l'hydratation bien méritée. Ahatsara observa avec tendresse la tortue se délecter de l'eau rafraîchissante avant de se mettre à fouiller dans les herbes et les fruits abondants pour se nourrir. L'odeur enivrante de fleurs flottait dans l'air, chatouillant les sens d'Ahatsara. Curieuse, elle se laissa guider par les effluves parfumées, l'inspiration naissant en elle pour une mélodie improvisée. Ses pas légèrement dansants la menèrent à travers la végétation luxuriante, vers un bosquet de glaïeuls mauves d'une beauté saisissante.
Ahatsara ne put s'empêcher de sourire devant la vision colorée qui s'offrait à elle. -"Oh, vous, vous êtes des beautés éblouissantes, n'est-ce pas ?" chanta-t-elle d'une voix claire et joyeuse. "Avec vos pétales comme des ailes de papillon, vous m'inspirez une chanson exubérante !" Elle se laissa emporter par l'instant, improvisant une chanson farfelue sur les glaïeuls mauves, ponctuée de rires légers et de pas dansants entre les fleurs.
Après un moment de pure exubérance, Ahatsara se souvint de Soléna. Elle fit volte-face, prévoyant de rejoindre sa compagne pour passer la nuit à l'abri à ses côtés. Cependant, alors qu'elle se dirigeait à travers les buissons et les arbustes afin de rejoindre l'endroit où elle avait laissé la tortue, ses pas se figèrent et ses yeux s'écarquillèrent. Face à elle, se tenait une grande elfe brune à la peau mate, d'une élégance saisissante. Surprise et incertitude mêlées, Ahatsara resta interdite pendant une fraction de seconde avant de retrouver son aplomb naturel. Il faut dire que cette femme elfe avait pris grand soin de se camoufler dans les ombres d’un buisson.
Elle marmonna avec une jovialité contagieuse : -"Oh là là, quel étonnant spectacle m'attend ici ! Je chante avec des glaïeuls mauves et je trouve une si belle créature. Mais où diable est donc passée ma Soléna ? Ah, l'aventure, elle nous réserve toujours de joyeuses surprises !" Ahatsara, toujours émerveillée par cette rencontre impromptue, s'approcha de l'elfe avec un enthousiasme débordant.
-"Bonjour à vous, merveilleuse créature du désert ! Je suis Ahatsara, Fae des oasis et conteuse de joyeuses mélodies. Et vous ?" dit-elle, son visage s'illuminant d'un sourire radieux. Sans attendre une réponse, Ahatsara poursuivit avec son habituelle curiosité débridée : -"Qu'est-ce qui vous amène à cette oasis, dites-moi ? C'est un endroit secret, peu connu des voyageurs. Peut-être une aventure passionnante vous attend-elle ici aussi ?"
Son esprit vagabondait déjà, imaginant toutes sortes de possibilités fantaisistes pour expliquer la présence de l'elfe dans cet endroit isolé du désert. La fae des oasis n’avait même pas pensé au fait que cette elfe puisse l’avoir suivie depuis plusieurs kilomètres jusqu’à cette oasis.
Une fois arrivées, Soléna se dirigea immédiatement vers les eaux claires, se délectant de l'hydratation bien méritée. Ahatsara observa avec tendresse la tortue se délecter de l'eau rafraîchissante avant de se mettre à fouiller dans les herbes et les fruits abondants pour se nourrir. L'odeur enivrante de fleurs flottait dans l'air, chatouillant les sens d'Ahatsara. Curieuse, elle se laissa guider par les effluves parfumées, l'inspiration naissant en elle pour une mélodie improvisée. Ses pas légèrement dansants la menèrent à travers la végétation luxuriante, vers un bosquet de glaïeuls mauves d'une beauté saisissante.
Ahatsara ne put s'empêcher de sourire devant la vision colorée qui s'offrait à elle. -"Oh, vous, vous êtes des beautés éblouissantes, n'est-ce pas ?" chanta-t-elle d'une voix claire et joyeuse. "Avec vos pétales comme des ailes de papillon, vous m'inspirez une chanson exubérante !" Elle se laissa emporter par l'instant, improvisant une chanson farfelue sur les glaïeuls mauves, ponctuée de rires légers et de pas dansants entre les fleurs.
Après un moment de pure exubérance, Ahatsara se souvint de Soléna. Elle fit volte-face, prévoyant de rejoindre sa compagne pour passer la nuit à l'abri à ses côtés. Cependant, alors qu'elle se dirigeait à travers les buissons et les arbustes afin de rejoindre l'endroit où elle avait laissé la tortue, ses pas se figèrent et ses yeux s'écarquillèrent. Face à elle, se tenait une grande elfe brune à la peau mate, d'une élégance saisissante. Surprise et incertitude mêlées, Ahatsara resta interdite pendant une fraction de seconde avant de retrouver son aplomb naturel. Il faut dire que cette femme elfe avait pris grand soin de se camoufler dans les ombres d’un buisson.
Elle marmonna avec une jovialité contagieuse : -"Oh là là, quel étonnant spectacle m'attend ici ! Je chante avec des glaïeuls mauves et je trouve une si belle créature. Mais où diable est donc passée ma Soléna ? Ah, l'aventure, elle nous réserve toujours de joyeuses surprises !" Ahatsara, toujours émerveillée par cette rencontre impromptue, s'approcha de l'elfe avec un enthousiasme débordant.
-"Bonjour à vous, merveilleuse créature du désert ! Je suis Ahatsara, Fae des oasis et conteuse de joyeuses mélodies. Et vous ?" dit-elle, son visage s'illuminant d'un sourire radieux. Sans attendre une réponse, Ahatsara poursuivit avec son habituelle curiosité débridée : -"Qu'est-ce qui vous amène à cette oasis, dites-moi ? C'est un endroit secret, peu connu des voyageurs. Peut-être une aventure passionnante vous attend-elle ici aussi ?"
Son esprit vagabondait déjà, imaginant toutes sortes de possibilités fantaisistes pour expliquer la présence de l'elfe dans cet endroit isolé du désert. La fae des oasis n’avait même pas pensé au fait que cette elfe puisse l’avoir suivie depuis plusieurs kilomètres jusqu’à cette oasis.
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