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    Mirelda Goldheart
    Mirelda Goldheart
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    Info personnage
    Race: Humaine
    Vocation: Présidente
    Alignement: Loyal Mauvais
    Rang: S
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t2572-mirelda-goldheart-terminee
  • Dim 5 Nov - 21:26
    L’Ère de Mirelda
    Feat La République


    L'avènement d'une époque glorieuse

    Élocution exceptionnelle... En ces temps houleux, cette période sombre de doutes et de terreurs, la République avait été soumise à plusieurs tragédies ces derniers mois. Des actes de félonies avaient été commis, des massacres avaient été perpétrés à l'encontre de la plus grande nation de ce monde et celle-ci ne pouvait plus rester silencieuse, inerte face à cela.

    Les derniers mois avaient montré que le venin de l'ennemi avait infiltré chaque sphère de la belle démocratie qu'était cette nation. Un venin insidieux, corrosif, à même d'affaiblir et d'éroder tout ce qu'il avait le malheur de pénétrer. Lorsque l'on rajoutait cela avec les échos laissés par la réapparition des Titans et les tensions jamais apaisées avec la nation du Reike, la République n'avait pas connu pareilles épreuves depuis des millénaires maintenant. Plus que jamais, celle-ci menaçait de s'écrouler à force d'être fragilisée encore et encore, et c'était au rôle de ses leaders que d'éviter cela.

    Et il n'y avait pas plus grand leader dans l'histoire que Mirelda Goldheart.

    Ayant réuni son peuple dans ce musée mythique, mettant à l'honneur tous les présidents ayant guidé le pays avant elle, un endroit où elle avait fêté par deux fois maintenant son élection à la Présidence, la Matriarche s'apprêtait à saisir l'opportunité qu'elle avait tant préparée, qu'elle avait tant désiré. Il lui avait fallu une vie entière pour aboutir à cet instant, une vie de préparation et de planification, mais surtout de patience pour accomplir le pinacle de sa destinée. Elle s'était contrainte à jouer à ce jeu pendant tant d'années, et désormais elle allait enfin mettre fin à cette partie.

    Siégeant au centre de cette immense salle à même de réunir plusieurs milliers de personnes, celle-ci avait été structurée de telle sorte que même la foule grouillant en dehors du bâtiment était capable d'entendre avec clarté les paroles de la Goldheart. Cela faisait une semaine maintenant que la nation était rythmée par cette annonce d'un discours important. Mirelda s'adressait souvent au peuple, mais rarement avec un ton aussi grave et de manière aussi imprévue et naturellement, cela avait fait venir de tout le pays une majorité des citoyens là pour écouter la Présidente.

    Pour surveiller tout cela, Mirelda était gardée par ses plus fidèles soldats d'élites, faisant d'elle la femme la mieux protégée au monde. Ceux qui n'étaient pas directement à ses côtés s'étaient dispersés dans la foule afin de mâter toute tentative d'attaque ou de trouble. Mais plus que cela, elle avait aussi mobilisé une grande partie de l'armée si bien qu'il devenait presque impossible d'orchestrer quoi que ce soit dans ces conditions pour ses ennemis. Située sur la plus grande scène du monde, elle se trônait là, intouchable et implacable. Les yeux du monde entier se posaient sur elle.

    - Républicains, Républicaines... Nous vivons des temps compliqués.

    Un ton grave, un ton sévère. Elle ne laissait rien paraître de ses pensées si ce n'était une préoccupation en apparence sincère pour l'intégrité de ses concitoyens.

    - Nous subissons depuis des années maintenant une tentative de fragiliser les valeurs et les accomplissements de la République. L'attaque de Kaizoku, l'enlèvement de la Dame ne sont que des exemples de cela, des échantillons de ce qu'il pourrait arriver à l'avenir de bien plus grave si nous nous contentons de baisser le regard.

    Elle marquait une légère pause, fixant son auditoire immense tout en relevant son menton, affichant une posture forte, une posture fière. Mirelda n'avait rien d'une vieille femme. Elle transpirait le charisme des plus grands de ce monde. Non... C'était elle, la plus grande de ce monde.

    - Nos instituts se sont vues être corrompues par la criminalité, par ces monstres qui convoitent nos ressources. Nos ennemis ont réussi à s'immiscer dans nos rangs, sous nos regards pourtant vigilants ! C'est une chose inadmissible !


    Plissant les yeux, elle aurait sans doute préféré avoir son fils à ses côtés pour ce discours. Pourtant celui-ci brillait par son absence. Même lui avait fini par tomber dans la déchéance, dans la facilité. Il avait été une erreur, un échec dans la vie de Mirelda à l'image de son père. Mais elle n'avait jamais eu besoin de personne pour affronter la vie.

    - La Diplomatie nous a fait défaut.

    Une phrase lourde de sens, à même de faire taire l'intégralité des murmures perdus dans les rangs du public. Tous avaient eu au moins une fois cet étrange pressentiment que ces mots allaient être prononcés un jour, mais pas là, pas maintenant. Et pourtant... La Présidente, la Matriarche avait décidé de porter sur ses épaules l'immense pression qu'imposait ce genre de paroles prononcées haut et fort. Face aux immenses statues de chacun des présidents ayant gouverné la République, leurs regards perdus dans le passé se posaient désormais sur Mirelda.

    - Elle a donné une voix à nos ennemis, elle a offert sa main à ceux qui cherchent à nous détruire, à nous ravir notre histoire. C'est elle qui a fait ce que nous sommes aujourd'hui, mais nous ne pouvons plus simplement compter sur elle en espérant qu'elle nous guidera une nouvelle fois. Désormais, la diplomatie est l'arme de nos ennemis, et tant que ceux-ci n'ont pas été anéantis nous ne pourrons plus lui faire confiance. C'est de notre devoir de l'aider désormais comme elle nous a aidés tout ce temps ! L'ancienne Consule Phtonia n'est qu'une preuve parmi tant d'autres de l'ennemi qui infeste nos sphères les plus hautes ! C'est inadmissible !


    La Présidente n'était pas idiote. Des mauvaises langues pourraient même prétendre qu'elle avait prévu à l'avance chacune des choses qui s'étaient passées depuis son premier jour au sommet du pays. La fragilisation des instituts étatiques, la montée du terrorisme, la pression exercée par les forces des contrées ennemies. Jusqu'ici, dans la tête du citoyen lambda, il n'y avait eu qu'une personne qui représentait l’Égide de la Nation, et c'était la Matriarche. Elle s'en était assurée.

    - J'ai passé l'intégralité de mon existence à œuvrer pour notre belle nation. Depuis le premier jour où j'ai été élue jusqu'à aujourd'hui, je ne fais que travailler pour accroître le rayonnement de notre République. Et je continuerais à le faire ! C'est donc le cœur lourd, mais l'esprit clair que je déclare officiellement en ce jour l’État d'Urgence dans toute la Nation !  


    Cela n'était arrivé qu'une fois auparavant dans l'histoire de la République ; pendant la tragique Guerre des Plumes. Face à l'instabilité du pays à cette époque, il n'avait été plus possible pour celui-ci de fonctionner comme il le faisait. Et Mirelda avait jugé à juste titre que l'état de la République était tout aussi critique si ce n'était plus qu'à cette période sombre.

    De ce fait en déclarant cela, elle venait de reporter de manière indéterminée toutes les élections présidentielles. De plus les Maires ne sauraient désormais plus choisis par le peuple, mais directement par la Présidente. Mais le changement le plus drastique était la mise à l'écart du Sénat qui perdait désormais son pouvoir législatif et n'avait désormais plus qu'un rôle figuratif. Face à la trahison de Phtonia il était devenu une évidence que celui-ci était entièrement compromis et qu'on ne pouvait plus compter sur lui pour préserver les intérêts de la République.

    De plus, le système judiciaire devenait désormais subordonné aux demandes de la Présidence. Dans les faits, elle était en mesure de choisir les cas qu'il fallait traiter en priorité. Tout passerait par elle désormais et elle aurait un plein pouvoir qui ne serait plus entravé par les processus lents et complexes de la République.

    Et c'était par ailleurs idiot de penser qu'elle s'était contentée de s'imposer uniquement de la sorte. Durant toutes ces années, elle avait œuvré pour avoir une main partout, dans chaque secteur. Elle s'était forgé des alliances basées sur le principe de l'intérêt mutuel, et tous les gens influents à même de se réunir pour s'opposer à cette décision n'étaient désormais plus en moyen de le faire... Soit ils étaient déjà rangés derrière Mirelda, soit ils trônaient au Razkaal. Face à l'émergence de l'Assemblée, il était devenu aisé pour la Goldheart d'avoir une emprise sur quiconque. Tous avaient des petits secrets à garder, certains plus gros que d'autres.

    D'autant que l'armée était entièrement rangée derrière elle. La puissance et l'influence de sa garde personnelle dépassaient déjà bien les moyens conventionnels et personne ne pourrait s'opposer à elle par la force. Elle avait préparé ses pions depuis des décennies maintenant, et il ne lui avait fallu que cet instant, ce moment fugace, cette opportunité éphémère, pour accomplir ses grands dessins.

    - Que l'on veuille ou non, nous sommes en guerre... L'ennemi approche, l'ennemi veut nous envahir et nous submerger. Mais écoutez-moi ! Il n'y a que l'enfer qui attend ceux qui veulent s'en prendre à nous ! J'en fais la promesse ! Je ne laisserai plus personne salir les fondations bâties par les pères de nos pères !


    Avec la disparition de la Dame, directrice de Magic, l'institut avait perdu en stabilité. Il serait facile pour Mirelda de désormais monopoliser leurs ressources à des fins militaires. La République n'était pas une nation guerrière à l'image du Reike, mais elle allait le devenir, pour s'assurer que plus rien ne pourrait l'arrêter. Pas l'Assemblée, ni le Reike, ni même les Titans ! Galvanisé, émerveillé, chaque citoyen venait à se lever pour applaudir, pour observer avec ardeur l'avènement d'une ère nouvelle pour eux.

    La République avait connu des périodes sombres et des périodes d'or... Mais désormais, elle goûterait à bien mieux, à quelque chose de bien plus resplendissant que tout ce qu'elle avait pu vivre auparavant.

    La République venait de rentrer dans l'ère de Mirelda.

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