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    Aëlwenn Eléiréa, héroïne héroïque ! JvNj4PH
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    Le Coeur de Melorn
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  • Sam 6 Aoû - 0:47
    Aëlwenn Eléiréa
    Race : Elfe
    Sexe : Femme
    Âge : Ça ne se demande pas, mais si vous aviez l’impolitesse de le faire je vous répondrais 245 ans
    Métier : Héroïne ! Exploratrice, archéologue, chasseuse d’artefacts magiques, et titulaire d’une chaire de professeure à l’université de magie de Melorn
    Taille & poids : Ça ne se demande pas non plus. Mais comme nous ne sommes plus à une curiosité déplacée près, disons 1m80 et 62 kilos
    Alignement : Elle se prétend Loyal Bon, mais tend certainement plus vers le Chaotique Bon
    Faction : Citoyenne du monde (Melorn)
    Rang : C
    Religion : Non affiliée
    Avatar : Je préfère la légende de Korra
    Illustration : Lanae the elf mage, par Leirix

    Pouvoirs et objets


    VOCATION:
    Mage (soutien)

    POUVOIRS:
    - Magie de lumière rang 4: 300 + 600 + 1200 + 2400 = 4500 points
    - Soin élémentaire rang 1: 250 points
    - Senseuse magique rang 1: 250 points

    OBJETS:
    - Une garde-robe pleine à craquer de tenues elfiques diverses, généralement chatoyantes et colorées, indiquant le statut de mage et d’héroïne de celle qui les porte.
    - Une épée enchantée qui fait de la lumière et des étincelles quand on la dégaine (effet purement cosmétique)
    - Du matériel de survie et d’exploration.
    - Une collection d’antiquités comprenant de nombreux vases, statuettes et objets de la vie quotidienne de l’ère des titans. Une collection de squelettes complets et soigneusement rangés dans des boîtes triées avec soin. Quelques artefacts de nature hautement suspecte.
    - Une jolie maison à Melorn, située à deux pas de l’université.

    Potions : métamorphose et respiration aquatique

    Description physique et mentale


    MENTAL:

    Aëlwenn est une héroïne. Ou du moins en est-elle convaincue ! Ayant une haute idée de la manière dont elle doit se comporter, elle tâche en toute circonstance d’agir selon sa propre vision de l’héroïsme. Cela consiste principalement à avoir un air assuré, à prendre des postures avantageuses et à déclamer une réplique percutante au bon moment !

    Derrière cette facette d’elle-même qu’elle aime polir, se trouve une femme joyeuse voire taquine, courageuse, et joueuse. Son côté quelque peu grandiloquent s’efface volontiers en privé, pour révéler une elfe plus sensible, douce et passionnée. Sa bienveillance envers les autres ainsi que sa volonté d’aider son prochain -parfois maladroite, voire à côté de la plaque- sont le plus souvent sincères.

    Au-delà de sa lubie, elle apprécie sincèrement les voyages et les gens, et les très nombreux plaisirs que la rencontre des uns et des autres recèlent. Plaisirs qu’elle ne boude jamais, qu’elle sait apprécier à leur juste valeur, et elle n’a aucun scrupule à laisser les tâches qui l’ennuient aux autres pour en profiter !
    Hédoniste assumée, l’héroïsme est parfois bien caché lorsqu’elle est confrontée à la carte des menus d’un bon restaurant, à une belle plage à la mer azurée, ou au sourire charmeur d’une beau jeune homme, d’une gentille jeune femme ou pire, celui de sa soeur Bronwynn !

    Passionnée d’histoires et de récits, c’est également une érudite, une aventurière, et une archéologue qui s’est fait une certaine réputation à Melorn malgré son jeune âge.

    Si à côté de ça elle pâtit d’une trop grande fierté pour ses pouvoirs magiques et son statut, et si son obsession pour coller à l’image qu’elle se fait des fiers héros à l’ancienne l’amène parfois dans des situations embarrassantes… eh bien même les héroïnes ont quelques défauts !

    PHYSIQUE:

    Les héros sont tous différents, mais, et c’est bien connu, ils sont tous parfaits. Taille haute, visage agréable et avenant, volontaire et déterminé, muscles déliés, masse graisseuse inexistante, poitrine avantageuse pour les héroïnes, regard clair et profond, sourire chaleureux et brillant, à se demander combien de temps ils passent à se brosser les dents et comment ils faisaient avant l’invention du dentifrice ; oui, en fait, l’image du héros est caricaturale au possible.

    Aëlwenn étant une héroïne et une elfe, a-t-on besoin d’en dire plus ? Elle possède des traits fins et raffinés et une longue chevelure blonde tombant en cascades dorées qui fait sa fierté, presque autant que ses grands yeux verts et pétillants. Elle a le teint frais de celles qui vivent au grand air, et le sourire facile, qu’elle est capable de décliner en une infinité d’expressions éloquentes et le plus souvent communicatives !

    Il ne faut pas se fier à l’épée qu’elle aime arborer à ses côtés, ce n’est pas une guerrière. Si elle est bel et bien une combattante avertie, son domaine est clairement celui de la magie et son physique est taillé en conséquence ! Elle arbore une haute stature pour une femme elfe, ce qui lui plait assez notamment lorsqu’il s’agit d’en imposer aux loubards de l’autre sexe, mais sa silhouette gracile et menue la prédispose d’avantage à passer du temps dans une bibliothèque qu’à faire des concours de bras de fer dans les tavernes !
    Peu importe parce que qui compte, c’est sa posture assurée, son regard fier, sa magie étincelante et résolument kitsch, et un code vestimentaire toujours adapté aux circonstances !

    Histoire



    « - A l’aide ! -snif, snif- Je vous en prie, aidez-moi ! -Bouhouhou !- »

    Celle qui appelle et pleure ainsi, c’est une petite humaine de sept ou huit ans (je ne suis pas très forte pour estimer les âges des représentants des races non elfiques) au visage rougi par les larmes. Elle regarde avec désespoir un grand arbre devant elle.

    « - S’il vous plaît, quelqu’un ! -snif, bouhouhou !-
    - Qu’est-ce qui t’arrive ma grande ? »

    La petite fille se retourne et me dévisage avec ses yeux larmoyants. Avec étonnement d’abord, puis avec reconnaissance lorsqu’elle a eu l’air de convenir que j’étais une gentille adulte qui pouvait faire l’affaire. Elle se jette dans mes bras lorsque je m’agenouille à son niveau et s’exclame:

    « - Ouiiiin ! Il faut m’aider madame ! C’est Couki, il…
    - Ne t’inquiète pas, je suis là. Je vais t’aider et tout va bien se passer. Comment tu t’appelles ?
    - Louna.
    - Ah… original. Et qui est Couki ?
    - Ouiiiiihiiihiihiiin ! Couki c’est mon petit chat ! Il est monté dans l’arbre, et il ne veut pas redesceeeendre ! »

    Je donne à Louna un mouchoir en lui faisant un sourire rassurant:

    « - Je suis là, je vais aller sauver Couki. Je suis une héroïne tu sais ?
    - Ah ? -snif-
    - Oui, et ce n’est pas un arbre qui va m’arrêter ! Allez, souffle dans le mouchoir »

    Eh oui, être un chevalier sans peur et sans reproches ce n’est pas seulement repousser des hordes de bandits d’une seule main tout en protégeant de l’autre un opprimé sur le point de se faire dévorer par un dragon sauvage ! C’est aussi plein de petits actes du quotidien sans grande gloire en apparence mais dont la valeur n’est pas moindre !

    En plus, les héroïnes c’est censé aimer les enfants et les animaux alors courage ! Je dépose soigneusement mon épée et mon sac par terre, puis joins mes mains et me concentre. Une lumière dorée et étincelante irradie de tout mon corps, tandis qu’un escalier de lumière pure se forme en colimaçon tout autour de l’arbre. Je m’y aventure avec la confiance de celle qui ne voit pas le problème que pose l’association des mots « lumière » et « solide », et grimpe tranquillement jusqu’aux premières branches.
    Scrutant le feuillage, je finis par repérer un petit animal aux longues oreilles pointues, au pelage roux, tigré, et aux grands yeux en amande écarquillés. Cramponné à l’envers sur une branche, il a l’air tétanisé ! Avec tout ce que l’on raconte sur la malice de ces créatures, la petite Louna n’a certainement pas tiré le plus futé du lot ! Ou alors il en fait exprès pour nous faire tourner en bourrique…
    Je me rapproche doucement de lui pour ne pas l’effrayer, tends la main dans sa direction, et je lui parle d’une voix douce et rassurante, comme je le ferais avec un petit enfant:

    « - Viens là, ouiiii, c’est bieeeen. Tu es un joli petit chat, hein ? Oh ouiiii ! Viens là petit Couki, on va te ramener à ta gentille maîtresse.
    - Miiiiou ?
    - Oui… c’est bieeeeen ! Tu es saaage !
    - Miouuuuuu ?! »

    L’animal me jette des regards paniqués ! Il s’agite sur sa branche, piaille, et se met à bondir ! Hé, mais non ! Reviens la !! Il saute d’une branche à l’autre et je peine à le suivre, ne pouvant pas trop m’approcher des branches avec mon sort actif. Il bondit, rebondit, grimpe, en lâchant des petits “miou” tout mignons à intervalles réguliers !

    Lorsque je pose le pied à terre, le gros nigaud tigré soigneusement serré entre mes mains et des morceaux de feuillage emmêlés un peu partout dans mes cheveux, je retrouve la petite Louna en compagnie d’une femme humaine plus âgée qui lui ressemble suffisamment pour être sa maman.

    « - Coukiiiii ♪ !
    - Vous l’avez retrouvé ? Oh merci, vous êtes un ange ! », s'exclame la maman.
    « - Je vous en prie, ce n’était rien pour une héroïne !
    - Je vous remercie de tout cœur ! Comment vous appelez vous ?
    - Eh bien je suis ravie que vous posiez la question ! »

    ***


    Tous les héros dignes de ce nom se doivent d’avoir un passé à la hauteur de leur légende. Mon histoire ne fait pas exception ! … Quitte à enjoliver un petit peu, parce que du haut de mes deux cent quarante-cinq ans, forte d’une carrière d’aventurière et héroïne relativement courte, je dois avouer que mes grands exploits relèvent plus du futur que du passé…
    Peu importe ! Ce qui compte, c’est d’avoir une base solide pour ma future épopée !

    Pour commencer, et à mon plus grand malheur, rien à ma naissance ne me prédestinait à suivre la voie des héros ! Je ne suis née dans aucune lignée princière maudite, mes parents ne sont pas morts à ma naissance en me laissant un héritage fabuleux, et ils n’ont pas eu le bon goût de me laisser livrée à moi-même dans la nature sauvage, face à la cruauté du monde hostile. Même si cette dernière version je la trouve chouette, et ça m’arrive de la raconter de temps à autre pour impressionner mon auditoire !

    La vérité, c’est que je suis venue au monde à Melorn dans une famille aimante et bien portante. D’aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai été copieusement choyée et chouchoutée par ma mère, une mage à la fois drôle talentueuse, mais aussi hédoniste et insouciante, et par mon père, un archer renommé de la garde de Melorn qui pouvait aussi bien être malicieux, taquin et auteur des histoires les plus invraisemblables, que responsable, courageux, et très protecteur envers des filles adorées.

    Outre mes deux parents assez peu banals (j’y reviendrai), notre petite famille a été comblée, après quelques années de bonheur par la venue de ma petite sœur Bronwynn la bien nommée. J’entretiens une relation particulièrement fusionnelle avec elle, nous sommes pratiquement inséparables et partageons la plupart de nos centres d’intérêt : nos loisirs, nos recherches, nos envies... Elle est la compagne de tous mes voyages et de mes découvertes, et un soutien indispensable dans nos recherches des ruines et des artéfacts anciens. Ma sœur a toujours été là pour moi et j’ai toujours été là pour elle, que ce soit elle dans mes rêves d’héroïsme et d’aventure, et moi pour elle dans sa volonté de suivre les pas de notre papa archer, ou de trouver des palliatifs à son mutisme. Elle a été la première personne que j’ai choisi de protéger en tant qu’héroïne destinée, et je le ferai toujours envers et contre tous !
    De mauvaises langues disent que nous sommes bien plus proches que deux sœurs ne le devraient, et nous demandent parfois pour quand est prévu notre mariage. Ce qui n’a pas le moindre fondement: nous n’envisageons pas de nous marier !

    Enfant de deux elfes talentueux et à la personnalité affirmée, j’ai très vite été baignée dans cette atmosphère créative qui caractérise notre joyeuse famille. Étant elle-même enseignante à l’université de Melorn, maman a été ma première professeure en magie, une professeure aussi adorable qu’implacable d’ailleurs ! Elle avait le don de m’embarrasser avec son assurance qui frôle le sans gêne mais qui porte toujours ses fruits, et sa manie de faire tomber les personnes les plus inattendues sous son charme ! Mais elle a toujours été là pour m’encourager dans mes choix les plus osés, et même m’inciter à faire pire !

    Et mon papa ? Excellente question ! Mon père était un guerrier réputé pour sa beauté, sa bravoure, son talent magique et sa chevelure dorée. Il a parcouru les terres du sud pour répandre la sagesse elfique et protéger les faibles et les opprimés ! Hélas, il a perdu la vie il y a des années en défendant les pauvres habitants d’un village de Shoumei contre un terrible mage noir, alors qu’il était sur le point de découvrir un remède à la peste obscure. Mais son héritage n’est pas mort, car je le porte fièrement en moi !
    Bon évidemment c’est un peu enjolivé. Voire carrément faux. Mais cette histoire a le don de mettre des étoiles dans les yeux de ceux qui l’entendent ! C’est ma version préférée, y compris devant celle qui fait de mon géniteur un prince maudit, membre déchu d’une ancienne dynastie royale des cités elfes de l’ancien temps. C’est une chouette histoire, elle mélange passé tragique, prophétie et destinée, tout ce dont rêverait une héroïne !

    La vérité est malheureusement un peu plus banale. Il est mort au combat, en faisant son devoir de soldat, alors que j’étais encore adolescente.
    De notre famille, c’est ma Bronwynn qui a le plus mal vécu cette perte, et c’est en partie pour elle que j’ai repris pour mon compte les histoires que nous inventait papa, et me suis mise à en raconter la fin pour lui …Et à les rendre un peu plus épiques à chaque fois que je les réinvente, ce qu’il n’aurait pas renié !

    Heureusement, maman a fini par retrouver son entrain légendaire. Son deuil fait, elle a repris ce qui étaient visiblement ses habitudes avant de rencontrer papa : collectionnant des aventures et les rencontres amoureuses, grâce à elle j’ai comme beaux pères et belles mères aussi bien des elfes que des humains et même une sirène ! Mais aussi un poète célèbre, plusieurs de mes futurs professeurs à l’académie, un haut notable du gouvernement, un parrain de la mafia de Liberty…

    ***

    Evidemment, toute petite déjà j’étais destinée à de grandes choses: en compagnie des quelques rares enfants de notre âge (les enfants ne sont pas légion dans une population d’elfes), Bronwynn et moi chassions les dragons, les vilains pirates et les titans dans les rues de Melorn ! Si on compte ma période 5-60 ans, j’ai sans doute le plus grand palmarès de créatures monstrueuses tuées de tout le continent !!
    Si ça ce n’est pas de l’héroïsme…

    Hélas, même les plus grandes triomphatrices du mal doivent parfois faire des concessions pour plaire à leur maman. En grandissant, j’ai laissé ma légende en pause pour rejoindre les bancs de l’université de magie.

    Étant la fille d’une professeure haute en couleurs, je ne m’attendais pas à un cursus facile ni ennuyeux et je n’ai pas été déçue ! Qu’on ne dise pas que c’était moins glorieux, ni moins dangereux ! La terrible morsure d’une hydre n’a rien à envier avec le danger que représente une maman-professeure qui veut que sa fille donne le meilleur d’elle-même, et le cri d’une banshee n’est rien face au ton rempli d’espièglerie de ladite maman-professeure qui fait remarquer à sa fille devant toute la classe qu’elle a bien raison de toute le temps s’asseoir à côté de Bogosslas en cours, et qu’elle peut l’inviter à la maison quand elle veut !
    Elle n’avait pas tort : il avait un torse à tomber, des fesses qui mériteraient de servir de modèle pour toutes les statues dénudées, et il cachait derrière sa façade un peu prétentieuse une douceur et une bienveillance touchantes… mais ce n’est pas le sujet !!

    Ces quelques embarras mis à part, l’université était un vrai paradis pour moi. Un paradis aux portes de l’enfer, mais aussi un puits sans fond de nouveaux univers à découvrir et à apprendre pour qui en a l’envie ! Avec un accès presque illimité à autant de professeurs, de magies et d’ouvrages que je le désirais, j’ai pu me découvrir des talents et des passions insoupçonnées, tout comme j’ai pu abreuver mon amour de l’histoire.

    Malgré tout l’épanouissement que l’académie a pu me procurer, j’avais toujours cette sensation que ma place était ailleurs. Mon envie de découvrir le monde…. pardon, ma destinée de fouler chaque recoin de la terre pour accomplir ma geste chevaleresque avait déjà fait naître en moi le désir profond de partir à voyager au-delà de la cité, mais ce sont mes études qui, étonnamment, ont permis de concrétiser ce projet.
    Il est de coutume, lorsqu’ils arrivent à un certain stade de leurs études, que les étudiants de Melorn se trouvent un tuteur afin de les guider, les épauler et d’achever de les former. La mienne m’a été dénichée par maman, évidemment avec cette manière de procéder qui la caractérise si bien. Après m’avoir conviée à dîner chez elle, elle m’a présenté la très honorable Irisieldiwënae Noreniledinëlae, une ravissante mage émérite qui la dévorait du regard, et qui avait une idée très précise en tête quant au déroulement de la soirée qu’elle allait passer en sa compagnie, et de l’usage qu’elle allait faire de la robe rouge de maman qui mettait parfaitement en valeur sa silhouette ravissante et ses arguments incontournables !
    Je crois qu’elle s’est sentie légèrement flouée lorsque maman lui a simplement annoncé qu’elle souhaitait qu’elle devienne la tutrice de sa fille !

    En ce qui me concerne, j’y ai gagné sur toute la ligne ! J’ai ainsi eu la grande chance d’être sous la houlette d’une professeure qui estimait que les budgets alloués aux cours des élèves ne devaient pas seulement leur permettre d’user les bancs d’une classe tout en les abreuvant de connaissances. Elle estimait qu’on pouvait également s’en servir pour allier travail et passion, et surtout exploiter les étudiants comme de la main d’œuvre gratuite et corvéable à merci ! Enseignements qui ne sont pas tombés dans l’oreille d’une sourde…

    Découvrir, cartographier, étudier et apprendre sur le terrain ont été finalement le déclencheur de ma vocation. Evidemment, ce n’est pas une activité sans danger ! C’est la première fois que ma magie offensive a pu être mise à contribution dans des pratiques concrètes… et j’ai beaucoup aimé ça ! J’ai pu acquérir des bases solides en archéologie mais pas seulement : en survie en milieu hostile (et particulièrement la toundra glacée), en repérage, en exploration, et en repoussement d’importuns…

    ***

    Les années ont passé, et j’ai mûri. Forte de mes accréditations de l’université de magie, je fais la fierté de mes pairs en poursuivant mes études aux quatre coins du monde. Ayant prouvé mon utilité à la société savante par le biais de plusieurs publications très appréciées sur l’étude et le mode de vie des royaumes qui nous ont précédé, ayant bataillé pendant des années pour faire reconnaitre ma passion non pas comme une lubie aventurière mais comme un sujet sérieux (alors que c’est faux, il s’agit des deux à la fois !), mes aînés les sages et savants m’ont fait l’honneur de me confier une chaire de professeure à l’université de magie ! Avec ce poste viennent de nombreux financements matériels pour organiser mes expéditions scientifiques, mais surtout pour en publier les résultats, en contrepartie de quoi je dispense quelques cours à la nouvelle génération de futurs mages et érudits.
    Il se peut que j’aie inversé les proportions de la dernière phrase.

    Toujours est-il que dès que l’occasion s’en présente je repars sur les routes, parcours les ruines anciennes, combat les méchants en chemin… ! Puis je reviens de temps à autre à Melorn pour partager mes nouvelles connaissances et justifier le poste de professeure dont je suis titulaire !

    Avec les voyages viennent les dangers, mais aussi les rencontres. J’ai découvert avec un grand intérêt, et pour la première fois de manière concrète, les nombreuses civilisations non elfiques. Ces rencontres m’ont donné un regard totalement nouveau sur ce que je qualifiais auparavant, un peu malgré moi mais aussi un peu par prétention : « les simples races mortelles » ou, pour les autres, les « races artificielles moins raffinées ». C’est ainsi que j’ai appris qu’être une héroïne, ce n’est pas juste vivre des histoires palpitantes, vaincre les vilains, et avoir un sourire avantageux.

    Comment ? Faire preuve d’humilité ? Protéger la veuve et l’orphelin ? Oui, oui… mais surtout, c’est à partir de là que j’ai appris à bien enjoliver mes histoires !
    Rencontrer une aventurière ou une archéologue, ça rend les gens méfiants. Une archéoquoi ? Une érudite ? Et c’est un vrai métier de faire ça ? Ah oui, en gros vous êtes une chasseuse de trésors c’est ça ?
    Alors qu’une héroïne, tout le monde voit ce que c’est et tout le monde aime ça ! En plus j’ai toute la panoplie qu’il faut : de beaux vêtements elfiques, de beaux cheveux blonds, une facilité à utiliser ma magie pour produire des effets adéquats au bon moment, et même une épée enchantée ! Enfin elle n’est pas vraiment magique, et je ne suis pas vraiment une experte pour m’en servir non plus. Mais elle est de facture elfique, elle est drôlement belle avec sa lame ciselée et sa poignée dorée, et elle fait des étincelles quand je l’agite comme il faut !
    Mieux que tout ça, j’ai découvert l’utilité des bardes et des conteurs, mes nouveaux meilleurs amis. En échange d’un peu d’aide, d’estime, de magie, ou même parfois pour le simple intérêt d’avoir de nouvelles histoires dans leur répertoire, ces charmants personnages sont souvent prêts à raconter l’histoire d’Aëlwenn aux cheveux d’or, l’héroïne elfe qui parcourt les terres à la recherche de la sagesse perdue, sauvant sur son passage la veuve et l’orphelin, les chatons dans les arbres, et diffusant un peu de sa sagesse elfique !

    ***

    Ces heureuses années d’études ont hélas été interrompues par l'événement le plus marquant de ce siècle, et que tout le monde a forcément vécu à sa manière, de près ou de loin. Lorsque les titans ont fait leur retour parmi les races mortelles et immortelles, j’ai participé à l’effort général pour leur faire comprendre, gentiment mais fermement, que merci bien mais on vivait très bien sans vous.
    Je n’ai jamais été une soldate dans l’âme loin de là, et si j’ai un immense respect pour les militaires, je me satisfais tout à fait de savoir que d'autres s’occupent de ce rôle désagréable mais nécessaire à ma place !

    Avec de nombreux autres mages et combattants elfes, je me suis jointe en tant qu’auxiliaire à l’armée du Reike . Très honnêtement, je n’ai jamais eu une haute opinion de ce royaume, surtout depuis leur annexion par les barbares, et les avoir fréquenté de près n’a pas fait beaucoup évoluer la situation. En revanche j’ai appris à aimer et à respecter ses citoyens, leur courage, leur compétence (même si leurs mages ne valent clairement pas les nôtres !) leur grande diversité et leur efficacité. Je dois l’avouer, je crois que sans eux j’aurais eu soudainement beaucoup plus de civilisations disparues à étudier !

    Je ne m’attarderai pas plus que nécessaire sur cet événement de ma vie. Même si de l’avis général la guerre fait des gens des héros, ce n’est pas le genre d’héroïsme que je recherche. Je veux être de celles qui illuminent les regards et donnent le baume au cœur des gens !

    ***

    « - Aëlwenn, c’est un plaisir de vous revoir. »

    Les yeux de la professeure supérieure Arwena démentent ses propos, en dépit de sa voix qu’elle s’efforce de rendre chaleureuse. Elle referme la porte de mon bureau derrière elle, et tente toutefois un nouvel effort de politesse en désignant du regard les lourdes valises posées à côté de ma bibliothèque:

    « - Avez-vous fait un bon voyage ? »

    Je me fends d’un sourire ravi et étincelant tandis que je pose mon regard pétillant sur le sien :

    « - Absolument passionnant ! Mon séjour dans les îles paradisiaques a été aussi riche en découvertes que je l’espérais ! L’histoires des civilisations autochtones regorge de richesses, pour peu que l’on sache où chercher et que l’on arrive à résister à toutes ces occasions de passer son après-midi dans un transat, avec une boisson citronnée et une paille dans la main… et que l’on arrive à convaincre les habitants que le fait de déterrer les restes des ancêtres de leurs ancêtres n’est absolument pas un sacrilège abominable ! »

    Je pars dans un rire léger et ma supérieure semble tentée d’y répondre par un sourire poli avant de se raviser.

    « - Enfin le plus important c’est que j’aie pu m’enf… repartir avec ma collection de notes, de croquis et d’échantillons avant que les sorciers locaux ne me lancent leurs malédictions ! »

    D’un sourire ravi, j’invite ma collègue et supérieure à partager ma satisfaction joyeuse, mais son enthousiasme se fait un peu attendre.

    « - J’ai hâte de lire le résultat de vos recherches. » Commente-t-elle simplement. « Je suis certaine qu’il sera riche en enseignements. En parlant d’enseignement, à propos… »

    Je fais mine d’être absolument surprise de découvrir qu’elle n’est pas venue simplement pour me saluer et prendre de mes nouvelles à mon retour d’expédition.

    « - Vous êtes consciente d’avoir un certain nombre de devoirs en tant que professeure dans cette université ? »

    Devant les talents que je déploie pour formuler une muette expression d’étonnement poli, elle insiste :

    « - A propos du fait de donner des cours à des élèves, notamment. »

    J’ose carrément le haussement de sourcils, et prends quelques longs instants pour réfléchir, faisant visiblement un certain effort de mémoire avant de laisser échapper :

    « - Vous voulez parler de ces créatures qui ressemblent à des gens mais en plus petit ? C’est donc à ça qu’ils servent ? »

    Je vois un éclair s’allumer dans les yeux de la professeure supérieure, avant de s’éteindre presque aussitôt tandis qu’elle comprend que je le fais marcher. Nous nous connaissons depuis trop longtemps pour qu’il en soit autrement, avec elle qui a été une de mes professeures de magie élémentaire il y a plusieurs décennies de cela, bien avant que nous ne soyons collègues.

    « - Aëlwenn… »

    Je me fends d’un regard d’épagneul affectueux.

    « - Voici votre planning de cours pour ce trimestre. »

    Groupes d'intérêts

    Melorn: Le centre du monde, ni plus ni moins !

    Les religions en général: elle manifeste pour elles un vif intérêt, mais de nature purement intellectuelle. Au fond d’elle-même cependant, elle espère toujours qu’un jour un dieu viendra, à la manière d’un prince charmant, l’emporter sur son cheval blanc et l’illuminer de sa grâce.

    Les titans: principaux artisans de ce qu’elle considère comme l’extinction de la civilisation la plus brillante de Sekai, elle les déteste évidemment ! Et ils la fascinent également, tant ils ont laissé des traces incroyables dans l’histoire !

    La République, et notamment l’université Magic: elle a beau les prendre de haut par principe, elle reconnaît volontiers que ce sont des partenaires occasionnels généralement compétents.

    Université de Drakstrang: ils sont à l’apprentissage de la magie ce que les fast food sont aux repas gastronomiques !

    derrière l'écran

    Pseudo : Anémone
    Comment avez-vous connu le forum ? les topsites à l’époque de WoA
    Avis sur le forum : Un coup de cœur ! Le lore et le règlement sont très complets mais digestes. Un peu trop de tons gris à mon goût cependant !
    Fréquence de connexion : Anarchique
    Merci pour votre lecture ♥
    Citoyen du monde
    Citoyen du monde
    Louise Aubépine
    Louise Aubépine
    Messages : 477
    crédits : 5884

    Info personnage
    Race: Démon
    Vocation: Mage - Elémentaliste
    Alignement: Neutre Bon
    Rang: S
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t183-louise-aubepine-protectrice-du-sekaihttps://www.rp-cendres.com/t257-amities-sinceres-louise-aubepine#859https://www.rp-cendres.com/t256-les-enseignements-du-passe-louise-aubepine#857
  • Sam 6 Aoû - 6:41
    Bonjour Aelwenn.

    Pour les groupes d'intérêts, n'hésite pas à te référer au sujet suivant : https://www.rp-cendres.com/t68-groupes-d-interets
    Ainsi, tu pourras mettre les noms exacts. (Par exemple, Le Reike en lui même n'en est pas un. Il est composé de plusieurs groupes d'intérêts.)

    Lorsque ta fiche sera terminée, pense également à poster une seconde fois pour le prévenir.
    Passe une bonne journée.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 6 Aoû - 19:13
    Salut !

    Pour son rapport avec le Reike, je m'étais bien référée à ton lien mais en citant tout le groupe "Empire du Reike" indifféremment: Aëlwenn a de sérieux à priori, comme une personne pourrait en avoir sur tout un pays ou toute une culture sans chercher à faire dans le détail Razz
    J'ai retiré cette mention si ça pose souci, pour faire lus simple.

    Quoi qu'il en soit ma fiche est terminée, je l'ai postée directement prête ! Smile
    Citoyen du monde
    Citoyen du monde
    Louise Aubépine
    Louise Aubépine
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    Info personnage
    Race: Démon
    Vocation: Mage - Elémentaliste
    Alignement: Neutre Bon
    Rang: S
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t183-louise-aubepine-protectrice-du-sekaihttps://www.rp-cendres.com/t257-amities-sinceres-louise-aubepine#859https://www.rp-cendres.com/t256-les-enseignements-du-passe-louise-aubepine#857
  • Sam 6 Aoû - 21:36
    Bonsoir Aëlwenn.
    Je n'ai pas repéré d'incohérence dans ton histoire et par conséquent, j'ai le plaisir de t'annoncer que tu es désormais validée !

    Puisse la légende de l'héroïne de Melorn, Aëlwenn Eléira, briller de milles feux. Puisse les histoires te concernant être chantés dans toutes les auberges et tavernes digne de ce nom. Tu as certes beaucoup à faire entre toutes tes occupations, mais ta bonne volonté parviendra certainement à concilier tes devoirs et rêves.
    Il est temps d'écrire ton histoire sur le monde du Sekai !
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