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Un mois plus tard, le voilà un mois plus tard revenir sur ces terres arides et détestables. Arf ! Il haïssait la sensation de sable dans son froc ou encore l'odeur de l'eau de Cologne qui agressait ses narines. Pourtant, Hizuk devait prendre sur lui : les incommodités ne valaient clairement pas les avantages de son nouveau poste, ça lui donnaient l'eau à la bouche. Alors, c'est avec une certaine excitation qu'il filait dans le tunnel des souterrains pour se diriger prestement vers l'arène, SON arène, en utilisant le badge que lui avait refilé le Baron.
Malgré la charge de travail doublée sur le mois précédent, Hizuk était emballé d'avoir tant de choses à accomplir ici et là. Tout d'abord, au vu de sa nouvelle situation, il dut trouver un moyen de gérer les siens avec les matriarches de la caverne du Carbon, dans les montagnes de Benedictus. En tant que gestionnaire des clans, il ne pouvait pas simplement les abandonner, surtout avec le petit complément de revenus qu'il récoltait en vendant de la poudre explosive sur le marché noir. La quantité produite était faible, mais elle permettait de faire vivre les nains verts du Carbon, tout en remplissant les poches d'Hizuk.
Alors quelle solution pour la gestion des clans ? Assigner un adjoint, simplement. Il prendrait en charge l'avancée des projets tout en faisant des rapports réguliers. Et c'est ce qu'Hizuk fit : le mois dernier a servi à dénicher un candidat adéquat pour le poste. Le gobelin en question ? Taz, un gars fasciné par les chiffres. Il gérait déjà la finance du repaire, alors Hizuk le fit évoluer. Il était bon dans ce qu'il faisait et n'avait jamais manqué une seule pièce d'or. Personne d'autre n'aurait pu obtenir cette place.
L'affaire réglée, Hizuk revint à Kyouji pour se focaliser sur son nouveau job. Il approcha de l'arène pour observer ce qu'il se passait ce jour, accompagné de ses cinq acolytes.
— Les boy'z ! Allez vous détendre et pensez à m'rapporter un casse-croûte, j'ai la dalle !
Ebz lui claqua le dos, la banane aux lèvres, et s'éloigna avec le reste de la troupe. Ils pointaient du doigt des femelles en riant comme des cons. Hizuk s'installa sur le banc le plus proche, aux côtés d'un orc qui faisait bien deux fois et demi sa taille.
— C'est quoi l'match du jour ? fit Hizuk en essayant de trouver une ouverture pour mieux voir le terrain.
— Une chienne face à un pauvre elfe qui semble pô avoir la moindre idée de c'qu'il faut faire, répondit son voisin en ricanant.
Hizuk, agacé par ceux qui l'empêchaient de profiter du spectacle, se hissa debout sur le banc.
— Ah mieux ! Alors alors alors.
Il scruta les combattants : il y avait bien une lycanthrope sous sa forme animale et un elfe, un elfe chauve. Il portait un étrange masque en fer.
— On a les noms ?
— Abaïd pour la louve et Dǝmir pour l'autre, derrière le duo, un homme s'incrusta dans la conversation.
Surprit, le gobelin croisa les bras, pensif.
— Le « Dǝmir », c'est pas celui des rumeurs ?
L'orc baissa le regard sur le petit vert.
— Quoi donc ? Que c'est une brindille ? se moqua-t-il.
Hizuk lui jeta un regard dédaigneux, puis le détourna pour faire face au combat. Ce n'était pas une rumeur qui vagabondait dans les trous paumés, mais chez les hauts-placés. Étant un ex-membre du Syndicat, il en avait entendu parler mais aucune piste ne semblait fiable. Ce Dǝmir avait, pour une raison ou une autre, attiré quelques regards et le voilà qu'il faisait son apparition dans ces souterrains.
Subitement, l'homme dans le dos d'Hizuk fit glisser un mot dans sa patte velue avant de disparaitre. Le gobelin virevolta mais il n'a pu voir son identité. Il déplia le message discrètement.
Rendez-vous demain dans votre bureau.
W.
Immédiatement, il roula en boule le message et l'envoya au fond de sa gorge avant de déglutir. C'était un message de Wulfric, sûrement pour discuter de la protection à déployer autour de ses miches face au Syndicat. Ça tombait à pic. Hizuk releva la tête pour voir où en était le match, mais un silence pesant avait inondé l'arène : au centre de celle-ci, l'elfe se tenait droit avec le cœur de la lycanthrope dans l'une de ses mains ensanglantées. La louve gisait à ses pieds, le corps morcelé.
— Que ?! Qu'est-ce qu'il s'est passé nom d'une ch'nille ?
L'orc ne dit pas un mot, stupéfait face au déroulement du combat. Hizuk se tourna vers lui, le frappant assez fort du poing sur le torse pour avoir une réponse.
— Hein ? il fixa le gobelin avec de gros yeux. C'est pô une brindille l'bâtard, c'est un monstre !
Après le silence, tous se levèrent en l'acclamant, demandant déjà de le revoir combattre. Hizuk sauta du banc et fila à travers la foule en descendant les marches. L'elfe s’éclipsa de la scène accompagné d'un homme avec un chapeau haut-de-forme. Hizuk arriva dans les coulisses, pivotant dans tous les sens pour mettre la main sur le duo, mais ils n'étaient déjà plus là.
— Hé, toi ! C'est qui l'animateur du jour ?! hurla-t-il sur un subordonné qui nettoyait les cages.
— Jiliz, c'est Jiliz, M'ssieur, réagit-il, effrayé.
— Va m'le chercher !
L'éboueur lâcha le balai et s'empressa d'aller chercher la personne concernée. Pensif, Hizuk se demandait clairement si ce n'était pas un sbire du Syndicat venu pour lui, en guise d'avertissement.
— Maître Hizuk, vous ne m'aviez pas dit que vous étiez reve-
— Le gars au masque, Dǝmir, il est où l'corniaud ?!
— J-je ne sais pas, pourquoi ? dit Jiliz, troublé.
— D'où il vient alors ?!
Hizuk se rapprocha de l'animateur, le regard noir, prêt à le broyer.
— C'est un combattant externe, certains nobles proposent leurs guerriers en contrepartie d'un gain.
— Le nom du noble ?!
— Lord Lomazin, Maître, il abaissa la tête, joignant les mains comme s'il avait commis une grave erreur.
— Note-le et préviens-moi dès qu'il revient avec son gusse ou j't'arrache tes boules pour te les faire gober.
— D'accord, d'accord.
Hizuk fit demi-tour et s'en alla rejoindre sa troupe, ressassant les derniers évènements. Est-ce qu'il devenait parano ? Le Syndicat aurait déjà eu vent de sa traîtrise ? Impossible. Mais si ce n'est pas le cas, alors pourquoi cet elfe au masque, Dǝmir, ressemblait fortement aux rumeurs des hautes-sphères ? Hizuk n'était déjà pas très serein, mais cette coïncidence ajouta une nouvelle pression sur ses épaules. L'urgence était de mise : il devait rapidement voir Wulfric pour mettre en place sa protection.
Un nouveau jour se levait sur Kyouji. Alors que la surface reprenait vie, les souterrains n'avaient jamais cessé de vivre. Hizuk, lui, faisait les mille pas dans son bureau élégant et sobre, chose qu'il détestait et qu'il comptait transformer à sa sauce dans un avenir proche. Mais aujourd'hui, il n'avait clairement pas la tête à ça. Aujourd'hui, il se préparait pour la venue imminente de son rendez-vous. Quant aux cinq gobelins élites, ils faisaient la ronde dans l'arène à la recherche d'une potentielle réapparition de l'elfe masqué.
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* Bon, comment ça marche ce truc... Purée, j'y crois pas, ça rentre pas ! *
L’homme albatros se trouvait juste devant une entrée secrète du réseau souterrain de la Pègre de Kyouji. Il tentait d’insérer la clé dans l’interstice mais rien à faire, ça ne voulait pas rentrer. L’assassin observa minutieusement la pièce puis comprit qu'elle avait un sens.
* Si Wulfric y arrive, ça ne doit pas être compliqué quand même... *
Il se pencha pour bien observer la fente puis sourit. Une fois inséré correctement, le mécanisme s’activa et la porte s’ouvrit. L’hybride s’engouffra alors dans le dédale de tunnels une carte dans la main droite, à la recherche du bureau d’Hizuk, le chef de la cellule des paris. Un rond avait été tracé juste après que le bras droit du Baron lui ait indiqué la position du bureau en question : mais l’assassin n’était pas encore familier avec ces nouvelles galeries.
* J’viens juste de mémoriser celles d’Ikusa, qu’on me balance dans celles de Kyouji... *
L’espion était un peu grognon et repensa à la lettre de l’Empereur qu’il avait lu dans la soirée de la veille. Il devait maintenir son infiltration mais ne pas toucher au Prince déchu. Alors il devrait encore monter dans son estime et devenir son lieutenant incontournable afin qu’il n’ait aucun secret pour lui. Et ça passait donc par de basses besognes, comme sortir du pétrin un malfrat ou tout du moins essayer de la maintenir en vie le temps qu’il puisse agir... Car il avait aussi eu la nouvelle qu’une expédition se préparait pour le Grand Nord contre les Archontes et il ne pouvait pas la manquer. Non, le Maître-Espion avait été très clair à ce sujet, il devait faire en sorte d’y participer et de récupérer tout élément “utile” à la Couronne au nez et à l barbe du reste de l’expédition.
Arrivé devant ce qui semblait être la bonne pièce, le Marchand de Sable débarqua dans le bureau sans prendre le soin de frapper à la porte ou de s’annoncer. Ses yeux rouges repérèrent aussitôt le gobelin à la couronne qui semblait faire les 100 pas. Il était habillé d’une manière fort... atypique. Impossible de le rater, ce gobelin ne semblait pas du coin. Faut dire qu’il connaissait la plupart des clans gobelins reikois et aucun d’entre eux n’oserait sortir dans cette tenue ridicule.
C’est toi l’chef de la cellule des paris ? Nous savons que tu as des problèmes... de gros problèmes.
L’hybride n’attendit pas que le gobelin réponde pour prendre place dans un des fauteuils destinés aux invités. Il se saisit d’un de ses couteaux de lancer et le planta avec poigne devant lui dans le bureau d’Hizuk. Histoire d'ajouter un peu plus de "drama" à la scène.
Nous sommes le Marchand de Sable. Nous réglons les problèmes.
Les yeux rouges fixèrent sans jamais s'arrêter le petit être couronné, le jaugeant, vérifiant également s’il avait réussi à lui mettre une bonne dose de “chocottes”. Si c’était bien lui le transfuge du Syndicat du Crime, alors il devait être en pleine paranoïa... Et l’hybride qu’il était pouvait très bien être venu pour régler son cas.
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Pris d'effroi face à l'arrivée soudaine de l'hybride, Hizuk sursauta en arrière, ses bras en garde devant lui prêt à lui faire une prise de lutte. Large grimace sur son faciès poilu et muet comme une carpe, il faisait face au piaf — aussi blanc qu'un cul — qui déclara une vérité le faisant difficilement déglutir. « Nous » ? De qui parlait-il ? L'incompréhension traversa ses yeux améthystes, ne lâchant à aucun moment son regard de la volaille qui prenait place face au bureau. Son attitude menaçante ne présageait rien de bien bon pour Hizuk, prêt à décamper par la porte s'il le fallait.
L'inconnu se présenta de façon étrange, ajoutant une tension supplémentaire dans la pièce. En apnée, Hizuk prit une inspiration pour répondre, méfiant.
— Hé ! J'ai un rencard, alors dégage de là !
Il n'avait qu'à bouger le petit orteil pour faire s'écrouler cet endroit et en faire le cimetière de ce dindon et ses yeux lasers, ça lui laisserait le temps de s'extirper et fuir loin de Kyouji. Pour Wulfric, tant pis pour lui, cette situation est arrivée à cause de son putain de retard.
— Et pis t'es qui d'abord ?! Marchand de sable ? C'est quoi ça, ton nom ? Ton job ? Tu devrais pas être dans l'désert pour vendre tes babioles ? J'suis pas intéressé l'forain, alors ouste !
Dans sa tête, Hizuk insultait de tous les noms le Baron qui laissait aller et venir n'importe quel glandu dans ces souterrains, soit-disant exclusifs pour les membres importants de la Pègre. Le gobelin aurait pu mille fois comprendre certains signes pour le mettre sur la voie et comprendre qui était la personne assise, mais sa traîtrise l'exposait à des dangers bien réels, des dangers à chaque coin de rue qui le rendaient myope. Et pourquoi ne faisait-il pas confiance aux paroles du Baron quand ce dernier lui avait promis qu'il s’occuperait de « ses soucis » ? Confiance et pègre n'ont jamais fait bon ménage !
« Wulfric, les boy'z, QUE QUELQU'UN VIENNE SANG D'FION ! » hurlait-il intérieurement, avec l'espoir de ne pas devoir tout foutre en l'air ici, alors qu'il venait à peine de saisir une opportunité en or.
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Le gobelin aux yeux améthystes tremblait comme une feuille morte, l’assassin avait réussi son entrée et sourit intérieurement. Car l’homme-albatros, lui était impassible. Ses yeux rouges, toujours menaçants, ne cessaient de fixer celui qui était en train de bredouiller quelques insultes tandis que sa main droite délogeait le couteau enfoncé dans le bureau pour ensuite le faire tournoyer entre ses doigts avec une dextérité hors norme. Laissant son hôte finir sa tirade, l’hybride laissa passer quelques secondes et répondit le plus calmement du monde, comme si les remarques désobligeantes du gobelin glissaient sur lui.
Nous sommes le Marchand de Sable. Nous réglons les problèmes et nous avons rendez-vous avec vous.
D’un geste de la main, l’homme-albatros indiqua à Hizuk le fauteuil qui se trouvait en face de lui. Maintenant il fallait qu’il se détende un peu sinon ils ne pourraient jamais parler du sujet primordial dont Stadzank n’avait que de vagues informations. Si réellement le chef de la cellule était un transfuge du Syndicat, alors sa vie était forcément menacée : l’organisation n’était pas genre à laisser partir ses employés avec une poignée de main et un joli petit chèque.
Le Baron nous a appris pour votre situation. Si vous êtes un ancien du Syndicat du Crime, vous êtes forcément en danger... Nous pouvons vous aider mais nous avons peu de temps.
Effectivement, d’autres affaires l’attendaient à Ikusa. Plus importantes que celle-ci ? Difficile à dire mais il ne laisserait pas filer une expédition pour une petite histoire entre bandits, surtout qu’avec les quelques jours qu’il avait devant lui, l'épée-lige du Couple Impérial avait encore une petite marge de manœuvre.
Avez-vous eu des alertes ? Des pistes comme quoi le Syndicat a mis un contrat sur votre tête ? Si l’affaire est récente, ils n’ont peut-être encore envoyé personne... Mais ils le feront.
Et le gobelin le savait. Qu’est ce qui avait bien pu pousser ce malfrat à changer de bord ? Une promotion peut-être ? Stadzank aurait bien aimé le savoir mais dans son rôle d’hybride, ce n’était pas du tout son affaire. D'ailleurs le vouvoiement fut oublié, aussi vite qu'il était apparu : après tout ils étaient dans le même camps, au même grade... Mais il valait tellement plus, ce gobelin en face de lui n'était qu'un "rigolo".
Alors dis-nous ce que tu as pour que nous puissions régler ton problème.
Et il était là pour ça et rien d’autres... Quoique à y repenser, il avait un peu la gorge sèche et crapahuter dans les souterrains ça donne soif. Avant que le maître des lieux se lancent, il reprit non sans s’être longuement râcler la gorge plusieurs fois et avoir fait plusieurs mimiques des plus étranges. Sa tête pivotait quasiment à 90° puis revenait à l’état initial et les petits allers-retours se firent par trois fois : l’homme-oiseau déglutissait mais pour le commun des mortels, c’était une grosse bizarrerie !
Nous avons soif.
Ce n’était pas une demande, c’était un constat. Si le gobelin avait un peu de jugeotte, il comprendrait que c’était un peu plus qu’une demande sans être vraiment un ordre. Mais quand un type jouait du couteau assis tranquillement dans ton bureau avec un air pas commode, était-ce bien malin de ne pas répondre à ses modestes exigences ?
Nous sommes le Marchand de Sable. Nous réglons les problèmes et nous avons rendez-vous avec vous.
D’un geste de la main, l’homme-albatros indiqua à Hizuk le fauteuil qui se trouvait en face de lui. Maintenant il fallait qu’il se détende un peu sinon ils ne pourraient jamais parler du sujet primordial dont Stadzank n’avait que de vagues informations. Si réellement le chef de la cellule était un transfuge du Syndicat, alors sa vie était forcément menacée : l’organisation n’était pas genre à laisser partir ses employés avec une poignée de main et un joli petit chèque.
Le Baron nous a appris pour votre situation. Si vous êtes un ancien du Syndicat du Crime, vous êtes forcément en danger... Nous pouvons vous aider mais nous avons peu de temps.
Effectivement, d’autres affaires l’attendaient à Ikusa. Plus importantes que celle-ci ? Difficile à dire mais il ne laisserait pas filer une expédition pour une petite histoire entre bandits, surtout qu’avec les quelques jours qu’il avait devant lui, l'épée-lige du Couple Impérial avait encore une petite marge de manœuvre.
Avez-vous eu des alertes ? Des pistes comme quoi le Syndicat a mis un contrat sur votre tête ? Si l’affaire est récente, ils n’ont peut-être encore envoyé personne... Mais ils le feront.
Et le gobelin le savait. Qu’est ce qui avait bien pu pousser ce malfrat à changer de bord ? Une promotion peut-être ? Stadzank aurait bien aimé le savoir mais dans son rôle d’hybride, ce n’était pas du tout son affaire. D'ailleurs le vouvoiement fut oublié, aussi vite qu'il était apparu : après tout ils étaient dans le même camps, au même grade... Mais il valait tellement plus, ce gobelin en face de lui n'était qu'un "rigolo".
Alors dis-nous ce que tu as pour que nous puissions régler ton problème.
Et il était là pour ça et rien d’autres... Quoique à y repenser, il avait un peu la gorge sèche et crapahuter dans les souterrains ça donne soif. Avant que le maître des lieux se lancent, il reprit non sans s’être longuement râcler la gorge plusieurs fois et avoir fait plusieurs mimiques des plus étranges. Sa tête pivotait quasiment à 90° puis revenait à l’état initial et les petits allers-retours se firent par trois fois : l’homme-oiseau déglutissait mais pour le commun des mortels, c’était une grosse bizarrerie !
Nous avons soif.
Ce n’était pas une demande, c’était un constat. Si le gobelin avait un peu de jugeotte, il comprendrait que c’était un peu plus qu’une demande sans être vraiment un ordre. Mais quand un type jouait du couteau assis tranquillement dans ton bureau avec un air pas commode, était-ce bien malin de ne pas répondre à ses modestes exigences ?
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