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    Perrine Trouillard
    Perrine Trouillard
    Messages : 3
    crédits : 26
  • Jeu 9 Mai - 19:41
    Perrine Trouillard
    Race : Humaine
    Sexe : Féminin
    Âge : 25 ans
    Métier : Entomologiste et bibliothécaire
    Taille & poids : 1m60 & 50kg
    Alignement : Loyal Neutre
    Faction : République
    Rang : C
    Religion : La Science
    Avatar : OC - Midjourney (et Bing, merci Ersa pour l’aide.)

    Pouvoirs et objets


      Vocation : Mage noir
      Immunité : Lumière
      Faiblesse : Ombre

    • Nécromancie (magie noire) – Palier 2
    • Pestilence (magie noire) – Palier 2
    • Communication avec les animaux – Palier 1

      (Reste 2000 crédits pour deux pnjs évolutifs.)

    Description physique et mentale




    Tout va bien. Cela fait seize heures et sept jours qu’elle a commencé à travailler à la bibliothèque. Seize heures et sept jours—ce qui signifie qu’on ne peut pas encore parler d’une semaine. La cloche retentit. Quelqu’un vient de rentrer et Perrine, elle, disparaît entre les étagères—étagères M-R (ma préférée, car de celle-ci, on peut observer les allées et venues sans être vu), section documentaire. – Pastilles rouges : magie arcanique et élémentaire (respectables, mais peu intéressantes). – Pastilles bleues : politique, finance et droit (pour les ploucs imbus de leur personne sans pour autant avoir la moindre raison de l’être). – Pastilles jaunes : sciences et mathématiques (rationnelles, exigeantes : mes favorites). – Pastilles noires : magies interdites (aussi mes favorites : ces ouvrages-là sont disposés dans une étagère à part, mais il me semblait important de le préciser).

    Il y a quelqu’un ?

    Pas de réponse. Cachée derrière les étagères, il se peut qu'elle fasse semblant de ne pas entendre. Elle feuillette furtivement le premier bouquin de la pile qu’elle tient entre les bras—Souvenirs entomologiques, Tome n°1. Auteur : Isaac Cruikshank. Papier jaune, maigre, vieillissant. Illustrations scientifiques en couleurs toutes les trois ou cinq pages. Date de publication : -2 453. Treizième ré-édition. Elle avait huit ans la première fois qu’elle a fait la rencontre de ce livre et l’a lu tant de fois qu’elle serait capable de réciter chaque page à la manière dont on récite un poème. Il pèse son poids, comme si on avait voulu y incorporer plus que du papier et de l’encre : un savoir que seuls les esprits les plus attentifs sont capables d’identifier. Derrière les étagères, le garçon qui vient de rentrer dans la bibliothèque se tourne et se retourne dans toutes les directions. Il fronce les sourcils. Le meilleur moyen de connaître quelqu’un et de préparer la confrontation à venir est d’observer ses tics, noter ses manies et disséquer les particularités de son caractère. Sa mâchoire se crispe, à deux reprises.—Arrogant.

    Quelqu’un ??! Deux points d’interrogation : ce sont ses sourcils agacés qui se lèvent – un point d’exclamation : c'est la fine ligne de sa bouche qui se pince d'irritation.

    Impatient. Aux yeux de celle qui l’observe, il est un insecte sous verre.—Famille : Punaise diabolique. C’est l’effet qu’il lui fait, à persister et à ne pas vouloir s’en aller.—Psst. Oust. Retourne d'où tu viens !

    Elle en revient à son livre. La punaise finira bien par partir. Perrine tourne quelques pages fines, précieusement, comme si elle avait peur qu’elles se désagrègent entre ses doigts. Elle retrouve ses notes, griffonnées à l’encre noir, laissées sur une feuille volante entre la page 231 et la page 232.—"ichneumonidés à la ≠ des braconidés, ne présentent qu'une cel dite « discoïdocubitale »." Quelques lignes raturées. "blattella germanica, cap de repro sur ct : intéressantes exceptionnelles." Au-dessous : le schéma d'une culture de xylella fastidiosa. D’autres lignes suivent, mais des salissures (du sang ?) les ont rendues illisibles.

    Vous ! Elle sursaute. Malheur ! C’est la punaise diabolique qui l’a trouvée ! Ça fait trois fois que je demande quelqu’un à l’accueil.

    Deux fois, le corrige-t-elle intérieurement. C'est important d'être précis. Elle relève le museau de sa pile de bouquins et le regarde avec des yeux aussi ronds que les lunettes en métal glissant le long de son nez, comme tout droit sortie d’un dessin animé. Du bout des doigts, elle les repousse doucement.

    Euh. Oui, bonjour. Pardon.je m’excuse car c’est ce qu’on fait quand on est en tort, non ?

    Un temps s’écoule. Perrine perçoit un battement d’aile dans le creux de sa nuque, entre ses mèches blondes sagement disciplinées. Elle sourit un peu, car ça lui chatouille la peau.

    Ça vous amuse ? Elle le regarde. Lui la regarde aussi, méchamment. Elle aurait pu être jolie avec sa petite tête de souris, si elle n’avait pas le charisme d’une pelle à tarte et qu’elle cessait de loucher comme une conne derrière ses grosses lunettes à double vitrage. Vous comptez rester là bêtement à me dévisager comme une espèce d’ahurie ?

    Non, pardon.Je t'emmerde. Va bien te faire cuire le cul, espèce de punaise de lit malfaisante que tu es (ça, je ne le dis pas.) Comment puis-je vous aider ?

    Je cherche…Faux. Tu n’as même pas pris la peine de regarder.

    Il sort un papier froissé de sa poche pour lui foutre sous le nez. Perrine réajuste ses lunettes. C’est une liste de manuels à lire avant la rentrée à l’Université.

    Le “Droit fondamental Républicain du Commerce et de la Finance.”

    Classification : plouc imbu de lui-même. Ça ne la surprend pas, avec ses airs de fils de député. Mais elle se surprend néanmoins à éprouver une pointe de déception : qu’il soit aussi prévisible. Alors, elle se dirige vers l’étagère à sa gauche. Ses doigts effleurent les dos des livres rangés par ordre alphabétique : comme ils devraient l'être. Malheur à celui qui viendrait saboter par maladresse la minutie de son travail.

    Pastille bleue, dans les L… Ah ! Voilà. “Droit fondamental du Commerce et de la Finance” par Jesse Livermore-MontgomeryNom de plouc. Mais quand on s’appelait Perrine Trouillard on ne pouvait pas vraiment se permettre de juger, pas vrai ?

    C’était bien là toute l’ironie du sort : on avait beau être un cerveau grouillant d’idées, un petit bout de femme pleine d’esprit et d'astuce, indépendante, débrouillarde—quand on était une binoclarde qui parlait aux insectes et qu’on rougissait de la gorge aux oreilles devant le moindre con bête à bêcher de la flotte (comme celui qui venait de détourner les talons sans même un merci avec son manuel de plouc sur comment-être-un-bon-plouc-dans-un-monde-de-ploucs qu’il ne lirait probablement même pas), on était destinée à être aussi parfaitement insignifiante qu’un gendarme écrasé sous la semelle de la chaussure d’un gamin turbulent et cruel.

    Au revoir ! Et merci de votre visite ! À très bientôt !

    À nouveau, dans le creux de son oreille : un battement d’aile,—va, mon petit coléoptère, et l’insecte s’était posé sur l’épaule du garçon…

    Le problème était qu’il avait fallu que Perrine soit aussi vengeresse (justicière ! il faut bien que quelqu'un s'attelât au bon fonctionnement de la société...) que timide – aussi maniaque (pointilleuse ! j'ai simplement le goût du travail bien fait...) qu’intelligente – et aussi obsessive (brillante ! la reconnaissance vient avec l'effort et le dépassement de soi...) que sa perception de la réalité était, elle, tordue. Qu'importe. De toute manière, elle avait un cœur beaucoup trop gros pour jouer à la méchante.

    Il n’avait pas senti immédiatement l’insecte qui avait rampé sur sa nuque, jusqu’à son oreille. Et lorsqu’il l’avait claqué rageusement pour le chasser, il était déjà trop tard. Déjà, sa peau se préparait à pourrir autour de la minuscule morsure. Il ne le remarquerait pas de suite : et quand il le ferait, il ignorait la provenance de la marque sans pitié qui s’étale insidieusement sur le reste de son corps, du commencement insensible de la mort et de la préparation graduelle au néant qu’elle représentait. Perrine, elle, viendrait le cueillir lorsqu’il serait mûr, lorsque que l’inquiétude des conséquences à venir lui rongerait l’esprit.  

    Tout va bien, lui dirait-elle, on ne meurt jamais vraiment, tu sais ?

    “La mort n’est rien du tout. Je suis simplement passé dans la pièce à côté. Je suis moi. Tu es toi. Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours. Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné. Parle-moi comme tu l’as toujours fait. N’emploie pas de ton différent. Ne prends pas un air solennel ou triste. Continue à rire de ces petites choses qui nous amusaient tant… Vis. Souris. [...]

    Tu vois, tout va bien.”

    Tu verras, au bout de quelque temps seulement—On renaît.

    Et elle lui tiendrait la nuque, affectueusement, pendant que les insectes s'immisceraient en lui, par les oreilles, la bouche et le nez. Ils fourmilleraient à l'intérieur de sa carcasse encore frémissante, rongeraient tout le Mal – toute la pourriture qu'il était – de l'intérieur. Elle devrait probablement se salir un peu les mains pour terminer le travail, mais ça ne l'avait jamais dérangé.

    Histoire



    [Terminado] Perrine Trouillard  InzO59Q

    Effacée, discrète, il était naturel que l'histoire de Perrine Trouillard ne commence pas avec ladite Perrine. Non, tout a commencé avec Pierrick. De quelques années son aîné, Pierrick n'a de trouillard, que le nom... Il parait que Perrine signifie "petit caillou" et sa sœur s'accrochait à lui comme un petit caillou, coincé dans la semelle d'une chaussure. ("C'est insupportable, arrête donc de me coller", lançait-il à tout bout de champ). Pierrick signifiait d'ailleurs la même chose, mais dans son cas à lui, c'était très différent—il se rapprochait plus de la boule de démolition que du caillou. On ne pouvait pas réellement dire que les enfants Trouillards aient grandi malheureux. En réalité, dans un monde tel que celui-ci – où le crime, le meurtre, l’horreur et autres atrocités fantaisistes rythmaient la plupart des vies –, l'ordinarité de la famille en était presque insolente : on vivait dans les beaux quartiers de la capitale Républicaine, et on ne manquait de rien, si ce n'est d'expériences réellement enrichissantes. La guerre avait été vécue comme un événement un peu lointain, duquel on ne se sentait que moyennement concerné—uniquement en public, car il fallait bien maintenir les apparences, et les Trouillards ne connaissaient qu'une véritable tragédie : que leur fils aîné tomba malade.

    Pierrick avait été le premier à s'intéresser aux arts occultes—naturellement, imitant tout ce que faisait mon frère, j'avais suivi. Et quand Perrick traînait dans les cimetières et les quartiers malfamés, la nuit tombée avec ses copains nuls, Perrine, elle, avait le nez plongé dans les bouquins. Enfant précoce, elle était destinée à faire sa rentrée à MAGIC à l'aube de ses 17 ans—et si les livres l'avaient préparé à vaguer sans difficulté parmi les différentes matières de son enseignement universitaire—j'étais prédestinée à choisir les Pratiques Interdites, de part l'influence de mon frère, rien ne l'avait préparé à affronter la cruauté (souvent volontairement ignorée par les professeurs) des traditions universitaires : à savoir, elle n'avait pas échappé au bizutage et aux mesquineries de circonstance. Si elle n'était jamais réellement parvenue à s'imposer auprès de ses camarades – prétendre l'inverse aurait été sauver la mise, mais un mensonge inexact –, Perrine avait tout de même eu l'occasion de profiter de ses années à MAGIC : l'aménagement des cours lui permettait non seulement d'approfondir son érudition en matière d'entomologie nécromantique (elle avait très tôt développer une passion pour la chose) et lui avait à la fois laissé le temps d'échanger quelques microbes avec les garçons (sans réellement les considérer comme une occupation sérieuse, mais non moins récréative lorsqu'il s'agissait de se vider l'esprit). Non, quand il était question d'entretenir des relations, Perrine se refusait à devoir supporter les singeries humaines après avoir vécu toute son enfance parmi les insectes—dont le comportement était davantage intéressant à étudier que celui de Pierre, Paul, Jacques. On l'avait d'ailleurs surprise, gamine, sa curiosité scientifique au pic de sa forme, à bisouter larves, blattes et autres ténébrions. Ce fut un soulagement immense pour ses parents de la voir se rabattre sur les garçons, bien que le gros de leur attention était de toute manière accordé à leur aîné.

    Si Perrine était d'une assiduité exemplaire à l'école et rapportait des bulletins excellents à la maison, rien ne pouvait éclipser l'aisance sociale de Pierrick et l'amour qu'on lui portait, malgré un parcours bien moins exemplaire. Dire qu'elle n'avait pas été jalouse aurait été mentir. Fatalement, elle aussi était éblouie par le phénomène d'enthousiasme communicatif qu'était son frère. Leurs parents avaient fini par leur louer un petit appartement au plus proche de l'Université pour leur offrir la chance de s'émanciper du cocon familial—Pierrick avait insisté, et ils étaient incapables de lui refuser quoi que ce soit. L'appartement sentait plus souvent la marijuana que le linge propre, mais que pouvions-nous réellement attendre de la part d'un jeune homme turbulent afin affranchi de l'autorité parentale, avec pour seul obstacle face à la délicieuse tentation de l'interdit une petite sœur binoclarde ? C'était d'ailleurs elle qui s'occupait de laver les restes de ses expériences nécromantiques, ce qui suffisait à rendre moins pénible sa présence sur les lieux.

    Peu content d'avoir à peu près tout ce qu'il souhaitait, il avait fallu que le con rentre un soir – sans transition – la gueule dégommée, le nez brisé et l'œil droit tout boursouflé. Il pissait le sang de partout et son visage était méconnaissable. Les enfants de salaud qui l’avaient tabassé n’y étaient pas allés de main morte. Ses phalanges étaient rouges, écorchées : il avait tenté de se défendre comme un homme, mais s’était fait rosser comme la dernière des raclures.

    Oh putain, c'est pas vrai.

    Ta gueule, viens m'aider. Je ne sens plus mes jambes, parvient-il à articuler avant de tomber comme une merde sur le sol de la cuisine. Il avait roulé sur le côté, grognon, décorant le carrelage de quelques glaires rouges.  

    Bordel Pierrick, je venais juste de finir de tout nettoyermaniaque avant tout.

    J'brûle Perrine, j'brûle, qu'il se lamentait, en se tordant dans tous les sens.

    Qu’est-ce qu’il t’es arrivé bon sang ?

    Elle avait bien fini par se jeter sur lui, alarmée, tandis qu’il continuait à gigoter compulsivement avec la grâce d’un asticot, son corps lui obéissant à peine. Il tenta de se relever avec l’aide de sa sœur – très lentement, douloureusement, une flopée de jurons pour accompagner son effort – avant de se laisser retomber lamentablement sur le sol.

    Ça brûle dans mon crâne Perrine, j’vais crever, j’le sens je vais clamser. J’ai chié, mais j’suis innocent, j’suis innocent, j’promets. J’suis pas un mauvais type moi, j’voulais juste… Son sang se mêlait à sa salive.

    Arrête, qu’est-ce que tu racontes… Un petit sanglot avait échappé à la binoclarde. Elle n’avait jamais vu son frère dans un tel état. Allez redresse-toi, je vais te soigner.

    Le dit pas à maman et papa d’accord ? ‘Faut pas qu’ils sachent, ‘faut pas, ils s’en remettraient pas, Perrine, ils penseraient que j’les ai…—Le claquement d’une énorme gifle avait retenti. La main de la binoclarde tremblait, la peur et la frustration vibrantes dans le bout de ses doigts.

    Je ne comprends rien à ce que tu racontes, tais-toi, tu ne fais qu’empirer ton état ! avait-elle jappé, la voix chancelante, la lèvre frémissante et les joues baignées de grosses larmes.

    Je vais m’vider d’mon sang, balbutia-t-il, et c’est à ce moment qu’elle remarqua le trou dans son flanc.

    Il s’était fait bouffer. Par quoi ? C’était difficile à dire comme ça, mais la moitié de son ventre se confondait dans une purée hurlante de nerfs et de sang. Perrine y avait collé les mains, comme deux compresses, pour presser la plaie du mieux qu'elle le pouvait.

    Qu’est-ce que t’as foutu Pierrick, ce n'est pas possible…

    T’es fâchée ma Perrine ?

    Ferme-là, c’est pas le moment… T’es qu’un con.  

    T’es fâchée contre moi mon p’tit caillou ? Dis-moi que t’es pas fâchée, allez. Chaque mot était douloureux, mais le gamin commençait sérieusement à délirer.

    Elle secoua la tête de droite à gauche. La pauvre chialait tellement qu’elle voyait le monde flou à cause de la buée dans ses lunettes.

    Je ne suis pas fâchée. Ça va aller, je vais prendre soin de toi. Je ne laisserais personne d’autre te faire du mal, qu'elle promettait, la morve au nez.

    J’ai peur, tu sais… J’veux pas crever, pas maintenant. J't'aime ma Perrine, même si tu m'fais chier la plupart du temps, t'es ma petite sœur...

    Et il n'était pas mort. Pas de suite, tout du moins. Perrine s’était occupée de lui, comme promis, mais les jours suivants, tandis que sa peau prenait des couleurs violacées et qu’elle se mettait à gonfler, elle avait fini par comprendre. Il aurait survécu à ses blessures s'il n'avait pas chopé la fièvre noire. C’était qu’une question de jours avant que la maladie l’emporte. Toute cette malheureuse aventure avait été un véritable tournant dans la vie de Perrine : la mort de son frère signifiait sa propre naissance. En réalité, tout ça n’avait été que de l’huile à lubrifier pour le cerveau virtuose qui se cachait sous la petite tête blonde. Comme on pouvait l’espérer, la gamine s’était plongée jours et nuits dans les livres à la recherche d’une solution.

    Il faut que tu m’emmènes voir un médecin, Perrine, avait supplié son frère, dans ses rares moments de lucidité.

    Mais la fille était persuadée de venir à bout d’une solution. À vrai dire, sa véritable obsession avait commencé à l’aube de la mort de Pierrick. Avec du recul, c’était à se demander si elle avait réellement cherché à le sauver, ou bien si elle avait attendu patiemment sa mort.—...


    Groupes d'intérêts


    Purification de l'Arbre-Monde/Corruption de l'Arbre-MondeQue ce soit l'un ou l'autre, pour le moment, peu lui importe, tant qu'elle peut étudier le phénomène.

    Culte des ombresOui.

    Université MagicOui.

    derrière l'écran

    Pseudo : Siame
    Comment avez-vous connu le forum ? Second personnage.
    Avis sur le forum : ♥
    Fréquence de connexion : Machinale.
    Perrine Trouillard
    Perrine Trouillard
    Messages : 3
    crédits : 26
  • Sam 18 Mai - 13:09
    Bonjour, je signale cette fiche terminée.
    Merci pour votre passage !
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