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    Un remède de boeuf [ Shalimar & Gerda] JvNj4PH
    Gazette des cendres
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  • Ven 16 Sep - 17:55
    Début Septembre de l'an 03
    Liberty City
    Parcs à bestiaux de la porte ouest


    Un remède de boeuf [ Shalimar & Gerda] A35c62c8d5cccef2e12125fb813607d5


    - Vous savez ma p'tite dame. Ach'ter d'la méd'cine pour eune bête pareille, c't'un peu du gachis. Si vous l'portez à l'abattoir tout d'suite avant qu'il ait l'air trop malade vous pourrez en tirer un bon prix. Et en rach'ter un neuf pour à peine plus cher qu'ce que vous allez payer pour p'têtre le retaper ...

    Le vieux palefrenier qui me parle est accoudé au rebord de la stalle dans laquelle mon animal malade se trouve.  Chapeau de paille sur le crâne, brin de blé glissé entre les dents. Il me lance son conseil d'un ton dégagé, loin de partager la détresse qui me ronge. Parce que moi de mon côté, je suis inquiète et sa se voit ! Cheveux mal coiffés, vêtements de voyages froissés. Je suis debout dans la stalle aux côtés de l'espèce de gros yack qui me sert d'animal de bât depuis des années. L'animal imposant, doux comme un agneau est mon plus fidèle compagnon de voyage. Et il semble aujourd'hui être à l'agonie. Sa respiration est saccadée, son oeil est vitreux, son mufle desséché. Il n'a plus d'appétit, boit à peine quand j'essaye de le forcer à accepter de l'eau.

    - Oui enfin m'ssieur Léon, c'est pas question que d'argent là ... On abat pas un animal pour ...

    Je regarde l'état de ma grosse bête à corne.

    - ... un petit rhume ...

    Mais ma déclaration manque singulièrement de conviction. Personne de sensé ne peut qualifier de "petit rhume" ce qui a atteint mon compagnon ...
    Léon a la bienveillance de ne pas relever. Il prend le temps de lisser sa moustache poivre et sel avant de se redresser et glisser les deux pouces dans ses bretelles avant de déclarer d'un ton vaguement .

    - Bon ... hrm ... puisque vous avez l'air d'y t'nir à cette bête ... il s'pourrait qu'je connaissance quelqu'un qui pourrait vous aider. J'vous préviens, c'est une moitié d'sauvage. Mais ...

    Il hausse les épaules.

    - ... les gens en ont l'air contents.

    Il en faut pas plus pour me convaincre de tenter la chance. J'ai peu de choses à perdre de plus de toutes façons, non ? J'accepte de bon coeur l'idée de Léon, le remercie avec beaucoup de chaleur pour le contact qu'il me donne. Deux heures plus tard, il me confirme que sa connaissance a été prévenue. Je n'ai plus qu'à attendre, j'imagine, n'est-ce pas ? Inquiète pour mon animal, je n'ai pas l'esprit à travailler sur des choses trop sérieuses. Alors je reste dans le coin, une outre de vin en main. Je fais les cent pas dans cette espèce de grande écurie où tous les animaux de bât de cette partie de la ville sont parqués.
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  • Dim 25 Sep - 16:11

    Shalimar sortait d’une boutique avec un petit sourire satisfait sur ses lèvres. Elle venait de faire une bonne affaire, d’avoir un beau et grand sac pour y mettre tout son matériel de soin. Ses crèmes, ses paumades, ses baumes. Il avait été temps de le changer, elle avait du mal à tout transporter avec l’autre et elle en aurait besoin. Ces deux dernières semaines furent pour elle une course contre la montre, elle n avait cessé ses allers retours dans tous le quartier. Sans rien demandé à personne, sans en avoir le fin mot de l’histoire, elle avait gagné une bonne petite réputation. Les gens étaient contents de ses soins, parlaient d’elle autour d’eux. C’était flatteur, elle était heureuse de voir son travail autant apprécier. Le problème fut toutes ces nouvelles demandes, elle ne savait plus ou donné de la tête. A son habitude depuis son arrivé à Liberty, elle avait tout noté sur un petit carnet qui ne quittait jamais son sac. C’était son pense bête, elle avait tendance à oublier les choses du a son accident dans la forêt. La fille de la nature n’avait plus une minute à elle, du se poser dans la rue afin de changer son pensement à sa jambe et de se remettre un peu de crème. Elle devait se rendre chez un jeune homme, il avait fait appel à elle pour soigner son bras. Shalimar arriva avec du retard, s’excusa en lui expliquant son propre problème de jambe. Son client comprit la situation, lui donna un thé pour la remotiver et elle lui fit ses soins. Sur le départ, l’homme lui avait meme proposer de rester manger avec eux or elle avait une autre personne à aller voir dans l’heure suivante. Une nouvelle cliente fraichement débarquée en ville, elle aurait un problème avec sa monture, elle saurait malade selon les informations d’une tierce personne. Un homme d’un certain age était venu avertir shalimar de ce besoin or la jeune femme eut un petit doute de parvenir à le soigner. Elle était doué dans les plaies, les blessures mais pas tellement face à certaines maladies. Elle avait quand meme accepté avec un petit sourire de coin, prit soin de noter le lieu de rendez vous. Elle pouvait mettre son nouveau sac sur son dos, ce qui lui permettait de mieux se déplacer avec sa canne, d’aller un peu plus vite. Elle pensa bien à boire sur le chemin, a faire des pauses pour se soulager elle même . Elle avançait et fit une moue au moment ou elle se rendit compte du changement de quartier, de coin de la ville. Elle ne le connaissait pas celui là, était perplexe en sentant une forte odeur d’animaux non loin de la. Elle vint même à se demander si elle ne s’était pas trompée de route, de destination, prit le temps de revérifier sur son bout de papier ou l homme lui avait tracé l’itinéraire. La princesse de la nature fronça les sourcils, hésita à entrer dans ce lieu étrange, y alla petit a petit 

     “ Héo, je suis shalimar .. Euh, je viens pour des soins?”

    Elle fut piqué d’une méfiance inconnue, décida de rester à l’entrée du bâtiment, se demanda pourquoi il y avait autant d’animaux ici. Ses yeux ronds firent le tour de la salle, elle se colla contre le mur avec son sac serrée contre elle.

    “ Il y a quelqu’un ? Je peux savoir quel est cet endroit ?”
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  • Dim 2 Oct - 14:42
    Après un temps qui me parut interminable, j'entendis soudain l'écho d'une voix fluette.

    "Héo" appela t'elle. Hésitante mais polie, elle se présenta d'emblée, annonça l'objet de sa visite à la cantonade. Il n'y a pas de doutes possible, il s'agit de la personne que j'attend !

    Je jaillis d'une stalle comme un diable de sa boite, agressant presque la jeune femme par mon empressement à lui serrer la main et à l'entrainer vers l'intérieur à toute vitesse.

    - Bonjour ! C'est vous qu'j'attend ! V'nez, mon gros corniaud va pas bien du tout !

    C'est à peine si j'ai l'occasion de remarquer que la grande dadaite est à moitié à poil. Un fait très incongru au milieu d'une grande ville Républicaine comme Liberty.  En dépit du peu de tissu qu'elle porte, je ne peux m'empêcher de remarquer qu'elle est vêtue comme une sauvage plus que comme une fille à l'affection négociable qu'on croise dans certains quartiers. Voilà qui donnerait lieu à beauuuuuucouuuuup de questions en temps ordinaires. Mais présentement, le temps presse.

    - Je m'appelle Gerda. V'nez c'est mon animal qui va mal. On m'a dit qu'si quelqu'un pouvait y faire quelque chose, ce serait bien vous !

    Je lui indique la voie jusqu'à l'endroit où mon bestiau est parqué. Il ne faut pas être vétérinaire pour voir que quelque chose ne tourne pas rond avec ce gros tas de viande ...
    Invité
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    Anonymous
  • Dim 9 Oct - 18:33

    C’était pas la grande sécurité cet endroit, il ne lui inspirait pas confiance. Les odeurs surtout, elle en capta des différentes à chaque fois dont beaucoup n avait rien à faire ici. Des animaux, du charbon de bois, de la paille , ou avait elle attérrie ? La peur monta vite dans l’esprit de la jeune sauvage dont le comportement avait bien changé. C’était fini la jeune femme au caractère de feu, mordante et intrépide de la forêt, son accident l’avait bien calmé. Elle était devenu plus sage, plus prudente et plus méfiante, sa jambe en moins en était bien sur la raison principal. Elle ne pouvait plus vraiment se battre avec une jambe en moins, elle n’avait plus les mêmes réflexes. Ses yeux ne cessaient de se balader tout autour d’elle, l’angoisse au ventre, elle resta immobile contre son mur, attendit sa ou son futur client(e). Une jeune femme finit par pointer le bout de son nez, par surgir de nul part. L’enfant de la nature ne s’y attendait pas, eut un haut le coeur, un sursaut et un petit grognement. Elle baissa les yeux sur ce petit bout de chair, une femme d’un certain âge bien plus petite comme son amie Zogma. Cette constatation à être souvent la plus grande l’amusa et sans le reste du monde de cette ville, shalimar se saurait sans doute prise pour une géante. Elle devait bien baisser les yeux pour trouver le visage de son interlocutrice, futur client.

    “Bonjour, je ne vous ai pas vu arriver, je suis shalimar”

    A l’inverse de ses prélédictions, ce n’était pas elle qui était malade mais bien son animal de compagnie. Une nouvelle surprise pour la princesse de la nature, elle se mit à douter de ses capacités. Les animaux étaient un peu comme les humains au niveau des maladies ou des problèmes de santés or ils n’avaient pas les mêmes médicaments et la elle n’avait rien pris pour une créature non humanoide. Elle se retrouvait un peu bête avec ses objets dans son petit sac, elle tira une grimace et en voulu un peu à cette personne de ne pas l’avoir prevenu. Elle se tue par politesse, se contenta de la suivre vers sa créature. A l’inverse de sa propriétaire, elle était très grande et très volumineuse, shalimar en revenait pas. Elle s’approcha petit à petit de la bête, tenta de la mettre en confiance en lui parlant, lui caressant le bout du museau.

    ‘ Depuis quand est il malade et vous pouvez me dire son alimentation?”

    La belle princesse de la nature passa sa main sous le ventre de l’animal; sur son coeur. A vu d’oeil, tout semblait normal, elle n y trouva aucune anomalie. Elle revint se placer devant la créature, leva les yeux sur son visage. Là, elle vit deux petits soucis mais rien de grave qui lui permit de faire un premier diagnostique.

    “ Rien à signaler, je pense que c est juste un coup de froid ou un coup de fatigue, il voyage beaucoup?”

    Elle se baissa et prit l’une des pattes avant pour controler un truc. Elle avait vu un peu juste, il y avait des zones d’irritation sur la patte et la soigneuse eut une petite idée pour y remédier. Elle prit l’une de ses crèmes de son sac, l’ouvrit et s’en mis une bonne tonne sur sa main droite.

    “ vous pouvez m’aider à la tenir ? Je vais mettre un peu de crème pour le soulager”
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  • Dim 16 Oct - 15:02
    J'avoue que ... je n'imaginais pas vraiment ça quand on m'a dit qu'une soigneuse viendrait pour s'occuper de mon bestiau. La jeune fille parait jeune. Perdue. Et globalement réticente à l'interaction que nous avons.   Mais être que je me fais des idées. Il ne faut pas juger un livre sur sa couverture n'est-ce pas ?

    J'observe la jeune femme commencer à ausculter mon animal et ne peux m'empêcher de me mordre l'ongle en la regardant faire. Je répond à ses questions un peu nerveusement.

    - Ca fait trois jours qu'il semble patraque. Ca a empiré hier soir, j'ai l'impression qu'il fait de la fièvre. Il mange du foin pour l'essentiel, quand il est dans des écuries comme maintenant. Sinon il mange de l'herbe ou des lichens ...

    Je hausse un sourcil lorsqu'elle parle de froid et de fatigue.

    - Oui il voyage beaucoup. Il tire ma charrette depuis des années ... par tous les temps. C'est la première fois qu'il me fait ça. J'habite à Mélorn, on traverse parfois des étendues glacées pour rentrer à la maison ... alors ca me surprendrait quand même qu'il ait pris un coups de froid ...

    Ca me surprendrait mais dans un sens j'aimerais que l'explication soit si bête. Ca voudrait dire qu'il n'y a pas grand chose de grave, non ? Un peu de repos et on parlerait plus ... La soigneuse regarde l'animal sous toutes les coutures. Elle lui lève un moment la patte et me demande de l'aider. Je me redresse un peu vivement. Oubliant que j'avais encore ma flasque de vin ouverte, je m'en renverse dessus et juronne.

    - Merde ... attendez pardon.

    Je me frictionne avec un peu de paille et grimace. Je suis bonne pour sentir la vinasse pour le reste de la journée. Mais de toutes façons la bonne odeur de crottin doit déjà embaumer mes vêtements. Je ne suis plus à ça près aujourd'hui.

    Avec des petits pas pressés, je rejoins la jeune femme et viens l'aider à garder la patte de ma bête levée. Le pauvre animal me regarde avec des yeux glauques. Il tourne difficilement la tête et passe un coup de langue rapeuse sur ma joue. Une langue que je juge plus sèche et rapeuse que d'habitude ... Peinée pour la pauvre bête, je tapote son flanc.

    - Ca va aller mon gros, t'en fais pas.

    Sans penser un seul instant que la fragrance "bave de Yak" venait maintenant de s'ajouter à la liste de mes odeurs corporelles ... Je continue de regarder la jeune fille agir et après un instant de silence hésitant, je finis par demander.

    - Vous ... avez une idée de ce qu'il peut avoir ... ?
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  • Sam 22 Oct - 10:45
    Shalimar devait prendre son temps pour analyser cette créature, il était hors de question de tirer des conclusions hatives et de faire ça le plus vite possible. Elle était plus ou moins devenue une soigneuse, c'était un beau travail mais il demandait beaucoup de responssabilité. Elle ne pouvait se permettre une erreur, mettre les gens sur des fausses pistes, la raison de son long silence. Elle laissa Gerda de coté, lui racontait un peu le mode de vie et alimentaire de son animal. D'un point de vu extérieur, la belle princesse de la nature sembla ignorer ses propos or ce ne fut loin d’être le cas. Elle avait bien pris le soin de tendre l’oreille, de l’écouter attentivement. De la fièvre et beaucoup de fièvre constata la soigneuse en mettant la main sur le front de l’animal en question. Il était brulant, provoqua une panique chez Shalimar. Ce n’était pas du tout normal et il fallait vite baisser la température de son corps. Elle se hata de finir de mettre la crème sur toutes les pattes de l’animal avec l’aide de sa propriétaire et se mit à chercher autour d’elle un vulgaire morceau de tissus. Elle avait une idée en tête,celle de le tremper d'eau fraiche et de le lui mettre sur le front pour faire baisser sa température corporelle. Elle finit par tomber sur un vieux chiffon accroché à un clou au mur. Il était sale or l’enfant de la nature n’eut d’autre choix, décida de le prendre contre coeur dans ses mains. Elle le déplia pour voir sa longueur, en fut satisfaite et se retourna vers son interlocutrice ;

    “ tu sais ou je peux trouver de l eau ici ?”

    Un tord ou non de sa part, la jeune femme de la forêt ne rentra dans les détails, dans les explications. Elle avait jugé cela inutile et elle était plus dans l action que dans les grandes discussions a ne pas en finir. Elle commença un peu a réflechir à la conclusion à donner a son interlocutrice sur la santé de sa bestiole. Shalimar réuni ses paroles et l’état de la bête, prit un temps pour analyser soigneusement la situation.

    “ Je pense qu’il a trop marché et que le froid et le chaud l’a rendu malade..”

    Une fois son morceau de tissus humidifié d’eau fraiche, elle revint vers la créature et déposa délicatement l’objet sur son front. Sa main glissa ensuite au niveau de son museau ou elle remarqua une autre anomalie ; La pauvre bête avait une belle morve au nez.

    " Je confirme, c est un rhume”

    La jeune princesse de la nature s’écarta de la créature malade, alla chercher son sac là ou elle l avait posé et fouilla dedans. Elle cherchait un produit, un médicament pour le soigner sans y trouver grand chose. Elle avait pris avec elle des crèmes contres la douleurs, les migraines humaines, rien pour les animaux. Elle se retrouva dans la panade, ne pouvait s’en vouloir comme personne ne l’avait prévenu. Elle avait rien pour les animaux, seul son savoir et ses connaissances allaient la sortir de cette petite galère. Elle allait devoir les faire maintenant, en direct.

    “ tu sais ou je peux trouver une boutique de plantes ? je vais te faire un médicament mais je ne sais pas si j ai assez pour payer “
    Ca aussi, ce n’était pas prévu et shalimar avait beaucoup de mal à gérer les imprévu
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 30 Oct - 9:55
    Un rhume ? Mon visage trahit l'abîme de perplexité dans lequel l'annonce du diagnostic vient de me plonger. Je vais puiser l'eau dans un des nombreux abreuvoirs des lieux et lui rapporte.

    - Vous êtes sûre ... ?

    Cette bête là, depuis que je l'ai achetée, elle semblait invulnérable. On a traversé les routes glacées menant vers Melorn. On a arpenté les pistes du désert sous un soleil de plomb.On a avancé sous des trombes d'eau dans des marais dégueulasses. Et monsieur aurait attrapé un rhume en fin d'été dans une zone tempérée ? Je suis sceptique mais ce n'est pas moi la professionnelle.

    - Bah heuh ... C'est pas banal.

    Ou au contraire c'est trop banal pour que j'arrive à y croire. Je passe la main sur la nuque et grimace quand elle parle d'argent.

    - C'est pas à vous de payer pour les soins de ma bestiole. Si vous le soignez pas avec des diamants ca devrait aller, j'ai de l'argent.

    Je hasarde un sourire en direction de la pauvre fille puis l'observe pendant un moment à la dérobée. Avec quel drôle de spécimen Léon m'a rencardée ? Il n'y a pas que les habits qui montrent que la petite en pagne a l'air paumée, dans tous les sens du terme. Elle exerce une activité sans avoir de stocks ni de fournisseurs. Elle n'a pas parlé une seule seconde de paiement (ce que j'apprécie personnellement, mais ca reste atypique pour quelqu'un qui fournit une prestation.) J'ai idée qu'il va falloir que je la guide un petit peu, sinon on est pas sorties de la taverne.

    - Bon. Les herbes c'est pas ma spécialité mais j'connais assez de marchands pour qu'on se rencarde rapidement pour trouver un herboriste en ville. C'est bien d'un herboriste dont vous avez besoin ? J'connais du monde au marché d'la porte ouest, à deux pas d'ici.

    Dis-je en pointant une des sorties de l'espèce de grande écurie dans laquelle nous nous trouvons. C'est une zone connue d'échange de bêtes et de troupeaux. Au moins la moitié des transactions là bas concernent des têtes de bétail ou des chevaux. Mais nous trouverons peut être notre bonheur avec l'autre moitié des commercants.

    - Si ca vous va ... on y va.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 10 Nov - 18:45

    Elle n'avait rien pour soigner cette pauvre bête, la princesse de la nature s'en voulait un peu. Elle aurait pu prévoir les bons produits ou demander à sa/ son futur(e) client(e) si le malade était bien humain. Elle se retrouvait bloquée, coincé dont la seule solution était d'aller courir les plantes pour faire d'autres baumes de soin. Elle n'avait pas le choix, il fallait bien la soigner et elle n'avait rien chez elle. Son interlocutrice revint vers elle avec un peu d'eau, la princesse de la nature reprit le morceau de tissu du front de la créature pour la replonger dans l' eau bien fraiche et le remit dans la même position. Le but était de faire tomber cette fichue température, cette fièvre qui devait le fatiguer.  La naine fut perplexe, peu convaincu par le diagnostic de Shalimar. Les animaux et les humains avaient des points communs dont certaines maladies. Tous les symptomes réunis menaient bien a une grippe, un rhume; ça existait aussi chez les animaux. La contredire était de remettre ses connaissances et son beau travail en cause, shalimar n’en fut guère enchanté. Ca ne lui faisait pas tellement plaisir à entendre, elle qui se donnait tant de mal à aider les autres avec sa jambe en moins. Elle aurait contre attaqué d’une manière plus froide dans une autre situation, la elle dut ravaler sa petite fierté: C’était l’une de ses clientes, l’enfant de la nature pouvait se permettre de créer un conflit avec elle, elle avait une réputation à tenir maintenant.
    “ c est comme tu veux.. Non, je paie !” 
    C’était pas au client de payer les produits, shalimar devait assumer son manque d’organisation et elle avait largement assez pour se prendre une montagne d’herbes. Le soucis étant la boutique d’herbe en question, la seule connue de la jeune  sauvage: Elle se situait dans le centre ville, loin de cet étrange batiment a bestioles. Shalimar était couragueuse mais pas au point de faire deux heures de route aller retour pour acheter des herbes et ce à cause de sa maudite jambe en moins 
    “ si elle est pas trop loin, je veux bien, j’ai un soucis avec ma jambe” 
    Shalimar n’était dans la plainte, elle n’aimait pas ça et était plutot débrouillarde. Cet aveu fut difficile pour elle, parvint a lui tirer une mauvaise mou sur son visage.  Elle avait déballé ses affaires sur un petit muret histoire de vérifier si elle n avait vraiment rien à lui donner, devait à présent tout bien ranger dans son sac. Elle devait aussi voir l’état de santé de la créature,  de lui remettre de l’eau et de la nourriture. Une fois fini, elle se retourna vers sa cliente, se rapprocha d’elle avec son petit sac et sa canne à la main.

    “ c’est bon, je suis prête, on peut y aller” 

    La princesse de la nature jeta un dernier coup d’oeil vers le pauvre animal malade avant de prendre les devants, de sortir de la grande salle. Dehors, elle prit une grande inspiration, une grande bouffée d’air frais. Elle se sentait mieux, à la longue elle s’était senti enfermé à l’intérieur, avait besoin de prendre l’air frais. Elle attendit la naine et se permit d’ouvrir la marche vers la boutique en question.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Sam 12 Nov - 17:14
    - Votre jambe ... ?

    Effectivement ... la guérisseuse malgrès son jeune âge semble boiteuse. Je plisse le museau, désolée de la voir trainer la patte comme ça.

    - Ah ouais ... en effet. Vous êtes certaine que ca va aller ? Vous pouvez rester ici si ca ne va pas. Et j'irais chercher vos ... heuh ... trucs.

    Je grimace et me frotte l'arrière de la tête. Non, on sent bien que l'idée n'est pas réalisable.  C'est à peine si je sais faire la différence entre une paquerette et un pissenlit. Alors aller négocier seule des herbes médicinales, ca ne parait pas être une bonne idée du tout. Je trouve ironique qu'une guérisseuse ait l'air autant dans le mal. Ce sont pas souvent les cordonniers qui sont le mieux chaussés décidément.

    - J'ai le temps de vous bricoler une béquille si  vous avez besoin ... Sinon on pourra ... et bien ... aller à votre rythme.

    Surtout si mon corniaud de bestiau a "juste un rhume", il y a pas besoin de courir ...  Bon on finit malgré tout par se mettre en route. Le marché de la porte ouest n'est vraiment pas celui que j'ai le plus l'habitude d'arpenter. La majorité des transactions se passent tôt le matin, c'est des heures où il vaut mieux pas trainer dans les rues sous peine de finir piétinés par un des nombreux troupeaux en transhumance. Mais à cette heure de la journée, on en est plus tranquilles. Les seules traces qui restent des animaux sont des grosses bouses malodorantes qui rendent le pavé dangereusement glissant. Heureusement, des commandos de pelleteurs de crottin sont à l'œuvre et remplissent des brouettes qui partiront droit vers les composteurs à fumier utilisés par les paysans des environs.

    Et nous on évolue au milieu de ça. La boiteuse en pagne et la naine à l'accent elfique. Heureusement j'ai quelques connaissances quand même dans le coin. Gédéon le ferronier, qui forge à longueur de jour des boucles pour le harnais de cuir des animaux de bât. Ou Ygraine la négociante en laine. Une dame vénérable qui arpente le marché et rachète de la laine animale en masse pour alimenter les filatures du coin.

    Je passe le bonjour à l'un, puis l'autre. Je leur pose la question à l'un, puis l'autre, à propos d'un potentiel herboriste. Dans les deux cas, la vue de mon amie en pagne semble les surprendre mais pas de question superflue n'est posée. Entre notre allure d'escargot et les bavardages nécessaires pour trouver notre chemin dans ce dédale d'étals, il se passe bien une heure avant que nous atteignions enfin une boutique minuscule, étroite, coincée entre un tailleur et un vendeur de peaux. Une gobeline portant un chapeau gigantesque attend à l'intérieur pendant qu'une devanture annonce la couleur :

    Chez Magnifiole : potions, onguents, herbes
    Nous ne faisons plus crédit !
    Rupture de stock sur les crème hémorroïdaires

    Je m'arrête devant la boutique, pose les mains sur les hanches le temps de reprendre un peu mon souffle après la trotte et lâche avec bonne humeur.

    - On dirait qu'on a trouvé ! A votre avis, si la dernière phrase est barrée, ca veut dire qu'ils en ont finalement remis en rayon ou qu'ils en ont pas ... ?

    Je ne sais pas si ma plaisanterie sera du genre à dérider notre aimable sauvage. Je plisse le museau et désigne l'entrée.

    - Je vous laisse demander ce qu'il vous faut ? Vous laissez pas avoir sur les prix ...

    Je ne le dis pas tout haut, mais oui, j'ai de sévères préjugés quand il s'agit de marchander avec un.e représentant.e de la race gobeline. Je sais par expérience qu'avec eux, il ne faut rien lâcher !
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 27 Nov - 11:09

    Un étonnement passa à travers le regard de l'enfant de la nature face à la réaction de son interlocutrice. Celle ci venait juste de remarquer sa patte folle, ne semblait pas l avoir calculé jusqu'à là. Il y avait deux raisons possibles, soit elle avait été si focalisé par l'état de santé de son animal pour remarquer le reste ou soit Shalimar arrivait de mieux en mieux à cacher son handicape. Elle penchait plus pour la première option, elle avait sentit son inquiètude en vers son compagnon à quatre pattes depuis le début de leur rencontre. A aucun moment la princesse de la nature lui en tena rigueur, aucune rancune de sa part. Ce fut l'inverse, elle était très contente d'être considérée comme une personne normale. Elle n'allait pas s'en plaindre, elle commençait à en avoir marre de se faire materner par le premier venu. Il n'y avait aucun problème de ce coté la, pour ce manque d'intention, elle lui fit comprendre par un hochement de tête et un sourire de coin. Shalimar était, elle aussi, plus concentré sur l’animal. Logique, c’était son travail, la raison première de sa présence et elle voulait faire avancer les choses. Elle s’impatientait en réalité de partir à la recherche de ses fameuses plantes, de revenir pour faire d’elle même les baumes pour tenter de soigner cette pauvre créature mal en point. Elle avait prit les devants même si elle n’avait pu s’empêcher de faire une petite pause, une halte face à la proposition alléchante de sa cliente: elle lui proposa de lui faire une nouvelle béquille pour sa jambe. Une très bonne idée et la sauvage savait déjà comment elle allait négocier ça. Elle allait tout simplement de lui demander un échange de produit. Elle lui en parlerait  au moment venu, elle devait se concentrer sur sa marche et les plantes à prendre à la boutique. La jeune femme tentait tant bien que mal de rester sur les traces de son interlocutrice, de ne pas se perdre en route ou de trop la ralentir. Elle n’aimait pas cette sensation, elle avait l’impression d’être un boulet pour elle.

    “ ils en ont plus mais j’en ai pas besoin ça; c est pas la peine” 

    Shalimar avait même pas capter le message sur la porte de la boutique et ne s’y attarda pas une minute de plus. Elle s’en foutait comme de l’an mille, rentra directement dans la boutique en question. Elle fit un petit bonjour aux vendeurs, et alla de suite fouiller dans les rayons. Elle eut une chance inouïe, tomba de suite sur les bons produits. La princesse de la nature ne savait comptait  son argent, ne fit pas attention au prix et se contenta de prendre tout les produits utiles pour ces futurs soins. Elle les mit dans une sorte de panier et revint vers sa cliente pour le lui tendre avec un petit rictus.

    “ voila, t’en penses quoi ?” 

    La princesse de  la nature ne savait compter, n’avait aucune notion de l’argent et ça allait sans doute lui jouer un très mauvais tour. Si elle s’écouterait elle même, elle se ferait avoir par ses vendeuses qui n’attendaient que ça, elle aurait du faire attention à la remarque de la naine juste avant de rentrer dans la boutique.
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Jeu 8 Déc - 13:51
    Arf ... la petite demoiselle se ferait arnaquer dans les grandes largeurs. Je connais pas le produit qu'on est en train de commercer mais je vois bien à l'attitude de la Gobeline qu'elle est en train d'essayer de se faire un gros paquet d'argent sur le dos de la jeunette. C'est là que je dois intervenir.

    - Attendez, on peut récapituler un peu les choses ? On achète de l'Orticulia fraiche, de la Bénuline et de l'Aptera Feuille de Troll. A 10 sous l'once pour les premières, c'est bien ce qui est écrit sur l'étiquette là ? 23 sous pour la fiole d'essence de Bénuline et heuh ... je lis 40 pour la troisième ? Par gramme ? Par botte ?

    Je commence à tout bien aligner sur le comptoir. Je sors même un petit carnet, commence à dessiner un petit tableau. La gobeline perd son sourire.

    - Et vous nous proposiez de nous reprendre le panier d'herbes pour quel prix ? Un lot ? Au poids ?

    S'ensuit un décompte rapide des différents achats. Nous parvenons à nous entendre sur le prix "juste" des produits que nous voulons. Ou du moins, un produit qui respecte les prix affichés qui, j'ose l'espérer, permettent déjà à la marchande de faire une marge confortable. Quant au rachat des herbes possédées par Shalimar ... j'ai aucune idée de la valeur des herbes fraiches ni de leur rareté ... et encore moins de leur qualité. Je négocie du coups à l'aveugle. Je suis certaine que la petite soigneuse se fait ba*ser mais impossible de savoir dans quelle proportion. Alors je force la gobeline à revoir son offre à la hausse en disant simplement.

    - Non désolée, c'est vraiment pas assez. On ne va pas vous vendre le contenu du panier.

    De manière logique, la Gobeline propose un peu plus. J'argumente que c'est à peine assez pour acheter la moitié du panier. Alors on finit par se mettre d'accord sur le double du prix proposé. Une offre que finalement j'accepte, même si je me doute bien que la commerçante reste largement gagnante.

    J'aide la rebouteuse à compter ses pièces, empêche la gobeline de la carotter sur la monnaie et on finit par sortir toutes les deux dans la rue du marché.

    - Eh ben ... un sacré requin cette gobeline. Tu te serais faite bouffer.

    Je passe la main derrière la nuque et ai une petite moue après avoir regardé la jeune boiteuse.

    - Ca fait longtemps que t'es en ville ? Ou dans la République ? T'as pas l'air de trop connaître comment marche la monnaie dans le coin, je me trompe ?
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  • Mar 13 Déc - 17:36

    Certaines situations avaient le don ou le malheur de transformer les qualités en défaut et inversement. Shalimar était très gentille avec son entourage et elle était du genre a leur accorder assez facilement sa confiance. C’était assez simple de se socialiser, elle en avait besoin, ça l’avait aidé à s’adapter dans cette nouvelle ville, vie or dans le cas présent, ces deux qualités essentielles viraient en des défauts monstrueux. Elle était entrain de se faire avoir en beauté par la vendeuse de la boutique, sur ses achats des plantes. Cette gobeline avait senti ces faiblesses en elle et en abusa au possible. Elle ne s’était pas gênée d’enfler les prix devant une princesse de la nature qui marcha sans rien dire, qui se laissa faire comme un vulgaire chiffon. Sa collègue, elle même, avait compris la supercherie, se permit de jeter des regards amusées à sa partenaire. Leur mauvais coup prirent fin avec l’intervention de la naine. Gerda était venue à la rescousse, au secours de la pauvre enfant de la nature. Sous les yeux ébaties et véxées de Shalimar, elle remit les choses dans l’ordre, les points sur les I. La soigneuse s’était tue durant toute la discussion, préféra laisser sa cliente gérer cette histoire pour deux raisons dont une évidente : Elle avait l’air de s’y connaitre dans ce genre d’affaire, de transaction et la jeune sauvage avait eut peur de perdre son self controle déjà qu’elle était à deux doigts d exploser. Shalimar était gentille mais elle détestait de se faire passer pour une conne, de se faire manipuler de la sorte. Sans mot, elle parvenait à exprimer sa colère: Elle avait grogné une ou deux fois, son regard s’était assombri et son aura était beaucoup moins amicale et chaleureuse. A deux ou trois reprises, elle se surpris même a serrer des poings a presque s en faire saigner. Elle allait exploser, elle sentait en elle la colère monter en elle. Le pire fut l impossibilité d' intervenir, de pouvoir se défendre d elle même. C était frustrant a en mourir, elle avait l impression d être une simple gamine. Gerda la naine arrive à trouver un terrain d entente, un compromis. Accompagné d' un soupire, la fille de la nature cru de ne jamais en voir la fin, elle prit sa petite bourse et s empressa de payer la note d' un air ronchon.

    " Aucun savoir vivre ! Et c est moi la sauvage ?“

    Elle avait refermé la  porte derrière elle d’un geste brusque, avait tappé contre une pierre trainant sur son chemin qui fut propulsé contre la porte d’une maison. Elle remit correctement son sac sur son épaule et se mit en marche en bougonnant dans sa barbe. Il fallut une bonne dizaine de minute pour faire disparaître sa mauvaise humeur, non sans la présence de la gentille naine.

    “ ca doit fait quelques mois que je suis ici, j’étais.. Euh dans “ un autre monde” “

    Pas besoin d’en dire plus, elle n’avait pas a tout connaitre de sa vie, c’était un simple cliente après tout même si elle avait été très gentille avec elle de lui sauver la mise dans la boutique.  Shalimar marchait à ses cotés mais était plus entrain de se chercher un endroit au calme pour commencer à faire ses baumes curatifs. Ses yeux se baladaient autour d’elle sans inspiration.

    “ tu connais un endroit au sec avec une table ? Dans la maison de l’animal, je vais avoir du mal à travailler” 
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  • Mer 21 Déc - 12:39
    La bouderie de la jeune sauvage m'amuse. Je répond d'un ton détaché, feignant de prendre la question au premier degré.

    - Oh vraiment, des gens disent ça ? Ca doit être le pagne. Le style "nomade tribal", c'est peut être encore un peu avant-gardiste pour la République. Je garde ma collection de bijoux en os au chaud en attendant l'heure.

    On ne dirait pas mais c'est de l'humour oui. Un peu difficile à discerner peut-être car je m'efforce de conserver une expression parfaitement sérieuse et pince-sans-rire.

    - Je connais une taverne dans le coin.

    Pas qu'une en vérité. Je sais même très précisément dans lesquelles aller et pourquoi et lesquelles éviter.

    - Je crois que vous méritez bien que je vous offre un verre après tout ça. J'ai ma roulotte à deux pas également. Un peu moins confortable mais ca pourra faire l'affaire.

    Si mon bestiau avait été à l'article de la mort comme je l'avais d'abord craint, je pense que jamais je n'aurais proposé de prendre ainsi du temps.
    Mais si cette grosse patate cornue n'a qu'un simple rhume, je pense que nous pouvons au moins consacrer quelques minutes à se jeter un godet et à reposer la jambe de cette pauvre fille dont les boitement commencent à me faire de la peine.
    D'ailleurs ...

    - Vous êtes blessée à la jambe ... ? Je vois que vous avez un peu de peine. Ecoutez, j'veux pas me mêler de ce qui m'regarde pas, mais j'suis du genre un peu bricoleuse.

    C'est un euphémisme.

    - ... alors si éventuellement ca peut vous aider, j'peux vous faire une béquille. Ou une attelle.

    Et rajouter au passage quelques petits enchantements de mon cru absolument non testés mais terriblement prometteurs si on se donne la peine de bien vouloir les tester un petit peu.
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  • Dim 15 Jan - 11:18
    Bande de sales garces, oser se foutre de la fiole des clients de la sorte était impenssable. Ca avait mis la princesse de la nature dans tous ses états, sans la présence de la naine, elle leur aurait explosé sa colère au visage. Une colère, une rage, elle avait claqué la porte à la sortie de cette maudite boutique. Elle se jura de ne plus y retourner, de leur faire une sale réputation. Elle le pouvait, elle connaissait du monde du à son travail, elle n’allait pas se gêner. Elle mamona dans sa barbe des choses incompréhensibles sans pour autant être des gros mots, elle en connaissait pas. Elle s’était remise en marche d’un pas decidé, ignora sa cliente. La marche lui fut bénéfique, elle arriva a se calmer, à faire descendre la pression.

    “ Oui, enfin non..Euh..”

    Gerda n’avait pas prit les propos de la princesse de la nature au premier degré, pensait sans doute a une ironie de sa part ce ne fut le cas. Elle était sauvage de son vécu, de son histoire et non des vêtements même s’ils le reflétaient à merveille. Elle était encore en pagne avec un haut fait en peau de bête ainsi que son collier à dents d’animaux. De la ville, elle avait juste une cape épaisse contre le froid. Sa cliente reprit la parole avec une surprise: elle voulait l’inviter à boire dans une taverne, shalimar fit un non radicale de la tête. Elle avait mal choisit son moment, son compagnon de compagnie les attendait encore, malade. Il fallait se dépêcher de revenir, de lui donner les soins. Une autre proposition fut mise sur le tapis, plus possible.

    “ c’mieux, je pourrais faire mes soins la bas”

    La colère contre les deux vendeuses était encore en elle, cela se reflétait dans le ton de sa voix. Elle était involontairement froide voir tranchante, shalimar ferma les yeux suivi d’un soupire. Elle les rouvrit, observa autour d’elle. Elle cru s’être perdue or elle avait vite reconnu le lieu. Elles étaient bientôt arrivées; ce n’était pas trop tôt. La balade fut assez longue pour la fille de la forêt, elle sentit de nouvelles douleurs à sa jambe. Un rappel à l ordre, elle ne pouvait marcher très longtemps. A un moment donné, sa canne ne lui était plus utile vu qu’elle devait appuyer sur cette jambe. Elle se força la main, marqua une pause. A contre coeur, elle colla la main contre le mur, respira profondément

    “ je ne sais pas lequel est le mieux.. La canne semble être ..”

    Non, elle ne devait pas cracher sur cet objet, elle lui devait beaucoup. Ce fut le premier outil qu’elle avait reçu lors de son arrivée en ville. Elle s’était juste aperçu de son inutilité pour des longs trajets autrement dit elle devra la reprendre pour des petits allers retour.

    “ c’quoi une attelle?"

    La belle sauvageonne avait laissé la naine la guider dans son drôle d’endroit. Elle aurait dit une maison mais en miniature sur des roues. Shalimar devait se mettre au boulot, elle avait assez perdu de temps comme ça. Elle mit son sac à coté d’elle, commença à sortir ses ingrédients.

    “ c est pas possible!”

    La colère était de retour, elle avait frappé la table de son poing a s’en faire saigner les boules

    “ elles m’ont volé !”
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  • Dim 5 Fév - 11:23
    - Une attelle c'est ... heu .... un dispositif utilisé pour aider les convalescents. Une espèce de structure en bois qui va entourer ta jambe et te permettre de la poser sans avoir à porter ton poids dessus ni avoir à plier le genoux. Crois moi cocotte, ca te fera du bien.

    On arrive à ma roulotte, parquée non loin des enclos à animaux. On entend d'ici l'activité du marché et les animaux dans leurs enclos. Un nez très fin arriverait également à en distinguer l'odeur.  Le crottin c'est le quotidien des caravaniers, que voulez vous ... ?

    Mon intérieur est propre et bien tenu. Un coin de la caravane est dédié à ma couchette, pour l'instant fermée par un rideau. Un espace est dédié à mon atelier d'enchantement et de bijouterie. De grandes étagères couvertes de mini-tiroirs étiquetés en elfique me permettent de trier tous les outils et matériaux nécessaires à mon art. Enfin, une petite tablette entourant un baquet d'eau dessine un coin "cuisine". L'espace ici est précieux alors chaque bibelot, chaque objet occupe une place précise au sein de rangements astucieux et parfois insoupçonnés.

    - Installes toi là.

    Dis-je en désignant l'espace dégagé qui me sert de cuisine.

    - T'as de l'eau ici.

    Dis-je en désignant ce qui ressemble à un ruyau relié à une pompe.

    - Des récipients ici si t'en as besoin.

    Je tapotte sur l'ouverture d'un placard nn loin d'elle.

    - Et je met de l'eau à chauffer. Tu es contre une infusion ?

    Je tire une bouilloire en fonte couverte de runes rouges que je remplis d'eau et dont j'active la magie par reflexe. L'objet enchanté va commencer à tranquillement chauffer dans son coin, l'affaire de quelques minutes.

    C'est alors que la jeune s'installe que le vol est remarqué. Je ne peux pas empêcher la paume de ma main de venir heurter le haut de mon front.
    Plusieurs jurons en elfique me viennent aux lèvres. Ce serait très injustifié de m'en prendre à la petite jeune alors j'exprime ma frustration par de vagues marmonnements plutôt que par de grands éclats.

    La situation est telle qu'elle est. Et c'est tout. On va faire avec. Où est-ce que cette empotée a réussi à perdre ses plantes ... ? On en a aucune idée et de toutes façons il y a peu de choses qu'on les retrouve jamais. Il reste qu'une chose à faire.

    - Bon ... restes ici, t'en as assez fait avec ta guibolle. Je vais aller chercher encore une fois ce qu'il nous faut ...

    Inutile de déplacer la pauvrette une fois encore et en plus, j'ai bien l'impression qu'elle soupçonne les gobelines de l'avoir volée. Elle risquerait de provoquer un esclandre fort malvenu, qu'elle ait raison ou pas ... Je vais compter le premier sachet dans la case "pertes et profits" et aller racheter les herbes. J'ai la chance d'avoir bonne mémoire, je me souvient bien des quantités et des noms d'herbes qu'il faut commander.

    - Tu pourras te servir d'eau chaude quand ce sera prêt. Les tisanes sont dans le tiroir en dessous de toi ! Le miel juste au dessus de l'étagère.

    Avant que la jeunette n'ait pu protesté, je quitte les lieux d'un pas vif et décidé. Vous pensez que ce n'est pas très charitable ... ? Je la laisse dans une caravane tout confort où elle va avoir le loisir de boire une infusion chaude et reposer sa jambe blessée.
    Il y a quand même plus cruel comme traitement. Ce n'est de toutes façons l'affaire que de quelques minutes, le temps de faire l'aller-retour à la boutique de magie. Ce sera bien le diable si elle réussit à casser quelque chose en si peu de temps ...
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