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Du coin de l’œil, Rowena constata une fois de plus l'intimité qui existait entre Shan et Myriem. Il ne laissait pas n'importe qui entrer dans son espace s'il en avait le choix. Il fallait qu'elle fasse attention à ne pas prendre trop de place pour les laisser converser, échanger, se retrouver peu importe ce qu'avait été leur relation à l'époque de leur rencontre.
Les mots de Myriem lui mettait plutôt le moral au beau fixe. Leur petit jeu critique envers ce cher Tagar et sa mère, épicé mais toujours aussi amusant, avait naturellement repris. Quand à la proposition de contrat.
- Bien sûre que je vais le lire ! Avant d'entrer chez les Limiers j'aidais souvent Gail a traiter ses affaires. A force, il y a pas mal de petites closes que je connais bien. On va faire en sorte que tout se passe au mieux. Quelle républicaine refuserait de voir une amie cheffe d'un chantier naval ?
La suite était bien plus ... étrange. Rowena ouvrit des yeux immenses en entendant les premiers mots de l'histoire contés par son amie shoumeïenne. Elle savait que Shan n'était pas du genre à aller se soulager dans un bordel... Enfin quoi que, ils n'en avaient jamais parlé après tout. Peut-être qu'en tant que percenaire, en trois siècles de vie, ça lui était arrivé quelques fois. Mais Myriem ? Elle en parlait avec trop d'amusement pour qu'il se soit passé quoi que ce soit. Mais alors... ?
- Par les... Bon sang... " seule dans un bordel à tenter d'esquiver la garde... quelle horreur. Et se tournant vivement vers Myriem. " Là je te reconnais. Déà tout prévu et n'attendant plus que les pièces pour lancer ton plan. Comment vous avez fait ?
Pour l'auberge, un regard suffit pour que la shoumeïenne comprenne que le choix lui revenait entièrement. Rowena était totalement adaptable et Shan aussi stoïque que d'ordinaire.
Les mots de Myriem lui mettait plutôt le moral au beau fixe. Leur petit jeu critique envers ce cher Tagar et sa mère, épicé mais toujours aussi amusant, avait naturellement repris. Quand à la proposition de contrat.
- Bien sûre que je vais le lire ! Avant d'entrer chez les Limiers j'aidais souvent Gail a traiter ses affaires. A force, il y a pas mal de petites closes que je connais bien. On va faire en sorte que tout se passe au mieux. Quelle républicaine refuserait de voir une amie cheffe d'un chantier naval ?
La suite était bien plus ... étrange. Rowena ouvrit des yeux immenses en entendant les premiers mots de l'histoire contés par son amie shoumeïenne. Elle savait que Shan n'était pas du genre à aller se soulager dans un bordel... Enfin quoi que, ils n'en avaient jamais parlé après tout. Peut-être qu'en tant que percenaire, en trois siècles de vie, ça lui était arrivé quelques fois. Mais Myriem ? Elle en parlait avec trop d'amusement pour qu'il se soit passé quoi que ce soit. Mais alors... ?
- Par les... Bon sang... " seule dans un bordel à tenter d'esquiver la garde... quelle horreur. Et se tournant vivement vers Myriem. " Là je te reconnais. Déà tout prévu et n'attendant plus que les pièces pour lancer ton plan. Comment vous avez fait ?
Pour l'auberge, un regard suffit pour que la shoumeïenne comprenne que le choix lui revenait entièrement. Rowena était totalement adaptable et Shan aussi stoïque que d'ordinaire.
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
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J'esquissais un franc sourire en réponse aux paroles de Shanael et je pris cependant quelques longues secondes avant de répondre aux deux car je m'étais malgré moi replongée dans ces événements du passé dont mon séjour à Ikusa était la conclusion.
- L'histoire est contée par les vainqueurs ou... les grands bavards comme moi. Alors si l'envie de décrire ce que j'ai vécu en y mettant de l'emphase parce que je suis sincèrement reconnaissante à quelqu'un je ne vois pas le souci, flatter l'ego de ceux qu'on estime est une saine activité je trouve pas vous?
J'étais taquine et je voyais bien et percevais bien qu'il n'avait pas changé, il était un havre de sérénité apparente toujours mais sa timidité l'empêchait de s'ouvrir aisément aux autres, c'était tellement triste en un sens pour moi, il méritait d'être bien entouré mais bon, Rowena était son amie et c'était une bonne chose non? D'ailleurs y avait-il vraiment qu'une simple relation amicale entre ces deux? Ou était-ce encore au stade des non dits et des révélations non faites? Je verrai bien cela plus tard. Je savourais l'air frais du jour tout en déambulant.
- Pour en revenir à mon fameux plan, peu de monde aurait accepté de le suivre, de prendre le risque tout simplement de se retrouver avec un cadavre sur les bras si j'avais mal dosé la plante. Ou alors... tu espérais justement que je réalise un surdosage, que je ne me réveille jamais comme ça pas de corps à sortir, et tu récupérais toutes mes possessions... Peut-être cachais-tu bien ton jeu tout simplement?
Mon sourire montrait autant que ma tonalité que je n'y avais jamais cru, il m'avait juste inspiré confiance, son regard je crois qui parlait pour lui et l'attachement que lui vouait Zim, un lien sincère existait entre les deux, pas basé sur la domination ou quoi que ce soit du genre, non, une amitié réciproque, deux solitaires qui s'étaient trouvés au fil du hasard et avaient choisi de vivre au côté de l'autre.
- L'auberge pour manger me convient parfaitement, j'aurais je pense l'occasion de découvrir le quartier du palais plus tard, je ne doute pas un instant que Tagar trouve du temps pour tenter de me convaincre que le Reike est capable de beauté architecturale, de culture, d'esthétisme. Mais *reposant mon regard sur Rowena je rajoutais* si cela ne t'ennuie pas je préfère en effet que ce soit toi qui me conseille et m'explique certaines nuances dans les contrats, j'ai bien entendu tout lu en long, en large et en travers mais certains chapitres me paraissent superflus et redondants et je ne parviens pas à saisir la raison de leur présence et donc j'imagine que le démon se cachant dans les détails ils sont les plus dangereux pour... mon entreprise et mon autonomie future.
Revenant ensuite sur mon fameux plan je soupirais.
- Eh bien j'avais songé à me faire passer pour morte pour sortir de la cité de Kyouji sans avoir à être contrôlée tout... simplement? Quelques plantes bien dosées et savamment préparées peuvent ralentir l'activité cardiaque jusqu'à faire songer à la mort lors d'un examen sommaire. Pas de respiration ainsi, pas de mouvement, un teint blafard due au manque d'oxygénation, un plan parfait mais utilisable que sur quelqu'un en bonne santé et jeune surtout. C'était ma partie, Shan a lui trouvé un garde non regardant, une charrette, tout organisé pour ma sortie alors que je restais terrée dans une mansarde pour tout avouer. Et nous sommes sortis sans souci et il m'a ensuite accompagné jusque dans la région des Oasis ou les miens vivaient à ce moment là.
Je m'arrêtais brusquement à ce moment là, rien d'étrange aux yeux des citoyens d'Ikusa probablement mais nous venions d'entrer dans une rue qui était en train d'être réparée, le sol refait, des rigoles en train d'être creusées... par des morts-vivants ! J'en avais entendu parlé c'est certain, je savais que l'Impératrice avait promulgué des edits pour interdire l'esclavage mais que ce peuple trop fier pour réaliser les bases besognes avait cherché d'autres personnes pour réaliser les travaux de force et ils s'étaient tournés vers les morts vivants. J'étais profondément choquée, outrée, estomaquée, le savoir était une chose, le voir une autre. Je vénérais la vie par dessus tout en tant que diviniste mais aussi en tant que médecin et là... C'était un blasphème qui semblait naturel pour ceux qui donnaient des ordres et jouaient du fouet de manière inutile car les morts qui marchent ne sentent pas la douleur, c'était juste là une occasion pour eux de déverser leur colère et leur vice.
Il y avait une dizaine d'ouvriers, mutiques, qui œuvraient de manière mécanique, leurs gestes montraient qu'ils ne vivaient plus, ne pensaient plus par eux même, la magie de Xo'Rath et celle du Reike les maintenaient dans cet état. J'avais arrêté de marcher et mon regard ne parvenait pas à les quitter. J'observais un instant de plus leurs tenues et un détail affreux frappa ma conscience, c'étaient tous des shoumeiens... Non seulement le Reike nous prenait nos terres mais en plus ils utilisaient nos morts ou non morts, ils n'avaient aucun respect. Sans le réaliser je m'avançais vers les travailleurs silencieux, le regard brillant, empli de larmes de compassion qui ne demandaient qu'à couler, pour ces gens qui n'avaient même pas la possibilité de goûter à la fin du cycle de la vie et de mourir, d'avoir une tombe, d'être veillé par leurs proches...
- Dégage de là !
La voix avait retentit de manière abrupte et m'avait ramené à la réalité. Je tournais la tête vers l'homme qui venait de parler, il m'observait, me toisait de toute sa hauteur, j'avais beau être grande il me dépassait d'une tête, un bon Reikois bien dans la norme. Il siffla et cracha au sol, dégoûté.
- Tu pleures pour ton frère ou ton mari peut-être? Oh.... Il travaille pour moi c'est ça?
Je manquais d'à propos pour le coup, j'étais sous le choc et ces dernier mois, l'état de choc m'avait poussé à agir de manière plutôt inhabituelle, plutôt sans contrôle alors j'ai reculé d'un pas, je sentais que mon esprit s'échauffait seul, mon coeur battait à mes tempes, j'avais envie de... de lui rabattre le claquet, de lui faire bouffer son fouet et son gourdin... mais non je n'étais pas ainsi.
- Je pleure pour les morts de Shoumei et je pleure pour le manque d'humanité du Reike oui.
- Attends on vous a sauvé les miches, encore heureux que vous bossiez pour nous !
- Si t'es veuve... avec tes hanches bien larges et ce joli minois tu dois pouvoir trouver un protecteur ici sans souci tu sais.
Sans réfléchir je levais la main pour le gifler, sauf que je n'étais pas assez rapide ou en colère encore, il se saisit de ma main au vol et la serra.
Message 6
- L'histoire est contée par les vainqueurs ou... les grands bavards comme moi. Alors si l'envie de décrire ce que j'ai vécu en y mettant de l'emphase parce que je suis sincèrement reconnaissante à quelqu'un je ne vois pas le souci, flatter l'ego de ceux qu'on estime est une saine activité je trouve pas vous?
J'étais taquine et je voyais bien et percevais bien qu'il n'avait pas changé, il était un havre de sérénité apparente toujours mais sa timidité l'empêchait de s'ouvrir aisément aux autres, c'était tellement triste en un sens pour moi, il méritait d'être bien entouré mais bon, Rowena était son amie et c'était une bonne chose non? D'ailleurs y avait-il vraiment qu'une simple relation amicale entre ces deux? Ou était-ce encore au stade des non dits et des révélations non faites? Je verrai bien cela plus tard. Je savourais l'air frais du jour tout en déambulant.
- Pour en revenir à mon fameux plan, peu de monde aurait accepté de le suivre, de prendre le risque tout simplement de se retrouver avec un cadavre sur les bras si j'avais mal dosé la plante. Ou alors... tu espérais justement que je réalise un surdosage, que je ne me réveille jamais comme ça pas de corps à sortir, et tu récupérais toutes mes possessions... Peut-être cachais-tu bien ton jeu tout simplement?
Mon sourire montrait autant que ma tonalité que je n'y avais jamais cru, il m'avait juste inspiré confiance, son regard je crois qui parlait pour lui et l'attachement que lui vouait Zim, un lien sincère existait entre les deux, pas basé sur la domination ou quoi que ce soit du genre, non, une amitié réciproque, deux solitaires qui s'étaient trouvés au fil du hasard et avaient choisi de vivre au côté de l'autre.
- L'auberge pour manger me convient parfaitement, j'aurais je pense l'occasion de découvrir le quartier du palais plus tard, je ne doute pas un instant que Tagar trouve du temps pour tenter de me convaincre que le Reike est capable de beauté architecturale, de culture, d'esthétisme. Mais *reposant mon regard sur Rowena je rajoutais* si cela ne t'ennuie pas je préfère en effet que ce soit toi qui me conseille et m'explique certaines nuances dans les contrats, j'ai bien entendu tout lu en long, en large et en travers mais certains chapitres me paraissent superflus et redondants et je ne parviens pas à saisir la raison de leur présence et donc j'imagine que le démon se cachant dans les détails ils sont les plus dangereux pour... mon entreprise et mon autonomie future.
Revenant ensuite sur mon fameux plan je soupirais.
- Eh bien j'avais songé à me faire passer pour morte pour sortir de la cité de Kyouji sans avoir à être contrôlée tout... simplement? Quelques plantes bien dosées et savamment préparées peuvent ralentir l'activité cardiaque jusqu'à faire songer à la mort lors d'un examen sommaire. Pas de respiration ainsi, pas de mouvement, un teint blafard due au manque d'oxygénation, un plan parfait mais utilisable que sur quelqu'un en bonne santé et jeune surtout. C'était ma partie, Shan a lui trouvé un garde non regardant, une charrette, tout organisé pour ma sortie alors que je restais terrée dans une mansarde pour tout avouer. Et nous sommes sortis sans souci et il m'a ensuite accompagné jusque dans la région des Oasis ou les miens vivaient à ce moment là.
Je m'arrêtais brusquement à ce moment là, rien d'étrange aux yeux des citoyens d'Ikusa probablement mais nous venions d'entrer dans une rue qui était en train d'être réparée, le sol refait, des rigoles en train d'être creusées... par des morts-vivants ! J'en avais entendu parlé c'est certain, je savais que l'Impératrice avait promulgué des edits pour interdire l'esclavage mais que ce peuple trop fier pour réaliser les bases besognes avait cherché d'autres personnes pour réaliser les travaux de force et ils s'étaient tournés vers les morts vivants. J'étais profondément choquée, outrée, estomaquée, le savoir était une chose, le voir une autre. Je vénérais la vie par dessus tout en tant que diviniste mais aussi en tant que médecin et là... C'était un blasphème qui semblait naturel pour ceux qui donnaient des ordres et jouaient du fouet de manière inutile car les morts qui marchent ne sentent pas la douleur, c'était juste là une occasion pour eux de déverser leur colère et leur vice.
Il y avait une dizaine d'ouvriers, mutiques, qui œuvraient de manière mécanique, leurs gestes montraient qu'ils ne vivaient plus, ne pensaient plus par eux même, la magie de Xo'Rath et celle du Reike les maintenaient dans cet état. J'avais arrêté de marcher et mon regard ne parvenait pas à les quitter. J'observais un instant de plus leurs tenues et un détail affreux frappa ma conscience, c'étaient tous des shoumeiens... Non seulement le Reike nous prenait nos terres mais en plus ils utilisaient nos morts ou non morts, ils n'avaient aucun respect. Sans le réaliser je m'avançais vers les travailleurs silencieux, le regard brillant, empli de larmes de compassion qui ne demandaient qu'à couler, pour ces gens qui n'avaient même pas la possibilité de goûter à la fin du cycle de la vie et de mourir, d'avoir une tombe, d'être veillé par leurs proches...
- Dégage de là !
La voix avait retentit de manière abrupte et m'avait ramené à la réalité. Je tournais la tête vers l'homme qui venait de parler, il m'observait, me toisait de toute sa hauteur, j'avais beau être grande il me dépassait d'une tête, un bon Reikois bien dans la norme. Il siffla et cracha au sol, dégoûté.
- Tu pleures pour ton frère ou ton mari peut-être? Oh.... Il travaille pour moi c'est ça?
Je manquais d'à propos pour le coup, j'étais sous le choc et ces dernier mois, l'état de choc m'avait poussé à agir de manière plutôt inhabituelle, plutôt sans contrôle alors j'ai reculé d'un pas, je sentais que mon esprit s'échauffait seul, mon coeur battait à mes tempes, j'avais envie de... de lui rabattre le claquet, de lui faire bouffer son fouet et son gourdin... mais non je n'étais pas ainsi.
- Je pleure pour les morts de Shoumei et je pleure pour le manque d'humanité du Reike oui.
- Attends on vous a sauvé les miches, encore heureux que vous bossiez pour nous !
- Si t'es veuve... avec tes hanches bien larges et ce joli minois tu dois pouvoir trouver un protecteur ici sans souci tu sais.
Sans réfléchir je levais la main pour le gifler, sauf que je n'étais pas assez rapide ou en colère encore, il se saisit de ma main au vol et la serra.
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Il soupira en écoutant l'histoire, ayant l'impression qu'elle le faisait passer pour une sorte de héros qu'il n’était pas. Il n'avait rien fait de spécial, a part la charger dans le chariot et la guider. Il n'y avait même pas eu de danger a proprement parlé. Elle donnait tellement dans le detail qu'il la soupçonna de vouloir simplement l'embeter un peu.
Elle passait outre le fait qu'il l'avait trouvé vraiment courageuse, qu'elle avait accépté sans cligner des yeux une seule seconde de se mettre en danger, et de mettre sa vie entre les mains d'un inconnu. Qu'elle avait bravé le désert sans broncher, sans jamais se plaindre. Tout ça elle le passa sous silence. Mais si ça avait été l'inverse, il aurait fait la même chose dans l'autre sens. La dessus, ils avaient de la ressemblance, l'un et l'autre.
- Bavarde pour évoquer une partie de l'histoire. Tout en se mettant grandement en retrait. Cette chère Myriem ne parle absolument pas de son courage dans la manœuvre. Ou en le minimisant grandement. Je n'ai fais que siffler deux chevaux pour qu'il tire le convois, c'est tout.
L'auberge n’était plus qu'a quelques pâtés de maison de la, et puisque ses deux amies avaient l'air décidés pour s'y diriger, il tourna dans la rue adéquat. Tout allait bien, visiblement. Il n'avait pas besoin d’être inquiet. Quelles chances y avait il pour que les choses dégénérés ? Ils n'allaient pas se faire ainsi attaquer en pleine rue.
Ce fut l'originaire de Mael qui s’arrêta devant une rue a l'apparence banale. Il l'avait déjà empreinté plus d'une fois depuis le début des travaux et ne faisait pas grand cas de la façon dont le Reike utilisait les revenant pour travailler. Il n'avait pas de croyances particulières. Malgré qu'il croyait volontiers Rowena quand elle lui parlait d'esprits, pour lui, une fois mort, le corps n’était plus qu'une enveloppe de chair. Il préférait ça plutôt que voir des enfants outils a la main.
- Un problème ?
Il n'eut pas le temps de parler, qu'un colosse, sans doute provenant d'un clan du désert engagés pour la manutention, s’était approché, un sourire goguenard sur le visage. Misère de misère, il pouvait déjà deviner ce qui allait se passer. Le ton agressif que l'homme utilisa était classique, facile a décrypter. Elle ne gênait pas, il cherchait une bonne excuse pour la provoquer tout en se dédouanant de tout ce qui pourrait s'en suivre. Il travaillait, elle était dans le passage, ce n’était désormais plus sa faute.
Son tout premier réflexe ne fut pas de bondir en avant. Non. Ce fut de regarder dans la direction de la sirène. Il la connaissait plutôt bien maintenant, et il était sur et certain d'une chose. Elle n'allait pas être en désaccord avec la réflexion et la réaction de son amie. Mais, si il ne connaissait pas Myriem plus que ça, Rowena, elle, était doté d'un caractère impulsif bien trempé qui, au milieu de tous ces Reikois, ne pouvait apporté que des soucis.
Il lui attrapa bien la main...mais pas le colosse. Shan. Avec douceur, mais bloquant le geste, alors qu'il avait placé son corps entre eux, de profil, pour toujours garder un œil sur l'homme, en cas d'une riposte anticipé dans le dos. L'important était de faire retomber immédiatement la pression avant que ca dégénère. Il savait dans quel camp la plupart des passants se mettrait.
- Myriem, voyons, ce n'est pas une attitude digne de toi. Amour, reprend toi.
Il se retourna et fixa l'homme d'un air gêné.
- Pardonnez nous, monsieur. Nous ne voulions pas déranger votre travail. Ma femme souffre encore de la guerre. Une lointaine connaissance venait du Shoumei. Nous n'allons pas vous déranger. N'est ce pas ?
Il etait prêt a frapper pour l'etendre d'un coup en fonction de la réponse, mais surtout, prêt a se mettre face a Rowena si elle ne l'entendait pas de la meme oreille. En esperant aussi que Myriem n'allait pas décider de l'écarter magiquement pour continuer.
Elle passait outre le fait qu'il l'avait trouvé vraiment courageuse, qu'elle avait accépté sans cligner des yeux une seule seconde de se mettre en danger, et de mettre sa vie entre les mains d'un inconnu. Qu'elle avait bravé le désert sans broncher, sans jamais se plaindre. Tout ça elle le passa sous silence. Mais si ça avait été l'inverse, il aurait fait la même chose dans l'autre sens. La dessus, ils avaient de la ressemblance, l'un et l'autre.
- Bavarde pour évoquer une partie de l'histoire. Tout en se mettant grandement en retrait. Cette chère Myriem ne parle absolument pas de son courage dans la manœuvre. Ou en le minimisant grandement. Je n'ai fais que siffler deux chevaux pour qu'il tire le convois, c'est tout.
L'auberge n’était plus qu'a quelques pâtés de maison de la, et puisque ses deux amies avaient l'air décidés pour s'y diriger, il tourna dans la rue adéquat. Tout allait bien, visiblement. Il n'avait pas besoin d’être inquiet. Quelles chances y avait il pour que les choses dégénérés ? Ils n'allaient pas se faire ainsi attaquer en pleine rue.
Ce fut l'originaire de Mael qui s’arrêta devant une rue a l'apparence banale. Il l'avait déjà empreinté plus d'une fois depuis le début des travaux et ne faisait pas grand cas de la façon dont le Reike utilisait les revenant pour travailler. Il n'avait pas de croyances particulières. Malgré qu'il croyait volontiers Rowena quand elle lui parlait d'esprits, pour lui, une fois mort, le corps n’était plus qu'une enveloppe de chair. Il préférait ça plutôt que voir des enfants outils a la main.
- Un problème ?
Il n'eut pas le temps de parler, qu'un colosse, sans doute provenant d'un clan du désert engagés pour la manutention, s’était approché, un sourire goguenard sur le visage. Misère de misère, il pouvait déjà deviner ce qui allait se passer. Le ton agressif que l'homme utilisa était classique, facile a décrypter. Elle ne gênait pas, il cherchait une bonne excuse pour la provoquer tout en se dédouanant de tout ce qui pourrait s'en suivre. Il travaillait, elle était dans le passage, ce n’était désormais plus sa faute.
Son tout premier réflexe ne fut pas de bondir en avant. Non. Ce fut de regarder dans la direction de la sirène. Il la connaissait plutôt bien maintenant, et il était sur et certain d'une chose. Elle n'allait pas être en désaccord avec la réflexion et la réaction de son amie. Mais, si il ne connaissait pas Myriem plus que ça, Rowena, elle, était doté d'un caractère impulsif bien trempé qui, au milieu de tous ces Reikois, ne pouvait apporté que des soucis.
Il lui attrapa bien la main...mais pas le colosse. Shan. Avec douceur, mais bloquant le geste, alors qu'il avait placé son corps entre eux, de profil, pour toujours garder un œil sur l'homme, en cas d'une riposte anticipé dans le dos. L'important était de faire retomber immédiatement la pression avant que ca dégénère. Il savait dans quel camp la plupart des passants se mettrait.
- Myriem, voyons, ce n'est pas une attitude digne de toi. Amour, reprend toi.
Il se retourna et fixa l'homme d'un air gêné.
- Pardonnez nous, monsieur. Nous ne voulions pas déranger votre travail. Ma femme souffre encore de la guerre. Une lointaine connaissance venait du Shoumei. Nous n'allons pas vous déranger. N'est ce pas ?
Il etait prêt a frapper pour l'etendre d'un coup en fonction de la réponse, mais surtout, prêt a se mettre face a Rowena si elle ne l'entendait pas de la meme oreille. En esperant aussi que Myriem n'allait pas décider de l'écarter magiquement pour continuer.
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L'avantage avec les grandes bavardes comme Myriem, c'est qu'elles étaient particulièrement intéressantes à écouter. Sa voix douce était agréable quoi qu'elle dise et pour une mélomane c'était déjà un plus. Mais l'enthousiasme qu'elle mettait à conter cette histoire en particulier la rendait vivante... Et Rowena arrivait sans mal à imaginer l'un et l'autre des deux protagoniste. Plusieurs fois, elle lança un regard à Shan'ael, aussi amusé par les détails qu'elle entendait que Myriem s'amusait à les dires. Les deux femmes étaient très différentes mais elles se ressemblaient aussi sur certains points. ça ne pouvait être mis ni sur le compte de l'âge, ni sur le compte de la culture, encore moins du sang... alors peut-être tout simplement que Shan était quelqu'un d'agréable à embarasser un peu... Ou qu'elles avaient toutes deux envie de le voir estimer avec un peu plus de fierté tout le bien qu'il était capable de faire autour de lui. En tout cas, la sirène l'espérait sincèrement.
- Je connais le courage de Myriem... Et je connais le tien. " ajouta avec entrain Rowena à la remarque de l'elfe.
Quand Myriem s'immobilisa, cependant, Rowenane le remarqua pas... Et elle aurait été bien en peine de comprendre pourquoi. Elle n'était pas au Reike depuis suffisament longtemps pour que ce genre de scène lui soit devenu habituelle... Mais elle avait été Limier suffisament longtemps pour croiser un troupeau de zombi, de spetres et d'aberration nécrotiques désarticulées sans percuter que ce n'était pas "normal". Dormir dans une forteresse dépourvue de fenêtre dans la quelle rodent des spectres à toute heure du jour et de la nuit en plus des criminels et de leurs inventions les plus monstrueuses changeait la signification du mot "effrayant". Un sentiment pouvait être "effrayant". Sa propre folie et le gouffre qui existait en chaque être doué d'une âme pouvait être "effrayant". Un pantin de chair qui marche pour creser une tranchée était... irrespectueux mais pragmatique. Un peu comme des enfants mal payés et obligé de travailler pour aider leurs parents. Pas la plus jolie chose du monde mais l'une comme l'autre était nécessaire pour que d'autres aspects de leur culture prospère. Si les pauvres bougres avaient donner leur accord pour être utiliser ainsi avant de passer l'arme à gauche, elle n'y aurait même rien trouvé d'avilissant. En revanche... Si quelqu'un s'amusait à ça avec le corps d'un de ses proches non concentant, cette personne n'aurait pas assez d'air dans les poumons pour crier à quel point il regrettait.
Mais cles cadavres qui travaillaient là étaient d'illustres inconnus et elle lançait encore à Shan, tout aussi peu impacté qu'elle.
- Vous avez voyagez dans le désert ? ... Vous avez eu de la chance de vous en sortir. Le désert de sable près de Taisen est vraiment dangereux. On dit toutes sortes de choses à propos de sa magie et de ses habitants. Vous avez déjà entendu parlé du Verre des...
- Un problème ?
Shan s'était arrêté, un pas derrière elle. Encore un pas derrière, Myriem était devenue livide... Et commença à avancer dans la direction des mort-vivants. La sirène lança un regard interogatif à Shan, bien trop occupé à regarder s'approcher le grand abruti pour lui rendre son attention. Oui... c'est vrai que c'était perturbant de voir des cadavres.
- Myriem ?
Mais elle ne sembla pas les entendre, trop focalisé sur ces non-morts... Pourquoi ? Rowena venait de focaliser son attention sur la brute lorsque le regard de l'elfe caressa son profile, mesurant le degré d'impulsivité qui pouvait émaner d'elle et les mettre dans la mouise. ... Il avait raison. Elle venait de comprendre... C'étaient des Shoumeïens. Et pire... le costaud eu une remarque particulièrement sexiste, déplacée et rabaissante qu'un sourire gras emballa avec la perfection d'une cerise sur un gateau de merde.
Elle fit un pas lorsque son amie leva la main. Contrairement à ce que Shan pensait, elle avait bel et bien fait son geste dans la directeion de la shoumeïenne pour l'empêcher de fraper le reikois au visage. Vu son passif, même avec l'appuie de Reys - qu'elle soupçonnait d'être moins constant dans sa loyauté si Myriem venait a avoir des ennuis avec quelques personnes d'importance - Myriem risquait gros en portant la main sur un citoyen. Les Reikois étaient du genre... chiant. Entendez par là qu'en république, les coups dans le dos faisaient parti des affaires, là ou les reikois passaient en force la plupart du temps. Leur manque de finesse leur vallait la réputation d'être rancunier en plus d'avoir l'esprit de corps et jusque là, Rowena n'avait vu que Shan'ael pour servir de contre exemple... Et encore, dans l'esprit de corps plus que dans la rancune. Bien qu'avec lui, la rancune ne dure pas longtemps s'il considérait que le problème devait réellement trouvé une solution.
Mais l'elfe était bien plus rapide que la sirène et elle n'était pas arrivée à portée de Myriem qu'il avait arrêté son geste. Dans son élan, Rowena remarqua le mouvement du reikois pour intercepté celui de la shoumeïenne et changea fluidement d'appui pour venir plutôt s'accrocher à son gros gras musclé. Celui la même qui aurait pu finir dans la figure de Myriem dans d'autres circonstances. Elle se retrouva donc pendu à son bras comme la plus entreprenante des donzelles.
A...Amour ? La façon bien plus chaleureuse - toute proportion gardée - avec laquelle Shan se conduisait envers Myriem surgit dans la mémoire de Rowena. Un petit pincement au coeur dont elle ne s'apperçu elle-même que vaguement. Surprise, elle le fixa une seconde de plus que ce qui aurait été nécessaire avant de tourner le visage vers l'homme qu'elle avait cavalièrement acosté pour lui faire son sourire le plus admiratif... Et il n'essaya pas de se dégager, la regardant soudain au fond des yeux avec un sourire un peu crétin.
- S'il vous plait, vous voyez qu'on ne fera pas de problèmes. Un travailleur manianime comme vous, dévoué à son pays...
Les ficelles étaient énormes, mais pour la foule, il fallait bien jouer le jeu même si cette histoire devait être cousue avec des cordages de marin. Détournant aussi ostensiblement l'attention de ses deux camarades, elle se dressa sur la pointe des pieds d'un air aguicheur, pour venir sussurrer quelques mots à l'oreille du colosse qui referma machinalement la main sur la hanche.
Puis, aussitôt, elle s'éloigna de lui d'un pas, toujours souriante, sans qu'il ne tente de l'arrêter. L'homme acquiesça avec un air plutôt content, retournant à ses zombis sans plus se préoccuper de Myriem... Puis descendit lui même dans la tranchée pour se mettre à creuser de ses mains nues sous le regard tranquile de la Banshee.
Et les autres regard qui pouvaient bien se poser sur elle ? Elle n'en avait présentement plus rien à foutre.
- Je connais le courage de Myriem... Et je connais le tien. " ajouta avec entrain Rowena à la remarque de l'elfe.
Quand Myriem s'immobilisa, cependant, Rowenane le remarqua pas... Et elle aurait été bien en peine de comprendre pourquoi. Elle n'était pas au Reike depuis suffisament longtemps pour que ce genre de scène lui soit devenu habituelle... Mais elle avait été Limier suffisament longtemps pour croiser un troupeau de zombi, de spetres et d'aberration nécrotiques désarticulées sans percuter que ce n'était pas "normal". Dormir dans une forteresse dépourvue de fenêtre dans la quelle rodent des spectres à toute heure du jour et de la nuit en plus des criminels et de leurs inventions les plus monstrueuses changeait la signification du mot "effrayant". Un sentiment pouvait être "effrayant". Sa propre folie et le gouffre qui existait en chaque être doué d'une âme pouvait être "effrayant". Un pantin de chair qui marche pour creser une tranchée était... irrespectueux mais pragmatique. Un peu comme des enfants mal payés et obligé de travailler pour aider leurs parents. Pas la plus jolie chose du monde mais l'une comme l'autre était nécessaire pour que d'autres aspects de leur culture prospère. Si les pauvres bougres avaient donner leur accord pour être utiliser ainsi avant de passer l'arme à gauche, elle n'y aurait même rien trouvé d'avilissant. En revanche... Si quelqu'un s'amusait à ça avec le corps d'un de ses proches non concentant, cette personne n'aurait pas assez d'air dans les poumons pour crier à quel point il regrettait.
Mais cles cadavres qui travaillaient là étaient d'illustres inconnus et elle lançait encore à Shan, tout aussi peu impacté qu'elle.
- Vous avez voyagez dans le désert ? ... Vous avez eu de la chance de vous en sortir. Le désert de sable près de Taisen est vraiment dangereux. On dit toutes sortes de choses à propos de sa magie et de ses habitants. Vous avez déjà entendu parlé du Verre des...
- Un problème ?
Shan s'était arrêté, un pas derrière elle. Encore un pas derrière, Myriem était devenue livide... Et commença à avancer dans la direction des mort-vivants. La sirène lança un regard interogatif à Shan, bien trop occupé à regarder s'approcher le grand abruti pour lui rendre son attention. Oui... c'est vrai que c'était perturbant de voir des cadavres.
- Myriem ?
Mais elle ne sembla pas les entendre, trop focalisé sur ces non-morts... Pourquoi ? Rowena venait de focaliser son attention sur la brute lorsque le regard de l'elfe caressa son profile, mesurant le degré d'impulsivité qui pouvait émaner d'elle et les mettre dans la mouise. ... Il avait raison. Elle venait de comprendre... C'étaient des Shoumeïens. Et pire... le costaud eu une remarque particulièrement sexiste, déplacée et rabaissante qu'un sourire gras emballa avec la perfection d'une cerise sur un gateau de merde.
Elle fit un pas lorsque son amie leva la main. Contrairement à ce que Shan pensait, elle avait bel et bien fait son geste dans la directeion de la shoumeïenne pour l'empêcher de fraper le reikois au visage. Vu son passif, même avec l'appuie de Reys - qu'elle soupçonnait d'être moins constant dans sa loyauté si Myriem venait a avoir des ennuis avec quelques personnes d'importance - Myriem risquait gros en portant la main sur un citoyen. Les Reikois étaient du genre... chiant. Entendez par là qu'en république, les coups dans le dos faisaient parti des affaires, là ou les reikois passaient en force la plupart du temps. Leur manque de finesse leur vallait la réputation d'être rancunier en plus d'avoir l'esprit de corps et jusque là, Rowena n'avait vu que Shan'ael pour servir de contre exemple... Et encore, dans l'esprit de corps plus que dans la rancune. Bien qu'avec lui, la rancune ne dure pas longtemps s'il considérait que le problème devait réellement trouvé une solution.
Mais l'elfe était bien plus rapide que la sirène et elle n'était pas arrivée à portée de Myriem qu'il avait arrêté son geste. Dans son élan, Rowena remarqua le mouvement du reikois pour intercepté celui de la shoumeïenne et changea fluidement d'appui pour venir plutôt s'accrocher à son gros gras musclé. Celui la même qui aurait pu finir dans la figure de Myriem dans d'autres circonstances. Elle se retrouva donc pendu à son bras comme la plus entreprenante des donzelles.
A...Amour ? La façon bien plus chaleureuse - toute proportion gardée - avec laquelle Shan se conduisait envers Myriem surgit dans la mémoire de Rowena. Un petit pincement au coeur dont elle ne s'apperçu elle-même que vaguement. Surprise, elle le fixa une seconde de plus que ce qui aurait été nécessaire avant de tourner le visage vers l'homme qu'elle avait cavalièrement acosté pour lui faire son sourire le plus admiratif... Et il n'essaya pas de se dégager, la regardant soudain au fond des yeux avec un sourire un peu crétin.
- S'il vous plait, vous voyez qu'on ne fera pas de problèmes. Un travailleur manianime comme vous, dévoué à son pays...
Les ficelles étaient énormes, mais pour la foule, il fallait bien jouer le jeu même si cette histoire devait être cousue avec des cordages de marin. Détournant aussi ostensiblement l'attention de ses deux camarades, elle se dressa sur la pointe des pieds d'un air aguicheur, pour venir sussurrer quelques mots à l'oreille du colosse qui referma machinalement la main sur la hanche.
Puis, aussitôt, elle s'éloigna de lui d'un pas, toujours souriante, sans qu'il ne tente de l'arrêter. L'homme acquiesça avec un air plutôt content, retournant à ses zombis sans plus se préoccuper de Myriem... Puis descendit lui même dans la tranchée pour se mettre à creuser de ses mains nues sous le regard tranquile de la Banshee.
Et les autres regard qui pouvaient bien se poser sur elle ? Elle n'en avait présentement plus rien à foutre.
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
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Je n'avais plus eu vraiment conscience de ce que je faisais, focalisée totalement par le spectacle de désolation devant mes yeux. Ma foi, mes convictions étaient profondément ébranlées par cette scène qui semblait anodine pour les habitants d'Ikusa et même pour mes compagnons, amis. J'avais des croyances profondes, sincères et j'étais quelqu'un d'entier et cela m'avait glacé le sang de voir ce que le Reike faisait de nos morts, qu'ils utilisent et pervertissent les morts de leur Empire, peu m'importait mais là... C'était contre nature, contre notre religion mais quoi de plus normal pour des personnes qui nous refusaient le droit de vivre notre religion librement.
J'avais laissé mes émotions prendre le dessus, comme souvent ou toujours et ma main s'était élevée sans l'ombre d'une hésitation vers l'homme. Mais celle ci fut bloquée et je crus un instant que c'était celui qui me faisait face qui venait de faire ça. Cela m'avait perturbé sur le coup de ne rien voir venir, ou sentir venir. Mais quand je regardais la main qui enserrait mon propre poignet et que je vis que c'était celle de Shan, je restais muette, incrédule, ne comprenant pas pourquoi il m'empêchait de coller une gifle à ce rustre. Il venait après tout de m'insulter, en tant que femme, en tant que shoumeienne, pourquoi n'avais-je pas le droit de réagir?
Et surtout ses paroles, pour le coup il m'avait coupé la chique, un exploit en un sens, me faire taire d'un coup, comme ça. Je ne réagis pas cependant, trop atterrée au début mais comprenant bien vite qu'il tentait d'enrayer la dégénération probable de cette histoire qui ne choquait que moi. Je n'eus même pas à faire semblant, mon bras retomba aux mots prononcés, ce qu'il disait sonnait tellement juste en moi, à notre relation près bien entendu (méfie toi de ce que tu fais, tu joues avec le feu Shan huhuhu).
La suite continua de me perturber totalement et de me rendre mutique, j'étais spectatrice d'une scène que je venais de provoquer sans le vouloir, j'avais forcé mes amis à jouer la comédie et à devenir autres et moi au milieu je restais dans mon rôle sempiternel de la shoumeienne regardée de haut par les reikois, j'avais en réalité une profonde envie de hurler et de dire que c'était faux, que j'avais envie que cet homme souffre et prenne la place de ce cadavre mais je n'en fis rien du tout. Mon regard perdu dans le vague j'écoutais à moitié la suite.
Rowena aguicha l'homme qui mordit sans peine à l'hameçon, mais était-il possible en réalité de résister au charme naturel des sirènes? J'en doutais. Pour ma part je finis par baisser la tête, du coin de l'oeil je vis l'homme repartir à sa tâche, il était déjà passé à autre chose. Sans rien ajouter je m'éloignais, enfin j'impulsais le mouvement pour que Shan me suive vu qu'il me tenait le bras, je ne voulais pas non plus ruiner la comédie. Néanmoins je me sentais vidée, je détestais cette ville, symbole de la puissance de cet Empire oppresseur, cet Empire conquérant. Ce ne fut que lorsque nous sommes arrivés après le croisement de rue suivant que je repris la parole.
- Je suis désolée, je n'aurais pas du réagir comme ça mais...
L'on m'avait toujours dit que lorsqu'on s'excusait et qu'on s'apprêtait à rajouter un "mais" c'était que nous ne pensions pas nos excuses. Et en un sens c'était vrai, je n'étais pas désolée de mon geste, il me semblait mérité, normal mais j'étais désolée de mon attitude. J'avais réussi à ne rien rajouter par chance. Je me recomposais un visage souriant, l'avantage d'être née noble, d'avoir appris que le paraître comptait plus que le ressenti, que le monde autour n'avait que faire de nos états d'âmes mais qu'il pouvait juger notre façon de nous tenir. J'avais donc retrouvé le masque de la jeune noble chaleureuse, presque aussi vite qu'il était parti, je maitrisai cet art contrairement à celui du mensonge, je ne mentais pas, j'étais "noble".
Lâchant le bras de Shan, je m'inclinais un instant pour remercier mes deux amis avant d'ajouter comme si rien ne s'était produit quelques instants auparavant.
- Alors cette fameuse auberge dont vous me parliez tout à l'heure? Ou se trouve-t-elle, je crois que j'ai très envie de manger quelque chose de bon, mon ventre crierait presque famine, il a été secoué en mer plus que je ne l'avais imaginé de prime abord.
Le cordonnier est souvent mal chaussé et que dire des médecins qui refusent de voir leur état réel, j'avais l'impression de passer ma vie en la survolant, observatrice, spectatrice, et d'agir pour et par les autres, étais-je en train de me perdre? J'étais venue ici pour Mélyssa et Ruyven et pour Amael et son avenir, et moi?
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J'avais laissé mes émotions prendre le dessus, comme souvent ou toujours et ma main s'était élevée sans l'ombre d'une hésitation vers l'homme. Mais celle ci fut bloquée et je crus un instant que c'était celui qui me faisait face qui venait de faire ça. Cela m'avait perturbé sur le coup de ne rien voir venir, ou sentir venir. Mais quand je regardais la main qui enserrait mon propre poignet et que je vis que c'était celle de Shan, je restais muette, incrédule, ne comprenant pas pourquoi il m'empêchait de coller une gifle à ce rustre. Il venait après tout de m'insulter, en tant que femme, en tant que shoumeienne, pourquoi n'avais-je pas le droit de réagir?
Et surtout ses paroles, pour le coup il m'avait coupé la chique, un exploit en un sens, me faire taire d'un coup, comme ça. Je ne réagis pas cependant, trop atterrée au début mais comprenant bien vite qu'il tentait d'enrayer la dégénération probable de cette histoire qui ne choquait que moi. Je n'eus même pas à faire semblant, mon bras retomba aux mots prononcés, ce qu'il disait sonnait tellement juste en moi, à notre relation près bien entendu (méfie toi de ce que tu fais, tu joues avec le feu Shan huhuhu).
La suite continua de me perturber totalement et de me rendre mutique, j'étais spectatrice d'une scène que je venais de provoquer sans le vouloir, j'avais forcé mes amis à jouer la comédie et à devenir autres et moi au milieu je restais dans mon rôle sempiternel de la shoumeienne regardée de haut par les reikois, j'avais en réalité une profonde envie de hurler et de dire que c'était faux, que j'avais envie que cet homme souffre et prenne la place de ce cadavre mais je n'en fis rien du tout. Mon regard perdu dans le vague j'écoutais à moitié la suite.
Rowena aguicha l'homme qui mordit sans peine à l'hameçon, mais était-il possible en réalité de résister au charme naturel des sirènes? J'en doutais. Pour ma part je finis par baisser la tête, du coin de l'oeil je vis l'homme repartir à sa tâche, il était déjà passé à autre chose. Sans rien ajouter je m'éloignais, enfin j'impulsais le mouvement pour que Shan me suive vu qu'il me tenait le bras, je ne voulais pas non plus ruiner la comédie. Néanmoins je me sentais vidée, je détestais cette ville, symbole de la puissance de cet Empire oppresseur, cet Empire conquérant. Ce ne fut que lorsque nous sommes arrivés après le croisement de rue suivant que je repris la parole.
- Je suis désolée, je n'aurais pas du réagir comme ça mais...
L'on m'avait toujours dit que lorsqu'on s'excusait et qu'on s'apprêtait à rajouter un "mais" c'était que nous ne pensions pas nos excuses. Et en un sens c'était vrai, je n'étais pas désolée de mon geste, il me semblait mérité, normal mais j'étais désolée de mon attitude. J'avais réussi à ne rien rajouter par chance. Je me recomposais un visage souriant, l'avantage d'être née noble, d'avoir appris que le paraître comptait plus que le ressenti, que le monde autour n'avait que faire de nos états d'âmes mais qu'il pouvait juger notre façon de nous tenir. J'avais donc retrouvé le masque de la jeune noble chaleureuse, presque aussi vite qu'il était parti, je maitrisai cet art contrairement à celui du mensonge, je ne mentais pas, j'étais "noble".
Lâchant le bras de Shan, je m'inclinais un instant pour remercier mes deux amis avant d'ajouter comme si rien ne s'était produit quelques instants auparavant.
- Alors cette fameuse auberge dont vous me parliez tout à l'heure? Ou se trouve-t-elle, je crois que j'ai très envie de manger quelque chose de bon, mon ventre crierait presque famine, il a été secoué en mer plus que je ne l'avais imaginé de prime abord.
Le cordonnier est souvent mal chaussé et que dire des médecins qui refusent de voir leur état réel, j'avais l'impression de passer ma vie en la survolant, observatrice, spectatrice, et d'agir pour et par les autres, étais-je en train de me perdre? J'étais venue ici pour Mélyssa et Ruyven et pour Amael et son avenir, et moi?
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Shan resta silencieux, observant la suite de la scène d'un œil un peu vide, son regard impossible a déchiffrer. Myriem avait reculé et reprit ses esprits, et Rowena etait plus loin. Il resta d'abord avec la shoumeienne. Elle s'inclina légèrement devant lui et la sirène, s'excusant un peu faussement. Mais il savait ce que ca voulait dire. Elle n’était pas désolée pour lui, juste pour eux et de les avoir potentiellement mit dans une mauvaise situation. Elle commença même a évoquer l'auberge, changeant de sujet. Il secoua légèrement la tête.
- Il est parfois bon de couper l'arbre, pour pouvoir bien voir la foret, dame Myriem. Peut importe a quel point l'arbre est beau, ce n'est qu'en le retirant qu'il est possible d'avancer dans les sous bois.
Si elle se laissait encore submerger par ses émotions, en agressant en pleine rue un natif, elle pourrait avoir de grave soucis. Elle etait la pour aider des gens, avait elle dit. Et Shan devinait aisément qu'elle avait d'autre projet pour son peuple. Si Tagar devait venir la sortir d'un cachot, pas sur qu'elle puisse obtenir exactement ce dont elle avait besoin ici.
- Elle n'est plus très loin, Aelle a du... ?
Il cessa de parler, constatant que Rowena n'avait pas changé de position. Il fit un pas de coté, ses sens en éveil, cherchant un danger ou la source de quelque chose qu'il n'avait pas encore détecté mais qu'elle, elle était consciente. Il s'éloigna de Myriem sans y penser, l'attention totalement braqué sur elle dorénavant. Sans un mot.
Il se posta a coté d'elle, les bras croisés, observant dans la même direction. Sur l'homme qui creusait mécaniquement, désespérément, comme si il s'attendait a déterrer une part de sa propre existence. Il resta ainsi a regarder une bonne minute, sans vraiment faire attention si Rowena le regardait, ou bien si Myriem les avait rejoins.
- Ça va te soulager ?
Il avait dit ça tranquillement. Il n’était pas choqué par l'idée de le faire souffrir. C’était quelque chose d'humain. Une sorte de haine viscérale. De vouloir faire payer quelqu'un que l'on considérait comme mauvais, différent. Avec une bonne quantité de sous catégorie. Il n'avait pas vraiment conscience de ça. Il etait plus animal. Tuer ou etre tué. Quand une menace n'etait plus une menace, il n'y avait plus besoin de revenir a la charge. Simplement de passer son chemin et de passer a autre chose.
- Et demain, tu seras contente en y repensant ?
Il soupira. Au final elles étaient toute les deux pareilles. Il avait cru qu'elle était venue l'aider, mais c’était plutôt tout l'inverse, elle avait eu en tête cette stratégie pour le punir a sa façon. Bien plus durement que ce que Myriem allait lui infligé.
- Et quand il se réveillera, est ce qu'il se sera repentit ? Ou bien il sera encore plus en colère contre ces gens qui l'ont humiliés ? Est ce qu'il ne se vengera pas sur la première personne qu'il considère comme étant coupable, alors qu'a la base, il n'avait fait que parler...
Il se retourna, le spectacle le laissant de marbre. Peu importe ce qu'il pensait de cet homme, et c’était difficile de le deviner en le regardant, il ne considérait a aucun moment qu'il méritait ça. A vrai dire, il aurait presque préféré le tuer directement. La tourmente n’était pas une fin en soi. Le néant, d'avantage. Il était peut être pire qu'elle sur beaucoup de point au final.
- Si tu deviens comme lui, alors c'est lui qui est le vainqueur, au final.
Il posa doucement une main sur son épaule, très légèrement. A moitié entre un frôlement et une caresse. C’était peut être la première fois qu'il l'a touchait ainsi de lui même. Il la retira bien vite, et s'éloigna. Il n'allait pas l’arrêter. Il avait juste dit ce qu'il pensait. Elle était libre de se venger si elle le désirait. Peut être que Myriem allait se délecter de ce spectacle.
Son boulot c'etait de les protéger. Et il avait déjà trop fait la morale a son goût. Animal ou peut etre un peu trop sage pour son propre bien, il eu un petit pincement en songeant qu'elles allaient vite le trouver ennuyant et peu agréable. Mais ca ne l'étonnerait pas. C'etait ce qu'il etait. Il prit place, pour voir facilement de chaque coté de la rue si quelqu'un allait approcher ou non et intervenir. Mais ils n'attiraient pas l'attention.
Il etait sur ses gardes.
- Il est parfois bon de couper l'arbre, pour pouvoir bien voir la foret, dame Myriem. Peut importe a quel point l'arbre est beau, ce n'est qu'en le retirant qu'il est possible d'avancer dans les sous bois.
Si elle se laissait encore submerger par ses émotions, en agressant en pleine rue un natif, elle pourrait avoir de grave soucis. Elle etait la pour aider des gens, avait elle dit. Et Shan devinait aisément qu'elle avait d'autre projet pour son peuple. Si Tagar devait venir la sortir d'un cachot, pas sur qu'elle puisse obtenir exactement ce dont elle avait besoin ici.
- Elle n'est plus très loin, Aelle a du... ?
Il cessa de parler, constatant que Rowena n'avait pas changé de position. Il fit un pas de coté, ses sens en éveil, cherchant un danger ou la source de quelque chose qu'il n'avait pas encore détecté mais qu'elle, elle était consciente. Il s'éloigna de Myriem sans y penser, l'attention totalement braqué sur elle dorénavant. Sans un mot.
Il se posta a coté d'elle, les bras croisés, observant dans la même direction. Sur l'homme qui creusait mécaniquement, désespérément, comme si il s'attendait a déterrer une part de sa propre existence. Il resta ainsi a regarder une bonne minute, sans vraiment faire attention si Rowena le regardait, ou bien si Myriem les avait rejoins.
- Ça va te soulager ?
Il avait dit ça tranquillement. Il n’était pas choqué par l'idée de le faire souffrir. C’était quelque chose d'humain. Une sorte de haine viscérale. De vouloir faire payer quelqu'un que l'on considérait comme mauvais, différent. Avec une bonne quantité de sous catégorie. Il n'avait pas vraiment conscience de ça. Il etait plus animal. Tuer ou etre tué. Quand une menace n'etait plus une menace, il n'y avait plus besoin de revenir a la charge. Simplement de passer son chemin et de passer a autre chose.
- Et demain, tu seras contente en y repensant ?
Il soupira. Au final elles étaient toute les deux pareilles. Il avait cru qu'elle était venue l'aider, mais c’était plutôt tout l'inverse, elle avait eu en tête cette stratégie pour le punir a sa façon. Bien plus durement que ce que Myriem allait lui infligé.
- Et quand il se réveillera, est ce qu'il se sera repentit ? Ou bien il sera encore plus en colère contre ces gens qui l'ont humiliés ? Est ce qu'il ne se vengera pas sur la première personne qu'il considère comme étant coupable, alors qu'a la base, il n'avait fait que parler...
Il se retourna, le spectacle le laissant de marbre. Peu importe ce qu'il pensait de cet homme, et c’était difficile de le deviner en le regardant, il ne considérait a aucun moment qu'il méritait ça. A vrai dire, il aurait presque préféré le tuer directement. La tourmente n’était pas une fin en soi. Le néant, d'avantage. Il était peut être pire qu'elle sur beaucoup de point au final.
- Si tu deviens comme lui, alors c'est lui qui est le vainqueur, au final.
Il posa doucement une main sur son épaule, très légèrement. A moitié entre un frôlement et une caresse. C’était peut être la première fois qu'il l'a touchait ainsi de lui même. Il la retira bien vite, et s'éloigna. Il n'allait pas l’arrêter. Il avait juste dit ce qu'il pensait. Elle était libre de se venger si elle le désirait. Peut être que Myriem allait se délecter de ce spectacle.
Son boulot c'etait de les protéger. Et il avait déjà trop fait la morale a son goût. Animal ou peut etre un peu trop sage pour son propre bien, il eu un petit pincement en songeant qu'elles allaient vite le trouver ennuyant et peu agréable. Mais ca ne l'étonnerait pas. C'etait ce qu'il etait. Il prit place, pour voir facilement de chaque coté de la rue si quelqu'un allait approcher ou non et intervenir. Mais ils n'attiraient pas l'attention.
Il etait sur ses gardes.
Invité
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Creusent creusent encore les petites mains qui s'écorchent et s'enfoncent dans la terre sèche et tassée. Une terre morte d'avoir été ignorée et couverte de pavés. Les gravillons s'coulaient autour de ses paumes à chaque fois qu'il grattait plus qu'il ne creusait, le bord de la tranchée. Ses mains trop moles ne faisaient pas de bonnes pelles. Un peu de sang perla autour de ses ongles en un rien de temps. Il était en rage, elle savait ce qui allait suivre.
Une présence reparu au côté de la républicaine qui s'était simplement redressée, la magie et le corps réprimant un réflexe de défense. Elle croisa les bras et se détendit à nouveau en se rendant compte qu'il s'agissait de Shan'ael. Elle ne détourna cependant pas le regard. Ce porc allait apprendre à ne pas s'en prendre à une femme, encore plus à une femme qui avait tant perdue. Ils n'étaient pas pressés alors ils avaient bien le temps de lui donner une leçon qu'il n'oublierait pas.
- Pas vraiment. Mais il y aura au moins un Reikois de moins pour agir comme un animal.
La colère froide qu'elle ressentait envers cet homme n'était peut-être pas seulement due à lui... Mais ça ne la rendait pas moins légitime aux yeux embrumés de la sirène. Il ne pouvait pas simplement faire son job ? Elle faisait bien le sien en passant de longues heures à la bibliothèque.
- Et toi, tu as regretté d'avoir tué ces esclavagistes ? " Elle avait répondu du tac au tac, le ton d'une froide neutralité. Et une respiration plus tard, à peine adoucit, elle ajouta " Pardon... Je n'avais pas à te parler comme ça.
Mais bon, il avait beau jeu de lui donner des conseils en la matière. Ce qu'il avait fait était irréversible et il l'avait fait en toute autonomie, décidant par lui-même qui devait vivre ou mourir sous prétexte qu'ils avaient tué et torturé d'autres personnes. Cet homme là, devant elle, ne méritait surement pas la mort, mais il n'était pas bon pour autant. On ne se moquait pas de ceux qui n'avaient plus rien, on ne menaçait pas une femme, on ne provoquait pas une veuve, quand on était quelqu'un de bon. Non ? A sa hanche, le poids de son Code ne se faisait pas sentir.
- Tu sais comme moi qu'il n'attendait qu'une occasion pour la frapper. Je lui fais seulement un peu goutter à la peur qu'il aime inspirer.
Et ce n'était bon pour personne. La part la plus raisonnable d'elle était capable de l'entendre, mais elle était minoritaire en ce moment. Où étaient-ce justement ses émotions qui étaient partie en balade, bien moins de ses actes et de ses gestes ? Elle avait fait tellement pire pour qu'un homme se tienne à carreau. Ce n'était pas particulièrement atroce ce qu'elle infligeait à celui-ci. Pour elle, ce n'était qu'une petite tape sur les doigts. Un rappel à l'ordre qu'il ne devait pas oublier.
Un frisson fit glisser le regard de la sirène d'un reikois à un autre, les traits aussi austères que son masque de Limier, mais portant une attention soutenue aux mots du semi-elfe. Quelque chose fluctua dans le regard de la sirène. Un mépris suivi de remord. Non pas pour son acte, mais pour ce que lui avait inspiré les mots de Shan'ael. Utiliser les armes destructrices et innomables dont se servaient généralement les pires criminels, dans un but plus grand de sécurité et de justice. C'était précisément ce qu'elle faisait. Ce qu'elle avait fait pendant la moitié de sa vie et ce qui lui avait permis d'être utile au Front. Craindre les armes était un discours de lâche... Voilà ce qu'elle avait pensé. Alors que c'était justement pour que la plupart des habitants de son pays puisse continuer à penser de cette façon qu'elle était restée en poste après l'acceptation de sa famille. La fin justifiait les moyens... Jusqu'à un certain point flou. ... Qu'elle ne connaissait pas et qui ne lui appartenait pas. Elle n'était pas juge. Même au village, elle s'était rangée à l'avis de Shan. Shan qui désapprouvait aujourd'hui son geste...
Elle jeta un coup d'oeil à l'homme toujours en train de creuser, les yeux exorbités, haletant. Elle décroisa les bras et se retourna, s'éloignant à la suite de Shan. Ce ne fut que lorsqu'ils arrivèrent au croisement, à l'abri relatif d'une rue connexe, qu'elle relâcha sa proie. L'homme tomba à genoux ramenant ses mains contre lui. La vague de peur qui était montée et montée encore de façon surnaturelle redescendait peu à peu, le laissant pour le moment choqué, sans comprendre ce qui s'était passé ni pourquoi il avait agi ainsi.
Sur les quelques pas pour s'éloigner du scélérat, Rowena avait retrouvé son sourire et une certaine légèreté. Un changement d'humeur qui pouvait sembler gênant pour certain, car il était on ne peut plus vrai. L'incident était clos et ses amis étaient là !
- Pardon pour l'attente. Nous disions ? ... Hmmm... Auberge ?
Une présence reparu au côté de la républicaine qui s'était simplement redressée, la magie et le corps réprimant un réflexe de défense. Elle croisa les bras et se détendit à nouveau en se rendant compte qu'il s'agissait de Shan'ael. Elle ne détourna cependant pas le regard. Ce porc allait apprendre à ne pas s'en prendre à une femme, encore plus à une femme qui avait tant perdue. Ils n'étaient pas pressés alors ils avaient bien le temps de lui donner une leçon qu'il n'oublierait pas.
- Pas vraiment. Mais il y aura au moins un Reikois de moins pour agir comme un animal.
La colère froide qu'elle ressentait envers cet homme n'était peut-être pas seulement due à lui... Mais ça ne la rendait pas moins légitime aux yeux embrumés de la sirène. Il ne pouvait pas simplement faire son job ? Elle faisait bien le sien en passant de longues heures à la bibliothèque.
- Et toi, tu as regretté d'avoir tué ces esclavagistes ? " Elle avait répondu du tac au tac, le ton d'une froide neutralité. Et une respiration plus tard, à peine adoucit, elle ajouta " Pardon... Je n'avais pas à te parler comme ça.
Mais bon, il avait beau jeu de lui donner des conseils en la matière. Ce qu'il avait fait était irréversible et il l'avait fait en toute autonomie, décidant par lui-même qui devait vivre ou mourir sous prétexte qu'ils avaient tué et torturé d'autres personnes. Cet homme là, devant elle, ne méritait surement pas la mort, mais il n'était pas bon pour autant. On ne se moquait pas de ceux qui n'avaient plus rien, on ne menaçait pas une femme, on ne provoquait pas une veuve, quand on était quelqu'un de bon. Non ? A sa hanche, le poids de son Code ne se faisait pas sentir.
- Tu sais comme moi qu'il n'attendait qu'une occasion pour la frapper. Je lui fais seulement un peu goutter à la peur qu'il aime inspirer.
Et ce n'était bon pour personne. La part la plus raisonnable d'elle était capable de l'entendre, mais elle était minoritaire en ce moment. Où étaient-ce justement ses émotions qui étaient partie en balade, bien moins de ses actes et de ses gestes ? Elle avait fait tellement pire pour qu'un homme se tienne à carreau. Ce n'était pas particulièrement atroce ce qu'elle infligeait à celui-ci. Pour elle, ce n'était qu'une petite tape sur les doigts. Un rappel à l'ordre qu'il ne devait pas oublier.
Un frisson fit glisser le regard de la sirène d'un reikois à un autre, les traits aussi austères que son masque de Limier, mais portant une attention soutenue aux mots du semi-elfe. Quelque chose fluctua dans le regard de la sirène. Un mépris suivi de remord. Non pas pour son acte, mais pour ce que lui avait inspiré les mots de Shan'ael. Utiliser les armes destructrices et innomables dont se servaient généralement les pires criminels, dans un but plus grand de sécurité et de justice. C'était précisément ce qu'elle faisait. Ce qu'elle avait fait pendant la moitié de sa vie et ce qui lui avait permis d'être utile au Front. Craindre les armes était un discours de lâche... Voilà ce qu'elle avait pensé. Alors que c'était justement pour que la plupart des habitants de son pays puisse continuer à penser de cette façon qu'elle était restée en poste après l'acceptation de sa famille. La fin justifiait les moyens... Jusqu'à un certain point flou. ... Qu'elle ne connaissait pas et qui ne lui appartenait pas. Elle n'était pas juge. Même au village, elle s'était rangée à l'avis de Shan. Shan qui désapprouvait aujourd'hui son geste...
Elle jeta un coup d'oeil à l'homme toujours en train de creuser, les yeux exorbités, haletant. Elle décroisa les bras et se retourna, s'éloignant à la suite de Shan. Ce ne fut que lorsqu'ils arrivèrent au croisement, à l'abri relatif d'une rue connexe, qu'elle relâcha sa proie. L'homme tomba à genoux ramenant ses mains contre lui. La vague de peur qui était montée et montée encore de façon surnaturelle redescendait peu à peu, le laissant pour le moment choqué, sans comprendre ce qui s'était passé ni pourquoi il avait agi ainsi.
Sur les quelques pas pour s'éloigner du scélérat, Rowena avait retrouvé son sourire et une certaine légèreté. Un changement d'humeur qui pouvait sembler gênant pour certain, car il était on ne peut plus vrai. L'incident était clos et ses amis étaient là !
- Pardon pour l'attente. Nous disions ? ... Hmmm... Auberge ?
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
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(HRP : Début écriture à 6 mains )
Shan avait un côté de sage de Shoumeï pour moi, il était là observateur avisé et donnait des conseils sans forcément attendre qu'on les respecte ou écoute mais il livrait ses messages simplement. Il rappelait par bien des aspects le cher Wan de la shoumeienne, cette figure paternelle et aimante qui était sa plus proche famille. Elle grimaçait néanmoins à ses propos, il avait raison mais l'arbre dont il parlait aussi beau fut-il était son empathie et pas capacité à ressentir les émotions des autres.
- Choisir de ne pas voir serait me renier au final, me couper des autres je n'y arrive pas et je suis incapable de voir la forêt dans son intégralité en fin de compte.
C'était un triste constat mais elle n'y pouvait rien. Shan me répondit pour l'auberge mais il s'arrêta net? Myriem fit de même mais elle ne bougea pas, spectatrice de ce qui suivi et des échanges entre ses deux amis. Elle restait en retrait mais son attention totalement tournée vers eux alors que ses émotions étaient encore à fleur de peau, elle laissa sa magie voguer entre eux pour comprendre, sentir, percevoir ce que ses yeux pourraient rater.
Shan faisait la morale à Rowena, cela aurait pu être amusant mais je sentais qu'il voulait l'aider, l'empêcher d'aller trop loin. Myriem comprit ce qu'elle faisait ou avait fait avec cet homme en le voyant creuser de ses mains. Son premier réflexe fut d'être horrifié pour le coup parce que j'étais fondamentalement une guérisseuse et déjà elle imaginait les soins qu'il aurait à subir mais d'un autre côté, plus loin en elle, plus profond, un sentiment de satisfaction qu'elle voulait juguler, elle ne pouvait pas se réjouir du malheur des autres, c'eut été se rabaisser à leur niveau.
Le dernier geste de Shan la laissa perplexe en un sens autant que curieuse, avait-elle bien interprété celui-ci? Ou se faisait-elle des idées? Il retira prestement sa main comme si, il réalisait ce qu'il venait de laisser paraitre au monde ou plus précisément à Rowena. Le regard interrogateur de la maelienne passait de l'un à l'autre, était-ce possible ou avait-elle des lubies?
Elle se garda bien de dire quoi que ce soit de ce qu'elle venait de voir, elle se contenta d'un bref hochement de tête à destination de Rowena, pour ce qu'elle venait de faire.
- Oui nous avons parlé de l'Auberge, je crois que j'ai besoin de manger quelque chose et de me poser un peu en bonne compagnie cela va de soit.
Elle n'avait pas comprit. A chaque fois elle ne comprenait pas. Pourquoi il lui disait d'arrêter. Pourquoi il avait tuer tout un groupe de criminels de sang froid plus tot. Pourquoi les deux situations n'avaient rien a voir. Il avait continué de s'éloigner sans rien dire, sans montrer la douleur qu'il avait ressentit devant le décalage qu'il y avait entre eux. Ca ne marcherait jamais c'était évident. Il ne comprenait même pas, au fond, pourquoi ils étaient la, ensemble.
- L'auberge ? Hum, oui.
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Shan avait un côté de sage de Shoumeï pour moi, il était là observateur avisé et donnait des conseils sans forcément attendre qu'on les respecte ou écoute mais il livrait ses messages simplement. Il rappelait par bien des aspects le cher Wan de la shoumeienne, cette figure paternelle et aimante qui était sa plus proche famille. Elle grimaçait néanmoins à ses propos, il avait raison mais l'arbre dont il parlait aussi beau fut-il était son empathie et pas capacité à ressentir les émotions des autres.
- Choisir de ne pas voir serait me renier au final, me couper des autres je n'y arrive pas et je suis incapable de voir la forêt dans son intégralité en fin de compte.
C'était un triste constat mais elle n'y pouvait rien. Shan me répondit pour l'auberge mais il s'arrêta net? Myriem fit de même mais elle ne bougea pas, spectatrice de ce qui suivi et des échanges entre ses deux amis. Elle restait en retrait mais son attention totalement tournée vers eux alors que ses émotions étaient encore à fleur de peau, elle laissa sa magie voguer entre eux pour comprendre, sentir, percevoir ce que ses yeux pourraient rater.
Shan faisait la morale à Rowena, cela aurait pu être amusant mais je sentais qu'il voulait l'aider, l'empêcher d'aller trop loin. Myriem comprit ce qu'elle faisait ou avait fait avec cet homme en le voyant creuser de ses mains. Son premier réflexe fut d'être horrifié pour le coup parce que j'étais fondamentalement une guérisseuse et déjà elle imaginait les soins qu'il aurait à subir mais d'un autre côté, plus loin en elle, plus profond, un sentiment de satisfaction qu'elle voulait juguler, elle ne pouvait pas se réjouir du malheur des autres, c'eut été se rabaisser à leur niveau.
Le dernier geste de Shan la laissa perplexe en un sens autant que curieuse, avait-elle bien interprété celui-ci? Ou se faisait-elle des idées? Il retira prestement sa main comme si, il réalisait ce qu'il venait de laisser paraitre au monde ou plus précisément à Rowena. Le regard interrogateur de la maelienne passait de l'un à l'autre, était-ce possible ou avait-elle des lubies?
Elle se garda bien de dire quoi que ce soit de ce qu'elle venait de voir, elle se contenta d'un bref hochement de tête à destination de Rowena, pour ce qu'elle venait de faire.
- Oui nous avons parlé de l'Auberge, je crois que j'ai besoin de manger quelque chose et de me poser un peu en bonne compagnie cela va de soit.
Elle n'avait pas comprit. A chaque fois elle ne comprenait pas. Pourquoi il lui disait d'arrêter. Pourquoi il avait tuer tout un groupe de criminels de sang froid plus tot. Pourquoi les deux situations n'avaient rien a voir. Il avait continué de s'éloigner sans rien dire, sans montrer la douleur qu'il avait ressentit devant le décalage qu'il y avait entre eux. Ca ne marcherait jamais c'était évident. Il ne comprenait même pas, au fond, pourquoi ils étaient la, ensemble.
- L'auberge ? Hum, oui.
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Il ne fit pas de commentaire et les laissa passer devant. Rowena pourrait bien les guider, elle savait exactement la direction, et en effet, ils se retrouverent devant la grande devanture d'une des plus luxueuses auberges de Ikusa, a peine une poignée de minutes plus tard.
En rentrant, un homme ayant un clair embonpoint fondit sur eux comme un rapace, pour les accueillir. Comme d'habitude, il avait cet air malin du commercial qui sait ses compétences. Il s'inclina devant eux trois.
- Jeune maître, vous revoilà avec vot...vos amis.
- Bonjour ! " lança Rowena avec enthousiasme, la sympathie que lui inspirait le propriétaire particulièrement perceptible, comme si ce qu'elle avait fait quelques minutes avait éclairé sa journée.
- Hum, Aelle m'avait prévenue, j'ai préparé la table la bas mais nous pouvons aussi prendre la table et la mener au jardin a l’arrière comme nous faisons fréquemment.
- Bonjour à vous.
Shan laissa encore une fois le choix a Rowena. D'expliquer a Myriem, et qu'elles puissent choisirent toute les deux. Il préférait etre totalement en retrait. Encore plus avec l'évènement récent. Il se sentait a part. Mais c'etait finalement le reflet de toute sa vie. Pas une nouveauté. Alors que Rowena semblait bien trop détendue, comme un poisson dans l'eau.
- Merci, c'est très gentil d'avoir mis le couvert là-bas. Notre amie vient de descendre de bateau. Tu aurais quelque chose qui la change un peu des biscuits secs et des plats de voyage ?
Rapidement, Rowena et le propriétaire s'entretinrent avec un certain entrain. La brune aurait pu être surprise par l'attitude de son amie républicaine mais il n'en fut rien, elle savait que lorsqu'on n'était pas au mieux les émotions étaient vives et changeantes et Rowena avait toutes les raisons du Sekaï de ne pas se sentir sereine avec la malédiction qui la rongeait depuis des mois maintenant.
La brune regarda ses compagnons et sentit bien le malaise émanant de Shan, la situation n'était pas très claire visiblement. Elle sourit alors pour l'apaiser, laissant son don glisser sur le "jeune" elfe pour qu'il soit moins anxieux, à peine pour que cela lui soit profitable et sans le manipuler. Un frisson remonta le long du dos de la républicaine qui en perdit le fil de sa conversation avant de le reprendre, un brin moins jouasse.
- Dehors dans un jardin? Oh... Si c'est possible je pense que cela me plairait.
- Tu vas voir, c'est très calme. Très agréable. Et on peut être un peu à l'ombre, il y a un superbe olivier.
Profiter d'un moment calme encore avec eux deux loin du tumulte de la ville ou même d'une salle commune d'auberge Myriem apprécierait. Rowena en étant convaincue. Elle sourit à la shoumeïenne mais ajouta tout de même un ton plus bas, lui faisant signe de la suivre.
- Mais je préfèrerais que tu demandes avant de te servir de ta magie sur un ami...
La tentative de Myriem n'était pas passée inapperçu et bien que Rowena reste calme, se doutant qu'elle n'avait pas pensé à mal, elle était profondément mal à l'aise à l'idée qu'elle se serve ainsi de sa magie sans demander. Surtout une magie psychique... Et d'autant plus sur Shan. Elle n'avait pas le droit !
En rentrant, un homme ayant un clair embonpoint fondit sur eux comme un rapace, pour les accueillir. Comme d'habitude, il avait cet air malin du commercial qui sait ses compétences. Il s'inclina devant eux trois.
- Jeune maître, vous revoilà avec vot...vos amis.
- Bonjour ! " lança Rowena avec enthousiasme, la sympathie que lui inspirait le propriétaire particulièrement perceptible, comme si ce qu'elle avait fait quelques minutes avait éclairé sa journée.
- Hum, Aelle m'avait prévenue, j'ai préparé la table la bas mais nous pouvons aussi prendre la table et la mener au jardin a l’arrière comme nous faisons fréquemment.
- Bonjour à vous.
Shan laissa encore une fois le choix a Rowena. D'expliquer a Myriem, et qu'elles puissent choisirent toute les deux. Il préférait etre totalement en retrait. Encore plus avec l'évènement récent. Il se sentait a part. Mais c'etait finalement le reflet de toute sa vie. Pas une nouveauté. Alors que Rowena semblait bien trop détendue, comme un poisson dans l'eau.
- Merci, c'est très gentil d'avoir mis le couvert là-bas. Notre amie vient de descendre de bateau. Tu aurais quelque chose qui la change un peu des biscuits secs et des plats de voyage ?
Rapidement, Rowena et le propriétaire s'entretinrent avec un certain entrain. La brune aurait pu être surprise par l'attitude de son amie républicaine mais il n'en fut rien, elle savait que lorsqu'on n'était pas au mieux les émotions étaient vives et changeantes et Rowena avait toutes les raisons du Sekaï de ne pas se sentir sereine avec la malédiction qui la rongeait depuis des mois maintenant.
La brune regarda ses compagnons et sentit bien le malaise émanant de Shan, la situation n'était pas très claire visiblement. Elle sourit alors pour l'apaiser, laissant son don glisser sur le "jeune" elfe pour qu'il soit moins anxieux, à peine pour que cela lui soit profitable et sans le manipuler. Un frisson remonta le long du dos de la républicaine qui en perdit le fil de sa conversation avant de le reprendre, un brin moins jouasse.
- Dehors dans un jardin? Oh... Si c'est possible je pense que cela me plairait.
- Tu vas voir, c'est très calme. Très agréable. Et on peut être un peu à l'ombre, il y a un superbe olivier.
Profiter d'un moment calme encore avec eux deux loin du tumulte de la ville ou même d'une salle commune d'auberge Myriem apprécierait. Rowena en étant convaincue. Elle sourit à la shoumeïenne mais ajouta tout de même un ton plus bas, lui faisant signe de la suivre.
- Mais je préfèrerais que tu demandes avant de te servir de ta magie sur un ami...
La tentative de Myriem n'était pas passée inapperçu et bien que Rowena reste calme, se doutant qu'elle n'avait pas pensé à mal, elle était profondément mal à l'aise à l'idée qu'elle se serve ainsi de sa magie sans demander. Surtout une magie psychique... Et d'autant plus sur Shan. Elle n'avait pas le droit !
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Myriem de Boktor
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Pour le coup Myriem resta quelques secondes interdite sans vraiment comprendre de quoi parlait son amie, son regard trahissait sa réflexion et son incrédulité vis à vis de la remarque alors que Rowena lui souriait légèrement, d'un air entendu. Qu'avait-elle fait sans demander l'avis de quelqu'un? Deux vies, deux écoles et elle mit donc un temps pour rassembler le puzzle des derniers instants. Elle avait utilisé son don en effet pour apaiser son ami Shan, en quoi était-ce mal ou utile de demander son avis? Elle avait toujours agi ainsi depuis sa prime enfance. Néanmoins son regard se posa su Shan, souffrait-il de son acte?
Elle répondit en murmurant elle aussi à Rowena, présentant des excuses qui n'en étaient pas en un sens.
- Je suis désolée Rowena, je... j'ai toujours fait cela, toute ma vie, j'ai apaisé les gens autour de moi, pour qu'ils... ne souffrent pas, qu'il n'y ait pas de conflit...
L'éthique dans tout cela? Elle n'y avait jamais songé vu que ce don était aussi naturel que sa respiration pour elle. Elle fronça les sourcils, se demandant si c'était vraiment mal pour l'instant.
- Je... je dois lui dire? M'excuser?
Question qui paraissait probablement stupide pour les autres mais Myriem ne voyait pas de mal à soulager ceux qu'elle appréciait mais elle ne voulait pas risquer de créer un quelconque malaise avec ses amis, même si déjà elle songeait aux non dits qu'il y avait visiblement entre eux.
Rowena secoua la tête, surtout satisfaite d'avoir été entendue.
- ça ira. Mais empêcher les humains de vivre pleinement leurs émotions désagréables, à moins qu'elles soient réellement pathologiques, n'est pas pour leur rendre service. Tu coupes l'énergie qui pourrait les aider à franchir un cap ou à se sortir d'une situation qui ne leur convient pas.
- A trop vouloir bien faire pour protéger les gens je fais le contraire c'est ce que tu me dis du coup... Je vais... méditer la dessus je te le promets
A Shan elle demanda néanmoins changeant de sujet.
- Tu connais cet endroit depuis longtemps ? Tu parais y être comme en ta demeure non?
Elle répondit en murmurant elle aussi à Rowena, présentant des excuses qui n'en étaient pas en un sens.
- Je suis désolée Rowena, je... j'ai toujours fait cela, toute ma vie, j'ai apaisé les gens autour de moi, pour qu'ils... ne souffrent pas, qu'il n'y ait pas de conflit...
L'éthique dans tout cela? Elle n'y avait jamais songé vu que ce don était aussi naturel que sa respiration pour elle. Elle fronça les sourcils, se demandant si c'était vraiment mal pour l'instant.
- Je... je dois lui dire? M'excuser?
Question qui paraissait probablement stupide pour les autres mais Myriem ne voyait pas de mal à soulager ceux qu'elle appréciait mais elle ne voulait pas risquer de créer un quelconque malaise avec ses amis, même si déjà elle songeait aux non dits qu'il y avait visiblement entre eux.
Rowena secoua la tête, surtout satisfaite d'avoir été entendue.
- ça ira. Mais empêcher les humains de vivre pleinement leurs émotions désagréables, à moins qu'elles soient réellement pathologiques, n'est pas pour leur rendre service. Tu coupes l'énergie qui pourrait les aider à franchir un cap ou à se sortir d'une situation qui ne leur convient pas.
- A trop vouloir bien faire pour protéger les gens je fais le contraire c'est ce que tu me dis du coup... Je vais... méditer la dessus je te le promets
A Shan elle demanda néanmoins changeant de sujet.
- Tu connais cet endroit depuis longtemps ? Tu parais y être comme en ta demeure non?
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Sauf que Shan n'avait rien vraiment remarqué. Il avait sentit la sensation, sans que ca le déride le moins du monde. Il etait peut etre trop fermé sur lui même pour parvenir a vraiment ressentir les bienfaits de ce que la magicienne avait prodigué sur lui. Il était resté en retrait, et n'avait sentit rien d'autre que la légère tension entre les deux. Il n'avait pas tendu l'oreille, leur laissant totalement l'intimité que leur discussion avait l'air de nécessité.
Il prit plutôt le chemin du couloir, passant derrière le couloir, en faisant signe a Myriem de le suivre, Rowena commençant déjà la route. Le couloir qui s'enfonçait vers l'arriere boutique, et le grand jardin habituel ou une table etait disposé, devant les quelques arbres ainsi que les poteaux dont se servaient Shan pour s’entraîner.
- Disons que j'ai aidé l'endroit a se développer au fil des années, et maintenant ils me laissent vivre ici comme je veux.
- C'est ton chez toi quelque part, un endroit ou te reviens régulièrement, où tu vis et où tu te sens bien
Il jeta un coup d'oeil vers Rowena, comme pour la questionner non verbalement. Il y avait un soucis ? Avec l'humaine ? Pas le moins du monde visiblement. La sirène avait retrouvé une fluidité naturelle. Il regarda cette fois Myriem et inclina un peu la tete.
- Installez vous comme vous voulez, dame Myriem. Oh, et nous allons voir pour le repas. Il y aura du poisson déjà, mais nous pouvons aussi préparer de la viande.
Aux mots de Shan, Myriem sourit franchement.
- Myriem juste Myriem est-ce possible? Et le poisson c'est parfait, je mange de tout depuis un long séjour dans le désert.
Une tete rousse apparut dans leur dos avant qu'il ai pu répondre, et pénétra le jardin, avec Zim sur ses talons qui etait restés en retrait. Aelle, toute sourire, approcha :
- Ah, vous voilà ! J'etais avec Cirdan mais il s'est endormit la. Je devrais le reveiller pour qu'il vienne avec nous, peut etre ?
- Tu penses qu'il supporte suffisamment le bruit pour une conversation avec autant de personnes en même temps ? Je ne voudrais pas qu'il se fatigue... " souffla Rowena, un train d'attention concernée lui barrant le front.
- Je ne sais pas, mais il serait sans doute content. Bonjour madame euh...Myriem c'est ça ? Content de te ren...enfin, de vous rencontrer.
Avisant la jeune rousse, la shoumeienne répond d'une voix douce et chaude pour la rassurer, la conforter aussi dans ses paroles.
- Myriem suffira. J'étais justement en train de le dire à Shan'ael que je souhaitais n'être que moi même avec vous, et pas une... Dame... Bien sûr je ne danserai pas sur les tables ou je ne roulerai pas dessous alcoolisée cela va de soit mais... Myriem suffira et cela me ferait plaisir surtout.
Elle les contourna et approcha aussitôt de Shan, l'air plus intéressé par lui que les autres. Elle se pencha et commença a lui dire deux ou trois choses a voix basse, dont il acquiesça la provenance d'un hochement de tete sans dire un mot.
La brune se laissa donc conduire dans le jardin, découvrant ainsi un peu plus le lieu de vie de son ami, car oui elle voulait le considérer comme un ami, au même titre que la sirène.
Le jardin en question etait calme, loin des bruits de la ville, de façon assez étonnante compte tenue du brouhaha général qu'il pouvait y avoir en pleine journée. C'etait sans doute l'une des raisons pour laquelle l'elfe aimait autant l'endroit. Elle pu également constater, au fond, des poteaux de bois plantés profondément dans le sol et qui avaient sans doute une utilité. Le détail que préférait Rowena était le grand olivier qui poussait à moitié sur le muret à gauche de la porte, à l'opposé des écuries. Ses petites feuilles vert de gris au dessous argenté ombrageaient agréablement un large pan de terre, mais il était aussi particulièrement agréable de lire, le dos appuyé contre son tronc noueux, les jambes étendues dur les pierres démises du petit mur gris. La shoumeienne observait les lieux et les découvrait avec attention, elle avait l'impression qu'on venait de lui ouvrir les portes d'un jardin secret, un havre de paix loin du tumulte de la bruyante Ikusa, sans cesse en mouvement et en entrainements divers et variés. Elle se demandait à quoi servaient les deux poteaux au fond du dit jardin. L'arbre majestueux, la pièce maitresse de l'endroit offrait fraicheur et espace ombragé qui devait être particulièrement appréciable en été, car pour la brune, l'été, la chaleur restaient des conditions complexes à supporter.
La table, d'ailleurs, avait été mise à moitié dessous, comme à leur habitude. Une habitude... Oui, Rowena supposait qu'on pouvait employé ce mot, même si ça ne faisait que peu de temps. Shan les quitta d'un coup sans prévenir, il faisait bien comme il le sentait forcément. Ce n'était pas surprenant venant de lui.
Il prit plutôt le chemin du couloir, passant derrière le couloir, en faisant signe a Myriem de le suivre, Rowena commençant déjà la route. Le couloir qui s'enfonçait vers l'arriere boutique, et le grand jardin habituel ou une table etait disposé, devant les quelques arbres ainsi que les poteaux dont se servaient Shan pour s’entraîner.
- Disons que j'ai aidé l'endroit a se développer au fil des années, et maintenant ils me laissent vivre ici comme je veux.
- C'est ton chez toi quelque part, un endroit ou te reviens régulièrement, où tu vis et où tu te sens bien
Il jeta un coup d'oeil vers Rowena, comme pour la questionner non verbalement. Il y avait un soucis ? Avec l'humaine ? Pas le moins du monde visiblement. La sirène avait retrouvé une fluidité naturelle. Il regarda cette fois Myriem et inclina un peu la tete.
- Installez vous comme vous voulez, dame Myriem. Oh, et nous allons voir pour le repas. Il y aura du poisson déjà, mais nous pouvons aussi préparer de la viande.
Aux mots de Shan, Myriem sourit franchement.
- Myriem juste Myriem est-ce possible? Et le poisson c'est parfait, je mange de tout depuis un long séjour dans le désert.
Une tete rousse apparut dans leur dos avant qu'il ai pu répondre, et pénétra le jardin, avec Zim sur ses talons qui etait restés en retrait. Aelle, toute sourire, approcha :
- Ah, vous voilà ! J'etais avec Cirdan mais il s'est endormit la. Je devrais le reveiller pour qu'il vienne avec nous, peut etre ?
- Tu penses qu'il supporte suffisamment le bruit pour une conversation avec autant de personnes en même temps ? Je ne voudrais pas qu'il se fatigue... " souffla Rowena, un train d'attention concernée lui barrant le front.
- Je ne sais pas, mais il serait sans doute content. Bonjour madame euh...Myriem c'est ça ? Content de te ren...enfin, de vous rencontrer.
Avisant la jeune rousse, la shoumeienne répond d'une voix douce et chaude pour la rassurer, la conforter aussi dans ses paroles.
- Myriem suffira. J'étais justement en train de le dire à Shan'ael que je souhaitais n'être que moi même avec vous, et pas une... Dame... Bien sûr je ne danserai pas sur les tables ou je ne roulerai pas dessous alcoolisée cela va de soit mais... Myriem suffira et cela me ferait plaisir surtout.
Elle les contourna et approcha aussitôt de Shan, l'air plus intéressé par lui que les autres. Elle se pencha et commença a lui dire deux ou trois choses a voix basse, dont il acquiesça la provenance d'un hochement de tete sans dire un mot.
La brune se laissa donc conduire dans le jardin, découvrant ainsi un peu plus le lieu de vie de son ami, car oui elle voulait le considérer comme un ami, au même titre que la sirène.
Le jardin en question etait calme, loin des bruits de la ville, de façon assez étonnante compte tenue du brouhaha général qu'il pouvait y avoir en pleine journée. C'etait sans doute l'une des raisons pour laquelle l'elfe aimait autant l'endroit. Elle pu également constater, au fond, des poteaux de bois plantés profondément dans le sol et qui avaient sans doute une utilité. Le détail que préférait Rowena était le grand olivier qui poussait à moitié sur le muret à gauche de la porte, à l'opposé des écuries. Ses petites feuilles vert de gris au dessous argenté ombrageaient agréablement un large pan de terre, mais il était aussi particulièrement agréable de lire, le dos appuyé contre son tronc noueux, les jambes étendues dur les pierres démises du petit mur gris. La shoumeienne observait les lieux et les découvrait avec attention, elle avait l'impression qu'on venait de lui ouvrir les portes d'un jardin secret, un havre de paix loin du tumulte de la bruyante Ikusa, sans cesse en mouvement et en entrainements divers et variés. Elle se demandait à quoi servaient les deux poteaux au fond du dit jardin. L'arbre majestueux, la pièce maitresse de l'endroit offrait fraicheur et espace ombragé qui devait être particulièrement appréciable en été, car pour la brune, l'été, la chaleur restaient des conditions complexes à supporter.
La table, d'ailleurs, avait été mise à moitié dessous, comme à leur habitude. Une habitude... Oui, Rowena supposait qu'on pouvait employé ce mot, même si ça ne faisait que peu de temps. Shan les quitta d'un coup sans prévenir, il faisait bien comme il le sentait forcément. Ce n'était pas surprenant venant de lui.
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- Hum, excusez moi, je reviens.
Shan se leva et disparu par le couloir, ne laissant pas même le temps à la sirène de s'en étonner. Elles avaient fait quelque chose pour lui déplaire ? A priori non, mais il était parfois sensible et la scène qui venait de se jouer dans la rue l'avait peut-être déçu... Peu touché par de telles considérations, Aelle prit rapidement la place en terme vocal:
- Myriem donc. Vous avez pas l'air d'ici. Et vous etes arrivés sur un sacré bateau. C'est encore Tagar le magnifique qui nous a fait un de ses gouts ?
La jeune fille cependant semblait curieuse et la brune lui répondit avec sa bonhomie coutumière.
- Vous avez parfaitement raison Aelle, je suis loin des standards Reikois car je suis une shoumeienne pure souche, née dans la province de Mael. Elevée dans notre.... tradition.
Un instant elle hésita, pouvait-elle parler de tout et de rien ici? Pouvait-elle aborder sa vie de diviniste devant Aelle, ou dans ce jardin sans qu'aucune oreille indiscrète ne prenne part à la conversation? Elle cherchait du regard l'aval de Rowena en un sens, mais comprendrait-elle ce qu'elle demandait sans mot? Visiblement non. Elle était trop occupée à tirer une chaise pour s'asseoir à l'ombre, heureuse que la mission confiée par Tagar se solde d'une façon si agréable.
- Quand au navire... Il s'agit du mien, le de Boktor, une frégate trois mâts qui a parcouru le monde ces dernières années et reprend ses activités de transport de passagers et marchandises depuis Mael vers Ikusa la plupart du temps.
- Fantastique ! Il faudra qu'on trinque à ça. J'espère que tu l'as baptisé au vin de Courage. Cette tradition rend les bateaux Républicains insubmersibles il parait.
- Eh bien je ne connaissais pas cette tradition hélas, ce navire est ancien, mon père l'avait fait construire quand j'avais sept ou huit ans je crois bien. Mais quand mes chantiers navals seront terminés, je construirai un navire pour que renaisse ma compagnie marchande et je songerai à cette coutume, autant mettre de mon côté toutes les chances non? *se tourne vers Aelle* Par contre qu'il n'y ait nul quiproquo Aelle, Tagar est un vieil de ma famille cela se limite à cela et se limitera toujours à cela, il est Reikois !
- Pouaaa, ca doit etre trop cool d'avoir son propre bateau. mais je suppose que vous devez etre pété de tune pour pouvoir vous payer ça. Bah, moi je passe le balais.
- Ma famille est noble et nous avons toujours travaillé dans le commerce maritime, mais Shoumei fonctionnait différemment du Reike ou de la République. La fédération subventionnait les nobles pour qu'ils financent tout ce qui était nécessaire pour le bon fonctionnement de la société et de leurs gens, il fallait que l'argent redescende, si certains venaient à oublier cela ils pouvaient perdre leur titre. C'était héréditaire mais il y avait toujours une épée au dessus de nos têtes. De nos jours... c'est très flou je le crains mais pardon cela doit t'ennuyer.
Comme si ce simple argument voulait tout dire pour la noble de Mael. Aelle avait eu un bref sourire moqueur, sans aller beaucoup plus loin. Elle avait déja critiqué le noble devant Rowena et Shan lui avait tapé sur les doigts, elle allait bien faire un effort devant la nouvelle "conquete" que lui ramenait l'elfe. Voila qu'il se mettait a en faire venir une par mois. C'etait quoi la prochaine étape, une par semaine ? Elle poussa un soupir en attrapant un tabouret, laissant Tagar totalement de coté comme si elle n'avait meme pas envie de parler de lui. Difficile de croire qu'il etait l'un de ses sauveur.La brune avait senti le jugement et la moquerie chez la jeune fille mais elle ne s'en formalisait pas dans le fond, n'était-ce pas l'apanage de la jeunesse que de juger ses aînés en toutes circonstances?
Shan se leva et disparu par le couloir, ne laissant pas même le temps à la sirène de s'en étonner. Elles avaient fait quelque chose pour lui déplaire ? A priori non, mais il était parfois sensible et la scène qui venait de se jouer dans la rue l'avait peut-être déçu... Peu touché par de telles considérations, Aelle prit rapidement la place en terme vocal:
- Myriem donc. Vous avez pas l'air d'ici. Et vous etes arrivés sur un sacré bateau. C'est encore Tagar le magnifique qui nous a fait un de ses gouts ?
La jeune fille cependant semblait curieuse et la brune lui répondit avec sa bonhomie coutumière.
- Vous avez parfaitement raison Aelle, je suis loin des standards Reikois car je suis une shoumeienne pure souche, née dans la province de Mael. Elevée dans notre.... tradition.
Un instant elle hésita, pouvait-elle parler de tout et de rien ici? Pouvait-elle aborder sa vie de diviniste devant Aelle, ou dans ce jardin sans qu'aucune oreille indiscrète ne prenne part à la conversation? Elle cherchait du regard l'aval de Rowena en un sens, mais comprendrait-elle ce qu'elle demandait sans mot? Visiblement non. Elle était trop occupée à tirer une chaise pour s'asseoir à l'ombre, heureuse que la mission confiée par Tagar se solde d'une façon si agréable.
- Quand au navire... Il s'agit du mien, le de Boktor, une frégate trois mâts qui a parcouru le monde ces dernières années et reprend ses activités de transport de passagers et marchandises depuis Mael vers Ikusa la plupart du temps.
- Fantastique ! Il faudra qu'on trinque à ça. J'espère que tu l'as baptisé au vin de Courage. Cette tradition rend les bateaux Républicains insubmersibles il parait.
- Eh bien je ne connaissais pas cette tradition hélas, ce navire est ancien, mon père l'avait fait construire quand j'avais sept ou huit ans je crois bien. Mais quand mes chantiers navals seront terminés, je construirai un navire pour que renaisse ma compagnie marchande et je songerai à cette coutume, autant mettre de mon côté toutes les chances non? *se tourne vers Aelle* Par contre qu'il n'y ait nul quiproquo Aelle, Tagar est un vieil de ma famille cela se limite à cela et se limitera toujours à cela, il est Reikois !
- Pouaaa, ca doit etre trop cool d'avoir son propre bateau. mais je suppose que vous devez etre pété de tune pour pouvoir vous payer ça. Bah, moi je passe le balais.
- Ma famille est noble et nous avons toujours travaillé dans le commerce maritime, mais Shoumei fonctionnait différemment du Reike ou de la République. La fédération subventionnait les nobles pour qu'ils financent tout ce qui était nécessaire pour le bon fonctionnement de la société et de leurs gens, il fallait que l'argent redescende, si certains venaient à oublier cela ils pouvaient perdre leur titre. C'était héréditaire mais il y avait toujours une épée au dessus de nos têtes. De nos jours... c'est très flou je le crains mais pardon cela doit t'ennuyer.
Comme si ce simple argument voulait tout dire pour la noble de Mael. Aelle avait eu un bref sourire moqueur, sans aller beaucoup plus loin. Elle avait déja critiqué le noble devant Rowena et Shan lui avait tapé sur les doigts, elle allait bien faire un effort devant la nouvelle "conquete" que lui ramenait l'elfe. Voila qu'il se mettait a en faire venir une par mois. C'etait quoi la prochaine étape, une par semaine ? Elle poussa un soupir en attrapant un tabouret, laissant Tagar totalement de coté comme si elle n'avait meme pas envie de parler de lui. Difficile de croire qu'il etait l'un de ses sauveur.La brune avait senti le jugement et la moquerie chez la jeune fille mais elle ne s'en formalisait pas dans le fond, n'était-ce pas l'apanage de la jeunesse que de juger ses aînés en toutes circonstances?
Citoyen du monde
Myriem de Boktor
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Le cuisinier arriva a ce moment la accompagné d'un serveur, avec un grand plateau composé d'une diversité de poissons cuisinés différemment, de riz et de légumes. De quoi nourrir un régiment, mais les deux habituées, Rowena et Aelle, avaient un trés bon coup de fourchette. La vue des plateaux provoqua une réaction physique instinctive dans l'estomac de la brune de Shoumei qui gargouilla de manière fort peu discrète. Cela la fit sourire.
- Installez vous donc, cessons de nous regarder ainsi en chien de fusil !
- Faïence. " corrigea automatiquement Rowena selon l'expression républicaine.
La brune se mit à rire de sa bévue, d'où sortait une telle expression? Les paroles du cuisinier finirent de la convaincre de ne pas refuser une telle proposition, aussi elle s'approcha d'une chaise, cherchant l'aval des autres convives avant de s'asseoir.
- Cela m'a l'air délicieux en tout cas.
- ça n'en a pas que l'air, tu peux me croire.
- Vous allez voir, Myriem, ici ils sont vraiment doués avec la cuisine.
- Je n'en doute pas un instant si c'est aussi bon que c'est odorant ce sera parfait.
Shan en profita pour revenir a ce moment précis, l'air d'avoir la tete ailleurs. Il jeta un regard vers la jeune rousse et secoua le chef d'un air un peu agacé, et elle sembla s'enfoncer sur son tabouret, la mine soudainement un peu rose. Elle tourna la tête et fut satisfaite de voir un autre plat composés de diverses viandes et de fromages, avec des carafes a la fois d'eau, de jus de fruit et d'un alcool de prune trés prisé des clients de l'auberge que Rowena était déjà en train de servir dans le verre d'Aelle et le sien, sans un geste pour celui de Shan ou de Myriem.
Le plat avait donc été servi et entamé quand la brunette reprit finalement la parole. Le temps de savourer en silence écoulé elle estimait pouvoir parler de nouveau.
- Ou en es-tu de ton côté Rowena, as-tu progressé dans tes recherches? " La sirène reposa sa fourchette, mâchant avec une soudaine concentration. " As-tu trouvé une piste pour contenir la puissance afin que je puisse ensuite la détruire? Cela me travaille chaque jour et j'enrage de ne pas être capable de tout réaliser moi même, je sens mes limites et... c'est tellement.... rhaaa je tourne cela en rond dans mon esprit sans solution simple.
- Je t'en prie, Myriem. Tu n'y peux rien.
Myriem avait regardé Shan, se demandant son rôle dans cette histoire, leur lien existait, était perceptible, palpable presque mais leurs regards semblaient en contradiction avec les mouvements de leurs corps, instinctifs eux... Peut-être n'avaient ils pas encore franchi le cap de s'avouer ce qu'ils ressentaient à eux même déjà avant de l'avouer à l'autre?
Ce dernier n'eut pas vraiment de réaction. Il se sentait assez inutile comme ça sans avoir besoin de rajouter quoi que ce soit. Et de son coté, Aelle ne savait pas trop ce qu'elle pouvait dire ou non, aussi, elle décida de commencer a servir elle même les assiettes, en laissant Rowena le soin d'y répondre. Shan en profita et attrapa une chaise qu'il plaça en bout de table, légérement en retrait, presque comme si il se désolidarisait de l'assemblée. Aelle le fixa sans rien dire, une expression assez tendre et triste passant sur ses traits, ainsi que le constat de l'habitude. Elle n'ajouta rien, en prenant l'assiette de Myriem, tandit que Rowena pouvait expliquer ce qu'elle voulait.
- Installez vous donc, cessons de nous regarder ainsi en chien de fusil !
- Faïence. " corrigea automatiquement Rowena selon l'expression républicaine.
La brune se mit à rire de sa bévue, d'où sortait une telle expression? Les paroles du cuisinier finirent de la convaincre de ne pas refuser une telle proposition, aussi elle s'approcha d'une chaise, cherchant l'aval des autres convives avant de s'asseoir.
- Cela m'a l'air délicieux en tout cas.
- ça n'en a pas que l'air, tu peux me croire.
- Vous allez voir, Myriem, ici ils sont vraiment doués avec la cuisine.
- Je n'en doute pas un instant si c'est aussi bon que c'est odorant ce sera parfait.
Shan en profita pour revenir a ce moment précis, l'air d'avoir la tete ailleurs. Il jeta un regard vers la jeune rousse et secoua le chef d'un air un peu agacé, et elle sembla s'enfoncer sur son tabouret, la mine soudainement un peu rose. Elle tourna la tête et fut satisfaite de voir un autre plat composés de diverses viandes et de fromages, avec des carafes a la fois d'eau, de jus de fruit et d'un alcool de prune trés prisé des clients de l'auberge que Rowena était déjà en train de servir dans le verre d'Aelle et le sien, sans un geste pour celui de Shan ou de Myriem.
Le plat avait donc été servi et entamé quand la brunette reprit finalement la parole. Le temps de savourer en silence écoulé elle estimait pouvoir parler de nouveau.
- Ou en es-tu de ton côté Rowena, as-tu progressé dans tes recherches? " La sirène reposa sa fourchette, mâchant avec une soudaine concentration. " As-tu trouvé une piste pour contenir la puissance afin que je puisse ensuite la détruire? Cela me travaille chaque jour et j'enrage de ne pas être capable de tout réaliser moi même, je sens mes limites et... c'est tellement.... rhaaa je tourne cela en rond dans mon esprit sans solution simple.
- Je t'en prie, Myriem. Tu n'y peux rien.
Myriem avait regardé Shan, se demandant son rôle dans cette histoire, leur lien existait, était perceptible, palpable presque mais leurs regards semblaient en contradiction avec les mouvements de leurs corps, instinctifs eux... Peut-être n'avaient ils pas encore franchi le cap de s'avouer ce qu'ils ressentaient à eux même déjà avant de l'avouer à l'autre?
Ce dernier n'eut pas vraiment de réaction. Il se sentait assez inutile comme ça sans avoir besoin de rajouter quoi que ce soit. Et de son coté, Aelle ne savait pas trop ce qu'elle pouvait dire ou non, aussi, elle décida de commencer a servir elle même les assiettes, en laissant Rowena le soin d'y répondre. Shan en profita et attrapa une chaise qu'il plaça en bout de table, légérement en retrait, presque comme si il se désolidarisait de l'assemblée. Aelle le fixa sans rien dire, une expression assez tendre et triste passant sur ses traits, ainsi que le constat de l'habitude. Elle n'ajouta rien, en prenant l'assiette de Myriem, tandit que Rowena pouvait expliquer ce qu'elle voulait.
Invité
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- J'ai bien trouvé une piste ou deux oui. Rien de très avancer. Un masque ancien qui peut peut-être être utiliser sans sacrifice et un rituel bien trop obscure pour que je m'y risque. Ces choses là prennent du temps. " termina-t-elle doctement, comme si elle parlait de ses dernières recherches sur le prix de la côte de porc au safran. " Pour l'instant je pousse mes investigations ici. Après j'irai surement à Maël ou à Melorn peut-être. Leur académie est très fournie et je connais l'une de leurs anciennes élèves.
- Je peux t'éviter de venir à Mael, la bibliothèque de l'Académie a été vidée de ses ouvrages précieux...
- QUOI?! " La sirène avait carrément haussé la voix tout en récupérant son assiette maintenant suspendue dans l'air et qu'elle ne parvint à reposer doucement qu'après quelques explications de la part de Myriem.
- Réquisitionnés pour être protégés par le Reike... Autant dire qu'ils doivent être disséminés dans des collections personnelles de nobles voire à Drakstrang. J'y ai passé plusieurs jours à mon retour et peiné à trouver des ouvrages dignes de ce nom hélas.
- Je suis désolée... Je pensais qu'ils auraient au moins la dignité de ne pas mettre Maël à sac après tous les efforts consentis pendant la guerre. "
Rowena frissonna et secoua la tête sans saisir ses couverts. Le sujet, loin de devenir plus léger, ne l'aidait pas à trouver de l'appétit finalement. Myriem avait haussé les épaules montrant son dépit et son défaitisme aussi en un sens face à ses faits. Ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire et le Reike était en train de construire sa légende sur les Cendres de Shoumei qu'ils avaient sauvé ! Rowena avait passé un bon paquet d'heure à faire des recherches au côté d'autres érudits pour vérifier les théories obtenues par des actes particulièrement sombres et scientifiques concernant les magies maudites et les magies titanesques qu'ils pouvaient trouvés. Des souvenirs frais venaient tarauder sa mémoire bien trop vive et dans cette assistance restreinte, elle n'était pas suffisament sous pression pour avoir la motivation de le cacher.
- Mais j'y pense si vous partez vers Melorn, et que vous faites des recherches, je travaille sur... un don qui m'est venu ces derniers mois, j'ai compris comment il fonctionnait grâce à un Professeur de Melorn justement et peut-être aura-t-il trouvé des écrits la dessus aussi. Eliendir il se nomme si jamais vous le croisez.
- Oh, intéressant. Je garderai ça en tête. Si c'est possible je préfèrerai obtenir une entrevue sans cooptation au cas où mes recherches me mène sur des pentes dangereuses, mais sait-on jamais. Le temps est une chose précieuse. " pour elle plus que tout autre. Elle avait ajouté cette dernière phrase sur un ton léger mais éteint et posa finalement son coude sur le bord de la table, soutenant son menton pour se donner une contenance sans attaquer tout de suite son repas ni même boire une seule goute, que ce soit d'eau ou d'alcool.
La brune avait senti le frisson de Rowena et ses paroles sur le temps précieux résonnaient fort, sa vie se tenait qu'à une bougie qui se consumait trop vite à cause de l'empreinte des titans dans sa chair. Elle réalisa qu'elle avait abordé un sujet qu'elle n'aurait peut-être pas du finalement, elle avait gaché l'ambiance d'un coup mais déjà cherchait comment la changer.
- Comment as-tu rencontrer ce professeur ? Que je puisse me faire reconnaitre un peu si jamais je le croise.
- Dans la bibliothèque de l'Académie de Mael justement, il venait faire des recherches aussi et fut tout aussi dépité que moi de voir l'état des lieux. Mais vous le savez bien, je suis quelqu'un d'optimiste alors nous avons cherché et récupéré quelques ouvrages intéressants qui sont euh... en sécurité chez moi ?
Myriem rit un instant de sa propre bêtise, elle a fait comme les Reikois.
- Mais quand un jour l'Académie reprendra du service je ramènerai les trois ouvrages que j'ai pris cela va de soit. Néanmoins ce Professeur est un spécialiste des pouvoirs mentaux et il a pu m'aider, me guider à comprendre mon nouveau don justement. Je peux maintenant faire des choses stupéfiantes !
- Vraiment ?
Myriem avait dit cela le regard brillant en regardant Aelle et Shan, histoire de les inclure, elle savait que la magie et Shan ce n'était pas trop cela et Aelle ne semblait pas intéressée plus que cela. Elle attrapa don une fourchette et la leva au dessus de sa main.
- Vous êtes prêts?
Shan resta impassible, mais Aelle s'etait levée de sa chaise pour voir de plus pret. Rowena, elle, restait adossée à son siège, observant son amie de tous ses sens, prête surtout à voir la façon qu'aurait son aura de changer et quelle sensation la magie laisserait sur sa peau.
- Je peux t'éviter de venir à Mael, la bibliothèque de l'Académie a été vidée de ses ouvrages précieux...
- QUOI?! " La sirène avait carrément haussé la voix tout en récupérant son assiette maintenant suspendue dans l'air et qu'elle ne parvint à reposer doucement qu'après quelques explications de la part de Myriem.
- Réquisitionnés pour être protégés par le Reike... Autant dire qu'ils doivent être disséminés dans des collections personnelles de nobles voire à Drakstrang. J'y ai passé plusieurs jours à mon retour et peiné à trouver des ouvrages dignes de ce nom hélas.
- Je suis désolée... Je pensais qu'ils auraient au moins la dignité de ne pas mettre Maël à sac après tous les efforts consentis pendant la guerre. "
Rowena frissonna et secoua la tête sans saisir ses couverts. Le sujet, loin de devenir plus léger, ne l'aidait pas à trouver de l'appétit finalement. Myriem avait haussé les épaules montrant son dépit et son défaitisme aussi en un sens face à ses faits. Ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire et le Reike était en train de construire sa légende sur les Cendres de Shoumei qu'ils avaient sauvé ! Rowena avait passé un bon paquet d'heure à faire des recherches au côté d'autres érudits pour vérifier les théories obtenues par des actes particulièrement sombres et scientifiques concernant les magies maudites et les magies titanesques qu'ils pouvaient trouvés. Des souvenirs frais venaient tarauder sa mémoire bien trop vive et dans cette assistance restreinte, elle n'était pas suffisament sous pression pour avoir la motivation de le cacher.
- Mais j'y pense si vous partez vers Melorn, et que vous faites des recherches, je travaille sur... un don qui m'est venu ces derniers mois, j'ai compris comment il fonctionnait grâce à un Professeur de Melorn justement et peut-être aura-t-il trouvé des écrits la dessus aussi. Eliendir il se nomme si jamais vous le croisez.
- Oh, intéressant. Je garderai ça en tête. Si c'est possible je préfèrerai obtenir une entrevue sans cooptation au cas où mes recherches me mène sur des pentes dangereuses, mais sait-on jamais. Le temps est une chose précieuse. " pour elle plus que tout autre. Elle avait ajouté cette dernière phrase sur un ton léger mais éteint et posa finalement son coude sur le bord de la table, soutenant son menton pour se donner une contenance sans attaquer tout de suite son repas ni même boire une seule goute, que ce soit d'eau ou d'alcool.
La brune avait senti le frisson de Rowena et ses paroles sur le temps précieux résonnaient fort, sa vie se tenait qu'à une bougie qui se consumait trop vite à cause de l'empreinte des titans dans sa chair. Elle réalisa qu'elle avait abordé un sujet qu'elle n'aurait peut-être pas du finalement, elle avait gaché l'ambiance d'un coup mais déjà cherchait comment la changer.
- Comment as-tu rencontrer ce professeur ? Que je puisse me faire reconnaitre un peu si jamais je le croise.
- Dans la bibliothèque de l'Académie de Mael justement, il venait faire des recherches aussi et fut tout aussi dépité que moi de voir l'état des lieux. Mais vous le savez bien, je suis quelqu'un d'optimiste alors nous avons cherché et récupéré quelques ouvrages intéressants qui sont euh... en sécurité chez moi ?
Myriem rit un instant de sa propre bêtise, elle a fait comme les Reikois.
- Mais quand un jour l'Académie reprendra du service je ramènerai les trois ouvrages que j'ai pris cela va de soit. Néanmoins ce Professeur est un spécialiste des pouvoirs mentaux et il a pu m'aider, me guider à comprendre mon nouveau don justement. Je peux maintenant faire des choses stupéfiantes !
- Vraiment ?
Myriem avait dit cela le regard brillant en regardant Aelle et Shan, histoire de les inclure, elle savait que la magie et Shan ce n'était pas trop cela et Aelle ne semblait pas intéressée plus que cela. Elle attrapa don une fourchette et la leva au dessus de sa main.
- Vous êtes prêts?
Shan resta impassible, mais Aelle s'etait levée de sa chaise pour voir de plus pret. Rowena, elle, restait adossée à son siège, observant son amie de tous ses sens, prête surtout à voir la façon qu'aurait son aura de changer et quelle sensation la magie laisserait sur sa peau.
Invité
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La brune était elle capable de résister à la douleur? A régénérer? Mystère... Elle piqua donc le dos de sa main avec la fourchette, non pas de sang, rien de tout cela, mais juste assez pour sentir une légère douleur, et... ses trois compagnons de repas sentirent la douleur de Myriem dans sa main comme si ils avaient été eux même piqués, pourtant chacun savait que cette douleur n'était la leur mais celle de la Shoumeienne...
- Impressionnant non? Et d'une utilité à toute épreuve aussi...
Shan sauta literralement de sa chaise, en arriere, les yeux grands ouverts, se tenant la main de surprise et de...crainte ? La magie etait un art que l'elfe voyait comme étant lethal et difficile a controler. Son premier reflexe etait d'imaginer les milles et une façon qu'elle aurait pu utiliser pour faire des dégats surtout psychique au gens autour de la table. Il recula encore d'un pas, restant debout sans un mot, les yeux fixés sur Myriem, comme s'attendant a une deuxieme salve dans la "démonstration". Il n'aimait pas ça. Tout comme il n'avait pas aimé quand Rowena avait fouillé l'esprit de la naine du syndicat de la pegre. C'etait efficace, mais trop variable pour lui. Trop éloigné de ses propres compétences. Ca lui faisait peur.
Pour le coup cela avait choqué totalement Shanael, la brune qui espérait juste jouer les amuseuses en un sens. Elle avait senti sa peur et il réfléchissait cela se voyait. Rowena avait instinctivement tourné la tête à son geste de recule et, sa main posée sur son accoudoir, elle était prête à se lever lorsqu'elle avait compris qu'il n'y avait aucun danger.
Aelle, en revanche, se leva a son tour, mais restant devant la table, elle se tenait la main mais arborait un grand sourire.
- Woaaa, c'etait trop cool ! Qu'est ce que tu sais faire d'autre ? C'est une transmission ou un écho ? Tu saignes? Je peux te nettoyer la plaie si tu veux ! Bon sang, Shan, pourquoi tu ne m'avais pas dis que toute tes petites copines faisaient des tours de magie super cool comme ça ?
La jeune Aelle avait eu une réaction plus spontanée en un sens et Myriem se sentait ennuyée. Alors pour le coup elle laissa diffuser doucement ce qu'elle ressentait... elle était triste en un sens et peinée de voir la peur chez les autres.
- Je n'ai rien Aelle j'ai juste piqué ma main, je ne régénère pas ni rien et je ne supporte pas la douleur, je suis une simple humaine mais.... j'ai découvert que je pouvais transmettre ce que moi je ressentais. Partager aux autres ce que je vis au final vu que je ressens les émotions des gens. Je ne voulais pas montrer quoi que ce soit de plus. Je... j'imagine que c'est une façon de communiquer, sans mensonge, je ne transmets que ce que je ressens sur l'instant, je ne peux rien modifier ou créer.
Et encore une fois, elle n'avait pas envisagé que cela pouvait être une arme, tout comme elle avait toujours apaisé les gens selon elle, mais manipulé selon Rowena. Même si la brune faisait des recherches pour savoir si elle pourrait justement parvenir à créer des émotions chez elle ou les autres mais elle doutait que ce soit le moment d'en parler.
Mais Shan revint soudainement vers la table. Il avait son visage habituel, mais qui le connaissait bien pouvait voir une petite modification dans l'expression de son regard. Il inclina la tete doucement devant elle, comme pour s'excuser. Aelle recula, restant silencieuse.
- Pardonne moi, Myriem. Je n'aurais pas du avoir cette réaction. Tu disposes d'un don fascinant. Entre tes mains, je suis sur que tu seras capable d'en faire de belles choses. Sois en fiere.
Il resta debout un peu gauchement, devant elle, hésitant entre reculer ou s'asseoir. Aelle en profita pour hocher vivement la tete, afin de lui porter secours. Myriem a hésité à se lever mais finalement elle a tendu la main pour se saisir délicatement de celle de l'elfe en souriant pour l'inciter à venir s'asseoir auprès d'elles. Elle avait bien des défauts mais en vouloir à un ami d'avoir exprimé ce qu'il ressentait? Aucune chance qu'elle s'en formalise, elle appréciait les réactions franches, elle comprenait mieux les gens ainsi petit à petit.
- Impressionnant non? Et d'une utilité à toute épreuve aussi...
Shan sauta literralement de sa chaise, en arriere, les yeux grands ouverts, se tenant la main de surprise et de...crainte ? La magie etait un art que l'elfe voyait comme étant lethal et difficile a controler. Son premier reflexe etait d'imaginer les milles et une façon qu'elle aurait pu utiliser pour faire des dégats surtout psychique au gens autour de la table. Il recula encore d'un pas, restant debout sans un mot, les yeux fixés sur Myriem, comme s'attendant a une deuxieme salve dans la "démonstration". Il n'aimait pas ça. Tout comme il n'avait pas aimé quand Rowena avait fouillé l'esprit de la naine du syndicat de la pegre. C'etait efficace, mais trop variable pour lui. Trop éloigné de ses propres compétences. Ca lui faisait peur.
Pour le coup cela avait choqué totalement Shanael, la brune qui espérait juste jouer les amuseuses en un sens. Elle avait senti sa peur et il réfléchissait cela se voyait. Rowena avait instinctivement tourné la tête à son geste de recule et, sa main posée sur son accoudoir, elle était prête à se lever lorsqu'elle avait compris qu'il n'y avait aucun danger.
Aelle, en revanche, se leva a son tour, mais restant devant la table, elle se tenait la main mais arborait un grand sourire.
- Woaaa, c'etait trop cool ! Qu'est ce que tu sais faire d'autre ? C'est une transmission ou un écho ? Tu saignes? Je peux te nettoyer la plaie si tu veux ! Bon sang, Shan, pourquoi tu ne m'avais pas dis que toute tes petites copines faisaient des tours de magie super cool comme ça ?
La jeune Aelle avait eu une réaction plus spontanée en un sens et Myriem se sentait ennuyée. Alors pour le coup elle laissa diffuser doucement ce qu'elle ressentait... elle était triste en un sens et peinée de voir la peur chez les autres.
- Je n'ai rien Aelle j'ai juste piqué ma main, je ne régénère pas ni rien et je ne supporte pas la douleur, je suis une simple humaine mais.... j'ai découvert que je pouvais transmettre ce que moi je ressentais. Partager aux autres ce que je vis au final vu que je ressens les émotions des gens. Je ne voulais pas montrer quoi que ce soit de plus. Je... j'imagine que c'est une façon de communiquer, sans mensonge, je ne transmets que ce que je ressens sur l'instant, je ne peux rien modifier ou créer.
Et encore une fois, elle n'avait pas envisagé que cela pouvait être une arme, tout comme elle avait toujours apaisé les gens selon elle, mais manipulé selon Rowena. Même si la brune faisait des recherches pour savoir si elle pourrait justement parvenir à créer des émotions chez elle ou les autres mais elle doutait que ce soit le moment d'en parler.
Mais Shan revint soudainement vers la table. Il avait son visage habituel, mais qui le connaissait bien pouvait voir une petite modification dans l'expression de son regard. Il inclina la tete doucement devant elle, comme pour s'excuser. Aelle recula, restant silencieuse.
- Pardonne moi, Myriem. Je n'aurais pas du avoir cette réaction. Tu disposes d'un don fascinant. Entre tes mains, je suis sur que tu seras capable d'en faire de belles choses. Sois en fiere.
Il resta debout un peu gauchement, devant elle, hésitant entre reculer ou s'asseoir. Aelle en profita pour hocher vivement la tete, afin de lui porter secours. Myriem a hésité à se lever mais finalement elle a tendu la main pour se saisir délicatement de celle de l'elfe en souriant pour l'inciter à venir s'asseoir auprès d'elles. Elle avait bien des défauts mais en vouloir à un ami d'avoir exprimé ce qu'il ressentait? Aucune chance qu'elle s'en formalise, elle appréciait les réactions franches, elle comprenait mieux les gens ainsi petit à petit.
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