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Noble de La République
Rowena Ironsoul

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Du coin de l’œil, Rowena constata une fois de plus l'intimité qui existait entre Shan et Myriem. Il ne laissait pas n'importe qui entrer dans son espace s'il en avait le choix. Il fallait qu'elle fasse attention à ne pas prendre trop de place pour les laisser converser, échanger, se retrouver peu importe ce qu'avait été leur relation à l'époque de leur rencontre.
Les mots de Myriem lui mettait plutôt le moral au beau fixe. Leur petit jeu critique envers ce cher Tagar et sa mère, épicé mais toujours aussi amusant, avait naturellement repris. Quand à la proposition de contrat.
- Bien sûre que je vais le lire ! Avant d'entrer chez les Limiers j'aidais souvent Gail a traiter ses affaires. A force, il y a pas mal de petites closes que je connais bien. On va faire en sorte que tout se passe au mieux. Quelle républicaine refuserait de voir une amie cheffe d'un chantier naval ?
La suite était bien plus ... étrange. Rowena ouvrit des yeux immenses en entendant les premiers mots de l'histoire contés par son amie shoumeïenne. Elle savait que Shan n'était pas du genre à aller se soulager dans un bordel... Enfin quoi que, ils n'en avaient jamais parlé après tout. Peut-être qu'en tant que percenaire, en trois siècles de vie, ça lui était arrivé quelques fois. Mais Myriem ? Elle en parlait avec trop d'amusement pour qu'il se soit passé quoi que ce soit. Mais alors... ?
- Par les... Bon sang... " seule dans un bordel à tenter d'esquiver la garde... quelle horreur. Et se tournant vivement vers Myriem. " Là je te reconnais. Déà tout prévu et n'attendant plus que les pièces pour lancer ton plan. Comment vous avez fait ?
Pour l'auberge, un regard suffit pour que la shoumeïenne comprenne que le choix lui revenait entièrement. Rowena était totalement adaptable et Shan aussi stoïque que d'ordinaire.
Les mots de Myriem lui mettait plutôt le moral au beau fixe. Leur petit jeu critique envers ce cher Tagar et sa mère, épicé mais toujours aussi amusant, avait naturellement repris. Quand à la proposition de contrat.
- Bien sûre que je vais le lire ! Avant d'entrer chez les Limiers j'aidais souvent Gail a traiter ses affaires. A force, il y a pas mal de petites closes que je connais bien. On va faire en sorte que tout se passe au mieux. Quelle républicaine refuserait de voir une amie cheffe d'un chantier naval ?
La suite était bien plus ... étrange. Rowena ouvrit des yeux immenses en entendant les premiers mots de l'histoire contés par son amie shoumeïenne. Elle savait que Shan n'était pas du genre à aller se soulager dans un bordel... Enfin quoi que, ils n'en avaient jamais parlé après tout. Peut-être qu'en tant que percenaire, en trois siècles de vie, ça lui était arrivé quelques fois. Mais Myriem ? Elle en parlait avec trop d'amusement pour qu'il se soit passé quoi que ce soit. Mais alors... ?
- Par les... Bon sang... " seule dans un bordel à tenter d'esquiver la garde... quelle horreur. Et se tournant vivement vers Myriem. " Là je te reconnais. Déà tout prévu et n'attendant plus que les pièces pour lancer ton plan. Comment vous avez fait ?
Pour l'auberge, un regard suffit pour que la shoumeïenne comprenne que le choix lui revenait entièrement. Rowena était totalement adaptable et Shan aussi stoïque que d'ordinaire.

! Attention malédiction !
Ce personnage est atteint d'un syndrome magique qui fait que les gens l'oublient peu à peu.
Vous pouvez l'intégrer à vos RPs de la façon que vous souhaitez. Votre personnage peut très bien se souvenir de tout, oublier totalement Rowena d'une rencontre à l'autre, seulement des morceaux de leurs lointain passé ou ce qu'ils se sont dit quelques minutes plus tôt.
Ce personnage est atteint d'un syndrome magique qui fait que les gens l'oublient peu à peu.
Vous pouvez l'intégrer à vos RPs de la façon que vous souhaitez. Votre personnage peut très bien se souvenir de tout, oublier totalement Rowena d'une rencontre à l'autre, seulement des morceaux de leurs lointain passé ou ce qu'ils se sont dit quelques minutes plus tôt.

Citoyen du monde
Myriem de Boktor

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J'esquissais un franc sourire en réponse aux paroles de Shanael et je pris cependant quelques longues secondes avant de répondre aux deux car je m'étais malgré moi replongée dans ces événements du passé dont mon séjour à Ikusa était la conclusion.
- L'histoire est contée par les vainqueurs ou... les grands bavards comme moi. Alors si l'envie de décrire ce que j'ai vécu en y mettant de l'emphase parce que je suis sincèrement reconnaissante à quelqu'un je ne vois pas le souci, flatter l'ego de ceux qu'on estime est une saine activité je trouve pas vous?
J'étais taquine et je voyais bien et percevais bien qu'il n'avait pas changé, il était un havre de sérénité apparente toujours mais sa timidité l'empêchait de s'ouvrir aisément aux autres, c'était tellement triste en un sens pour moi, il méritait d'être bien entouré mais bon, Rowena était son amie et c'était une bonne chose non? D'ailleurs y avait-il vraiment qu'une simple relation amicale entre ces deux? Ou était-ce encore au stade des non dits et des révélations non faites? Je verrai bien cela plus tard. Je savourais l'air frais du jour tout en déambulant.
- Pour en revenir à mon fameux plan, peu de monde aurait accepté de le suivre, de prendre le risque tout simplement de se retrouver avec un cadavre sur les bras si j'avais mal dosé la plante. Ou alors... tu espérais justement que je réalise un surdosage, que je ne me réveille jamais comme ça pas de corps à sortir, et tu récupérais toutes mes possessions... Peut-être cachais-tu bien ton jeu tout simplement?
Mon sourire montrait autant que ma tonalité que je n'y avais jamais cru, il m'avait juste inspiré confiance, son regard je crois qui parlait pour lui et l'attachement que lui vouait Zim, un lien sincère existait entre les deux, pas basé sur la domination ou quoi que ce soit du genre, non, une amitié réciproque, deux solitaires qui s'étaient trouvés au fil du hasard et avaient choisi de vivre au côté de l'autre.
- L'auberge pour manger me convient parfaitement, j'aurais je pense l'occasion de découvrir le quartier du palais plus tard, je ne doute pas un instant que Tagar trouve du temps pour tenter de me convaincre que le Reike est capable de beauté architecturale, de culture, d'esthétisme. Mais *reposant mon regard sur Rowena je rajoutais* si cela ne t'ennuie pas je préfère en effet que ce soit toi qui me conseille et m'explique certaines nuances dans les contrats, j'ai bien entendu tout lu en long, en large et en travers mais certains chapitres me paraissent superflus et redondants et je ne parviens pas à saisir la raison de leur présence et donc j'imagine que le démon se cachant dans les détails ils sont les plus dangereux pour... mon entreprise et mon autonomie future.
Revenant ensuite sur mon fameux plan je soupirais.
- Eh bien j'avais songé à me faire passer pour morte pour sortir de la cité de Kyouji sans avoir à être contrôlée tout... simplement? Quelques plantes bien dosées et savamment préparées peuvent ralentir l'activité cardiaque jusqu'à faire songer à la mort lors d'un examen sommaire. Pas de respiration ainsi, pas de mouvement, un teint blafard due au manque d'oxygénation, un plan parfait mais utilisable que sur quelqu'un en bonne santé et jeune surtout. C'était ma partie, Shan a lui trouvé un garde non regardant, une charrette, tout organisé pour ma sortie alors que je restais terrée dans une mansarde pour tout avouer. Et nous sommes sortis sans souci et il m'a ensuite accompagné jusque dans la région des Oasis ou les miens vivaient à ce moment là.
Je m'arrêtais brusquement à ce moment là, rien d'étrange aux yeux des citoyens d'Ikusa probablement mais nous venions d'entrer dans une rue qui était en train d'être réparée, le sol refait, des rigoles en train d'être creusées... par des morts-vivants ! J'en avais entendu parlé c'est certain, je savais que l'Impératrice avait promulgué des edits pour interdire l'esclavage mais que ce peuple trop fier pour réaliser les bases besognes avait cherché d'autres personnes pour réaliser les travaux de force et ils s'étaient tournés vers les morts vivants. J'étais profondément choquée, outrée, estomaquée, le savoir était une chose, le voir une autre. Je vénérais la vie par dessus tout en tant que diviniste mais aussi en tant que médecin et là... C'était un blasphème qui semblait naturel pour ceux qui donnaient des ordres et jouaient du fouet de manière inutile car les morts qui marchent ne sentent pas la douleur, c'était juste là une occasion pour eux de déverser leur colère et leur vice.
Il y avait une dizaine d'ouvriers, mutiques, qui œuvraient de manière mécanique, leurs gestes montraient qu'ils ne vivaient plus, ne pensaient plus par eux même, la magie de Xo'Rath et celle du Reike les maintenaient dans cet état. J'avais arrêté de marcher et mon regard ne parvenait pas à les quitter. J'observais un instant de plus leurs tenues et un détail affreux frappa ma conscience, c'étaient tous des shoumeiens... Non seulement le Reike nous prenait nos terres mais en plus ils utilisaient nos morts ou non morts, ils n'avaient aucun respect. Sans le réaliser je m'avançais vers les travailleurs silencieux, le regard brillant, empli de larmes de compassion qui ne demandaient qu'à couler, pour ces gens qui n'avaient même pas la possibilité de goûter à la fin du cycle de la vie et de mourir, d'avoir une tombe, d'être veillé par leurs proches...
- Dégage de là !
La voix avait retentit de manière abrupte et m'avait ramené à la réalité. Je tournais la tête vers l'homme qui venait de parler, il m'observait, me toisait de toute sa hauteur, j'avais beau être grande il me dépassait d'une tête, un bon Reikois bien dans la norme. Il siffla et cracha au sol, dégoûté.
- Tu pleures pour ton frère ou ton mari peut-être? Oh.... Il travaille pour moi c'est ça?
Je manquais d'à propos pour le coup, j'étais sous le choc et ces dernier mois, l'état de choc m'avait poussé à agir de manière plutôt inhabituelle, plutôt sans contrôle alors j'ai reculé d'un pas, je sentais que mon esprit s'échauffait seul, mon coeur battait à mes tempes, j'avais envie de... de lui rabattre le claquet, de lui faire bouffer son fouet et son gourdin... mais non je n'étais pas ainsi.
- Je pleure pour les morts de Shoumei et je pleure pour le manque d'humanité du Reike oui.
- Attends on vous a sauvé les miches, encore heureux que vous bossiez pour nous !
- Si t'es veuve... avec tes hanches bien larges et ce joli minois tu dois pouvoir trouver un protecteur ici sans souci tu sais.
Sans réfléchir je levais la main pour le gifler, sauf que je n'étais pas assez rapide ou en colère encore, il se saisit de ma main au vol et la serra.
Message 6
- L'histoire est contée par les vainqueurs ou... les grands bavards comme moi. Alors si l'envie de décrire ce que j'ai vécu en y mettant de l'emphase parce que je suis sincèrement reconnaissante à quelqu'un je ne vois pas le souci, flatter l'ego de ceux qu'on estime est une saine activité je trouve pas vous?
J'étais taquine et je voyais bien et percevais bien qu'il n'avait pas changé, il était un havre de sérénité apparente toujours mais sa timidité l'empêchait de s'ouvrir aisément aux autres, c'était tellement triste en un sens pour moi, il méritait d'être bien entouré mais bon, Rowena était son amie et c'était une bonne chose non? D'ailleurs y avait-il vraiment qu'une simple relation amicale entre ces deux? Ou était-ce encore au stade des non dits et des révélations non faites? Je verrai bien cela plus tard. Je savourais l'air frais du jour tout en déambulant.
- Pour en revenir à mon fameux plan, peu de monde aurait accepté de le suivre, de prendre le risque tout simplement de se retrouver avec un cadavre sur les bras si j'avais mal dosé la plante. Ou alors... tu espérais justement que je réalise un surdosage, que je ne me réveille jamais comme ça pas de corps à sortir, et tu récupérais toutes mes possessions... Peut-être cachais-tu bien ton jeu tout simplement?
Mon sourire montrait autant que ma tonalité que je n'y avais jamais cru, il m'avait juste inspiré confiance, son regard je crois qui parlait pour lui et l'attachement que lui vouait Zim, un lien sincère existait entre les deux, pas basé sur la domination ou quoi que ce soit du genre, non, une amitié réciproque, deux solitaires qui s'étaient trouvés au fil du hasard et avaient choisi de vivre au côté de l'autre.
- L'auberge pour manger me convient parfaitement, j'aurais je pense l'occasion de découvrir le quartier du palais plus tard, je ne doute pas un instant que Tagar trouve du temps pour tenter de me convaincre que le Reike est capable de beauté architecturale, de culture, d'esthétisme. Mais *reposant mon regard sur Rowena je rajoutais* si cela ne t'ennuie pas je préfère en effet que ce soit toi qui me conseille et m'explique certaines nuances dans les contrats, j'ai bien entendu tout lu en long, en large et en travers mais certains chapitres me paraissent superflus et redondants et je ne parviens pas à saisir la raison de leur présence et donc j'imagine que le démon se cachant dans les détails ils sont les plus dangereux pour... mon entreprise et mon autonomie future.
Revenant ensuite sur mon fameux plan je soupirais.
- Eh bien j'avais songé à me faire passer pour morte pour sortir de la cité de Kyouji sans avoir à être contrôlée tout... simplement? Quelques plantes bien dosées et savamment préparées peuvent ralentir l'activité cardiaque jusqu'à faire songer à la mort lors d'un examen sommaire. Pas de respiration ainsi, pas de mouvement, un teint blafard due au manque d'oxygénation, un plan parfait mais utilisable que sur quelqu'un en bonne santé et jeune surtout. C'était ma partie, Shan a lui trouvé un garde non regardant, une charrette, tout organisé pour ma sortie alors que je restais terrée dans une mansarde pour tout avouer. Et nous sommes sortis sans souci et il m'a ensuite accompagné jusque dans la région des Oasis ou les miens vivaient à ce moment là.
Je m'arrêtais brusquement à ce moment là, rien d'étrange aux yeux des citoyens d'Ikusa probablement mais nous venions d'entrer dans une rue qui était en train d'être réparée, le sol refait, des rigoles en train d'être creusées... par des morts-vivants ! J'en avais entendu parlé c'est certain, je savais que l'Impératrice avait promulgué des edits pour interdire l'esclavage mais que ce peuple trop fier pour réaliser les bases besognes avait cherché d'autres personnes pour réaliser les travaux de force et ils s'étaient tournés vers les morts vivants. J'étais profondément choquée, outrée, estomaquée, le savoir était une chose, le voir une autre. Je vénérais la vie par dessus tout en tant que diviniste mais aussi en tant que médecin et là... C'était un blasphème qui semblait naturel pour ceux qui donnaient des ordres et jouaient du fouet de manière inutile car les morts qui marchent ne sentent pas la douleur, c'était juste là une occasion pour eux de déverser leur colère et leur vice.
Il y avait une dizaine d'ouvriers, mutiques, qui œuvraient de manière mécanique, leurs gestes montraient qu'ils ne vivaient plus, ne pensaient plus par eux même, la magie de Xo'Rath et celle du Reike les maintenaient dans cet état. J'avais arrêté de marcher et mon regard ne parvenait pas à les quitter. J'observais un instant de plus leurs tenues et un détail affreux frappa ma conscience, c'étaient tous des shoumeiens... Non seulement le Reike nous prenait nos terres mais en plus ils utilisaient nos morts ou non morts, ils n'avaient aucun respect. Sans le réaliser je m'avançais vers les travailleurs silencieux, le regard brillant, empli de larmes de compassion qui ne demandaient qu'à couler, pour ces gens qui n'avaient même pas la possibilité de goûter à la fin du cycle de la vie et de mourir, d'avoir une tombe, d'être veillé par leurs proches...
- Dégage de là !
La voix avait retentit de manière abrupte et m'avait ramené à la réalité. Je tournais la tête vers l'homme qui venait de parler, il m'observait, me toisait de toute sa hauteur, j'avais beau être grande il me dépassait d'une tête, un bon Reikois bien dans la norme. Il siffla et cracha au sol, dégoûté.
- Tu pleures pour ton frère ou ton mari peut-être? Oh.... Il travaille pour moi c'est ça?
Je manquais d'à propos pour le coup, j'étais sous le choc et ces dernier mois, l'état de choc m'avait poussé à agir de manière plutôt inhabituelle, plutôt sans contrôle alors j'ai reculé d'un pas, je sentais que mon esprit s'échauffait seul, mon coeur battait à mes tempes, j'avais envie de... de lui rabattre le claquet, de lui faire bouffer son fouet et son gourdin... mais non je n'étais pas ainsi.
- Je pleure pour les morts de Shoumei et je pleure pour le manque d'humanité du Reike oui.
- Attends on vous a sauvé les miches, encore heureux que vous bossiez pour nous !
- Si t'es veuve... avec tes hanches bien larges et ce joli minois tu dois pouvoir trouver un protecteur ici sans souci tu sais.
Sans réfléchir je levais la main pour le gifler, sauf que je n'étais pas assez rapide ou en colère encore, il se saisit de ma main au vol et la serra.
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Citoyen du Reike
Shan'ael Lipswyrm

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Il soupira en écoutant l'histoire, ayant l'impression qu'elle le faisait passer pour une sorte de héros qu'il n’était pas. Il n'avait rien fait de spécial, a part la charger dans le chariot et la guider. Il n'y avait même pas eu de danger a proprement parlé. Elle donnait tellement dans le detail qu'il la soupçonna de vouloir simplement l'embeter un peu.
Elle passait outre le fait qu'il l'avait trouvé vraiment courageuse, qu'elle avait accépté sans cligner des yeux une seule seconde de se mettre en danger, et de mettre sa vie entre les mains d'un inconnu. Qu'elle avait bravé le désert sans broncher, sans jamais se plaindre. Tout ça elle le passa sous silence. Mais si ça avait été l'inverse, il aurait fait la même chose dans l'autre sens. La dessus, ils avaient de la ressemblance, l'un et l'autre.
- Bavarde pour évoquer une partie de l'histoire. Tout en se mettant grandement en retrait. Cette chère Myriem ne parle absolument pas de son courage dans la manœuvre. Ou en le minimisant grandement. Je n'ai fais que siffler deux chevaux pour qu'il tire le convois, c'est tout.
L'auberge n’était plus qu'a quelques pâtés de maison de la, et puisque ses deux amies avaient l'air décidés pour s'y diriger, il tourna dans la rue adéquat. Tout allait bien, visiblement. Il n'avait pas besoin d’être inquiet. Quelles chances y avait il pour que les choses dégénérés ? Ils n'allaient pas se faire ainsi attaquer en pleine rue.
Ce fut l'originaire de Mael qui s’arrêta devant une rue a l'apparence banale. Il l'avait déjà empreinté plus d'une fois depuis le début des travaux et ne faisait pas grand cas de la façon dont le Reike utilisait les revenant pour travailler. Il n'avait pas de croyances particulières. Malgré qu'il croyait volontiers Rowena quand elle lui parlait d'esprits, pour lui, une fois mort, le corps n’était plus qu'une enveloppe de chair. Il préférait ça plutôt que voir des enfants outils a la main.
- Un problème ?
Il n'eut pas le temps de parler, qu'un colosse, sans doute provenant d'un clan du désert engagés pour la manutention, s’était approché, un sourire goguenard sur le visage. Misère de misère, il pouvait déjà deviner ce qui allait se passer. Le ton agressif que l'homme utilisa était classique, facile a décrypter. Elle ne gênait pas, il cherchait une bonne excuse pour la provoquer tout en se dédouanant de tout ce qui pourrait s'en suivre. Il travaillait, elle était dans le passage, ce n’était désormais plus sa faute.
Son tout premier réflexe ne fut pas de bondir en avant. Non. Ce fut de regarder dans la direction de la sirène. Il la connaissait plutôt bien maintenant, et il était sur et certain d'une chose. Elle n'allait pas être en désaccord avec la réflexion et la réaction de son amie. Mais, si il ne connaissait pas Myriem plus que ça, Rowena, elle, était doté d'un caractère impulsif bien trempé qui, au milieu de tous ces Reikois, ne pouvait apporté que des soucis.
Il lui attrapa bien la main...mais pas le colosse. Shan. Avec douceur, mais bloquant le geste, alors qu'il avait placé son corps entre eux, de profil, pour toujours garder un œil sur l'homme, en cas d'une riposte anticipé dans le dos. L'important était de faire retomber immédiatement la pression avant que ca dégénère. Il savait dans quel camp la plupart des passants se mettrait.
- Myriem, voyons, ce n'est pas une attitude digne de toi. Amour, reprend toi.
Il se retourna et fixa l'homme d'un air gêné.
- Pardonnez nous, monsieur. Nous ne voulions pas déranger votre travail. Ma femme souffre encore de la guerre. Une lointaine connaissance venait du Shoumei. Nous n'allons pas vous déranger. N'est ce pas ?
Il etait prêt a frapper pour l'etendre d'un coup en fonction de la réponse, mais surtout, prêt a se mettre face a Rowena si elle ne l'entendait pas de la meme oreille. En esperant aussi que Myriem n'allait pas décider de l'écarter magiquement pour continuer.
Elle passait outre le fait qu'il l'avait trouvé vraiment courageuse, qu'elle avait accépté sans cligner des yeux une seule seconde de se mettre en danger, et de mettre sa vie entre les mains d'un inconnu. Qu'elle avait bravé le désert sans broncher, sans jamais se plaindre. Tout ça elle le passa sous silence. Mais si ça avait été l'inverse, il aurait fait la même chose dans l'autre sens. La dessus, ils avaient de la ressemblance, l'un et l'autre.
- Bavarde pour évoquer une partie de l'histoire. Tout en se mettant grandement en retrait. Cette chère Myriem ne parle absolument pas de son courage dans la manœuvre. Ou en le minimisant grandement. Je n'ai fais que siffler deux chevaux pour qu'il tire le convois, c'est tout.
L'auberge n’était plus qu'a quelques pâtés de maison de la, et puisque ses deux amies avaient l'air décidés pour s'y diriger, il tourna dans la rue adéquat. Tout allait bien, visiblement. Il n'avait pas besoin d’être inquiet. Quelles chances y avait il pour que les choses dégénérés ? Ils n'allaient pas se faire ainsi attaquer en pleine rue.
Ce fut l'originaire de Mael qui s’arrêta devant une rue a l'apparence banale. Il l'avait déjà empreinté plus d'une fois depuis le début des travaux et ne faisait pas grand cas de la façon dont le Reike utilisait les revenant pour travailler. Il n'avait pas de croyances particulières. Malgré qu'il croyait volontiers Rowena quand elle lui parlait d'esprits, pour lui, une fois mort, le corps n’était plus qu'une enveloppe de chair. Il préférait ça plutôt que voir des enfants outils a la main.
- Un problème ?
Il n'eut pas le temps de parler, qu'un colosse, sans doute provenant d'un clan du désert engagés pour la manutention, s’était approché, un sourire goguenard sur le visage. Misère de misère, il pouvait déjà deviner ce qui allait se passer. Le ton agressif que l'homme utilisa était classique, facile a décrypter. Elle ne gênait pas, il cherchait une bonne excuse pour la provoquer tout en se dédouanant de tout ce qui pourrait s'en suivre. Il travaillait, elle était dans le passage, ce n’était désormais plus sa faute.
Son tout premier réflexe ne fut pas de bondir en avant. Non. Ce fut de regarder dans la direction de la sirène. Il la connaissait plutôt bien maintenant, et il était sur et certain d'une chose. Elle n'allait pas être en désaccord avec la réflexion et la réaction de son amie. Mais, si il ne connaissait pas Myriem plus que ça, Rowena, elle, était doté d'un caractère impulsif bien trempé qui, au milieu de tous ces Reikois, ne pouvait apporté que des soucis.
Il lui attrapa bien la main...mais pas le colosse. Shan. Avec douceur, mais bloquant le geste, alors qu'il avait placé son corps entre eux, de profil, pour toujours garder un œil sur l'homme, en cas d'une riposte anticipé dans le dos. L'important était de faire retomber immédiatement la pression avant que ca dégénère. Il savait dans quel camp la plupart des passants se mettrait.
- Myriem, voyons, ce n'est pas une attitude digne de toi. Amour, reprend toi.
Il se retourna et fixa l'homme d'un air gêné.
- Pardonnez nous, monsieur. Nous ne voulions pas déranger votre travail. Ma femme souffre encore de la guerre. Une lointaine connaissance venait du Shoumei. Nous n'allons pas vous déranger. N'est ce pas ?
Il etait prêt a frapper pour l'etendre d'un coup en fonction de la réponse, mais surtout, prêt a se mettre face a Rowena si elle ne l'entendait pas de la meme oreille. En esperant aussi que Myriem n'allait pas décider de l'écarter magiquement pour continuer.
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