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Citoyen du monde
Myriem de Boktor

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crédits : 1193
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Myriem de Boktor

Race : Humaine
Sexe : F
Age : 25 ans
Métier : Noble guérisseuse de Mael
Taille & poids : 1m81, 66kgs
Alignement : Neutre Bon
Faction : Citoyen du monde (ex Shoumei)
Rang : C
Religion : Diviniste qui doute
Avatar : Yennefer
Pouvoirs et objets
Vocation : Mage
Spécialisation : Soutien
Coût spécialisation /2 :
Soin élémentaire eau : P4 = 7500
Guérison des poisons, maladies et envoûtements : P4 7500
Contrôle des émotions P2 1500
Partage des émotions (invention) P3
Senseur magique P1
Coût standard :
Magie élémentaire eau : P4 = 4500
Deuxième élément (coût x2)
Magie élémentaire de glace P1
Pouvoir cosmétique : Quand Myriem utilise ses pouvoirs, une odeur marine s'élève, fraîche et légère et ses yeux s’illuminent pour devenir violets.
Immunité : Lumière
Faiblesse : Ombre
Je ne possède pas grand chose dorénavant, il me reste quelques bijoux, vestiges de ma fortune d’antan mais mon bien le plus précieux est un médaillon, une larme d'écume enchantée cadeau de Wan Jin à une de mes ancêtres.
Potion d'intangibilité (Woa)
Potion de métamorphose
Potion philtre d'amour
Potion : Élixir divin
Spécialisation : Soutien
Coût spécialisation /2 :
Soin élémentaire eau : P4 = 7500
Guérison des poisons, maladies et envoûtements : P4 7500
Contrôle des émotions P2 1500
Partage des émotions (invention) P3
Senseur magique P1
Coût standard :
Magie élémentaire eau : P4 = 4500
Deuxième élément (coût x2)
Magie élémentaire de glace P1
Pouvoir cosmétique : Quand Myriem utilise ses pouvoirs, une odeur marine s'élève, fraîche et légère et ses yeux s’illuminent pour devenir violets.
Immunité : Lumière
Faiblesse : Ombre
Je ne possède pas grand chose dorénavant, il me reste quelques bijoux, vestiges de ma fortune d’antan mais mon bien le plus précieux est un médaillon, une larme d'écume enchantée cadeau de Wan Jin à une de mes ancêtres.
Potion d'intangibilité (Woa)
Potion de métamorphose
Potion philtre d'amour
Potion : Élixir divin
Description physique et mentale
- Comment me reconnaitrez-vous ? :
Certains vous dirons que je suis une belle jeune femme. Grande, bien bâtie, plantureuse même. Ma peau a longtemps été claire et mes cheveux sombres comme la nuit comme mon regard. J'arbore deux grands noirs aux reflets violets qui sont étrangement doux en dépit de leur couleur. Je n'ai nul signe particulier à présenter au monde. Je marche la tête haute, certains diront que c'est de la fierté mal placée moi je regarde le monde droit dans les yeux, sans honte aucune.
Ah si, je nage très bien, j'ai passé un nombre incalculable d'heures dans l'eau pour nager, froide, glacée, peu m'importe, c'est un besoin vital pour moi de nager.
Ces dernières années m’ont cependant changé, mes mains à la peau si douce sont devenues plus calleuses, forcée de travailler comme beaucoup. Je n’ai plus ce teint diaphane non plus, le soleil du désert a coloré ma peau, revêtue d’une teinte caramel, je ne suis plus la petite noble toujours tirée à quatre épingles qu’ont connu certaines personnes. Je porte des habits simples, sans la pudeur qui m’était coutumière, oui vous risquez de voir mes bras ou mon ventre, cela n’a rien de provocateur c’est le fruit de la vie.
- Les yeux sont le miroir de l'âme, parlons de la mienne :
Je suis une jeune femme déterminée et au caractère fort. Je suis quelqu'un d'entière et de dévouée à mes gens. Je suis honorable, et chacun de mes actes est destiné à aider mes gens, ils sont ceux en quoi je crois. Ils sont le centre névralgique de ma vie, de mon but, la Baronnie est mienne et le restera. Je suis sa protectrice, et si je suis respectueuse des lois, des commandements, traditions, il peut arriver que je puisse détourner les yeux ou les intentions pour parvenir à ce qui me semble bon pour mes gens.
J'ai aussi un grand défaut, je ne supporte pas l'à peu près, le laisser aller, j'ai un besoin presque maladif de tout contrôler au final. Je n'aime pas les surprises non plus. Ma vie se doit d'être calme; posée; prévisible, un long fleuve tranquille c'est ce que j'aime. Et lorsqu'on brise cette douce chaine je peux me montrer parfaitement désagréable.
Mais soyez néanmoins rassuré, je fais de mon mieux pour paraître d'un tempérament égal en toutes circonstances, seul héritage de l'éducation maternelle, le paraître compte et aux yeux du monde je suis une parfaite héritière. Baronne de titre, qui doit asseoir son pouvoir, son statut et trouver chaussure à... époux digne de ce nom pour assurer pérennité et stabilité aux terres.
C’est beau tout ça non ? Mais cela n’est plus en réalité. La guerre en Shoumeï, le retour des Titans, leur colère contre nous, cela m’a forcé à changer. J’ai perdu mes terres, mon titre ne signifie plus rien. Mais une chose perdure, l’amour des miens, je suis et resterai leur protectrice autant que faire se peut. Je garde cela à cœur, les aider, nous avons traversé ensemble la guerre, nous nous reconstruisons ailleurs pour le moment mais un jour, je reprendrai ce qui m’appartient !
Histoire
- Une enfance comme une autre.:
- Il était une fois c'est ainsi que commencent les contes pour enfants, hélas la vie n'est pas un conte loin s'en faut. L'histoire de ma famille cependant n'a rien d'extraordinaire ou qui mériterait qu'on s'y attache plus que de raison. Des nobles du Shoumei comme tant d'autres. Une tâche héréditaire, un devoir triple envers le peuple que ma famille a toujours suivi à la lettre.
Mes parents étaient Barons de Boktor et mon père Elias de Boktor avait devant lui un avenir des plus souriants. Nos terres se situaient à l'est de Mael en bord de mer intérieure. Mon père avait réussi à augmenter sa richesse par un commerce mené intelligemment par voie maritime dans la mer intérieure. Ses principaux alliés et partenaires commerciaux venaient de l'Empire du Reike. Marié à une noble Dame épousée uniquement pour l'importance de sa dot, ils formaient un couple de façade pour la vie mondaine mais le reste n'était que distance et silence.
Avez-vous grandi en un immense Manoir sans vie, sans rire, sans joie? Tel est mon cas hélas. Fruit d'un coït profitable et probablement calculé, je suis la seule enfant en vie de ce couple. J'ai eu un frère mais il est mort avant ses cinq années d'une maladie infectieuse qui avait menacé d'emporter nombre de nos gens. J'avais alors dix ans et c'est à cet âge que mes dons sont apparus.
- Une étrange maladie dans la Baronnie.:
Ma mère se cachait dans ses appartements telle une sainte qui ne devait pas approcher du mal qui s'immisçait sur ses terres et mon père avait choisi la mer pour accompagner ses navires en quête de toujours plus de contrats marchands fructueux. Comme si tout l'Or du monde pouvait sauver du mal qui gangrène nos terres. Bien mal leur en prit, leur égoïsme fut probablement source de leur déchéance. Pour ma part, bien que jeune j'avais à cœur d'aider nos gens et je ne pouvais concevoir de rester dans l'inactivité.
J'aidais au quotidien notre prêtre pour soigner les gens, les premiers temps je ne servais qu'à remplir des bassines d'eau fraîche, j'ai découvert malgré mon statut comment nettoyer des draps, faire partir du sang, des miasmes et autres joyeusetés. Et j'aurais dû en être dégoûtée m'ont soufflé des petites gens, je ne devais pas faire cela en disaient d'autres mais c'était ce qui devait être fait à mes yeux, c'était juste. Et avec le temps je compris que je pouvais sans vraiment le comprendre soulage quelques personnes parfois, sans bien saisir comment je m'y prenais mais quand j'allais les voir, ils se sentaient mieux, et cela sentait bon la mer à mon départ. Bien sûr au bout de quelques mois, le prêtre compris que j'avais des pouvoirs de soins et qu'ils étaient liées à la magie de l'eau. Loin de me décourager il me permit de l'accompagner et nous œuvrions avec des guérisseurs pour venir à bout de cette étrange maladie.
Le destin est parfois brutal et tout acte a des conséquences. L'inactivité de mes parents, leur fuite vers l'avant, cela n'aura servi à rien. Ma mère attrapa la maladie qui rongeait nos terres et je ne pus que la soulager mais pas la soigner, elle avait avoué les symptômes trop tardivement. Quant à mon père, il a disparu en mer, un de ses navires marchands coulé pour sa cargaison. Ai-je pleuré leur mort? Non point, trop de gens plus honorables méritaient mes larmes. Quoi qu'il en soit, ce fut après leur mort que vint la fin de cette épidémie étrange qui frappait nos terres et dont nous ne comprenions pas le sens.
- La fin d'un âge:
J'avais douze ans à peine lorsque cela est arrivé. Douze ans, seule héritière, il ne pouvait en être ainsi. Ce fut un tuteur qui fut désigné pour diriger la Baronnie dans l'attente d'un âge pour que je fus mariée et que mon titre soit ainsi transmis. Cela n'avait en rien entamé mon amour de la vie et de mes gens. J'ai donc appris à contrôler mes dons, à me connaître et aussi à diriger un domaine. J'avais quinze ans quand la maladie fut éradiquée enfin et nos terres purifiées.
Le travail, l'étude, le savoir sont des choses primordiales et vitales. Rien n'est jamais acquis ou simple. Un jour je dirigerai ces terres, mariée ou pas au demeurant, je serai la Baronne de Boktor dont les gens ont besoin. J'avais passé de longues heures dans le bureau de feu mon père à étudier les livres de comptes, les accords, traités commerciaux, laissés en déshérence mais pourtant encore valides, il y avait des gens à rappeler à l'ordre, des dus non réclamés pour mes terres mais je n'avais pas encore l'âge de décider.
- L'heure du Titre:
Les années ont passé et me voilà en âge d'être mariée. Mon tuteur a signé un accord avec une famille de Benedictus. J'ai déjà rencontré plusieurs fois Erlend de Luthadel. Il me laisse indifférente mais je l'épouserai, tel est mon devoir. C'était ainsi qu'auraient du se passer les choses mais, le Shoumei a été secoué et ... Fiancé, tuteur, moi-même... Nous avons tous été arrêtés. Eux sont morts, moi j'ai été libérée, le Destin m'a encore été favorable.
Me voilà de retour sur mes terres, une vie devant moi s'ouvre. Mon regard toujours se porte vers la mer, son odeur, elle m'attire, m'appelle, vais-je suivre les traces de mon père? Quand j'y réfléchis, je joue avec un médaillon qu'il m'avait offert le jour ou je suis devenue une femme. Une larme d'écume me dit-il, cadeau d'un élémentaire d'eau fait à la famille il y a plusieurs générations. Vrai ou pas, j'aime à me perdre dans la contemplation de cette pierre qui me rappelle mon amour pour l'eau.
Passé le pseudo deuil de ce fiancé méconnu et de mon tuteur, je prends mes marques dans la Baronnie. Mon retour après plusieurs mois d’absence est compliqué, les gens ont perdu confiance dans la noblesse et je les comprends parfaitement, trop ont montré des faiblesses inadmissibles et des intérêts trop personnels. A l’aube de l’an 1, armée de mon courage je suis reçue par la Protectrice de Maël, la fée Zielel Zeonola. L’entretien se révèle fructueux car j’en reçois avec la charge d’Intendante du port de Maël et une date pour prêter serment devant la population de Maël et sur le bouclier de Viviane, mon titre est au bout du chemin.
C’est ainsi que je deviens officiellement Baronne de Mael le 13 janvier de l’An 1.
Durant quelques mois je découvre la vie, je sors de ma solitude et de mon Manoir. Mon intérêt reste toujours le même, mes gens, mes terres, tous mes actes leurs sont dédiés et mes pensées vont vers l’Avenir pour nous tous. Je sais que si je réussis dans ma charge d’Intendante je deviendrai Duchesse de Maël l’an prochain, cela donne des ailes non?
C’est ainsi que j’ai tissé des liens plus ou moins forts au gré des rencontres et aventures étonnantes que j’ai pu vivre durant ses mois. De cela je ne garderai que deux noms, deux amis, Tagar et Zaïn. Mes pensées volent souvent vers eux, partis en expédition dans les monts Célestia pour trouver un remède pour la surdité de Tagar. Sont-ils revenus sains et saufs? Je n’en sais rien, mais je crains que non, ils auraient dû venir me trouver à leur retour.
D’un autre côté, le monde a basculé d’un coup…
- Le choc des titans:
Le monde changeait, notre Monarque était parti sauver sa protégée, l’aider à survivre d’une attaque et mettre au monde son enfant. Certes il avait violé une règle interdisant aux dirigeants d’une nation d’aller dans une autre, mais son action était empreinte de simple bonté et d’amour de son prochain. Comment pouvait-on lui tenir rigueur de cet acte désintéressé? Alors que la régente, s’était arrogée le pouvoir d’Yggdrasil? Cela je ne l’ai appris que plus tard mais notre société était en train de perdre de sa substantifique moelle et les valeurs que je respecte étaient bafouées.
Les Titans, ceux la même que je vénérais, trouvèrent aussi que nous n’étions plus dignes de fouler les terres que nous avions conquis 5000 ans auparavant. Benedictus fut la première à tomber, symbole de notre déchéance, la régente avait disparu, nulle résistance ne fut possible et la Capitale sombra. Cette attaque eut l’effet d’un tsunami sur le Sekai et rapidement la résistance s’installa. Quand bien même le monde allait mal, et nous avons fauté, la vie mérite toujours d’être défendue.
Rapidement l’état de guerre et d’urgence fut déclaré, les hommes en âge de se battre enrôlés, la charge était lourde, le port de Maël un point névralgique pour tous les échanges depuis toujours. Pendant des semaines je n’ai pas vu le jour, ou la nuit, le port, mes gens, soigner les blessés, nourrir les affamés. Je me tuais littéralement à la tâche, il n'y avait pas d’autre mot.
Ce qui devait arriver, arriva… Un soir je m’effondrais et pleurais les larmes que je n’avais pas encore osé laisser couler, de peur de ne pas me relever. Et il se passa quelque chose d’étrange, mon médaillon, mon précieux héritage s’illumina. Je crus avoir rêvé mais non, il recommença. Ce fut d’abord une fois de temps en temps, et je m'accrochais à cette lueur comme à une lueur d’espoir, mon phare dans ces moments de chaos. Je venais d’enterrer Esteban, le maître d’Armes de ma famille, un des derniers membres de cœur de ce grand Manoir.
C’est à ce moment-là que les Reikois débarquèrent à Maël, les sauveurs. Menés par le couple royal, ils arrivèrent avec leurs armées, leurs soldats, leurs gens. Et il fallut gérer cela. De nouveau je me noyais dans le travail, dans le placement des gens, des réserves de nourriture, d’armes, de matières premières. On me demanda de travailler de concert avec leurs propres hommes, ils voulaient prendre le contrôle du Port de Maël, mais j’étais comme d’autres, ici de mon plein droit ! Les tensions grandissent comme un feu de paille, j’avais beau être conciliante, dévouée, je peinais à me plier à l’autorité Reikoise, je me sentais dépossédée de mon rang, de mon titre et de mes Terres. Car mes terres étaient celles qui bordaient le Port de Maël, côtières, allant jusqu’à la ville et s'étendant au Sud. Mon Manoir fut finalement réquisitionné par l’Etat Major Reikois pour servir d’avant poste. Mes gens refoulés et ma colère contre eux grandissait. Les sauveurs montraient au monde leur vrai visage, ils n’étaient pas ici pour aider Shoumei mais pour asseoir leur position, s’auréoler de gloire et agrandir leur Royaume, Maël était tombée dans leur coupe.
Mon médaillon à ce moment-là brillait en permanence pratiquement, fruit de ma colère? Non je le compris quand il arriva et se présenta à moi. Je le connaissais de vue, je l’avais déjà aperçu forcément, il avait été Cardinal diviniste, Wan Jing, élémentaire d’eau millénaire, venait de me rejoindre, de répondre à un appel impérieux celui du médaillon qu’il avait lui même fabriqué et offert à mon ancêtre.- Journal de Zéphyr de Boktor (trouvé au Manoir par Wan Jing):
- Ce jour je sens le besoin de confesser par écrit les semaines passées dans le désert pour mon pèlerinage. Je suis Sephyr de Boktor, mère de famille, j’ai trois enfants qui sont déjà tous adultes et j’ai perdu mon époux il y a un an.
Ma demeure est vaste, belle et ma vie riche en tous points et pourtant la perte de mon mari, ami, amant fut un choc. Mes enfants sont loin de moi et j’ai ressenti le besoin de partir chercher un nouveau souffle à ma vie.
Mes pas sont encore sûrs et ma santé parfaite et c’est armée de ma volonté que je suis partie chercher mes réponses dans le désert. Seule, avec ma foi pour compagne. Mes journées étaient belles, simples et épuisantes. J’ai fini par arriver au sud du Reike au bout de quelques mois dans un désert et j’y ai trouvé un Oasis. Havre de paix et de douceur. Cet Oasis cependant n’était pas vide de vie.
J’y ai vu un espoir pour l’avenir, un endroit où les orphelins étaient accueillis, nourris, logés, guidés pour devenir des adultes émérites plus tard. Et la belle âme qui s’occupait de ce lieu idyllique était un être en tout point exceptionnel à mes yeux. @Wan Jing était son nom.
Il avait aidé les gens du désert à améliorer leurs cultures avec peu d’eau, eau qu’il avait offert en créant des puits. Wan fut un rayon de soleil apaisant sur mon coeur en deuil. Je me suis naturellement installée dans cet Oasis durant quelques mois. J’y ai trouvé la paix du coeur et de l’âme.
La journée je travaillais comme tout un chacun et le soir venu nous refaisions le monde tel deux enfants avec Wan. Tous les sujets du monde étaient abordés, nous avions toujours quelque chose à nous dire, c’était parfait. Hélas toute belle chose a une fin et sans que nous ne l’ayions voulu ou cherché, un soir, nos discussions ont dérivé et pour me guider dans l’utilisation de ma magie, il a posé ses douces mains sur les miennes. Je vous dirai seulement que cette nuit fut la plus belle entre toutes à mes yeux mais…
A l’aube venue, notre foi, notre éducation, cela nous mena à reconnaître que nous avions péché et que nous devions demander pardon pour cette offense, nous n’étions pas mariés. Alors ensemble, à genoux, épaule contre épaule, mains jointes et têtes baissées pour prier et demander pardon au Créateur et aux Divins nous nous sommes installés.
Deux jours passèrent ainsi, la journée nous aidions le peuple de l'Oasis ensemble et le soir, nous prions pour demander pardon. Il fut finalement décidé que je devais repartir et qu’il était temps pour Wan aussi de reprendre son pèlerinage.
Wan, pendant les deux jours, a fabriqué un médaillon en infusant une petite quantité de son élément d'eau. Il m’a expliqué que par ce médaillon, je pourrais à tout moment l'utiliser en infusant ma magie pour signaler que j’avais besoin de son aide. Le reste relevait de la théorie magique : le médaillon générera une sorte de résonance qu'il ressentira à travers le monde et sera guidé jusqu'à moi. En remerciement de ce présent plus que précieux, j’ai déposé un baiser sur la joue de Wan et j’ai prié pour lui, pour que sa vie soit belle et longue et fructueuse en tous points. Je voulais son bonheur plus que tout.
C’est ainsi que nos routes se sont séparées pour ne jamais se recroiser.
Je suis rentrée sur mes terres mais j’avais besoin d’un nouvel élan alors j’ai investi une partie de la fortune de notre famille pour acheter un bateau. J’ai initié le commerce maritime depuis Mael vers Sancta. Ce jour mon fils aîné a pris le relais.
Je sens que l’ombre de la mort tisse son voile sur moi c’est pour cela que j’ai écrit ses mots. Aurais-je le courage de confier les écrits à mes enfants? Je ne le sais pas encore mais j’ai offert le médaillon de Wan à ma première petite fille en lui disant que ce bien était précieux entre tous et qu’il était porteur d’espoir et d’amour, offert par un élémentaire d’eau il y a longtemps.
- L’heure des choix:
Quelques jours passèrent, nous avons échangé de longues heures durant tous les deux, délaissant mon travail pour me concentrer sur moi, mes gens, Wan. Et une évidence me sauta aux yeux, à l’heure actuelle, Maël n’était plus une cité de Shoumei régie par les lois divines, non nous étions devenus une annexe du Reike. La colère des titans envers mon peuple me semblait légitime, nous les avions oubliés, maltraités en un sens et nous devions payer cela par la purification. Les Reikois étaient un obstacle et nous devons donc partir.
Nous avons élaboré un plan avec Wan. Je possédais trois navires, trois gros navires marchands. Je gérais l’intendance du Port, je savais tout ce qui entrait sortait… Alors nous avons commis un crime contre le Reike et sa couronne. Aidés par des gens de confiance, mes gens, nous avons détourné des marchandises, des cargaisons entières, préparé les navires pour les transports de marchandises et de gens… Cela nous prit trois semaines et quand l’heure sonna, nous avons pris la mer.
Mes terres avaient été vidés de leur avenir, enfants, adolescents, femmes enceintes, vieillards, tous étaient dans mes navires ainsi que des hommes sachant se battre, même si la majorité était restée pour se battre, ne croyant pas en l’ennemi Reikois. Nous avons donc fui avec les richesses et ressources du Reike et de mes terres.
Nous avons pris la mer intérieure et sommes remontés vers Sancta, puis la route fut longue, nous avons contourné tout le continent pour arriver au sud de l’Oasis, terre d’asile de Wan durant des siècles, terre Reikoise cependant. La traversée dura plusieurs mois, ce fut horrible, maladies, mort, combat contre des horreurs surgissant du fond des mers. Mais au bout de cet enfer, la côte est attendue. Un seul de mes navires arriva et nous n’étions plus très nombreux, une trentaine de personnes sur la centaine de départ.
- L’Oasis:
Nous avons donc accosté dans une crique reculée et monté une caravane pour rejoindre l’Oasis tant attendu, havre de paix à venir. Nous avons été accueilli à bras ouvert malgré nos cultures éloignées grâce à Wan. Nous nous sommes intégrés, avons accepté leurs coutumes, leur mode de vie, nous étions des apatrides et avions besoin d’eux. Même si dans nos cœur le Shierak n’avait pas sa place, nous respections leurs croyances, les nôtres restaient divinistes.
Les mois passèrent et je devins leur soigneur, guérisseur et enseignante, un rôle qui me convenait parfaitement. Je mentirai si je disais que c’était simple, une vie à être servie pour atterrir dans un Oasis avec des nomades? C’était l’enfer à mes yeux mais je souriais aux gens, j’avais toujours un mot gentil pour tous, je les avais menés ici, déracinés, je ne pouvais pas montrer un visage triste ou amer. ils étaient ma vie.
C’est ici que j’ai beaucoup grandi d’ailleurs aux côtés de Wan. J’ai d’abord cru être tombée amoureuse de lui, il était doux, attentionné, une épaule réconfortante. Il devait être l’âme soeur que j’espérais mais n’osais chercher. Et un jour, après de longues heures d’entrainement je l’ai embrassé, l’acte le plus courageux de ma courte vie d’humaine. Et vous savez quoi? Il reste impassible, souriant mais ne me rendit pas mon baiser. Il prit mon visage en coupe entre ses mains et déposa un baiser sur mon front.
- Je ne suis pas celui qu’il te faut chiya, j’ai aimé une fois, ton ancêtre, tu lui ressembles par bien des côtés mais tu n’es pas elle. Oublie cela et concentre toi sur nos apprentissages.
- Et si j’étais sa réincarnation?
Quel toupet, quelle insolence allons… Il continua de rire doucement.
- Mais tu ne l’es pas et tu le sais bien. Le sujet est clos Myriem.
Le soufflet de ma vie, le vent diront certains, un comble pour un élémentaire d’eau. Je lui en ai voulu de longs jours, boudant comme une enfant et finalement… j’acceptais… Il était mon maître, mon mentor. J’ai appris à ses côtés à ne faire qu’un avec l’eau, la manier comme une arme, comme un bouclier, à perfectionner mes soins avec elle. J’ai aussi appris à me battre, avec mes mains, pieds, mon corps est devenu une arme pour défendre les miens. Je crois même percevoir un lien autre avec l’élément eau, comme si le contact de Wan, avait réveillé quelque chose qui sommeillait en moi depuis toujours, comme si il avait laissé une imprégnation lors de sa rencontre passée avec mon ancêtre, ce médaillon en était déjà une preuve non?
J’ai changé, en bien je pense, mon coeur est resté pur, dédié aux autres, ils sont ma vie et un jour nous retournerons à Maël, nous récupérerons mes terres, notre vie, sur les Cendres de cette guerre je reconstruirai mon domaine, mon titre.
Mais pour cela il va falloir oser sortir de l’Oasis pour voir ce qu’est devenu le monde.
Nous avons la chance de n'avoir pas encore été trouvés par les troupes du Reike, notre havre de paix est un des rares non encore découverts, peut-être que Wan y avait dressé une sorte d'illusion par le passé mais elle a décliné et ce n'est qu'une question de temps avant qu'on soit annexé et que je sois peut-être reconnue, après tout j'ai volé le Reike même si eux m'ont pris mes terres, mon port, ma ville de Mael chère à mon coeur.
Groupes d'intérêts
Divinisme :
Myriem a toujours été diviniste et même la guerre contre les Titans n'a rien changé.
Le nouvel Ordre:
Et si c'était le moyen de récupérer Mael et sa vie et aider au mieux ses gens?


derrière l'écran
Pseudo : Dorylis Alton
Comment avez-vous connu le forum ? J'ai vu le monde s'embraser et renaître de ses cendres !
Avis sur le forum : Trop beau
Fréquence de connexion : Autant que possible
- Partage des émotions:
- Sous-spécialité(s) : Soutien
Ce pouvoir permet à Myriem de partager à quelqu'un ce qu'elle ressent, cela permet à la personne de savoir ce que Myriem ressent, pas de le ressentir , de se l'approprier.
Paliers, prix et exemples d'utilisation:
Palier 1 (625 crédits) - Myriem en touchant quelqu'un lui transmet les émotions qu'elle ressent, sans mot.
Palier 2 (1250 crédits) - Myriem peut transmettre ce qu'elle ressent sans avoir à toucher la personne.
Palier 3 (1875 crédits) - Myriem peut transmettre ce qu'elle ressent à plusieurs personnes dans la même pièce (-5m d'elle)
Prix /2 car Myriem est spé soutien

Citoyen du monde
Myriem de Boktor

Messages : 452
crédits : 1193
crédits : 1193

Mairesse de Courage
Koraki Exousia

Messages : 346
crédits : 1430
crédits : 1430
Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: A
Bon retour parmi nous, ma chère Muriel Myriem 
Bon ... On va dire que pour une ex-shoumeïenne et une noble désargentée (quelle honte) c'est pas trop mal.
Je ne vais pas tergiverser longtemps, nous en avons déjà discuter en long, en large et en travers ^^. Les pouvoirs, sont bons, la psychologie et le physique donnent clairement envie d'interagir avec ton personnage. L'histoire est complète, prenante et très bien amené, surtout avec les références à d'anciens joueurs
Comment pourrait-on vouloir du mal à un être si profondément désintéressé qui ne demande que la justice ?
Puisse-tu retrouver la terre qui t'a été volée, brave exilée de Shoumeï. (N'empêche que tu reste une pauvre.)
Validée.

Bon ... On va dire que pour une ex-shoumeïenne et une noble désargentée (quelle honte) c'est pas trop mal.
Je ne vais pas tergiverser longtemps, nous en avons déjà discuter en long, en large et en travers ^^. Les pouvoirs, sont bons, la psychologie et le physique donnent clairement envie d'interagir avec ton personnage. L'histoire est complète, prenante et très bien amené, surtout avec les références à d'anciens joueurs

Comment pourrait-on vouloir du mal à un être si profondément désintéressé qui ne demande que la justice ?
Puisse-tu retrouver la terre qui t'a été volée, brave exilée de Shoumeï. (N'empêche que tu reste une pauvre.)
Validée.


- Pouvoir de la Reine des Catins:
Marionnettiste Palier III
Nécromancie Palier I
Malédiction Palier I
Pétrification Palier I
Magie Elementaire de l'Ombre Palier II
Magie Elementaire Glace Palier II
Magie Elementaire Ombre-Givre Palier I
Soin élémentaire Palier I
Régénération Palier II
Vol Palier I
Métamorphose Palier I
Attaque Mentale Palier III
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