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Il fronça un peu les sourcils. Encore une fois elle ne voulait rien dire. Mais c’était normal aprés tout. Chacun était libre d'avoir ses secrets. En l’occurrence ca le dérangeait plus si c’était quelque chose qu'elle n'osait pas dire. La volonté et la capacité était deux choses différentes. Mais soit. Il espérait juste que ce n’était rien de grave.
- Je n'aurais pas parié la dessus, hier soir. Que tu sois la, encore, ce soir, avec moi. Parfois les surprises sont...plus qu'agréable.
Il avait osé lui proposé cette idée de rester proche même dans en prenant le bain. Une proximité physique, lui dans le couloir, elle se détendant dans l'eau. L'idée lui plaisait bien. Plus ce serait...inconvenant pour elle, n'est ce pas ? Il se gratta légèrement la joue, un peu gêné.
Mais elle ne le repoussa pas. Elle demanda simplement confirmation. Oui, le bassin était bel et bien libre. Elle pouvait y aller. Et quand ils furent plus face a face, elle combla l'espace entre eux pour l'embrasser très légèrement. Elle voulait qu'il vienne. Elle voulait dire...dans la salle de bain directement ? Du genre...a coté d'elle ?
Sans articuler un seul mot, il se laissa tirer vers la porte, assez docile, n’émettant aucune résistance. Il n'allait pas s'en plaindre ? Il pouvait être honnête avec lui même pour une fois. Si il avait proposé ça, était ce tout a fait par hasard ? Bien sur que non. Il avait voulu...espéré ce résultat. Il l'avait provoqué, avec sa proposition détourné. Faire machine arrière aurait été une honte envers ses propres émotions, et de mauvais goût vis a vis d'elle.
- … ?
Avec...elle... ? Dans le sens...ensemble dans le bain ? Il n’était tout a coup plus aussi sur qu'il n'aurait pas du rester dans la chambre. C’était une vraie invitation ? Elle le tira par la main pour traverser le couloir vers la porte juste en face, qu'elle poussa. Il faisait chaud a l'intérieur, très chaud. L'eau bouillante avait laissé la vapeur engloutir la salle, et le tissu se colla rapidement a la peau de Shan. L'endroit n’était pas fait pour s'y trouver habiller.
- Tu...tu es certaine ?
Le bassin était assez grand pour accueillir aisément trois personnes. A la base, c’était un étage ou certaine population assez riche qui aimait bien s'amuser le soir avec des amants ou amantes réservaient. Puis un jour, on avait dit a Shan qu'il n'avait pas besoin de rester dans sa petite chambre des sous-sols, et qu'il pouvait utiliser tout l'étage comme il voulait. Et voilà qu'il s'y trouvait avec Rowena, qui semblait bien décidée a profiter de l'endroit avec lui.
- Je...je crois pas que...je n'ai pas dis que je ne voulais pas ! Pas du tout ! C'est juste que...je ne voudrais pas que tu ai l'impression...que tous ce que je t'ai dis, ce que j'ai fais...ne...
Il s’arrêta. Il s’était promis a peine quelques minutes de ne pas chercher a se justifier de quoi que ce soit auprès d'elle. Mais il voulait vraiment qu'elle soit en confiance, et surtout, mais alors surtout pas, qu'elle ai l'impression d’être tombé sur un homme qui n'en avait qu’après son corps. Il la voulait toute entière. Et en plus, il aurait voulu qu'il n'y ai vraiment que eux. Il n'etait pas vraiment certain qu'elle avait la meme vision des choses.
Il ne lui lacha pas la main, mais resta planté devant la porte de la salle de bain fermé. Il y avait encore une petite barriere. Un manque de certitude. Qu'elle voulait vraiment ce qu'il croyait avoir compris ? Si il commençait a se déshabiller alors que ce n'etait pas ce qu'elle avait en tete...ce serait une sacrée honte...
- Je n'aurais pas parié la dessus, hier soir. Que tu sois la, encore, ce soir, avec moi. Parfois les surprises sont...plus qu'agréable.
Il avait osé lui proposé cette idée de rester proche même dans en prenant le bain. Une proximité physique, lui dans le couloir, elle se détendant dans l'eau. L'idée lui plaisait bien. Plus ce serait...inconvenant pour elle, n'est ce pas ? Il se gratta légèrement la joue, un peu gêné.
Mais elle ne le repoussa pas. Elle demanda simplement confirmation. Oui, le bassin était bel et bien libre. Elle pouvait y aller. Et quand ils furent plus face a face, elle combla l'espace entre eux pour l'embrasser très légèrement. Elle voulait qu'il vienne. Elle voulait dire...dans la salle de bain directement ? Du genre...a coté d'elle ?
Sans articuler un seul mot, il se laissa tirer vers la porte, assez docile, n’émettant aucune résistance. Il n'allait pas s'en plaindre ? Il pouvait être honnête avec lui même pour une fois. Si il avait proposé ça, était ce tout a fait par hasard ? Bien sur que non. Il avait voulu...espéré ce résultat. Il l'avait provoqué, avec sa proposition détourné. Faire machine arrière aurait été une honte envers ses propres émotions, et de mauvais goût vis a vis d'elle.
- … ?
Avec...elle... ? Dans le sens...ensemble dans le bain ? Il n’était tout a coup plus aussi sur qu'il n'aurait pas du rester dans la chambre. C’était une vraie invitation ? Elle le tira par la main pour traverser le couloir vers la porte juste en face, qu'elle poussa. Il faisait chaud a l'intérieur, très chaud. L'eau bouillante avait laissé la vapeur engloutir la salle, et le tissu se colla rapidement a la peau de Shan. L'endroit n’était pas fait pour s'y trouver habiller.
- Tu...tu es certaine ?
Le bassin était assez grand pour accueillir aisément trois personnes. A la base, c’était un étage ou certaine population assez riche qui aimait bien s'amuser le soir avec des amants ou amantes réservaient. Puis un jour, on avait dit a Shan qu'il n'avait pas besoin de rester dans sa petite chambre des sous-sols, et qu'il pouvait utiliser tout l'étage comme il voulait. Et voilà qu'il s'y trouvait avec Rowena, qui semblait bien décidée a profiter de l'endroit avec lui.
- Je...je crois pas que...je n'ai pas dis que je ne voulais pas ! Pas du tout ! C'est juste que...je ne voudrais pas que tu ai l'impression...que tous ce que je t'ai dis, ce que j'ai fais...ne...
Il s’arrêta. Il s’était promis a peine quelques minutes de ne pas chercher a se justifier de quoi que ce soit auprès d'elle. Mais il voulait vraiment qu'elle soit en confiance, et surtout, mais alors surtout pas, qu'elle ai l'impression d’être tombé sur un homme qui n'en avait qu’après son corps. Il la voulait toute entière. Et en plus, il aurait voulu qu'il n'y ai vraiment que eux. Il n'etait pas vraiment certain qu'elle avait la meme vision des choses.
Il ne lui lacha pas la main, mais resta planté devant la porte de la salle de bain fermé. Il y avait encore une petite barriere. Un manque de certitude. Qu'elle voulait vraiment ce qu'il croyait avoir compris ? Si il commençait a se déshabiller alors que ce n'etait pas ce qu'elle avait en tete...ce serait une sacrée honte...
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Le main encore sur la poignée de la porte close, Rowena a un moment d'arrêt.
- Certaine ?
Elle regarde Shan'aël comme s'il venait de lui pousser une deuxième tête pendant deux bonnes secondes. Il venait sérieusement de lui poser cette question à elle ? C'était... Tellement à l'antipode de ses propres craintes... Tellement absurde ! Elle éclata de rire. Un vrai rire. Un rire heureux.
Ils avaient la même question, la même attention. La même importance pour ce que l'autre en pensait, en disait, en vivait.
- Shan...
Elle vint près de lui, rayonnante, reconnaissante qu'il la respecte malgré les meurs dont il devait se douter. Il était si... Doux. Sans jamais rien exigé d'elle. Sans jamais la pousser à être mieux, à être plus ci ou moins ça.
- J'avais plutôt peur que tu penses l'inverse... Que c'était moi qui te mettait la pression... Les femmes sont souvent plus porter sur la chose.
Si se justifier de ne pas être attiré surtout par son corps était important pour lui, elle lui devait la vérité. Parce qu'il était encore temps de trouver la bonne distance entre eux. Le bon temps pour dire et le bon temps pour faire. Elle ne voulait pas se demander si elle faisait bien ou avoir l'impression de lui mentir... Avec sa timidité, elle s'attendait a devoir patienter de longues semaines et ils abordaient déjà ce sujet alors les grandes questions qu'elle se posait sur les restrictions qu'elle s'imposeraient n'avaient pas lieu finalement.
Elle ne s'attendait pas à ce qu'il soit déjà important à ce point. Trois mois, et il avait une place à part dans son monde. Quelques semaines et en s'enfonçant dans la forêt de ses yeux verts, elle sentait son cœur battre malgré elle... Ce n'était pas le cas la veille, ou préférait-elle simplement ne pas l'entendre ? C'était le cas la veille ou le simple fait de reconnaitre l'importance qu'il avait pour elle la tendait d'une façon qu'elle avait encore du mal à appréhender. Depuis le matin, elle était à la fois moins confortable avec lui et plus proche qu'elle ne l'avait jamais été. C'était une impression complexe.
Une main dans la sienne l'autre sur son cou, elle commença par des mots qui pour être était simples qu'elle avait déjà prononcé bien des fois au détour d'une soirée pour s'assurer que son compagnon n'était pas trop engagé.
- Ca ne me dérangerait pas si tu... " Elle s'interrompit brusquement et soupira en se passant une main sur le front. Mais qu'est-ce qu'elle allait dire ? C'était Shan, pas n'importe qui. Elle se redressa un peu. Dans son regard, il pouvait voir qu'elle cherchait moins les beaux mots et plus à exprimer ce qui importait. Elle était moins dans sa tête. Elle le regardait lui. Elle était pleinement avec lui. " Écoute. Je ne vais sûrement pas être à la hauteur de tes attentes, mais je vais faire en sorte de couper au plus clair. Ce qui compte le plus pour moi, c'est la franchise. La confiance. Et comme je veux être honnête, je dois te le dire clairement. Les sentiments et le désir physique ne sont pas forcément liés pour moi. Ils s'aiguisent l'un l'autre, s'intensifient l'un l'autre. Mais ils peuvent exister l'un sans l'autre. Je trouverai toujours d'autres personnes belles. J'aurai probablement toujours envie de coucher avec d'autres hommes que toi. Sans sentiments, par simple désir. Ca veut pas dire que je le ferai, seulement que j'en aurai envie.
Elle eut un petit sourire d'excuse. Elle était ainsi et elle ne pourrait pas changé ce point, c'était une certitude. Jusque là, personne ne l'avait faite changer. Les femmes étaient ainsi de toute façon, plus volage que les hommes. Ses a priori sur la question n'étaient jamais vraiment tombés. Ses doigts calleux caressèrent une longue mèche sombre pour jouer un peu avec son extrémité, la peignant pensivement quelques instant avant de retrouver les yeux de Shan'aël, infiniment douce, mais sans plus la moindre marque de repentir.
- Je te connais assez pour me douter que ce n'est pas comme ça que tu vois une relation. ... Un couple. " osa-t-elle prononcer en détournant les yeux vers sa propre main posée sur lui. " Je ne te dis pas ça pour te rendre malheureux ou te mettre au pied du mur. Je ne ferai pas non plus le coup de te demander de réfléchir à ce que tu veux ou pas m'autoriser, comme si tu pouvais m'imposer des choses que je ne veux pas. Je veux seulement que tu saches que la philosophie libertine me plait, que j'ai eu beaucoup d'amants, que j'aime le plaisir des sens sous beaucoup de formes et que c'est normal que nous n'ayons pas les mêmes limites. Et aussi qu'avec tout ça...
Sa main était doucement passé des cheveux au col du jeune homme. A travers le tissu croisé, elle caressait sa clavicule, son trapèze, redescendait sur ses pectoraux, légère. Elle s'immobilisa légèrement sur la gauche de son torse, au-dessus de son cœur.
- Je suis toute à toi. A partir de ce soir et jusqu'à ce que nous en décidions autrement, tous les deux. Je ne me donnerai à personne d'autre que toi, parce que c'est toi que je... C'est toi... C'est toi que je choisi...
S'approchant un peu plus, elle avait posé son front contre le sien, cherchant sa proximité la plus intime, sans pousser au delà de ce qu'il lui avait déjà accordé cet après-midi. Elle en avait les yeux humide, le cœur gros. Égoïstement, elle avait envie d'oublier Elzéar pour ne plus sentir la culpabilité des mots qu'elle venait de prononcer, des morts qui l'observaient, alors qu'elle était certaine de ne plus jamais pouvoir aimer après lui. Alors qu'elle ne voulait plus jamais aimer après lui. * Pardon... * Cet aveu... Ce choix, était plus douloureux que ce qu'elle voulait bien le laisser paraitre. Bien plus terrifiant... Et pourtant une planche de salut pour eux deux, même si cela prendrait du temps à prendre véritablement racine.
Alors qu'elle était au bord du gouffre et que chaque jour la faisait un peu plus douter de trouver une solution, elle choisissait de s'autoriser à entrevoir une quête de vie là ou elle avait surtout poursuivi une quête de mort. Sa mort. Celle qui lui permettrait de rejoindre ses proches tombés au combat a défaut de continuer de profiter seule... De plus en plus seule.
Mais pas lorsqu'elle était avec lui.
Sa voix fluide, au timbre riche et aux harmonies mélodieuses, flirtait avec la limite du surnaturel, coulant en un flot clair et continue, aussi évident que le cours d'une rivière paisible. L'émotion qui en débordait ne la rompait pas. Elle avait baissé de deux tons, ne parlant plus que pour lui dans cette bulle qui n'appartient qu'à eux, les yeux fermés pour qu'il ne la voit pas retenir ses larmes d'émotion, pensait-elle. Sur son torse, la main pâle de Rowena est pressée entre leurs deux corps. Ses doigts s’accrochèrent au tissus de sa veste.
- J'ai envie de toucher ta peau. Tu es un homme très attirant et j'en avais déjà envie avant notre départ de République... J'ai envie de découvrir ton corps, millimètre par millimètre jusqu'à en connaitre par cœur chaque chemin, chaque geste qui te fera soupirer de plaisir et chaque contact qui te déplaira pour ne jamais le reproduire. J'ai envie de t'aider à découvrir ton corps d'une nouvelle façon et de partager avec toi chaque frisson de passion, chaque tendresse... Mais avant tout j'ai envie... non j'ai même besoin que toi tu en aies envie.
Elle voulait qu'il sache, parce qu'elle ne savait pas bien ou elle mettait les pieds. Parce qu'elle se sentait faillible... vulnérable avec lui. Elle se laissait plus aller qu'avec n'importe qui d'autre malgré les approximations d'aujourd'hui et les tensions qui l'empêchait d'agir à l'instinct...
Elle aurait physiquement souffert de l'égratigner, même un peu et elle se serait détester de le pousser à quoi que ce soit dont il ne voulait pas. Trois siècles de célibat contre une après-midi de dessin... Les choses ne pouvaient surement pas être si simples. Et elle ne pouvait pas changer si vite non plus, même pour lui. Même dans ce galop échevelé qu'elle vivait depuis hier soir. Quoi qu'elle en dise et quelle que soit son envie, elle venait de passer à peu près un an, sans sexe. Elle n'en était pas dépendante et il y avait bien plus en jeux ce soir. C'était pour ça qu'elle l'avait dit, pour ça et parce qu'ils avaient la même attention à l'autre.
Elle s'éloigna un peu de lui pour pouvoir l'observer et conclue, ramenant sa main libre sur sa joue, caressant ses lèvres du bout du pouce.
- Je veux qu'on fasse ça bien, même si je ne suis pas certaine de savoir comment... Au moins tu dois savoir que tu n'as pas à aller plus vite ou plus loin que tu en as envie. Le temps que ça prend n'est pas important. Toi, tu es important. Avec toi je... Je ne contrôle pas toujours tout... Je n'ai pas les mots j'ai... J'ai confiance en toi. J'ai envie de m'étendre dans l'eau avec toi, peau contre peau. Mais tu n'as qu'un geste à faire pour que je reste à côté pendant que tu te baignes. J'en serai toute aussi heureuse.
Elle l'aimait... Mais à ce point chamboulée, fébrile d'un trop plein d'émotions qui - quoi qu'elle en dise - avaient bien plus de mal à s'exprimer par les mots que par les gestes, le redire maintenant lui paraissait bien plus difficile que durant l'après-midi. C'est finalement soulagée d'avoir oser dire sa vérité et remplie de l'envie simple de l'enlacer sans le moindre mot, qu'elle le regardait au fond des yeux. Enivrée de lui, et plus fragile qu'elle n'aurait aimé.
- Certaine ?
Elle regarde Shan'aël comme s'il venait de lui pousser une deuxième tête pendant deux bonnes secondes. Il venait sérieusement de lui poser cette question à elle ? C'était... Tellement à l'antipode de ses propres craintes... Tellement absurde ! Elle éclata de rire. Un vrai rire. Un rire heureux.
Ils avaient la même question, la même attention. La même importance pour ce que l'autre en pensait, en disait, en vivait.
- Shan...
Elle vint près de lui, rayonnante, reconnaissante qu'il la respecte malgré les meurs dont il devait se douter. Il était si... Doux. Sans jamais rien exigé d'elle. Sans jamais la pousser à être mieux, à être plus ci ou moins ça.
- J'avais plutôt peur que tu penses l'inverse... Que c'était moi qui te mettait la pression... Les femmes sont souvent plus porter sur la chose.
Si se justifier de ne pas être attiré surtout par son corps était important pour lui, elle lui devait la vérité. Parce qu'il était encore temps de trouver la bonne distance entre eux. Le bon temps pour dire et le bon temps pour faire. Elle ne voulait pas se demander si elle faisait bien ou avoir l'impression de lui mentir... Avec sa timidité, elle s'attendait a devoir patienter de longues semaines et ils abordaient déjà ce sujet alors les grandes questions qu'elle se posait sur les restrictions qu'elle s'imposeraient n'avaient pas lieu finalement.
Elle ne s'attendait pas à ce qu'il soit déjà important à ce point. Trois mois, et il avait une place à part dans son monde. Quelques semaines et en s'enfonçant dans la forêt de ses yeux verts, elle sentait son cœur battre malgré elle... Ce n'était pas le cas la veille, ou préférait-elle simplement ne pas l'entendre ? C'était le cas la veille ou le simple fait de reconnaitre l'importance qu'il avait pour elle la tendait d'une façon qu'elle avait encore du mal à appréhender. Depuis le matin, elle était à la fois moins confortable avec lui et plus proche qu'elle ne l'avait jamais été. C'était une impression complexe.
Une main dans la sienne l'autre sur son cou, elle commença par des mots qui pour être était simples qu'elle avait déjà prononcé bien des fois au détour d'une soirée pour s'assurer que son compagnon n'était pas trop engagé.
- Ca ne me dérangerait pas si tu... " Elle s'interrompit brusquement et soupira en se passant une main sur le front. Mais qu'est-ce qu'elle allait dire ? C'était Shan, pas n'importe qui. Elle se redressa un peu. Dans son regard, il pouvait voir qu'elle cherchait moins les beaux mots et plus à exprimer ce qui importait. Elle était moins dans sa tête. Elle le regardait lui. Elle était pleinement avec lui. " Écoute. Je ne vais sûrement pas être à la hauteur de tes attentes, mais je vais faire en sorte de couper au plus clair. Ce qui compte le plus pour moi, c'est la franchise. La confiance. Et comme je veux être honnête, je dois te le dire clairement. Les sentiments et le désir physique ne sont pas forcément liés pour moi. Ils s'aiguisent l'un l'autre, s'intensifient l'un l'autre. Mais ils peuvent exister l'un sans l'autre. Je trouverai toujours d'autres personnes belles. J'aurai probablement toujours envie de coucher avec d'autres hommes que toi. Sans sentiments, par simple désir. Ca veut pas dire que je le ferai, seulement que j'en aurai envie.
Elle eut un petit sourire d'excuse. Elle était ainsi et elle ne pourrait pas changé ce point, c'était une certitude. Jusque là, personne ne l'avait faite changer. Les femmes étaient ainsi de toute façon, plus volage que les hommes. Ses a priori sur la question n'étaient jamais vraiment tombés. Ses doigts calleux caressèrent une longue mèche sombre pour jouer un peu avec son extrémité, la peignant pensivement quelques instant avant de retrouver les yeux de Shan'aël, infiniment douce, mais sans plus la moindre marque de repentir.
- Je te connais assez pour me douter que ce n'est pas comme ça que tu vois une relation. ... Un couple. " osa-t-elle prononcer en détournant les yeux vers sa propre main posée sur lui. " Je ne te dis pas ça pour te rendre malheureux ou te mettre au pied du mur. Je ne ferai pas non plus le coup de te demander de réfléchir à ce que tu veux ou pas m'autoriser, comme si tu pouvais m'imposer des choses que je ne veux pas. Je veux seulement que tu saches que la philosophie libertine me plait, que j'ai eu beaucoup d'amants, que j'aime le plaisir des sens sous beaucoup de formes et que c'est normal que nous n'ayons pas les mêmes limites. Et aussi qu'avec tout ça...
Sa main était doucement passé des cheveux au col du jeune homme. A travers le tissu croisé, elle caressait sa clavicule, son trapèze, redescendait sur ses pectoraux, légère. Elle s'immobilisa légèrement sur la gauche de son torse, au-dessus de son cœur.
- Je suis toute à toi. A partir de ce soir et jusqu'à ce que nous en décidions autrement, tous les deux. Je ne me donnerai à personne d'autre que toi, parce que c'est toi que je... C'est toi... C'est toi que je choisi...
S'approchant un peu plus, elle avait posé son front contre le sien, cherchant sa proximité la plus intime, sans pousser au delà de ce qu'il lui avait déjà accordé cet après-midi. Elle en avait les yeux humide, le cœur gros. Égoïstement, elle avait envie d'oublier Elzéar pour ne plus sentir la culpabilité des mots qu'elle venait de prononcer, des morts qui l'observaient, alors qu'elle était certaine de ne plus jamais pouvoir aimer après lui. Alors qu'elle ne voulait plus jamais aimer après lui. * Pardon... * Cet aveu... Ce choix, était plus douloureux que ce qu'elle voulait bien le laisser paraitre. Bien plus terrifiant... Et pourtant une planche de salut pour eux deux, même si cela prendrait du temps à prendre véritablement racine.
Alors qu'elle était au bord du gouffre et que chaque jour la faisait un peu plus douter de trouver une solution, elle choisissait de s'autoriser à entrevoir une quête de vie là ou elle avait surtout poursuivi une quête de mort. Sa mort. Celle qui lui permettrait de rejoindre ses proches tombés au combat a défaut de continuer de profiter seule... De plus en plus seule.
Mais pas lorsqu'elle était avec lui.
Sa voix fluide, au timbre riche et aux harmonies mélodieuses, flirtait avec la limite du surnaturel, coulant en un flot clair et continue, aussi évident que le cours d'une rivière paisible. L'émotion qui en débordait ne la rompait pas. Elle avait baissé de deux tons, ne parlant plus que pour lui dans cette bulle qui n'appartient qu'à eux, les yeux fermés pour qu'il ne la voit pas retenir ses larmes d'émotion, pensait-elle. Sur son torse, la main pâle de Rowena est pressée entre leurs deux corps. Ses doigts s’accrochèrent au tissus de sa veste.
- J'ai envie de toucher ta peau. Tu es un homme très attirant et j'en avais déjà envie avant notre départ de République... J'ai envie de découvrir ton corps, millimètre par millimètre jusqu'à en connaitre par cœur chaque chemin, chaque geste qui te fera soupirer de plaisir et chaque contact qui te déplaira pour ne jamais le reproduire. J'ai envie de t'aider à découvrir ton corps d'une nouvelle façon et de partager avec toi chaque frisson de passion, chaque tendresse... Mais avant tout j'ai envie... non j'ai même besoin que toi tu en aies envie.
Elle voulait qu'il sache, parce qu'elle ne savait pas bien ou elle mettait les pieds. Parce qu'elle se sentait faillible... vulnérable avec lui. Elle se laissait plus aller qu'avec n'importe qui d'autre malgré les approximations d'aujourd'hui et les tensions qui l'empêchait d'agir à l'instinct...
Elle aurait physiquement souffert de l'égratigner, même un peu et elle se serait détester de le pousser à quoi que ce soit dont il ne voulait pas. Trois siècles de célibat contre une après-midi de dessin... Les choses ne pouvaient surement pas être si simples. Et elle ne pouvait pas changer si vite non plus, même pour lui. Même dans ce galop échevelé qu'elle vivait depuis hier soir. Quoi qu'elle en dise et quelle que soit son envie, elle venait de passer à peu près un an, sans sexe. Elle n'en était pas dépendante et il y avait bien plus en jeux ce soir. C'était pour ça qu'elle l'avait dit, pour ça et parce qu'ils avaient la même attention à l'autre.
Elle s'éloigna un peu de lui pour pouvoir l'observer et conclue, ramenant sa main libre sur sa joue, caressant ses lèvres du bout du pouce.
- Je veux qu'on fasse ça bien, même si je ne suis pas certaine de savoir comment... Au moins tu dois savoir que tu n'as pas à aller plus vite ou plus loin que tu en as envie. Le temps que ça prend n'est pas important. Toi, tu es important. Avec toi je... Je ne contrôle pas toujours tout... Je n'ai pas les mots j'ai... J'ai confiance en toi. J'ai envie de m'étendre dans l'eau avec toi, peau contre peau. Mais tu n'as qu'un geste à faire pour que je reste à côté pendant que tu te baignes. J'en serai toute aussi heureuse.
Elle l'aimait... Mais à ce point chamboulée, fébrile d'un trop plein d'émotions qui - quoi qu'elle en dise - avaient bien plus de mal à s'exprimer par les mots que par les gestes, le redire maintenant lui paraissait bien plus difficile que durant l'après-midi. C'est finalement soulagée d'avoir oser dire sa vérité et remplie de l'envie simple de l'enlacer sans le moindre mot, qu'elle le regardait au fond des yeux. Enivrée de lui, et plus fragile qu'elle n'aurait aimé.
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A chaque fois qu'elle commençait une tirade par son prénom, il sentait ses entrailles se nouer. Il savait qu'elle allait dire quelque chose d'important. Mais vu qu'elle avait rigolé juste avant, il osa penser que cela ne devait pas être si grave. Il aimait bien la voir rire. C’était chantant. Doux et soyeux dans l'air. Comme une vague. Ça la représentait bien.
La suite, il ne su pas trop comment l'appréhender. Un flot de paroles tombèrent sur lui, qui le laisserent silencieux. Mais pas comme d'habitude. Il avait les yeux un peu plus ouvert. La bouche entrouverte, presque...choqué ? Éberlué ? Sur les premières phrases, il avait eu envie de répondre. Pas a hauteur de ses attentes ? Alors qu'elle etait bien plus que tout ce qu'il avait pu imaginé au cœur de sa solitude ?
Le fait de trouver des gens beaux, ce n’était pas vraiment un problème non ? Il songea que ca devait etre le cas de beaucoup de personne. C’était impossible de ne plus rien trouver d'autres agréable a l’œil. Et il n'imaginait pas qu'il allait soudainement détester l'apparence féminine qu'il pouvait croiser dans la rue. Il ne pouvait pas lui en vouloir.
Il ne voulait pas la partager. En revanche, ca, elle l'avait bien compris. Et ce n'etait meme pas, dans un premier temps, par jalousie ou par orgueil. Il avait tout simplement déjà du mal a comprendre et a évaluer la relation avec elle, alors si d'autres personnes, connues ou non, entraient dans l'équation, il aurait tout simplement était perdu, dans l'incompréhension la plus totale. La jalousie serait venu ensuite sans doute, et dans tous les cas, si elle lui avait dit qu'elle continuerait ses habitudes, il aurait préféré lui dire de ne pas essayer une relation qui n'avait pas d'avenir pour lui.
Mais c'est tous le contraire qu'elle évoqua, et c'est a partir de la qu'il n'essaya même plus de répondre. Ce qu'elle était en train de dire, ca le submergea et le retourna sur le sable, allongé sans force sous le soleil brûlant de la ville. Il n'avait plus eu les mêmes doutes qui l'avaient accompagnés durant des semaines, mais il y avait pourtant toujours cette incertitude. Qu'elle venait de briser en éclat.
Juste lui. Avec tout ce qu'elle etait, ce qu'elle pouvait avoir, elle l'avait choisit. Toute a lui. Elle s'offrait. Elle l'aimait vraiment. Il cligna un peu des yeux a plusieurs reprises, comme ressentant une faiblesse au niveau du visage, et une contraction au niveau des joues, de chaque coté du nez, remontant jusque sous les yeux. Retenant quelques choses d'étranges.
A ses yeux, elle faisait un sacrifice pour lui. Et ce qu'elle ajouta après. Il revoyait son propre reflet qu'il avait pu observé dans chaque miroir, chaque rivière. Ce monstre se déplaçant, a peine en vie. C'etait ainsi qu'elle le voyait ? Il frissonna en sentant la main sur son torse, baissant les yeux timidement dessus. Et la contraction qui s'intensifiait.
Il avait tellement espéré, puis tellement abandonné l'idée de pouvoir avoir la moindre chance de fonder cette famille dont il avait toujours rêvé. Et jusque la, il n'avait jamais eu l'impression d'entrouvrir du moindre millimètre la porte pouvant le faire accéder a ce bonheur insensé pour lui. Elle venait de mettre un violent coup de pied dans cette porte, l'ouvrant avec fracas. Son cœur si fermé, si difficile a atteindre, si plat, ne pu pas en supporter plus.
Une ligne humide roula sur sa joue, la sensation de pression se relâchant légèrement, alors qu'une seconde suivait. Puis une troisième. Que dire après tout ça ? Qu'il mourrait d'envie de la voir nue ? De sentir chaque parcelle de sa peau, de ses formes entre ses mains ? De la déshabiller lui même ? De la contempler durant des heures ? De l'avoir collé contre lui jusqu'à la fin des temps ?
- …
Et quand elle recula, ayant l'air d'avoir enfin terminé, le flot aqueux s’était accentué. Même sans avoir le moindre sanglot, il n'avait sans doute pas pleuré comme ça depuis fort longtemps. Lors du contrat, il avait eu une ou deux larmes. La c’était plus que ça. L'émotion était trop forte, même pour lui. Ou bien peut être qu'il n’était pas si dur que ça a l'intérieur.
- Je suis a toi.
Il avait bredouillé ça pour seule réponse a tout ce qu'elle venait de dire. Cependant, pour peut être la première fois, dans une situation pareille, il n'avait pas rougit du tout. Il avait déjà dépassé ce stade depuis longtemps. Il y aurait du travail. Elle devrait lui apprendre, comme elle lui avait dit. Mais une fois qu'elle serait soigné, du temps, ils en auraient autant qu'ils voudrait non ?
Il leva sa main et la passa sur ses joues, sans que cela n'ai un très gros impact sur les larmes qui continuaient a rouler. Il venait de s'en rendre compte et aurait bien voulu que ça cesse. Mais c’était impossible. Il souffla, détourna un peu le regard, puis murmura très bas un «je t'aime tellement ». Puis la passa dans ses cheveux, les retournant dans des positions un peu étrange en fonction de la partie qu'on regardait, puis il jeta un œil au bassin.
- ..Baignons nous ensemble.
Être ainsi collé peau contre peau serait déjà une bonne avancée pour la fin de journée. Et alors qu'il commençait a lever les mains vers sa tunique...il s'arreta. Il avait tellement de choses qu'il voulait lui dire. A quel point il s'etait toujours trouvé horrible, ridicule, et que ce qu'elle venait de dire avait frappé directement la ou ca lui faisait le plus mal. La remercier, lui dire a quel point il voulait l'aimer et la chérir. Mais la seule chose qu'il parvint a articuler fut tout doucement une seule phrase supplémentaire.
- Est ce que tu...ça te dérange si...je te déshabille ?
Il n'y avait pas besoin d'une très bonne ouie pour entendre le bruit des battements de son cœur.
La suite, il ne su pas trop comment l'appréhender. Un flot de paroles tombèrent sur lui, qui le laisserent silencieux. Mais pas comme d'habitude. Il avait les yeux un peu plus ouvert. La bouche entrouverte, presque...choqué ? Éberlué ? Sur les premières phrases, il avait eu envie de répondre. Pas a hauteur de ses attentes ? Alors qu'elle etait bien plus que tout ce qu'il avait pu imaginé au cœur de sa solitude ?
Le fait de trouver des gens beaux, ce n’était pas vraiment un problème non ? Il songea que ca devait etre le cas de beaucoup de personne. C’était impossible de ne plus rien trouver d'autres agréable a l’œil. Et il n'imaginait pas qu'il allait soudainement détester l'apparence féminine qu'il pouvait croiser dans la rue. Il ne pouvait pas lui en vouloir.
Il ne voulait pas la partager. En revanche, ca, elle l'avait bien compris. Et ce n'etait meme pas, dans un premier temps, par jalousie ou par orgueil. Il avait tout simplement déjà du mal a comprendre et a évaluer la relation avec elle, alors si d'autres personnes, connues ou non, entraient dans l'équation, il aurait tout simplement était perdu, dans l'incompréhension la plus totale. La jalousie serait venu ensuite sans doute, et dans tous les cas, si elle lui avait dit qu'elle continuerait ses habitudes, il aurait préféré lui dire de ne pas essayer une relation qui n'avait pas d'avenir pour lui.
Mais c'est tous le contraire qu'elle évoqua, et c'est a partir de la qu'il n'essaya même plus de répondre. Ce qu'elle était en train de dire, ca le submergea et le retourna sur le sable, allongé sans force sous le soleil brûlant de la ville. Il n'avait plus eu les mêmes doutes qui l'avaient accompagnés durant des semaines, mais il y avait pourtant toujours cette incertitude. Qu'elle venait de briser en éclat.
Juste lui. Avec tout ce qu'elle etait, ce qu'elle pouvait avoir, elle l'avait choisit. Toute a lui. Elle s'offrait. Elle l'aimait vraiment. Il cligna un peu des yeux a plusieurs reprises, comme ressentant une faiblesse au niveau du visage, et une contraction au niveau des joues, de chaque coté du nez, remontant jusque sous les yeux. Retenant quelques choses d'étranges.
A ses yeux, elle faisait un sacrifice pour lui. Et ce qu'elle ajouta après. Il revoyait son propre reflet qu'il avait pu observé dans chaque miroir, chaque rivière. Ce monstre se déplaçant, a peine en vie. C'etait ainsi qu'elle le voyait ? Il frissonna en sentant la main sur son torse, baissant les yeux timidement dessus. Et la contraction qui s'intensifiait.
Il avait tellement espéré, puis tellement abandonné l'idée de pouvoir avoir la moindre chance de fonder cette famille dont il avait toujours rêvé. Et jusque la, il n'avait jamais eu l'impression d'entrouvrir du moindre millimètre la porte pouvant le faire accéder a ce bonheur insensé pour lui. Elle venait de mettre un violent coup de pied dans cette porte, l'ouvrant avec fracas. Son cœur si fermé, si difficile a atteindre, si plat, ne pu pas en supporter plus.
Une ligne humide roula sur sa joue, la sensation de pression se relâchant légèrement, alors qu'une seconde suivait. Puis une troisième. Que dire après tout ça ? Qu'il mourrait d'envie de la voir nue ? De sentir chaque parcelle de sa peau, de ses formes entre ses mains ? De la déshabiller lui même ? De la contempler durant des heures ? De l'avoir collé contre lui jusqu'à la fin des temps ?
- …
Et quand elle recula, ayant l'air d'avoir enfin terminé, le flot aqueux s’était accentué. Même sans avoir le moindre sanglot, il n'avait sans doute pas pleuré comme ça depuis fort longtemps. Lors du contrat, il avait eu une ou deux larmes. La c’était plus que ça. L'émotion était trop forte, même pour lui. Ou bien peut être qu'il n’était pas si dur que ça a l'intérieur.
- Je suis a toi.
Il avait bredouillé ça pour seule réponse a tout ce qu'elle venait de dire. Cependant, pour peut être la première fois, dans une situation pareille, il n'avait pas rougit du tout. Il avait déjà dépassé ce stade depuis longtemps. Il y aurait du travail. Elle devrait lui apprendre, comme elle lui avait dit. Mais une fois qu'elle serait soigné, du temps, ils en auraient autant qu'ils voudrait non ?
Il leva sa main et la passa sur ses joues, sans que cela n'ai un très gros impact sur les larmes qui continuaient a rouler. Il venait de s'en rendre compte et aurait bien voulu que ça cesse. Mais c’était impossible. Il souffla, détourna un peu le regard, puis murmura très bas un «je t'aime tellement ». Puis la passa dans ses cheveux, les retournant dans des positions un peu étrange en fonction de la partie qu'on regardait, puis il jeta un œil au bassin.
- ..Baignons nous ensemble.
Être ainsi collé peau contre peau serait déjà une bonne avancée pour la fin de journée. Et alors qu'il commençait a lever les mains vers sa tunique...il s'arreta. Il avait tellement de choses qu'il voulait lui dire. A quel point il s'etait toujours trouvé horrible, ridicule, et que ce qu'elle venait de dire avait frappé directement la ou ca lui faisait le plus mal. La remercier, lui dire a quel point il voulait l'aimer et la chérir. Mais la seule chose qu'il parvint a articuler fut tout doucement une seule phrase supplémentaire.
- Est ce que tu...ça te dérange si...je te déshabille ?
Il n'y avait pas besoin d'une très bonne ouie pour entendre le bruit des battements de son cœur.
Invité
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Elle l'avait déjà vu pleurer. Une fois. Face aux morts dans la fausse près de son village natale. Face aux personnes qu'il estimait ne pas avoir sauvées. Et il lui semblait qu'à ce moment, dans l'odeur de cendre et de graisse brûlée, il n'avait pas été si choqué. Démunie, elle avait murmuré son prénom, venant caresse ses joues humides du bout des doigts tout en cherchant dans ses yeux ce qu'elle avait dit pour le mettre dans cet état. Elle ne voulait pas le chambouler comme ça...
- Je suis désolée...
Mais bien loin de lui reprocher quoi que ce soit, il ne prononça que quelques mots d'amour en séchant maladroitement les larmes qui continuaient à couler en silence, sans sanglot, sans retenue. Elle sourit, rassurée... Et touchée. Elle vint capturer une larme d'un baiser sur la pommette qu'il venait d'éponger d'un revers. Ses lèvres s'y attardèrent avant qu'il ne rende son verdict.
Elle n'aurait pas cru que quelques mots et quelques larmes puissent lui faire ressentir autant de choses. A l'intérieur de sa poitrine, de son corps, elle avait l'impression qu'une tension se liquéfiait, la laissant incapable de toute agressivité. Elle n'avait pas menti, elle voulait vraiment faire les choses bien. Que ça marche, et si elle savait qu'il était attaché à elle depuis un moment déjà, elle voyait sur son visage clair à quel point c'était le cas... Et ça lui retournait les entrailles. Un peu de peur toujours, mais surtout, l'impression d'être aimée pour la première fois à ce point. Et elle ne pouvait qu'accueillir cette impression en espérant que Shan ne se trompait pas lui-même... Qu'elle ne fermait pas les yeux sur ce qui avait été dans l'espoir vin de vivre à nouveau.
Si proche, elle sentait chaque pulsation du cœur de son compagnon, la devinait plutôt au battement précipité sur son cou. Au son ténu qu'elle avait l'impression de percevoir. La question la fit sourire un peu, et l'envie qu'elle évoquait un peu plus tôt sans le regarder prenait un peu plus de place dans ses prunelles caressantes.
Elle ne fit pas mine d'ouvrir la bouche, mais elle vint chercher les mains du jeune homme. Paume à paume, elle glissait sut sur leur revers pour les saisir et les amener finalement plus haut. Sur elle. L'une sur les lacets qui serraient sa large ceinture sur le côté. L'autre sur a courbe de son sein, la paume sur le tissus qui en couvrait le haut, les doigts sur la peau dénudée de son décolleté. Elle le regardait droit dans les yeux, un léger sourire aux lèvres, la pommette un peu rose. Avait-il besoin qu'elle mette en mot ce qu'elle l'invitait ainsi à faire ? Bien sûr qu'il pouvait la déshabiller.
Dès que les doigts de Shan'aël furent relâchés, les mains de la jeune femme se posèrent sur sa veste bleue. La même question qu'il venait de poser se trouvait dans le regard bleu sombre. Revenant sur le col, le laissant la découvrir, elle vint flirter avec son col, commençant à tirer dessus pour le désajusté et le faire glisser vers les épaules du guerrier. Son visage était rester tout proche de celui de l'elfe. Ses lèvres posaient des baisers légers aux coins de celles de son son amant, le laissant choisir s'il tournait la tête pour plus ou non.
- Je suis désolée...
Mais bien loin de lui reprocher quoi que ce soit, il ne prononça que quelques mots d'amour en séchant maladroitement les larmes qui continuaient à couler en silence, sans sanglot, sans retenue. Elle sourit, rassurée... Et touchée. Elle vint capturer une larme d'un baiser sur la pommette qu'il venait d'éponger d'un revers. Ses lèvres s'y attardèrent avant qu'il ne rende son verdict.
Elle n'aurait pas cru que quelques mots et quelques larmes puissent lui faire ressentir autant de choses. A l'intérieur de sa poitrine, de son corps, elle avait l'impression qu'une tension se liquéfiait, la laissant incapable de toute agressivité. Elle n'avait pas menti, elle voulait vraiment faire les choses bien. Que ça marche, et si elle savait qu'il était attaché à elle depuis un moment déjà, elle voyait sur son visage clair à quel point c'était le cas... Et ça lui retournait les entrailles. Un peu de peur toujours, mais surtout, l'impression d'être aimée pour la première fois à ce point. Et elle ne pouvait qu'accueillir cette impression en espérant que Shan ne se trompait pas lui-même... Qu'elle ne fermait pas les yeux sur ce qui avait été dans l'espoir vin de vivre à nouveau.
Si proche, elle sentait chaque pulsation du cœur de son compagnon, la devinait plutôt au battement précipité sur son cou. Au son ténu qu'elle avait l'impression de percevoir. La question la fit sourire un peu, et l'envie qu'elle évoquait un peu plus tôt sans le regarder prenait un peu plus de place dans ses prunelles caressantes.
Elle ne fit pas mine d'ouvrir la bouche, mais elle vint chercher les mains du jeune homme. Paume à paume, elle glissait sut sur leur revers pour les saisir et les amener finalement plus haut. Sur elle. L'une sur les lacets qui serraient sa large ceinture sur le côté. L'autre sur a courbe de son sein, la paume sur le tissus qui en couvrait le haut, les doigts sur la peau dénudée de son décolleté. Elle le regardait droit dans les yeux, un léger sourire aux lèvres, la pommette un peu rose. Avait-il besoin qu'elle mette en mot ce qu'elle l'invitait ainsi à faire ? Bien sûr qu'il pouvait la déshabiller.
Dès que les doigts de Shan'aël furent relâchés, les mains de la jeune femme se posèrent sur sa veste bleue. La même question qu'il venait de poser se trouvait dans le regard bleu sombre. Revenant sur le col, le laissant la découvrir, elle vint flirter avec son col, commençant à tirer dessus pour le désajusté et le faire glisser vers les épaules du guerrier. Son visage était rester tout proche de celui de l'elfe. Ses lèvres posaient des baisers légers aux coins de celles de son son amant, le laissant choisir s'il tournait la tête pour plus ou non.
Invité
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Il n’était plus tétanisé comme l’après-midi. Il etait surtout inquiet de ne pas faire les choses biens. Il n'avait pas eu envie de lui dire de ne pas s'excuser encore. Ah non, c’était l'inverse. C’était lui qui s'excusait d'habitude. Même ça il avait perdu le fil. Et quand elle lui prit les mains, il la laissa faire. Il avait totalement confiance dans ce qu'elle voulait faire, lui montrer. Il combla l'espace qu'elle avait crée en reculant légèrement. Moins pratique pour retirer des vêtements, mais il se sentit aussitôt plus serein. Comme une bulle les entourant.
Il accueillit le contact du tissu sous ses mains avec un frémissement. Tout semblait plus vivant dés qu'elle faisait parti de l'équation. Il avait touché des femmes. Vivantes. Mortes aussi. Au fil de ses années, pour diverse raison. Mais jamais par désir ou amour comme actuellement. C’était sans doute ça la différence. Quand il sentit le contour de son sein, il ne put s’empêcher, par envie ou par réflexe, de façonner le tissu un peu plus contre sa peau, comme pour marquer l'endroit. Et son autre main tira fébrilement le lacet, maladroitement. Il tremblait très légèrement, d'anticipation, d'envie aussi. De la voir.
Quand elle lui embrassa la commissure des lèvres, il ne tourna pas la tête pour être contre ses lèvres. Il s'éloigna plutôt. Glissant son visage contre le sien, jusqu'à avoir sa joue contre la sienne qu'il frotta légèrement dans une caresse assez adroite. Tous le coté de son visage etait contre le sien, de la tempe au menton, et il ferma les yeux, restant un instant ainsi, sans bouger ses mains.
- Je t'aime.
Il avait murmuré ça dans son oreille. Il avait souvent entendu, au milieu de conversation, des gens dire que c'etait un mot difficile a prononcer. Qu'on ne savait pas si on le ressentait vraiment avant d'avoir vécue avec la personne. Il avait eu du mal a le prononcé, certes. Mais désormais, c'etait le mot le plus logique qu'il avait envie de lui dire quand il pensait a elle.
Il recula un peu son visage a nouveau, pour lui refaire bien face maintenant, son nez venant gentiment caresser le sien, leurs lévres séparés d'une petite envergure, avant qu'il recule cette fois vraiment le visage pour pouvoir reprendre sa besogne, et elle la sienne. En baissant les yeux, il pouvait voir le creux de sa poitrine, la limite du tissu masquant a peine la chair la plus légère de ses seins. Et sa main qui en englobait un tourna très légèrement, tout doucement, la laissant ressentir une brève et tendre caresse maladroite a travers le tissu de sa robe.
N'ayant fait aucun geste précisément pour lui proposer la chose inverse, il redressa un instant le cou, comme pour lui permettre de bien détaché ce qui maintenait sa tunique fermé en haut, qu'il avait soigneusement attaché avant d'aller manger, comme elle l'avait sans doute remarqué.
Quand elle eu terminé, il reprit sa tache de tirer sur la ceinture, relâchant toute la robe qui etait fait pour etre tenue solidement par ce lien, et qui sans ce support, tombait facilement au moindre mouvement. Mais tant qu'il ne faisait rien, elle n'allait pas tomber, n'est ce pas ? Il retira donc la main qui bloquait encore le tissu, et du bout du doigt, la fit glissé d'une épaule, puis de l'autre, pour qu'elle tombe du haut de son corps, et glisse sur le sol entièrement.
- …
Il semblait moyennement a l'aise. Pas a cause de la nudité de la sirène, plutôt par anticipation de tout ce que cela pouvait avoir comme signification. Et une fois la robe au sol, il ne baissa pas les yeux de son visage, comme effrayé de bien pouvoir voir ce qu'elle portait en dessous.
Le bain les attendait.
Il accueillit le contact du tissu sous ses mains avec un frémissement. Tout semblait plus vivant dés qu'elle faisait parti de l'équation. Il avait touché des femmes. Vivantes. Mortes aussi. Au fil de ses années, pour diverse raison. Mais jamais par désir ou amour comme actuellement. C’était sans doute ça la différence. Quand il sentit le contour de son sein, il ne put s’empêcher, par envie ou par réflexe, de façonner le tissu un peu plus contre sa peau, comme pour marquer l'endroit. Et son autre main tira fébrilement le lacet, maladroitement. Il tremblait très légèrement, d'anticipation, d'envie aussi. De la voir.
Quand elle lui embrassa la commissure des lèvres, il ne tourna pas la tête pour être contre ses lèvres. Il s'éloigna plutôt. Glissant son visage contre le sien, jusqu'à avoir sa joue contre la sienne qu'il frotta légèrement dans une caresse assez adroite. Tous le coté de son visage etait contre le sien, de la tempe au menton, et il ferma les yeux, restant un instant ainsi, sans bouger ses mains.
- Je t'aime.
Il avait murmuré ça dans son oreille. Il avait souvent entendu, au milieu de conversation, des gens dire que c'etait un mot difficile a prononcer. Qu'on ne savait pas si on le ressentait vraiment avant d'avoir vécue avec la personne. Il avait eu du mal a le prononcé, certes. Mais désormais, c'etait le mot le plus logique qu'il avait envie de lui dire quand il pensait a elle.
Il recula un peu son visage a nouveau, pour lui refaire bien face maintenant, son nez venant gentiment caresser le sien, leurs lévres séparés d'une petite envergure, avant qu'il recule cette fois vraiment le visage pour pouvoir reprendre sa besogne, et elle la sienne. En baissant les yeux, il pouvait voir le creux de sa poitrine, la limite du tissu masquant a peine la chair la plus légère de ses seins. Et sa main qui en englobait un tourna très légèrement, tout doucement, la laissant ressentir une brève et tendre caresse maladroite a travers le tissu de sa robe.
N'ayant fait aucun geste précisément pour lui proposer la chose inverse, il redressa un instant le cou, comme pour lui permettre de bien détaché ce qui maintenait sa tunique fermé en haut, qu'il avait soigneusement attaché avant d'aller manger, comme elle l'avait sans doute remarqué.
Quand elle eu terminé, il reprit sa tache de tirer sur la ceinture, relâchant toute la robe qui etait fait pour etre tenue solidement par ce lien, et qui sans ce support, tombait facilement au moindre mouvement. Mais tant qu'il ne faisait rien, elle n'allait pas tomber, n'est ce pas ? Il retira donc la main qui bloquait encore le tissu, et du bout du doigt, la fit glissé d'une épaule, puis de l'autre, pour qu'elle tombe du haut de son corps, et glisse sur le sol entièrement.
- …
Il semblait moyennement a l'aise. Pas a cause de la nudité de la sirène, plutôt par anticipation de tout ce que cela pouvait avoir comme signification. Et une fois la robe au sol, il ne baissa pas les yeux de son visage, comme effrayé de bien pouvoir voir ce qu'elle portait en dessous.
Le bain les attendait.
Invité
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Il vint se loger contre sa joue, contre sa tempe, comme un animal frotte sa tête contre une personne qu'il aime. Le contact rêche de sa barbe la fit frissonner et sourire. Elle fermait les yeux au moment où il répétait ces mots qui avaient tant de sens et qu'on employait si peu. Il prenait sa place, son rythme, faisant fondre un peu plus le cœur aguerrit de la Limier. Leurs souffles se caressèrent quelques instants puis il recula un peu, la caressant plus bas.
Les yeux à peine entrouverts, elle souriait en défaisant l'attache sur le cou du demi-elfe. Elle souriait encore lorsque cette dernière tomba dans un léger claquement sur le sol, ratant de peu l'assise d'une chaise qui sommeillait dans un coin de la pièce et sur laquelle elle avait voulu la poser de loin. Elle souriait toujours lorsque le tissus bleu qui entourait le torse du jeune homme se détendit, créant ce léger espace en v par lequel il laissait si souvent deviner les prémices de son torse, la présence d'une légère toison pectorale. Elle souriait, point. Seulement quelque chose de doux, de tendre. Elle n'avait pas besoin de penser à quoi que ce soit d'autre qu'eux. Que cet instant. Elle était heureuse, malgré la retenue qu'elle faisait son possible pour garder en tête.
Il ne la laissa cependant pas aller plus loin, pour cela, il aurait du la lâcher elle et il n'y était pas prêt visiblement. Le lacet sur son flanc n'était pas si facile à défaire et pourtant, il s débrouilla d'une main. La ceinture tomba avec un brut mat, le tissus lourd et raide libérant sa taille. S'il observait avec attention ses propres mouvements sur le corps de la sirène, elle l'observait lui tout en caressant doucement la haut de son torse. Puis elle sentit l'ongle de son indexe remonté le long du bord du tissu, le poussant de son épaule. Les mains caleuses de la mage de guerre s'éloignait du demi elfe pour laisser docilement ses bras le long de son corps. La robe glissa à terre dans un tressaillement de soie et elle se retrouva là, devant lui, avec rien pour cacher son inspiration profonde et le vague de chair de poule qui envahissait sa peau étrangement consciente de la caresse de l'air, plus qu'elle ne l'avait été de celle du tissus.
Elle se trouvait là avec rien d'autre que l'ombre du sourire qui trainait sur ses traits, dans ses yeux dépareillés. Rien pour minimiser la toile de craquelures noires qui prenait la moitié de son visage, courait sous ses cheveux blancs, sur son cou, s'échouait à l'avant sur sa clavicule et descendait en cape sur la moitié gauche de son dos. Elle la couvrait d'une gaze fine, comme celle que les femmes de république portent parfois devant le visage au moment du deuil, rendant moins impressionnante la brulure ronde sur son épaule, et les autres marque de brûlure sur son flanc en dessous, descendant en lambeaux déchirés et inégaux jusqu'à ses reins.
Yeux dans les yeux, Rowena leva les deux bras pour défaire elle même d'un geste gracieux le ruban doré qui maintenait ses cheveux relevés. Une crinière ondulée par le tressage retomba en crinière sauvage autour de son visage. Il n'y avait pas un seul nœud, comme si ses cheveux étaient incapables d'en faire, et ils retrouvaient leur aspect lisse et fluide à vue d’œil pour venir effleurer les épaules de la belle. En comparaison avec le blanc réellement immaculé de sa chevelure, on se rendait mieux compte à quel point elle était livide. Les nobles shoumeïennes si avides de prouver qu'elles n'avaient pas à travailler de leurs mains sous le soleil lui auraient sans doute envié un teint de lys pareil. Sur elle cela faisait d'autant plus ressortir les quelques notes de couleur. Les trois tatouages à ses chevilles. Une ecchymose violacée qui marbrait ses côtes depuis la bagarre de la veille et qu'elle n'avait pas soignée contrairement à la marque de main sur son bras. Le brun rosé de la pointe de ses seins. Le pastel de ses lèvres. Et son œil d'un bleu à la fois saturé et sombre, attrapant la lumière aussi surement qu'un saphir.
Alors qu'elle laissait ses bras redescendre doucement le long de sa silhouette, on pouvait voir sa musculature roulée fluidement sous sa peau. Depuis la guerre, et même depuis qu'elle avait rencontré Shan, sa silhouette avait changée. Elle ne s'entrainait plus tous les jours et ne combattait plus non plus quotidiennement. Toujours en très bonne forme, la ligne de ses abdominaux, ses cuisses épaisses, ses fesses galbées et les tracés de son dos laissaient toujours percevoir une musculature athlétique, mais ses bras n'étaient plus aussi épais, sa poitrine avait repris en volume, son ventre n'était plus aussi ciselé et ses épaules de guerrières étaient moins impressionnantes qu'autrefois. Étrangement, il y avait très peu de cicatrice sur ce corps qui avait pourtant été brisé à de nombreuses reprises. Sa peau était lisse, sans même le moindre duvet, trahissant ses origines aquatiques. Lorsqu'on l'avait reconstruite après Sancta, elles avaient été toutes effacées à l'exception des brûlures sur son dos et des impactes de phantacier qu'aucune magie n'avait réussie à faire disparaitre.
La seule chose qu'elle portait sous sa robe était un dessous de soie claire qui se posait sur ses hanches sans les serrer et venait mourir sur le haut de ses cuisses, décorée de quelques dentelles. Elle profita de l'immobilité de Shan'aël pour faire tomber sa veste de ses épaules, révélant le torse qu'elle avait déjà vu bien des fois. Puis, les mains hésitante du jeune homme dans les yeux duquel elle se pelotonnait, elle les posa elles aussi sur ses hanches. Léger comme une plume, un baiser chatouilla la joue du demi-elfe alors que sur son torse, il sentait de façon toute aussi légère le sommet de la poitrine de la jeune femme le flatter pour la première fois. Espiègles, deux mains habiles en avaient profiter pour lui ôter sa ceinture, laissant tomber d'un coup le poids de la veste bleu.
Puis elle recula d'un pas. Un pas qui suffisait à avoir beaucoup plus de mal à ne voir que le visage de son vis à vis. Et toujours le sourire tendre, doux, mais un peu polisson, qui invitait à se laisser aller à ses envies. Qui semblait lui demander s'il aimait ce qu'il avait sous les yeux tout en connaissant déjà la réponse. Qui embrassait sa silhouette à lui avec affection.
Le bain était encore à deux pas derrière elle, sa surface fumante leur tendant les bras. Mais elle n'était pas pressée. Il le fallait bien, si elle avait commencé à l'être, elle aurait sévèrement dérapé.
Les yeux à peine entrouverts, elle souriait en défaisant l'attache sur le cou du demi-elfe. Elle souriait encore lorsque cette dernière tomba dans un léger claquement sur le sol, ratant de peu l'assise d'une chaise qui sommeillait dans un coin de la pièce et sur laquelle elle avait voulu la poser de loin. Elle souriait toujours lorsque le tissus bleu qui entourait le torse du jeune homme se détendit, créant ce léger espace en v par lequel il laissait si souvent deviner les prémices de son torse, la présence d'une légère toison pectorale. Elle souriait, point. Seulement quelque chose de doux, de tendre. Elle n'avait pas besoin de penser à quoi que ce soit d'autre qu'eux. Que cet instant. Elle était heureuse, malgré la retenue qu'elle faisait son possible pour garder en tête.
Il ne la laissa cependant pas aller plus loin, pour cela, il aurait du la lâcher elle et il n'y était pas prêt visiblement. Le lacet sur son flanc n'était pas si facile à défaire et pourtant, il s débrouilla d'une main. La ceinture tomba avec un brut mat, le tissus lourd et raide libérant sa taille. S'il observait avec attention ses propres mouvements sur le corps de la sirène, elle l'observait lui tout en caressant doucement la haut de son torse. Puis elle sentit l'ongle de son indexe remonté le long du bord du tissu, le poussant de son épaule. Les mains caleuses de la mage de guerre s'éloignait du demi elfe pour laisser docilement ses bras le long de son corps. La robe glissa à terre dans un tressaillement de soie et elle se retrouva là, devant lui, avec rien pour cacher son inspiration profonde et le vague de chair de poule qui envahissait sa peau étrangement consciente de la caresse de l'air, plus qu'elle ne l'avait été de celle du tissus.
Elle se trouvait là avec rien d'autre que l'ombre du sourire qui trainait sur ses traits, dans ses yeux dépareillés. Rien pour minimiser la toile de craquelures noires qui prenait la moitié de son visage, courait sous ses cheveux blancs, sur son cou, s'échouait à l'avant sur sa clavicule et descendait en cape sur la moitié gauche de son dos. Elle la couvrait d'une gaze fine, comme celle que les femmes de république portent parfois devant le visage au moment du deuil, rendant moins impressionnante la brulure ronde sur son épaule, et les autres marque de brûlure sur son flanc en dessous, descendant en lambeaux déchirés et inégaux jusqu'à ses reins.
Yeux dans les yeux, Rowena leva les deux bras pour défaire elle même d'un geste gracieux le ruban doré qui maintenait ses cheveux relevés. Une crinière ondulée par le tressage retomba en crinière sauvage autour de son visage. Il n'y avait pas un seul nœud, comme si ses cheveux étaient incapables d'en faire, et ils retrouvaient leur aspect lisse et fluide à vue d’œil pour venir effleurer les épaules de la belle. En comparaison avec le blanc réellement immaculé de sa chevelure, on se rendait mieux compte à quel point elle était livide. Les nobles shoumeïennes si avides de prouver qu'elles n'avaient pas à travailler de leurs mains sous le soleil lui auraient sans doute envié un teint de lys pareil. Sur elle cela faisait d'autant plus ressortir les quelques notes de couleur. Les trois tatouages à ses chevilles. Une ecchymose violacée qui marbrait ses côtes depuis la bagarre de la veille et qu'elle n'avait pas soignée contrairement à la marque de main sur son bras. Le brun rosé de la pointe de ses seins. Le pastel de ses lèvres. Et son œil d'un bleu à la fois saturé et sombre, attrapant la lumière aussi surement qu'un saphir.
Alors qu'elle laissait ses bras redescendre doucement le long de sa silhouette, on pouvait voir sa musculature roulée fluidement sous sa peau. Depuis la guerre, et même depuis qu'elle avait rencontré Shan, sa silhouette avait changée. Elle ne s'entrainait plus tous les jours et ne combattait plus non plus quotidiennement. Toujours en très bonne forme, la ligne de ses abdominaux, ses cuisses épaisses, ses fesses galbées et les tracés de son dos laissaient toujours percevoir une musculature athlétique, mais ses bras n'étaient plus aussi épais, sa poitrine avait repris en volume, son ventre n'était plus aussi ciselé et ses épaules de guerrières étaient moins impressionnantes qu'autrefois. Étrangement, il y avait très peu de cicatrice sur ce corps qui avait pourtant été brisé à de nombreuses reprises. Sa peau était lisse, sans même le moindre duvet, trahissant ses origines aquatiques. Lorsqu'on l'avait reconstruite après Sancta, elles avaient été toutes effacées à l'exception des brûlures sur son dos et des impactes de phantacier qu'aucune magie n'avait réussie à faire disparaitre.
La seule chose qu'elle portait sous sa robe était un dessous de soie claire qui se posait sur ses hanches sans les serrer et venait mourir sur le haut de ses cuisses, décorée de quelques dentelles. Elle profita de l'immobilité de Shan'aël pour faire tomber sa veste de ses épaules, révélant le torse qu'elle avait déjà vu bien des fois. Puis, les mains hésitante du jeune homme dans les yeux duquel elle se pelotonnait, elle les posa elles aussi sur ses hanches. Léger comme une plume, un baiser chatouilla la joue du demi-elfe alors que sur son torse, il sentait de façon toute aussi légère le sommet de la poitrine de la jeune femme le flatter pour la première fois. Espiègles, deux mains habiles en avaient profiter pour lui ôter sa ceinture, laissant tomber d'un coup le poids de la veste bleu.
Puis elle recula d'un pas. Un pas qui suffisait à avoir beaucoup plus de mal à ne voir que le visage de son vis à vis. Et toujours le sourire tendre, doux, mais un peu polisson, qui invitait à se laisser aller à ses envies. Qui semblait lui demander s'il aimait ce qu'il avait sous les yeux tout en connaissant déjà la réponse. Qui embrassait sa silhouette à lui avec affection.
Le bain était encore à deux pas derrière elle, sa surface fumante leur tendant les bras. Mais elle n'était pas pressée. Il le fallait bien, si elle avait commencé à l'être, elle aurait sévèrement dérapé.
Invité
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Sa tension tourna a la fascination hypnotique quand elle se retrouva quasiment nue. Il n'y avait enfin plus rien être eux, plus qu'une parcelle de tissu de chaque coté. Et elle, son être a l’état pur était sous ses doigts. Elle était belle, musclée, gracieuse, élégante. Vivante, femme. Il n'osa pas baisser les yeux immédiatement. Pas baisser les yeux tout court. Alors il retira ses mains pour chercher a faire quelque chose d'utilise, et les posa...sur ses deux seins.
- !
Il sembla ne pas avoir réalisé directement ce qu'il faisait, étant donné qu'il les retira aussitôt. La sensation sous ses mains, aussi bien de force et de douceur que de forme et de volupté venait de lui donnait un coup ample au niveau de l'esprit. Il n'aurait jamais cru que cette simple sensation physique puis lui donner une telle décharge d’électricité, telle qu'il se sentait soudainement un peu engoncé face a elle.
En retombant sur son visage...Elle souriait. Elle recula même d'un pas, comme pour qu'il puisse la regarder de haut en bas. Elle n'avait plus que sa culotte, lui encore son pantalon et l’espèce de sous vêtements fais a la main, plus pensé pour être utile en combat que dans une optique d’être a la mode ou dans une quelque intimité. Il n'y avait de toute façon jamais réfléchit.
Elle était si...patiente, ouverte, enjouée, douce. Avec des yeux encourageants. Des yeux aimants. Après tous ce qu'elle avait dit, elle ne pouvait pas la laisser tous faire tout seul. Il devait la choyer, la combler, être pro-actif. Il s'approcha donc a nouveau, posant les yeux brièvement sur ecchymose. Elle n'avait pas prit le temps de se soigner comme il fallait. Ce passage tranquille et agréable pouvait être le bon moment.
Il fléchit les genoux, sa tête descendant devant ses seins, puis son ventre, puis plus bas encore, sous son nombril, vers son pubis, dissimulé encore par le tissu. Dans cette position, il passa les pouces dans au niveau de ses hanches, contre sa peau, sous les liens de sa dernière peau artificielle, et la fit descendre doucement le long de ses cuisses, gardant néanmoins les yeux baissés pour ne pas trop voir. Il baissa ainsi jusqu'à atteindre ses pieds, puis encore en dessous, passant délicatement sa main autour de sa cheville, entre l'utilité et la caresse, pour la lui retirer définitivement.
Il se redressa doucement, redessinant du regard la totalité de son corps désormais nu. Il déposa doucement ses lèvres sur son nombril. Il effleura plus qu'il ne l'embrassa, et il continua de remonter, l'embrassant juste sous les seins...puis de la même façon juste au dessus, a l’orée du creux de sa poitrine. Dans son cou. Puis son menton. Puis délicatement sur ses lèvres, en lui caressant la joue. Il etait cramoisie. Il prenait fort sur lui pour faire des choses. Pour qu'elle soit vraiment heureuse.
- Je t'aime.
Il semblait ne plus avoir que ce mot la a la bouche. Et autre chose qu'elle remarqua peut être moins, c’était qu’après remonté la totalité de son corps, aussi proche, son nez avait agrippé son odeur avec plus de force que le commun des mortels. Il était tellement aiguisé, que l'odeur de la sirène lui fit l'effet d'un trouble mental pendant un bref instant, et la tete lui tourna un peu. Après une telle journée, son odeur en était encore renforcé, et ca avait un effet presque abrutissant sur ses sens.
Pour ne pas trop lui laisser voir, il posa son front sur son épaule un bref instant, les yeux clos, en soufflant, et en la maudissant intérieurement d'avoir une si bonne odeur. Tout etait définitivement parfait chez elle. Aprés une petite poignée de secondes de retour au calme, elle sentit une main courir dans son dos, descendre vers ses fesses et les dépasser sans les toucher, pour passer sous la pliure de ses genoux. Il la souleva ainsi avec l'autre main dans le dos, avec douceur. Elle se retrouva a l'horizontale au dessus du sol, telle une princesse de roman d'amour ou de conte.
- Soignons l’ecchymose. Tu n'as pas besoin de moi mais, si tu veux éviter la magie, j'ai des pommades de ma conception.
Il s'approcha du bassin et la déposa avec sa grande douceur habituelle dans l'eau, avant de rester debout a coté du bassin, l'observant avec une étincelle d'envie et une vague d'amour cumulé. Mais il semblait ne pas savoir comment procéder vraiment, maintenant.
- !
Il sembla ne pas avoir réalisé directement ce qu'il faisait, étant donné qu'il les retira aussitôt. La sensation sous ses mains, aussi bien de force et de douceur que de forme et de volupté venait de lui donnait un coup ample au niveau de l'esprit. Il n'aurait jamais cru que cette simple sensation physique puis lui donner une telle décharge d’électricité, telle qu'il se sentait soudainement un peu engoncé face a elle.
En retombant sur son visage...Elle souriait. Elle recula même d'un pas, comme pour qu'il puisse la regarder de haut en bas. Elle n'avait plus que sa culotte, lui encore son pantalon et l’espèce de sous vêtements fais a la main, plus pensé pour être utile en combat que dans une optique d’être a la mode ou dans une quelque intimité. Il n'y avait de toute façon jamais réfléchit.
Elle était si...patiente, ouverte, enjouée, douce. Avec des yeux encourageants. Des yeux aimants. Après tous ce qu'elle avait dit, elle ne pouvait pas la laisser tous faire tout seul. Il devait la choyer, la combler, être pro-actif. Il s'approcha donc a nouveau, posant les yeux brièvement sur ecchymose. Elle n'avait pas prit le temps de se soigner comme il fallait. Ce passage tranquille et agréable pouvait être le bon moment.
Il fléchit les genoux, sa tête descendant devant ses seins, puis son ventre, puis plus bas encore, sous son nombril, vers son pubis, dissimulé encore par le tissu. Dans cette position, il passa les pouces dans au niveau de ses hanches, contre sa peau, sous les liens de sa dernière peau artificielle, et la fit descendre doucement le long de ses cuisses, gardant néanmoins les yeux baissés pour ne pas trop voir. Il baissa ainsi jusqu'à atteindre ses pieds, puis encore en dessous, passant délicatement sa main autour de sa cheville, entre l'utilité et la caresse, pour la lui retirer définitivement.
Il se redressa doucement, redessinant du regard la totalité de son corps désormais nu. Il déposa doucement ses lèvres sur son nombril. Il effleura plus qu'il ne l'embrassa, et il continua de remonter, l'embrassant juste sous les seins...puis de la même façon juste au dessus, a l’orée du creux de sa poitrine. Dans son cou. Puis son menton. Puis délicatement sur ses lèvres, en lui caressant la joue. Il etait cramoisie. Il prenait fort sur lui pour faire des choses. Pour qu'elle soit vraiment heureuse.
- Je t'aime.
Il semblait ne plus avoir que ce mot la a la bouche. Et autre chose qu'elle remarqua peut être moins, c’était qu’après remonté la totalité de son corps, aussi proche, son nez avait agrippé son odeur avec plus de force que le commun des mortels. Il était tellement aiguisé, que l'odeur de la sirène lui fit l'effet d'un trouble mental pendant un bref instant, et la tete lui tourna un peu. Après une telle journée, son odeur en était encore renforcé, et ca avait un effet presque abrutissant sur ses sens.
Pour ne pas trop lui laisser voir, il posa son front sur son épaule un bref instant, les yeux clos, en soufflant, et en la maudissant intérieurement d'avoir une si bonne odeur. Tout etait définitivement parfait chez elle. Aprés une petite poignée de secondes de retour au calme, elle sentit une main courir dans son dos, descendre vers ses fesses et les dépasser sans les toucher, pour passer sous la pliure de ses genoux. Il la souleva ainsi avec l'autre main dans le dos, avec douceur. Elle se retrouva a l'horizontale au dessus du sol, telle une princesse de roman d'amour ou de conte.
- Soignons l’ecchymose. Tu n'as pas besoin de moi mais, si tu veux éviter la magie, j'ai des pommades de ma conception.
Il s'approcha du bassin et la déposa avec sa grande douceur habituelle dans l'eau, avant de rester debout a coté du bassin, l'observant avec une étincelle d'envie et une vague d'amour cumulé. Mais il semblait ne pas savoir comment procéder vraiment, maintenant.
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- Érotisme:
- Cette découverte simple plaisait à la sirène. Devoir se répéter de ne pas aller trop vite et être prête à couper court à tout instant était un exercice auquel elle était loin d'exceller, mais elle se retrouvait à apprécier chaque contact, chaque regard sans rien anticiper. Maladroits et pleins d'envie ou contrôlé et pleins d'attentions, les gestes de Shan'aël n'étaient jamais oubliables. Ses plongées et ses brusques reculs, comme celui qu'elle avait observé lorsqu'il avait atteint sa poitrine, ne faisaient qu'ajouter à l'intimité du moment. Ils étaient comme ils étaient. Elle avait une satisfaction inavouée à constater que dans cela comme dans le reste, il gardait la même honnêteté brouillonne et aiguisée qui les secouait parfois sans jamais vraiment se tromper.
Après tout, n'étaient-ce pas leurs manquements qui les avaient rapprochés ?
Elle ne s'attendait pas à ce qu'il soit si entreprenant, mais elle n'allait pas le découragé plus qu'elle ne l'avait déjà fait. Elle le regarda descendre, la simple vue de son corps à demi dénudé lui inspirant quelques écarts de respiration et quelques changements de postures alors qu'il passait de zone en zone. A ses pieds, la touchant sans la saisir, la voyant sans l'observer, elle cru plusieurs fois qu'il allait poser ses lèvres sur elle pour la découvrir. Elle avait passé les doigts dans ses cheveux sombres pour les repousser en arrière mais il n'avait pas levé les yeux. Plusieurs fois, un fourmillement avait agité ses sens et ses entrailles. Mais non. Il l'avait à peine effleurée, avec une facilité à la fois sensuelle et frustrante dont il n'avait pas conscience.
- J'aime t'entendre le dire. " souffla-t-elle sans se poser de question pour une fois.
Elle avait au moins pu laisser à nouveau courir ses mains sur ses épaules et prendre le temps de descendre le long de son dos comme elle ne se l'était jamais autorisé. Elle l'avait plus d'une fois observé, mais penser à plus était interdit. Plus maintenant, et c'était délicieux. Le sentir contre elle, peau contre peau... Bon sang il ne se rendait pas compte de la fascination qu'il pouvait exercé rien que par sa plastique et de l'effort qu'elle devait faire pour ne pas risquer de le brusquer, de le pousser trop fort... Déjà qu'il était aussi rouge qu'une écrevisse cuite.
... Ce qui ne l'avait pas empêchée d'être une fois de plus surprise par la facilité avec laquelle il la soulevait. Comme si elle ne pesait rien. Elle ne s'y habituait toujours pas. C'était... surréaliste à chaque fois. Elle s'était accrochée par réflexe à ses épaules, cramponnée serait plus exacte, s'attendant à tout moment à tomber à la renverse, mais non. Il la soutenait, tout simplement.
- D'accord...
Et en une seconde, elle était de nouveau subjuguée. Proche de son visage, enlacée par ses bras, à la merci de son regard et de ses gestes, même s'il s'agissait d'une vulnérabilité consentie... L'eau se referma sur elle, doucement. La seule partie de lui avec laquelle elle pu garder contact fut sa main. Cette main qu'elle porta à ses lèvres tout en s'agenouillant face à lui avant de relever les yeux.
- Tu as envie de me rejoindre ? " demanda-t-elle avant toute chose.
Avant qu'elle ne pose la main du jeune homme sur sa propre joue, paume contre ses lèvres. Avant que ses doigts ne viennent dénoué les attaches de son pantalon pour guider le tissus vers le sol. Elle était moins précieuse que lui, ne suivant pas le tissus jusqu'à ses pieds, sa position dans l'eau rendant l'opération plus difficile. Mais contrairement à lui, ce n'était pas non plus le sol qu'elle regardait. Elle le regardait lui. Son ventre. Ses jambes. Ses dessous tout sauf saillant. Elle remonta d'ailleurs les yeux vers les siens, un peu plus amusée qu'elle ne l'aurait du. Il était pragmatique jusqu'au bout des ongles... Elle n'en attendait pas moins de lui.
Cela ne l'empêcha pas de se redresser entre un peu pour venir embrasser son vendre, son nombril, ses doigts glissant de part et d'autre du dernier tissus qui l'empêchait - selon elle - de la rejoindre dans la baignoire. Elle l'interrogea encore du regard, regardant son visage plutôt que sa virilité pour ne pas le mettre trop mal à l'aise. Et une fois nué à son tour, ou une fois établi qu'il ne voulait pas l'être, elle se décala en reculant dans l'eau, l'attirant à elle comme la tentatrice des mer qu'elle était.
Puis elle se tourna pour attraper un savon, qu'il soit ou non avec elle dans l'eau, il pouvait tout de même participer.
- Tu m'aides ? " demanda-t-elle en lui tournant le dos, lui remettant le pain aux senteurs florales entre les mains pour qu'il s'occupe de cette zone bien dure à frotter soi-même. Loin des yeux verts, elle avait encore la pommette bien rose et le sourire inextinguible. Plus qu'un moment d'envie, c'était la complicité qui la mettait en joie.
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- ptit bain:
- Il avait remarqué son état a l'instant ou il l'avait placé dans l'eau, et une rougeur définitive, qui ne partirait sans doute plus avant de quitter la pièce, avait atteint son visage. Quel dommage d’être en hiver et de moins profiter du soleil. Si il avait pu être plus bronzé, il aurait sans doute réussit a le dissimuler d'avantage.
Il avait eu un bref mouvement de recule quand elle avait commencé a dénouer son pantalon, mais il l'avait lui même déshabiller. Ne serait ce pas injuste de lui refuser l'inverse ? Toujours pour elle, il garda une main écarté du corps, et l'autre sur sa joue, la caressant légèrement pour faire quelque chose, et surtout, pour s’empêcher de poser la main sur l'un de ses poignets. Parfois ses réflexes de défense étaient trop fort, même vis a vis d'elle.
- Oui. Oui j'ai envie.
Trop envie en fait, et c’était bien la le problème. Comment il pouvait se présenter devant comme...comme ça ? Il n'avait en plus jamais pris de bain avec qui que ce soit, a part peut etre une fois ou deux dans des bains publics avec d'autres hommes car il n'avait vraiment pas le choix. Avec une femme c’était déjà plus dur. Avec cette femme, c’était un combat mental entre sa raison, et ses envies.
IL s'écarta un peu de bassin, hors de porter de ses mains. Mais elle, elle s’était mise a nue. Que ce soit difficile ou pas, elle l'avait fait sans rien dire, en souriant même. Il n’était pas dans sa tête après tout, peut être qu'elle avait eu les mêmes pensées que lui ? Bon, au vu de son sourire et de l’étincelle dans ses yeux, probablement pas. Mais ça ne changeais rien. Quand on vous faisait un présent, il fallait y répondre, c'est comme ça qu'il voyait les choses.
Alors il s'approcha d'elle a nouveau et posa la main sur le dessus de sa tête..puis doucement sur ses yeux, lui masquant la vue en faisant mine de ne pas l'avoir fait exprès. Elle retrouva la lumière au bout de moins de trois secondes, sauf que lui n’était plus debout a coté d'elle, il était assit dans son dos, en tailleur, le visage un peu vers le bas.
- Excuse moi.
Il était trop gêné pour pouvoir lui montrer avec autant de fierté qu'elle les muscles de ses jambes, le marquage de son bas ventre, la vitalité dont il faisait preuve actuellement et qui était un marquage aisément visible de toute l'envie qu'il ressentait. Il n’était pas vraiment prêt. Il avait besoin de respirer rapidement, de retrouver son calme et le contrôle de l...arf, il avait encore regardé sa nuque. Ça allait être compliqué, et sortir de l'eau serait peut être aussi compliqué qu'y rentrer.
- Ça va, l'eau n'est pas trop chaude ?
Elle était plutôt habituée a aimer l'eau bien fraîche de la mer, non ? Alors de l'eau très chaude pouvait être gênante pour elle, sans doute. Il ne répondit pas a sa question, mais elle pu voir son bras se tendre et prendre le savon. Il passa la main dans l'eau et de petits mouvements successifs, lui mouilla toute la hauteur du dos jusqu'au épaule, avant de doucement passer sa main sur sa peau quasiment immaculé.
- Tu es magnifique.
Sa voix était devenu un peu plus rauque en disant ça, mais il garda encore son calme. Pourquoi avait il encore envie de pleurer bon sang ? Il aurait du rire avec elle. Sa main s’arrêta, et il souffla doucement, sans doute un poil trop fort pour être tout a fait discret. Sa main reprit ses mouvements, avec le savon, tout doucement, faisant mousser l'eau au contact de sa peau. Sa main libre se pencha vers le petit meuble a coté du bassin, ou il attrapa un petit pot qu'il posa sur le rebord a coté d'elle pour lui montrer.
- C'est un cicatrisant. Avec ça ton ecchymose disparaîtra en une semaine. Il ne t'a pas loupé.
Et en revenant a sa position initiale derrière elle, il ne pu s’empêcher de lui embrasser la nuque. Juste pour l'encourager bien sur...
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- suite du bain:
- Elle le sentit avant de l'entendre. Il ne l'avait pas touché, mais les légers mouvements de l'eau atour d'elle le trahissait. Contrairement à l'air, l'élément liquide liait toute chose dans son environnement et il suffisait à la jeune femme d'y être même vaguement attentive. C'était simple. Pour elle en tout cas. Et lorsqu'il s'excusa, juste derrière elle, elle ne se retourna pas, le laissant œuvrer et d’habituer à son rythme.
- Rien n'a excusé. Au contraire. " Elle osa un regard par dessus son épaule tout en résistant à l'envie de reculer la main pour caresser la peau qu'elle rencontrerait. " Merci de rester toi-même.
Juste derrière elle... et elle avait l'impression de sentir sa nuque bruler sous l'effet de son regard.
- Non non... En fait je ne ressens pas la température de l'eau comme celle de l'air. J'y suis bien, qu'elle soit très froide ou très chaude. Là, c'est juste bien pour se détendre. Haha...
Et l'eau qui venait rappeler à sa peau sa réelle sensibilité... Le bain n'était peut-être pas une si bonne idée pour un début finalement. Elle n'avait pas réalisé ce détail, cette façon dont l'eau révélait sa véritable nature et donc ses sens. Elle s'efforça de respirer régulièrement, posément, alors qu'il s'occupait d'elle.
- Merci... C'est encore plus agréable à entendre dans la bouche d'un très bel homme que... " ... J'aime... Elle souffla un éclat de rire mal à l'aise, honteuse de niaiserie. " ... Tu es un très bel homme.
Plusieurs fois, en laissant couler le liquide chaud contre la peau diaphane de la jeune femme, il pu entrapercevoir des lignes plus pâles s'iriser un instant, comme d'épais tatouages mystiques. Ceux qu'il avait perçu le jour où ils les avait précipité à l'eau. Lorsqu'il atteignit le haut de ses épaules, sa nuque et son cou, un frisson visible lui remonta tout le long de la colonne vertébrale et trois lignes rosées apparurent de chaque côté de sa gorge. Elle ferma les yeux, sa respiration plus forte. La peau frémissante. Garder le contrôle...
- Non ils... Disons que je ne les ai pas loupé non plus.
Elle caressait le bord du pot d'un index distrait lorsqu'il glissa un baiser au creux de sa nuque. La réaction fut immédiate. Une inspiration plus profonde. Un tressaillement dans les épaules.
- Retourne-toi. " L'ordre n'était pas prononcé de façon cassante, c'était même une demande aux accents un peu trop lascifs, mais il n'en était pas moins surprenant comme réponse à la proposition du jeune homme. Mais l'idée qu'il promène encore ses mains sur elle, même si c'était pour soigner une blessure douloureuse...
Elle répéta sa demande au besoin pour qu'il lui tourne le dos et recula pour venir y appuyer le sien et retrouver un minimum les limites de son corps et la possession de sa forme.
- Tout à l'heure, quand on sortira pour l'onguent, d'accord ? Pour l'instant ce serait... Trop pour moi.
Elle ne resta d'ailleurs pas bien longtemps appuyée contre son dos et s'étira pour attraper le savon, mais une fois qu'elle l'eut en main, elle ne se retourna pas de suite pour demander à Shan s'il voulait bien qu'elle lui fasse subir le même traitement. Elle avait une autre demande sur le bout des lèvres. Une autre envie qui n'était absolument pas raisonnable et qu'elle avait bien plus d'une chance sur deux de regretter. Silencieuse, cherchant des mots qu'elle n'avait absolument jamais prononcés ni dans la forme ni dans l'intension.
- Tu...
Non, elle n'y arrivait pas. Lui demander s'il la trouverait encore belle si elle se montrait telle qu'elle était vraiment... Lui demander si sa véritable apparence le gênait... Ce n'était pas quelque chose qu'elle demandait. Jamais. C'était pour elle, une toute autre sorte de nudité. Les terrestres étaient faits autrement et l'exotisme de sa race leur plaisait de loin, les charmait comme un spectacle. Le toucher c'était une toute autre question et qu'on éprouve du désir était impossible à ses yeux. Depuis toujours, elle s'adaptait.
Alors elle inspira encore, profondément pour ne pas risquer de changer malgré tout ce que lui hurlait son corps immergé dans l'eau. Elle recommença à faire mousser le savon pour se laver les bras et le buste, Shan'aël lui servant de dossier.
- Quand j'aurais trouvé où se trouve le Masque des Morts, tu viendras avec moi ? ... Même si je déclenche d'autres bagarres de tavernes ?
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- Plouf:
- Il sentit toute sa retenue au premier contact. Et en fut étonné. Elle n'avait pas l'air, jusque la d’être gênée. Au contraire. Et c’était sans doute son analyse personnelle, mais il la trouvait un peu..frustrée, jusque la. C’était pour cette raison qu'il avait essayé de faire un peu plus que ce dont il aurait pu avoir envie de faire a la normale. Il avait toujours songé qu'un couple, c’était aussi faire des efforts pour l'autre. Et en l’occurrence, ce n’était pas des efforts désagréables. Juste...difficile a appréhender pour son cœur.
Il réalisa quand elle l’interpella un peu brusquement pour qu'il se soit plus face a son dos. D'abord l'eau, les vibrations qui émanait d'elle, et ces couleurs sur les cotés que son œil capta bien malgré lui. Mais oui, dans l'eau elle se rapprochait de sa forme initiale. Il le savait. Il aurait du y penser, et s'en voulu en se retournant dos a elle.
Il écouta distraitement sa réponse vis a vis de ses adversaires de la veille. Il s'en moquait un peu, mais il se demandait parfois si elle avait l'alcool si mauvais pour se battre ainsi dans des tavernes, car il avait un peu du mal a l'imaginer. Mais il imaginait parfaitement la tête de soûlard un peu lambda se retrouver a se prendre un coup par une femme athlétique et entraîné de cent quarante kilo. Ça devait leur faire passer l'envie de recommencer.
Ses idées étaient plutôt posés sur sa condition actuelle. Il l'avait déjà vu, mais ainsi dans l'intimité d'une pièce fermé, c’était sans doute un peu comme lui. Différent, plus difficile. Il fallait plus que de la confiance et c’était encore un peu tôt, peut être ? Mais il ne voulait pas, plus que tout, qu'elle soit mal a l'aise, ou en difficulté physiquement ou mentalement. A tel point qu'il hésita a sortir pendant un moment. Mais songeant qu'elle l'aurait très probablement mal prit, il resta dos contre le sien.
- Hum ?
Il avait perdu la suite de la conversation, et n'avait entendu que la question. Il n’était pas sur qu'elle ai dit autre chose, mais la réponse allait de soi. Il commença a laisser sa tête aller en arrière, mais se ravisa, pour éviter de trop la toucher, de façon supplémentaire, tant elle avait l'air sensible, sens et corps, actuellement.
- Bien sur. Je te l'ai déjà dis non ? Et si jamais tu avais un soucis, j'irais même sans toi, pour te le ramener.
Puis il eu un léger sourire qu'elle ne pu pas voir vu leurs position. D'autre bagarre ? Il ne l'avait jamais vu a l’œuvre, mais cela ne l’empêcherait pas d’être avec elle.
- Même si tu déclenches d'autres bagarres. Visiblement, il faut quelqu'un pour veiller sur ta condition après que tu ai un peu bu.
Il songea soudainement que cette phrase pouvait donner l'impression qu'il la sous-estimait. Alors aussitôt en bredouillant il rajouta.
- Enfin, ce n'est pas ce que je voulais dire. Je voulais plutôt dire que..euh...
Il s’arrêta, ferma les yeux et se passa la main sur le visage avant de finir.
- Je protégerais tes arrières.
Oui, c’était plus ça qu'il voulait dire. Et ca n'avait aucun sous entendu vis a vis du joli « arrière » qui se trouvait juste derrière lui. Il resta de nouveau silencieux, mais ses pensées revenaient toujours a sa condition actuelle.
- Écoute euh...je..j’étais gêné parce que...
Pas difficile a imaginer pour quelqu'un comme elle ayant une bonne connaissance de la gente masculine. Mais il n'avait pas le trait d'esprit d'y penser actuellement. Il se redressa un peu.
- Et bien parce que tu me plaît énormément. Enfin je l'ai déjà dis, mais te voir ainsi...m'a un peu chamboulé. En plus tu as dis toute ces choses sur...sur moi et sur le fait que je suis....bref, je ne voulais pas te donner l'impression de m'évader de ton regard.
Ce n’était pas vraiment la qu'il voulait en venir cependant. Mais il ne savait pas exactement comment l'aborder de manière naturelle. Il n'avait d'autre choix que de forcer un peu le passage.
- Je n'avais pas vraiment réfléchit a euh...enfin je veux dire...
Il se retourna alors et posa doucement la paume de sa main sur son dos. Il avait sentit son hésitation sur l'une de ses dernières questions, et murmura.
- Laisse toi aller. Montre toi. Ne te retiens pas. Et si tu veux je peux sortir. Mais...Si tu as envie...
Il baissa légèrement les yeux, et constata qu'il n'avait pas vraiment changé d’état. Il soupira. C’était pour le mieux. Pour lui, mais surtout pour elle. Tout pour elle.
- On peut se faire face mutuellement. Si c'est toi...j'ai envie...que tu me vois vraiment.
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- Plouf ? :
- Il bredouillai quelques chose sur la façon dont il protègerait ses arrières et elle gloussa, tournant un regard vers lui par dessus son épaule, se demandant s'il y avait une chance qu'il l'ait fait exprès cette fois. Détourner son attention marchait plutôt bien. L'eau sur elle avait emporté le plus gros du savon. C'était moins hygiénique que les bains républicains où il était de coutume de se laver avant de se baigner, mais c'était tout de même agréable. Dans le silence, elle avait finalement réussit à réguler sa respiration et à laisser baisser la tension sexuelle qui existait entre eux, en tout cas de son côté à elle.
Gêné ? ... Elle suspendit un moment son geste et tendit l'oreille.
- Et bien parce que tu me plaît énormément. Enfin je l'ai déjà dis, mais te voir ainsi...m'a un peu chamboulé.
Oh... Oui, elle ne s'y était pas attardée et hocha la tête d'un air entendu. C'était d'une telle normalité dans une situation pareille qu'elle n'avait même pas pensé que lui pouvait s'être arrêté sur la question.
- Tout va bien, Shan. C'est plutôt flatteur.
- En plus tu as dis toute ces choses sur... sur moi et sur le fait que je suis...
- Désirable ?
- Bref, je ne voulais pas te donner l'impression de m'évader de ton regard.
Elle roula un peu le dos pour trouver le sien mais il s'était un peu trop écarté pour qu'elle le puisse sans reculer un peu. Elle ne le fit pas. Le savon retourna se poser sur le bord du bain. Elle était à présent mouillée jusqu'au cou et l'impression qui la taraudait au passage d'un élément à l'autre s'était un peu apaisée. Un peu. Elle restait concentrée sur sa respiration et tout se passerait très bien.
- Je ne l'ai pas mal pris. Au contraire. Je te l'ai dis. Tu pense vraiment que je pourrais t'en vouloir de ne pas te dévoiler en une fois comme ça ? Si c'était le cas, tu ne crois pas que je serais avec un autre à l'heure qu'il est ? " C'était excessivement mal dit, mais pliée en avant, elle s'aspergea copieusement le visage sans s'en rendre compte.
- Je n'avais pas vraiment réfléchit a euh...enfin je veux dire...
Un bruit d'eau qui coule clopa derrière lui. Une vague était remonté du visage de la sirène à son crâne, mouillant ses cheveux et les entrainant vers l'arrière en une seule masse de neige miroitante qui lui collait au cou. Les tracés rosés de chaque côté de sa gorge n'étaient pas d'une couleur plus soutenue que précédemment. Elle respira bruyamment en se redressant, comme n'importe quelle humaine sortant la tête de l'eau.
- Laisse toi aller.
Elle s'immobilisa. Un nouveau frisson naquit sous la paume de l'elfe, chaude sur son dos humide. Cette voix... Pitié non...
- Shan... Qu'est-ce que tu racontes ?
Un reproche tendre couvait dans sa gorge. Il utilisait des mots qu'il ne maîtrisait pas... Il ne pouvait pas vouloir dire ce qu'il venait de dire après ce qu'il avait dit avant. Il avait autre chose en tête, c'était forcé, mais l'entendre le dire ainsi était tout de même doux à son oreille. Elle vint caresser ses doigts du bout des siens.
- Montre toi.
- Tu peux me regarder tant que tu veux. " sourit-elle en riant à demi, lui tournant un furtif regard coquin.
- Ne te retiens pas. Et si tu veux je peux sortir.
- Non ! Qu'est-ce...
- Mais...Si tu as envie...
Mutuellement... ?
Elle s'était de nouveau arrêté, à moitié de profile, la crainte de le voir sortir redescendait doucement dans ses yeux. Sa main avait pleinement saisie celle de l'elfe et son cœur avait raté un battement. Qu'avait-elle fait de mal ? Qu'avait-elle loupé pour qu'il fuit d'un coup comme ça ?! Elle n'aurait pas du lui demandé de se retourner alors qu'il explorait tout ça à son rythme ? Elle ne voulait pas qu'il s'éloigne. Surtout pas maintenant. C'était comme la matin, elle ne maîtrisait rien !!
Elle mit de longs instants à entrevoir ce qu'il proposait... Ce qu'il suggérait qu'elle lui montre. Un œil vissée sur lui, tordue vers l'arrière. Le voir vraiment... Se voir vraiment... Il tapait bien trop juste... Toujours bien trop juste.
Elle ouvrit la bouche et la referma sans avoir demander quoi que ce soit. Elle n'y arrivait toujours pas... Le faire et le dire était différent. La grippe sur la main de Shan'aël se détendit. Sa main libre vint se poser sur les marques rosées de sa gorge, comprenant soudain que sa nature affleurante était plus visible qu'elle ne le croyait.
Elle ouvrit une fois de plus la bouche et la referma de nouveau. Puis elle roula sur la hanche. Allongée sur le flanc derrière lui, son ventre effleura le fessier de de Shan. Souplement, elle se glissa sous son bras, comme si elle voulait venir l'embrasser en gardant les jambes derrière lui. La figure de la sirène au niveau de son épaule, elle ne regardait que son visage, cherchant son attention. Cherchant à voir ce qu'il avait dans les yeux alors que lui voyait à présent entièrement le buste de la sirène à un souffle de se coller à son torse.
Une main se posa sur son épaule, fermement. Pour se tenir. Elle ferma les paupière et son visage se crispa sous l'effet d'une douleur vive. Son dos se raidit. Sa respiration se bloqua net, restant muette sur une poignée de secondes alors que l'onde frissonnait autour d'eux. La main sur l'épaule de l'elfe se crispa et elle baissa la tête, contractée sur elle-même. En quatre ou cinq secondes, elle se détendit et une respiration hésitante vint chasser le reste de l'impression de lave qui lui ravageait le corps de la poitrine au bout de la queue à chaque transition.
Queue ? Oui, elle avait repris sa forme naturelle. Ses oreilles ourlées perçaient sa chevelure blanche et les marques iris étaient plus flagrantes sur son peau. Ses doigts palmés adhéraient d'une façon nouvelle à la peau du semi-elfe. Ses membranes diaphanes prenaient de la place dans la large baignoire. Et ses jambes, qui n'arquaient pas dans le bon sens s'étaient changées en une nageoire souple qui entouraient les reins du jeune homme en un confortable dossier
Elle releva doucement le visage vers celui qui avait changé de quelques mots une mutation qu'elle ne faisait que dans un but pragmatique, en une marque de confiance intime. Remplit d'incertitude, mais s'offrant sans masque, elle cherchait sa réaction. Quand elle reprenait sa forme c'était toujours pour elle, sans se soucier de la personne en face. Après tout, elle était faite ainsi. Mais dans ce cadre bien précis, elle n'aurait jamais pensé le faire. Aux yeux de Shan'aël, elle était une terrestre. Elle devait lui sembler déguiser ainsi...
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- O_O:
- Elle ne répondit pas vraiment. Il n'avait aucune possibilité de savoir qu'il s’était extrêmement mal exprimé et que cela pouvait vouloir dire exactement tout l'inverse de ce qu'il avait voulu lui faire comprendre. Elle resta toujours de dos, malgré la main. Il devait répété ? Ou bien le silence était un indicateur qu'il valait mieux ne pas pousser sur le sujet ?
Il en oublia même ce qu'elle lui répondit vis a vis de son excitation. Qu'elle en était flatté. Mais si il n'y pensa pas vraiment, cette phrase l'aida quand même a se détendre vis a vis de cet état naturel qu'il n'avait absolument pas pu contrôler dés l'instant ou elle était apparut nue devant lui.
Elle répondit enfin, lui demandant a nouveau des précisions, et il précisa. Encore maladroitement. Elle sembla, au terme, encore plus dans l’incompréhension. Mais elle s’était a moitié retourné, et il pouvait voir ses yeux, un peu de profil. Elle passa doucement de l'incompréhension et de la...peur ? A petit a petit, la prise en position de la situation, de la phrase qu'il avait dit.
Il n'ajouta rien d'autre.
Il la laissa bouger, quand elle sentit que c’était le moment. Il s'ajusta légèrement, pour lui laisser la place qu'elle voulait. Il la laissa glissé dans son dos et avança légèrement pour lui laisser la place. Il sentit le ventre contre sa peau, et en voyant ou elle voulait passer, il leva le bras gentiment, lui laissant l’accès. Il posa la main sur son épaule opposé, pour soutenir son mouvement et qu'elle ai moins besoin de contracter, et tourna légèrement le buste pour que la prise de la sirene sur son épaule soit plus aisé.
Il se crispa un peu en voyant son air de douleur. Il n'aimait pas la voir ainsi, mais c’était inévitable. Il l'avait déjà vu sur la plage, et cette fois la, également, il n'avait pas pu faire quoi que ce soit pour être un vrai soutien, n'osant pas la toucher. Mais cette fois il ne comptait pas la laisser seule dans la souffrance, même brève. Quand elle pencha la tête, il posa son front sur ses cheveux, en serrant son épaule aussi fortement que ce qu'elle faisait elle même sur la sienne, a cause de la crispation. Il n'osa rien dire. Il ne pu...qu'admirer.
Il avait aimé nager avec elle. Mais cela n'avait rien a voir. Il n'avait absolument pas vu comme il l'a voyait maintenant. Son visage habituellement assez inexpressif sembla fondre devant la beauté qu'il avait devant les yeux. Elle reconnut dans son regard un pointe qu'elle n'avait vu qu'une seule fois précédemment, la première fois dans la foret. Quand elle avait retiré son masque et qu'il avait faillit lui frôler le visage en la voyant. La voyant réellement.
- Je te vois.
Il relâcha l'épaule de son amour. Il n'avait plus besoin de la tenir, elle semblait capable d'aisément s'enrouler avec sa longue queue, son squelette désormais différent de la normalité humaine. Il baissa les yeux, la détaillant, détaillant toute les particularités qui était désormais différente. Et il rougit. Car il avait l'impression de la voir réellement pour la première fois.
- Je te vois enfin.
Son dos s'appuya légèrement sur la longue nageoire, sans pouvoir vraiment faire autrement car elle prenait toute la place entre son dos et le rebord. Mais ce n’était pas désagréable, au contraire. Juste...étrange, il avait soudainement l'impression d’être si petit, coller contre une créature aussi majestueuse. Il avait totalement oublié son état, qui, dans cette position, était une offrande au regard de sa partenaire. Et si elle avait des doutes sur le fait de le dégoutter ou non, un simple regard vers le bas suffisait a lui répondre.
- Tu es...
Il ne parvint même pas a mettre réellement un mot sur ce qu'il était en train de penser en la voyant. Il ne réussit a qu'a se pencher en avant, en collant son torse contre elle, son front contre le sien, et passant les bras autour d'elle pour la serrer contre lui, sans jamais quitter son regard.
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- Câlin:
- Devant ses yeux ouvert, elle avait... un visage ouvert, admiratif. Elle avait ses yeux verts contenant quelque chose d'à la fois familier et surprenant. Pendant la transition, elle l'avait senti autour d'elle, en un cocon étonnamment protecteur. Présent. Et là elle le redécouvrait en train de l'observé comme il ne l'avait justement pas fait jusque là.
Pour gérer sa timidité, il ne l'avait touchée qu'avec parcimonie. Il ne l'avait regardé que par effleurement, rougissant et se détournant toujours aussi facilement. Il était encore bien rouge à présent, sans doute autant du à la chaleur de l'eau qu'à ses émotions. Mais il la regardait directement, précisément, intensément. Le tracé changeant de son corps. Sa nageoire, les membranes qui la décoraient et les fines lignes intimes différentes de l'évidence de l'entre-jambe humain. La façon dont la peau de son buste se couvrait d'écailles à la taille, mais non pas d'écailles rêches et friables comme celles qu'on imagine à la plupart des poissons, plutôt d'une texture douce et lisse, tonique comme la peau souple d'un serpent. Chacune d'elle accrochant la lumière pour en délivrer les reflets de sa propre interprétation opaline.
Il la voyait, oui... Sa gorge se serra. Elle se força à déglutir incapable de trouver les mots ou les pensées à articuler, vivant un pur instant d'émotions sous les yeux et les mots de Shan'aël. Elle baissa les yeux avec lui, le suivant en train de découvrir son corps à elle, parcourant pour la première fois les lignes les plus personnelles de son corps à lui. Cette posture habituellement si sage couverte de ses vêtements bleus, le devenait bien moins alors que son désir était aussi clairement exposé. Et elle en était elle-même incrédule, malgré elle, comme de chaque once de réaction qu'il avait face à elle en ce moment précis. Toujours, comme pour s'assurer qu'elle ne rêvait pas, elle revenait caresser son regard du sien au compte goutte.
Elle était.
Il n'y avait pas plus à dire lorsqu'il la serra contre lui, leurs fronts l'un contre l'autre, leurs corps lovés ensemble. Il ne semblait pas avoir la moindre idée de ce que cela signifiait pour elle... Pourtant si ça n'avait pas été le cas, ça n'aurait rien changé. Elle ne s'en serait même pas aperçu. Elle ne s'en apercevait qu'à présent. Qu'il la regarde comme ça, qu'il la connaisse comme ça... Avec cet amour dans le regard et cette tentation face à ce qu'elle était vraiment... Et plus elle se laissait aller à la vérité, plus elle voyait son regard briller.
Elle passa ses bras autour de lui, sentant les larmes menacer son œil bleu. Son cœur battait vite. Comment faisait-il... ?
- Tu sais toujours ce dont j'ai besoin avant que je ne le comprenne... Tu m'a toujours vu bien mieux que je ne l'aurais voulu et pourtant tu m'accueilles sans retenue...
Pourquoi elle ? Ce n'était pas qu'une simple question rhétorique. Dès qu'elle pensait pouvoir se reposer sur ses acquis, bons comme mauvais, dès qu'elle pensait être en contrôle, il lançait le mot, l'idée, la réflexion qui venait tout bousculer. Et au final, le creux qu'elle avait dans la poitrine se refermait un peu. Si... Si elle devait disparaitre d'ici quelques mois, elle ne voulait plus perdre une minute à se battre ou à penser à ce qui arriverait dans un jour, un an, un siècle... Il la voyait. Maintenant.
- Comment tu fais pour qu'un seul mot me comble à ce point ?
Sa voix était également légèrement différente. Comme le jour où ils avaient nagé ensemble. Dans l'air, ses ouïes restaient plaquées en fines lignes rouges de chaque côté de son cou d'autant plus sensible, mais cela n'empêchait pas son timbre de passer au delà de la limite du surnaturel avec laquelle il flirtait en temps normal. Chaque harmonique était un plaisir pour l'oreille, d'autant plus dans ce dialecte qui les portait mieux que le langage courant.
- Je... Anha... Anha athfiezar yer ma, anna dahaan shira...
Je... Je t'aime tellement, mon étoile d'émeraude...
Pourquoi y arrivait-elle mieux dans sa langue natale ? Besoin d'aveux ou remerciement implicite aux astres qu'elle avait reniés après la guerre ? La langue du désert s'était mise à coulée pour cette seule phrase un peu folle. Un peu brumeuse. Il était la bonne personne. Pour une fois, elle en avait soudaine une certitude claire, sans compromis. Il était toujours la bonne personne. Elle n'avait aucune idée de ce qu'elle avait fait pour le mérité, et elle ne savait pas comment elle avait fait pour ne pas s'en rendre compte plus tôt... Et si avec lui, elle pouvait de nouveau être ?
Un large sourire fendit son visage, laissant voir ses crocs blancs. Une larme déborda de son œil bleu, mais elle ne se détourna pas. Une larme de pur espoir qu'elle laissa rouler alors qu'elle s'enfonçait plus profondément dans les prunelles de Shan'aël.
- Je te vois.
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- O_________O:
- Il sourit doucement, et puis son sourire se crispa un peu alors que l'émotion revenait dans son visage. Foutu pression des pommettes. En la regardant ainsi versé sa propre larme, il était plus proche que jamais de complètement craquer. Comment pouvait elle avoir un impact pareil sur lui et ses émotions. Il avait le cœur tellement gonflé d'amour que ça lui faisait presque mal. C’était tellement différent de toute ses années de solitudes dans sa foret. Mais il ne regretta pas un seul instant de vivre ce changement.
Quand elle parla dans cette langue du désert, il ouvrit des grands yeux surpris, ayant presque oublié d’où elle venait. Il eu un frisson en mettant quelque minutes a intégrer sa phrase. Peut etre qu'elle l'avait dit en pensant qu'il ne comprendrait pas. Il cligna des yeux un bref instant, pour s’empêcher l'humidité de sous ses yeux de perler de nouveaux, et posa la main sur l'emplacement du cœur de la sirene, un peu au dessus de son sein.
- anha zhilak yera ma san anna pearl ki havazh.
Je t'aime tellement ma perle des océans
Il avait un sale accent, mais n'avait pas du tout buté sur les mots, ce qui rendait la phrase sans doute un peu plus ridicule a entendre pour une native, que vraiment désagréable. Il sourit de nouveau doucement, de son rictus habituel entre la gêne et la joie, et releva la main de son cœur, jusqu'à l'une de ses oreilles, qu'il caressa du pouce avec fascination. Ou peut être plutôt pour ne pas avoir a la regarder vraiment dans les yeux.
- ..Si tu pleures, je vais encore pleurer aussi...
Il eu un petit tressautement de respiration, qui devait s'apparenter a un rire. Il s’était...esclaffer ? Difficile a croire quand on le connaissait, mais la situation était tellement lunaire pour lui, que tout était possible après tout. Il avait envie de l'étudier de plus prêt, mais en même temps, après un dialogue pareil...Il n'avait plus qu'une autre chose en tête. Le calme et le contact.
- Excuse moi mais...ça te dérange si on reste un peu...comme ça ?
Il redescendit les bras dans son dos et la serra une nouvelle fois contre lui...et se laissa doucement glisser le plus possible sous l'eau. Elle était assez profonde pour qu'en s'allongeant des trois quart, il n'ai plus que la partie au dessus des épaules d'émergé. Et il l'attira contre son torse, en laissant son dos reposer sur sa nageoire.
- J'ai l'impression que...comment dire sans...sans avoir l'air d'un parfait idiot...
Il lui caressa doucement le dos en réfléchissant un instant. Pourquoi a chaque fois qu'il voulait parler il avait ce blocage ? C’était surtout quand il devait prendre l'initiative. Car il arrivait beaucoup plus facilement a parler avec son cœur quand c’était en réponse a ce qu'elle disait. Cette fois il voulait que ca vienne de lui. Alors il inspira gentiment en la serrant un peu plus fort.
- J'ai l'impression pour la toute première fois de ma vie...d'avoir trouvé ma place.
Il ferma les yeux. Ça allait peut être très vite, et il avait toujours aussi peur d’être repoussé. Mais il avait tout aussi peur que tout ce qui venait de se passer ne soit qu'un rêve, ou disparaisse comme de la fumée. Comme il avait pu le rêver plus d'une fois avec cette scène autour d'une table, avec une famille imaginaire. Une compagne. Elle n'avait jamais eu autant de forme, de volupté, de réalisme qu'actuellement.
Elle etait vraiment réelle, dans ses bras.
- Si...si tu veux je me disais...j'ai une potion de respiration aquatique. Ca te dirait de m'emmener nager..un de ces jours... ? Juste tous les deux ?
Elle qui etait toujours a la surface, chez eux...peut etre qu'elle pourrait lui faire découvrir chez elle, un jour.
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