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  • Ven 27 Jan - 12:09

    Je déteste pas le bateau, mais bordel, qu’est-ce qu’on s’emmerde à bord. Toujours mieux que de devoir naviguer, j’suppose, mais regarder les marins s’agiter partout en glandant sur un p’tit coin du pont ou dans la cale avec les collègues, en jouant aux cartes, aux dés, en discutant vite fait, au bout de quelques jours, ça devient vite lourd. Du coup, quand la vigie crie que la terre est en vue, alors qu’elle l’a plus ou moins toujours été, on comprend bien qu’on arrive enfin, et on en est tous ravi.

    Donc on se précipite sur le pont au pire moment pour regarder le paysage et traîner dans les pattes des matelots qui se privent pas de nous insulter et nous bousculer alors qu’on pointe du doigt l’île de Kaizoku qui apparaît petit à petit dans le lointain. On voit le volcan, d’abord, éteint il paraît bien, qui domine l’ensemble du patelin, dans une plaine avec quelques falaises, de ce que j’avais compris. Le port est très occupé, plutôt bien organisé, et j’reconnais les vaisseaux de la République, qui arborent fièrement le drapeau. Y’a toute une flotille beaucoup plus hétéroclite, aussi, mais j’pense que la majorité doit mouiller ailleurs autour de l’île, là c’est le port principal avec la zone franche.

    Dès que la planche permet de toucher le sol, on s’précipite après Patoche, en bon ordre cela dit, pour donner une bonne image avec nos uniformes tout neufs, ceux qu’on n’a pas mis du trajet pour avoir la classe quand on retrouve le plancher des vaches. A côté de moi, Gunnar regarde partout, et il a l’air plutôt content. Faut dire qu’après avoir tourné en rond pendant une semaine, même avec les vents cléments, ça fait du bien d’être arrivé.

    Pour une raison qui m’échappe un peu, les pontes de la République ont décidé d’envoyer un paquet d’Officiers Républicains, l’élite de leur domaine, que tout le Sekai nous envie, pour assurer l’ordre et créer du lien avec les connards de pirates de Kaizoku. Parce que soi-disant, avoir uniquement la Grande Armée Républicaine pour s’assurer que rien déconne, ça fait trop exception, et qu’il faut davantage intégrer l’île dans notre beau giron. Puis y’a des frictions, aussi, et la GAR a autre chose à foutre que de pourchasser les voleurs de pommes, j’suppose.

    Bon, enfin, ça, ça se défend. Le truc bizarre, c’est pourquoi nous, les vaillants de Courage, hein, alors qu’on est ceux qui habitent le plus loin de l’île.

    A la réflexion, c’est p’tet pour ça. Ou alors on était au point de départ des navires, pour assurer le renouvellement du régiment de l’armée présent sur place, donc c’était plus simple de nous ramasser en même temps plutôt que faire une escale supplémentaire. Puis y’a une rumeur persistante que le Commissaire Patoche a postulé pour ça, mais impossible de savoir si c’est vrai. Il a l’air vachement content de la mission en tout cas, avec ses grandes dents blanches pour croquer la vie à pleines ratiches.

    « N’oubliez pas, vous êtes la fine fleur de l’Office Républicain. »

    La fleur seulement si l’abeille a volé tout le miel, alors. Ça doit être pour ça qu’il y tenait tant, pour arriver le premier sur les magouilles. Déjà, y’a la SSG, donc ça triche forcément dans tous les coins. Mais en plus, c’est une île de pirates et de voleurs et d’escrocs, pour peu qu’on soit malin, doit y avoir moyen de se tailler une bonne part de la tarte, et on est pas mal à penser que c’est la motivation principale du commissaire.

    Reste qu’on forme un bel ensemble, à marcher au pas jusqu’à la caserne qui nous a été affectée. Quelques habitants nous regardent passer, vu qu’on est arrivé avec la marée mais qu’on repartira pas avec, ou en tout cas pas tout de suite. Les autres doivent être en train de bosser, vu que c’est le milieu d’après-midi, ou en mer pour pêcher ou je sais pas quoi.

    On s’installe dans le dortoir, et j’me rappelle à quel point j’aimais pas ça : pas d’intimité, et les gars puent, pètent, ronflent. Mais j’bazarde mes affaires dans le gros coffre que j’verrouille, et j’jette un regard mauvais à celui qu’avait voulu le même lit que moi. Ça a suffi à le convaincre d’en trouver un autre. Manque de bol pour lui, il restait que celui des latrines. Fallait être plus vif, Pablo.

    Puis la cloche sonne dans la cour, alors on sort tous et on s’met en rang d’oignons.

    « Officiers Républicains ! L’emploi du temps pour les premières rondes va vous être communiqué et affiché dans le couloir, juste là. Profitez-en pour vous familiariser avec la ville. Les premières seront en coordination avec les patrouilles de l’armée, donc tâchez d’être impressionnant. Ce ne sera pas dur, par rapport à eux. »

    Quelques sourires dans l’assemblée. C’est qu’on est clairement meilleur qu’eux pour ce qu’on fait, avec toutes nos années d’étude. On pourrait carrément être des pléiades de l’université Magic. Ça serait classe, ça : pléiade en officice républicaine. Hyper intimidant, aussi.

    « Pour les autres, faites attention, certains à Kaizoku ne réalisent pas encore la chance qu’ils ont. Tout reste à faire, en tout cas, donc rapprochez-vous de la population, faites-vous des contacts, bref, déployez votre savoir-faire ! »

    On rompt les rangs, et j’me rends compte que j’ai pas de patrouille avant le lendemain, avec le collègue Gunnar et une poignée d’autres. Hé, ça me semble être une bonne occasion d’aller se frotter à la populace, non ?

    « Hé, Gunnar, un p’tit lever de coude ? »
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    Alvida Delahaye
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  • Sam 28 Jan - 20:19
    [PA] Les bonnes valeurs de la République
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    Encore un bateau.

    Voilà à quoi en était réduite Kaizoku. Accueillir des étrangers sur ses terres le regard en chien de faillance mais la queue entre les jambes. Bien loin, ouais, il était bien loin le temps où cette île était le fief des pirates, l’oasis des parias, des réfugiés rêvant d’une nouvelle vie libre et sauvage. Tous, maintenant étaient enchaînés à cet oppresseur, fermant les yeux et se mordant la langue jusqu’au sang face à ces crétins prétentieux qui se croyaient tout permis.

    Alvida aussi, bien qu’elle vous affirmerait le contraire en vous crachant à la gueule. Corsaire, hein, voilà un blase bien chatoyant pour simplement dire qu’elle était une pirate sous conditions. Piller, chasser ou tuer était permis tant que cela rapportait à l’Etat, c’était ça le deal. La capitaine était libre de ses mouvements ainsi que ses décisions mais ses chaînes se trouvaient ailleurs.

    Constat navrant mais réel.

    Perchée sur un toit, les jambes balançant lentement, la rouquine avait observé le nouvel arrivage flambant neuf d’Officiers Républicains. Tous en rangs sages, vêtus d’uniformes dépourvus du moindre pli disgracieux. Une bonne fournée qui dénotait avec le paysage, différente des anciennes s’étant accaparées les lieux. A croire que Kaizoku n’était qu’un vaste terrain de jeu où l’on mettait en compétition différentes équipes pour les départager. Beaucoup d’énergie dépensée pour un gain bien aléatoire du point de vue de l’ancienne pirate. Pourquoi cherchent-ils à ce point à dompter des reclus de la société ? C’était comme sauter sur le dos d’un taureau déjà enragé. L'individualisme est une valeur bien plus respectée ici que le conformisme.

    D’un autre côté, la jeune femme était fascinée par l'obstination naïve de la République d'essayer de mettre au pas ce genre de population. La pensée-même que l'oppression finirait par venir à bout de la rancœur tenace des habitant était bien mal les connaitre. En toute objectivité dans une situation pareille seuls les opportunistes en tireraient quelque chose d’intéressant… C'était déjà le cas à l'époque et cela perdurait toujours en secret.

    A voir ce que donnerait ces nouveaux petits soldats soi-disant propres sur eux… Quels genre de "fine fleur de l’Office Républicain" irait s'enterrer volontairement dans un tel bourbier ? Il devait bien y avoir dans le tas quelques individus ayant des intérêts plus personnels… En tout cas la corsaire comptait bien surveiller de près ce drôle d'arrivage.

    CENDRES



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    Gunnar Bremer
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  • Jeu 2 Fév - 22:19
    -Pas qu’un petit.

    Faut dire que sur le bateau, l’alcool n’est pas autorisé. C’est que la logistique du continent cherche à optimiser ces trajets et que là où on aurait pu mettre quelques tonneaux d’une bière moyenne, mais toujours agréable quand il faut tuer le temps, ils ont préféré mettre des caisses de matériels divers pour je ne sais quel compagnie de la Grande Armée Républicaine. On pas ouvert lesdites caisses, mais ça m’aurait pas étonné de trouver des bouteilles d’un grand cru pour une huile en mal d’eau-de-vie du terroir. Vous vous imaginez bien qu’une semaine à ce régime, on est prêt à s’abreuver à la moindre flaque de gnôle qui trainerait dans un creux de la route. Heureusement, les races civilisés ont perçu très vite l’intérêt d’ouvrir des débits de boissons. On dit que le vingtième habitant d’une bourgade est toujours celui qui ouvre une taverne. Et il n'y a pas à dire, il aura toujours de la clientèle. Alors, avec les gars, ceux qu’on a l’habitude de côtoyer en mission et souvent entre deux patrouilles dans une tripotée de rades aux qualités diverses de Courage, on compte bien compenser une semaine de privation. Peut-être pour ça que Patoche a mis ses éléments d'Élite au repos le premier soir, pour nous permettre de décompresser afin de partir du bon pied. Même si je me doute que le vieux charognard avait quelques bouteilles de gnôle dans ses extras d’effets personnels et qu’il a pas partagé. J’aurais fait pareil.

    Boire des coups et déconner, ça me permet d’avoir la gueule joyeuse et de cacher ce que je ressens vraiment. Même Pancrace, avec qui on a un nombre d’affaires long comme le bras, dont certaines frôlent un peu trop avec la légalité, ne sait absolument rien de mes accointances avec les pirates de Kaizoku. J’en suis pas un. Ma mère est membre d’une des nombreuses familles de pirates. Les Brock. Suffisant pour avoir un navire et des contacts, trop peu nombreux pour être un grand nom de l'île. Mais on s’en fout, c’est ma famille, c’est mes cousins et même si j’ai passé l’essentiel de mon existence sur le continent, ce qui me doit servir d’âme appartient à cette île. Évidemment, l’annexion de Kaizoku par la République, ça ne plaît pas aux cousins et par extension, j’en suis pas satisfait non plus. Autant vous dire que participer à cette opération qui vise principalement à améliorer les relations entre la République et les autochtones, c’est pas le genre de choses qui me font plaisir, même si connaissant une bonne partie des collègues, pas sûr qu’on arrive à faire passer les soldats de la République pour des honnêtes gens.

    Même si faire un peu de ménages dans les rangs des pourris de la Grande Armée Républicaine, ça ferait pas de mal. Si on est éloigné avec les cousins, ils me mettent au courant de ce qui se passe sur l'île tout comme je les informe sur des prises pas trop risquées avec mes sources à l’Office. Et une des choses qui en ressort, c’est que les forces armées en garnison, en plus d’avoir une sale réputation de force armée d’occupation, il y’en a qui ont tendance à un peu abusé de leur autorité, protégé par leur immunité de soldat de la Grande Armée. Les habitants de Kaizoku ont une réputation de pirates, certes. Ce ne serait pas les derniers à vous piquer votre bourse si vous gisez au sol, mais comme partout, y’a des gens qui sont honnêtes et qui font avec les moyens qu’ils ont, souvent modestement. Voler ces gens, c’est être de sacré fils de putes. Et j’aime pas trop les voleurs et les fils de putes. Il est pas garantie qu’on nous offre l’opportunité de salir l’image de la GAR, surtout qu’à tous les coups, ça serait les remplacer par des officiers dans le genre Patoche, mais je me rattrape à l’idée qu’il est peut-être bien un sacré connard, il a tout de même un semblant de code moral.

    Mais on n'est pas là pour se faire des nœuds à la tête. Ce soir, c’est la fête. Le plaisir de fouler le sol de l'île. Une île que j’ai fréquenté plusieurs mois cumulés au cours de ma vie, même si je fais semblant d’être plutôt novice au milieu de rues et de passages qui ne me sont clairement pas étranger. Serge mène la cadence du haut de sa visite d’une semaine il y a six mois et nous amène dans un bar qu’il a bien aimé. Je fais la grimace en voyant la pancarte branlante au bout de sa chaîne et les carreaux crasseux. “La Vigile cul-de-jatte”. Pas d’une très bonne réputation, mais il est trop tard pour donner l’impression de connaître. On entre. Le principal problème de ce genre d’endroit, c’est qu’on y trouve facilement des gens qui sont prêts à cracher sur la République. Et manque de bol, nos uniformes sont propres. Les regards se tournent dans notre direction et les visages sont fermés. Ils n’aiment pas les étrangers. Encore moins quand ils portent les uniformes de leur oppresseur, selon les mots des plus récalcitrants à la modernité, comme le dit la propagande républicaine. Serge n’avait sûrement pas son uniforme quand il est venu ici et quand il vient payer au comptoir une tournée générale de bière pour la bande d’officiers républicains, il a la chance que le tavernier est économe de mollard.

    -Ici, la bière n’est pas pour les connards de républicains.

    Et encore, il est plutôt poli. Deux gars commencent à se chauffer à voix basse pour montrer que l’Office Républicain ne courbe pas l’échine contre les citoyens à assimiler. Ca serait une mauvaise idée, surtout que j’ai plutôt soif. Avec l’aide de Pancrace, on convainc les autres de dégager en gardant bonne figure, mais le mal est déjà fait. Comme si la rumeur de notre présence se propageait dans tout le quartier, tel un feu de prairie. L’Officier Républicain ne trouvera pas joie et bonheur dans les établissements de l'île. Subtilement, je dirige le groupe pour rejoindre un endroit plus fréquentable où l’on sera pas emmerdé, avec l’espoir de croiser un Brock ou assimiler, afin de pouvoir partager quelques informations utiles pour notre service actif. On est bien aidé par les mines patibulaires des gars que l’on croise à plusieurs comptoirs, laissant clairement nous informer qu’on est pas le bienvenue. On finit donc par aller où je veux. “Le Cabestan”.

    Ici, on est un peu mieux accueilli. Les gueules sont pas plus avenantes, mais on nous sert à boire. On se rend compte bien vite qu’il y a une escouade de la fameuse Grande Armée Républicaine qui prend du bon temps non loin. La piétaille a peut-être pris pour habitude de venir dépenser sa solde ici, normal vu comment on accueille l’officier républicain ailleurs. Et pour tout vous dire, je suis pas particulièrement serein, en rapport avec les œillades que certains soldats nous envoient depuis qu’on est arrivé, riant pas mal sur certains sujets, dont la propreté étonnante de nos uniformes. Le sentiment de supériorité crasse de la soldature couplé à l’alcool, ça ne fait pas bon ménage. Les bagarres de taverne font partie de la culture des pirates, cela dit. Et dans cette hypothèse, je serais bien intrigué par quelle alliance on pourrait voir apparaître. Les autochtones préfèrent taper sur qui ? Moi, j’ai ma petite idée.
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  • Mer 8 Fév - 17:14

    Y’a pas à dire, y’a du taf si on veut se faire apprécier. Pas que ça soit ma préoccupation principale, mais si j’pouvais marcher en ville sans craindre un coup de couteau dans le dos à chaque fois que je traverse la rue, ça serait un bon début pour mettre une bonne ambiance, et surtout s’assurer de revenir en vie à Courage, une fois que notre promenade à Kaizoku sera finie. En tout cas, j’me note de rester prudent, et de pas trop abuser de la bibine.

    On verra dans quelques mois ou quelques années quand la zone sera pacifiée.

    Toujours est-il que le Cabestan est une taverne de marins à l’ancienne, pas trop pouilleuse cela dit, un peu plus haut de gamme que certains des bouges dans lesquels on a été particulièrement mal reçu. On capte vite que c’est pasque l’occupant vient se mouiller les amygdales régulièrement, à voir la clientèle, mais y’a aussi pas mal de locaux qu’ont l’air pas franchement ravis de partager l’espace. Pourtant, le balais a l’air d’être passé tous les jours, et si la bière est un peu molle et que j’ose pas regarder la propreté des verres, on a l’avantage d’être servis et assis.

    J’vérifie juste si y’a pas un mollard qui surnage, mais c’est bon, malgré le regard pas très amène de la serveuse.

    « Hé bah, grosse ambiance, hé ?
    - M’en parle pas, ils nous accueillent pas hyper bien… »

    Gunnar fait signe de baisser d’un ton, que la table d’à côté nous entende pas même s’ils sont quasiment sur nos genoux à cause de la proximité des tables. On s’penche en avant et on trinque un coup, pour le principe.

    « A Kaizoku !
    - Et aux missions tordues des chefs.
    - Et aux rondes de mort.
    - Et aux filles du port d’ici et d’ailleurs. »

    Aux sons de « Bien dit ! Bien dit ! », on prend une grande lampée avant que notre attention soit attirée par nos collègues de la GAR, des cousins un peu éloignés. On a parfois, au sein de l’office républicain, qu’ils sont les membres de famille un peu attardés restés cultiver des patates au village pendant qu’on est parti monter une boutique en ville, et y’a pas à dire, cette métaphore est drôlement proche de la réalité.

    « ‘Sont beaux, vos uniformes. C’est la première fois que vous les mettez, je suppose ? nous apostrophe un des soldats.
    - Non, on utilise le savon, vous en aurez peut-être d’ici quelques mois, rétorque Serge.
    - Faut bien vous occuper avec une tâche à votre mesure, c’est ça ? »

    Changement d’ambiance dans la taverne : on constitue, faut bien l’admettre, le meilleur spectacle de la soirée. Y’avait pas grand-chose d’autre pour nous faire concurrence, mais le climat commence à changer et tout le monde le sent. Puis les nez rougis de nos petits camarades fournissent un indice sur le temps qu’ils ont déjà passé ici-bas.

    Tarot fait signe de laisser pisser, et sort un paquet de cartes écornées d’une poche pour essayer de nous distraire. C’est de là que vient son surnom. On grogne un peu, mais on n’a pas envie de se cogner les autres, en tout cas pour ma part. J’veux bien être plein d’énergie nerveuse après la longue traversée en bateau, mais j’m’imaginais pas forcément la vider avec les collègues. Encore, avec des pirates en maraude ou des civils peu sympathiques qui nous agressent gratuitement, passe encore, mais…

    « Bah alors, z’avez les jetons ? C’est toutes vos années d’étude qui vous rendent incapables de lever le cul de vos chaises ? Fallait mieux aller à Magic directement, vous auriez gagné du temps et pas sali l’uniforme.
    - Les années d’étude, c’est pas ce qui vous manque pour réussir à aligner trois lettres ? Hésitez pas si vous voulez qu’on vous apprenne à lire et écrire.
    - Les intellos de l’office, ils en font pas un peu trop juste pour patrouiller et retrouver le chat perdu de madame Michu ?
    - On peut pas vous demander de comprendre ce qu’on fait, mais en gros, quand on visite vos mamans… »

    Le geste qui suit est sans équivoque, et la première choppe vole dans la foulée et m’arrive en pleine gueule, avec un fond de bière tiède et éventée.

    « Oh putain ! »

    Il en faut pas beaucoup plus pour qu’on se lève tous, et qu’on se colle nez à nez dans une posture d’intimidation classique.

    « Répète un peu pour voir ?
    - Tu veux que j’répète ? T’as pas compris la première fois ?
    - Ouais, vas-y. Vas-y. Vas-y.
    - Ta. Mère. La. Pute. »

    Le coup de poing me cueille à la pommette, et j’tombe sur le cul, en arrière, alors que les deux groupes se mêlent et commencent à se fracasser tout ce qu’ils trouvent l’un sur l’autre. J’crois que les autres clients ont l’air surpris, et gueulent pour encourager un camp ou l’autre, plus probablement pour attiser les flammes et s’assurer que les cognes en sortent pas indemnes.

    J’attrape un tabouret, et j’le lance dans par-dessus la mêlée, pour qu’il tombe au milieu des habitants de Kaizoku, pour leur faire les pieds.

    Pas de raison qu’on soit les seuls à s’amuser, hein ?

    Bordel, je voulais juste picoler un coup.
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  • Lun 13 Fév - 18:53
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    Quelques regards glissèrent sur la corsaire lorsqu'elle pénétra la taverne le Cabestan mais ils se détournèrent bien rapidement. Ce chapeau vissé sur la tête rousse n'était pas inconnu des habitués. La capitaine s'y rendait régulièrement, à chaque fois que son navire mouillait les terres de Kaisoku. Comme auparavant, lorsque l'île était encore indépendante. C'était un rituel, le moment où l'équipage pouvait retrouver leurs proches et se détendre. Pour la corsaire cela signifiait surtout une énième déception. La seule personne qu'elle souhaitait retrouver n'y serait sans doute jamais.

    « Salut Gatsby. » lança-t-elle en se penchant sur le comptoir.
    « Hey, pt'iote ! Ça f'sait un bail. »
    « Ouais. J'ai été pas mal occupée. »

    Prenant place sur un tabouret, l'ancienne pirate commanda un bon repas et une boisson chaude. La cuisine n'avait rien d'exceptionnel ici mais elle avait au moins le mérite de tenir au corps.

    « Il s'est passé quoi pendant mon absence ? » questionne-t-elle machinalement en croquant dans un pilon de volaille.

    Le tavernier hausse les épaules, son regard empli de lassitude alors qu'il balaye la salle du bras. Quelques habitués mais de plus en plus d'étrangers faisaient son fond de commerce.

    « Comme tu peux l'voir, rien d'nouveau, rien d'folichon. On dirait juste qui'se multiplient comme des lapins d'six semaines. Et y prennent la confiance d'plus en d'plus. »

    Le battant de la porte s'ouvrit à la volée à la fin de sa tirade, et en parfaite illustration de ses propos un groupe de républicains fit son entrée. La rouquine jeta un coup d'œil par-dessus l'épaule, constatant les uniformes impeccables.

    « Ceux-là viennent de débarquer. J'les ai vu sur les quais. »
    « Pire qu'des lapins. Pire… »

    Devant la mine désabusée de Gatsby, la rouquine ne put masquer son amusement. Son rire franc retentit dans le silence malaisé qui régnait dans la pièce. Elle ignora volontairement les pairs d'yeux plissés fixant sa nuque, croquant à pleines dents dans un nouveau pilon.

    Le nouveau groupe s'était installé à quelques tables de là, et une fois servis ils ne mirent pas bien longtemps à délier leurs langues. Bruyants, joyeux… presque innocents à leur manière. Mais à Kaizoku il y avait des coqs bien installés et peu partageurs. Évidemment, ils ne tardèrent pas à chercher des poux aux nouveaux arrivants, insistant tant et si bien que les voix s'élevèrent et les bustes se gonflèrent d'orgueil.

    Littéralement au spectacle, Alvida s'était saisie de la chope, buvant tout en observant les deux équipes qui avaient commencé à s'envoyer des beignes a bon entendeur. On se mit à gueuler, encourager tout autour de la bagarre, Alvida s'en donnant à coeur joie elle aussi jusqu'à ce qu'un tabouret vienne s'écraser à quelques pas. La corsaire sauta de son siège, empoigna celui-ci et l'écrasa dans le dos d'un des républicain, un de ceux qui se croyait chez lui depuis des mois.

    « Pour Kaisoku ! » scanda-t-elle avec défi.

    Le républicain se retourna, la gueule mauvaise, prêt à en découdre avec son agresseur féminin mais ce fut un autre poing serré qui vint le cueillir à l'estomac. Alvida tourna la tête vers le gaillard robuste qui lui était venu en soutien.

    « Pour Kaisoku ! » tonna le grand rouquin, très vite suivi par d'autres.

    Il en fallait peu pour chauffer un peuple réprimé. Une bonne bagarre, ça devait leur déranger les entrailles depuis un moment. Et puisqu’ils se trouvaient autour des Républicains, ils prirent au dépourvu les continentaux, leur assénant des coups que l’on pourrait aisément juger traîtres.

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  • Dim 19 Fév - 19:24
    Je vous avoue que les détails de la baston sont un un peu confus de mon côté, en rapport avec le fait que j’ai pris en grippe un cousin de l’armée qui a tenté de me neutraliser en visant le point faible de toute homme, enfreignant ainsi l’une des règles tacites dans les combats entre mecs, parce que ça fait sacrément mal. Ce genre de gus qui savent pas respecter les règles élémentaires, ça explique leur présence dans la Grande Armée Républicaine et surement pas dans l’Office Républicain. Nous, on sait respecter les règles. Et on les fait respecter. On a peut-être une interprétation un peu large des lois, mais c’est justement notre rôle de les expliquer aux citoyens. Ils n’ont pas à connaître les lois par cœur, ils doivent juste appliquer ce qu’on leur dit. Bref, alors que les locaux ont commencé à avoiner autour de nous pour nous accueillir fièrement, j’avais déjà roulé au sol avec mon opposant, un sale type avec un oeil qui dit merde à l’autre, le sourire narquois du type près à te poinçonner dans le dos après dix d’amitiés pour une bourse. Clairement pas le même niveau de qualité de l’Office, vous en conviendrez. Un moment, il parvient à se dégager et tente de fuir en traversant les lignes, rampant rapidement ; c’est que je lui mets plutôt sa misère. Je le suis, quitte à envoyer une beigne dans un gars du coin qui me barre le chemin, et je viens lui refaire le portrait contre le comptoir. Je reçois des coups de pieds et de poings des voisins qui pensent, dans le feu de l’action, que je viens porter l’agression de leur côté alors que je pourrais leur dire que je suis un peu de leur côté, mais bon, c’est le genre de détail qu’on oublie de dire et qu’on écoute pas sereinement dans ce genre de situation.

    Évidemment, une baston de taverne impliquant des membres de la république, c’est le genre d’incident qui appelle à une intervention rapide et musclée. Le fait que le Cabestan soit dans la sphère de divertissement de l’armée indique qu’on sait ce qui se passe dans le quartier, assez rapidement. Et pendant qu’on se fout sur la gueule pour des raisons tout ce qu’il y a de plus honorables, ça s’agite à l’extérieur. Habitué à maintenir l’ordre d’une façon bienveillante mais ferme, la Grande Armée Républicaine déploie des troupes en factions à l’extérieur. C’est sans compter sur le Commissaire Patoche qui s’est dit que ce genre d’incident, c’était un bon avant goût pour les gars du premier quart. Tout ce beau monde, à l’extérieur, arrive un peu en même temps et se regarde en chien de faillance. Les soldats, habitués à rentrer dans le lard sans s’attendre à avoir du républicain en face, sont un peu désarçonnés par la présence de l’élite de l’Office Républicain, les docteurs du maintien de l’ordre. Alors que nous, ça nous arrive de croiser du soldat. On sait s’en accommoder. Du coup, de cette rencontre, vous devinez ce qui en découle ?

    Bien sûr que non, ils ne vont pas se foutre sur la gueule. Sous le regard de Patoche, ça file droit. Et en bonne intelligence, il fait entrer les officiers républicains et les soldats de concert dans une belle opération commune entre les deux formations. On pourra pas dire qu’il a pas le nez creux, le Patoche.

    Autant vous dire qu’à l’intérieur, quand le maintien de l’ordre, ça s’arrête rapidement de se foutre des gnons dans la gueule, autant pour les officiers républicains que les soldats qui se retrouvent rapidement en face de collègues en service, ce qui a tendance à refroidir vos envies d’en découdre, surtout quand vous devinez la présence de supérieurs hiérarchiques pas trop loin. Pour les locaux, ils se font un peu bousculés, un peu plus par la soldature, par habitude, un peu par l’office, parce que c’est ce que le protocole conseille dans ce genre de cas. On est séparé et placé en rang. On ne nous fait pas l’outrage de nous lier les poings, l’envie de se taper a disparu. Le résultat est plutôt glorieux. Les soldats ont plutôt des sales gueules ; enfin, plus que d’habitude. Et ma cible n'a pas réussi à se relever. De notre côté, on a des belles gueules d’enfoirés bien comptant d’avoir gagné la bataille de l’honneur, mais qui s’attendent à prendre un méchant savon. On tire carrément la gueule quand Patoche vient pointer le bout de son nez, les mains dans le dos, avec un petit sourire pernicieux au coin des lèvres, ce qui n’annonce rien de bon.

    -Tiens donc, mais ce ne serait pas des visages familiers dans des uniformes qui étaient pourtant si propres. Tarot. Serge. Gunnar, évidemment. Pancrace, logique. Je vois que vous avez de l'énergie à revendre, je pense que vous ne direz pas non à ce que je modifie légèrement votre emploi du temps pour vous priver de quelques jours de repos et de mettre cette énergie à profit pour ramener l’ordre, plutôt que l’inverse. On dit merci qui ?
    -Mergi cobbizaire Patoze.

    ça fait mal de parler. Moins mal que ce que le commissaire va nous faire dans les semaines à venir. Ça ne va pas être des vacances. De l’autre côté, l’officier de l’armée arrivait sur place enguirlande ses hommes avec un peu plus de bienveillance, preuve s’il en est que ça manque un peu de discipline, mais on est mal placé pour parler sur ce point. Patoche continue à faire le tour des civils et son regard s’arrête sur un femme.

    -Mais ça ne serait pas l'insaisissable Delahaye ? Vous tombez bien, je comptais vous faire mander demain, le destin est bien aimable. La république a besoin de vos services, il est tout à fait naturel que vous les fournissiez, comme on peut s’y attendre d’une corsaire. Puisque vous avez déjà fait la connaissance avec ce qui se fait de plus talentueux et de plus chaotique dans l’office, je n’ai aucun doute sur votre capacité à leur faire obtenir des résultats rapides. Je compte sur votre présence demain matin, huit heures, madame.

    Les corsaires. Un nom que peu de gens apprécient. Les gens de Kaizoku les considèrent comme des traîtres. Les républicains les voient toujours comme des pirates, encore moins dignes de confiance. S’il est indéniable que ce genre d’éléments sont des atouts dans la manche de la république pour obtenir la paix à Kaizoku, ils sont aussi totalement imprévisibles. Mais pour les faire filer droits, les autorités ont bien des leviers. Et celui de perdre un statut qui offre une certaine tranquillité est particulièrement retors. Je ne sais pas si ça m’enchante de devoir bosser avec un corsaire, une de surcroît. Tout ce que je sais, c’est que je vais pioncer en cellule ce soir avant de devoir turbiner pendant un sacré bout de temps, et c’est pas ce que j’avais espéré.

    Enfin, on fait ce qu’on peut avec les cartes que le destin nous donne, comme dirait Tarot.
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  • Lun 20 Fév - 19:28

    On a l'air fin, au petit matin. J'ai même pas envie de dire le lendemain, tellement c'est qu'une poignée d'heures plus tard. J'ai mal aux côtes, le nez gonflé à cause du bourre-pif que j'ai pris, et une coupure à l'arcade. Mais, comme on répond habituellement aux questions moqueuses des collègues, t'aurais vu le gars d'en face, hein ?

    Pas besoin de raconter que j'ai pas eu de bol et que j'suis tombé sur le mastar qui faisait semblant de pas voir Gunnar alors qu'ils avaient le même gabarit à occulter la lune.

    Patoche a dû salement bicher, lui : on s'en est mieux sorti que les soldats, à l'exercice du maintien musclé de l'ordre, et il a pu d'emblée montrer que c'était lui qui prenait le contrôle des affaires sur place, sans compter qu'un rapide interrogatoire des témoins aura montré que c'était la Grande Armée Républicaine qui avait... commencé.

    Hé oui, parfois, les affaires de chef, ça ressemble beaucoup à la cour de récré, mais il faut ce qu'il faut.

    J'pense que c'est pour ça que la punition est anecdotique : s'il nous en avait vraiment voulu, on serait déjà à récurer les chiottes pour les trois prochains mois. Là, on arborera plus ou moins fièrement nos séquelles de la veille, et on aura montré qu'on se sera pas dégonflé devant la soldature de base. J'suppose que ça peut jouer en notre faveur, et qu'en nous filant une permission, c'était p'tet même ce qu'il escomptait. Quoique nan, j'lui donne trop de crédit.

    Reste qu'il fait nuit, qu'il fait froid et brumeux vu qu'on est pas loin du port, et qu'on a l'air bien con, debouts au garde à vous dans la cour. Patoche est pas là, évidemment : il dort du sommeil du juste, et c'est un de ses assistants, gueule renfrognée, qui nous surveille en se réchauffant les mains à un brasero pour lequel on serait prêt à faire pas mal de choses, si on en avait l'occasion. Pas que j'veuille parler pour mes p'tits camarades, mais on a tous l'oeil humide et les genoux qui tremblent, alors...

    Et pendant qu'on attend, j'me demande quand est-ce que Delahaye va se radiner. On n'attend plus qu'elle après tout. Puis la République marche bien, vu que le patron la connaissait déjà, et l'a même reconnue. M'étonnerait pas que les services secrets soient passés dans le coin pour cataloguer tout le monde, prendre leurs jolies trognes sur parchemin, et faire tourner ça chez les huiles.

    Puis afficher devant tout le monde que c'est une corsaire, c'est un coup de génie et de pute du genre qui rend admiratif. Avec ça, on montre clairement son allégeance, et on la fout au pied du mur : soit elle se radine quand on la siffle, et elle participe, soit elle disparaît, et son statut devient subitement beaucoup moins trouble. Nan, on la grille bien avec ses potes, à moins qu'elle la joue agent double, mais m'est avis que c'est aussi notre rôle de nous en assurer.

    « Putain, on s'les gèle, que j'râle dans ma barbe.
    - Quelqu'un a dit quelque chose ? Demande Selmy.
    - Non, Chef ! »

    On forme un bel ensemble, d'une voix forte et assurée, et ça réveille presqu'un peu, d'avoir dû gueuler.

    « Bon, en fait, j'ai mieux à faire que vous regarder vous les geler, donc pour l'instant, c'est facile : vous profitez de la corsaire pour visiter les coins chauds de l'île, pour peu qu'elle vous y emmène. C'est pour ça que vous êtes en effectifs réduits par rapport à une patrouille normale. Essayez de la cuisiner, subtilement si tant est que vous en soyiez capables, et tâchez d'être visiblement utiles à la population. C'est pour ça qu'on est là. »

    Il crache par terre, montrant tout ce qu'il en pense réellement, puis se barre. Avant de claquer la porte derrière lui, il lâche un dernier "Et inutile de rester plantés là, réchauffez-vous un peu.".

    Quel fils de sa mère, alors. Mais il a pas fallu nous le dire deux fois pour qu'on se masse autour des braises.

    « Vous pensez qu'elle va venir, Delahaye ? Questionne Tarot.
    - Ca changerait quelque chose ? Contre Gunnar.
    - On ferait des rues pépères sans elle.
    - Bien vu. Tu veux pas croiser d'ennuis ?
    - J'veux mettre de la pommade et dormir jusqu'à demain.
    - J'veux hériter et plus jamais travailler, que j'propose.
    - Hériter de qui ?
    - C'est bien ça le problème, y'a personne. »

    Pendant qu'on s'envoit des fions pour passer le temps, notre corsaire préférée fait enfin son entrée parmi nous, et on s'retourne, notre p'tit groupe de quatre. Pas de salut républicain qui tienne, on s'contente de hocher la tête en la regardant.

    « Alors, c'est toi qui nous fais visiter ? On rêverait de rendre service à la population, c'est notre raison d'être. »

    Enfin, c'est ce qui est écrit sur les affiches de recrutement, en tout cas.
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  • Sam 25 Fév - 20:52
    [PA] Les bonnes valeurs de la République
    Feat Pancrate & Gunnar


    Une bonne bagarre, il n’y a rien de plus festif dans une taverne. Ce sont les risques du métier des gérants et Gatsby avait prévu le coup d’ailleurs. Un regard en arrière suffit à témoigner du fait… qu’il n’était tout simplement plus dans la pièce depuis des lustres. Quant à la corsaire, elle s’était bien amusée à souffler sur les braises et trônait à présent sur le comptoir, les jambes croisées avec désinvolture. Deux hommes avaient quitté le groupe dans un face à face attrayant, le plus mignon des deux - et de loin - venant fracasser le faciès déjà peu flatteur de l’autre à une longueur de tabouret de la rousse. Elle siffle avec approbation mais sans plus, son attention est portée ailleurs. Et dans toute cette agitation, le dernier geste de l’ex-pirate avant que des troubles fêtes viennent mettre un terme à cette joyeuse agitation avait été de fracasser un pichet sur le crâne d’un pauvre hère ayant tenté de passer par dessous la barrière formée par les natifs de l'île.

    Tous s’étaient immobilisés, rentrant bien malgré eux dans le rang. Les locaux ont grogné, leur haine affichée sur leur face aussi solidement que des étendards mais ils se ravissant bien vite avant de prendre de mauvaises décisions. Quant aux autres, ils ont l’air de gamins pris en flag’ comme on dit. Avec nonchalance, la rousse se permet de récupérer son assiette encore remplie de nourriture, venant croquer à pleines dents un aileron tandis que les gardes se font sermonner par leur patron. Cela dit, ça ne dure pas, voilà que l’un des gradés décide de planter son regard sur elle. Évidement, il la reconnaît et s’offre le luxe de lui imposer un rendez-vous au matin. La corsaire grince des dents, il sait exactement quoi dire pour que sa pseudo liberté se retrouve au creux de sa grassouillette main.

    « Quel plaisir de vous rencontrer, une si charmante surprise ce rendez-vous. » raille-t-elle en retour.


    ***

    Huit heures tapantes, hein ? C’est qu’il ne connaît pas les femmes.

    Bien sûr, Alvida n’est pas une petite diva de pacotille, c’est juste qu’elle veut se faire une idée d’abord, avant que les regards ne se posent sur elle. Arrivée bien en avance, la rousse s’était parée sous un voile d’invisibilité, et s’était perchée non loin, juste histoire d’observer les gus qu’on lui avait si gentiment demandé d’accompagner. Ils avaient l’air spécialement avenant avec leurs gueules cassées mais malgré leur posture inconfortable, les nouveaux venus avaient tous ce petit air suffisant de ceux qui s’en sont bien sortis. Bref, finalement elle en tire un léger avantage. Le surveillant lâche quelques informations avant de partir réchauffer ses miches ailleurs. La cuisine hein ?… Qu’il viennent la chauffer, on verra bien se retrouvera avec une broche dans le cul, tss. Cela dit, pas dit qu’elle leur offre ce qu’ils attendent d’elle, faut dire qu’ils ne préfèreraient pas l’avoir dans leur pattes non plus au vu des échanges qui s’ensuivent. Est-ce que vraiment il en attendent grand-chose, eux ?

    Bien, il est temps qu’elle se présente en bonne et due forme. La miss saute de son perchoir, abaisse son voile et s’avance vers le groupe, apparaissant dans la brume de sa démarche féline. Malgré le froid ambiant, celle-ci n’est vêtue que d’un pantalon de cuir surmonté d’une paire de bottes sombres et d’un chemisier au lacet peu stable tout juste rehaussé d’un corset et d’une veste courte brodée aux armoiries de son navire. Son tricorne toujours vissé sur la tête, elle n’a cette fois-ci pas les cheveux lâchés mais les a nattés, ce qui donne à son minois une apparence plus avenante. Elle penche la tête, en retour, histoire de saluer. Elle est corsaire, pas mal élevée pour autant faut pas pousser.

    « Alors, c'est toi qui nous fais visiter ? On rêverait de rendre service à la population, c'est notre raison d'être. »
    « C’est évident, ça s'voit tout de suite au premier regard. Le p’tit fard violet sur la pommette, tout d’suite ça engage la confiance. » rétorque-t-elle avec un demi-sourire qui en dit long sur sa pensée.

    Avec leurs blessures d’ivrognes ils auraient au moins le mérite d’attirer l’attention des passants. Pas certain en revanche que leur crédibilité en ressorte. Celui qui avait décidé que ce serait eux le beau visage d’officiers à exhiber aux locaux était soit un génie incompris soit un imbécile fini. En tout cas, ça a le mérite d’amuser leur guide imposé.

    « En avant. » les enjoint-elle avec autant de passion que ses interlocuteurs, ce qui équivalait à pas grand grand chose. « J’vous préviens tout d’suite, si votre but c’est d’éclairer la populace d’vos bonnes ondes, vous êtes pas prêts. Les gars avant vous ont bien remué la merde planqué sous les paillasses, vous aurez beau agiter vos eaux de toilettes ça sentira toujours le crottin. »

    La rouquine hausse les épaules, faisant voleter une tresse. Elle passe rapidement les quais, après tout c’est là d’où ils viennent et à part quelques badauds aux regards en coin à cette heure matinale, y en aurait rien à tirer. En revanche, dans les quartiers commerçants ça s’agite généralement plus… Ils s’en rendront vite compte en chemin.

    « J’suppose que si on vous a envoyé c’est qu’les hauts se rendent compte qu’ils ont chié en envoyant des gredins faire la loi sur une région d’jà hostile à l’autorité. Pour l’instant les gens s’tiennent mais y sont pas cons sur s’qui se passe et à force de pousser… Eh, c’est comme si vous agitiez une bouteille de champagne avant de l’ouvrir. Pof ! » argue-t-elle en mimant l’effet.

    CENDRES


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    Gunnar Bremer
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  • Dim 5 Mar - 19:03
    -Et dès que c’est ouvert, on arrose les copains. Enfin, je ferais ça si je buvais du champagne.

    Serge un sourire en coin. On sait tous qu’il a un penchant parfois exagéré pour les alcools plutôt étranges, surtout ceux concoctés par Gégé, l’expert en distillation bizarre du fond de son jardin. Si ça passe le gosier de Serge, c’est que c’est à peu près propre à la consommation. il en faut, des goûteurs et même si on peut critiquer Serge sur pas de trucs qu’un officier républicain est censé faire, on peut pas lui retirer qu’il goûte à merveille. L’autre souci, c’est que le collègue n’a pas ce qu’il faut pour se payer du champagne. Si au demeurant, il paraît plus propre sur lui que la plupart des gars de l’office, c’est de l’esbrouffe. Ça vaut juste pour impressionner les bleusailles et les filles en fleurs.

    Clairement, la corsaire, faudra se mettre le doigt bien profond dans l'œil pour penser l’impressionner. C’est un pirate. Corsaire, c’est juste un mot qui change, le fond reste le même. Et je sais de quoi je parle. Sur la mer, hommes et femmes, on est tous égaux. ça partage autant les succès que les emmerdes. Dans la Grande Armée Républicaine, à l’inverse, il faut se l’avouer, on est assez loin des critères de parité. C’est que ça sent tellement la masculinité depuis des siècles que c’est bien difficile d’y creuser son trou sans en avoir assez des gros lourds qu’on peut être, quand l’essentiel de ce qu’il y a à mater, c’est le visage rouge du sergent instructeur ou les amygdales du supérieur hiérarchique en train de vous postillonner à la figure. Faut nous comprendre. On est qu’humain. Je dis pas qu'il n'y a pas de femmes dans l’armée, c’est même celles qui parviennent souvent à de grosses responsabilités, comme quoi, ça vous forge un esprit d’acier et ça accumule des compétences bien plus utiles que de pouvoir roter pendant plusieurs secondes.

    Après, on est pas les spécimens les plus dégénérés de la Grande Armée Républicaine. Déjà, on est officier républicain. Et puis, on est nous.

    -Le pourquoi du comment, je m’en moque pas mal. La hiérarchie ne nous met pas au parfum concernant leur motivation. On se contente de faire ce qu’on fait de mieux.
    -Te faire refaire le portrait, Pancrace ?
    -Tu ne devrais pas l’ouvrir, Gunnar. T’es encore plus moche que moi.

    On ricane. Personne n’a l’air fameux. Je cogite un peu derrière les conneries des autres. L'interprétation du niveau de colère des locaux est assez subjectifs. J’aurais pas dit que ça pressait trop. Peut-être que la corsaire met un peu trop la charrue avant les bœufs et que ça ne va pas partir en guerre civile de sitôt. Le problème, c’est qu’il suffit d’une connerie pour en provoquer d’autres et que ça devient incontrôlable. Et autant le dire tout de suite :

    -Si ça pète, je plains plus les locaux que les républicains. Les tueurs de l’armée ont autant envie de nettoyer l'île par le sang que les bourrins du Reike de nous envahir. Quand tu rejoins l’armée, c’est pas pour faire du maintien de l’ordre, mais davantage pour pacifier de sorte qu’il n’y ait plus personne pour foutre le merdier.
    -ça te pose problème ?
    -Non. Tant que ça ne se passe pas pendant mon service.

    Ça me pose souci, quand même. Je suis pas aussi pourri que ce que je montre. Dans le tas, il y a beaucoup de gens qui ne sont pas d’accord de ce qui se passe, mais qui ne méritent pas de voir leur maison cramer ou de se faire suriner dans une ruelle juste parce qu’une minorité préfère en venir aux armes. C’est peut-être parce que je suis pas un vrai de Kaizoku, mais ça me ferait mal au cul si les faubourgs dans lesquels j’ai grandi étaient mis à feu à et sang à cause d’une minorité. La violence est peut-être une solution globale, mais seulement quand on est sûr de gagner. Et vu comment Kaizoku était déjà une épine dans le pied du trafic maritime de la république, s’il faut raser l'île, ça sera déjà bénéfique par rapport à avant.

    Mais bref, on s’égare.

    On est mobile et on se plonge déjà dans les rues et recoins de la ville. Il est tôt pour l’officier républicain en manque de sommeil, mais c’est l’heure normale pour bien des bougres qui ont ça en commun avec ceux du continent. Partout, il y a besoin de gens pour démarrer la journée et qui doivent se lever tôt. C’est comme ça. Si on nous regarde salement, on ne cherche pas à nous emmerder. S’il fallait emmerder tous les républicains qui se promènent, ça occuperait bien la journée. Surtout quand on finit en cellule. Évidemment, il y a toujours des emmerdes, qu’importe l’heure de la journée. Et v’là que je bloque la rue avec ma charrette et tout le monde s’engueule. Et machin a bousculé untel. Ou bidule a mal regardé un gars. Classique. Le genre de petits événements de la vie de tous les jours que l’officier républicain se doit de résoudre de la manière la plus conviviale possible, ce qu’on appelle l’office de proximité. L’avantage ici, c’est que tout le monde ferme rapidement sa gueule en nous voyant et les querelles du matin disparaissent. toute l’animosité est redirigée vers nous et on ne doit notre salut qu’à l’autorité qu’on arbore sur nos uniformes à défaut de nos gueules.

    Je capte aussi que l’animosité est partagée avec Delahaye. On peut pas nous confondre avec autre chose qu’un républicain, mais elle, difficile d’en faire une républicaine. A nous mener nous autres, ça parle beaucoup sous le manteau. On aime pas beaucoup ceux qui fricotent trop avec la république. Normal. Ce qui devait arriver ce produit et un gars balance ce qu’il a sur le cœur.

    -Traîtresse !

    D’instinct, on a un mouvement de réactions, nous autres de l’office, comme pour protéger l’un des nôtres, mais la corsaire nous fait un geste qu’elle peut se débrouiller sans nous. Ou qu’elle s’en fout. L’habitude, peut-être. Sauf que ça motive d’autres grandes gueules qui se permettent d’autres commentaires, à notre adresse. ça s’échauffe. J’ai un instant l’impression qu’on va devoir se battre une deuxième fois en moins de douze heures et qu’on pourra alors demander une demi-journée de repos supplémentaire. Jusqu’à ce qu’un type grand et massif nous pointe du doigt, les sourcils froncés, alors qu’il venait d’arriver dans le coin.

    -Attendez, vous êtes pas les nouveaux connards de la république qui se sont battus avec les connards de la Grande Armée Républicaine ?
    -Ah ouai… j’ai entendu cette histoire.

    On passe rapidement sur les adjectifs peu à notre avantage, puisque l’intervention semble apaiser un poil les esprits. Pancrace hoche la tête et lui répond avec son sourire de canaille.

    -La Grande Armée Républicaine ? De ce que je me souviens, on a seulement avoiner des bleus bites si tu veux mon avis.

    L’autre écarquille les yeux avant de partir dans un grand rire.

    -Il y avait dans le tas une petite raclure qui m’a fait une sale crasse il y a deux semaines. On lui a explosé la figure sur un comptoir, ça refait mon mois.
    -Celui-là, c’est Gunnar qui s’en est occupé.
    -Présent !
    -Merci gars. Et hésite pas si l’occasion se représente. Je t’offre un verre à chaque fois.
    -Pas cher payé.
    -Tu restes un connard de républicain.

    Indéniable. Mais les rumeurs de notre bagarre de la veille ont cette effet sur les locaux de nous passer de la catégorie “envahisseurs indésirables” à “envahisseurs supportables”. Ca retourne à ses affaires sans qu’ils se préoccupent de nous. Peut-être qu’en laissant décanter un peu, on pourra faire notre trou à force d’envoyer du bourre-pif dans les soldats les moins appréciés. Je profite du calme revenu pour ramener mon attention sur la rousse.

    -Comment qu’on devient corsaire ? C’est un choix de carrière qui faut savoir assumer, j’ai l’impression.
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