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Elle resta un peu de marbre, moins encline a profiter de la soirée qu'elle ne l'aurait voulu. Elle savait bien tout ça, tout ce que la forgeronne était en train de lui raconter. C’était tout ce qu'elle détestait. Elle était une romantique, une jeune femme qui croyait très clairement qu'il était possible de connaître le véritable amour et de s'y abandonner. Elle n’était pas contre une certaine frivolité, mais l'amour le plus pur, lui, se devait d’être unique pour être vraiment puissant.
- Ce ne sont pas des unions. Ce sont des contrats. C'est une histoire d'argent, et de bétails. Ça me répugne.
Elle n'avait jamais songé une seule seconde qu'elle ai besoin de faire ça, elle aussi...mais maintenant ? Maintenant sa mère n’était plus la. Maintenant elle avait un nom a porté. Jusque la, sa mère, l’immortelle sans descendance de chaire, pouvait faire perdurer son nom durant des siecles et des siècles. Des millénaires. Mais c'etait son tour dorénavant. Dans quelques décades, elle mourrait, et son nom avec. Attendait on d'elle qu'elle se retrouve a enfanter ? Pour faire vivre une lignée qui démarrait avec elle ?
- Cet homme. Il ne t'aimait pas. Il ne voulait pas te connaître. Son regard, son sourire, il n'avait aucune considération pour toi. Je les connais. Je les ai étudié. Ce sont des cibles, des proies. Et eux même veulent être chasseur. Il cherche une bête a ajuster dans leur viseur.
Elle pensa a l'impératrice. Elle avait été forcé de prendre cette union, et pourtant, aujourd'hui, on l'a disait comblée, et a chacune de ses apparitions elle ne semblait pas mal le vivre. Elle était souvent radieuse. Mais pour Elia ce n'etait pas une finalité, c’était une erreur. Elle s’était faite avoir.
- Tu n'aurais jamais réussis a l'aimer. L'amour ce n'est pas quelque chose que l'on doit forcer. Enfin je...je suppose.
Elle n’était plus tout a fait sur. Depuis son premier voyage, elle voyait forcément autrement le monde. Ce n’était plus uniquement de la théorie. La vie ce n’était pas que des livres. Elle l'avait su avant, mais ça prenait de l'ampleur au fur et a mesure qu'elle le vivait.
- J'ai...j'ai envie de tomber amoureuse, moi aussi.
C’était peut être le départ du lendemain qui la rendait mélancolique. Après une semaine loin de ses missions, de ses masques. Elle appréciait son métier, mais elle prenait véritablement conscience de ce que ça demandait mentalement, uniquement quand elle était en dehors du spectre, quand elle était a nouveau chez elle.
- J'ai envie de rester moi même. D'etre Elia.
Elle soupira. Elle n'avait aucune idée du pourquoi du comment, de la raison pour laquelle elle avait soudainement eu toute ces idées. Le morceau de piano. La vérités difficile, de la disparition de sa mère. Elle en avait parlé avec Zephyr, mais elle en était totalement certaine. Elle ne la reverrait plus jamais.
- Désolée, je voulais pas plomber l'ambiance. On devrait se coucher. J'ai de la route demain, et toi du boulot. Tu peux pas laisser ton monsieur nain tout gérer tous le temps, nan ?
Elle lui fit un sourire un peu honteux en se redressant, et en faisant un petit bond pour se retrouver sur les genoux. Elle se pencha, déposa un baisé sur la joue de la blonde et s'éloigna d'elle pour aller vers son sac. Elle attrapa sa gourde et bu quelques gorgées d'eaux.
La couette était déjà tirée, après que la forgeronne se soit allongée. Elle se retourna pour s'y diriger, en tournant a nouveau la tete vers son amie. Voulant ne pas approfondir le sujet, elle tira légèrement sur sa manche par réflexe, comme pour dissimuler des cicatrices trop en vu, et repris, la voix légèrement masquée par un filtre de bonne humeur qu'elle s’était mis par réflexe.
- Tu regardais les livres plus tot, tu as trouvée un truc interessant ? On peut bouquiner avant de dormir.
- Ce ne sont pas des unions. Ce sont des contrats. C'est une histoire d'argent, et de bétails. Ça me répugne.
Elle n'avait jamais songé une seule seconde qu'elle ai besoin de faire ça, elle aussi...mais maintenant ? Maintenant sa mère n’était plus la. Maintenant elle avait un nom a porté. Jusque la, sa mère, l’immortelle sans descendance de chaire, pouvait faire perdurer son nom durant des siecles et des siècles. Des millénaires. Mais c'etait son tour dorénavant. Dans quelques décades, elle mourrait, et son nom avec. Attendait on d'elle qu'elle se retrouve a enfanter ? Pour faire vivre une lignée qui démarrait avec elle ?
- Cet homme. Il ne t'aimait pas. Il ne voulait pas te connaître. Son regard, son sourire, il n'avait aucune considération pour toi. Je les connais. Je les ai étudié. Ce sont des cibles, des proies. Et eux même veulent être chasseur. Il cherche une bête a ajuster dans leur viseur.
Elle pensa a l'impératrice. Elle avait été forcé de prendre cette union, et pourtant, aujourd'hui, on l'a disait comblée, et a chacune de ses apparitions elle ne semblait pas mal le vivre. Elle était souvent radieuse. Mais pour Elia ce n'etait pas une finalité, c’était une erreur. Elle s’était faite avoir.
- Tu n'aurais jamais réussis a l'aimer. L'amour ce n'est pas quelque chose que l'on doit forcer. Enfin je...je suppose.
Elle n’était plus tout a fait sur. Depuis son premier voyage, elle voyait forcément autrement le monde. Ce n’était plus uniquement de la théorie. La vie ce n’était pas que des livres. Elle l'avait su avant, mais ça prenait de l'ampleur au fur et a mesure qu'elle le vivait.
- J'ai...j'ai envie de tomber amoureuse, moi aussi.
C’était peut être le départ du lendemain qui la rendait mélancolique. Après une semaine loin de ses missions, de ses masques. Elle appréciait son métier, mais elle prenait véritablement conscience de ce que ça demandait mentalement, uniquement quand elle était en dehors du spectre, quand elle était a nouveau chez elle.
- J'ai envie de rester moi même. D'etre Elia.
Elle soupira. Elle n'avait aucune idée du pourquoi du comment, de la raison pour laquelle elle avait soudainement eu toute ces idées. Le morceau de piano. La vérités difficile, de la disparition de sa mère. Elle en avait parlé avec Zephyr, mais elle en était totalement certaine. Elle ne la reverrait plus jamais.
- Désolée, je voulais pas plomber l'ambiance. On devrait se coucher. J'ai de la route demain, et toi du boulot. Tu peux pas laisser ton monsieur nain tout gérer tous le temps, nan ?
Elle lui fit un sourire un peu honteux en se redressant, et en faisant un petit bond pour se retrouver sur les genoux. Elle se pencha, déposa un baisé sur la joue de la blonde et s'éloigna d'elle pour aller vers son sac. Elle attrapa sa gourde et bu quelques gorgées d'eaux.
La couette était déjà tirée, après que la forgeronne se soit allongée. Elle se retourna pour s'y diriger, en tournant a nouveau la tete vers son amie. Voulant ne pas approfondir le sujet, elle tira légèrement sur sa manche par réflexe, comme pour dissimuler des cicatrices trop en vu, et repris, la voix légèrement masquée par un filtre de bonne humeur qu'elle s’était mis par réflexe.
- Tu regardais les livres plus tot, tu as trouvée un truc interessant ? On peut bouquiner avant de dormir.
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
Messages : 533
crédits : 9507
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Elia avait sans doute raison. Cyradil était même plutôt d’accord bien que la jeune humaine semblait tout voir d’un œil plutôt défaitiste. La jeune liche l’était un peu moins et essayait toujours de trouver du positif et de tirer des leçons des épreuves de la vie. Malgré sa grande expérience sur le terrain, la jeune brune était encore très jeune malgré tout avec ses peurs et ses appréhensions pour le futur. Cyradil aussi les avaient vécu mais avec l’âge, elle s’était grandement assagie. A la fin de sa vie, malgré son appréhension de la mort et la recherche du phylactère d’immortalité, la jeune blonde se disait qu’elle avait vécu une très belle vie. Avec quelques regrets certes, mais tout de même, cela aurait pu être bien pire.
« Je comprends. Tu appréhendes l’avenir et les changements radicaux qu’il puisse apporter. J’ai été comme toi Elia même si j’ignore à quel point ton travail nécessite que tu te caches autant. Je crois que pour ma part, arrivée à certain âge, j’ai cessé d’être ce que je n’étais pas. D’ailleurs, je me demande souvent si cela avait déjà été le cas. Je crois que je me suis toujours efforcée d’être moi-même malgré tout. Tous ces faux masques que l’on porte en société. Cela m’a toujours mis mal à l’aise. Même maintenant, en cachant ma vraie nature, c’est toujours difficile. Malheureusement, nos comportements ne s’alignent pas toujours sur les standards de la société dans laquelle nous vivons et il est parfois important de pouvoir adopter plusieurs personnalités. Ne serait-ce que pour survivre. »
D’un geste doux, Cyradil se saisit de la main de son amie et la garda dans la sienne, toujours souriante.
« Chaque chose en son temps, Elia. Avec moi, tu pourras toujours être toi-même et tu le sais. Si tu as des doutes ou des inquiétudes, tu pourras toujours venir m’en parler. Je pense que tu t’en rends compte maintenant mais rien de ce que tu pourras me raconter ne transparaitra à travers moi. Je te le promets. »
La jeune blonde se saisit de son petit doigt et l’enlaça dans le sien. Cela faisait quelques fois qu’elle avait recours à ce geste avec son amie et elle ignorait si cela avait une signification particulière mais cela semblait être un moyen plutôt pratique de sceller les promesses que les deux femmes se faisaient. Cyradil lui rendit d’ailleurs son bisou lorsque Elia lui en fit un. Un autre moyen de la rassurer sans doute. Sur des notes plus positives, la jeune blonde possédait effectivement toujours le bouquin en main. A vrai dire, elle ne l’avait pris que dans l’idée de reporter son attention dessus et d’en faire une réflexion mais c’était une bonne idée pour dissiper la tension.
« Oh ça ? Je l’ai pris un peu au hasard à vrai dire. C’est de la cosmogonie. Un peu orientée d’ailleurs mais ça, c’est du pur produit impérial. J’aimerais me rendre un jour en République. Cela fait bien longtemps depuis ma dernière visite. Plusieurs décennies si on ne compte pas mes randonnées en forêt républicaine. Ici, il faut admettre que sur plusieurs points historiques, nous possédons des avis très orientés mais je ne suis pas dupe. Je sais très bien que les récits ont été construits de manière à faire pencher le Reike dans le camp du bien. Je suis certaine que tout n’est pas aussi blanc que l’on veut bien nous faire croire. J’aimerais me confronter à d’autres sources, d’autres histoires et de me faire mon propre avis en recoupant ces récits entre eux. A Melorn également. Leur bibliothèque m’a offert pas mal de connaissances. C’est d’ailleurs là que je me suis rendue compte de ce que l’on nous servait ici. Tiens d’ailleurs, on pourrait y aller ensemble aussi un jour ? »
Cela faisait beaucoup de voyages programmés mais Cyradil ne se lassait jamais du temps passé avec la jeune espionne. La jeune forgeronne était tellement à l’aise avec elle et elle redoublait d’enthousiasme à son contact. Un enthousiasme qui ne manquait d’ailleurs pas de faire légèrement bouger ses anneaux d’or sur sa chair exposée. Une certaine confiance s’était installée entre les deux femmes et cela poussait Cyradil à être beaucoup moins réservée et méfiante qu’à l’accoutumée. Et puis, si cela pouvait faire sortir Elia de sa mélancolie, c’était encore mieux. Soucieuse de son bien-être et ne voulant pas se sentir coupable du mauvais état de sa compagne au réveil, la jeune blonde vint l’enlacer doucement, la laissant se blottir contre elle.
La dernière fois, cette position lui avait fait le plus grand bien. Cette fois-ci, Cyradil utilisa son pouvoir de contrôle des émotions d’une manière tout à fait singulière. Plutôt que de réguler les flots d’émotions d’Elia à laquelle elle en laissait le contrôle total, Cyradil préféra simplement lui faire ressentir les siennes. Un esprit calme, empli d’une grande sagesse et imperturbable, semblable à l’immobilisme de l’étendue plate d’un lac. Cela avait étrangement fonctionné avec Rizka alors elle se disait que cela fonctionnerait peut-être sur Elia ? En tout cas, si elle pouvait lui offrir une dernière nuit paisible avant son départ, la jeune blonde le ferait.
« Bonne nuit, petit humaine. » Conclut-elle en déposant un baiser sur son front.
« Je comprends. Tu appréhendes l’avenir et les changements radicaux qu’il puisse apporter. J’ai été comme toi Elia même si j’ignore à quel point ton travail nécessite que tu te caches autant. Je crois que pour ma part, arrivée à certain âge, j’ai cessé d’être ce que je n’étais pas. D’ailleurs, je me demande souvent si cela avait déjà été le cas. Je crois que je me suis toujours efforcée d’être moi-même malgré tout. Tous ces faux masques que l’on porte en société. Cela m’a toujours mis mal à l’aise. Même maintenant, en cachant ma vraie nature, c’est toujours difficile. Malheureusement, nos comportements ne s’alignent pas toujours sur les standards de la société dans laquelle nous vivons et il est parfois important de pouvoir adopter plusieurs personnalités. Ne serait-ce que pour survivre. »
D’un geste doux, Cyradil se saisit de la main de son amie et la garda dans la sienne, toujours souriante.
« Chaque chose en son temps, Elia. Avec moi, tu pourras toujours être toi-même et tu le sais. Si tu as des doutes ou des inquiétudes, tu pourras toujours venir m’en parler. Je pense que tu t’en rends compte maintenant mais rien de ce que tu pourras me raconter ne transparaitra à travers moi. Je te le promets. »
La jeune blonde se saisit de son petit doigt et l’enlaça dans le sien. Cela faisait quelques fois qu’elle avait recours à ce geste avec son amie et elle ignorait si cela avait une signification particulière mais cela semblait être un moyen plutôt pratique de sceller les promesses que les deux femmes se faisaient. Cyradil lui rendit d’ailleurs son bisou lorsque Elia lui en fit un. Un autre moyen de la rassurer sans doute. Sur des notes plus positives, la jeune blonde possédait effectivement toujours le bouquin en main. A vrai dire, elle ne l’avait pris que dans l’idée de reporter son attention dessus et d’en faire une réflexion mais c’était une bonne idée pour dissiper la tension.
« Oh ça ? Je l’ai pris un peu au hasard à vrai dire. C’est de la cosmogonie. Un peu orientée d’ailleurs mais ça, c’est du pur produit impérial. J’aimerais me rendre un jour en République. Cela fait bien longtemps depuis ma dernière visite. Plusieurs décennies si on ne compte pas mes randonnées en forêt républicaine. Ici, il faut admettre que sur plusieurs points historiques, nous possédons des avis très orientés mais je ne suis pas dupe. Je sais très bien que les récits ont été construits de manière à faire pencher le Reike dans le camp du bien. Je suis certaine que tout n’est pas aussi blanc que l’on veut bien nous faire croire. J’aimerais me confronter à d’autres sources, d’autres histoires et de me faire mon propre avis en recoupant ces récits entre eux. A Melorn également. Leur bibliothèque m’a offert pas mal de connaissances. C’est d’ailleurs là que je me suis rendue compte de ce que l’on nous servait ici. Tiens d’ailleurs, on pourrait y aller ensemble aussi un jour ? »
Cela faisait beaucoup de voyages programmés mais Cyradil ne se lassait jamais du temps passé avec la jeune espionne. La jeune forgeronne était tellement à l’aise avec elle et elle redoublait d’enthousiasme à son contact. Un enthousiasme qui ne manquait d’ailleurs pas de faire légèrement bouger ses anneaux d’or sur sa chair exposée. Une certaine confiance s’était installée entre les deux femmes et cela poussait Cyradil à être beaucoup moins réservée et méfiante qu’à l’accoutumée. Et puis, si cela pouvait faire sortir Elia de sa mélancolie, c’était encore mieux. Soucieuse de son bien-être et ne voulant pas se sentir coupable du mauvais état de sa compagne au réveil, la jeune blonde vint l’enlacer doucement, la laissant se blottir contre elle.
La dernière fois, cette position lui avait fait le plus grand bien. Cette fois-ci, Cyradil utilisa son pouvoir de contrôle des émotions d’une manière tout à fait singulière. Plutôt que de réguler les flots d’émotions d’Elia à laquelle elle en laissait le contrôle total, Cyradil préféra simplement lui faire ressentir les siennes. Un esprit calme, empli d’une grande sagesse et imperturbable, semblable à l’immobilisme de l’étendue plate d’un lac. Cela avait étrangement fonctionné avec Rizka alors elle se disait que cela fonctionnerait peut-être sur Elia ? En tout cas, si elle pouvait lui offrir une dernière nuit paisible avant son départ, la jeune blonde le ferait.
« Bonne nuit, petit humaine. » Conclut-elle en déposant un baiser sur son front.
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Comme toujours, la blonde etait très a l'écoute. Lui fournissant des brides de sagesse qu'elle n'aurait pas pu voir aussi distinctement dans d'autres circonstances. Le genre de phrase que sa mere aurait pu lui offrir. Mais elle n’était plus la désormais, et Elia devait se débrouiller autrement.
- Tu as raison...comme a chaque fois depuis que je te connais.
Elle se demanda si un jour elle pourrait faire la même chose. Cesser d’être ce qu'elle n’était pas. Être totalement Elia, dans tout ces travers et ces qualités qui caractérisaient son existence. Pas demain la veille, probablement. Mais en même temps, quand elle prenait une autre identité, est ce que ce n’était pas Elia qui le faisait, et donc, la vraie elle ? C’était une pensée bien trop philosophique pour une heure aussi tardive.
- J'aurais peut être plus de réponses a mon retour, ou bien au suivant. Ou alors quand je serais sur mon lit de mort, dans soixante ans, je pourrais peut être te donner un ressentis de ma vie.
Elle s'imagina la scène, elle, vieille, ridée, faible, et la liche bloquée dans cette jeunesse éternelle, achevant une amitié qui avait été une vie pour l'une, un souffle pour l'autre. Ew. Elle ne devait pas penser a ce genre de chose, alors qu'elle était supposé retrouver de la joie de vivre.
- Attends, je m'allonge.
Une fois en place, elle écouta l'analyse de son amie, pas encore revenue a coté d'elle, sur le livre. Elle n’était pas tellement étonnée par l'analyse de cette dernière, faisant régulièrement la même. Elle n'aimait pas l'attitude de son pays, mais elle supposait que c’était pareil partout. En République, il y avait tout autant de corruption, juste plus de personne pour récolter les pièces d'or. Et si elle n'avait pas connaissance de grands noms la bas, elle savait désormais assez de chose sur la pegre pour avoir une bonne idée de ce qu'il en était.
- Melorn ? Je suppose que oui, ca pourrait etre chouette...
Si elle avait du temps. Une semaine, c'est tout ce qu'elle avait eu comme congés cette fois la. Et encore, elle avait eu une mission au milieu de la semaine. Ca faisait court pour prendre des vacances, faire un voyage. Il faudrait qu'elle essaye de négocier....ca pourrait se cumuler a une mission, si Cyradil voulait bien etre un peu seule de temps en temps.
- Il va falloir que je me découpe en plusieurs moi si je veux pouvoir faire tout ce dont j'ai envie.
Elle la laissa revenir a son niveau, dans le lit, et écarta la couverture pour qu'elle vienne s'y installer, suivant les anneaux du regard avec un soupir. Il valait mieux se faire une raison. Ca ne marcherait pas. C'etait une peinture dans un musée. Magnifique, mais qui existait pour les yeux et rien d'autre. Quand elles furent l'une a coté de l'autre, Cyradil l'invita a se rapprocher, comme la premiere fois.
- Tu sais, si je te donne chaud ou que je t'embete, tu peux le dire...on peut juste etre cote a cote...
Mais le regard de son amie la dissuada de se défendre d'avantage vis a vis de ce rapprochement, et elle se retrouva finalement toute collée contre la blonde, comme la première fois, son haut de pyjama au tissu léger séparant a peine leur peau l'une de l'autre.
- Bonne nuit vieille humaine.
Elle lui fit un petit sourire espiègle, puis ferma les yeux, et sentit aussi une sorte de calme s'emparer d'elle. Elle sursauta presque, avant de se rendre compte que cela ne venait pas d'elle. Une grande zone, fraîche, douce, paisible. Tout ce que Cyradil etait a l'intérieur, visiblement. En d'autre circonstance elle n'aurait pas trop aimé être affecté par de la magie ainsi, mais pour cette fois, elle songea qu'elle pouvait lui faire confiance. Si elle se trompait...Et bien elle aurait le temps d'y penser plus tard...Ou n'en aurait jamais l'occasion si elle mourrait dans son sommeil.
- Je suis...contente de t'avoir rencontrée.
En murmurant ça, le sommeil l'emportant, elle sourit d'avantage, de façon mignonne, en se serrant d'avantage.
La nuit etait la.
- Tu as raison...comme a chaque fois depuis que je te connais.
Elle se demanda si un jour elle pourrait faire la même chose. Cesser d’être ce qu'elle n’était pas. Être totalement Elia, dans tout ces travers et ces qualités qui caractérisaient son existence. Pas demain la veille, probablement. Mais en même temps, quand elle prenait une autre identité, est ce que ce n’était pas Elia qui le faisait, et donc, la vraie elle ? C’était une pensée bien trop philosophique pour une heure aussi tardive.
- J'aurais peut être plus de réponses a mon retour, ou bien au suivant. Ou alors quand je serais sur mon lit de mort, dans soixante ans, je pourrais peut être te donner un ressentis de ma vie.
Elle s'imagina la scène, elle, vieille, ridée, faible, et la liche bloquée dans cette jeunesse éternelle, achevant une amitié qui avait été une vie pour l'une, un souffle pour l'autre. Ew. Elle ne devait pas penser a ce genre de chose, alors qu'elle était supposé retrouver de la joie de vivre.
- Attends, je m'allonge.
Une fois en place, elle écouta l'analyse de son amie, pas encore revenue a coté d'elle, sur le livre. Elle n’était pas tellement étonnée par l'analyse de cette dernière, faisant régulièrement la même. Elle n'aimait pas l'attitude de son pays, mais elle supposait que c’était pareil partout. En République, il y avait tout autant de corruption, juste plus de personne pour récolter les pièces d'or. Et si elle n'avait pas connaissance de grands noms la bas, elle savait désormais assez de chose sur la pegre pour avoir une bonne idée de ce qu'il en était.
- Melorn ? Je suppose que oui, ca pourrait etre chouette...
Si elle avait du temps. Une semaine, c'est tout ce qu'elle avait eu comme congés cette fois la. Et encore, elle avait eu une mission au milieu de la semaine. Ca faisait court pour prendre des vacances, faire un voyage. Il faudrait qu'elle essaye de négocier....ca pourrait se cumuler a une mission, si Cyradil voulait bien etre un peu seule de temps en temps.
- Il va falloir que je me découpe en plusieurs moi si je veux pouvoir faire tout ce dont j'ai envie.
Elle la laissa revenir a son niveau, dans le lit, et écarta la couverture pour qu'elle vienne s'y installer, suivant les anneaux du regard avec un soupir. Il valait mieux se faire une raison. Ca ne marcherait pas. C'etait une peinture dans un musée. Magnifique, mais qui existait pour les yeux et rien d'autre. Quand elles furent l'une a coté de l'autre, Cyradil l'invita a se rapprocher, comme la premiere fois.
- Tu sais, si je te donne chaud ou que je t'embete, tu peux le dire...on peut juste etre cote a cote...
Mais le regard de son amie la dissuada de se défendre d'avantage vis a vis de ce rapprochement, et elle se retrouva finalement toute collée contre la blonde, comme la première fois, son haut de pyjama au tissu léger séparant a peine leur peau l'une de l'autre.
- Bonne nuit vieille humaine.
Elle lui fit un petit sourire espiègle, puis ferma les yeux, et sentit aussi une sorte de calme s'emparer d'elle. Elle sursauta presque, avant de se rendre compte que cela ne venait pas d'elle. Une grande zone, fraîche, douce, paisible. Tout ce que Cyradil etait a l'intérieur, visiblement. En d'autre circonstance elle n'aurait pas trop aimé être affecté par de la magie ainsi, mais pour cette fois, elle songea qu'elle pouvait lui faire confiance. Si elle se trompait...Et bien elle aurait le temps d'y penser plus tard...Ou n'en aurait jamais l'occasion si elle mourrait dans son sommeil.
- Je suis...contente de t'avoir rencontrée.
En murmurant ça, le sommeil l'emportant, elle sourit d'avantage, de façon mignonne, en se serrant d'avantage.
La nuit etait la.
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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La docilité d’Elia était vraiment adorable. Tellement que Cyradil ne songea pas un seul instant à en profiter. Cette apparente innocence et la confiance que la jeune humaine avait envers son ainée lui faisait chaud au cœur. Son petit subterfuge magique semblait avoir fonctionné et permit à Elia de s’endormir paisiblement. C’était la première fois qu’elle visualisait des projets d’avenir autrement que dans son cadre de métier. Cette fois-ci, il s’agissait simplement de s’amuser auprès d’une personne qui comptait déjà énormément pour elle. La jeune forgeronne l’enlaça alors, voulant profiter de cette dernière étreinte avant leur séparation tandis qu’elle passait ses mains dans sa chevelure de jais.
Cyradil ignorait ce qui l’attendait en République et à quel point ses missions étaient risquées ou non mais elle espérait que Elia lui revienne saine et sauve. Pour la jeune humaine, la nuit allait certainement passer rapidement vu comme elle dormait à poings fermés. Il lui arrivait parfois de s’agiter légèrement mais la jeune blonde s’empressait de la repositionner correctement. Parfois, une main finissait sur l’un des globes rebondis de la liche, ce qui la faisait pouffer de rire. Vraiment, elle se demandait si son subconscient le faisait exprès. Elle eut d’ailleurs tout le temps de repenser à ce qu’elles s’étaient dit durant cette soirée.
Elia était sans doute le genre de personne avec qui Cyradil aurait vraiment aimé pouvoir partager son ancienne vie. La jeune liche se demandait si les décisions majeures qu’elle avait du prendre durant sa vie d’humaine auraient été impactés par la présence d’une tendre moitié. Plus encore, est-ce que cela l’aurait quand même conduit à rechercher les secrets de l’immortalité ? Altruiste, la jeune forgeronne espérait sincèrement que Elia puisse un jour se libérer de la fonction qu’elle exerçait et qu’elle puisse trouver quelqu’un qui puisse l’aimer comme elle était…la vraie Elia. Et puis sans doute que la jeune blonde espérait pour elle-même un peu aussi.
Malgré leur proche séparation, Cyradil gardait tout de même le sourire, contente que leurs chemins finissent par se croiser. Au moins, elle aura pu réussir à accomplir quelque chose dans sa nouvelle vie et comptait encore sans doute partager beaucoup d’expériences avec la petite humaine. Prise dans le calme de la nuit, la jeune forgeronne se mit à chanter doucement, composant quelques vers sur le thème de la soirée :
Le ciel est mon espoir, la nuit mon égérie,
Le sommeil le berceau de mes aspirations,
Et pendant que je dors mon imagination
Puise dans l’irréel toute son énergie.
Car à peine assoupie je fuis, je me libère,
J’assouvis au travers de mes songes latents
Les désirs délaissés le jour par l’inconscient,
De mon for intérieur je perce les mystères.
Guidée par mon instinct ainsi je m’insinue.
Au fond de l’univers et en marge du temps.
C’est peut-être pourquoi au réveil j’ai souvent
L’impression de planer bien au-delà des nues.
Elle déposa un bisou sur la joue de son amie qui lui répondit par un stimulus qui s’apparentait à ce que Cyradil interpréta comme un petit sourire de bien-être. Comme à son habitude, la jeune blonde veilla sur sa précieuse amie jusqu’à l’aube, attendant qu’elle se réveille. La liche avait passé le plus clair de son temps à feuilleter le bouquin sur les origines de leur univers, trouvant assez passionnant les techniques qui permettaient d’orienter les opinions. De temps à autre, elle poussait des soupirs ou souriait devant une phrase qu’elle trouvait saugrenue. Vraiment, c’était presque triste de voir les gens rongés par un tel sentiment de supériorité. Enfin soit, la jeune femme n’avait de toute façon aucun moyen d’agir là-dessus et chaque jour qui passe l’éloignait sans doute un peu plus de l’espoir d’avoir un jour la possibilité d’acquérir ce droit d’agissement.
Les premiers gigotements matinaux d’Elia l’écartèrent alors du sujet et Cyradil tourna son visage vers elle tandis que sa compagne émergeait, tranquillement installée contre la jeune liche. Le visage Cyradil s’adoucit et elle vint doucement chatouiller le nez d’Elia lorsqu’elle fut sûre que cette dernière était réveillée.
« Allez, on se réveille…tu voudrais pas manquer ton départ, hein ? Je sais que la position est confortable mais c’est toujours mieux de voyager quand le Soleil vient de se lever afin de profiter un maximum de sa journée pour parcourir les distances. »
Mais la forgeronne n’était pas cruelle et laissa Elia tout le loisir de se lever à son aise et de rester coller encore un peu à elle si cette dernière le souhaitait. Professionnelle, Cyradil ne tenta toutefois pas de la retenir, sachant que les missions d’Elia étaient importantes.
« Tu veux avaler quelque chose avant de partir ? Ou alors je te raccompagne juste à l’entrée de la ville ? »
Cyradil ignorait ce qui l’attendait en République et à quel point ses missions étaient risquées ou non mais elle espérait que Elia lui revienne saine et sauve. Pour la jeune humaine, la nuit allait certainement passer rapidement vu comme elle dormait à poings fermés. Il lui arrivait parfois de s’agiter légèrement mais la jeune blonde s’empressait de la repositionner correctement. Parfois, une main finissait sur l’un des globes rebondis de la liche, ce qui la faisait pouffer de rire. Vraiment, elle se demandait si son subconscient le faisait exprès. Elle eut d’ailleurs tout le temps de repenser à ce qu’elles s’étaient dit durant cette soirée.
Elia était sans doute le genre de personne avec qui Cyradil aurait vraiment aimé pouvoir partager son ancienne vie. La jeune liche se demandait si les décisions majeures qu’elle avait du prendre durant sa vie d’humaine auraient été impactés par la présence d’une tendre moitié. Plus encore, est-ce que cela l’aurait quand même conduit à rechercher les secrets de l’immortalité ? Altruiste, la jeune forgeronne espérait sincèrement que Elia puisse un jour se libérer de la fonction qu’elle exerçait et qu’elle puisse trouver quelqu’un qui puisse l’aimer comme elle était…la vraie Elia. Et puis sans doute que la jeune blonde espérait pour elle-même un peu aussi.
Malgré leur proche séparation, Cyradil gardait tout de même le sourire, contente que leurs chemins finissent par se croiser. Au moins, elle aura pu réussir à accomplir quelque chose dans sa nouvelle vie et comptait encore sans doute partager beaucoup d’expériences avec la petite humaine. Prise dans le calme de la nuit, la jeune forgeronne se mit à chanter doucement, composant quelques vers sur le thème de la soirée :
Le ciel est mon espoir, la nuit mon égérie,
Le sommeil le berceau de mes aspirations,
Et pendant que je dors mon imagination
Puise dans l’irréel toute son énergie.
Car à peine assoupie je fuis, je me libère,
J’assouvis au travers de mes songes latents
Les désirs délaissés le jour par l’inconscient,
De mon for intérieur je perce les mystères.
Guidée par mon instinct ainsi je m’insinue.
Au fond de l’univers et en marge du temps.
C’est peut-être pourquoi au réveil j’ai souvent
L’impression de planer bien au-delà des nues.
Elle déposa un bisou sur la joue de son amie qui lui répondit par un stimulus qui s’apparentait à ce que Cyradil interpréta comme un petit sourire de bien-être. Comme à son habitude, la jeune blonde veilla sur sa précieuse amie jusqu’à l’aube, attendant qu’elle se réveille. La liche avait passé le plus clair de son temps à feuilleter le bouquin sur les origines de leur univers, trouvant assez passionnant les techniques qui permettaient d’orienter les opinions. De temps à autre, elle poussait des soupirs ou souriait devant une phrase qu’elle trouvait saugrenue. Vraiment, c’était presque triste de voir les gens rongés par un tel sentiment de supériorité. Enfin soit, la jeune femme n’avait de toute façon aucun moyen d’agir là-dessus et chaque jour qui passe l’éloignait sans doute un peu plus de l’espoir d’avoir un jour la possibilité d’acquérir ce droit d’agissement.
Les premiers gigotements matinaux d’Elia l’écartèrent alors du sujet et Cyradil tourna son visage vers elle tandis que sa compagne émergeait, tranquillement installée contre la jeune liche. Le visage Cyradil s’adoucit et elle vint doucement chatouiller le nez d’Elia lorsqu’elle fut sûre que cette dernière était réveillée.
« Allez, on se réveille…tu voudrais pas manquer ton départ, hein ? Je sais que la position est confortable mais c’est toujours mieux de voyager quand le Soleil vient de se lever afin de profiter un maximum de sa journée pour parcourir les distances. »
Mais la forgeronne n’était pas cruelle et laissa Elia tout le loisir de se lever à son aise et de rester coller encore un peu à elle si cette dernière le souhaitait. Professionnelle, Cyradil ne tenta toutefois pas de la retenir, sachant que les missions d’Elia étaient importantes.
« Tu veux avaler quelque chose avant de partir ? Ou alors je te raccompagne juste à l’entrée de la ville ? »
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Comment souvent, elle dormait avec une part de son cerveau actif. Déformation de son entraînement, visant a toujours la laisser sur ses gardes. Résultat, elle était parfois un peu consciente de tout ce qui se passait autour, plus ou moins, au travers de reve un peu lucide. Si bien que certaines réactions qu'elle avait eu durant la nuit etait bel et bien authentique.
Resultat, elle marmonna un peu dans son sommeil en l'écoutant chanter, appreciant la douceur et le rythme que la blonde finissait toujours par mettre dans tous ce qu'elle faisait. Ce fut probablement lors de ce passage la qu'elle posa la main sur l'un de ses jolies seins, caressant sa peau au rythme de la mélodie, en soupirant de joie.
Elle se retourna plusieurs fois, s'éloignant, puis se rapprochant, venant toujours se blotir dans ses bras, comme si c’était la fin du chemin logique. Toute les routes menaient a la belle poitrine de la forgeronne, peut importe comment elle se déplaçait sous les draps brûlant. Pas étonnant qu'elle ai toujours chaud, c’était une bouillotte humaine. On aurait presque dit qu'elle avait de la fièvre tant elle était brûlante.
Finalement ce fut l'heure, et si elle était un peu consciente dans son sommeil, lors de son réveil, elle était dans un semi état de torpeur un peu étrange, entre l’éveil et le sommeil. Elle entendit bien les phrases que la blonde lui susurra a l'oreille, et c'etait sans doute un peu trop pour elle, toute cette stimulation physique et mentale.
- ...Man...zzz...ger...gloup...gnom.
Elle goba l’amas de chair le plus proche, les yeux clos, le visage se détendant comme un nouveau né attrapant le sein de sa mère. Son souffle redevenant paisible, comme si elle allait continuer et retrouver un sommeil encore plus profond que précédemment. Cela dura une, deux, trois secondes, ou elle continua, toute collée, avant qu'elle n'ouvre les yeux...et croise le regard de la blonde.
- … !
Elle relâcha sa « prise » aussitôt, en roulant sur le coté, toute rouge, s'éloignant de la blonde, morte de honte. Comment avait elle pu faire ça ? Après tout ce qu'elles s’étaient dit ? Elle s’était juré d'effacer totalement toute idée luxurieuse de son esprit concernant la blonde. Elle s’était fait prendre par surprise, après avoir passé la nuit a sentir son odeur, sa présence, le tout s'accumulant dans son esprit comme une normalité attrayante.
- Je...je suis désolée je...je n'etais pas...J'avais pas vu...oh la honte...
Elle sauta du lit, sans réalisé qu'au fil de la nuit, elle ne portait rien de plus que sa culotte, le reste de ses vêtements ayant atterrit ici et la dans la piece, après qu'elle les ai retirée rageusement dans son sommeil. Misère de misère, voilà pourquoi elle dormait toujours seule, parce que ce genre de désastre finissait par arriver.
- Tu...tu n'as pas besoin de m'attendre si...tu as du travail.
Partir, le plus vite possible, disparaître de son champ de vision et de tout jugement potentiel pouvant apparaître dans son regard. Elle ne la regardait pas vraiment et ne pouvait pas juger de son humeur suite a cette mésaventure.
- Je...je vais prendre une douche !
Elle ne pouvait pas partir dans un tel etat de toute façon. Une douche tiede...non, froide, bien froide, pour lui remettre les idées en place. Elle oublia de refermer la porte entierement, et disparu derriere le battant. Comment la regarder dans les yeux maintenant... ?
Resultat, elle marmonna un peu dans son sommeil en l'écoutant chanter, appreciant la douceur et le rythme que la blonde finissait toujours par mettre dans tous ce qu'elle faisait. Ce fut probablement lors de ce passage la qu'elle posa la main sur l'un de ses jolies seins, caressant sa peau au rythme de la mélodie, en soupirant de joie.
Elle se retourna plusieurs fois, s'éloignant, puis se rapprochant, venant toujours se blotir dans ses bras, comme si c’était la fin du chemin logique. Toute les routes menaient a la belle poitrine de la forgeronne, peut importe comment elle se déplaçait sous les draps brûlant. Pas étonnant qu'elle ai toujours chaud, c’était une bouillotte humaine. On aurait presque dit qu'elle avait de la fièvre tant elle était brûlante.
Finalement ce fut l'heure, et si elle était un peu consciente dans son sommeil, lors de son réveil, elle était dans un semi état de torpeur un peu étrange, entre l’éveil et le sommeil. Elle entendit bien les phrases que la blonde lui susurra a l'oreille, et c'etait sans doute un peu trop pour elle, toute cette stimulation physique et mentale.
- ...Man...zzz...ger...gloup...gnom.
Elle goba l’amas de chair le plus proche, les yeux clos, le visage se détendant comme un nouveau né attrapant le sein de sa mère. Son souffle redevenant paisible, comme si elle allait continuer et retrouver un sommeil encore plus profond que précédemment. Cela dura une, deux, trois secondes, ou elle continua, toute collée, avant qu'elle n'ouvre les yeux...et croise le regard de la blonde.
- … !
Elle relâcha sa « prise » aussitôt, en roulant sur le coté, toute rouge, s'éloignant de la blonde, morte de honte. Comment avait elle pu faire ça ? Après tout ce qu'elles s’étaient dit ? Elle s’était juré d'effacer totalement toute idée luxurieuse de son esprit concernant la blonde. Elle s’était fait prendre par surprise, après avoir passé la nuit a sentir son odeur, sa présence, le tout s'accumulant dans son esprit comme une normalité attrayante.
- Je...je suis désolée je...je n'etais pas...J'avais pas vu...oh la honte...
Elle sauta du lit, sans réalisé qu'au fil de la nuit, elle ne portait rien de plus que sa culotte, le reste de ses vêtements ayant atterrit ici et la dans la piece, après qu'elle les ai retirée rageusement dans son sommeil. Misère de misère, voilà pourquoi elle dormait toujours seule, parce que ce genre de désastre finissait par arriver.
- Tu...tu n'as pas besoin de m'attendre si...tu as du travail.
Partir, le plus vite possible, disparaître de son champ de vision et de tout jugement potentiel pouvant apparaître dans son regard. Elle ne la regardait pas vraiment et ne pouvait pas juger de son humeur suite a cette mésaventure.
- Je...je vais prendre une douche !
Elle ne pouvait pas partir dans un tel etat de toute façon. Une douche tiede...non, froide, bien froide, pour lui remettre les idées en place. Elle oublia de refermer la porte entierement, et disparu derriere le battant. Comment la regarder dans les yeux maintenant... ?
Sagesse Réincarnée
Cyradil Ariesvyra
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Les expressions d’Elia étaient parfois totalement inattendues. Que ce soit lorsqu’elle était consciente ou lorsqu’elle dormait, on ne savait jamais vraiment à quel scénario à s’attendre. Tandis que la jeune liche attendait paisiblement que sa compagne ne se réveille, essayant de la tirer de son sommeil par de petits mots attentionnés, elle fut témoin d’une scène tout à fait cocasse. Alors qu’elle lui proposait de manger un petit bout, la jeune humaine se saisit de l’un de ses globes et en engloutit le petit bout rose presque instinctivement. Cela fit sursauter légèrement la jeune blonde qui ne s’y attendait pas du tout. Sans vraiment en avoir conscience, Elia était en train de tirer légèrement sur l’anneau qui ornait ce qu’elle avait visiblement pris pour son petit déjeuner.
« Ouille ! C’est pas ce que j’entendais quand je te demandais si tu voulais manger ! »
Oui, c’était un peu douloureux mais Cyradil n’avait pas vraiment dit cela sur le ton de la colère. En réalité, elle se mit bien vite à rire devant le ridicule de la situation. Elle jeta un coup d’œil sur son propre corps, vérifiant que son bijou ne se soit pas décroché. Il manquerait plus que Elia l’ait avalé pour créer un nouveau drame ! Mais non, celui-ci était toujours en place malgré l’engouement qu’avait mis Elia pour le mettre en bouche. Evidemment, la situation donna lieu à un moment de gêne où sa compagne remarqua d’ailleurs qu’elle était tout aussi peu vêtue que la forgeronne. A vrai dire, Cyradil l’avait laissé faire dans son sommeil, jugeant peu utile d’entraver ses mouvements.
« Tu ne l’as pas fait exprès, je t’en veux pas. » Dit-elle d’un ton rassurant.
Sans doute qu’en d’autres circonstances et avec d’autres personnes, Cyradil se serait peut-être emportée. Mais pas avec Elia. En fait, la jeune blonde avait l’impression de pouvoir quasiment tout lui pardonner, surtout que la jeune humaine semblait se confondre en excuse alors que son amie ne doutait pas une seule seconde de sa sincérité. Elle la laissa aller à la douche sans insister davantage sur ce petit incident matinal, profitant de l’absence momentanée d’Elia pour mettre un peu d’ordre dans la chambre. La jeune liche ne se rhabilla pas toute de suite, attendant patiemment que la jeune humaine ne finisse sa douche avant d’en prendre une elle-même.
Elia l’incita même à s’en aller, sans doute pour éviter de l’affronter une fois qu’elle serait sortie de la salle de bain. Cependant, Cyradil ne tint pas rigueur de sa proposition, trouvant un peu triste de se quitter de la sorte. Lakhdar, son contremaître était plus que compétent pour s’occuper des affaires courantes et le nain avait l’habitude des absences de sa patronne. En réalité, lui-même était heureux de la voir s’épanouir et ne refusait pas de prendre les commandes de temps à autre si cela permettait à sa maitresse de s’amuser un peu. D’autant plus que relation que la jeune liche possédait avec Elia était profonde et sincère ou du moins, c’était le cas de son côté.
Ses prochaines semaines seront sans doute dédiées à la confection de l’armure de cuir qu’elle lui avait promis mais elle songeait également à lui offrir un jour quelque chose de plus conventionnel pour une jeune femme. Bien que Cyradil aimait beaucoup la forge, elle trouvait que ce n’était pas mal de sortir de temps en temps de cet esprit un peu trop guerrier que représentait le Reike. La jeune blonde ignorait encore jusqu’où cette relation les mènerait mais pour l’instant, elle s’y plaisait et tant que cela conviendrait à Elia, les deux femmes trouveraient probablement du temps pour se revoir. Lorsque son amie eut terminé sa toilette, Cyradil fit de même puis enfila ses vêtements et remit son diadème en incitant son amie à quitter les lieux. Une fois à l’extérieur, elle savait le moment des adieux venu.
« Bon, je pense que c’est ici que nous ne quittons. Je te remercie encore de m’avoir rendu visite. J’ai encore passé une incroyable journée en ta compagnie. J’espère que ton séjour en République te sera profitable et n’hésite pas à revenir prendre ton armure quand tu repasseras au Reike. »
Elle l’enlaça tendrement tandis qu’elle sentait l’émotion lui monter aux yeux. C’était sans doute la première fois depuis longtemps que Cyradil s’attachait à quelqu’un aussi fort mais surtout, c’était la première fois que la jeune liche désirait autant qu’elle ne lui revienne saine et sauf.
« Fais bonne route et prends soin de toi et si tu te sens triste…tu n’auras qu’à penser à ce qui s’est passé ce matin ! »
Une dernière boutade pour la route puis elle se sépara de son amie, retournant ainsi à ses obligations.
« Ouille ! C’est pas ce que j’entendais quand je te demandais si tu voulais manger ! »
Oui, c’était un peu douloureux mais Cyradil n’avait pas vraiment dit cela sur le ton de la colère. En réalité, elle se mit bien vite à rire devant le ridicule de la situation. Elle jeta un coup d’œil sur son propre corps, vérifiant que son bijou ne se soit pas décroché. Il manquerait plus que Elia l’ait avalé pour créer un nouveau drame ! Mais non, celui-ci était toujours en place malgré l’engouement qu’avait mis Elia pour le mettre en bouche. Evidemment, la situation donna lieu à un moment de gêne où sa compagne remarqua d’ailleurs qu’elle était tout aussi peu vêtue que la forgeronne. A vrai dire, Cyradil l’avait laissé faire dans son sommeil, jugeant peu utile d’entraver ses mouvements.
« Tu ne l’as pas fait exprès, je t’en veux pas. » Dit-elle d’un ton rassurant.
Sans doute qu’en d’autres circonstances et avec d’autres personnes, Cyradil se serait peut-être emportée. Mais pas avec Elia. En fait, la jeune blonde avait l’impression de pouvoir quasiment tout lui pardonner, surtout que la jeune humaine semblait se confondre en excuse alors que son amie ne doutait pas une seule seconde de sa sincérité. Elle la laissa aller à la douche sans insister davantage sur ce petit incident matinal, profitant de l’absence momentanée d’Elia pour mettre un peu d’ordre dans la chambre. La jeune liche ne se rhabilla pas toute de suite, attendant patiemment que la jeune humaine ne finisse sa douche avant d’en prendre une elle-même.
Elia l’incita même à s’en aller, sans doute pour éviter de l’affronter une fois qu’elle serait sortie de la salle de bain. Cependant, Cyradil ne tint pas rigueur de sa proposition, trouvant un peu triste de se quitter de la sorte. Lakhdar, son contremaître était plus que compétent pour s’occuper des affaires courantes et le nain avait l’habitude des absences de sa patronne. En réalité, lui-même était heureux de la voir s’épanouir et ne refusait pas de prendre les commandes de temps à autre si cela permettait à sa maitresse de s’amuser un peu. D’autant plus que relation que la jeune liche possédait avec Elia était profonde et sincère ou du moins, c’était le cas de son côté.
Ses prochaines semaines seront sans doute dédiées à la confection de l’armure de cuir qu’elle lui avait promis mais elle songeait également à lui offrir un jour quelque chose de plus conventionnel pour une jeune femme. Bien que Cyradil aimait beaucoup la forge, elle trouvait que ce n’était pas mal de sortir de temps en temps de cet esprit un peu trop guerrier que représentait le Reike. La jeune blonde ignorait encore jusqu’où cette relation les mènerait mais pour l’instant, elle s’y plaisait et tant que cela conviendrait à Elia, les deux femmes trouveraient probablement du temps pour se revoir. Lorsque son amie eut terminé sa toilette, Cyradil fit de même puis enfila ses vêtements et remit son diadème en incitant son amie à quitter les lieux. Une fois à l’extérieur, elle savait le moment des adieux venu.
« Bon, je pense que c’est ici que nous ne quittons. Je te remercie encore de m’avoir rendu visite. J’ai encore passé une incroyable journée en ta compagnie. J’espère que ton séjour en République te sera profitable et n’hésite pas à revenir prendre ton armure quand tu repasseras au Reike. »
Elle l’enlaça tendrement tandis qu’elle sentait l’émotion lui monter aux yeux. C’était sans doute la première fois depuis longtemps que Cyradil s’attachait à quelqu’un aussi fort mais surtout, c’était la première fois que la jeune liche désirait autant qu’elle ne lui revienne saine et sauf.
« Fais bonne route et prends soin de toi et si tu te sens triste…tu n’auras qu’à penser à ce qui s’est passé ce matin ! »
Une dernière boutade pour la route puis elle se sépara de son amie, retournant ainsi à ses obligations.
Invité
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Elle s'etait montée la tete bien trop vite. Elle aurait du savoir qu'elle n'avait qu'a sourire, et discuter avec son amie, pour que la situation soit régler comme d'habitude. Elle avait meme rigolée, de bon cœur. Ne lui en voulait pas. Une gentille fille.
Sous la douche, elle repensa a ce qu'elle lui avait annoncé. Prendre des responsabilités, dans un univers aussi impitoyable que le Reike. Elle ne la sous-estimais pas, mais vivant au cœur de cet univers, elle ne pouvait pas croire une seule seconde que c’était une bonne idée de l'envoyer dans la fausse au Lion. Le Roi, la griffe, c'etaient des hommes qu'elle ne voulait pas voir briser la joie de vivre et la douceur de la forgeronne. Ils etaient violent, cruel, bien trop pragmatique. Ou du moins, c'etait comme ça qu'elle les imaginait.
En sortant du bain, elle s'habilla avec sa tenue de voyage préparée a l'avance. Elle devait repasser par chez elle prendre son sac, mais ca allait etre rapide. Elle sortit, croisa le regard de Cyradil, et lui fit un sourire timide sans rien ajouter, la laissant prendre la place. Meme les liches devaient se doucher, visiblement.
Et finalement, le moment du départ arriva. Elle ne voulait pas la quitter en regardant le sol, et aprés tout ce n'etait pas si grave. Elle lui avait fait passé une derniere soirée sublime, agréable, douce, amusante. Elle ne s'etait pas amusée avec quelqu'un comme ça depuis...jamais en fait, maintenant qu'elle y penser. Elle ne pouvait qu'en etre reconnaissante.
- J...oui j'espere aussi que je reviendrais vite. Comment a programmer notre voyage. J'ai hate, déjà.
Elle hésita, jonglant un peu sur chacune de ses jambes. Ses responsabilités, son professionnalisme, tout ça n'etait pas très loin. Mais c'etait encore la jeune femme, son cœur la maintenant ainsi a quaie pour encore quelque minutes.
- Je...je penserais a toi ! Et je te ramenerais un souvenir ! Je te le promet ! Je viendrais te voir a mon retour !
Elle n'avait de toute façon pas énormément de monde a qui rendre visite, désormais. Meme plus sa mère. Elle se pencha et déposa un baisé sur la joue de la blonde, mais avant d'avoir pu faire quoi que ce soit, elle se retrouva dans les bras de cette dernière. N'y tenant plus, elle lui rendit son étreinte avec une amitié forte et un amour véritable, en enfouissant son visage dans son cou.
- Je penserais a ma grande sœur Cyradil qui attends mon retour.
Elle la relacha finalement a regret, et ne perdit pas plus de temps. En cet instant, elle n'avait jamais eu aussi peu envie de profiter de sa liberté naissante. Mais il etait temps. D'un sourire, elle se retourna, et en une seconde, elle avait disparue. Pas de signe de la main au loin, elle semblait s'etre simplement volatilisé. Comme si toute la journée de la veille n'avait été qu'un reve.
Jusqu'a la prochaine fois...
Sous la douche, elle repensa a ce qu'elle lui avait annoncé. Prendre des responsabilités, dans un univers aussi impitoyable que le Reike. Elle ne la sous-estimais pas, mais vivant au cœur de cet univers, elle ne pouvait pas croire une seule seconde que c’était une bonne idée de l'envoyer dans la fausse au Lion. Le Roi, la griffe, c'etaient des hommes qu'elle ne voulait pas voir briser la joie de vivre et la douceur de la forgeronne. Ils etaient violent, cruel, bien trop pragmatique. Ou du moins, c'etait comme ça qu'elle les imaginait.
En sortant du bain, elle s'habilla avec sa tenue de voyage préparée a l'avance. Elle devait repasser par chez elle prendre son sac, mais ca allait etre rapide. Elle sortit, croisa le regard de Cyradil, et lui fit un sourire timide sans rien ajouter, la laissant prendre la place. Meme les liches devaient se doucher, visiblement.
Et finalement, le moment du départ arriva. Elle ne voulait pas la quitter en regardant le sol, et aprés tout ce n'etait pas si grave. Elle lui avait fait passé une derniere soirée sublime, agréable, douce, amusante. Elle ne s'etait pas amusée avec quelqu'un comme ça depuis...jamais en fait, maintenant qu'elle y penser. Elle ne pouvait qu'en etre reconnaissante.
- J...oui j'espere aussi que je reviendrais vite. Comment a programmer notre voyage. J'ai hate, déjà.
Elle hésita, jonglant un peu sur chacune de ses jambes. Ses responsabilités, son professionnalisme, tout ça n'etait pas très loin. Mais c'etait encore la jeune femme, son cœur la maintenant ainsi a quaie pour encore quelque minutes.
- Je...je penserais a toi ! Et je te ramenerais un souvenir ! Je te le promet ! Je viendrais te voir a mon retour !
Elle n'avait de toute façon pas énormément de monde a qui rendre visite, désormais. Meme plus sa mère. Elle se pencha et déposa un baisé sur la joue de la blonde, mais avant d'avoir pu faire quoi que ce soit, elle se retrouva dans les bras de cette dernière. N'y tenant plus, elle lui rendit son étreinte avec une amitié forte et un amour véritable, en enfouissant son visage dans son cou.
- Je penserais a ma grande sœur Cyradil qui attends mon retour.
Elle la relacha finalement a regret, et ne perdit pas plus de temps. En cet instant, elle n'avait jamais eu aussi peu envie de profiter de sa liberté naissante. Mais il etait temps. D'un sourire, elle se retourna, et en une seconde, elle avait disparue. Pas de signe de la main au loin, elle semblait s'etre simplement volatilisé. Comme si toute la journée de la veille n'avait été qu'un reve.
Jusqu'a la prochaine fois...
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