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Citoyen du Reike
Elia Steren

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Elle resta un peu de marbre, moins encline a profiter de la soirée qu'elle ne l'aurait voulu. Elle savait bien tout ça, tout ce que la forgeronne était en train de lui raconter. C’était tout ce qu'elle détestait. Elle était une romantique, une jeune femme qui croyait très clairement qu'il était possible de connaître le véritable amour et de s'y abandonner. Elle n’était pas contre une certaine frivolité, mais l'amour le plus pur, lui, se devait d’être unique pour être vraiment puissant.
- Ce ne sont pas des unions. Ce sont des contrats. C'est une histoire d'argent, et de bétails. Ça me répugne.
Elle n'avait jamais songé une seule seconde qu'elle ai besoin de faire ça, elle aussi...mais maintenant ? Maintenant sa mère n’était plus la. Maintenant elle avait un nom a porté. Jusque la, sa mère, l’immortelle sans descendance de chaire, pouvait faire perdurer son nom durant des siecles et des siècles. Des millénaires. Mais c'etait son tour dorénavant. Dans quelques décades, elle mourrait, et son nom avec. Attendait on d'elle qu'elle se retrouve a enfanter ? Pour faire vivre une lignée qui démarrait avec elle ?
- Cet homme. Il ne t'aimait pas. Il ne voulait pas te connaître. Son regard, son sourire, il n'avait aucune considération pour toi. Je les connais. Je les ai étudié. Ce sont des cibles, des proies. Et eux même veulent être chasseur. Il cherche une bête a ajuster dans leur viseur.
Elle pensa a l'impératrice. Elle avait été forcé de prendre cette union, et pourtant, aujourd'hui, on l'a disait comblée, et a chacune de ses apparitions elle ne semblait pas mal le vivre. Elle était souvent radieuse. Mais pour Elia ce n'etait pas une finalité, c’était une erreur. Elle s’était faite avoir.
- Tu n'aurais jamais réussis a l'aimer. L'amour ce n'est pas quelque chose que l'on doit forcer. Enfin je...je suppose.
Elle n’était plus tout a fait sur. Depuis son premier voyage, elle voyait forcément autrement le monde. Ce n’était plus uniquement de la théorie. La vie ce n’était pas que des livres. Elle l'avait su avant, mais ça prenait de l'ampleur au fur et a mesure qu'elle le vivait.
- J'ai...j'ai envie de tomber amoureuse, moi aussi.
C’était peut être le départ du lendemain qui la rendait mélancolique. Après une semaine loin de ses missions, de ses masques. Elle appréciait son métier, mais elle prenait véritablement conscience de ce que ça demandait mentalement, uniquement quand elle était en dehors du spectre, quand elle était a nouveau chez elle.
- J'ai envie de rester moi même. D'etre Elia.
Elle soupira. Elle n'avait aucune idée du pourquoi du comment, de la raison pour laquelle elle avait soudainement eu toute ces idées. Le morceau de piano. La vérités difficile, de la disparition de sa mère. Elle en avait parlé avec Zephyr, mais elle en était totalement certaine. Elle ne la reverrait plus jamais.
- Désolée, je voulais pas plomber l'ambiance. On devrait se coucher. J'ai de la route demain, et toi du boulot. Tu peux pas laisser ton monsieur nain tout gérer tous le temps, nan ?
Elle lui fit un sourire un peu honteux en se redressant, et en faisant un petit bond pour se retrouver sur les genoux. Elle se pencha, déposa un baisé sur la joue de la blonde et s'éloigna d'elle pour aller vers son sac. Elle attrapa sa gourde et bu quelques gorgées d'eaux.
La couette était déjà tirée, après que la forgeronne se soit allongée. Elle se retourna pour s'y diriger, en tournant a nouveau la tete vers son amie. Voulant ne pas approfondir le sujet, elle tira légèrement sur sa manche par réflexe, comme pour dissimuler des cicatrices trop en vu, et repris, la voix légèrement masquée par un filtre de bonne humeur qu'elle s’était mis par réflexe.
- Tu regardais les livres plus tot, tu as trouvée un truc interessant ? On peut bouquiner avant de dormir.
- Ce ne sont pas des unions. Ce sont des contrats. C'est une histoire d'argent, et de bétails. Ça me répugne.
Elle n'avait jamais songé une seule seconde qu'elle ai besoin de faire ça, elle aussi...mais maintenant ? Maintenant sa mère n’était plus la. Maintenant elle avait un nom a porté. Jusque la, sa mère, l’immortelle sans descendance de chaire, pouvait faire perdurer son nom durant des siecles et des siècles. Des millénaires. Mais c'etait son tour dorénavant. Dans quelques décades, elle mourrait, et son nom avec. Attendait on d'elle qu'elle se retrouve a enfanter ? Pour faire vivre une lignée qui démarrait avec elle ?
- Cet homme. Il ne t'aimait pas. Il ne voulait pas te connaître. Son regard, son sourire, il n'avait aucune considération pour toi. Je les connais. Je les ai étudié. Ce sont des cibles, des proies. Et eux même veulent être chasseur. Il cherche une bête a ajuster dans leur viseur.
Elle pensa a l'impératrice. Elle avait été forcé de prendre cette union, et pourtant, aujourd'hui, on l'a disait comblée, et a chacune de ses apparitions elle ne semblait pas mal le vivre. Elle était souvent radieuse. Mais pour Elia ce n'etait pas une finalité, c’était une erreur. Elle s’était faite avoir.
- Tu n'aurais jamais réussis a l'aimer. L'amour ce n'est pas quelque chose que l'on doit forcer. Enfin je...je suppose.
Elle n’était plus tout a fait sur. Depuis son premier voyage, elle voyait forcément autrement le monde. Ce n’était plus uniquement de la théorie. La vie ce n’était pas que des livres. Elle l'avait su avant, mais ça prenait de l'ampleur au fur et a mesure qu'elle le vivait.
- J'ai...j'ai envie de tomber amoureuse, moi aussi.
C’était peut être le départ du lendemain qui la rendait mélancolique. Après une semaine loin de ses missions, de ses masques. Elle appréciait son métier, mais elle prenait véritablement conscience de ce que ça demandait mentalement, uniquement quand elle était en dehors du spectre, quand elle était a nouveau chez elle.
- J'ai envie de rester moi même. D'etre Elia.
Elle soupira. Elle n'avait aucune idée du pourquoi du comment, de la raison pour laquelle elle avait soudainement eu toute ces idées. Le morceau de piano. La vérités difficile, de la disparition de sa mère. Elle en avait parlé avec Zephyr, mais elle en était totalement certaine. Elle ne la reverrait plus jamais.
- Désolée, je voulais pas plomber l'ambiance. On devrait se coucher. J'ai de la route demain, et toi du boulot. Tu peux pas laisser ton monsieur nain tout gérer tous le temps, nan ?
Elle lui fit un sourire un peu honteux en se redressant, et en faisant un petit bond pour se retrouver sur les genoux. Elle se pencha, déposa un baisé sur la joue de la blonde et s'éloigna d'elle pour aller vers son sac. Elle attrapa sa gourde et bu quelques gorgées d'eaux.
La couette était déjà tirée, après que la forgeronne se soit allongée. Elle se retourna pour s'y diriger, en tournant a nouveau la tete vers son amie. Voulant ne pas approfondir le sujet, elle tira légèrement sur sa manche par réflexe, comme pour dissimuler des cicatrices trop en vu, et repris, la voix légèrement masquée par un filtre de bonne humeur qu'elle s’était mis par réflexe.
- Tu regardais les livres plus tot, tu as trouvée un truc interessant ? On peut bouquiner avant de dormir.

Noble du Reike
Cyradil Ariesvyra

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crédits : 3281
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Elia avait sans doute raison. Cyradil était même plutôt d’accord bien que la jeune humaine semblait tout voir d’un œil plutôt défaitiste. La jeune liche l’était un peu moins et essayait toujours de trouver du positif et de tirer des leçons des épreuves de la vie. Malgré sa grande expérience sur le terrain, la jeune brune était encore très jeune malgré tout avec ses peurs et ses appréhensions pour le futur. Cyradil aussi les avaient vécu mais avec l’âge, elle s’était grandement assagie. A la fin de sa vie, malgré son appréhension de la mort et la recherche du phylactère d’immortalité, la jeune blonde se disait qu’elle avait vécu une très belle vie. Avec quelques regrets certes, mais tout de même, cela aurait pu être bien pire.
« Je comprends. Tu appréhendes l’avenir et les changements radicaux qu’il puisse apporter. J’ai été comme toi Elia même si j’ignore à quel point ton travail nécessite que tu te caches autant. Je crois que pour ma part, arrivée à certain âge, j’ai cessé d’être ce que je n’étais pas. D’ailleurs, je me demande souvent si cela avait déjà été le cas. Je crois que je me suis toujours efforcée d’être moi-même malgré tout. Tous ces faux masques que l’on porte en société. Cela m’a toujours mis mal à l’aise. Même maintenant, en cachant ma vraie nature, c’est toujours difficile. Malheureusement, nos comportements ne s’alignent pas toujours sur les standards de la société dans laquelle nous vivons et il est parfois important de pouvoir adopter plusieurs personnalités. Ne serait-ce que pour survivre. »
D’un geste doux, Cyradil se saisit de la main de son amie et la garda dans la sienne, toujours souriante.
« Chaque chose en son temps, Elia. Avec moi, tu pourras toujours être toi-même et tu le sais. Si tu as des doutes ou des inquiétudes, tu pourras toujours venir m’en parler. Je pense que tu t’en rends compte maintenant mais rien de ce que tu pourras me raconter ne transparaitra à travers moi. Je te le promets. »
La jeune blonde se saisit de son petit doigt et l’enlaça dans le sien. Cela faisait quelques fois qu’elle avait recours à ce geste avec son amie et elle ignorait si cela avait une signification particulière mais cela semblait être un moyen plutôt pratique de sceller les promesses que les deux femmes se faisaient. Cyradil lui rendit d’ailleurs son bisou lorsque Elia lui en fit un. Un autre moyen de la rassurer sans doute. Sur des notes plus positives, la jeune blonde possédait effectivement toujours le bouquin en main. A vrai dire, elle ne l’avait pris que dans l’idée de reporter son attention dessus et d’en faire une réflexion mais c’était une bonne idée pour dissiper la tension.
« Oh ça ? Je l’ai pris un peu au hasard à vrai dire. C’est de la cosmogonie. Un peu orientée d’ailleurs mais ça, c’est du pur produit impérial. J’aimerais me rendre un jour en République. Cela fait bien longtemps depuis ma dernière visite. Plusieurs décennies si on ne compte pas mes randonnées en forêt républicaine. Ici, il faut admettre que sur plusieurs points historiques, nous possédons des avis très orientés mais je ne suis pas dupe. Je sais très bien que les récits ont été construits de manière à faire pencher le Reike dans le camp du bien. Je suis certaine que tout n’est pas aussi blanc que l’on veut bien nous faire croire. J’aimerais me confronter à d’autres sources, d’autres histoires et de me faire mon propre avis en recoupant ces récits entre eux. A Melorn également. Leur bibliothèque m’a offert pas mal de connaissances. C’est d’ailleurs là que je me suis rendue compte de ce que l’on nous servait ici. Tiens d’ailleurs, on pourrait y aller ensemble aussi un jour ? »
Cela faisait beaucoup de voyages programmés mais Cyradil ne se lassait jamais du temps passé avec la jeune espionne. La jeune forgeronne était tellement à l’aise avec elle et elle redoublait d’enthousiasme à son contact. Un enthousiasme qui ne manquait d’ailleurs pas de faire légèrement bouger ses anneaux d’or sur sa chair exposée. Une certaine confiance s’était installée entre les deux femmes et cela poussait Cyradil à être beaucoup moins réservée et méfiante qu’à l’accoutumée. Et puis, si cela pouvait faire sortir Elia de sa mélancolie, c’était encore mieux. Soucieuse de son bien-être et ne voulant pas se sentir coupable du mauvais état de sa compagne au réveil, la jeune blonde vint l’enlacer doucement, la laissant se blottir contre elle.
La dernière fois, cette position lui avait fait le plus grand bien. Cette fois-ci, Cyradil utilisa son pouvoir de contrôle des émotions d’une manière tout à fait singulière. Plutôt que de réguler les flots d’émotions d’Elia à laquelle elle en laissait le contrôle total, Cyradil préféra simplement lui faire ressentir les siennes. Un esprit calme, empli d’une grande sagesse et imperturbable, semblable à l’immobilisme de l’étendue plate d’un lac. Cela avait étrangement fonctionné avec Rizka alors elle se disait que cela fonctionnerait peut-être sur Elia ? En tout cas, si elle pouvait lui offrir une dernière nuit paisible avant son départ, la jeune blonde le ferait.
« Bonne nuit, petit humaine. » Conclut-elle en déposant un baiser sur son front.
« Je comprends. Tu appréhendes l’avenir et les changements radicaux qu’il puisse apporter. J’ai été comme toi Elia même si j’ignore à quel point ton travail nécessite que tu te caches autant. Je crois que pour ma part, arrivée à certain âge, j’ai cessé d’être ce que je n’étais pas. D’ailleurs, je me demande souvent si cela avait déjà été le cas. Je crois que je me suis toujours efforcée d’être moi-même malgré tout. Tous ces faux masques que l’on porte en société. Cela m’a toujours mis mal à l’aise. Même maintenant, en cachant ma vraie nature, c’est toujours difficile. Malheureusement, nos comportements ne s’alignent pas toujours sur les standards de la société dans laquelle nous vivons et il est parfois important de pouvoir adopter plusieurs personnalités. Ne serait-ce que pour survivre. »
D’un geste doux, Cyradil se saisit de la main de son amie et la garda dans la sienne, toujours souriante.
« Chaque chose en son temps, Elia. Avec moi, tu pourras toujours être toi-même et tu le sais. Si tu as des doutes ou des inquiétudes, tu pourras toujours venir m’en parler. Je pense que tu t’en rends compte maintenant mais rien de ce que tu pourras me raconter ne transparaitra à travers moi. Je te le promets. »
La jeune blonde se saisit de son petit doigt et l’enlaça dans le sien. Cela faisait quelques fois qu’elle avait recours à ce geste avec son amie et elle ignorait si cela avait une signification particulière mais cela semblait être un moyen plutôt pratique de sceller les promesses que les deux femmes se faisaient. Cyradil lui rendit d’ailleurs son bisou lorsque Elia lui en fit un. Un autre moyen de la rassurer sans doute. Sur des notes plus positives, la jeune blonde possédait effectivement toujours le bouquin en main. A vrai dire, elle ne l’avait pris que dans l’idée de reporter son attention dessus et d’en faire une réflexion mais c’était une bonne idée pour dissiper la tension.
« Oh ça ? Je l’ai pris un peu au hasard à vrai dire. C’est de la cosmogonie. Un peu orientée d’ailleurs mais ça, c’est du pur produit impérial. J’aimerais me rendre un jour en République. Cela fait bien longtemps depuis ma dernière visite. Plusieurs décennies si on ne compte pas mes randonnées en forêt républicaine. Ici, il faut admettre que sur plusieurs points historiques, nous possédons des avis très orientés mais je ne suis pas dupe. Je sais très bien que les récits ont été construits de manière à faire pencher le Reike dans le camp du bien. Je suis certaine que tout n’est pas aussi blanc que l’on veut bien nous faire croire. J’aimerais me confronter à d’autres sources, d’autres histoires et de me faire mon propre avis en recoupant ces récits entre eux. A Melorn également. Leur bibliothèque m’a offert pas mal de connaissances. C’est d’ailleurs là que je me suis rendue compte de ce que l’on nous servait ici. Tiens d’ailleurs, on pourrait y aller ensemble aussi un jour ? »
Cela faisait beaucoup de voyages programmés mais Cyradil ne se lassait jamais du temps passé avec la jeune espionne. La jeune forgeronne était tellement à l’aise avec elle et elle redoublait d’enthousiasme à son contact. Un enthousiasme qui ne manquait d’ailleurs pas de faire légèrement bouger ses anneaux d’or sur sa chair exposée. Une certaine confiance s’était installée entre les deux femmes et cela poussait Cyradil à être beaucoup moins réservée et méfiante qu’à l’accoutumée. Et puis, si cela pouvait faire sortir Elia de sa mélancolie, c’était encore mieux. Soucieuse de son bien-être et ne voulant pas se sentir coupable du mauvais état de sa compagne au réveil, la jeune blonde vint l’enlacer doucement, la laissant se blottir contre elle.
La dernière fois, cette position lui avait fait le plus grand bien. Cette fois-ci, Cyradil utilisa son pouvoir de contrôle des émotions d’une manière tout à fait singulière. Plutôt que de réguler les flots d’émotions d’Elia à laquelle elle en laissait le contrôle total, Cyradil préféra simplement lui faire ressentir les siennes. Un esprit calme, empli d’une grande sagesse et imperturbable, semblable à l’immobilisme de l’étendue plate d’un lac. Cela avait étrangement fonctionné avec Rizka alors elle se disait que cela fonctionnerait peut-être sur Elia ? En tout cas, si elle pouvait lui offrir une dernière nuit paisible avant son départ, la jeune blonde le ferait.
« Bonne nuit, petit humaine. » Conclut-elle en déposant un baiser sur son front.

Citoyen du Reike
Elia Steren

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Comme toujours, la blonde etait très a l'écoute. Lui fournissant des brides de sagesse qu'elle n'aurait pas pu voir aussi distinctement dans d'autres circonstances. Le genre de phrase que sa mere aurait pu lui offrir. Mais elle n’était plus la désormais, et Elia devait se débrouiller autrement.
- Tu as raison...comme a chaque fois depuis que je te connais.
Elle se demanda si un jour elle pourrait faire la même chose. Cesser d’être ce qu'elle n’était pas. Être totalement Elia, dans tout ces travers et ces qualités qui caractérisaient son existence. Pas demain la veille, probablement. Mais en même temps, quand elle prenait une autre identité, est ce que ce n’était pas Elia qui le faisait, et donc, la vraie elle ? C’était une pensée bien trop philosophique pour une heure aussi tardive.
- J'aurais peut être plus de réponses a mon retour, ou bien au suivant. Ou alors quand je serais sur mon lit de mort, dans soixante ans, je pourrais peut être te donner un ressentis de ma vie.
Elle s'imagina la scène, elle, vieille, ridée, faible, et la liche bloquée dans cette jeunesse éternelle, achevant une amitié qui avait été une vie pour l'une, un souffle pour l'autre. Ew. Elle ne devait pas penser a ce genre de chose, alors qu'elle était supposé retrouver de la joie de vivre.
- Attends, je m'allonge.
Une fois en place, elle écouta l'analyse de son amie, pas encore revenue a coté d'elle, sur le livre. Elle n’était pas tellement étonnée par l'analyse de cette dernière, faisant régulièrement la même. Elle n'aimait pas l'attitude de son pays, mais elle supposait que c’était pareil partout. En République, il y avait tout autant de corruption, juste plus de personne pour récolter les pièces d'or. Et si elle n'avait pas connaissance de grands noms la bas, elle savait désormais assez de chose sur la pegre pour avoir une bonne idée de ce qu'il en était.
- Melorn ? Je suppose que oui, ca pourrait etre chouette...
Si elle avait du temps. Une semaine, c'est tout ce qu'elle avait eu comme congés cette fois la. Et encore, elle avait eu une mission au milieu de la semaine. Ca faisait court pour prendre des vacances, faire un voyage. Il faudrait qu'elle essaye de négocier....ca pourrait se cumuler a une mission, si Cyradil voulait bien etre un peu seule de temps en temps.
- Il va falloir que je me découpe en plusieurs moi si je veux pouvoir faire tout ce dont j'ai envie.
Elle la laissa revenir a son niveau, dans le lit, et écarta la couverture pour qu'elle vienne s'y installer, suivant les anneaux du regard avec un soupir. Il valait mieux se faire une raison. Ca ne marcherait pas. C'etait une peinture dans un musée. Magnifique, mais qui existait pour les yeux et rien d'autre. Quand elles furent l'une a coté de l'autre, Cyradil l'invita a se rapprocher, comme la premiere fois.
- Tu sais, si je te donne chaud ou que je t'embete, tu peux le dire...on peut juste etre cote a cote...
Mais le regard de son amie la dissuada de se défendre d'avantage vis a vis de ce rapprochement, et elle se retrouva finalement toute collée contre la blonde, comme la première fois, son haut de pyjama au tissu léger séparant a peine leur peau l'une de l'autre.
- Bonne nuit vieille humaine.
Elle lui fit un petit sourire espiègle, puis ferma les yeux, et sentit aussi une sorte de calme s'emparer d'elle. Elle sursauta presque, avant de se rendre compte que cela ne venait pas d'elle. Une grande zone, fraîche, douce, paisible. Tout ce que Cyradil etait a l'intérieur, visiblement. En d'autre circonstance elle n'aurait pas trop aimé être affecté par de la magie ainsi, mais pour cette fois, elle songea qu'elle pouvait lui faire confiance. Si elle se trompait...Et bien elle aurait le temps d'y penser plus tard...Ou n'en aurait jamais l'occasion si elle mourrait dans son sommeil.
- Je suis...contente de t'avoir rencontrée.
En murmurant ça, le sommeil l'emportant, elle sourit d'avantage, de façon mignonne, en se serrant d'avantage.
La nuit etait la.
- Tu as raison...comme a chaque fois depuis que je te connais.
Elle se demanda si un jour elle pourrait faire la même chose. Cesser d’être ce qu'elle n’était pas. Être totalement Elia, dans tout ces travers et ces qualités qui caractérisaient son existence. Pas demain la veille, probablement. Mais en même temps, quand elle prenait une autre identité, est ce que ce n’était pas Elia qui le faisait, et donc, la vraie elle ? C’était une pensée bien trop philosophique pour une heure aussi tardive.
- J'aurais peut être plus de réponses a mon retour, ou bien au suivant. Ou alors quand je serais sur mon lit de mort, dans soixante ans, je pourrais peut être te donner un ressentis de ma vie.
Elle s'imagina la scène, elle, vieille, ridée, faible, et la liche bloquée dans cette jeunesse éternelle, achevant une amitié qui avait été une vie pour l'une, un souffle pour l'autre. Ew. Elle ne devait pas penser a ce genre de chose, alors qu'elle était supposé retrouver de la joie de vivre.
- Attends, je m'allonge.
Une fois en place, elle écouta l'analyse de son amie, pas encore revenue a coté d'elle, sur le livre. Elle n’était pas tellement étonnée par l'analyse de cette dernière, faisant régulièrement la même. Elle n'aimait pas l'attitude de son pays, mais elle supposait que c’était pareil partout. En République, il y avait tout autant de corruption, juste plus de personne pour récolter les pièces d'or. Et si elle n'avait pas connaissance de grands noms la bas, elle savait désormais assez de chose sur la pegre pour avoir une bonne idée de ce qu'il en était.
- Melorn ? Je suppose que oui, ca pourrait etre chouette...
Si elle avait du temps. Une semaine, c'est tout ce qu'elle avait eu comme congés cette fois la. Et encore, elle avait eu une mission au milieu de la semaine. Ca faisait court pour prendre des vacances, faire un voyage. Il faudrait qu'elle essaye de négocier....ca pourrait se cumuler a une mission, si Cyradil voulait bien etre un peu seule de temps en temps.
- Il va falloir que je me découpe en plusieurs moi si je veux pouvoir faire tout ce dont j'ai envie.
Elle la laissa revenir a son niveau, dans le lit, et écarta la couverture pour qu'elle vienne s'y installer, suivant les anneaux du regard avec un soupir. Il valait mieux se faire une raison. Ca ne marcherait pas. C'etait une peinture dans un musée. Magnifique, mais qui existait pour les yeux et rien d'autre. Quand elles furent l'une a coté de l'autre, Cyradil l'invita a se rapprocher, comme la premiere fois.
- Tu sais, si je te donne chaud ou que je t'embete, tu peux le dire...on peut juste etre cote a cote...
Mais le regard de son amie la dissuada de se défendre d'avantage vis a vis de ce rapprochement, et elle se retrouva finalement toute collée contre la blonde, comme la première fois, son haut de pyjama au tissu léger séparant a peine leur peau l'une de l'autre.
- Bonne nuit vieille humaine.
Elle lui fit un petit sourire espiègle, puis ferma les yeux, et sentit aussi une sorte de calme s'emparer d'elle. Elle sursauta presque, avant de se rendre compte que cela ne venait pas d'elle. Une grande zone, fraîche, douce, paisible. Tout ce que Cyradil etait a l'intérieur, visiblement. En d'autre circonstance elle n'aurait pas trop aimé être affecté par de la magie ainsi, mais pour cette fois, elle songea qu'elle pouvait lui faire confiance. Si elle se trompait...Et bien elle aurait le temps d'y penser plus tard...Ou n'en aurait jamais l'occasion si elle mourrait dans son sommeil.
- Je suis...contente de t'avoir rencontrée.
En murmurant ça, le sommeil l'emportant, elle sourit d'avantage, de façon mignonne, en se serrant d'avantage.
La nuit etait la.
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