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Sur le portail , la pancarte en lettre d'or laisse lire '' La Tailleuse, styliste, sonnez et entrez '' Evidemment qu'à côté, il y avait une belle cloche en cuivre briquée de frais!!!!
En cet instant, il y a une elfe blonde comme les blés, les deux mains parmis ces dernière et en train de ceuillir des fleurs de saisons en quantité, enjambant un gros chat tigré couché nonchalamment en plein milieu des plates bandes tandis que d'une porte de vitrail coloré laissée ouverte pour profiter de la belle journée, les bruits d'une discussion animée se font entendre.
Oui, c'est une belle journée paisibles, de celles qui ne s'inventent qu'en Rêve ou qu'en roleplay. Qui sait quel visiteur se présentera aujourd'hui?
Citoyen du monde
Rêve
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Un courant d'air frais passa, enrobant sur son passage la devanture de la coquette demeure d'Halewyn. Le vent caressa la cloche qui trônait fièrement à l'entrée, la contraignant à un léger mouvement de balancier qui la fit tinter doucement, juste assez d'ailleurs pour attirer l'attention de la jeune demoiselle affairée à récolter son blé. Ajustant son couvre-chef, elle fit volte-face et découvrit que la porte, déjà entrouverte, avait été repoussée un peu trop fort, manquant de peu de l'abimer. La petite accourut, désireuse de ne pas laisser une vilaine bourrasque en briser le somptueux vitrail, et la referma lentement avant de retourner vaquer à ses occupations sans savoir bien sûr que, dans son inattention, elle avait laissé un visiteur invisible se frayer un chemin à l'intérieur de la bâtisse.
Si rien ni personne ne semblait avoir pénétré l'enceinte de la demeure, spectateur à l'œil perçant aurait pu apercevoir que, par endroits, une feuille était déplacée dans un bref soubresaut. Ailleurs, une horloge voyait passer devant sa vitre un curieux reflet, bref comme un mirage, puis plus rien. D'une oreille, on entendait parfois un fébrile battement, comme un furtif claquement dans l'air. Même si cela semblait n'être qu'une hallucination, on aurait juré avoir entendu le bruissement caractéristique des ailes d'un oiseau, fouettant l'air sur son sillage alors qu'il explorait la maisonnée en silence.
Ce n'était pas une illusion, loin de là. Un Rêve, plutôt.
Après avoir enfin découvert celui qu'il était venu trouver, le volatile immatériel se posa au coin d'une table, trahissant sa présence dans un cliquetis de bois piqué par ses serres pointues. Enfin, le voile d'ombre se leva et, du néant le plus total, une chouette noire et anormalement grande fit son apparition, picorant ses plumes paisiblement tout en jetant un regard en biais au propriétaire des lieux qui, sans surprise, l'avait évidemment reconnu. Le bec de l'animal s'entrouvrit et, aussitôt, deux voix s'en échappèrent :
"Je suis là, Père/Mère."
D'un bond discret et élégant, l'oiseau déploya ses ailes en révélant les étoiles scintillantes qui parcouraient son corps luminescent. Il voleta, décrivant un cercle dans la pièce avant de se poser paisiblement sur l'épaule d'Halewyn, en prenant soin bien sûr de ne pas abimer ses vêtements.
"Je viens te voir car j'ai fauté."
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Au rez de chaussé, un ange passa amenant le silence entre la mariée fébrile qui essayait une robe de soie sauvage et de brocard en pensant non pas à son futur époux, mais à son amant qu'elle abandonnait lâchement en faveur d'un homme pus âgé et plus stable pour donner un avenir à enfant dans son ventre... La Tailleuse sourit simplement en continuant d'ajuster la précieuse étoffe sur sa muse du moment.
Entre la pièce du fond ou était stockées les vêtements en cours de confection, et la salle principale ou était stocké d'innombrables coupons de tissus multicolores, il n'y avait quun piédestal et trois miroirs dans lesquels un étrange reflet se fit voir de la mariée qui sursauta...
****** Au premier étage, bureau d'Halewyn****
Juste en haut de l'escalier intérieur, a gauche, est le bureau de votre succube favorite. Parce que sous ses dehors insouciants, il y a un minimum de boulot à abattre tout de même, séparé de la demeure de la belle succube par une belle porte ajourée, iel n'en reste pas moins d'un gout exquis. La pièce, étonnamment grande, portait sur deux pasn de murs intégraux une collection de livres divers d'une qualité incontestable et manifestement plus ou moins anciens. Il y avait bien divers rayonnages qui étaient vides, mais c'est parce que les livres qu'ils étaient sensés recevoir étaient chez le copiste. A l'opposé, le mur de pierre protégeait le foyer éteint. I y avait un coin lecture et discussions devant ce dernier des meubles aussi colorés que disparates, mais d'excellente facture et indubitablement moelleux y invitaient à la détente. Et du coté des livres, devant la fenêtre, il y avait le bureau de Hale... Etrangement grossier et de pin blanc, manifestement fort ancien. ŀe bois tendre portait diverses traces d'activités diverses dont la plus importante pour iel était le cercle d'un rouge passé d'une coupe de vin qui y avait été déposé jadis... Le tout donnait une impression bohème et fort colorée, intime... Presque inappropriée pour un bureau de travail
Assis àa son bureau, vêtu d'un négligé de soie lâchement noué autour de sa taille fine et laissant libre une épaule et une bonne partie de bras blanc, le propriétaire des lieux travaillait.
Halewyn se disait d'ailleurs qu'iel avait bien besoin d'un moine copiste à dévergonder pour entretenir la collection complète léguée à son insu par la Dame Du Pal... C'était bien le travail d'une vie effectivement et ca coûterait pas mal moins cher... De l'eau, de la nourriture et une belle séance de jambes en l'air. Néanmoins, iel ne trouvait dans aucun des livres dont iel avait noté le titre à sa dernière visite LA piste permettant à Rowena de se faire soigner. Nı dans ceux qu'iel a subtilisés et dissimulés.
S'en était tellement enrageant! Pensa t'iel en se frottant l'arête du nez, y laissant une tache d'encre dont Halewyn s'était taché les doigts en prenant des notes inutiles quand une âme suppléentaire à posséder se faufila à la limite de sa perception... A posséder? Non. Il y avait cette tournure subtile... Et son doute fut confirmé par l'apparition de la chouette qui même en faisant attention, lui martyrisait avec délice son épaule couverte.
Mon Marchand de Sable! Murmura t'iel, ravie de cette diversion bienvenue... Un doigt élégant s'insinua entre les plumes pour caresser son pair. Voir un autre démon était réellement un plaisir Tu peux prendre ton apparence originelle ou celle qui te plait ici chère... Personne ne te jugera ni ne te condamnera...
Entre la pièce du fond ou était stockées les vêtements en cours de confection, et la salle principale ou était stocké d'innombrables coupons de tissus multicolores, il n'y avait quun piédestal et trois miroirs dans lesquels un étrange reflet se fit voir de la mariée qui sursauta...
****** Au premier étage, bureau d'Halewyn****
Juste en haut de l'escalier intérieur, a gauche, est le bureau de votre succube favorite. Parce que sous ses dehors insouciants, il y a un minimum de boulot à abattre tout de même, séparé de la demeure de la belle succube par une belle porte ajourée, iel n'en reste pas moins d'un gout exquis. La pièce, étonnamment grande, portait sur deux pasn de murs intégraux une collection de livres divers d'une qualité incontestable et manifestement plus ou moins anciens. Il y avait bien divers rayonnages qui étaient vides, mais c'est parce que les livres qu'ils étaient sensés recevoir étaient chez le copiste. A l'opposé, le mur de pierre protégeait le foyer éteint. I y avait un coin lecture et discussions devant ce dernier des meubles aussi colorés que disparates, mais d'excellente facture et indubitablement moelleux y invitaient à la détente. Et du coté des livres, devant la fenêtre, il y avait le bureau de Hale... Etrangement grossier et de pin blanc, manifestement fort ancien. ŀe bois tendre portait diverses traces d'activités diverses dont la plus importante pour iel était le cercle d'un rouge passé d'une coupe de vin qui y avait été déposé jadis... Le tout donnait une impression bohème et fort colorée, intime... Presque inappropriée pour un bureau de travail
Assis àa son bureau, vêtu d'un négligé de soie lâchement noué autour de sa taille fine et laissant libre une épaule et une bonne partie de bras blanc, le propriétaire des lieux travaillait.
Halewyn se disait d'ailleurs qu'iel avait bien besoin d'un moine copiste à dévergonder pour entretenir la collection complète léguée à son insu par la Dame Du Pal... C'était bien le travail d'une vie effectivement et ca coûterait pas mal moins cher... De l'eau, de la nourriture et une belle séance de jambes en l'air. Néanmoins, iel ne trouvait dans aucun des livres dont iel avait noté le titre à sa dernière visite LA piste permettant à Rowena de se faire soigner. Nı dans ceux qu'iel a subtilisés et dissimulés.
S'en était tellement enrageant! Pensa t'iel en se frottant l'arête du nez, y laissant une tache d'encre dont Halewyn s'était taché les doigts en prenant des notes inutiles quand une âme suppléentaire à posséder se faufila à la limite de sa perception... A posséder? Non. Il y avait cette tournure subtile... Et son doute fut confirmé par l'apparition de la chouette qui même en faisant attention, lui martyrisait avec délice son épaule couverte.
Mon Marchand de Sable! Murmura t'iel, ravie de cette diversion bienvenue... Un doigt élégant s'insinua entre les plumes pour caresser son pair. Voir un autre démon était réellement un plaisir Tu peux prendre ton apparence originelle ou celle qui te plait ici chère... Personne ne te jugera ni ne te condamnera...
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Rêve
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"Entendu."
La chouette prit appui sur l'épaule de son créateur avant de bondir à nouveau, battant une dernière fois des ailes pour se placer au centre du bureau si richement décoré. Là, à l'éclat d'un soleil radieux, le métamorphe se transforma en une fraction de seconde et, aux lieux de serres, ce furent deux chaussures qui vinrent fouler le sol avec une légèreté surnaturelle. La silhouette masculine, fière et droite, pivota alors pour faire face au maître des lieux. Devant Halewyn se trouvait désormais une imparfaite copie de Tagar Reys, le Coeur du Reike.
Fidèle à elle-même, la bête issue de l'imaginaire avait choisi de conserver une paire d'yeux noirs peuplés de fébriles lueurs cosmiques. Un sourire se dessina sur les lèvres de la démoniaque entité mais son ton, neutre et étrangement froid, dénota grandement avec l'expression affable qu'elle affichait pourtant. Dans un mouvement si nonchalant qu'il en semblait presque félin, le Voyageur s'éloigna un peu afin de s'assurer que la porte menant à la pièce était convenablement fermée puis, une fois ce détail écarté, il vint retrouver l'hôte.
"J'ai fait la rencontre de ce rêveur, lors de l'un de mes voyages."
L'entrevue avec le fameux Tagar était fraîche, sans doute assez d'ailleurs pour qu'Halewyn, par sa magie formidable, puisse accéder à quelques bribes de souvenirs de cet épisode. Rêve s'approcha à pas mesuré de son créateur, lui offrant une main qu'elle connaissait déjà, afin de lui permettre, par simple contact, d'explorer librement sa mémoire afin d'y dénicher ce que bon lui semblait. Les yeux plongés dans ceux de son créateur, le Marchand de Sable tâchait de se monter impassible mais, par quelques mouvements parasites, à peine perceptibles, il vint trahir son angoisse.
"J'ai commis l'erreur de lui communiquer notre lien, ainsi que notre nature. S'il connaissait déjà ce secret, ses hommes ont quant à eux semblé très... perturbés par cette annonce. Tagar m'a certifié qu'ils étaient tous fidèles à sa cause mais j'ai relevé, par leur comportement, une crainte naissante à ton égard."
Son air doux s'assombrit alors et, après un court instant de silence, il reprit non sans hésitation ses explications :
"J'ai offert à Tagar de mettre un terme à leurs existences. Il a formellement refusé et s'est interposé entre eux et moi."
Le concerné était un sorcier puissant, redoutable et qui avait fait quelques démonstrations, durant leur rencontre, de sa maitrise de la magie. L'affronter tête baissée en compagnie de ses gardes avait paru, sur le moment, plus que déraisonnable. Rêve caressait en revanche l'espoir de se remanifester sur les terres de l'Empire afin de retrouver ces hommes chez eux pour les occire un par un, à l'abri des regards. Cependant, ses décisions menées à la hâte avaient déjà fait courir des risques inutiles à son créateur, il avait donc décidé de ne pas agir sans consulter le concerné.
"Je te demande pardon. Je t'ai juré fidélité et déjà, je manque à mes devoirs. Mon inconscience et ma naïveté t'ont sans doute mis dans l'embarras. Je viens donc vers toi pour t'offrir de réparer cette erreur. Veux-tu que j'anéantisse ces mortels, créateur ? Je saurai les retrouver, si tu me le demandes."
La chouette prit appui sur l'épaule de son créateur avant de bondir à nouveau, battant une dernière fois des ailes pour se placer au centre du bureau si richement décoré. Là, à l'éclat d'un soleil radieux, le métamorphe se transforma en une fraction de seconde et, aux lieux de serres, ce furent deux chaussures qui vinrent fouler le sol avec une légèreté surnaturelle. La silhouette masculine, fière et droite, pivota alors pour faire face au maître des lieux. Devant Halewyn se trouvait désormais une imparfaite copie de Tagar Reys, le Coeur du Reike.
Fidèle à elle-même, la bête issue de l'imaginaire avait choisi de conserver une paire d'yeux noirs peuplés de fébriles lueurs cosmiques. Un sourire se dessina sur les lèvres de la démoniaque entité mais son ton, neutre et étrangement froid, dénota grandement avec l'expression affable qu'elle affichait pourtant. Dans un mouvement si nonchalant qu'il en semblait presque félin, le Voyageur s'éloigna un peu afin de s'assurer que la porte menant à la pièce était convenablement fermée puis, une fois ce détail écarté, il vint retrouver l'hôte.
"J'ai fait la rencontre de ce rêveur, lors de l'un de mes voyages."
L'entrevue avec le fameux Tagar était fraîche, sans doute assez d'ailleurs pour qu'Halewyn, par sa magie formidable, puisse accéder à quelques bribes de souvenirs de cet épisode. Rêve s'approcha à pas mesuré de son créateur, lui offrant une main qu'elle connaissait déjà, afin de lui permettre, par simple contact, d'explorer librement sa mémoire afin d'y dénicher ce que bon lui semblait. Les yeux plongés dans ceux de son créateur, le Marchand de Sable tâchait de se monter impassible mais, par quelques mouvements parasites, à peine perceptibles, il vint trahir son angoisse.
"J'ai commis l'erreur de lui communiquer notre lien, ainsi que notre nature. S'il connaissait déjà ce secret, ses hommes ont quant à eux semblé très... perturbés par cette annonce. Tagar m'a certifié qu'ils étaient tous fidèles à sa cause mais j'ai relevé, par leur comportement, une crainte naissante à ton égard."
Son air doux s'assombrit alors et, après un court instant de silence, il reprit non sans hésitation ses explications :
"J'ai offert à Tagar de mettre un terme à leurs existences. Il a formellement refusé et s'est interposé entre eux et moi."
Le concerné était un sorcier puissant, redoutable et qui avait fait quelques démonstrations, durant leur rencontre, de sa maitrise de la magie. L'affronter tête baissée en compagnie de ses gardes avait paru, sur le moment, plus que déraisonnable. Rêve caressait en revanche l'espoir de se remanifester sur les terres de l'Empire afin de retrouver ces hommes chez eux pour les occire un par un, à l'abri des regards. Cependant, ses décisions menées à la hâte avaient déjà fait courir des risques inutiles à son créateur, il avait donc décidé de ne pas agir sans consulter le concerné.
"Je te demande pardon. Je t'ai juré fidélité et déjà, je manque à mes devoirs. Mon inconscience et ma naïveté t'ont sans doute mis dans l'embarras. Je viens donc vers toi pour t'offrir de réparer cette erreur. Veux-tu que j'anéantisse ces mortels, créateur ? Je saurai les retrouver, si tu me le demandes."
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Tel un courant d'air, une brise d'été, Halewyn s'engouffra dans la psychée de Rêves. Avec une délicatesse qu'iel na pas pour les mortels, iel y navigua avec art parmis les bribes de souvenir, se servant de la balise de la volonté du marchand de Sable de lui montrer exactement ce qu'il en était. En tant que tel, iel n'avait pas la puissance d'y parvenir. Leurs dons similiaires par contre décuplèrent la force de la magie démonique en iels et le démon aux cheveux de sang fixait les prunelles de galaxies, l'encre prenant des nuances rouges.
Iel y vit bien l'attitude des gardes, Tagar, fidèle à lui-même. Cet homme, paradoxe ambulant, qui doute toujours de tout et de lui-même se posant en chef naturel. L'offre qui fut faite et refusée... S'irritant quelque peu du taux de taxations aléatoires et ô combien exorbitant de l'Empire du Reike. Taxer de 15 à 45% du revenu et ils n'ont pas encore de guerre civile àa leur portes? C'est exceptionnel en soit. Il doit travailler fort le bougre. Halewyn assiste aux échange avec les quelques gardes récalcitrant ainsi que le désir de son marchand de sable d'en finir avec leur pathétique existences. Rêves, du point de vue de iel succube, s'en est admirablement bien sorti.
Sa soif de sang est si forte... S'en est attendrissant et épineux.
-Ah? Je gérerai les dégâts collatéraux quand je reverrai ces chers individus... Il n'y a rien d'irrémédiable et tu m'a été d'une loyauté s'en faille, je t'en remercie. Tu viens d'apprendre qu'il faut être prudent mon cher en divulguant nos informations... Nous pourrions, mais pas dans l'immédiat parce que les mortels te suspecteraient illico. Nous avons un luxe qu'eux non pas et cela s'appelle l'immortalité. Laisse passer quelques mois, peut-être un an... et si tu en croise un isolé, seul et vulnérable... Gâte toi si tu le souhaite, mais ne laisse aucune trace. C'est la base, voilà pourquoi je préfère les pousser à se suicider. Ils en perdent toute crédibilité. Pour la majorité d'entre eux, nous sommes des créatures de légende. Pour ma aprt j'ai la chance et la malchance de ressembler à un spécimen humain, du coup ils me foutent relativement la paix et je ne fais juste pas clamer... C'est libre à chacun
Tranche Halewyn avec un sourire, ses iris reprenant leur couleurs abyssales habituelles et serrant la main du Marchand de Sable en un geste de réconfort. Iel a merdé, et alors? CÆ ajoute du piment à la vie!
Iel y vit bien l'attitude des gardes, Tagar, fidèle à lui-même. Cet homme, paradoxe ambulant, qui doute toujours de tout et de lui-même se posant en chef naturel. L'offre qui fut faite et refusée... S'irritant quelque peu du taux de taxations aléatoires et ô combien exorbitant de l'Empire du Reike. Taxer de 15 à 45% du revenu et ils n'ont pas encore de guerre civile àa leur portes? C'est exceptionnel en soit. Il doit travailler fort le bougre. Halewyn assiste aux échange avec les quelques gardes récalcitrant ainsi que le désir de son marchand de sable d'en finir avec leur pathétique existences. Rêves, du point de vue de iel succube, s'en est admirablement bien sorti.
Sa soif de sang est si forte... S'en est attendrissant et épineux.
-Ah? Je gérerai les dégâts collatéraux quand je reverrai ces chers individus... Il n'y a rien d'irrémédiable et tu m'a été d'une loyauté s'en faille, je t'en remercie. Tu viens d'apprendre qu'il faut être prudent mon cher en divulguant nos informations... Nous pourrions, mais pas dans l'immédiat parce que les mortels te suspecteraient illico. Nous avons un luxe qu'eux non pas et cela s'appelle l'immortalité. Laisse passer quelques mois, peut-être un an... et si tu en croise un isolé, seul et vulnérable... Gâte toi si tu le souhaite, mais ne laisse aucune trace. C'est la base, voilà pourquoi je préfère les pousser à se suicider. Ils en perdent toute crédibilité. Pour la majorité d'entre eux, nous sommes des créatures de légende. Pour ma aprt j'ai la chance et la malchance de ressembler à un spécimen humain, du coup ils me foutent relativement la paix et je ne fais juste pas clamer... C'est libre à chacun
Tranche Halewyn avec un sourire, ses iris reprenant leur couleurs abyssales habituelles et serrant la main du Marchand de Sable en un geste de réconfort. Iel a merdé, et alors? CÆ ajoute du piment à la vie!
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Rêve
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Le masque de neutralité de l'engeance onirique se fondit en un sourire affable lorsque lui parvinrent les mots rassurants de celui qui l'avait sculpté. Si la faute semblait au demeurant plutôt sérieuse, Halewyn exprima sans hésitation qu'il saurait se prémunir d'éventuelles conséquences en intervenant par ses propres moyens, chose que Rêve croyait bien évidemment sur parole. Le goût prononcé qu'avait Rêve pour sa propre liberté semblait être partagé par son sculpteur, ce dernier ne se formalisa donc nullement à l'idée de se débarrasser des perturbateurs qui risquaient de communiquer ses secrets, toutefois il décida d'agir avec un peu plus de diplomatie, laissant toutefois planer le doute quant à la nature de ses machinations. Bien qu'intrigué, Rêve décida toutefois de ne pas questionner davantage son vis-à-vis à ce sujet.
"Celui qui guidait jadis les hommes sur les sentiers oniriques a désormais besoin qu'une autre âme lui éclaire la voie. Sans tes conseils, j'explorerais ce monde à l'aveugle, créateur. Je t'en remercie."
En prononçant ses mots avec une douceur pleine d'enthousiasme, il caressait de ce pouce qui n'était pas le sien le dos de la main blanche de son créateur, lui souriant avec apaisement. Son unique sujet d'inquiétude enfin écarté, il laissa sa magie s'évaporer et reprit lentement cette forme si unique que chérissait l'artiste qui lui faisait face. L'ongle de Tagar se changea en une griffe longue et acérée, puis ce fut au tour de toute sa main de croître en s'obscurcissant. S'allongeant à vue d'oeil, la copie de Tagar vint se napper d'ombre dans un furtif craquement électrique, se couvrant à mesure qu'elle s'affinait tout en se recouvrant cet épais plumage arc-en-ciel que lui avait dessiné Halewyn lors de sa renaissance.
Sachant que voir et revoir son œuvre plaisait au concerné, Rêve s'autorisa même à se donner en spectacle, s'écartant du second démon pour ensuite déployer ses ailes si immenses qu'elles masquèrent partiellement les rayons du soleil dont était baigné le coquet bureau de son créateur.
"J'ai emprunté un moment ton apparence lors de notre échange. Il m'a aussitôt demandé d'adopter un autre déguisement, prétextant qu'une telle transformation troublait ses hommes."
Son faciès de chouette, si inexpressif par nature, sembla pourtant laisser transparaître un amusement lisible lorsqu'il lui communiqua la suite :
"En vérité, je crois que c'était plutôt lui que cette vision troublait tant. Il n'a cessé de te complimenter, d'ailleurs."
Il en rajoutait certes un peu, mais il était certain toutefois que ce Tagar éprouvait à l'égard du créateur un sentiment bien plus fort qu'un simple respect courtois. Ses deux voix s'élevèrent encore, cette fois-ci en un rire sincère mais bref. La créature onirique vint ensuite replier ses ailes, permettant à la lumière du jour de faire son retour dans la pièce si richement décorée que Rêve se permit enfin de détailler avec attention, explorant l'environnement et devinant ainsi les histoires que lui racontaient ses murs. Suivant les directives d'Halewyn, il ne s'encombra pas de son habituel voile d'ombre lorsqu'il s'approcha de la fenêtre, scrutant d'un œil avide le somptueux jardin qui se trouvait derrière la barrière de verre.
"C'est une formidable tanière, créateur. Tu te fonds donc si parfaitement parmi les rêveurs ? C'est admirable."
"Celui qui guidait jadis les hommes sur les sentiers oniriques a désormais besoin qu'une autre âme lui éclaire la voie. Sans tes conseils, j'explorerais ce monde à l'aveugle, créateur. Je t'en remercie."
En prononçant ses mots avec une douceur pleine d'enthousiasme, il caressait de ce pouce qui n'était pas le sien le dos de la main blanche de son créateur, lui souriant avec apaisement. Son unique sujet d'inquiétude enfin écarté, il laissa sa magie s'évaporer et reprit lentement cette forme si unique que chérissait l'artiste qui lui faisait face. L'ongle de Tagar se changea en une griffe longue et acérée, puis ce fut au tour de toute sa main de croître en s'obscurcissant. S'allongeant à vue d'oeil, la copie de Tagar vint se napper d'ombre dans un furtif craquement électrique, se couvrant à mesure qu'elle s'affinait tout en se recouvrant cet épais plumage arc-en-ciel que lui avait dessiné Halewyn lors de sa renaissance.
Sachant que voir et revoir son œuvre plaisait au concerné, Rêve s'autorisa même à se donner en spectacle, s'écartant du second démon pour ensuite déployer ses ailes si immenses qu'elles masquèrent partiellement les rayons du soleil dont était baigné le coquet bureau de son créateur.
"J'ai emprunté un moment ton apparence lors de notre échange. Il m'a aussitôt demandé d'adopter un autre déguisement, prétextant qu'une telle transformation troublait ses hommes."
Son faciès de chouette, si inexpressif par nature, sembla pourtant laisser transparaître un amusement lisible lorsqu'il lui communiqua la suite :
"En vérité, je crois que c'était plutôt lui que cette vision troublait tant. Il n'a cessé de te complimenter, d'ailleurs."
Il en rajoutait certes un peu, mais il était certain toutefois que ce Tagar éprouvait à l'égard du créateur un sentiment bien plus fort qu'un simple respect courtois. Ses deux voix s'élevèrent encore, cette fois-ci en un rire sincère mais bref. La créature onirique vint ensuite replier ses ailes, permettant à la lumière du jour de faire son retour dans la pièce si richement décorée que Rêve se permit enfin de détailler avec attention, explorant l'environnement et devinant ainsi les histoires que lui racontaient ses murs. Suivant les directives d'Halewyn, il ne s'encombra pas de son habituel voile d'ombre lorsqu'il s'approcha de la fenêtre, scrutant d'un œil avide le somptueux jardin qui se trouvait derrière la barrière de verre.
"C'est une formidable tanière, créateur. Tu te fonds donc si parfaitement parmi les rêveurs ? C'est admirable."
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Magnifique, ne put que constater une énième fois Halewyn devant de spectacle. La douceur des plumes irisées aux motifs de galaxies, les griffes délicatement meurtrières qui cliquètent et grattent le plancher. la tête de chouette sur le cou gracile... C'est quand même quelque chose, outre la fierté d'avoir sculpté un tel être, le fait d'être le mentor d'un autre démon a quelque chose d'unique et de grisant.
Halewyn prend son rôle très à coeur. Il faut guider Rêves pour qu'il comprenne, mais sans le brimer pour qu'il se contente de vivre à l'écart. Lui ouvrir les yeux sur la nature des mortels pour lui éviter les mêmes déboires qui ont marqué ses débuts... votre succube favorite a eu la chance de pouvoir se préparer... Et pendant un instant, iel se prend à penser au mage Eliendir. Leur rencontre a changé sa vie, sinon iel serait encore probablement dans le village a manger de la chair crue et des champignons, a moins qu'iel ne se serait pas ouvert les veines d'ennui.
Oh j'ai eu le temps d'apprendre. Je vais te raconter un peu... Je te dois bien ca, après tout, je connais ta naissance. Et il y a des chances que tu apprenne de mon expérience.
Levant une main vers la fenêtre qu'iel balaie négligeamment, iel crée une illusion pour illustrer son récit. Il apparait un arbre antique, aux racines nouceuses, avec une silhouette de femme qui fuit quelque chose en se terrant, les yeux exorbités, dans le creux de celles-ci.
Le temps est relatif pour nous. Pendant des siècles, je n'ai été que ténèbres bercés par la folie des hommes. Ce rituel particulier qui a présidé à mon entrée sur le plan terrestre a perduré de génération en génération. Chaque victime sarificielle,je porte leur sang, leur larmes, leurs os et leurs acier en bandoulière. Ils font partis de moi.
Explique t'iel en faisant référence aux multiples colliers qui lui garnissent tout le corp.
La première qui a commencé le rituel, est une femme qui a trouvé refuge dans le creux d'un arbre lors de la destruction de son village. Enceinte, ayant sombré dans la folie, elle pria. Si les titans restèrent sourds, nos pères à nous l'entendirent assurément. C'est à cet instant précis que les Gardiens ont répondus à ses lamentations et ont faconnés ma conscience qu'ils ont liés à l'endroit. Ensuite je n'ai eu qu'à emmagasiner l''énergie, me faconner, me peaufiner en attente du moment propices.
Sous les yeux de Rêves, l'illusion marque encore le temps qui passe, l'arbre devenant encore pus vieux et tordu, le sang s'écoulant de ses entrailles qui laissent voir un autel grossir, les os et les armes d'aventuriers s'empiler avec un art certain.
Le dernier qui a terminé le rituel était un mage noir ''importé'' dans le village et rendu lucidement fou par l'ingestion des champignons qui poussaient dans la région. Pour la faire courte... J'ai fini par arriver. J'avais une conscience aigue du monde local, mais aucune du monde en général, tout comme toi. Contrairement à toi par contre, mon ''Père'' était le moins dégénérés de la bande de cosanguin qui habitaient le désormais village. Il m'a asservi aussitôt sorti dans le monde matériel avec une malédiction bien sentie. J'étais leur déité, certes, mais avec un champ d'exercice bien mince. Condamné à mourir dennui.
L'image d'un elfe pâle, mage, arrogant se dessina brièvement.
Lui, c'est Eliendir. Ami ou ennemi, je n'ai jamais su définir exactement. Mais son bref passage m'a fait me rendre compte que j'étais prisonnier. J'ai renégocié mon Pacte après son départ. Sı tu le croise, dis lui le bonjour de ma part et avise le que je parcoure enfin le monde. Il doit commencer à être vieux dailleurs.
D'autres images défilent tandis qu'iel continue. Des images de trahisons de la part de mortels, la purge de Shoumei... entre autre.
-Les fanatiques, il y en a partout et sous toute nationalité. Au Shoumei, pendant une période, tout ce qui n'est pas humain finissait au bucher. J'ai failli y finir moi-même d'ailleurs, mais ils me prenaient pour un hybride ou un taré du fais de mon hermaphrodisme. Il faut aussi avouer que je les ai parfois provoqués. Que ca soit par ennuis ou pour faire diversion. J'y ai appris la nature changeante des mortels, j'ai goûté au gout amer du viol et de la trahison. A↑ retrait du libre-arbitre et du consentement. Je pousse les mortels à l'excellence ou a la folie et, parfois, je dois donner de ma personne. Ici, en République par contre, les démons sont quand même relativement bien acceptés. Tant que l'ont paie nos impôts et qu'on a l'hypocrisie de jouer le jeu, tout va bien. J'ai le sentiment par contre que le jour que ca ira moins bien, nous serons les premiers à retourner au bûcher.
Halewyn baissa la main faisant disparaitre l'image.
-Ce que j'essaye de te dire, c'est d'être prudent quand tu approche les mortels. Ils nous aiment et nous craignent à la fois pour la plupart, ce qui a causé beaucoup de morts prématurés de nos pairs. Certains se sont fondus e tasservis d'eux-même à la cause mortelle, ceux la je les appelles les démons domestiqués. D'autres prennent le parti adverse et cherchent la fin du monde, je les appelle els sauvages et je les évites à tout prix, ils nous font fort mauvaise presse. Et il y a nous qui cherchons simplement à accomplir nos pérogatives dans les meilleures conditions possibles. Si tu en trouve d'autres démons comme nous, fais leur part de ce sanctuaire ici. Mes portes et mes femmes sont ouvertes.
La belle main fine se pose dans le plumage tandis que accroissant sa taille par magie, Halewyn pose le front sur celui de son rejeton, les prunelles de galaxies se reflétant dans l'encre..
Je ne mens jamais, par contre j'ai envie de t'enjoindre à le faire si tu en as envie et si ta sécurité le nécessite. Nous sommes immortels, mais nous pouvons mourir, alors soit prudente toujours... ije ne le répétrai jamais assez
Halewyn prend son rôle très à coeur. Il faut guider Rêves pour qu'il comprenne, mais sans le brimer pour qu'il se contente de vivre à l'écart. Lui ouvrir les yeux sur la nature des mortels pour lui éviter les mêmes déboires qui ont marqué ses débuts... votre succube favorite a eu la chance de pouvoir se préparer... Et pendant un instant, iel se prend à penser au mage Eliendir. Leur rencontre a changé sa vie, sinon iel serait encore probablement dans le village a manger de la chair crue et des champignons, a moins qu'iel ne se serait pas ouvert les veines d'ennui.
Oh j'ai eu le temps d'apprendre. Je vais te raconter un peu... Je te dois bien ca, après tout, je connais ta naissance. Et il y a des chances que tu apprenne de mon expérience.
Levant une main vers la fenêtre qu'iel balaie négligeamment, iel crée une illusion pour illustrer son récit. Il apparait un arbre antique, aux racines nouceuses, avec une silhouette de femme qui fuit quelque chose en se terrant, les yeux exorbités, dans le creux de celles-ci.
Le temps est relatif pour nous. Pendant des siècles, je n'ai été que ténèbres bercés par la folie des hommes. Ce rituel particulier qui a présidé à mon entrée sur le plan terrestre a perduré de génération en génération. Chaque victime sarificielle,je porte leur sang, leur larmes, leurs os et leurs acier en bandoulière. Ils font partis de moi.
Explique t'iel en faisant référence aux multiples colliers qui lui garnissent tout le corp.
La première qui a commencé le rituel, est une femme qui a trouvé refuge dans le creux d'un arbre lors de la destruction de son village. Enceinte, ayant sombré dans la folie, elle pria. Si les titans restèrent sourds, nos pères à nous l'entendirent assurément. C'est à cet instant précis que les Gardiens ont répondus à ses lamentations et ont faconnés ma conscience qu'ils ont liés à l'endroit. Ensuite je n'ai eu qu'à emmagasiner l''énergie, me faconner, me peaufiner en attente du moment propices.
Sous les yeux de Rêves, l'illusion marque encore le temps qui passe, l'arbre devenant encore pus vieux et tordu, le sang s'écoulant de ses entrailles qui laissent voir un autel grossir, les os et les armes d'aventuriers s'empiler avec un art certain.
Le dernier qui a terminé le rituel était un mage noir ''importé'' dans le village et rendu lucidement fou par l'ingestion des champignons qui poussaient dans la région. Pour la faire courte... J'ai fini par arriver. J'avais une conscience aigue du monde local, mais aucune du monde en général, tout comme toi. Contrairement à toi par contre, mon ''Père'' était le moins dégénérés de la bande de cosanguin qui habitaient le désormais village. Il m'a asservi aussitôt sorti dans le monde matériel avec une malédiction bien sentie. J'étais leur déité, certes, mais avec un champ d'exercice bien mince. Condamné à mourir dennui.
L'image d'un elfe pâle, mage, arrogant se dessina brièvement.
Lui, c'est Eliendir. Ami ou ennemi, je n'ai jamais su définir exactement. Mais son bref passage m'a fait me rendre compte que j'étais prisonnier. J'ai renégocié mon Pacte après son départ. Sı tu le croise, dis lui le bonjour de ma part et avise le que je parcoure enfin le monde. Il doit commencer à être vieux dailleurs.
D'autres images défilent tandis qu'iel continue. Des images de trahisons de la part de mortels, la purge de Shoumei... entre autre.
-Les fanatiques, il y en a partout et sous toute nationalité. Au Shoumei, pendant une période, tout ce qui n'est pas humain finissait au bucher. J'ai failli y finir moi-même d'ailleurs, mais ils me prenaient pour un hybride ou un taré du fais de mon hermaphrodisme. Il faut aussi avouer que je les ai parfois provoqués. Que ca soit par ennuis ou pour faire diversion. J'y ai appris la nature changeante des mortels, j'ai goûté au gout amer du viol et de la trahison. A↑ retrait du libre-arbitre et du consentement. Je pousse les mortels à l'excellence ou a la folie et, parfois, je dois donner de ma personne. Ici, en République par contre, les démons sont quand même relativement bien acceptés. Tant que l'ont paie nos impôts et qu'on a l'hypocrisie de jouer le jeu, tout va bien. J'ai le sentiment par contre que le jour que ca ira moins bien, nous serons les premiers à retourner au bûcher.
Halewyn baissa la main faisant disparaitre l'image.
-Ce que j'essaye de te dire, c'est d'être prudent quand tu approche les mortels. Ils nous aiment et nous craignent à la fois pour la plupart, ce qui a causé beaucoup de morts prématurés de nos pairs. Certains se sont fondus e tasservis d'eux-même à la cause mortelle, ceux la je les appelles les démons domestiqués. D'autres prennent le parti adverse et cherchent la fin du monde, je les appelle els sauvages et je les évites à tout prix, ils nous font fort mauvaise presse. Et il y a nous qui cherchons simplement à accomplir nos pérogatives dans les meilleures conditions possibles. Si tu en trouve d'autres démons comme nous, fais leur part de ce sanctuaire ici. Mes portes et mes femmes sont ouvertes.
La belle main fine se pose dans le plumage tandis que accroissant sa taille par magie, Halewyn pose le front sur celui de son rejeton, les prunelles de galaxies se reflétant dans l'encre..
Je ne mens jamais, par contre j'ai envie de t'enjoindre à le faire si tu en as envie et si ta sécurité le nécessite. Nous sommes immortels, mais nous pouvons mourir, alors soit prudente toujours... ije ne le répétrai jamais assez
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Rêve
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Rendu muet par les innombrables réflexions que suscitaient en lui les mots du créateur, Rêve ne réalisa pas immédiatement que son corps s'était mis à flotter, se décollant du sol avec une légèreté tout à fait curieuse. Une main plaquée contre la vitre, il observait avec attention son interlocuteur, dévorant avec gourmandise les connaissances nouvelles qu'il assimilait sans mal. Il y avait, dans la génèse de son créateur, tant d'éléments et de détails formidables qui éveillaient en Rêve des sentiments nouveaux ainsi qu'une foule d'autres questions. Lorsque Halewyn vint établir le contact en posant son front contre le sien, le Marchand de Sable fut tiré à ses propres songes, plongeant ses yeux immenses dans ceux de son fabuleux parent.
Il était devenu habituel pour eux deux, malgré la jeunesse de leur relation, de s'imprégner des souvenirs de l'autre par une lecture furtive de ses mémoires. Ne faisant pas exception à cette règle lors de cet échange, Rêve profita du moment pour soutirer sans mot dire quelques fragments, des images confuses, des teintes et des sensations de ce passé révolu auquel avait fait allusion Halewyn. Avec douceur, le démon imaginaire passa ensuite l'une de ses dextres sur la joue de son homologue, copiant par ce geste affectueux les caresses que lui prodiguaient si souvent son créateur. Dans un chuchotement fébrile, les deux voix résonnèrent à nouveau :
"Je ne parviens plus à me montrer aussi prudent que lors de notre précédente rencontre, créateur. Ma dévorante curiosité érode chaque jour un peu plus mes craintes de la mort. Ma nature change et mes peurs s'éteignent."
S'il ressentait de poignants remords à l'idée d'avoir ainsi manqué à ses engagements vis-à-vis de son créateur, Rêve constatait non sans surprise qu'au fil de ses voyages, il était parvenu à maitriser de mieux en mieux ses inquiétudes quant à sa nature mortelle nouvellement acquise. La fragilité de sa chair, bien qu'encore vaguement effrayante, avait désormais pour lui quelque chose de grisant. Lui qui était tout autant composé de bonheur que d'effroi accueillait la peur avec bien plus de compréhension qu'auparavant, étrangement. Avec une absolue franchise, il laissa sa main quitter la joue d'Halewyn, avant de reprendre sans hésitation :
"Je m'adapte. Je suis fait de mensonges qui se muent parfois en vérités. Jamais je n'hésite à transformer la réalité, par les actes comme par les mots. C'est ainsi que j'ai été conçu, après tout."
Toujours en flottement, comme si la pièce entière était emplie d'eau invisible, la créature mystique vint bondir lentement, explorant les étagères qui abritaient antiquités et souvenirs de son créateur en prenant appui sur les murs. Telle une algue secouée au gré des courants, sa queue allongée voletait derrière lui lentement tandis que Rêve, par pure curiosité, venait manipuler sans gêne les diverses possessions accumulées au fil du temps par celui auquel il s'était consacré. Un souvenir de la conversation avec Tagar lui vint alors :
"Ces fanatiques auxquels tu as fait allusion... Tagar m'a parlé d'eux. C'était du fait de leur existence qu'il a jugé bon de m'offrir sa protection."
Entre pure arrogance et sagesse millénaire, Rêve laissa à cette pensée un bref ricanement lui échapper. Son cou serpentin pivota ensuite dans un angle impossible afin de faire à nouveau face à son créateur. D'un air buté, presque enfantin, il ajouta enfin :
"Devons-nous réellement craindre ces rêveurs aveugles et barbares ? Notre puissance va pourtant bien au delà de leur compréhension. N'est-ce pas, Père/Mère ?
Il était devenu habituel pour eux deux, malgré la jeunesse de leur relation, de s'imprégner des souvenirs de l'autre par une lecture furtive de ses mémoires. Ne faisant pas exception à cette règle lors de cet échange, Rêve profita du moment pour soutirer sans mot dire quelques fragments, des images confuses, des teintes et des sensations de ce passé révolu auquel avait fait allusion Halewyn. Avec douceur, le démon imaginaire passa ensuite l'une de ses dextres sur la joue de son homologue, copiant par ce geste affectueux les caresses que lui prodiguaient si souvent son créateur. Dans un chuchotement fébrile, les deux voix résonnèrent à nouveau :
"Je ne parviens plus à me montrer aussi prudent que lors de notre précédente rencontre, créateur. Ma dévorante curiosité érode chaque jour un peu plus mes craintes de la mort. Ma nature change et mes peurs s'éteignent."
S'il ressentait de poignants remords à l'idée d'avoir ainsi manqué à ses engagements vis-à-vis de son créateur, Rêve constatait non sans surprise qu'au fil de ses voyages, il était parvenu à maitriser de mieux en mieux ses inquiétudes quant à sa nature mortelle nouvellement acquise. La fragilité de sa chair, bien qu'encore vaguement effrayante, avait désormais pour lui quelque chose de grisant. Lui qui était tout autant composé de bonheur que d'effroi accueillait la peur avec bien plus de compréhension qu'auparavant, étrangement. Avec une absolue franchise, il laissa sa main quitter la joue d'Halewyn, avant de reprendre sans hésitation :
"Je m'adapte. Je suis fait de mensonges qui se muent parfois en vérités. Jamais je n'hésite à transformer la réalité, par les actes comme par les mots. C'est ainsi que j'ai été conçu, après tout."
Toujours en flottement, comme si la pièce entière était emplie d'eau invisible, la créature mystique vint bondir lentement, explorant les étagères qui abritaient antiquités et souvenirs de son créateur en prenant appui sur les murs. Telle une algue secouée au gré des courants, sa queue allongée voletait derrière lui lentement tandis que Rêve, par pure curiosité, venait manipuler sans gêne les diverses possessions accumulées au fil du temps par celui auquel il s'était consacré. Un souvenir de la conversation avec Tagar lui vint alors :
"Ces fanatiques auxquels tu as fait allusion... Tagar m'a parlé d'eux. C'était du fait de leur existence qu'il a jugé bon de m'offrir sa protection."
Entre pure arrogance et sagesse millénaire, Rêve laissa à cette pensée un bref ricanement lui échapper. Son cou serpentin pivota ensuite dans un angle impossible afin de faire à nouveau face à son créateur. D'un air buté, presque enfantin, il ajouta enfin :
"Devons-nous réellement craindre ces rêveurs aveugles et barbares ? Notre puissance va pourtant bien au delà de leur compréhension. N'est-ce pas, Père/Mère ?
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Crains les, parce que leur rêves à eux impliquent une rivière de sang et la perte de cet équilibre qui t'es si cher. La balance penche du mauvais coté, la lumière veut se passer des ombres que nous sommes. Et pourtant, comme je me plait à dire, il ny a pas de lumière sans ténèbres et il n'y a pas de clarté plus ténébreuses que celle qui rejette tout ombres. Nous avons le droit d'avoir peur dans une certaine mesure, a peur incite à la prudence et la prudence rallonge notre éternité. Ne la néglige pas. Surestime ton adversaire inconnu, ca évite bien des déconvenues.
Rétorque Halewyn en balayant la fenêtre, y faisant apparaitre Seagan tel qu'iel l'a vu cette soirée là.
Lui, sois bien prudent si tu te retrouve en sa présence. Soit d'un respect exemplaire tout en refusant son autorité. Exprime lui bien clairement que tu es sous ma responsabilité. Ne répond que le strict minimum... Lui c'est le haut-prêtre Seagan, Lumina pluri millénaire à la tête du nouvel Ordre. Son objectif? redonner la grandeur à Shoumei et ce, même si ca implique transformer le monde en tas de cendres et d'os. Adorateur fanatique des titans. Je travaille pour lui...
Pour le moment, termine Hale mentalement, toujours en contact tactile avec son marchand de sable. Il y a une froide colère, une haine infinie et une patience à toute épreuve. Halewyn a l'éternité pour l'étudier et trouver son point faible ainsi qu'une implacable détermination à ce que Rêves reste hors de sa domination et libre de semer le chaos à sa guise comme tout démon devrait l'être.
Il est un vivant-mort. Il marche, il mange, il parle mais sa psychée est hors de notre portée pour le moment. sois bien prudent si tu te retrouve en sa présence. Il ne reculera devant rien pour amener son objectif à terme .Je ne te donnerai pas d'ordres, tu es libre. Cependant, je te conseille trèes fortement, si tu le croise, refuse tout pacte plutôt réfère le à ma personne directement. Je te demande expressément de ne lui divulguer aucun de nos secrets autres que tu es de ma famille. Observe et apprend de ce mortel et de ses suivants en particuliers si tu es obligé, sinon reste en loin, il me déplairait fortement qu'ils te blessent ou te corrompent.
Rétorque Halewyn en balayant la fenêtre, y faisant apparaitre Seagan tel qu'iel l'a vu cette soirée là.
Lui, sois bien prudent si tu te retrouve en sa présence. Soit d'un respect exemplaire tout en refusant son autorité. Exprime lui bien clairement que tu es sous ma responsabilité. Ne répond que le strict minimum... Lui c'est le haut-prêtre Seagan, Lumina pluri millénaire à la tête du nouvel Ordre. Son objectif? redonner la grandeur à Shoumei et ce, même si ca implique transformer le monde en tas de cendres et d'os. Adorateur fanatique des titans. Je travaille pour lui...
Pour le moment, termine Hale mentalement, toujours en contact tactile avec son marchand de sable. Il y a une froide colère, une haine infinie et une patience à toute épreuve. Halewyn a l'éternité pour l'étudier et trouver son point faible ainsi qu'une implacable détermination à ce que Rêves reste hors de sa domination et libre de semer le chaos à sa guise comme tout démon devrait l'être.
Il est un vivant-mort. Il marche, il mange, il parle mais sa psychée est hors de notre portée pour le moment. sois bien prudent si tu te retrouve en sa présence. Il ne reculera devant rien pour amener son objectif à terme .Je ne te donnerai pas d'ordres, tu es libre. Cependant, je te conseille trèes fortement, si tu le croise, refuse tout pacte plutôt réfère le à ma personne directement. Je te demande expressément de ne lui divulguer aucun de nos secrets autres que tu es de ma famille. Observe et apprend de ce mortel et de ses suivants en particuliers si tu es obligé, sinon reste en loin, il me déplairait fortement qu'ils te blessent ou te corrompent.
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Rêve
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Les mots d'Halewyn pesèrent bien lourd sur le cœur de sa progéniture. Déçu d'entendre qu'il existait en ce monde une lueur suffisamment éclatante pour chasser ses ombres, Rêve se mua lentement en une forme reflétant son nouvel état d'esprit. Prenant appui sur une étagère, la bête flottante bondit avec douceur, traversant l'entièreté de la pièce et se saisissant au passage d'un rideau, qu'elle vint rabattre dans son envolée sur la fenêtre, masquant ainsi la lueur du soleil et plongea le bureau dans une pénombre imprégnée de chaleur. Son plumage d'encre vint bleuir et, à ses extrémités, son corps sembla englouti par le givre. Les plumes autrefois douces et belles s'affinèrent, comme dévorées par une sécheresse surnaturelle et ses yeux sphériques s'affutèrent dans leur silhouette, lui conférant subitement l'apparence d'un curieux oiseau de proie, vil, lugubre et farouche, aux yeux tout du moins de son seul spectateur.
"Je respecterai tes mises en garde, créateur."
La voix au timbre masculin prit le pas sur la seconde et elle se fit plus rocailleuse, comme assombrie par la colère naissante qui habitait désormais son esprit. Cauchemar pointait le bout de son vilain bec de rapace et des pensées tout aussi obscures que cette apparence fraîchement empruntée vinrent envahir son être tout entier, le transformant de l'intérieur comme de l'extérieur. Lui qui pensait n'avoir rien à craindre de ces fameux fanatiques que lui avaient décrits Tagar se trouvait bien agacé, maintenant qu'il apprenait des mots si fiables de son parent que ce fameux prêtre à mi-chemin entre la vie et la mort constituait pour eux un réel danger.
"Mais le soleil ferait tout de même bien de se méfier de l'éclipse qui approche. Cette dernière pourrait s'avérer éternelle."
L'évidence se révéla alors naturelle à Halewyn : malgré sa fidélité sans faille pour son propre créateur, Rêve avait été affublé par les astres à l'origine de sa conception d'une arrogance si poignante qu'elle en devenait divine. Fragment d'une humanité toute entière et de bien d'autres entités à l'existence oubliée, il conservait en lui cette tenace vision d'un être qui se savait unique en son genre et, par conséquent, supérieur à tout ce qui l'entourait. Défiant et profondément courroucé, il observa un instant la faible lumière qui traversait encore le voile de tissu, caressant pensivement le rideau qu'il avait lui-même rabattu, avant de conclure :
"Je tâcherai de ne pas m'approcher de ces... créatures. Sois rassuré, Père/Mère.
L'apparence de l'enfant des songes vint enfin s'adoucir et le plumage retrouva, en quelques secondes, sa beauté chaleureuse d'antan.
"Je respecterai tes mises en garde, créateur."
La voix au timbre masculin prit le pas sur la seconde et elle se fit plus rocailleuse, comme assombrie par la colère naissante qui habitait désormais son esprit. Cauchemar pointait le bout de son vilain bec de rapace et des pensées tout aussi obscures que cette apparence fraîchement empruntée vinrent envahir son être tout entier, le transformant de l'intérieur comme de l'extérieur. Lui qui pensait n'avoir rien à craindre de ces fameux fanatiques que lui avaient décrits Tagar se trouvait bien agacé, maintenant qu'il apprenait des mots si fiables de son parent que ce fameux prêtre à mi-chemin entre la vie et la mort constituait pour eux un réel danger.
"Mais le soleil ferait tout de même bien de se méfier de l'éclipse qui approche. Cette dernière pourrait s'avérer éternelle."
L'évidence se révéla alors naturelle à Halewyn : malgré sa fidélité sans faille pour son propre créateur, Rêve avait été affublé par les astres à l'origine de sa conception d'une arrogance si poignante qu'elle en devenait divine. Fragment d'une humanité toute entière et de bien d'autres entités à l'existence oubliée, il conservait en lui cette tenace vision d'un être qui se savait unique en son genre et, par conséquent, supérieur à tout ce qui l'entourait. Défiant et profondément courroucé, il observa un instant la faible lumière qui traversait encore le voile de tissu, caressant pensivement le rideau qu'il avait lui-même rabattu, avant de conclure :
"Je tâcherai de ne pas m'approcher de ces... créatures. Sois rassuré, Père/Mère.
L'apparence de l'enfant des songes vint enfin s'adoucir et le plumage retrouva, en quelques secondes, sa beauté chaleureuse d'antan.
Invité
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Avec fascination et un plaisir non dissimulé, Halewyn assista à l'apparition de Cauchemar. Ce démon était magnifique dans toutes ses facettes. Sans crainte iel succube s'approcha du marchand de sable. Iel ne pouvait reprocher l'arrogance du démon onirique, partageant iel aussi ce trait de personnalité. Iel l'admira faire son manège, sachant parfaitement que ca ne lui inspirait aucune crainte.
-Je ne te demande qu'un peu de patience Mon Cher... La beauté des mortels c'est que la roue tourne toujours, à plus ou moins longue échéance, un maillon faible de son groupe se manifestera. Il nous faut ramasser le plus d'informations possibles. Je crois que pour bien le faire souffrir, il faut s'attaquer aux deux choses dont il tient le plus, le Shoumei et les Titans et ce, sans qu'il nous suspecte. Je veux le voir agoniser en regardant ses suivants morts comme ses supposés Dieux ont exterminé mon culte. Et si je réussis à le faire tuer de la main d'un ses propres fidèles, cela sera le karma dans toutes sa splendeur et pour ca, il a besoin de penser que notre loyauté lui est acquise sans condition. On ne joue pas avec le jeu du Sekai impunément.
Avec un sourire que personne ne lui avait jamais vu, empreint d'une malignité pure qui donnait aux traits parfaits une expression parfaitement et indibitablement trop belle pour être pure, iel referma le rideau complètement, plongeant la pièce dans une obscurité surnaturelle.
Je vais te confier un secret. Je ne prépare pas qu'une Eclipse.... Grâce au lumina, un plan plus ambitieux naquit en moi. Je prépare mieux, c''est pour cela que nous arpentons le Sekai. Pour le moment, les Anges et les Titans dominent avec ce résultat désastreux... J'ai bien l'intention d'inverser le cours des choses. De les chasser et de festoyer sur leur chair pour chaque compatriote qu'ils ont tués, démembrés et utilisés au fil des millénaires. Peut-être ramener le haut-prêtre en vie grâce à la nécromancie et l'emprisonner pour qu'il y assiste Pour y arriver cependant, il nous faut patience et prudence afin que notre espèce puisse enfin prendre la réelle place qui lui est dûe. Amasser les informations sur les forces et faiblesses de chacun d'entre eux, les laisser nous utiliser d'Une certaine facon. A force de battre le chien, il faut s'attendre à ce qu'il morde et pour le moment je préfère te savoir en sûreté. ʼnØus sommes trop peu pour nous permettre de nous sacrifier les uns les autres pour cette cause. .
-Je ne te demande qu'un peu de patience Mon Cher... La beauté des mortels c'est que la roue tourne toujours, à plus ou moins longue échéance, un maillon faible de son groupe se manifestera. Il nous faut ramasser le plus d'informations possibles. Je crois que pour bien le faire souffrir, il faut s'attaquer aux deux choses dont il tient le plus, le Shoumei et les Titans et ce, sans qu'il nous suspecte. Je veux le voir agoniser en regardant ses suivants morts comme ses supposés Dieux ont exterminé mon culte. Et si je réussis à le faire tuer de la main d'un ses propres fidèles, cela sera le karma dans toutes sa splendeur et pour ca, il a besoin de penser que notre loyauté lui est acquise sans condition. On ne joue pas avec le jeu du Sekai impunément.
Avec un sourire que personne ne lui avait jamais vu, empreint d'une malignité pure qui donnait aux traits parfaits une expression parfaitement et indibitablement trop belle pour être pure, iel referma le rideau complètement, plongeant la pièce dans une obscurité surnaturelle.
Je vais te confier un secret. Je ne prépare pas qu'une Eclipse.... Grâce au lumina, un plan plus ambitieux naquit en moi. Je prépare mieux, c''est pour cela que nous arpentons le Sekai. Pour le moment, les Anges et les Titans dominent avec ce résultat désastreux... J'ai bien l'intention d'inverser le cours des choses. De les chasser et de festoyer sur leur chair pour chaque compatriote qu'ils ont tués, démembrés et utilisés au fil des millénaires. Peut-être ramener le haut-prêtre en vie grâce à la nécromancie et l'emprisonner pour qu'il y assiste Pour y arriver cependant, il nous faut patience et prudence afin que notre espèce puisse enfin prendre la réelle place qui lui est dûe. Amasser les informations sur les forces et faiblesses de chacun d'entre eux, les laisser nous utiliser d'Une certaine facon. A force de battre le chien, il faut s'attendre à ce qu'il morde et pour le moment je préfère te savoir en sûreté. ʼnØus sommes trop peu pour nous permettre de nous sacrifier les uns les autres pour cette cause. .
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Rêve
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Tuer avant d'être tué, se venger par anticipation d'un acte que l'on savait imminent. Il y avait, dans les mots et l'expression du démon flamboyant, une fougue ainsi qu'une hargne que Rêve n'avait jamais eu l'occasion d'apercevoir dans l'œil d'un mortel. Se détournant des rideaux avec une fascination grandissante pour l'être merveilleux qui discourait sans une once d'hésitation, Rêve plongea son regard étincelant dans celui de son créateur. Les iris embrasés l'hypnotisaient, à un point tel que le prince fut poussé à prendre la main de son créateur dans la sienne pour ressentir, ne serait-ce qu'un peu, cette si puissante volonté qu'était la sienne. Aussitôt grisé par un flot d'images cataclysmiques né de l'esprit d'Halewyn, Rêve laissa les plumes de sa nuque se dresser dans un frémissement sauvage.
"Voici donc ton rêve ?"
Les motifs ornant le visage de la chouette se tordaient furieusement, traduisant cette bouillonnante envie d'en découvrir davantage et de voir ce plan mené à bien de la main de celui qui l'avait mis au monde. Combien de cauchemars atroces allaient donc naître d'une machination aussi destructrices ? Rêve avait vécu en songes l'ascension d'empires grandioses mais également leur chute et les ravages ainsi occasionnés. De ce carnage naîtrait un véritable festin d'émotions plus fortes et délectables les unes que les autres. Qui, de l'ombre ou de la lumière, viendrait enfermer l'autre ?
"C'est... extraordinaire, créateur."
Et la rage en lui connut une temporaire extinction. Apaisé d'avoir été béni de la présence d'un parent aux desseins si intensément grandioses, Rêve ne réfréna son émoi que pour conserver sa contenance mais ses gestes vifs et saccadés dévoilaient sans mal à quel point cette annonce l'avait électrisé. Relâchant lentement la main d'Halewyn, il réalisa seulement la pression de son emprise et s'assura en scrutant la peau de porcelaine de n'avoir laissé derrière lui aucune blessure. Malgré son enveloppe aux contours si voluptueux, il oubliait parfois que ses doigts étaient tous terminés en dagues acérées.
"Je serai évidemment à tes côtés, mais tu le sais déjà."
Rêve savait désormais la puissance d'un Pacte, son créateur lui ayant enseigné lors de leur première rencontre sur le plan matériel. Ils étaient unis, jusqu'au bout de ce monde et peut-être plus loin encore. Après un moment de silence, la bête pivota en direction de la fenêtre et saisit de l'une de ses dextres l'un des replis du rideau avant de le tirer timidement, révélant à nouveau la splendeur du monde extérieur en ramenant à eux cette lumière éclatante qu'ils évoquaient pourtant tous deux avec un dédain certain.
"Voici donc ton rêve ?"
Les motifs ornant le visage de la chouette se tordaient furieusement, traduisant cette bouillonnante envie d'en découvrir davantage et de voir ce plan mené à bien de la main de celui qui l'avait mis au monde. Combien de cauchemars atroces allaient donc naître d'une machination aussi destructrices ? Rêve avait vécu en songes l'ascension d'empires grandioses mais également leur chute et les ravages ainsi occasionnés. De ce carnage naîtrait un véritable festin d'émotions plus fortes et délectables les unes que les autres. Qui, de l'ombre ou de la lumière, viendrait enfermer l'autre ?
"C'est... extraordinaire, créateur."
Et la rage en lui connut une temporaire extinction. Apaisé d'avoir été béni de la présence d'un parent aux desseins si intensément grandioses, Rêve ne réfréna son émoi que pour conserver sa contenance mais ses gestes vifs et saccadés dévoilaient sans mal à quel point cette annonce l'avait électrisé. Relâchant lentement la main d'Halewyn, il réalisa seulement la pression de son emprise et s'assura en scrutant la peau de porcelaine de n'avoir laissé derrière lui aucune blessure. Malgré son enveloppe aux contours si voluptueux, il oubliait parfois que ses doigts étaient tous terminés en dagues acérées.
"Je serai évidemment à tes côtés, mais tu le sais déjà."
Rêve savait désormais la puissance d'un Pacte, son créateur lui ayant enseigné lors de leur première rencontre sur le plan matériel. Ils étaient unis, jusqu'au bout de ce monde et peut-être plus loin encore. Après un moment de silence, la bête pivota en direction de la fenêtre et saisit de l'une de ses dextres l'un des replis du rideau avant de le tirer timidement, révélant à nouveau la splendeur du monde extérieur en ramenant à eux cette lumière éclatante qu'ils évoquaient pourtant tous deux avec un dédain certain.
Invité
Invité
Je le sais... Dıt Halewyn en reportant son attention au dehors vers en bas, l'elfe, surfant sur les pensées légère de son engeance autant que cette dernière s'appropriait ses pensées qu'iel ne cachait pas du tout, amenant la communication à un tout autre niveaau. Je ne condamne pas les mortels de nous chasser. C'est dans une certaine mesure de bonne guerre, is ne réussissent que rarement et ca permet d'éviter les débordement fâcheux de notre côté. De nettoyer le pateau de jeu pour garder l'équilibre.
Une image se grava dans l'esprit du marchand de sable. Une démone attachée sur un autel au dessus d'un gouffre, souffrant atrocement. Cette démone sut til instinctivement, avait été invoquée pendant le passage des titans pour protéger la cité. Elle fit de son mieux pour s'acquitter de son pacte et c'est comme cela que les mages la remercièrent. Les mots manquaient à Halewyn mais iel laissait ce souvenir puruler comme il se devait afin qu'il ne s'infecte pas. Iel eu aussi l'image des abysses, l'entrée du royaume des ténèbres duquel il viennent. Et un mage masqué balancer négligemment la démone au sol en révélant ses plans de s'approprier le statut et les pouvoirs de Gardien.
Lilith avait protégé Sancta et ils l'avaient plus que tuée, ils l'avaient brisée... Ils voulaient accéder au royaume des Gardiens. Et Seagan qui s'est pointé comme la cavalerie, trahissant le fait qu'il aurait pu éviter tout cela, il avait le pouvoir d'entrer lui-même dans la cité à n'importe quel moment, mais il a préféré sacrifier la démone. Il avait attendu pour prendre le portal vers le monde des Gardiens, en pèlerinage en un sens... Le voile rouge de la rage la plus pure qui voile les souvenirs ensuite.
-Je n'ai pas retrouvé le grimoire parlant du rituel. Aucun de nos frères n'est plus à l'abrit. Les temps changent et je crois que nous sommes à l'époque ou il faut que nous prenions notre juste place en ce monde. Pour nous d'abord et pour elle ensuite.
Iel se détourna par pudeur, n'ayant aucune honte de son ressenti ou de ses sentiments. Cette émotion, la honte et la tristesse, c'était des trucs de mortels.
Une image se grava dans l'esprit du marchand de sable. Une démone attachée sur un autel au dessus d'un gouffre, souffrant atrocement. Cette démone sut til instinctivement, avait été invoquée pendant le passage des titans pour protéger la cité. Elle fit de son mieux pour s'acquitter de son pacte et c'est comme cela que les mages la remercièrent. Les mots manquaient à Halewyn mais iel laissait ce souvenir puruler comme il se devait afin qu'il ne s'infecte pas. Iel eu aussi l'image des abysses, l'entrée du royaume des ténèbres duquel il viennent. Et un mage masqué balancer négligemment la démone au sol en révélant ses plans de s'approprier le statut et les pouvoirs de Gardien.
Lilith avait protégé Sancta et ils l'avaient plus que tuée, ils l'avaient brisée... Ils voulaient accéder au royaume des Gardiens. Et Seagan qui s'est pointé comme la cavalerie, trahissant le fait qu'il aurait pu éviter tout cela, il avait le pouvoir d'entrer lui-même dans la cité à n'importe quel moment, mais il a préféré sacrifier la démone. Il avait attendu pour prendre le portal vers le monde des Gardiens, en pèlerinage en un sens... Le voile rouge de la rage la plus pure qui voile les souvenirs ensuite.
-Je n'ai pas retrouvé le grimoire parlant du rituel. Aucun de nos frères n'est plus à l'abrit. Les temps changent et je crois que nous sommes à l'époque ou il faut que nous prenions notre juste place en ce monde. Pour nous d'abord et pour elle ensuite.
Iel se détourna par pudeur, n'ayant aucune honte de son ressenti ou de ses sentiments. Cette émotion, la honte et la tristesse, c'était des trucs de mortels.
Citoyen du monde
Rêve
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crédits : 406
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Sans tout à fait comprendre le spectacle que lui révélait mentalement son créateur, Rêve perçut tout de même dans cette image la douleur du sacrifice dépeint dans ce sinistre tableau imaginaire. Sa main griffue s'éloigna momentanément de celle d'Halewyn et il vint se joindre à lui pour observer le monde extérieur, jetant un regard pensif sur le jardin somptueux que Rêve percevait étrangement comme une toile tissée en pleine lumière, un domaine des ombres placé secrètement au beau milieu d'une formidable forêt de pierre et de marbre, au nez et à la barbe des mortels. La dextre noire caressait lentement la vitre tandis que Rêve, pensif, changeant sans en avoir tout à fait conscience de forme au gré de ses pensées tumultueuses.
"Comment pourrais-je craindre ce faux Dieu ? Je suis né de la peur. Il n'est qu'un symptôme, le reflet d'un cauchemar qui aurait dû connaître son terme depuis bien longtemps. Son règne s'achèvera bien assez tôt, après tout... Elle avait tout autant sa place que nous dans ce monde."
Rêve n'était pas un être revanchard, son essence ne lui permettait pas réellement de se doter d'un esprit de vengeance. Mais en tant que reflet fantasmagorique de ce qui l'entourait, il partageait désormais la colère sourde qui animait son créateur. Les griffes affutées manquèrent de rayer le verre mais le Voyageur, encore capable de se contenir, vint retirer sa patte afin de ne pas risquer un accident. Ses yeux voguèrent jusqu'à Halewyn qui, sous le poids de l'émotion, avait choisi de lui tourner le dos. Silencieusement, l'engeance onirique vint déployer ses ailes colossales et offrit à celui qui l'avait dessiné une chaude embrassade, repliant sur lui ses bras tout en lui murmurant quelques mots :
"Nous incarnons les forces fondamentales qui régissent l'univers. Nous ne pouvons pas être vaincus."
L'étreinte se resserra encore un peu, comme pour étouffer la présence de ces émotions parasites qui embrasaient le cœur d'Halewyn. Les lueurs cosmiques qui parsemaient son plumage s'étaient éteintes et lorsque Rêve battit furtivement des ailes, un amas de poussière illusoire sembla s'en défaire avant de disparaître entièrement. Les ailes du Voyageur avaient pris une teinte curieusement brune et ses plumes reflétaient la lumière d'une bien étrange manière. Il semblait dévoré par la rouille, comme une statue immense à laquelle on avait donné vie par magie. Peut-être était ce là le reflet de la souffrance profondément enfouie de son créateur.
"Comment pourrais-je craindre ce faux Dieu ? Je suis né de la peur. Il n'est qu'un symptôme, le reflet d'un cauchemar qui aurait dû connaître son terme depuis bien longtemps. Son règne s'achèvera bien assez tôt, après tout... Elle avait tout autant sa place que nous dans ce monde."
Rêve n'était pas un être revanchard, son essence ne lui permettait pas réellement de se doter d'un esprit de vengeance. Mais en tant que reflet fantasmagorique de ce qui l'entourait, il partageait désormais la colère sourde qui animait son créateur. Les griffes affutées manquèrent de rayer le verre mais le Voyageur, encore capable de se contenir, vint retirer sa patte afin de ne pas risquer un accident. Ses yeux voguèrent jusqu'à Halewyn qui, sous le poids de l'émotion, avait choisi de lui tourner le dos. Silencieusement, l'engeance onirique vint déployer ses ailes colossales et offrit à celui qui l'avait dessiné une chaude embrassade, repliant sur lui ses bras tout en lui murmurant quelques mots :
"Nous incarnons les forces fondamentales qui régissent l'univers. Nous ne pouvons pas être vaincus."
L'étreinte se resserra encore un peu, comme pour étouffer la présence de ces émotions parasites qui embrasaient le cœur d'Halewyn. Les lueurs cosmiques qui parsemaient son plumage s'étaient éteintes et lorsque Rêve battit furtivement des ailes, un amas de poussière illusoire sembla s'en défaire avant de disparaître entièrement. Les ailes du Voyageur avaient pris une teinte curieusement brune et ses plumes reflétaient la lumière d'une bien étrange manière. Il semblait dévoré par la rouille, comme une statue immense à laquelle on avait donné vie par magie. Peut-être était ce là le reflet de la souffrance profondément enfouie de son créateur.
Invité
Invité
Subitement, Halewyn pencha la tête sur le côté et sourit reprenant son allure désinvolte usuelle, son peignoir glissant dangereusement pour révéler son épaule magnifiquement tournée. Charmant et terrible, dualité marquée chez iel démon, parfaitement assumée et représentative des incantations qui ont bercées les siècles de gestation de sa divine personne. Son ressentiement redescendant pour retourner camper confortablement dans les recoins obscurs de sa psychée... Laissant l'apparente insouciante désinvolture reprendre le dessuce.
Mon marchand de Sable... Ne prend pas cet air!!!! La rouille te sied peu au teint. Allez, nous avons partagés assez de mauvaises nouvelles pour une vie. Maintenant que nous avons le contexte, il nous faut un plan. Et le mien est simple. Trouver et essayer de convaincre nos pairs d'une alliance raciale pour que nous prenions notre juste place est la priorité en ce moment. Ce sera long, de longue haleine. Peut-être ne réussirons nous pas à tous les rassembler.
Levant une main, iel balaya la poudre rosse du divin plumage, une expression de fierté parentale sur le magnifique visage.
En attendant, tu es ici chez toi. Tu reviens quand tu veux. Et moi, j'ai des pactes à honorer, en plus de nous trouver un nid douillet, je ne crois pas que cette maison sois assez grande et sécuritaire pour notre belle famille, nous avons l'avantage de l'immortalité, ne l'oublions pas. Rıen ne sert de se hâter. Je suis, pour ma part, fière de toi. Tu fais tes propres expériences et tu te dépasse toi-même à chaque fois... N'oublie seulement pas, nous sommes immortels et non invincibles. Il me déplairait de devoir aller réclamer tes os, je préférerais cohabiter avec toi...
Prenant Rêves par la main, iel succube le guida sur la méridienne sur laquelle iel l'allongea, avant de prendre une brosse aussi douce que les cheveux d'un nouveau né. S'agenouillant à côté du Prince exilé, Halewyn se mit à lui brosser les plumes de la tête, pour lui faire plaisir d'abord et ensuite le débarasser des cochonneries potentielles que ce dernier peut avoir amassé.
Assez de drames pour aujourdhui!!!! J'aimerais t'apprendre comment te détendre... Parle moi de toi, de tes goûts, raconte moi tes aventures Marchand de Sable... Comment t'es tu diverti en mon absence? Quel mortel t'a défié, avec qui as tu joué?
Dit Halewyn plaisamment, fleurant une odeur particulière, celle que Rêves préfère, câlinant son fils\fille avec plaisir, laissant le lien tactile se faire, surfant sur les pensées légères de son invité.
Mon marchand de Sable... Ne prend pas cet air!!!! La rouille te sied peu au teint. Allez, nous avons partagés assez de mauvaises nouvelles pour une vie. Maintenant que nous avons le contexte, il nous faut un plan. Et le mien est simple. Trouver et essayer de convaincre nos pairs d'une alliance raciale pour que nous prenions notre juste place est la priorité en ce moment. Ce sera long, de longue haleine. Peut-être ne réussirons nous pas à tous les rassembler.
Levant une main, iel balaya la poudre rosse du divin plumage, une expression de fierté parentale sur le magnifique visage.
En attendant, tu es ici chez toi. Tu reviens quand tu veux. Et moi, j'ai des pactes à honorer, en plus de nous trouver un nid douillet, je ne crois pas que cette maison sois assez grande et sécuritaire pour notre belle famille, nous avons l'avantage de l'immortalité, ne l'oublions pas. Rıen ne sert de se hâter. Je suis, pour ma part, fière de toi. Tu fais tes propres expériences et tu te dépasse toi-même à chaque fois... N'oublie seulement pas, nous sommes immortels et non invincibles. Il me déplairait de devoir aller réclamer tes os, je préférerais cohabiter avec toi...
Prenant Rêves par la main, iel succube le guida sur la méridienne sur laquelle iel l'allongea, avant de prendre une brosse aussi douce que les cheveux d'un nouveau né. S'agenouillant à côté du Prince exilé, Halewyn se mit à lui brosser les plumes de la tête, pour lui faire plaisir d'abord et ensuite le débarasser des cochonneries potentielles que ce dernier peut avoir amassé.
Assez de drames pour aujourdhui!!!! J'aimerais t'apprendre comment te détendre... Parle moi de toi, de tes goûts, raconte moi tes aventures Marchand de Sable... Comment t'es tu diverti en mon absence? Quel mortel t'a défié, avec qui as tu joué?
Dit Halewyn plaisamment, fleurant une odeur particulière, celle que Rêves préfère, câlinant son fils\fille avec plaisir, laissant le lien tactile se faire, surfant sur les pensées légères de son invité.
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