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Noble du Reike
Tagar Reys

Messages : 1280
crédits : 2698
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
Année 5, le 12 février:
Aujourd’hui est un grand jour ! Je reçois quand même un autre ministre dans mon bureau, et pas n’importe lequel car il s’agit de Zéphyr Zoldyck. Un humain plus jeune que moi, mais je ne sais pas grand-chose à part cela. Je ne lui ai pas envoyé Sam, l’accompagnateur, car je suis persuadé que l’Oreille sait où se trouve mon bureau.
Pour le mettre dans de bonnes dispositions, j’ai commandé à manger, des plats typiques du Reike, mais léger, car je ne pense pas que nous ayons le temps de faire la sieste pour digérer. J’ai pris particulièrement soin de l’endroit, encore plus d’habitude, tout est bien rangé, je déteste travailler dans le désordre.
J’ai également prévenu Charlotte Leviathan, ma secrétaire particulière, une jolie jeune femme, aux cheveux blancs comme les miens de sa visite, pour éviter tout malentendu. Très investit dans son travail, elle présente tous les abords extérieurs d'une fidélité absolue depuis que je l'ai tiré de son ancien patron qui était particulièrement cruel envers elle.
Le mobilier est assez présent avec un fauteuil et deux canapés en cuir noir de part et d'autre. Au-dessus de mon bureau, deux portraits du couple impérial, l’impératrice à gauche et l’Empereur à droite, semblant juger mes interlocuteurs. Ils sont là pour rappeler ma fidélité aux maîtres du Reike, toujours utile quand l’on reçoit le chef du contre-espionnage. De nombreuses plantes vertes sont présentes, car j’ai toujours aimé avoir un contact avec la nature, sans doute dû à mon affinité avec la magie de la Terre.
Une armoire, remplis d’ouvrage sur les différents textes de loi venant de la République et du Shoumei me permet d’avoir toujours à portée de main les informations dont je peux avoir besoin.
Il y a une fenêtre où on peut voir une bonne partie de la capitale plus bas, le port militaire ainsi que l'immensité de l'océan en cette journée ensoleillée. Je suis bien habillé comme d’habitude, avec des vêtements de très bonne qualité et dès qu’il arrivera, je me permettrai de lui serrer la main et de lui dire :
Merci d’avoir accepté de me rencontrer.
Aujourd’hui est un grand jour ! Je reçois quand même un autre ministre dans mon bureau, et pas n’importe lequel car il s’agit de Zéphyr Zoldyck. Un humain plus jeune que moi, mais je ne sais pas grand-chose à part cela. Je ne lui ai pas envoyé Sam, l’accompagnateur, car je suis persuadé que l’Oreille sait où se trouve mon bureau.
Pour le mettre dans de bonnes dispositions, j’ai commandé à manger, des plats typiques du Reike, mais léger, car je ne pense pas que nous ayons le temps de faire la sieste pour digérer. J’ai pris particulièrement soin de l’endroit, encore plus d’habitude, tout est bien rangé, je déteste travailler dans le désordre.
J’ai également prévenu Charlotte Leviathan, ma secrétaire particulière, une jolie jeune femme, aux cheveux blancs comme les miens de sa visite, pour éviter tout malentendu. Très investit dans son travail, elle présente tous les abords extérieurs d'une fidélité absolue depuis que je l'ai tiré de son ancien patron qui était particulièrement cruel envers elle.
Le mobilier est assez présent avec un fauteuil et deux canapés en cuir noir de part et d'autre. Au-dessus de mon bureau, deux portraits du couple impérial, l’impératrice à gauche et l’Empereur à droite, semblant juger mes interlocuteurs. Ils sont là pour rappeler ma fidélité aux maîtres du Reike, toujours utile quand l’on reçoit le chef du contre-espionnage. De nombreuses plantes vertes sont présentes, car j’ai toujours aimé avoir un contact avec la nature, sans doute dû à mon affinité avec la magie de la Terre.
Une armoire, remplis d’ouvrage sur les différents textes de loi venant de la République et du Shoumei me permet d’avoir toujours à portée de main les informations dont je peux avoir besoin.
Il y a une fenêtre où on peut voir une bonne partie de la capitale plus bas, le port militaire ainsi que l'immensité de l'océan en cette journée ensoleillée. Je suis bien habillé comme d’habitude, avec des vêtements de très bonne qualité et dès qu’il arrivera, je me permettrai de lui serrer la main et de lui dire :
Merci d’avoir accepté de me rencontrer.

Noble du Reike
Zéphyr Zoldyck

Messages : 25
crédits : 90
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On ne refuse pas une rencontre entre collègues, et encore moins une rencontre entre plusieurs membres de la Main. Zéphyr ne gère pas vraiment les finances de l’Empire, et pour être honnête, il est heureux de ne pas s’y impliquer particulièrement. Après tout, rester dans un bureau, à estimer les dépenses, les taxes, les impôts, ce n’est pas une vie faite pour le maître-espion. Ce dernier préfère s’investir dans du concret, dans du réel, établir les menaces des autres nations ou les dangers internes qui menacent la Couronne. Il est bien plus profitable, à ses yeux, d’investiguer les rumeurs, de mener des enquêtes dans les villes ou les lieux ruraux, et d’élaborer des stratégies avec Deydreus, plutôt que de se plonger dans un livre de comptes. Evidemment, c’est un mal nécessaire. Sans économie, il n’y a pas d’empire, et comme le dit le dicton, l’argent est le nerf de la guerre. Le Reike est un peuple guerrier, qui compte livrer bataille contre les Titans, il n’est donc pas question de s’appauvrir, encore plus quand on a un voisin comme la République. Celle-ci est sûrement prête à imposer son joug si le peuple du désert se retrouve encore dans une situation économique dangereuse. La présence du Cœur est donc nécessaire, voire vitale pour se maintenir à flot. Juste, ce n’est pas le rôle de Zéphyr. Et il en est bien content.
En temps normal, l’homme aux yeux ambrés dirait bien qu’il n’a rien à faire dans le bureau de Tagar, mais peut-être que le Ministre des Finances a repéré quelques étrangetés dans le rapport de ses agents, qui méritent qu’on s’y attarde. C’est dans cette optique que l’assassin arrive au milieu du palais. On ne l’a pas envoyé chercher, mais l’Oreille n’a pas besoin qu’on le guide au sein du palais. Il sait peut-être mieux que personne quels sont les entrées, les sorties, les impasses et les passages secrets de la demeure impériale. Il est donc totalement capable de savoir où est le repère de son collègue. Zéphyr est ponctuel, et on dirait bien que le Cœur l’attend, d’ailleurs. Le mage de métal se lève à son arrivée et le remercie d’être venu. A cette parole, le maître-espion esquisse un sourire destiné à mettre à l’aise Tagar. Si les finances ne sont pas la tasse de thé du guerrier, ça ne l’empêche pas moins d’être sociable.
- Accepter votre invitation était la moindre des choses.
L’homme attend que Tagar l’invite à s’asseoir, et entretemps, il se permet de jeter un œil à la pièce. Ce qui attire inévitablement le regard, bien sûr, c’est les deux tableaux du couple royal. Le regard doux d’Ayshara, et celui beaucoup plus incisif de Tensai semblent être comme les deux faces d’une même pièce, qui se complètent à merveille. Mais outre cela, le mobilier est de bonne qualité, la pièce est parfaitement rangée, et la bibliothèque semble bien fournie. D’un air nonchalant, mais pas moins vif, Zéphyr note tous ces détails. Il est certain que le Ministre a bien choisi son lieu de travail. D’autant qu’il a une belle vue sur l’extérieur.
- Votre bureau est bien différent du mien, déclare-t-il. J’ai une très grande carte du Sekai, derrière mon bureau, et j’ai beaucoup de notes un peu partout. Il s’agit clairement du jour et de la nuit par rapport à la pièce réservée à Tagar, et l’homme enchaine. Cela dit, quand je veux tout ranger, j’admets tricher via mes clones. C’est toujours pratique pour aller plus vite. Mais j’admets que j’ai mes repères dans tout mon "désordre".
Une légère pause, peut-être pour laisser Tagar répondre, puis, d’une voix détendue, mais avec un regard perçant, Zéphyr reprend la parole d’un ton affable.
- Enfin, je m’égare. Je pense que c’est l’une des premières fois qu’on se retrouve en tête à tête. Vous vouliez me voir pour une raison particulière ?
En temps normal, l’homme aux yeux ambrés dirait bien qu’il n’a rien à faire dans le bureau de Tagar, mais peut-être que le Ministre des Finances a repéré quelques étrangetés dans le rapport de ses agents, qui méritent qu’on s’y attarde. C’est dans cette optique que l’assassin arrive au milieu du palais. On ne l’a pas envoyé chercher, mais l’Oreille n’a pas besoin qu’on le guide au sein du palais. Il sait peut-être mieux que personne quels sont les entrées, les sorties, les impasses et les passages secrets de la demeure impériale. Il est donc totalement capable de savoir où est le repère de son collègue. Zéphyr est ponctuel, et on dirait bien que le Cœur l’attend, d’ailleurs. Le mage de métal se lève à son arrivée et le remercie d’être venu. A cette parole, le maître-espion esquisse un sourire destiné à mettre à l’aise Tagar. Si les finances ne sont pas la tasse de thé du guerrier, ça ne l’empêche pas moins d’être sociable.
- Accepter votre invitation était la moindre des choses.
L’homme attend que Tagar l’invite à s’asseoir, et entretemps, il se permet de jeter un œil à la pièce. Ce qui attire inévitablement le regard, bien sûr, c’est les deux tableaux du couple royal. Le regard doux d’Ayshara, et celui beaucoup plus incisif de Tensai semblent être comme les deux faces d’une même pièce, qui se complètent à merveille. Mais outre cela, le mobilier est de bonne qualité, la pièce est parfaitement rangée, et la bibliothèque semble bien fournie. D’un air nonchalant, mais pas moins vif, Zéphyr note tous ces détails. Il est certain que le Ministre a bien choisi son lieu de travail. D’autant qu’il a une belle vue sur l’extérieur.
- Votre bureau est bien différent du mien, déclare-t-il. J’ai une très grande carte du Sekai, derrière mon bureau, et j’ai beaucoup de notes un peu partout. Il s’agit clairement du jour et de la nuit par rapport à la pièce réservée à Tagar, et l’homme enchaine. Cela dit, quand je veux tout ranger, j’admets tricher via mes clones. C’est toujours pratique pour aller plus vite. Mais j’admets que j’ai mes repères dans tout mon "désordre".
Une légère pause, peut-être pour laisser Tagar répondre, puis, d’une voix détendue, mais avec un regard perçant, Zéphyr reprend la parole d’un ton affable.
- Enfin, je m’égare. Je pense que c’est l’une des premières fois qu’on se retrouve en tête à tête. Vous vouliez me voir pour une raison particulière ?

Noble du Reike
Tagar Reys

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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
Mon homologue commence par une petite réflexion sur l’état de mon bureau et je lui souris poliment, chacun a sa méthode de travailler, je sais que je ne pourrais jamais m’en sortir si tout n’est pas parfaitement rangé. Il m’informe également qu’il a des clones et je ne peux m’empêcher de faire voir mon admiration, il s’agit d’une magie difficile à maîtriser. En tant que lanceur de sort, elle m’est peu pratique, car cela divisera mon potentiel magique, mais c’est parfois bien pratique. Je lui réponds donc :
J’ai la chance de pouvoir moi aussi maîtriser un peu la magie, mais cela m’aide surtout quand je ne retrouve pas mon stylet.
Joignant le geste à la parole, je crée un petit crayon métallique, à peu près droit, ce qui est pas mal du tout, n’étant guère doué pour créer des petits objets avec un grand sens du détail. Il me demande ensuite les raisons de sa présence ici et je lui indique :
Tout à fait. L’affaire étant assez longue à expliquer, voulez-vous boire quelque chose, j’ai du thé, de la bière ou de l’alcool de cerise ?
Ce ne sont que des produits d’exception, y compris la bière qui a quelques particularités bien précises. J’attends donc sa réponse afin de pouvoir le servir et une fois ceci fait, je reprends le fil de notre conversation :
Le problème est le transport du foin.
Je laisse passer quelques secondes pour me servir du thé, puis je continu :
Plus précisément, les sociétés qui transportent la nourriture destinée aux chevaux de l’armée. Beaucoup ont été rachetés récemment, par des Reikois, subitement devenu riche. Cela m’inquiète, car certains des fonds viennent des familles de nos compatriotes vivant en République, en signe d’héritage, chose impossible à vérifier sans l’aide du gouvernement Républicain.
J’arrive ainsi au cœur du problème :
Imaginons que du jour au lendemain, par exemple à la vieille d’une invasion par nos voisins, toutes ces entreprises se mettent en faillite en même temps. Cela produirait une grande désorganisation, nos forces armées seraient incapable de faire une campagne militaire et nous perdrons un temps précieux. Administrativement parlant, je ne peux pas faire grand-chose, car tout est légal, c’est pourquoi je sollicite vos services pour une enquête plus approfondit, pouvez-vous m’aider ?
J’ai la chance de pouvoir moi aussi maîtriser un peu la magie, mais cela m’aide surtout quand je ne retrouve pas mon stylet.
Joignant le geste à la parole, je crée un petit crayon métallique, à peu près droit, ce qui est pas mal du tout, n’étant guère doué pour créer des petits objets avec un grand sens du détail. Il me demande ensuite les raisons de sa présence ici et je lui indique :
Tout à fait. L’affaire étant assez longue à expliquer, voulez-vous boire quelque chose, j’ai du thé, de la bière ou de l’alcool de cerise ?
Ce ne sont que des produits d’exception, y compris la bière qui a quelques particularités bien précises. J’attends donc sa réponse afin de pouvoir le servir et une fois ceci fait, je reprends le fil de notre conversation :
Le problème est le transport du foin.
Je laisse passer quelques secondes pour me servir du thé, puis je continu :
Plus précisément, les sociétés qui transportent la nourriture destinée aux chevaux de l’armée. Beaucoup ont été rachetés récemment, par des Reikois, subitement devenu riche. Cela m’inquiète, car certains des fonds viennent des familles de nos compatriotes vivant en République, en signe d’héritage, chose impossible à vérifier sans l’aide du gouvernement Républicain.
J’arrive ainsi au cœur du problème :
Imaginons que du jour au lendemain, par exemple à la vieille d’une invasion par nos voisins, toutes ces entreprises se mettent en faillite en même temps. Cela produirait une grande désorganisation, nos forces armées seraient incapable de faire une campagne militaire et nous perdrons un temps précieux. Administrativement parlant, je ne peux pas faire grand-chose, car tout est légal, c’est pourquoi je sollicite vos services pour une enquête plus approfondit, pouvez-vous m’aider ?

Noble du Reike
Zéphyr Zoldyck

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Quand Tagar lui dit qu’il maîtrise « un peu » la magie, en faisant apparaître un crayon métallique dans sa main, Zéphyr ne peut s’empêcher d’hausser un sourcil et de lancer un regard appréciateur à son homologue. Celui-ci est très humble, mais même les néophytes comme le maître-espion savent qu’il existe des magies simples et des magies complexes. Le métal fait partie de cette dernière catégorie, et il est donc bien appréciable qu’un ministre puisse contrôler une arcane si puissante et défensive.
- Vous devriez enseigner votre savoir à l’Université Drakstrang. En confrontant les recrues à votre magie du métal, non seulement cela leur apprendrait à lutter contre des magies avancées, mais ça vous permettrait également de pratiquer.
Evidemment, les choses ne sont pas si simples, quand on est membre de la Main. Leur temps est souvent pris par de multiples activités. Dans le cas de Tagar, il doit consulter ses contrôleurs royaux, éplucher les livres de compte, faire des propositions au couple royal, suivre les projets financiers du royaume, s’assurer également qu’il n’y a pas d’abus ni de fraudes. Aussi, déployer ses connaissances auprès des élèves, en tant que professeur régulier, ne serait pas possible, mais… Il y a toujours moyen de s’adapter.
- Vous pourriez toujours voir avec les mages de l’Académie pour faire une démonstration par semaine. Ou par mois. Je suis sûr que ça vous amuserait, en plus d’être très instructif pour vous et nos soldats.
Zéphyr ponctue sa phrase d’un sourire bienveillant, puis il acquiesce quand le Cœur lui propose de boire quelque chose.
- Du thé, ce sera bien. J’ai encore certaines choses à faire en soirée.
Apparemment, c’est une affaire un peu compliquée et le Reikois veut la lui expliquer en détail. L’Oreille le laisse donc les servir et il lui lance un regard intrigué quand Tagar lui parle de… foin. A priori, le maître-espion n’en a strictement rien à cirer, mais il s’efforce quand même de patienter le temps d’en savoir plus. Et il s’avère finalement que le Ministre des Finances est quelque peu méticuleux, puisqu’il a repéré une entourloupe qui pourrait potentiellement leur coûter cher.
- Des compatriotes seraient partis en République et rachèteraient notre foin au travers de sociétés fantômes ?
Des sociétés éphémères qui pouvaient très bien se mettre subitement en faillite si cela leur était profitable. Surtout s’ils cherchaient à bien se faire voir par l’élite républicaine. Le visage de Zéphyr se rembrunit légèrement alors qu’il analyse la situation. Il n’aime pas quand les Reikois s’abritent en République et fasse potentiellement du mal à l’Empire. Pour l’heure, bien sûr, il ne s’agit que de conjonctures. Mais il vaut mieux ne jamais sous-estimer les rumeurs qui parviennent jusqu’à eux.
- Vous voulez que j’envoie des espions dans la nation de Dangshuang pour vérifier que c’est bien les nôtres qui sont à la manœuvre. Le combattant marque une légère pause. Il se peut aussi que les Reikois aient été récompensés allègrement en établissant de telles entreprises, et qu’on leur demande ensuite de suivre certaines directives dans l’ombre. Dans ce cas, il faudrait remonter ce réseau pour le démanteler si c’est possible. Si ça ne l’est pas, il faudrait analyser comment obtenir l’allégeance de nos hommes à l’étranger. Les faire revenir sur leurs terres d’origine. Car la République n’a, somme toute, aucun intérêt à donner ses biens à des gens de l’Empire. Il se peut que ce soit un appât, ou que toute cette histoire d’héritage ne soit qu’un vaste écran de fumée.
Si ça tombe, ses espions ne tomberont pas sur des véritables guerriers du Reike, mais sur des Républicains qui se cachent derrière une identité mensongère.
- Plus important, il faudrait prendre des dispositions pour se libérer de telles sociétés et rétablir notre indépendance en matière de foin et de fourrage. Je peux d’ores et déjà vous recommander le travail d’une elfe, à Taisen. Elle s’appelle Gwyneth Herqirelle et a travaillé avec l’Académie de Melorn pour établir des champs artificiels de céréales. Pourquoi ne pas aller la voir et soutenir son entreprise, afin de nous fournir davantage de ressources premières ?
Une seule personne ne suffirait pas à nourrir toute la cavalerie de l’armée, mais ses hommes de main pourraient toujours voir vers quel entrepreneur se tourner si les sociétés actuelles n’étaient plus fiables. Quant à ces dernières… Il ne faut pas les oublier et un sourire presque sournois apparaît sur les lèvres de Zéphyr.
- Pour ces sociétés auxquelles nous pourrions ne plus faire confiance à l’avenir… Pourquoi pas ne pas diminuer régulièrement nos commandes chez eux aux profits d’autres Reikois de confiance ? Il ne faudrait pas baisser trop rapidement nos demandes d’offre pour ne pas attirer les soupçons de la République, si celle-ci est dans le coup. Mais d’autre part, il n’est pas question de se faire avoir et de se nourrir à quelqu’un qui peut vouloir nous étrangler d’un seul coup.

Noble du Reike
Tagar Reys

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L’oreille me fait plaisir en parlant de l’université de l’Université Drakstrang, car j’aimerais beaucoup y enseigner. Pourtant, je me dois de lui dire :
Pour être honnête avec vous, j’ai déjà postulé, mais l’instance qui dirige cet établissement a refusé, sous prétexte que je n’étais pas assez agressif. J’avoue que je suis un peu mortifié par cette décision et je pense que je postulerai l’année prochaine.
À sa demande, je lui sers du thé à la menthe et au jasmin (le parfum est vraiment très délicat, il s’agit d’une menthe qui pousse au milieu d’un champ de jasmin), très chaud, très sucré, très bon. Puis je l’écoute sans l’interrompre, me proposer son plan. Le moins que je puisse dire, c’est qu’il est coopératif et je prends une feuille sur mon bureau, lui tends tout en lui précisant certains points :
Voici les noms des dix sociétés où nous avons des doutes. Tous les dirigeants sont Reikois, sont passés en République à un moment ou un autre et sont revenus avec des capitaux. Maintenant, ils habitent dans l’Empire, car c’est une condition indispensable pour gérer une société.
Tous les documents doivent être signés par le directeur et un mage s’assure de l’identité des signataires, la magie permettant de changer l’apparence des gens. Je continue ensuite :
Remonté la filière et savoir ce qu’il en est réellement est votre partie et je vous fais entièrement confiance sur ce point. Pourtant, j’ai juste une requête, il faut trouver dans chaque société un membre de l’équipe dirigeante qui soit loyal au Reike. Quand vous aurez des certitudes, il faudra éliminer les traîtres, que ce soit en les tuant ou les emprisonnant peu importe, car je veux que les sociétés survivent. D’une part, car je souhaite ainsi profiter des capitaux que les Républicains auront injecté et d’autre part, car mon programme est de diminuer le nombre de petites entreprises en faveur de grand groupe, à même de rivaliser avec la SSG.
C’est en effet mon ambition. Je peux donc conclure :
Concernant vos champs artificiels de céréales, cela m’intrigue et je passerai les voir à ma prochaine rencontre à Taisen.
Pour être honnête avec vous, j’ai déjà postulé, mais l’instance qui dirige cet établissement a refusé, sous prétexte que je n’étais pas assez agressif. J’avoue que je suis un peu mortifié par cette décision et je pense que je postulerai l’année prochaine.
À sa demande, je lui sers du thé à la menthe et au jasmin (le parfum est vraiment très délicat, il s’agit d’une menthe qui pousse au milieu d’un champ de jasmin), très chaud, très sucré, très bon. Puis je l’écoute sans l’interrompre, me proposer son plan. Le moins que je puisse dire, c’est qu’il est coopératif et je prends une feuille sur mon bureau, lui tends tout en lui précisant certains points :
Voici les noms des dix sociétés où nous avons des doutes. Tous les dirigeants sont Reikois, sont passés en République à un moment ou un autre et sont revenus avec des capitaux. Maintenant, ils habitent dans l’Empire, car c’est une condition indispensable pour gérer une société.
Tous les documents doivent être signés par le directeur et un mage s’assure de l’identité des signataires, la magie permettant de changer l’apparence des gens. Je continue ensuite :
Remonté la filière et savoir ce qu’il en est réellement est votre partie et je vous fais entièrement confiance sur ce point. Pourtant, j’ai juste une requête, il faut trouver dans chaque société un membre de l’équipe dirigeante qui soit loyal au Reike. Quand vous aurez des certitudes, il faudra éliminer les traîtres, que ce soit en les tuant ou les emprisonnant peu importe, car je veux que les sociétés survivent. D’une part, car je souhaite ainsi profiter des capitaux que les Républicains auront injecté et d’autre part, car mon programme est de diminuer le nombre de petites entreprises en faveur de grand groupe, à même de rivaliser avec la SSG.
C’est en effet mon ambition. Je peux donc conclure :
Concernant vos champs artificiels de céréales, cela m’intrigue et je passerai les voir à ma prochaine rencontre à Taisen.

Noble du Reike
Zéphyr Zoldyck

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Lorsque Tagar révèle à Zéphyr que l'élémentaliste a déjà vu sa candidature refusée à cause d'une instance supérieure de l'Académie, l'homme n'en est pas vraiment surpris. A Drakstrang, on prône la force, l'obéissance, l'honneur, et l'efficacité. Ceux qui sont un peu plus doux, dans cette société guerrière, sont davantage incompris, et parfois, ils sont même stigmatisés. Il s'agit là d'une rigidité d'esprit qui peut être dommageable, puisque certains talents qui ne sont pas reconnus sont gâchés. Mais bon, dans le cas de son homologue, le mage s'en est bien sorti et a l'air d'avoir quand même gardé une bonne opinion de soi. C'est toujours ça de pris.
- Vous devriez postuler l'année prochaine, acquiesce Zéphyr. Votre situation a changé et vous n'êtes plus un simple contrôleur royal, vous êtes un membre de la Main. Même les instructeurs ne pourront le nier. Qui plus est, la magie est respectée à Drakstrang, tant qu'elle a une utilité militaire. D'ailleurs, n'aviez-vous pas pour projet de créer un golem de métal ? C'est bien une initiative qui pourrait intéresser l'Académie et qui pourrait même intéresser quelques généraux de l'armée.
Voire même la Griffe, mais Zéphyr préfère ne pas parler au nom de son compagnon d'arme. Lui-même a déjà bien assez affaire et le maître-espion saisit la feuille que Tagar lui tend. De l'autre main, il tient sa tasse de thé d'un air distrait, s'intéressant déjà aux dix sociétés qui sont dans le viseur de l'homme aux cheveux d'argent. Silencieux, il écoute le Coeur sans l'interrompre. Il est vrai que ces Reikois qui sont partis en République pour revenir les poches pleines sont suspects. Il ne faudra pas seulement les neutraliser s'ils constituent une menace, il faudra aussi savoir qui les nourrit si généreusement en capital.
- Je remonterai la filière et découvrirai qui se cache derrière cette prodigalité si abondante. Je tâcherai aussi de découvrir comment ils appâtent nos compatriotes et quelles sont leurs conditions ou leurs exigences.
Concernant ce dernier point, il n'aurait pas besoin d'envoyer des agents en République. Un simple interrogatoire des traitres - quand ils seraient démasqués - suffirait à savoir comment ces hommes sont subitement devenus si riches.
- Pour ce qui concerne d'épargner un membre de la société fidèle au Reike... Cela doit être faisable sans guère de difficultés. Leurs expériences seront profitables à leur entreprise et cela sera un message aussi pour les autres employés. Ceux qui ne se corrompent pas sont justement récompensés là où est les traitres sont punis et jugés. Au mieux, ça augmentera la loyauté des autres. Et au pire, ça forcera les corrompus à déployer encore plus d'astuce... En tout cas, jusqu'à ce que vous mettiez la main dessus.
Zéphyr marque une légère pause avant de reprendre.
- Je n'agirai pas dans la précipitation, mais je prendrai plutôt les dirigeants des entreprises en filature pour mieux suivre les mouvements. Je commanderai certainement à mes hommes d'aller fouiller leurs affaires. La corruption, cela laisse toujours des traces et cela permettra de remonter le filon plus facilement. Il est donc possible que ça prenne encore quelques semaines, mais j'espère que d'ici le mois prochain, nous aurons démasqué les gens fidèles à la République plutôt qu'à l'Empire.
Un sourire apparaît ensuite plus fugacement sur les lèvres du Reikois.
- Gwyn vous fera une très bonne présentation de ses champs artificiels, j'en suis certain. Je la préviendrai par missive, si ça vous convient.
Puisque ce sujet-là est presque clos, Zéphyr en profite pour amener ses propres sujets sur la table. Encore que ses questions seront conjointement liées aux opérations de la Griffe mais... Dey ne lui en voudra pas de se renseigner en amont, que du contraire.
- Je profite de notre entrevue pour vous présenter aussi l'un ou l'autre sujet qui m'intéresse. Ma question sera très large, mais comment se portent les finances de l'Empire ? Il se peut qu'un jour ou l'autre, notre roi décide de reprendre l'expansion du Reike. Les Titans ne sont pas encore vaincus dans leur entièreté et l'Empire est fermement décidé à leur faire la guerre. Tensai pourrait donc très bien décider de fortifier nos frontières en renforçant la présence reikoise près de Maël, par exemple. Mais il pourrait très bien aussi décider de s'étendre encore plus vers l'Ouest du Sekai.
Une légère pause.
- Pour l'heure, prendre Célestia n'est qu'un doux rêve. Sancta est à prendre avec précaution, puisqu'on dit qu'elle est infestée de morts-vivants. Et depuis que Bénédictus a été dévastée, plus aucune âme n'y habite. Mais il n'est pas impossible que notre armée cherche à prendre un jour l'un de ces bastions. Nos finances sont-elles assez stables pour soutenir l'armée, si Tensai nous demande de revenir au front pour agrandir l'Empire ? Voire même pour anéantir un autre Titan ?
Zéphyr n'y va pas par quatre chemins, mais à quoi bon jouer avec les mots ? Tagar a été choisi parmi beaucoup d'autres candidats et ce n'est pas pour rien qu'il est le Coeur. En tant que membres de la Main, ils ont intérêt à communiquer sans langue de bois pour faire de l'Empire une nation forte et solide.
- Vous devriez postuler l'année prochaine, acquiesce Zéphyr. Votre situation a changé et vous n'êtes plus un simple contrôleur royal, vous êtes un membre de la Main. Même les instructeurs ne pourront le nier. Qui plus est, la magie est respectée à Drakstrang, tant qu'elle a une utilité militaire. D'ailleurs, n'aviez-vous pas pour projet de créer un golem de métal ? C'est bien une initiative qui pourrait intéresser l'Académie et qui pourrait même intéresser quelques généraux de l'armée.
Voire même la Griffe, mais Zéphyr préfère ne pas parler au nom de son compagnon d'arme. Lui-même a déjà bien assez affaire et le maître-espion saisit la feuille que Tagar lui tend. De l'autre main, il tient sa tasse de thé d'un air distrait, s'intéressant déjà aux dix sociétés qui sont dans le viseur de l'homme aux cheveux d'argent. Silencieux, il écoute le Coeur sans l'interrompre. Il est vrai que ces Reikois qui sont partis en République pour revenir les poches pleines sont suspects. Il ne faudra pas seulement les neutraliser s'ils constituent une menace, il faudra aussi savoir qui les nourrit si généreusement en capital.
- Je remonterai la filière et découvrirai qui se cache derrière cette prodigalité si abondante. Je tâcherai aussi de découvrir comment ils appâtent nos compatriotes et quelles sont leurs conditions ou leurs exigences.
Concernant ce dernier point, il n'aurait pas besoin d'envoyer des agents en République. Un simple interrogatoire des traitres - quand ils seraient démasqués - suffirait à savoir comment ces hommes sont subitement devenus si riches.
- Pour ce qui concerne d'épargner un membre de la société fidèle au Reike... Cela doit être faisable sans guère de difficultés. Leurs expériences seront profitables à leur entreprise et cela sera un message aussi pour les autres employés. Ceux qui ne se corrompent pas sont justement récompensés là où est les traitres sont punis et jugés. Au mieux, ça augmentera la loyauté des autres. Et au pire, ça forcera les corrompus à déployer encore plus d'astuce... En tout cas, jusqu'à ce que vous mettiez la main dessus.
Zéphyr marque une légère pause avant de reprendre.
- Je n'agirai pas dans la précipitation, mais je prendrai plutôt les dirigeants des entreprises en filature pour mieux suivre les mouvements. Je commanderai certainement à mes hommes d'aller fouiller leurs affaires. La corruption, cela laisse toujours des traces et cela permettra de remonter le filon plus facilement. Il est donc possible que ça prenne encore quelques semaines, mais j'espère que d'ici le mois prochain, nous aurons démasqué les gens fidèles à la République plutôt qu'à l'Empire.
Un sourire apparaît ensuite plus fugacement sur les lèvres du Reikois.
- Gwyn vous fera une très bonne présentation de ses champs artificiels, j'en suis certain. Je la préviendrai par missive, si ça vous convient.
Puisque ce sujet-là est presque clos, Zéphyr en profite pour amener ses propres sujets sur la table. Encore que ses questions seront conjointement liées aux opérations de la Griffe mais... Dey ne lui en voudra pas de se renseigner en amont, que du contraire.
- Je profite de notre entrevue pour vous présenter aussi l'un ou l'autre sujet qui m'intéresse. Ma question sera très large, mais comment se portent les finances de l'Empire ? Il se peut qu'un jour ou l'autre, notre roi décide de reprendre l'expansion du Reike. Les Titans ne sont pas encore vaincus dans leur entièreté et l'Empire est fermement décidé à leur faire la guerre. Tensai pourrait donc très bien décider de fortifier nos frontières en renforçant la présence reikoise près de Maël, par exemple. Mais il pourrait très bien aussi décider de s'étendre encore plus vers l'Ouest du Sekai.
Une légère pause.
- Pour l'heure, prendre Célestia n'est qu'un doux rêve. Sancta est à prendre avec précaution, puisqu'on dit qu'elle est infestée de morts-vivants. Et depuis que Bénédictus a été dévastée, plus aucune âme n'y habite. Mais il n'est pas impossible que notre armée cherche à prendre un jour l'un de ces bastions. Nos finances sont-elles assez stables pour soutenir l'armée, si Tensai nous demande de revenir au front pour agrandir l'Empire ? Voire même pour anéantir un autre Titan ?
Zéphyr n'y va pas par quatre chemins, mais à quoi bon jouer avec les mots ? Tagar a été choisi parmi beaucoup d'autres candidats et ce n'est pas pour rien qu'il est le Coeur. En tant que membres de la Main, ils ont intérêt à communiquer sans langue de bois pour faire de l'Empire une nation forte et solide.

Noble du Reike
Tagar Reys

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Zéphyr est vraiment une belle personne, car il me réconforte de manière très bienveillante et je lui souris. J’ai en effet comme projet de faire un golem de métal pour m’aider dans mes combats et je sais que cela va être particulièrement utile.
Concernant le problème que je lui ai indiqué, il semble le prendre très au sérieux et je suis sûr qu’il arrivera à un résultat, après tout, il est à la tête du réseau d’espionnage le plus efficace de tout le Sekaï, les Républicains ne nous arrivant pas à la cheville, j’en suis convaincu.
Il parle ensuite de la visite des champs expérimentaux et je hoche la tête pour lui montrer qu’il peut prévenir cette Gwyn de mon arrivé. Je me demande bien d’ailleurs à quoi elle ressemble, c’est sans doute une gobelin de cinquante ans avec ma chance et quels sont ces liens avec l’Oreille pour qu’il la mette aussi favorablement en avant.
Mais je n’ai guère le temps de réfléchir à cela, car mon interlocuteur me pose une question assez large et je prends quelques secondes pour y réfléchir :
Nos finances sont stables, voir en augmentation. Nous avons bien commencé à exploiter les terres du Nord, les volontaires ne manquant pas depuis que les esclaves ont été libérés. Les trésors du Shoumeï ont également aidé du point de vue finance et les morts-vivants nous permettent de réaliser une transition en douceur vers un marché du travail plus compétitif.
Voilà, ce sont les points positifs, je peux ainsi répondre plus précisément à la question :
Maintenant, notre économie reste fragile, la République ne se laisse pas faire et nous faisons face à une véritable compétition économique, surtout dans le domaine maritime. Pourtant, si l’assaut est assez limité et avec une bonne logistique permettant de compresser les coûts, je pense que l’envoi de l’armée est possible.
Je lui dis ensuite d’un ton plus bas :
À titre personnel, j’ai rencontré le haut-prêtre Seagan, suite à une mission dont vous avez sûrement entendu parler et pour moi, le Nouvel Ordre est un véritable danger. Je suis persuadé qu’ils vont essayer de prendre une des deux villes que vous avez cités et ils risquent de devenir encore plus dangereux, je ferai donc tout pour vous assurer tout ce qu’il faudra pour votre projet.
Je suis sincère dans mes paroles, Seagan est complètement fou.
Concernant le problème que je lui ai indiqué, il semble le prendre très au sérieux et je suis sûr qu’il arrivera à un résultat, après tout, il est à la tête du réseau d’espionnage le plus efficace de tout le Sekaï, les Républicains ne nous arrivant pas à la cheville, j’en suis convaincu.
Il parle ensuite de la visite des champs expérimentaux et je hoche la tête pour lui montrer qu’il peut prévenir cette Gwyn de mon arrivé. Je me demande bien d’ailleurs à quoi elle ressemble, c’est sans doute une gobelin de cinquante ans avec ma chance et quels sont ces liens avec l’Oreille pour qu’il la mette aussi favorablement en avant.
Mais je n’ai guère le temps de réfléchir à cela, car mon interlocuteur me pose une question assez large et je prends quelques secondes pour y réfléchir :
Nos finances sont stables, voir en augmentation. Nous avons bien commencé à exploiter les terres du Nord, les volontaires ne manquant pas depuis que les esclaves ont été libérés. Les trésors du Shoumeï ont également aidé du point de vue finance et les morts-vivants nous permettent de réaliser une transition en douceur vers un marché du travail plus compétitif.
Voilà, ce sont les points positifs, je peux ainsi répondre plus précisément à la question :
Maintenant, notre économie reste fragile, la République ne se laisse pas faire et nous faisons face à une véritable compétition économique, surtout dans le domaine maritime. Pourtant, si l’assaut est assez limité et avec une bonne logistique permettant de compresser les coûts, je pense que l’envoi de l’armée est possible.
Je lui dis ensuite d’un ton plus bas :
À titre personnel, j’ai rencontré le haut-prêtre Seagan, suite à une mission dont vous avez sûrement entendu parler et pour moi, le Nouvel Ordre est un véritable danger. Je suis persuadé qu’ils vont essayer de prendre une des deux villes que vous avez cités et ils risquent de devenir encore plus dangereux, je ferai donc tout pour vous assurer tout ce qu’il faudra pour votre projet.
Je suis sincère dans mes paroles, Seagan est complètement fou.

Noble du Reike
Zéphyr Zoldyck

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D’un air affable, mais attentif, Zéphyr écoute la réponse de Tagar. Ecouter, c’est sa spécialité, et ce n’est d’ailleurs pas pour rien, qu’il a écopé un tel poste dans les membres de la Main. Et ma foi, les nouvelles que lui donnent son homologue sont plutôt bonnes. Les finances sont stables, les terres du Nord sont bien exploitées, il y a apparemment de la main s’œuvre et on a récupéré quelques trésors du Shoumeï. Quoi demander de mieux ?
D’autre part, l’Oreille n’est pas quelqu’un de naïf. La République est comme un vautour qui guette la moindre faiblesse. La nation de Dangshuang aurait très bien pu prendre l’avantage lors de la guerre contre les Titans, elle sera donc tout à fait prête à saisir la moindre opportunité pour affaiblir son voisin. Le maître-espion ne sait pas très bien si l’Empire va rattraper tout de suite leur rivale, en terme de puissance maritime : selon lui, le Reike a plus d’affinités avec un combat sur la terre ferme, mais peut-être devra-t-il en parler avec Deydreus à l’occasion, si jamais les deux comparses désirent un jour faire le point sur leurs forces armées et les espions à leur disposition.
Savoir qu’ils peuvent déployer l’armée est en tout ccas une bonne chose et Zéphyr reprend :
- Il ne s’agira de toute façon pas d’une conquête élaborée sans préparation. Si on doit utiliser nos forces militaires, Deydreus et moi-même présenterons notre stratégie à Tensai et lui dirons la faisabilité de nos projets. Toutes les possibilités seront envisagées, de l’attaque-éclair à l’élaboration d’un siège. Evidemment, l’idée n’est pas non plus d’épuiser nos finances dans une guerre d’usure. Mais puisque le Shoumeï est dévasté, et qu’il n’y a – a priori – pas d’armée pour nous faire face, consolider nos frontières et envisager une expansion ne paraît pas si invraisemblable.
Il s’agira avant tout d’un travail d’équipe, où les espions de Zéphyr devront déblayer le terrain et s’infiltrer partout avant l’envoi des troupes reikoises. Quant à Seagan…
- Le Haut-Prêtre a disparu.
Zéphyr ponctue sa déclaration d’un silence, en buvant une gorgée de son thé, puis il continue.
- Je reconnais que la nouvelle m’a surpris. J’ai même bu mon café de travers quand on me l’a appris. Qui aurait cru qu’une telle personnalité du Sekaï s’évanouirait sans prévenir ?
Le guerrier n’allait pas s’en plaindre, cependant.
- Soyons honnêtes, ça fait bien les affaires du Reike. Je surveille le Nouvel Ordre pour vérifier que ce mouvement ne se répande pas dans le Shoumeï, mais aussi à cause de la puissance de Seagan. Nul doute que ses valeurs sont en opposition à celle de l’Empire. Mais le voilà qui disparaît ? Pour combien de temps ? Un mois ? Plusieurs mois ? Des années ? Des siècles ?
Qu’il meure ne causerait aucune peine à Zéphyr : si ça n’engageait que lui, il lui souhaiterait bien d’avoir des vacances éternelles chez ce qu’ils appellent les Gardiens. Mais même pour ses informateurs, il est vraiment difficile de dire ce qu’il s’est passé à Sancta exactement.
- Il va de soi que j’envisagerai son éventuel… retour, mais je ne peux pas savoir quand celui-ci se produira. Ca reste une inconnue que je dois pouvoir intégrer à tout moment. Sa disparition ne peut en tout cas que donner un coup à son mouvement. L’affaiblir, tout du moins. Et je profite de cette faiblesse pour continuer à y intégrer mes informateurs et à veiller que les braises meurent un peu plus. Mais pour l’heure, nous n’avons pas de raison de marcher sur Célestia. Ils n’ont pas d’armée. Pas de véritable économie. Leurs gens sont faibles, pauvres, mal nourris. Ils n’ont que leur foi… Leur croyance en des dieux qui ne sont ni bienveillants, ni tendres à leur égard. Leur noyau risque de tenir, mais ils ne sont pas une menace directe pour la Couronne. On a donc tout intérêt à se concentrer sur Bénédictus. C’est la capitale de l’ancienne Shoumeï… La prendre serait un symbole fort, qui montrerait notre volonté et notre force.
Mais tout cela, ça doit être surtout être travaillé par Deydreus, ce n’est pas vraiment le domaine du Cœur et Zéphyr reprend avec un sourire.
- En tous les cas, vous me voyez ravis de votre soutien et de votre collaboration. Plus les Membres de la Main coopéront, plus nous pourrons renforcer l’Empire.
L’homme aux yeux ambrés tournent ensuite son regard vers un coin du bureau et il déclare sur un ton léger :
- Mais je crois sentir de bonnes odeurs dans les environs ? Vous nous avez préparé quelque chose ?
D’autre part, l’Oreille n’est pas quelqu’un de naïf. La République est comme un vautour qui guette la moindre faiblesse. La nation de Dangshuang aurait très bien pu prendre l’avantage lors de la guerre contre les Titans, elle sera donc tout à fait prête à saisir la moindre opportunité pour affaiblir son voisin. Le maître-espion ne sait pas très bien si l’Empire va rattraper tout de suite leur rivale, en terme de puissance maritime : selon lui, le Reike a plus d’affinités avec un combat sur la terre ferme, mais peut-être devra-t-il en parler avec Deydreus à l’occasion, si jamais les deux comparses désirent un jour faire le point sur leurs forces armées et les espions à leur disposition.
Savoir qu’ils peuvent déployer l’armée est en tout ccas une bonne chose et Zéphyr reprend :
- Il ne s’agira de toute façon pas d’une conquête élaborée sans préparation. Si on doit utiliser nos forces militaires, Deydreus et moi-même présenterons notre stratégie à Tensai et lui dirons la faisabilité de nos projets. Toutes les possibilités seront envisagées, de l’attaque-éclair à l’élaboration d’un siège. Evidemment, l’idée n’est pas non plus d’épuiser nos finances dans une guerre d’usure. Mais puisque le Shoumeï est dévasté, et qu’il n’y a – a priori – pas d’armée pour nous faire face, consolider nos frontières et envisager une expansion ne paraît pas si invraisemblable.
Il s’agira avant tout d’un travail d’équipe, où les espions de Zéphyr devront déblayer le terrain et s’infiltrer partout avant l’envoi des troupes reikoises. Quant à Seagan…
- Le Haut-Prêtre a disparu.
Zéphyr ponctue sa déclaration d’un silence, en buvant une gorgée de son thé, puis il continue.
- Je reconnais que la nouvelle m’a surpris. J’ai même bu mon café de travers quand on me l’a appris. Qui aurait cru qu’une telle personnalité du Sekaï s’évanouirait sans prévenir ?
Le guerrier n’allait pas s’en plaindre, cependant.
- Soyons honnêtes, ça fait bien les affaires du Reike. Je surveille le Nouvel Ordre pour vérifier que ce mouvement ne se répande pas dans le Shoumeï, mais aussi à cause de la puissance de Seagan. Nul doute que ses valeurs sont en opposition à celle de l’Empire. Mais le voilà qui disparaît ? Pour combien de temps ? Un mois ? Plusieurs mois ? Des années ? Des siècles ?
Qu’il meure ne causerait aucune peine à Zéphyr : si ça n’engageait que lui, il lui souhaiterait bien d’avoir des vacances éternelles chez ce qu’ils appellent les Gardiens. Mais même pour ses informateurs, il est vraiment difficile de dire ce qu’il s’est passé à Sancta exactement.
- Il va de soi que j’envisagerai son éventuel… retour, mais je ne peux pas savoir quand celui-ci se produira. Ca reste une inconnue que je dois pouvoir intégrer à tout moment. Sa disparition ne peut en tout cas que donner un coup à son mouvement. L’affaiblir, tout du moins. Et je profite de cette faiblesse pour continuer à y intégrer mes informateurs et à veiller que les braises meurent un peu plus. Mais pour l’heure, nous n’avons pas de raison de marcher sur Célestia. Ils n’ont pas d’armée. Pas de véritable économie. Leurs gens sont faibles, pauvres, mal nourris. Ils n’ont que leur foi… Leur croyance en des dieux qui ne sont ni bienveillants, ni tendres à leur égard. Leur noyau risque de tenir, mais ils ne sont pas une menace directe pour la Couronne. On a donc tout intérêt à se concentrer sur Bénédictus. C’est la capitale de l’ancienne Shoumeï… La prendre serait un symbole fort, qui montrerait notre volonté et notre force.
Mais tout cela, ça doit être surtout être travaillé par Deydreus, ce n’est pas vraiment le domaine du Cœur et Zéphyr reprend avec un sourire.
- En tous les cas, vous me voyez ravis de votre soutien et de votre collaboration. Plus les Membres de la Main coopéront, plus nous pourrons renforcer l’Empire.
L’homme aux yeux ambrés tournent ensuite son regard vers un coin du bureau et il déclare sur un ton léger :
- Mais je crois sentir de bonnes odeurs dans les environs ? Vous nous avez préparé quelque chose ?

Noble du Reike
Tagar Reys

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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Mage Elementiste
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B - Coeur
Mon interlocuteur a la tête sur les épaules et ne semble pas être un foudre de guerre, ce qui est une bonne chose. En plus, il a compris à quel point les guerres sont coûteuses, en terme économique bien sûr. C’est bien simple, on peut dire que l’on jette l’argent littéralement dans la mer. Tout a un prix et tout doit être financé car, quoi qu’il arrive, l’état ne peux pas faire faillite. Je pourrais bien sûr augmenter la frappe de la monnaie, mais alors, on risquera l’inflation et surtout perdre la confiance des marchands.
Mais je suis interrompu dans mes pensées par une nouvelle à laquelle je ne m’attendais pas, Seagan a disparu ! Je ne mets pas les paroles de mon interlocuteur en doute, après tout, il s’agit de l’Oreille, mais je n’en crois pas mes oreilles, sans mauvais jeu de mots et je lui dis :
Voilà une nouvelle bien surprenante !
Je l’écoute me donner son opinion et je lui indique mon accord :
C’est en effet une bonne nouvelle. Sans lui, le nouvel ordre n’est qu’une coquille vide et je souhaite que je ne le reverrai pas de mon vivant et j’espère bien vivre vieux.
Il change ensuite de sujet, parlant de l’ancienne capitale et je lui réponds les yeux brillants :
Benedictus est une cible de choix, je suis bien d’accord avec vous. J’ai eu la chance d’y aller avant l’attaque des Titans et elle était très riche, cela fera un grand bien à nos finances. Si en même temps, on pourrait passer par le Doreï, pour le sécuriser, nos marchands auront une ligne terrestre pour aller jusqu’à Maël, même pendant la période des tempêtes.
Bref, il y a pas mal de possibilité et isolera un peu plus la République. À la fin de notre discussion, le maitre-espion me demande si j’ai préparé quelque chose et je lui dis, avec un grand sourire :
Vous avez le nez fin, j’ai prévu deux plats de poissons, un dos de cabillaud pour être plus précis, péchés de ce matin, cuit à point dans une sauce à la béchamel. Si vous avez faim, je peux vous servir dès maintenant.
J’attends sa réponse avant d’aller chercher moi-même les plats sous cloche dans une petite niche prévue à cet effet. Je n’aime guère être entouré de serviteurs qui me regardent manger, alors je ferai moi-même le service.
Mais je suis interrompu dans mes pensées par une nouvelle à laquelle je ne m’attendais pas, Seagan a disparu ! Je ne mets pas les paroles de mon interlocuteur en doute, après tout, il s’agit de l’Oreille, mais je n’en crois pas mes oreilles, sans mauvais jeu de mots et je lui dis :
Voilà une nouvelle bien surprenante !
Je l’écoute me donner son opinion et je lui indique mon accord :
C’est en effet une bonne nouvelle. Sans lui, le nouvel ordre n’est qu’une coquille vide et je souhaite que je ne le reverrai pas de mon vivant et j’espère bien vivre vieux.
Il change ensuite de sujet, parlant de l’ancienne capitale et je lui réponds les yeux brillants :
Benedictus est une cible de choix, je suis bien d’accord avec vous. J’ai eu la chance d’y aller avant l’attaque des Titans et elle était très riche, cela fera un grand bien à nos finances. Si en même temps, on pourrait passer par le Doreï, pour le sécuriser, nos marchands auront une ligne terrestre pour aller jusqu’à Maël, même pendant la période des tempêtes.
Bref, il y a pas mal de possibilité et isolera un peu plus la République. À la fin de notre discussion, le maitre-espion me demande si j’ai préparé quelque chose et je lui dis, avec un grand sourire :
Vous avez le nez fin, j’ai prévu deux plats de poissons, un dos de cabillaud pour être plus précis, péchés de ce matin, cuit à point dans une sauce à la béchamel. Si vous avez faim, je peux vous servir dès maintenant.
J’attends sa réponse avant d’aller chercher moi-même les plats sous cloche dans une petite niche prévue à cet effet. Je n’aime guère être entouré de serviteurs qui me regardent manger, alors je ferai moi-même le service.
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