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Noble de La République
Kebossa

Messages : 68
crédits : 397
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Info personnage
Race: Hybride
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B
Les échos songeurs d'un luth se mourraient en cette fin de soirée. Les voisins, invités à se la fermer de longues heures, retrouvaient presque un miraculeux calme, après une soirée bien arrosée devant la taverne du "Dragon qui tousse". Certains invités dormaient sous les tables tirées à l'extérieur pour l'occasion, d'autres s'en étaient retournés dans leur pénates, et le maître des lieux observait le bazar avec un stoïcisme résigné : la paie était bonne, mais il y aurait du boulot pour le lendemain, entre les meubles à ramener à l'intérieur, nettoyer vomi et liquide répandu... Pas grave, ses gars et filles n'auraient qu'à se bouger le fion !
Un coup d'oeil à l'une des 'clientes' restantes lui rappela un détail : en vérité il devrait bien fermer quelques jours. Sans plus d'alcool pour hydrater ses clients, il n'y aurait pas grand chose à faire, si ce n'est implorer son fournisseur, ou chercher ailleurs. Mais ce genre de pensée rustre s'envolait bien vite, car un autre avait la bourse bien alourdi, et en faisait profiter son monde : après les chansons paillardes et autres joyeusetés, le ménestrel restait encore, et prenait des libertés. Après les commandes, quelques créations personnelles, un rire triste dans ses notes, l'évocation de temps plus heureux... Encore quelques jolies mélodies, et le tavernier rustre irait bien toquer à la porte d'une voisine, pour lui déclarer quelques folies. M'enfin, il avait passé l'âge de ces bêtises.
Des bruits de pas le tirèrent de ses rêveries, et à la vue des gaillards qui s'en venaient, un poil plus frais que ceux qui s'étaient égayé toute la soirée, le bonhomme préféra retourner à l'intérieur, à la recherche de quelques gars supplémentaires. Avec un peu de chance, c'était que de simples retardataires, et il ne ressortirait pas pour découvrir des viscères à nettoyer devant son établissement.
"Hey Kek' ! Com-comment ça va ? salua gaiement, dans un coassement, une petite voix sifflante. T'as raté la fête, dis ! Pou-pour le p'tit d'Dayrass !
- Il ne vient pas pour ça... Lézardeau. rétorqua lentement une lourde voix reptilienne.
- Ha. Ha oui !... Même pas une p'tite chopine ?"
Poli, le ménestrel suspendit ses notes, mais un geste lui intima de continuer, un peu plus bas. C'est ainsi, sur des notes délicates, que s'offrit aux nouveaux venus, à la faveur des torches, une vision peu commune : celle d'une hybride reptilienne titanesque, assise en tailleur près de cadavres de tonneaux et d'une table pour huit personnes - dont une dormait attablée-là, la tête entre deux plats -, qui ressemblait pourtant à un banc à côté d'elle. Revêtue de voiles ridiculement légers en comparaisons de sa taille, qui avaient été éclaboussés de moult liquides, répandant une odeur de sang et d'alcool, la créature observait les arrivants d'un regard reptilien et froid, par delà une longue gueule on ne peut plus convenablement côté dentition - les plus imaginatifs y verraient là une belle collection de pieux -. Dentition qu'un autre hybride, bien plus petit celui-la, aux écailles bleutées, juché sur son épaule, nettoyait de son mieux en tirant sur une pâte de cochon coincée entre deux crocs.
"Keyrack. salua la géante en se penchant légèrement vers les nouveaux venus. Présente-nous donc... Tes nouveaux 'amis'..."
Ce geste fit perdre l'équilibre au petit hybride lézard qui tenta de se raccrocher à la patte de cochon, glissa sur la chair grasse et s'écrasa un peu plus bas sur la table couverte de plats vides et autres débris d'une soirée appréciée. Un grand coup de queue en envoya une partie au sol.
"... J'ai mal au dos... commenta-t-il après un instant, avant de tirer de sous lui une fourchette. Aïe."

Kebossa parle en #999933 et gazouille comme ça
Lyu parle en #66ccff
Lyu parle en #66ccff
- Pouvoirs de Kebossa:
- Force surhumaine (Palier 3)
Renforcement de la constitution physique (Palier 1)
Odorat augmenté (Palier 1)
Métamorphose
Régénération (Palier 2)

Citoyen de La République
Ashani

Messages : 45
crédits : 360
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Loyal Mauvais
Alignement: Guerrier Combattant
Rang: D
Un moment décisif. Liberty va peut-être pouvoir m'offrir ce que je recherche depuis quelque temps déjà. Après avoir traîné la patte dans les quartiers sales et sordides de la ville de la liberté, il m'aura fallu plusieurs semaines avant de dénicher la perle rare. C'est en allant au trou que je pus faire la rencontre d'un homme charismatique avide de richesse, dénommé Pancrace. Après avoir été jaugé selon nos capacités, un des hommes de main nous rapatrie vers celle qui dirige d'une poigne de fer les bas-fonds de la cité des possibles, avant de nous laisser à un type plutôt farouche dénommé Keyrack. Je suis anxieux. Mon regard perçant imprègne chaque détail du parcours, les quelques ruelles que nous empruntons ne me permettent point de me repérer dans l'espace. Cette ville est bien trop grande et je n'ai pas vécu assez longtemps ici pour prétendre connaître par cœur chaque recoin de Liberty. Toutefois, nous finissons par rejoindre un lieu festif devant une taverne au nom excentrique de "Dragon qui tousse". Je me demande si cela a un lien avec le Reike et l'un des dragons de l'impératrice. Dans tous les cas, l'empire où je suis né ne me reverra pas de sitôt, puisque j'ai décidé de m'éclipser pour un temps indéterminé. Voilà pourquoi je me retrouve ici.
Je contemple les quelques clients vautrés sur les tables, les bouteilles en verre, les plats à moitié entamés, le doux son du luth et surtout, une femme écailleuse aux crocs saillants, un regard aussi perçant que le mien et sa stature démesurée. Je n'aurai jamais cru qu'une femme pouvait prendre le contrôle de tout un réseau, sachant qu'au Reike, il est difficile pour elle d'accéder à des rangs haut placés. Est-ce la même à Liberty ? Il me faut me méfier. Sa puissance se lit dans son regard comme dans ses muscles, ses écailles reflètent la lumière des lanternes et l'appendice dorsal qui lui sert de queue pourrait balayer la place d'un seul geste. Comment réagira-t-elle envers un drakyn ? La voix de la bête écailleuse est lourde, importante, profonde. Sonnant comme un glas sinistre, elle nous toise de tout son long. On sent les relents d'alcool, de sang et de nourriture à des kilomètres à la ronde, les quelques hommes et femmes encore présents semblent être dans un état second, voir endormis. Sa voix résonne encore une fois, tandis qu'elle se redresse et se penche un peu plus vers nous, tonnant à Keyrack de nous présenter. Je prends les devants. D'une voix grave et solennelle, ma posture est statique voir contracté, tout en gardant un calme olympien :
— Je me nomme Ashani. Je suis un drakyn exilé venu m'installer ici, en République. Homme de main, voleur, mercenaire, je viens vous voir pour pouvoir travailler auprès de vous.
Je ne connais même pas son nom, je ne savais même pas qu'il s'agissait d'une hybride à écailles et encore moins d'une femme. Dans tous les cas, elle ne passe pas inaperçue et je devrais faire attention à ce que je dis. Cela fait si longtemps que je n'avais pas vu une telle beuverie, cette soirée semble avoir porté son plein. Je regarde du coin de l'œil le républicain, me demandant s'il est tout autant angoissé que je le suis. J'admets que je reste sceptique, mais convaincu de mes intentions. Il est difficile d'être drakyn dans ces lieux, Liberty m'a permis de constater que les humains ont un regard bien différent quand il s'agit des immigrants. Je grince légèrement des dents à cette pensée, mais reste concentré sur celle qui va, possiblement, changer une partie de mon existence. Keyrack sourit nerveusement, sa voix nasillarde semble être empreint d'une certaine terreur lorsqu'il s'adresse à l'alligator.
Je contemple les quelques clients vautrés sur les tables, les bouteilles en verre, les plats à moitié entamés, le doux son du luth et surtout, une femme écailleuse aux crocs saillants, un regard aussi perçant que le mien et sa stature démesurée. Je n'aurai jamais cru qu'une femme pouvait prendre le contrôle de tout un réseau, sachant qu'au Reike, il est difficile pour elle d'accéder à des rangs haut placés. Est-ce la même à Liberty ? Il me faut me méfier. Sa puissance se lit dans son regard comme dans ses muscles, ses écailles reflètent la lumière des lanternes et l'appendice dorsal qui lui sert de queue pourrait balayer la place d'un seul geste. Comment réagira-t-elle envers un drakyn ? La voix de la bête écailleuse est lourde, importante, profonde. Sonnant comme un glas sinistre, elle nous toise de tout son long. On sent les relents d'alcool, de sang et de nourriture à des kilomètres à la ronde, les quelques hommes et femmes encore présents semblent être dans un état second, voir endormis. Sa voix résonne encore une fois, tandis qu'elle se redresse et se penche un peu plus vers nous, tonnant à Keyrack de nous présenter. Je prends les devants. D'une voix grave et solennelle, ma posture est statique voir contracté, tout en gardant un calme olympien :
— Je me nomme Ashani. Je suis un drakyn exilé venu m'installer ici, en République. Homme de main, voleur, mercenaire, je viens vous voir pour pouvoir travailler auprès de vous.
Je ne connais même pas son nom, je ne savais même pas qu'il s'agissait d'une hybride à écailles et encore moins d'une femme. Dans tous les cas, elle ne passe pas inaperçue et je devrais faire attention à ce que je dis. Cela fait si longtemps que je n'avais pas vu une telle beuverie, cette soirée semble avoir porté son plein. Je regarde du coin de l'œil le républicain, me demandant s'il est tout autant angoissé que je le suis. J'admets que je reste sceptique, mais convaincu de mes intentions. Il est difficile d'être drakyn dans ces lieux, Liberty m'a permis de constater que les humains ont un regard bien différent quand il s'agit des immigrants. Je grince légèrement des dents à cette pensée, mais reste concentré sur celle qui va, possiblement, changer une partie de mon existence. Keyrack sourit nerveusement, sa voix nasillarde semble être empreint d'une certaine terreur lorsqu'il s'adresse à l'alligator.



Citoyen de La République
Pancrace Dosian

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J’dois bien reconnaître que j’ai complètement perdu la maîtrise du tempo des événements. J’aurais dû disparaître au moment où l’autre blaireau nous a demandés de bosser pour lui : c’est le rôle d’Ashani, pas le mien, ça, merde. Moi, j’fais un peu de cooptation, je rentre dans mes frais, j’me fais un, voire deux, nouveaux copains, et j’file claquer tout ça au bistrot avec les potos. Mais l’a fallu que j’décide de faire bien mon boulot, hein ? Donc j’embauche avec le drakyn, et me v’là devant une taverne dans laquelle on dirait qu’un ouragant est passé.
Pas que ce soit impossible, un mage élémentaire peut facilement foutre tout ce boxon d’un claquement de doigts, m’est avis, et la mine fatiguée du patron laisse penser que j’suis pas bien loin de la vérité. Le luth est à bout de souffle aussi, les notes sont plus très nettes, un peu paresseuses, et j’crois que les jours de fête permanente l’ont complètement désaccordé.
Cela dit, ce serait pas les convives qui s’en rendraient compte : la plupart dorment profondément du sommeil de l’injuste, des assiettes pleines de déchets de nourritures et de liquides -non-identifiés- à côté d’eux. J’écarte de la botte les tessons d’un verre laissé là, et qui représenterait même pas une écharde pour la créature qui nous fait face.
C’est l’éléphant dans la pièce, si j’puis dire, encore qu’on parle d’un reptile.
Les mains dans les poches, j’garde l’air bravache, mais j’suis vraiment pas certain de vouloir être là. Si j’dois en croire les rumeurs des indics, des collègues qui trempent un peu ou qui bossent dur, bref, les on-dits du tout-venant, m’est avis que j’suis en compagnie d’une taulière du Syndicat, et que c’est p’tet assez nettement au-dessus de ma paye. Si j’en crois les copains, c’est les commissaires voire les préfets qui gèrent ces dossiers-là. D’un autre côté, c’est aussi l’occasion rêvée de rencontrer les bonnes personnes…
Et c’est pour ça que j’me fais prendre, bringuebaler et porter par les événements. J’pense pouvoir ne pas faire naufrage, et réussir à accoster quelque part où l’herbe est verte, les fruits pendent aux arbres, bien mûrs, et j’aurais qu’à tendre le bras pour ramasser de quoi me gaver. Enfin, ça serait jamais au point de l’immense chose qui fait face, et dont la présence est si imposante qu’elle semble presque physique.
Ma main droite dessine un symbole à répétition, cachée où elle est, et j’ai un gros bout d’incantation qui tourne en boucle dans ma tête. Au moindre pet de travers, pas de doute, j’me téléporte loin loin loin, hors de question de rester canner ici. Le regard un peu fixe après la présentation d’Ashani, j’reste où j’suis, concentré pour parler sans relâcher mon sort dans la nature. C’est qu’une téléportation qui foire, ça me donnera juste l’air con sans me laisser celui de lancer le sort à nouveau.
« Pan’, officier républicain. Venu initialement pour vendre le drakyn, les choses ont fait que… j’suis… là… »
Manqué de lâcher le sort, puteborgne, j’cligne des yeux en me concentrant sur un point particulier devant moi, avant de me rendre compte qu’il s’agit des énormes mamelles du monstre qui me fait face. Gros malaise.
« Enfin, vendre… prendre une commission pour la mise en contact. J’veux pas de… malentendu. »
Pas forcément envie de m’étendre sur davantage, pas forcément envie de devoir exécuter les basses œuvres du Syndicat ou n’importe quel autre ponte de la mafia qui pourrait abuser de mon statut pour m’faire faire des choses qui me mettraient en difficulté, même si j’ai déjà une conscience diablement trop aigue de ça.
Bordel, j’veux retourner à Courage et oublier cette journée de mort.
Pas que ce soit impossible, un mage élémentaire peut facilement foutre tout ce boxon d’un claquement de doigts, m’est avis, et la mine fatiguée du patron laisse penser que j’suis pas bien loin de la vérité. Le luth est à bout de souffle aussi, les notes sont plus très nettes, un peu paresseuses, et j’crois que les jours de fête permanente l’ont complètement désaccordé.
Cela dit, ce serait pas les convives qui s’en rendraient compte : la plupart dorment profondément du sommeil de l’injuste, des assiettes pleines de déchets de nourritures et de liquides -non-identifiés- à côté d’eux. J’écarte de la botte les tessons d’un verre laissé là, et qui représenterait même pas une écharde pour la créature qui nous fait face.
C’est l’éléphant dans la pièce, si j’puis dire, encore qu’on parle d’un reptile.
Les mains dans les poches, j’garde l’air bravache, mais j’suis vraiment pas certain de vouloir être là. Si j’dois en croire les rumeurs des indics, des collègues qui trempent un peu ou qui bossent dur, bref, les on-dits du tout-venant, m’est avis que j’suis en compagnie d’une taulière du Syndicat, et que c’est p’tet assez nettement au-dessus de ma paye. Si j’en crois les copains, c’est les commissaires voire les préfets qui gèrent ces dossiers-là. D’un autre côté, c’est aussi l’occasion rêvée de rencontrer les bonnes personnes…
Et c’est pour ça que j’me fais prendre, bringuebaler et porter par les événements. J’pense pouvoir ne pas faire naufrage, et réussir à accoster quelque part où l’herbe est verte, les fruits pendent aux arbres, bien mûrs, et j’aurais qu’à tendre le bras pour ramasser de quoi me gaver. Enfin, ça serait jamais au point de l’immense chose qui fait face, et dont la présence est si imposante qu’elle semble presque physique.
Ma main droite dessine un symbole à répétition, cachée où elle est, et j’ai un gros bout d’incantation qui tourne en boucle dans ma tête. Au moindre pet de travers, pas de doute, j’me téléporte loin loin loin, hors de question de rester canner ici. Le regard un peu fixe après la présentation d’Ashani, j’reste où j’suis, concentré pour parler sans relâcher mon sort dans la nature. C’est qu’une téléportation qui foire, ça me donnera juste l’air con sans me laisser celui de lancer le sort à nouveau.
« Pan’, officier républicain. Venu initialement pour vendre le drakyn, les choses ont fait que… j’suis… là… »
Manqué de lâcher le sort, puteborgne, j’cligne des yeux en me concentrant sur un point particulier devant moi, avant de me rendre compte qu’il s’agit des énormes mamelles du monstre qui me fait face. Gros malaise.
« Enfin, vendre… prendre une commission pour la mise en contact. J’veux pas de… malentendu. »
Pas forcément envie de m’étendre sur davantage, pas forcément envie de devoir exécuter les basses œuvres du Syndicat ou n’importe quel autre ponte de la mafia qui pourrait abuser de mon statut pour m’faire faire des choses qui me mettraient en difficulté, même si j’ai déjà une conscience diablement trop aigue de ça.
Bordel, j’veux retourner à Courage et oublier cette journée de mort.

Noble de La République
Kebossa

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Race: Hybride
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal Mauvais
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Elle va les trouver à son goût ou pas ? songeait, non sans une certaine nervosité, le 'guide' du duo. Malgré les années, c'est qu'il ne s'y faisait pas : la trogne de la dame avait toujours le chic pour lui donner des sueurs froides, encore plus quand elle se penchait vers lui. Encore plus quand elle observait ses deux 'recrues' avec l'appréciation d'une bête pour des gigots. C'qu'une impression. songeait-il toujours, et parfois il avait raison. Parfois... A la vérité, pourquoi lui avait-il amené un officier de la République, déjà ? Ignorant les tensions, le luth jouait toujours, avec une agilité lasse, des accords à vous faire regarder avec désintérêt les filles de joies écarter les jambes. Un comble.
"Des gars comme on les aime, pour sûr Patronne. Qui s'débinent pas, pour l'amour d'oseille. compléta-t-il, ajoutant son appui à leur bonne volonté à ne pas être déjà parti en courant à la vue de la dame.
- Ils se rappellent comment parler, c'est un bon début !" approuva le petit hybride étendu sur la table.
Keyrack eut un bref rire jaune, se retenant de pester contre le séide de la géante. Il se serait bien passer d'avoir un rappel d'une de ses déconvenues. Les jeunes d'nos jours, de vraies fillettes... Le gaillard sursauta quand un sifflement reptilien emplit la place.
"Des petites mains... Comme les bas-fonds... En ont tant. En quoi me servirais-tu, toi plus que les autres... drakyn ? tonna avec paresse la géante aux chairs lourdes.
- Oh, je sais ! Soudain vif, le petit hybride bondit et... Trébucha à l'atterrissage. Se reprenant pour atteindre l'intéressé, lui offrant un beau sourire écailleux, il expliqua. Ses cornes feraient de bons cure-crocs ! Des pièces d'or en échange, de quoi te payer une ou deux bonnes filles, qu'en dis-tu ? De celles qui réchauffent le lit des rois, au moins !
Peste soit de ce gamin ! N'avait-il pas mieux à faire et laisser parler les grands ?! songea Keyrack.
"Comme j'disais, j'ai bien vu que -
- Un officier... En mal d'argent. La République... Ne paît pas comme il se doit... Ses agents ?" commenta la saurienne.
En petit intriguant, l'hybride pâle et bleuté s'intéressa ensuite à celui-la, lui sautillant autour pour lui faire des grimaces, agrémentées de son odeur de ripailles alcoolisées. Aurait-il peur de quelque chose ? s'amusait le lézard - A croire que d'un pet il s'arracherait le fondement. - avant de lui glisser une pauvre pièce de cuivre dans sa main libre.
Ils vont pas me les renvoyer comme ça ?! s'agaça Keyrack. Mais à la mine de la reptile géante, il eut un doute... Ou ne préféra pas insister, parce que la dame n'avait pas une tête clamant son ouverture d'esprit, autre que sur la meilleure manière de faire de vous son repas.
"Voilà de quoi panser... Ta bourse affamée... Pour nous avoir amené... Une nouvelle lame, comme il y en a tant..."
Disant cela sans grand intérêt, la géante fit un signe de bras comme pour les chasser, tels des moucherons ennuyeux. Large et écailleux, le poignet brandi n'en révéla pas moins dans ses plis, une ancienne cicatrice à la forme draconique déformée, qui semblerait peut-être familière au reikoi exilé.
"Des gars comme on les aime, pour sûr Patronne. Qui s'débinent pas, pour l'amour d'oseille. compléta-t-il, ajoutant son appui à leur bonne volonté à ne pas être déjà parti en courant à la vue de la dame.
- Ils se rappellent comment parler, c'est un bon début !" approuva le petit hybride étendu sur la table.
Keyrack eut un bref rire jaune, se retenant de pester contre le séide de la géante. Il se serait bien passer d'avoir un rappel d'une de ses déconvenues. Les jeunes d'nos jours, de vraies fillettes... Le gaillard sursauta quand un sifflement reptilien emplit la place.
"Des petites mains... Comme les bas-fonds... En ont tant. En quoi me servirais-tu, toi plus que les autres... drakyn ? tonna avec paresse la géante aux chairs lourdes.
- Oh, je sais ! Soudain vif, le petit hybride bondit et... Trébucha à l'atterrissage. Se reprenant pour atteindre l'intéressé, lui offrant un beau sourire écailleux, il expliqua. Ses cornes feraient de bons cure-crocs ! Des pièces d'or en échange, de quoi te payer une ou deux bonnes filles, qu'en dis-tu ? De celles qui réchauffent le lit des rois, au moins !
Peste soit de ce gamin ! N'avait-il pas mieux à faire et laisser parler les grands ?! songea Keyrack.
"Comme j'disais, j'ai bien vu que -
- Un officier... En mal d'argent. La République... Ne paît pas comme il se doit... Ses agents ?" commenta la saurienne.
En petit intriguant, l'hybride pâle et bleuté s'intéressa ensuite à celui-la, lui sautillant autour pour lui faire des grimaces, agrémentées de son odeur de ripailles alcoolisées. Aurait-il peur de quelque chose ? s'amusait le lézard - A croire que d'un pet il s'arracherait le fondement. - avant de lui glisser une pauvre pièce de cuivre dans sa main libre.
Ils vont pas me les renvoyer comme ça ?! s'agaça Keyrack. Mais à la mine de la reptile géante, il eut un doute... Ou ne préféra pas insister, parce que la dame n'avait pas une tête clamant son ouverture d'esprit, autre que sur la meilleure manière de faire de vous son repas.
"Voilà de quoi panser... Ta bourse affamée... Pour nous avoir amené... Une nouvelle lame, comme il y en a tant..."
Disant cela sans grand intérêt, la géante fit un signe de bras comme pour les chasser, tels des moucherons ennuyeux. Large et écailleux, le poignet brandi n'en révéla pas moins dans ses plis, une ancienne cicatrice à la forme draconique déformée, qui semblerait peut-être familière au reikoi exilé.

Kebossa parle en #999933 et gazouille comme ça
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- Force surhumaine (Palier 3)
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