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    La Perfectionniste
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  • Lun 24 Avr - 1:59
     
    LA COULEUR DU PASSÉ
    Feat. Qaguia


    Avril de l’an 4,
    Sous un vieux pommier



    - Du jaune peut-être ?

    La main traversant la fraîche herbe matinale vint délicatement se déposer sur les racines ombragées de l’arbre. Il était relativement tôt, la rosée venait tout juste de s’évaporer et les premiers rayons du soleil étaient debout depuis quelques heures maintenant. Kosmos laissa échapper un rire. Le parterre de verdure lui chatouillait les doigts, une sensation qu’elle avait réappris à pleinement apprécier récemment. C’était de bon matin que l’élémentaire avait décidée de se lever. La forêt n’attendait pas et les beaux jours étaient enfin de retour ; il y avait pour ainsi dire beaucoup à faire et tout à redécouvrir. Voilà quelques mois que le faon reprenait son rôle de gardienne. Le printemps avait finalement eu raison d’elle. Un désir naissant de voir le monde sous un regard nouveau s’était éveillé chez Kosmos. Certes, la bienfaitrice n’était qu’aux balbutiements de ce second éveil, mais elle ne pouvait réprimer l’excitation de faire couler sa magie dans les entrailles du monde. Son chagrin à présent révolu, il était grand temps de gouter à la vie, de voir ce qu’elle avait de plus riche et de précieux à offrir.

    - Tout compte fait… Peut-être que du rouge irait mieux ?

    Accroupie, sa hampe à même le sol, l’élémentaire était à présent occupée depuis un petit moment à la tâche. Ses deux mains venaient, dans un mouvement répétitif, creuser la terre au pied même d’un arbre. Un pommier, lui semblait-elle. Kosmos le connaissait bien : elle venait souvent ici se délecter des fruits écarlates et juteux que l’arbuste offrait durant la saison chaude. Parfois, d’autres créatures avaient pour habitude de s'y allonger à l’ombre, lorsque la chaleur devenait trop imposante. Un lieu qui était tout particulièrement chère aux yeux de Kosmos. Mais l’absence de cette dernière avait rendu ce petit havre de paix en véritable fort impénétrable. Des mauvaises herbes, ici et là, avaient dorénavant envahie les lieux. Le tronc et les branches de l’arbre quant à eux étaient martelés et cassants. De surcroît, les feuillages jadis verts saillants avaient perdu tous leurs éclats au profit d’une pâleur livide. On était loin du vaillant conifère qui régnait sur cette petite clairière, mais plus d’un baliveau rabougrit et mal entretenu. Vision horrifique pour Kosmos. Comment avait-elle pu laisser un si bel endroit dépérir de la sorte ? Aussitôt, l’élémentaire avait fait de cette petite bute sa prochaine œuvre d’art. Un coup de dé-racinage par-là, retourner la terre par-ici. La gardienne s’était adonnée corps et âme pour redonner fière l’allure à ce bout de parcelle. Peut-être que si elle y parvenait, elle ressentirait la même satisfaction et ce doux sentiment d’apaisement qui berçait ses souvenirs ?

    - Non, non, non ça ne va pas. Ce n’est pas la bonne couleur.

    La touche finale. C’était le plus important. Le cœur même de tout cet acharnement. Sans cette finition, tout cela était vide de sens. Ici, aux racines même de ce pommier, il fallait un par terre de jasmin qui recouvrirait le pied de l’arbre jusqu’au bas de la colline. Kosmos en était persuadé. Elle se souvenait fraichement de la douce odeur florale qui émanait de cet endroit. Ou bien de l’harmonie subtile que ces quelques fleurs apportaient au cadre idyllique. Pour beaucoup, c’était un détail sans intérêt. La nature suivait son cours, rien n’est fixe, les saisons changent et tout fini par disparaître. Mais pour Kosmos, c’était un moyen, ne serait-ce que minime, de retrouver un bonheur qui lui avait été dérobé. Une madeleine de Proust qu’elle avait désespérément cherché à goûter. Pour son plaisir personnel, pour le bien de la forêt ou peut-être juste pour aller mieux ? Elle n’en était plus trop sûre. Mais l’élémentaire était résignée à s'acharner corps et âme afin de finaliser son travail. Et le seul obstacle qui la retenait fut de savoir la couleur exacte de ces fleurs. Elle avait fait pousser et repousser encore et encore ce petit jardin personnel sans y trouver satisfaction. Un hic, quelque chose n’allait pas. Ce n’était pas exactement comme dans ses souvenirs. À présent, Kosmos se retrouvait face à un méli-mélo hasardeux de jasmin arc-en-ciel. Certaines étaient même un mélange étrange de deux couleurs. Comme si un peintre avait eu l'idée saugrenue de recolorer la végétation environnante.

    - Ma mémoire doit me jouer des tours…

    Après avoir examinée son œuvre quelques secondes, elle lâcha un grondement de frustration et déracina soigneusement une par une les plantes qu’elle venait de faire pousser. Puis, aussitôt, Kosmos se replongea à la tâche usant de magie pour faire grandir de nouvelles fleurs. À force, elle finirait bien par trouver la bonne couleur, se disait-elle ? Et tant pis si cela devait lui prendre toute la journée. Cela dit... Elle n'aurait pas dit non à un coup de main ?

    CENDRES
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  • Mar 25 Avr - 1:49
    Les forêts de la République se ressemblaient certainement un peu, à force de les visiter. Ça faisait combien de jours passés dans ces océans verts, à laisser son instinct la guider vers la prochaine ville de plus-mortels avant d'y repartir ? Elle ne savait pas. Mais elle serait sotte de regretter son temps passé dans un biome aussi agréable. Pour elle, une Ombra naturellement effacée, il était plus facile de regarder l'activité normale de la végétation, sans qu'il n'y ait perturbation de la part d'un plus gros prédateur ou de plus-mortels, qu'ils soient en quête de badauds ou à la recherche bénigne de rares champignons. En de rares occasions, elle voyait des ouazos se percher sur le sommet de son chapeau quand elle se prélassait, pas craintifs d'elle ou simplement inconscients de sa potentielle menace pour leurs petites vies plumées. Ils volaient loin, parmi les branches, allant plus haut que les sommets des arbres, plus hauts que les nuages certainement, avec une aisance à rendre Qaguia jalouse quand elle osait regarder en haut, attirées par des piaillements.

    Mais Qaguia ne pouvait pas admettre que la nature était structure idyllique, voire naïve, condamnée à être exploitée et malmenée par la main cruelle de l'homme. Pour chaque oiseau triomphant, porté vers les cieux infinis, elle devait éviter de marcher sur un cadavre déchiqueté, sa chair consommée pour apaiser la faim d'un prédateur ou par simple amusement, elle devait s'imaginer. Quelques piaillements étaient interrompus pour ne jamais recommencer. Et la nuit, quand elle faisait semblant de dormir, c'était parce que des yeux lumineux se portaient envers elle, quoi qu'elle craignait plus les crocs et griffes qui venaient avec. Encore que Qaguia avait peu à craindre sur cet aspect, elle qui comptait bien traverser le prochain millénaire sans fini dévorée.

    La cruauté de la nature n'était pas une surprise. La domination du fort sur le faible, ou du nombre sur le singulier, était un fait de vie. À Kaizoku, elle se souvenait des vies enlevées en un clignement d'oeil, sans raisons profondes pour les justifier sinon qu'un faible avait fait erreur sur sa vraie place dans l'ordre sociale. Elle-même devait avoir été une forte, justifiant sa cruauté par la puissance, mais elle se trouvait troublée par cette façon de voir les choses : dans un tel monde, les forts étaient t-ils donc les seuls qui peuvent poursuivre leurs rêves ? Ce serait facile de s'imaginer que non, et que tout n'était qu'affaire de détermination, mais il lui semblait évidence même que ce n'était que mensonge. Ou alors tâche plus difficile qu'elle ne le paraissait.

    Pareille pensée devait avoir éraflée les crânes de quelques individus tués par ses mains, fauchés par une magie de glace à la puissance grotesque comparée à la moyenne.

    Pouvait t-elle dire qu'elle regrettait tout ? Non, car elle ne savait pas encore tout de son passé. Mais elle devait avoir héritée une résistance subconsciente à la violence : bien des fois, elle s'était penchée vers le repas d'un prédateur, accroupie aussi adroitement que possible en vu de son accoutrement et couvre-chef, méditant sur sa philosophie et sa mémoire alors qu'un animal extrayait violemment son repas du ventre de sa victime. N'était-ce pas un procès fascinant ? Comment une vie peut avoir besoin de semer autant de mort autour d'elle pour garantir son existence ? Mh. Elle se rappelait de sa rencontre avec cette sirène, à peine arrivée en République. Ça lui avait été... productif, aussi. Elle espérait pouvoir faire quelques autres rencontres dans ce sens, avant de rejoindre Liberty, ville qu'elle allait devoir écumer pour ses rêves.

    Peut-être, encore, qui sait, bref.

    Ce matin n'avait pas été différent des autres : elle avait été assoupie sous une petite couche de glace pour se protéger de prédateurs, regrettant un peu le confort de la... hm... quel était le terme ? La cagnotte de Gaston, picotée au visage qu'elle avait été par l'herbe. flute Elle s'était dit. Elle commençait à chercher le confort dans ses aventures, elle qui avait pu dormir un peu partout sans efforts auparavant. Aurait t-elle besoin de crécher par une auberge ? L'Ombra aimerait garder ses ronds d'or nombreux dans sa poche, après tout. Se mettant sur pied, la jeune femme s'épousseta, balayant quelques petites herbes accrochées à ses vêtements. Sa magie dissipée, elle étira ses bras et se prépara à une énième journée d'observation, son seul oeil tourbillonnant dans son orbite pour vérifier chemin. Ou forme de vie dans le coin.

    Mais ce fut ses oreilles qui vinrent trouver signe que quelqu'un était dans le coin.

    Et peut-être que c'était parce que sa dernière rencontre avait des tendances tueuses, voire anthropophages, Qaguia se détacha de ses pensées habituelles pour se préparer au combat, histoire que son corps ne soit pas trouvé plus tard comme celui d'un banal oiseau. Pas du genre à laisser la panique la gagner, Qaguia resta alerte sans pour autant paniquer, ne se relaxant pas même alors que la voix semblait se plaindre de... couleurs ? Celle du sang ? Qaguia grimaça, déçue de se voir si facilement intimidée. Il lui fallut quelques minutes et une vision directe sur la présence pour qu'elle se calme.

    C'était une hybride mais pas tout à fait. Qaguia n'avait pas assez de prétention pour se prétendre fine connaisseuse des espèces, mais... hé bien, on aurait dit une élémentaire hybride aussi. Que de quoi ? Eut t-elle un caractère plus porté sur l'humour, l'Ombra se serait imaginée des scénarios cocasses sur le réveil langoureux d'un humain, d'une biche et d'un arbre au même lit après une soirée arrosée, mais elle était heureusement plus fascinée par la singularité de cet être. Oubliez Liberty. Elle devait en savoir plus sur cet être. Mais aussi être prudente. Parce qu'avec que deux jambes, elle ne rattraperait pas cette biemme (feche ?) si elle venait à décamper.

    Et de toute façon, ça serait mal avisé de la poursuivre.

    Alors que l'être se distrayait avec l'extraction de fleurs du sol, leur couleur semblant problématique, Qaguia décida d'y aller au "feeling". La méthode habituelle. Honnête. Mais pas trop honnête, parce que si elle demandait juste ce qu'elle était, elle pourrait fuir.

    Droite comme un I, Qaguia cligna une fois en préparation. coucou

    faire beau non ? Dit t-elle, sa voix fluette résonnant dans les airs. Voilà, ça devrait bien débuter la conversation.
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  • Sam 29 Avr - 1:55
     
    LA COULEUR DU PASSÉ
    Feat. Qaguia


    Avril de l’an 4,
    Sous un vieux pommier



    Les mains couvertes de terre jusque sous ses ongles, Kosmos replongea à nouveau ses doigts dans l’herbe fraîche. Elle y était presque. Il ne lui suffisait qu’à faire un peu marcher ses méninges et le travail touchera à sa fin. L’élémentaire ferma ses deux yeux azurâtes et tenta vainement de faire le vide dans son esprit. Son visage d'enfant se crispa à la recherche d’un souvenir bien ancré dans sa mémoire. La brise d’avril dans ses cheveux violine balaya les dernières tensions qui bloquaient ses membres et dans un souffle elle visualisa le pommier. Son tronc robuste et vigoureux, imprégnait de toute la force de la forêt. Ses branches millénaires qui s’éparpillaient jusqu’à l’écrin de la voûte, touchant de leurs feuilles impériales les nuages laiteux. Et au bout de chaque tige, les fruits rouge écarlate, juteux et d’une circonférence parfaite. À présent, sa vision glissa vers les racines qui se faufilèrent de part et d’autre jusqu’à plonger dans le sol. Tout autour, des animaux et créatures sylvestres se réunissaient à l’unissions sous les ombrages rayonnants du baliveau. Il fait beau. L’été enveloppe la clairière de sa chaleur. Kosmos est heureuse. À ces pensées, un sourire s’entrevit sur le creux de ses lèvres. Finalement, au bout du tronc : un parterre de fleurs. Il y a une touche d’héliotrope, un peu de pourpre, un magnifique blanc de lin et enfin…

    . . . « Coucou » ?

    L’élémentaire resserra aussitôt ses mains écrasant les bourgeons qui s’apprêtaient à éclore sous sa magie. Dans son sursaut, elle bondit sur ses quatre sabots, l’échine hérissée par la peur et les deux oreilles pointant vers le ciel. Ses pupilles à présent ouvertes se fixèrent sur l’horizon cherchant en vain la provenance de l’importun. Cette dernière fut si subitement décrochée de ses rêveries qu’elle ne put stopper son tremblement perdant maladroitement l’équilibre, tombant le postérieur droit sur son jardin de fortune. Un couinement aigu de déception s’échappa de ses lèvres. Tout son dur labeur était perdu et bon à recommencer depuis le début.

    - Oh non… Pas les fleurs. Mais qu’elle idiote je suis ! Ce n’est pourtant pas compliqué de–

    L’élémentaire se stoppa net. Son oreille gauche se tourna droit vers la créature qui se tenait devant elle. Puis Kosmos fit lentement basculer le reste de son corps, présentant un visage d’effroi. Toute tremblante comme elle est, on aurait pu la confondre avec un faon qui venait de naitre. Fort heureusement, sa peur diminua à la vue de… Cet étrange individu ? C’était donc cette petite chose azure qui l’avait faite sursauter de la sorte ? La gardienne s’imaginait plutôt un braconnier ou l'incarnation physique d'un démon dévastateur, voir pire... S’aventurer aussi loin de son repère n’était plus dans ses habitudes et la forêt était un endroit dorénavant bien dangereux. Le moindre bruit suspect pouvait la faire sauter aux branches. Néanmoins, cette drôle de fille n’avait pas l’air d’être bien méchante. Un chapeau pointu, des jolies boucles et surtout : du bleu. Beaucoup de bleu. De la tête aux pieds. Était-elle tombée dans un champ de bleuets ? Possible. Il n’y avait qu’un moyen de le savoir après tout ?

    - Veuillez m'excuser, je ne vous avais pas vu... Hum... O-oui, très beau ! Un temps parfait pour jardiner, n’est-ce pas ?

    Peut-on appeler cela du jardinage lorsque l'on fini par écraser toutes les plantes ? Pas sûr.

    Kosmos lui fit un signe de la main et un sourire gêné, priant pour que son petit numéro de biche apeurée ne l’avait pas rendu plus ridicule qu’elle ne l’était déjà. La centauresse se releva pour faire bonne figure et avança fièrement vers la demoiselle au couvre chef. Un coup dans ses mèches pour faire tomber les quelques pétales qui s’étaient déposées sur le haut de son crâne et la voilà à hauteur de l’inconnue. Subitement, une candeur d’enfant vint décorer son visage. Elle ne put s’empêcher d’observer chaque détail qui constituait son interlocutrice. Sa peau majorelle, bien sûr. Mais aussi son œil restant. Avait-elle oubliée d'emmener le second ? Puis cette tunique albâtre visiblement bien trop grande pour son corps de poupée de gel.

    - Fascinant… Je n’avais jamais vu de mortel tout de bleu vêtu. Vous êtes si… Coloré ! Oh, venez-vous de l’océan ? J’ai entendu dire que là-bas tout était bleu.. Enfin, je n’y suis jamais vraiment allée personnellement, mais j’aime à croire que le monde marin–

    Sa langue fourcha. Kosmos se pensa bien trop envahissante avec cette pauvre inconnue. Son émerveillement était sans limite ; et si une chose n’avait pas changé chez l’élémentaire, s’était bien sa fascination infinie sur les étrangetés du Sekaï. Elle n’en connaissait pas grand-chose, alors chaque spécimen qui venait d’horizon lointain était sujet à sa curiosité maladive. Néanmoins, elle ne voulait pas paraître impromptue ; alors elle se ravisa de lui demander si les femmes à queue de poisson vivaient bel et bien dans cet endroit que l'on nomme "océan" ? Non, à la place, elle choisit une formule de politesse plus avenante et adaptée à la situation : l'introduction à sa propre personne.  

    - Enfin, je manque à tous mes devoirs de politesse. M-mon nom est Kosmos. Comme la fleur. Et vous êtes ?


    CENDRES
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  • Mer 3 Mai - 18:57
    Qaguia se pensait plutôt douée pour prédire les gens, depuis son retour sur le continent. C'étai vrai, certains étaient un peu moins faciles à repérer, se cachant mieux et employant de meilleurs subterfuges pour masquer leurs émotions. Mais certains étaient plus évidents, permettant à l'oeil unique de Qaguia -merci, élémentaire de lave- de scanner sa cible pour aisément déduire ses émotions. Là, en voyant son interlocutrice, l'Ombra put facilement deviner qu'elle était un peu en train de paniquer. Comment l'avait t-elle vue ? Parce que l'élémentaire tomba à la reverse sur ces propres fleurs, l'échine hérissée, les oreilles levées vers le ciel comme pour agripper un nuage passant et émit un couinement aigu, pas d'une langue étrangère mais plus d'une véritable manifestation de dépit. Ah. Elle se félicita de ses talents de déduction, posant le regard sur les fleurs écrasées alors que l'élémentaire confirmait partager un language. Bien, le dialogue serait possible.

    Mais il serait bruyant, aussi, peut-être. L'Ombra avait surprise l'élémentaire et l'avait poussée à écraser ses propres fleurs dans sa panique : quelque part, c'était un peu sa faute à elle d'^être si désordonnée, et il était en général surprenant qu'elle perde si facilement contrôle de soi -un prédateur ou individu maléfique aurait pu aisément exploité sa confusion pour porter un coup fatal - maiss elle l'avait... "provoquée" ? Aurait pu sauver les fleurs d'un simple sort de glace élémentaire, du genre qu'elle pouvait accomplir d'un simple clignement d'oeil ? Bah, Qaguia aussi ne devait pas vraiment être du genre à réagir devant la surprise, aussi. Il fallait dire que cette réaction de la part de cette fille était... plus exagérée qu'elle ne l'avait prévue, un peu.

    Cela aurait sans doute pu arracher un sourire à n'importe qui, voire un rire, mais la magicienne resta simplement sur place, l'oeil rivé sur l'élémentaire, ne bougeant pas un doigt autant pour l'aider que pour lui apporter encore plus de tourment. Une expression virile.

    Les Couleurs du Passé | [Feat. Qaguia] | (ABANDONNÉ) K84Gshm

    oui elle fit simplement à l'affirmation de la jeune pousse. Une conversation devait être entretenue, justement un peu comme une plante, mais il lui semblait que cette faon était prête à converser même sans grande contribution à la conversation de la part de son interlocutrice. Et puis elle sembla confuse sur la couleur de peau de Qaguia, qui baissa le regard pour regarder le dos de sa main azure, penchant légèrement la tête. La curiosité. Bien. Elle aurait été très déçue de la voir petite violette si facilement écrasée par le seul acte de présence d'une inconnue, même immobile,, mais l'élémentaire ou l'hybride semblait éprouver de la simple mais oh-combien vitale curiosité à la rencontre d'un être inconnu.

    C'était bien, très bien même. La seule chose qui la bloquait était qu'elle ne voulait sans doute pas ouvertement demander à Qaguia pourquoi elle avait une couleur de peau pareille. Un réflexe... prudent. Qaguia était beaucoup plus brusque mais était très consciente, aussi, que certains pouvaient finir outragés ou gênés devant des questions indiscrètes. Kosmos était prudente, donc. Encore fallait t-il qu'elle s'affirme, et que cette prudence devienne simplement moyen de guider la conversation vers son but plutôt qu'hésitation embarrassante. Si elle était bien élémentaire, elle aurait du temps. Si elle n'était qu'hybride, par contre, là elle serait morte d'ici 90 bêtes années. Même pas un siècle. Quel dommage ! Les hybrides sont pourtant fascinants.

    moi qaguia ombra Qaguia n'élaborera pas, pour voir si Kosmos allait essayer d'enquérir sur l'information ou non. Cela changerait grandement son éventuelle opinion d'elle, en tout cas. À moins qu'elle ne save ce qu'était un Ombra, bien sûr. Même si elle était une petite jeunette de trois-cent ans, elle avait du temps de s'informer. Et Qaguia n'osait pas penser que sa relative isolation l'empêchait d'être cultivée sur les espèces et enjeux de ce monde : les livres ne sont pas les seules sources d'informations possibles.

    Ayant posée sa main sur son torse en présentation, Qaguia la fit lentement descendre. moi de kaizoku

    etre ile comme terre emergeant du grand bleu

    moi pas aller sous eau car moi mourir sinon

    Et ce serait dommage.

    Mais bon, passons. Qaguia décida de montrer justement son légendaire tact, pointant Kosmos du doigt. moi vivre assez longtemps mais pas voir gens comme toi

    toi curieuse tres bien toi maligne

    si toi dire moi sur toi moi dire toi choses que toi pas savoir peut etre mais moi savoir depuis

    Oui, c'était compréhensible comme ça. Donnant-donnant, mais aussi...

    aussi moi aider avec plantes

    grosses fesses toi ecraser plante vi mais moi surprendre toi

    donc moi redemption
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