3 participants

La malédiction du Rire Éternel
Mise en contexte
CHALLENGE : INSOLITE
PARTICIPANTS : @Eliëndir @Neera Storm @Dahlia
Au sein de la magnifique cité elfique de Melorn, un événement inattendu frappe soudainement de nombreux ensorceleurs de la ville plurimillénaire. Une malédiction magique, connue sous le nom de "Rire Éternel", les plonge dans un état constant de rires incontrôlables lorsque certains d'entre eux tentent d’employer leur pouvoir. Ces pauvres magiciens, totalement incapables de dissiper ce mal accablant par eux-mêmes, font appel à vous afin de les aider à résoudre cette fâcheuse et humiliante problématique...
Votre mission est bien simple : débusquer l'auteur de cette stupide machination et le présenter devant l'inexorable tribunal de Melorn, histoire qu'il endure les répercussions de ses actes délictueux.
Au cours de votre périple, vous serez, vous aussi, victimes de la malédiction du Rire Éternel, rendant ainsi plus difficile l'utilisation de votre magie.
La malédiction est certes soignable par un guérisseur, mais il est important de mettre la main sur le responsable pour que justice soit faite !
Vous aurez deux défis majeurs à relever pour que cette quête soit une réussite :
Premier défi : Le Labyrinthe des Éclats de Rire
Vous découvrez que le potentiel responsable de ce vilain tour s'est caché dans un labyrinthe enchanté situé au sein de l'un des riches jardins de la cité. Mais attention; il ne s'agit pas d'un labyrinthe ordinaire ! À chaque tournant, vous serez confrontés à des éclats de rire magiques qui vous désorienteront et vous feront ricaner à votre tour. Vous devrez résoudre des énigmes loufoques et esquiver des pièges comiques lancés par des forces obscures, tout en vous frayant un chemin vers le cœur du labyrinthe. Si vous essayez de tricher, comme en utilisant un sort de vol, vous serez pris d'un fou rire qui vous donnera de violentes crampes d'estomac !
Deuxième défi : Le Duel de Blagues
Une fois au centre du mystérieux labyrinthe, vous êtes maintenant face au responsable de la malédiction la plus drôle de l'histoire du Sekai. Celui-ci vous accueille d'un sourire espiègle et vous annonce que vous devrez vous confronter à lui dans un duel de blagues. Chaque membre de votre groupe devra préparer et raconter une plaisanterie qui amusera le sorcier plus que les siennes.
Il est important de noter que le mage du rire possède un sens de l'humour très particulier, et que ses rictus vous seront contagieux. Remporter le match sans être vous-mêmes pris par un fou rire ne sera pas chose aisée !
Lorsque ces deux épreuves seront terminées, le Sorcier - qui est plus fort que vous - acceptera de se rendre aux autorités, sans utiliser la violence.
- Note:
- Hello,
Voici le contexte de base pour ce challenge ! Vous êtes libres de narrer l'histoire comme vous le désirez, tout en vous basant sur cette mise en situation. Je rappelle qu'il n'y aura pas d'intervention MJ sur ce rp. Have fun !

Citoyen du monde
Eliëndir

Messages : 318
crédits : 1556
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La malédiction du rire éternel

Feat Dahlia et Neera Storm
« Inspecteur ! »
...
« Inspecteur ! »
La petite voix fluette d'un gaillard maigrichon aux grandes oreilles pointues et complètement imberbe résonne entre les murs qui composent le manoir du mage noir, tout en se faisant plus distincte à chaque appel comme si elle se rapprochait rapidement. Le garçon porte un costume clair et une cravate sombre très mal nouée autour de son cou. Il se presse à toute vitesse dans le couloir, l'air paniqué en manquant de bousculer le personnel à plusieurs reprises dans la précipitation. Il tourne et emprunte les escaliers qui mènent à l'étage en montant les marches deux par deux et soudain, un virage. Que faire ? Angle à quatre-vingt-dix degrés, il pivote sèchement sur ses talons qui glissent sur le sol en bois poli. Il reprend sa course comme si sa vie en dépendait et enfin, au bout du couloir, il arrive à destination. Une double porte fermée en bois massif lui barre la route alors il puise dans ses dernières ressources pour essayer d'ouvrir la porte avec les deux baguettes qui lui servent de bras.
« Inspecteur Eliëndir ! L'heure est grave ! » Dit-il en hurlant dans la pièce, le front perlant de sueur et la respiration haletante.
Une vaste pièce luxueuse bordée de chaque côté par des étagères remplies de livres et de souvenirs de ses nombreux voyages à travers le Sekai. Un grand lustre sur le plafond qui fonctionne avec des pierres magiques et sur le sol, reliant l'entrée et à un grand bureau, un grand tapis rouge aux motifs dorés. Eliëndir est là, assis derrière son bureau en remplissant quelques documents administratifs de la plus haute importance : il remplit les cases de son loto de la semaine. Le bellâtre au visage d'ivoire et aux cheveux immaculées toujours très propre sur lui porte a opté aujourd'hui pour un style bien plus Républicain. Un costume trois pièces gris et à la cravate couleur bordeau.
« Hm. Plait-il ? » Répond le mage noir reconverti en inspecteur de police par on ne sait quel procédé farfelu.
Une pipe en bois habilement calé entre les lèvres, l'Elfe fait mine de crapoter du tabac totalement inexistant alors que son assistant peut très bien voir que la chambre de l'outil est complètement vide et qu'il n'y a absolument aucune fumée nocive à l'horizon.
« Mais... Inspecteur ! Votre pipe est vide voyons ! »
Les sourcils froncés, Eliëndir vient se saisir du tuyau pour jeter un coup d'œil à l'appareil, constatant que la chambre est effectivement totalement vide.
« Hm... C'était donc pour ça qu'il n'y avait pas de goût... Bien joué, Watson. C'est finement observé, je testais simplement ton sens de l'observation. » Fit-il en jetant la pipe par-dessus son épaule. Eliëndir ne fume pas et son haleine est toujours irréprochable, même le matin au réveil c'est pour dire.
« Inspecteur ! Melorn est contaminé par la maladie du rire ! Tout le monde rigole et semble si heureux, c'est une catastrophe ! Que pouvons-nous faire ?! » Watson s'écroule sur le sol, l'air dépité comme s'il n'y avait plus d'espoir et que le monde était condamné.
« Hm. Je ne sais pas moi... Qu'ils arrêtent de rire, par exemple ? »
Un long silence s'ensuit. Cette déclaration fait l'effet d'un électrochoc dans l'esprit de son assistant comme s'il venait de voir la lumière.
« Inspecteur... Vous êtes un génie ! » S'exclame-t-il, très enthousiaste d'un seul coup.
« Bien sûr que j'en suis un, tu ne m'apprends rien là. »
« Mais ce n'est pas tout ! Nous avons réussi à dénicher l'auteur malfaisant de cette triste malédiction. Il se cache comme un couard dans l'un des jardins de la ville où il y a élu domicile pour préparer ses prochaines blagues... »
« Mais c'est absolument scandaleux ! » Réagit-il en frappant du poing sur le bureau et en se relevant de son siège, l'air complètement horrifié par la nouvelle.
« Nous devons l'arrêter le plus vite possible ! Seul un héros de votre étoffe en est capable ! »
« Tu as raison, Watson. Après tout, j'ai déjà sauvé le monde une fois lors de la dernière grande guerre. Rappelle-moi qui a vaincu un Titan de ses propres mains ? »
Watson plisse les yeux, l'air dubitatif pendant un instant.
« Euh... L'Empereur Tensai ? »
« Hm... Ah oui, effectivement c'est bien ça. Faut dire qu'avec mon physique d'apollon, on nous confond souvent. »
« Sauf votre respect... Absolument personne ne vous conf...- »
« Watson ! Assez bavardé ! Convoque mes deux fidèles associées, je vais avoir besoin d'elles pour venir à bout de cette terrible menace. Et plus important encore... va me faire un café et plus vite que ça ! »
Balayant le vide d'un geste ample de la main comme s'il cherchait à remettre sa cape imaginaire de super-héros en place dans son dos. Il récupère son chapeau melon qu'il dépose sur le sommet de son crâne. Eliëndir traverse la pièce avec une démarche triomphante et un air déterminé sur le visage. Encore une mission pour l'inspecteur Eliëndir, l'autoproclamé plus grand détective au monde et son équipe composée de la fine fleur des détectives.
Plus tard, les trois protagonistes dont Watson ne fait pas partie – peut-être parce qu'il n'est que le fruit de l'imagination d'Eliëndir – arrivent face aux jardins du centre-ville de Melorn. L'entrée du labyrinthe enchanté est juste devant eux et le mage noir observe très attentivement les lieux, une main dans la poche de son pantalon et l'autre tenant une tasse à café tiède qu'il sirote bruyamment et sur laquelle on peut y lire les inscriptions suivantes : «I Love Melorn» avec un petit coeur rouge.
« Bien. Mesdames, il est temps de sauver le monde. »
CENDRES
...
« Inspecteur ! »
La petite voix fluette d'un gaillard maigrichon aux grandes oreilles pointues et complètement imberbe résonne entre les murs qui composent le manoir du mage noir, tout en se faisant plus distincte à chaque appel comme si elle se rapprochait rapidement. Le garçon porte un costume clair et une cravate sombre très mal nouée autour de son cou. Il se presse à toute vitesse dans le couloir, l'air paniqué en manquant de bousculer le personnel à plusieurs reprises dans la précipitation. Il tourne et emprunte les escaliers qui mènent à l'étage en montant les marches deux par deux et soudain, un virage. Que faire ? Angle à quatre-vingt-dix degrés, il pivote sèchement sur ses talons qui glissent sur le sol en bois poli. Il reprend sa course comme si sa vie en dépendait et enfin, au bout du couloir, il arrive à destination. Une double porte fermée en bois massif lui barre la route alors il puise dans ses dernières ressources pour essayer d'ouvrir la porte avec les deux baguettes qui lui servent de bras.
« Inspecteur Eliëndir ! L'heure est grave ! » Dit-il en hurlant dans la pièce, le front perlant de sueur et la respiration haletante.
Une vaste pièce luxueuse bordée de chaque côté par des étagères remplies de livres et de souvenirs de ses nombreux voyages à travers le Sekai. Un grand lustre sur le plafond qui fonctionne avec des pierres magiques et sur le sol, reliant l'entrée et à un grand bureau, un grand tapis rouge aux motifs dorés. Eliëndir est là, assis derrière son bureau en remplissant quelques documents administratifs de la plus haute importance : il remplit les cases de son loto de la semaine. Le bellâtre au visage d'ivoire et aux cheveux immaculées toujours très propre sur lui porte a opté aujourd'hui pour un style bien plus Républicain. Un costume trois pièces gris et à la cravate couleur bordeau.
« Hm. Plait-il ? » Répond le mage noir reconverti en inspecteur de police par on ne sait quel procédé farfelu.
Une pipe en bois habilement calé entre les lèvres, l'Elfe fait mine de crapoter du tabac totalement inexistant alors que son assistant peut très bien voir que la chambre de l'outil est complètement vide et qu'il n'y a absolument aucune fumée nocive à l'horizon.
« Mais... Inspecteur ! Votre pipe est vide voyons ! »
Les sourcils froncés, Eliëndir vient se saisir du tuyau pour jeter un coup d'œil à l'appareil, constatant que la chambre est effectivement totalement vide.
« Hm... C'était donc pour ça qu'il n'y avait pas de goût... Bien joué, Watson. C'est finement observé, je testais simplement ton sens de l'observation. » Fit-il en jetant la pipe par-dessus son épaule. Eliëndir ne fume pas et son haleine est toujours irréprochable, même le matin au réveil c'est pour dire.
« Inspecteur ! Melorn est contaminé par la maladie du rire ! Tout le monde rigole et semble si heureux, c'est une catastrophe ! Que pouvons-nous faire ?! » Watson s'écroule sur le sol, l'air dépité comme s'il n'y avait plus d'espoir et que le monde était condamné.
« Hm. Je ne sais pas moi... Qu'ils arrêtent de rire, par exemple ? »
Un long silence s'ensuit. Cette déclaration fait l'effet d'un électrochoc dans l'esprit de son assistant comme s'il venait de voir la lumière.
« Inspecteur... Vous êtes un génie ! » S'exclame-t-il, très enthousiaste d'un seul coup.
« Bien sûr que j'en suis un, tu ne m'apprends rien là. »
« Mais ce n'est pas tout ! Nous avons réussi à dénicher l'auteur malfaisant de cette triste malédiction. Il se cache comme un couard dans l'un des jardins de la ville où il y a élu domicile pour préparer ses prochaines blagues... »
« Mais c'est absolument scandaleux ! » Réagit-il en frappant du poing sur le bureau et en se relevant de son siège, l'air complètement horrifié par la nouvelle.
« Nous devons l'arrêter le plus vite possible ! Seul un héros de votre étoffe en est capable ! »
« Tu as raison, Watson. Après tout, j'ai déjà sauvé le monde une fois lors de la dernière grande guerre. Rappelle-moi qui a vaincu un Titan de ses propres mains ? »
Watson plisse les yeux, l'air dubitatif pendant un instant.
« Euh... L'Empereur Tensai ? »
« Hm... Ah oui, effectivement c'est bien ça. Faut dire qu'avec mon physique d'apollon, on nous confond souvent. »
« Sauf votre respect... Absolument personne ne vous conf...- »
« Watson ! Assez bavardé ! Convoque mes deux fidèles associées, je vais avoir besoin d'elles pour venir à bout de cette terrible menace. Et plus important encore... va me faire un café et plus vite que ça ! »
Balayant le vide d'un geste ample de la main comme s'il cherchait à remettre sa cape imaginaire de super-héros en place dans son dos. Il récupère son chapeau melon qu'il dépose sur le sommet de son crâne. Eliëndir traverse la pièce avec une démarche triomphante et un air déterminé sur le visage. Encore une mission pour l'inspecteur Eliëndir, l'autoproclamé plus grand détective au monde et son équipe composée de la fine fleur des détectives.
Plus tard, les trois protagonistes dont Watson ne fait pas partie – peut-être parce qu'il n'est que le fruit de l'imagination d'Eliëndir – arrivent face aux jardins du centre-ville de Melorn. L'entrée du labyrinthe enchanté est juste devant eux et le mage noir observe très attentivement les lieux, une main dans la poche de son pantalon et l'autre tenant une tasse à café tiède qu'il sirote bruyamment et sur laquelle on peut y lire les inscriptions suivantes : «I Love Melorn» avec un petit coeur rouge.
« Bien. Mesdames, il est temps de sauver le monde. »
CENDRES

![[Challenge] La malédiction du Rire Éternel Rvmi](https://zupimages.net/up/23/17/rvmi.jpg)

Citoyen du monde
Dahlia

Messages : 166
crédits : 338
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Info personnage
Race: Fae (sang pur)
Vocation: Mage noir
Alignement: Chaotique bon
Rang: C
« Qu’est-… Qu’est-ce que tu en penses ?
- Tu es charmante Dahlia. Mais ça manque de quelque chose… Un peu de… d’extravagance. »
Les yeux rivés dans ceux de Lamya, l’assistante du couturier, Dahlia faisait la moue. Cela faisait déjà plus d’un mois qu’elle s’était installée à Melorn mais rien à faire, les Elfes n’étaient jamais satisfaits de la simplicité qu’elle aimait tant. Elle qui désirait s’intégrer par tous les moyens éprouvait bien des difficultés à se faire aux mœurs et aux coutumes elfiques, d’autant plus qu’elle était la future femme d’un des plus coquets d’entre eux. De quoi lui mettre une pression considérable. Passant ses doigts sur les pans de la robe qui dansaient sur ses jambes nues, distraite, la jeune femme haussa les épaules, acquiesçant à la proposition de l’assistante qui partit en se frottant les mains, passant les grandes portes de l’atelier. « Fais donc, si ça peut te faire plaisir, que j’essaie. Je ne te promets pas d’aimer. ». La Fae se laissa tomber dans le premier fauteuil venu, croisant ses mains devant son bassin nerveusement, jetant un regard vers le miroir en pied qui lui renvoyait un reflet qui ne lui plaisait guère. Elle vint poser son menton dans le creux de sa main, attendant avec impatience que son amie du jour refasse surface pour se saisir de la nouvelle tenue qu’elle lui tendait. Une véritable poupée, autant au sens propre qu’au sens figuré.
En la voyant surgir par l’embrasure de la porte, elle se redressa maladroitement sur ses talons. Lamya, elle, arrivait fièrement, dans ses bras, une gigantesque robe à la longue traîne qu’elle peinait à tenir afin qu’elle ne touche pas le sol. Un sourcil relevé, Dahlia s’engouffra dans la cabine dont elle referma rapidement le rideau, commençant à se défaire d’une tenue pour en mettre une autre. Tandis qu’elle s’arrachait la tête sur les coutures qui ne faisaient ni queue ni tête, elle entendit à nouveau la porte se refermer sans que cela n’attire son attention. Sans doute l’Elfe était-elle partie quérir l’avis du couturier, ou rapporter des rafraichissements. Après quelques minutes de silence seulement interrompues par les râles d’exaspération de la Fae qui gigotait dans ses vêtements plus complexes que de raison à enfiler, elle passa enfin la tête en dehors de la cabine. « Lamya ? J’aurais besoin d’aide, je n’arrive pas passer cette manche avec toute cette dentelle, c'est vraiment plus dur que ça en a l’air… Lamya ? ». Pas de réponse. Pas un bruit, pas un son. Sa voix résonnait, tapant inlassablement contre les murs de l’immense salle dans laquelle elle se changeait. Perplexe, la jeune femme mit un pied en dehors de la cabine, puis l’autre, allant poser une oreille contre la porte de l’atelier dont plus aucune musique ne sortait. Un comble pour Elmondo qui ne travaillait que dans des symphonies élaborées. Quelque chose clochait.
Et soudainement, le silence fut interrompu par une voix. Puis deux, qui s’élevèrent ensemble pour créer un capharnaüm qui fit sursauter la Fae. Un véritable fou rire venait de se déclencher dans la pièce adjacente. Lamya s’esclaffait, enroulant ses bras autour de son ventre qui la faisait souffrir. Le couturier quant à lui se roulait par terre, hilare. Quand elle passa enfin la porte pour les rejoindre et que leurs yeux se posèrent sur elle, complètement débraillée, une épaule dans sa robe gigantesque et l’autre non, la chevelure en bataille et son air sorti du lit, ils se mirent à rire encore plus fort. Penchant la tête sur le côté sous la confusion, Dahlia restait interdite, cherchant dans le décor un indice sur ce qui pouvait les mettre dans cet état. Son regard se posa sur une lettre qui gisait sur le comptoir, ouverte. La saisissant entre ses mains, elle en parcourut le contenu et se retourna pour trouver le couturier à ses pieds, s’accrochant à ses jambes, les joues trempées par les larmes qui y coulaient.
« Par pitié. J’ai besoin d’aide. Je ne peux plus m’arrêter de rire. Ha.. hahaha… Je n’arrive plus utiliser mes pouvoirhahahaha ! Aidez-moi, je vous en supplie DahliHAHAHAHAHA !! ».
- Mais… Mais lâchez-moi ! Vous avez perdu l’esprit ! Qu’est-ce qui vous prend ? Lamya, dis-lui quelque chose toi !
- Hahaha j’aimerais bien mais hahahahaha ! HAHA ! Oh j’ai mal, oh mon ventre ! HAHAHA ! »
Clignant des yeux d’incompréhension face à cette scène surréaliste, Dahlia se concentra à nouveau sur la lettre. Un charabia sans nom, une invitation à se rendre au labyrinthe d’un des jardins non loin de la boutique et surtout une petite note en fin de page : « si vous ne riez pas, je vous tire mon chapeau, mais vous rirez, tous autant que vous êtes ! ». Chiffonnant le parchemin avant de l’envoyer dans une poubelle, la Fae souleva sa robe et s’éclipsa de l’atelier, un air renfrogné sur le visage, fonçant au point de rendez-vous après avoir quémandé l’attention d’Eliëndir et Neera par télépathie pour qu’ils s’y retrouvent. Au pas de course, sur ses talons qui se figeaient dans les pavés au fur et à mesure de son avancée, elle s’arrêta exténuée devant les immenses arches d’entrée du labyrinthe, y retrouvant son bien-aimé et son amie de toujours qu’elle gratifia d’une étreinte. Les bras croisés sous sa poitrine, complètement débraillée dans une énorme robe de mariée, passablement agacée et touchée dans son égo, Dahlia bougonnait. « Il faut toujours que ça arrive au moment le moins opportun. Qu’on en finisse, et vite. ». Si ce sorcier pensait pouvoir rendre tout le monde hilare, il se trompait lourdement. Attrapant la tasse des mains d’Eliëndir pour en avaler une gorgée, elle secoua la tête et planta ses pieds dans le sol.
Qu’il tente de faire rire celle qu'on surnommait la Dépressive du Sekai. Il allait mordre la poussière.
- Tu es charmante Dahlia. Mais ça manque de quelque chose… Un peu de… d’extravagance. »
Les yeux rivés dans ceux de Lamya, l’assistante du couturier, Dahlia faisait la moue. Cela faisait déjà plus d’un mois qu’elle s’était installée à Melorn mais rien à faire, les Elfes n’étaient jamais satisfaits de la simplicité qu’elle aimait tant. Elle qui désirait s’intégrer par tous les moyens éprouvait bien des difficultés à se faire aux mœurs et aux coutumes elfiques, d’autant plus qu’elle était la future femme d’un des plus coquets d’entre eux. De quoi lui mettre une pression considérable. Passant ses doigts sur les pans de la robe qui dansaient sur ses jambes nues, distraite, la jeune femme haussa les épaules, acquiesçant à la proposition de l’assistante qui partit en se frottant les mains, passant les grandes portes de l’atelier. « Fais donc, si ça peut te faire plaisir, que j’essaie. Je ne te promets pas d’aimer. ». La Fae se laissa tomber dans le premier fauteuil venu, croisant ses mains devant son bassin nerveusement, jetant un regard vers le miroir en pied qui lui renvoyait un reflet qui ne lui plaisait guère. Elle vint poser son menton dans le creux de sa main, attendant avec impatience que son amie du jour refasse surface pour se saisir de la nouvelle tenue qu’elle lui tendait. Une véritable poupée, autant au sens propre qu’au sens figuré.
En la voyant surgir par l’embrasure de la porte, elle se redressa maladroitement sur ses talons. Lamya, elle, arrivait fièrement, dans ses bras, une gigantesque robe à la longue traîne qu’elle peinait à tenir afin qu’elle ne touche pas le sol. Un sourcil relevé, Dahlia s’engouffra dans la cabine dont elle referma rapidement le rideau, commençant à se défaire d’une tenue pour en mettre une autre. Tandis qu’elle s’arrachait la tête sur les coutures qui ne faisaient ni queue ni tête, elle entendit à nouveau la porte se refermer sans que cela n’attire son attention. Sans doute l’Elfe était-elle partie quérir l’avis du couturier, ou rapporter des rafraichissements. Après quelques minutes de silence seulement interrompues par les râles d’exaspération de la Fae qui gigotait dans ses vêtements plus complexes que de raison à enfiler, elle passa enfin la tête en dehors de la cabine. « Lamya ? J’aurais besoin d’aide, je n’arrive pas passer cette manche avec toute cette dentelle, c'est vraiment plus dur que ça en a l’air… Lamya ? ». Pas de réponse. Pas un bruit, pas un son. Sa voix résonnait, tapant inlassablement contre les murs de l’immense salle dans laquelle elle se changeait. Perplexe, la jeune femme mit un pied en dehors de la cabine, puis l’autre, allant poser une oreille contre la porte de l’atelier dont plus aucune musique ne sortait. Un comble pour Elmondo qui ne travaillait que dans des symphonies élaborées. Quelque chose clochait.
Et soudainement, le silence fut interrompu par une voix. Puis deux, qui s’élevèrent ensemble pour créer un capharnaüm qui fit sursauter la Fae. Un véritable fou rire venait de se déclencher dans la pièce adjacente. Lamya s’esclaffait, enroulant ses bras autour de son ventre qui la faisait souffrir. Le couturier quant à lui se roulait par terre, hilare. Quand elle passa enfin la porte pour les rejoindre et que leurs yeux se posèrent sur elle, complètement débraillée, une épaule dans sa robe gigantesque et l’autre non, la chevelure en bataille et son air sorti du lit, ils se mirent à rire encore plus fort. Penchant la tête sur le côté sous la confusion, Dahlia restait interdite, cherchant dans le décor un indice sur ce qui pouvait les mettre dans cet état. Son regard se posa sur une lettre qui gisait sur le comptoir, ouverte. La saisissant entre ses mains, elle en parcourut le contenu et se retourna pour trouver le couturier à ses pieds, s’accrochant à ses jambes, les joues trempées par les larmes qui y coulaient.
« Par pitié. J’ai besoin d’aide. Je ne peux plus m’arrêter de rire. Ha.. hahaha… Je n’arrive plus utiliser mes pouvoirhahahaha ! Aidez-moi, je vous en supplie DahliHAHAHAHAHA !! ».
- Mais… Mais lâchez-moi ! Vous avez perdu l’esprit ! Qu’est-ce qui vous prend ? Lamya, dis-lui quelque chose toi !
- Hahaha j’aimerais bien mais hahahahaha ! HAHA ! Oh j’ai mal, oh mon ventre ! HAHAHA ! »
Clignant des yeux d’incompréhension face à cette scène surréaliste, Dahlia se concentra à nouveau sur la lettre. Un charabia sans nom, une invitation à se rendre au labyrinthe d’un des jardins non loin de la boutique et surtout une petite note en fin de page : « si vous ne riez pas, je vous tire mon chapeau, mais vous rirez, tous autant que vous êtes ! ». Chiffonnant le parchemin avant de l’envoyer dans une poubelle, la Fae souleva sa robe et s’éclipsa de l’atelier, un air renfrogné sur le visage, fonçant au point de rendez-vous après avoir quémandé l’attention d’Eliëndir et Neera par télépathie pour qu’ils s’y retrouvent. Au pas de course, sur ses talons qui se figeaient dans les pavés au fur et à mesure de son avancée, elle s’arrêta exténuée devant les immenses arches d’entrée du labyrinthe, y retrouvant son bien-aimé et son amie de toujours qu’elle gratifia d’une étreinte. Les bras croisés sous sa poitrine, complètement débraillée dans une énorme robe de mariée, passablement agacée et touchée dans son égo, Dahlia bougonnait. « Il faut toujours que ça arrive au moment le moins opportun. Qu’on en finisse, et vite. ». Si ce sorcier pensait pouvoir rendre tout le monde hilare, il se trompait lourdement. Attrapant la tasse des mains d’Eliëndir pour en avaler une gorgée, elle secoua la tête et planta ses pieds dans le sol.
Qu’il tente de faire rire celle qu'on surnommait la Dépressive du Sekai. Il allait mordre la poussière.

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" Une peste qui vous donne la peste " ©Ssisska
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