trois jours après les événements deQue sa volontée soit faite
lieu approximatif: fjord séparant les Rocheuses de Mael a l'Embouchure du lac.

Etrangement, ils n'ont pas été suivis par les gobelins. Pense Halewyn en contemplant le village de Pêcheur de l'autre coté de l'étroit pont de cordage. Si le Shoumei a énormément de défauts, ses paysages n'en font décidément pas parti. Ses ressources naturelles ont depuis toujours suscité es convoitises. En ce moment cependant, ce n'est pas ce qui l'intéresse. En trois jours, leur petite troupe dépenaillée s'est encore éclaircie. La sélection naturelle dirait t'on. E♪tre les crevasses et les dénivelés abrupts. Il y a plusieurs blessés qui sont trainés sur des brancards et ca ralentit leur progression, au grand dam d'Halewyn. Ajoutez cela la faim et deux autres imbéciles qui ont mangé n'importe quoi... Et si le démon pouvait les guider vers ce havre, iel ne pouvait pas invoquer de nourriture ni chasser. Enfin, si iel pouvait invoquer de la nourriture mais en quantité infime. Jamais assez pour nourrir tout le monde. Parfait, pensait t'iel en réconfortant l'un ou l'autre, ou en achevant miséricordieusement le vieillard trop faible.

Et les voici donc, les plus forts, arrivés dans ce petit hameau sans nom, qui avait été abandonné lors de l'attaque des Titans. Les suivants de Lilith avaient fait du bon bouleau ceci dit. Elle devinait, creusé è fanc de falaise, quelques ouvertures qui pouvaient passer pour des fenêtres. Qu'est ce qu'il lui ont encore inventés? Décidément les Mortels étaient pleins de surprise.

Nous y sommes. Annonca t'elle en faisant traverser tout le monde. Suivez le rivage et demandez Grégory. Dites lui que je vous envoie et de me préparer un transport pour Mael. Je viendrai le voir sous peu, j'ai besoin de vérifier que nous n'avons pas été suivis. Missie, tiens bien la main de ta mère je te prie. Les brancards passent? Parfait. Nous y sommes presque messieurs dames.

Une fois le dernier passé, avec un soupir, Halewyn se détourne pour aller s'asseoir à l'ombre d'un pin blanc, avec l'intention manifeste de siester. Après la bataille, ce ne fut point le repos escompté. Toujours tout trancher. C'est vrai que la vie de dieu est ennuyeuse. On ne peut jamais se remettre d'une entaille en paix.

Je suis épuisé, la marche a été épuisante et je remercie les cieux d’être encore en vie. Certains de nos compagnons n’ont pas eu cette chance et ils sont morts d’épuisement ou à cause d’accident. Mais finalement, le résultat est là, nous sommes arrivés dans un petit village, que connaissait bien Hale. J’y ai rencontré Grégory qui semble tenir la démone en haute estime et il nous a laissé la maison la plus confortable du village, celle de l’ancien chef.

Je prends le temps de la nettoyer un peu avec ma magie du vent, puis je crée une grande baignoire en métal, que je remplis d’eau en faisant une rigole grâce à magie de la terre. Je n’ai plus qu’à faire un feu en dessous avec les bûches qui étaient déjà présente dans la demeure et je pars à la recherche de mon amie. Je la trouve à l’ombre d’un pin blanc, en train de dormir et avec une infinie douceur, je la prends dans mes bras, pour la porter jusqu’à la maison.

Il ne me reste plus qu’à la déshabiller, découvrant une blessure encore mal soignée et je la fais entrer doucement dans le bain, comptant sur l’eau bien chaude pour la réveiller.

Halewyn est t'iel réveillé par Tagar?

Parfaitement. Mais ca ne lui tente pas de s'insurger. Nı même de bouger. Ca faisait du bien, de ne pas avoir a bouger. Du moins jusqu,à ce qu'une Missie inquiète n'arrive en courant et que le démon lui fasse un discret clin d'oeil pour la rassurer et disparait dans une maison avec l'humain qui dépose l'hermaphrodite dans le lit et commence à le déshabiller. Dans l'atmosphère ccalme de la petite maison, ils pouvaient entendre les voix étouffées des anciens esclaves qui discouraient avec les Rescapés de Lilith, trouvant entre eux rapidement un terrain d'entente pour assurer leur survie. Le démon en était aise, enfin iel pouvait souffler en paix entre deux bruissement. Ses bottes éculées trouvèrent le chemin du sol avant que le grand blond ne s'attaque à sa redingote de voyage poussiéreuse, les premières choses et seules choses qu'iel avait invoquée sur le chemin du retour. Ne l'ayant pas enlevé du voyage, Tagar pu découvrir que la chemise blanche avait été coupée et un bandage de fortune avait été fait autour  de la taille surnaturellement fine. Les ténèbres liquides du sang du démon avaient imbibés le blanc tissus.  

D'ailleur, le geste de vouloir le décoller fait tourner de l'oeil  et gémir Halewyn tandis que sa plaie au flanc se met à brûler comme sous les lumières céestes. Qui sait, peut-être que la lame était empoisonnée. Ca ne serait pas déconnant compte tenu du fait qu'ils étaient des adeptes de Puantrus. Ou simplement que la magie du Reikois avant été faite à l'arrache et qu'il avait manqué de mana. Ce n'était pas important pour le moment. Les hypothèses avaient le temps de venir plus tard.

Sans un mot, iel se laissa dénuder donc,  dans tout son hermaphrodisme. N'ayant ni l'envie, ni l'énergie de jouer. Et se laissa porter dans le bain dans lequel iel s'immergea avc délice, ouvrant des yeux fatigués, s'attendant à voir la même expression qu'à l'oasis quand iel avait embrassé le blondinet la première fois. Oui, je peux avoir un pénis. Et alors?.

Oh une araignée. Commenta t'iel doctement.

Comme je le craignais, Hale est mal en point et malgré le fait que j’y sois allé en douceur, lui enlever son bandage lui a fait mal, je lâche donc un désolé d’une petite voix. Comme je le craignais, Hale est mal en point et malgré le fait que j’y sois allé en douceur, lui enlever son bandage lui a fait mal, je lâche donc un désolé d’une petite voix. Pour ma part, je reste concentré et je commence à la laver, la prenant toujours pour une femme, prenant ses attributs masculins comme une simple excentricité, une sorte de futanari.

Prenant une éponge douce et du savon, je commence à lui laver les différents membres, commençant par les bras, puis finassant par les jambes et lui indique la suite du programme :

Je finis de te laver, puis je t’allonge sur le lit, je refais tes bandages et après, tu me feras le plaisir de faire un gros dodo.

Je ne suis pas un bébé

Lui doctement répondit Halewyn sans sa verve usuelle, les yeux fermés. Immobile, iel acceptait cette dévotion comme lui étant dûe. Ce qui était un fait en tant que tel. Iel s'était décarcassé pour maintenir tout ces Mortels en vie et maintenant, ils lui appartenaient. Corp et âme. Et pourtant, iel n'en ressentait aucune joie.

Pourquoi? Parce qu'il y avait encore des adeptes de Puantrus en vie. Ils avaient beau avoir été réduits à peau de chagrin, mais ils étaient comme des rats. Ca se reproduit à des niveaux exponentiels et si les titans eux-même n'en n'avait rien à foutre de leurs fidèles, ils étaient carrément une sacré épine dans le pied.  Le démon avait conscience qu'avec la disparition du haut-prêtre, tous allaient s'égailler en tout sens et que les cultes de fanatiques divers allaient vouloir prendre la main.

TØus... Tous autant qu'ils sont. Rṗublicains, Reikois, Shoumeiens pro titans... Se disputaient le cadavre de la pute vérolée du Shoumei. C'était de bonne guerre en fait. Un monde en mouvement est un monde vivant. Vénérer son bourreau était aussi risible. Cependant, iel ne vénérait pas les titans. Iel laissait les mortels définir son titre par eux même. Tout ce qui lui importait en cet instant précis, était de rentrer. Il avait des affaires à mener. Une promesse à tenir. Et surtout se remettre au milieux de mortelles de confiance.

-Je dois rentrer Tagar. Le plus tôt possible.

l’eau au contact de la plaie suintante de ténèbres liquides se grisonnait , tandis que cette dernière se mettait à lui chauffer inconfortablement. l'image d'un Narcisse inquiet s’imposant inopinément dans l'esprit vagabond du démon blessé

Hale m’indique qu’elle n’est pas un bébé et je lui tapote doucement la tête en lui disant, d’une voix douce :

Mais non, tu n’es pas un bébé.

Je me moque d’elle, bien évidemment et je continue à la nettoyer, intégralement pour qu’elle soit bien propre. Une fois que j’ai terminé, je la soulève à nouveau du bain, la prenant dans mes bras et je la dépose sur le lit. Je refais son bandage avec du linge propre, tout en insufflant ma magie de soin, prenant cette fois-ci mon temps.

Je n’ai plus qu’à la border avec un drap rendu bien frais grâce à ma magie du vent et je lui indique :

Tu vas maintenant faire un gros dodo. Toton Tagar s’occupe du reste.

Et en effet, je vais lui chercher un bon repas auprès du chef du village et je reviens dans la maison, avec le plateau. J’attends qu’elle demande à manger pendant que je vide l'eau du bain et que je nettoie mes vêtements, ils sont vraiment très sales.

Quand iel se fait tapoter la tête comme un enfant de cinq piges, le démon lance un regard rougeoyant à Tagar. il est chanceux qu'iel ne soit pas enforme parce que le démon jongle avec l'idée de se faire pousser une gueule de lycantrope pour lui bouffer carrément la main. ca serait cependant de l'énergie gaspillée aussi ne répond t'iel pas à la provocation. Le démon accepte aussi l'ignominie d'être porté parce que c'est drole. Voir Tagar batailler avec son poid et sa taille le déride un peu. Et, soyons franc, iel ne l'aide pas du tout.

Quand le Reikois se tourne à la recherche de bandages, le démon s'examine en grimacant. C'est moche en fait. Déparant la peau merveilleusement lisse, une plaie mal refermée atteste du vicieux coup d'épée,mais ca ne semble pas infecté en fait. En tout cas de son point de vue, c'est difficile à dire quand sa chair est aussi noire que son sang. Abandonnant son examen, le démon se laisse soigner et panser par Tagar de nouveau qui la traite vraiment en débile en fait. Ce qui l'indiffère tandis qu'iel se recouche pour dormir un peu. Le démon a dit sa volonté et est certaine que celle-ci sera respecté.

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Gregory:

Les morts successives avaient rendus une bonne part des Sanctais fous. Ici, dans le village, ils avaient une chance de se remettre. Ils étaient peu cependant. Et le mage de terre ne rajeunissait pas. Si son corp, plus tout jeune, avait des ratés, son esprit vagabondait aussi parfois. Effets secondaires légitime s'il en est, Grégory se comptait majoritairement chanceux de s'en être sorti à si bon compte. Il avait découvert aussi qu'écrire avait un effet salutaire lui permettant de se recentrer sur l'essentiel.

C'est comme cela qu'un jour, le mage de terre de seconde zone se reconvertit en historien, jugeant que l'histoire des démons avait aussi le devoir d'être narrée. Du moins si il avait le temps de e faire de son vivant. La demi douzaines d'habitants des lieux s'étaient organisés, mais aucun n'était plus tout jeune et le manque de jeune sang se faisait sentir. Chaque jour un peu plus fort. D'ailleurs il avait été fort inquiet, le Maitre Mıroir comme il se faisait appeler, Le Veilleur comme eux l'appelaient, ne s'était pas manifesté astralement cette pleine lune. Alors imaginez sa surprise quand un peu plus de trente personnes se présentèrent, hommes, femmes, enfants, nains.... un elfe? En son nom.

Bénit soit Halewyn. Sourit il, vraiment ravi à cette immigration intempestive qui arrivait à point nommés. Il y avait moult travaux et choses à voir pour les acceuillir selon la Volonté de Lilith et il passa son avant midi à nourrir et caser tout ce beau monde pour organiser la vie en société. Le vieil homme ne s'attendait pas cependant à voir un grand Reikoirs émacié venir à sa rencontre. En entendant le nom du Veilleur, il lui donna la clef de la seule maison qu'ils entretenaient un minimum malgré le fait qu'ils n'y habitaient pas, ayant décidé de tous habiter la même maison un peu à l'écart, en hauteur. Qu'aurais à faire six vieux pour entretenir tants de demeures? Ils préféraient concentrer leur énergie et leur pouvoirs à créer un Sanctuaire inviolable pour y déposer les ossements de la Protectrice de Sancta. Ceci était d'ordre privé cependant, il ne jugeait pas les nouveaux venus dignes de savoir.

Quand le grand blond revint demander un repas au nom d'Halewyn, il acquiesca.

Bien sûr grand-prêtre. Suivez moi.

Acquiesca t'il, sans oser demander ce que le démon avait. Il lui semblait inquiétant que ce dernier ne les gratifie de sa présence. Mais bon, il en avait déjà plein les bras avec les réfugiés. Déjà un groupe d'entre eux avait réquisitionné leur unique embarcation pour aller pêcher du poisson frais et un nain bourru regardait l'enceinte en grommelant une insanité comme quoi c'était de la merde. Et le vieil homme sourit devant tant de vie avant de rentrer donner ce qui était demandé, disant au revoir à Tagar avant de regagner son étude pour pouvoir consigner tout celà

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Le démon ne réclama ni à manger, ni ne bougea du lit. Profitant d'un repos bien mérité. Quand Tagar se réveilla le lendemain matin cependant, Halewyn n'était nul part en vue. Le foyer crépitait d'un feu joyeux et un nouveau plateau de petit déjeuner frugal, intouché, était posé sur la table.

Quand le Coeur la trouva, c'était à la volière ou elle parlait à une vieille dame au nez aussi crochu que le bec des volatiles qui croassaient à tout vent.

Après avoir fini de nettoyer mes vêtements, je décide de faire juste une petite sieste, mais j’ai sous-estimé ma fatigue, car je me réveille alors que le soleil est déjà levé. J’ai fait un gros dodo moi aussi. En plus, le petit-déjeuner est déjà servi alors j’en mange une partie et en apporte l’autre partie à Hale. C’est à ce moment que je m’aperçois qu’elle est déjà partie, la chenapan !

Je commence par me laver rapidement à l’aide d’un seau et de savon, puis, une fois que je suis bien propre, je m’habille et je décide de faire le tour du village pour retrouver la jolie rousse. C’est finalement dans la volière que j’atteins mon objectif et je m’incline brièvement en direction de la vieille femme avec un nez crochu, avant d’annoncer à Hale, d’un ton désapprobateur :

Tu n’es pas raisonnable. Tu étais censé rester couché.

Puis, je lui indique, d’un ton plus doux :

Je te promets que nous irons nous balader ensemble, dès que tu iras mieux.

J’espère qu’elle va se montrer raisonnable. Je dois changer son pansement.

L'interruption du Reikois fais se tourner le démon à demi vers lui.

Voyons, je ne suis pas de ceux qui sont fait en sucre . Répond Halewyn, mécontent que le ministre la prenne à perti comme cela. Au moins il a la décence de s'incliner devant la dame aux corbeaux, ce qui déclenche un concert de croâssements de ces charmant volatiles, obligeant le duo à quitter, épargnant l'humiliation de votre succube favorite qui avance lentement certe droite comme un I majuscule, mais sans sa légèreté et sa grâce habituelle.

Tagar,  n'évoque pas ma blessure devant eux je te prie. C'est irrelevant. Dıt la voix de soupir un peu crispée. J'ai un standing à tenir. De plus, il nous faut rentrer à Mael dans les plus brefs délai. Toi pour sauver ton poste et tes gardes.... Attendre trop longtemp pourrais causer des interrogations sur ton identité et ta loyauté. De plus tu dois faire nettoyer ce nid de vipèresaussitôt que possible au nom de ton pays et en mon nom.  

.

Hale n’a pas l’air très contente de ma venue, mais comme je suis de bonne humeur, je me contente de hausser les épaules et je lui dis en toute innocence :

Tu parles de quelle blessure ?

Hé oui, je sais être taquin moi aussi. Elle a l’air pressé de rentrer et je lui indique, d’un ton léger :

J’ai eu un message télépathique, tout à l’heure, ils m’ont repéré grâce à un mage maitrisant le senseur à un très haut niveau, ils devraient être là dans deux jours environ. Je te propose de partir un peu avant, afin de ne pas dévoiler la localisation de ton village.

Je lui souris, plutôt content de moi.

Oh..

L'esprit du démon se mit à carburer à toute vitesse. Ils seront la dans deux jours. Tandis que c'est deux jours à vol d'oiseau et téléportation combinée jusqu'à la cité... Ca lui fait prendre conscience d'une chose. De plusieurs en fait. Ils doivent mettre les bouchées doubles pour finir d'excaver le Sanctuaire. Ils n'en sont pas encore très loin en six mois.

Ils doivent mettre les os de Lilith en sureté au plus tôt parce que soyons franc, le village est à une position stratégique, jouxtant seul pont enjambant le fjord à des kilomètres à la ronde.

-Cela fait longtemps qu'ils sont partis? Ou sont ils maintenant? Tu pense qu'ils sont une menace?

Demanda t'iel, se retenant de grimacer, Missie et une poignée de gamins les dépassant en courant, leurs rires emplissant l'air. Le démon avait oublié qu'avec des Mortels, venaient les responsabilités.

Elle me pose différentes questions et j’y réponds aussi bien que je peux :

Ils sont cinq, à dos de griffon, trois guerriers, un senseur et un télépathe. Je ne peux pas t’en dire plus, car je ne maîtrise pas ces magies et je ne peux ni leur répondre, ni les localiser. Ils ne sont pas une menace, si je me présente seul. Je leur dirais que je me suis échappé avec un groupe d’individus, mais qu’ils sont partis de leurs côtés.

C’est pour cela que je devrais partir d’ici, avant qu’ils arrivent. Je lui précise même une chose :

Pour que je sois plus facile à retrouver, je vais créer un grand miroir avec ma magie, sur une hauteur. Il sera bien visible de loin, car ma localisation, dans les montagnes est loin d’être facile.

Je peux ainsi conclure :

Ma question est, est-ce que tu veux revenir avec moi ? Ils devraient me déposer à la ville la plus proche pour que je puisse prendre les services d’un téléporteur.

Pourquoi mentir? Craindrais tu une quelconque chose pour mes Mortels? Demande le démon en se dirigeant vers la demeure, de plus en plus pâle.

Effectivement, c'était un pensez y bien. Mais il était inévitable que le village ne se fasse découvrir à plus ou moins long terme. Ce qu'il leur fallait en fait c'est du temps... Autant pour se fortifier que pour se ménager une solution de repli. Et pour avoir le temps de poser une façon de vivre viable. Avec une trentaines de personnes en plus, amenant le nombre d'habitant à près de cinquante âmes dépareillées mais réunies, ils avaient une chance. Le démon devait continuer sa route en les surveillant de loin.

Comme une expérimentation. De toute façon Gregory avait les plans du Sanctuaire, il ne devait qu'avertir Halewyn quand la crypte de Lilith serait prête à être scellée.

Le démon regarda le village avant de se tourner vers le Reikois.

-Soit. Je rentrerai avec toi, personne ne croira que tu t'en es sorti tout seul. Je resterai une journée à Mael  Pour faire quelques commandes de fournitures et d'outils à envoyer au village, Grégory lui avait fait déjà la liste en lui donnant de quoi payer, argent dont le démon ne s'est pas interrogé sur la provenance . et je entrerai chez moi en République. Et... Arrange-moi un trajet jusqu'à chez moi par téléportation, je t'en serais gré. Je t'apprécie beaucoup mon cher, mais j'ai cruellement besoin de vacances rapides. Mes femmes s'inquiètent


Le démon blêmit soudainement, un coup de battre terrible dû à la perte de sang lui donnant le tournis. Aucune magie ne pouvait régénérer le fluide vital. Il ne fallait que du temps. luxe qu'Halewyn n'avait absolument pas. ,Et merde. Pourtant iel sourit courageusement en se dirigeant, toujours droite, vers la maison mise à sa disposition.

Comme mon amie me pose une question un peu délicate devant la dame aux oiseaux, je suppose que nous pouvons parler librement devant elle et je lui réponds :

Je pensais que tu voulais que ton village reste secret mais si cela ne te dérange que je crée un miroir de vingt mètres de large visible à des kilomètres, juste à côté, pas de problème.

Je suis sincère dans mes paroles, si cela peut m’éviter une longue marche, tant mieux, car je ne suis pas entièrement remis de notre expédition. Nous mettons ensuite au point notre témoignage, car il est certain que les services de l’Oreille voudront m’interroger et ensuite, il faudra mettre au point l’expédition punitive pour rendre aux cultistes, la monnaie de leur pièce. Elle me demande ensuite certaines choses et je lui réponds :

Pas de problème, je connais un téléporteur qui pourra te convenir et…

Je m’arrête de parler quand je vois la jeune femme à bout de force, pour ne pas la fatiguer davantage et une fois à la maison, je lui demande :

Est-ce que tu veux que je fasse quelque chose pour que tu ailles mieux ?

Un second gros dodo devrait lui faire du bien, je pourrais la border et veiller sur son sommeil, m’assurant qu’on ne le dérange pas.

Une fois assis à la table, Halewyn ne fait que poser deux doigts sur sa tempe. Tout allait mal. Iel ne voulait pas que le village attire l'attention des autorités quelles qu'elles soient. Iel voulait ses mortels libres, sans carcans imposés. Ils découvriront bien assez tôt leurs moeurs et leurs coutumes. Quel bien cela ferait il de découvrir un endroit l'ou on vénère les démons? Il aurait aussi bien pu le lui dire plus tôt ce quand dadais. Cette balade à dos de griffon l'épuisait d'avance. En tant normal iel se serait réjouit de cette nouvelle expérience.

-Je ne veux pas que le Reike ne connaisse le village Tagar. Ils ne sont pas prêts. Finir t'elle par dire. Tout à l'heure, je vais nous téléporter plus loin, afin que tu ne sache pas le chemin. Cela t'évitera de mentir en disant ou nous nous sommes séparés et leur donnera une chance de passer sous les radars. Je vais leur demander de rester à l'affut et de garder les enfants à l'écart, je me méfie de vos troupes je n'aime pas votre méthodologie, du coup cela sera gagnant pour tous. Et ne râle pas sur mon état je te prie, si tout va bien, je n'aurai rien d'autre à incanter.

Halewyn grimaca. Les implications ne lui plaisaient guère.

Je présume que ton Oreille entendra parler de moi. Soit. Si il veut me parlerArrange toi par contre que je sois convoquée de facon officielle et non pas arraché de mon lit au milieu de la nuit. Une fois reposée je serai bien aise de l'obliger. Mange Tagar, tu aura besoin de tes forces. Moi ca va, je t'assure. J'ai vu quelques Spectres avec ces symptômes et ce n,est rien de grave.

Iel tu les horreurs qui accompagnaient usuellement une telle faiblesse. Halewyn aimait ce genre de choses, moins quand elles lui arrivaient ceci dit. Mais bon. Sans s'en rendre compte, le démon avait évolué, placant les intérêts des autres devant les sien.

Peut-être était ce ca grandir. Ou peut-être était t'iel trop patraque pour se rendre compte de ce qu'iel faisait.