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  • Mer 15 Nov - 15:54
    La veille,

    Dans les petites ruelles du centre d’Ikusa, l’assassin cherchait méticuleusement l’accès qu’il avait emprunté trois jours auparavant. Le gobelin avait bonne mémoire mais les souterrains le mettaient à l’épreuve : la longueur de ces tunnels était impressionnante et retenir tous les points d’accès sans une carte sous les mains aurait pu être le travail d’une vie. Malheureusement, l’assassin impérial n’avait pas le luxe du temps... Pourtant pour sa tâche, ces souterrains étaient une bénédiction : un avantage certain. Enfin s’il arrivait à s’y repérer.

    En continuant à chercher la rue qui l’intéressait, le gobelin se refaisait le fil de sa journée : il était allé voir l'atelier de son cousin car la dernière fois qu’il était passé devant il avait constaté que des gars louches y faisaient des allers-venues. Métamorphosé en chat, le petit homme vert s’était introduit par une petite fenêtre ouverte à l’étage. Sautant de poutres en poutres, le matou observait désormais la sombre affaire qui se tramait dans l’atelier des Gloidveeld.

    Un gobelin extrayait les pierres précieuses de grosses bagues tandis qu’un nain s’occupait de regrouper une poignée de bijoux dans un godet pour ensuite les passer au four. Quelques minutes plus tard, ce même nain façonnait de magnifiques lingots. Juste après, quelqu’un sembla taper à la porte de l’atelier et quelques secondes plus tard, un gars louche - escorté par deux malabars - arriva et déposa quelques bracelets sur la table où travaillait le gobelin. Ce dernier releva la tête et dit :


    J’suppose que t’as pas d’certificats ?

    Tu supposes bien...

    Les bijoux furent alors placés sur une balance et le bijoutier fit quelques petits calculs sur un boulier.

    J’te les prend pour 1 pièce d’or et 3 pièces d’argent. A prendre ou à laisser.

    L’air ronchon, le gars louche finit par répondre :

    Vas-y, aboule la monnaie.

    L’assassin avait eu la bonne intuition, son cousin s’était trouvé un petit commerce fort lucratif mais très illégal. Si Glulgil finissait derrière les barreaux pour recel, s’en était fini du “retour en grâce” des Gloidveeld. Lorsque le gars louche sorti de l’atelier, le nain s’empressa de démouler les lingots et partit les placer dans un coffre qui en contenait déjà un sacré paquet.

    *Dans quoi tu t’es fourré Glulgil... *

    Reparti de là où il venait, le chat se remétamorphosa en gobelin dans un endroit à l’abri des regards. Il prit ensuite la direction de la bijouterie mais une fois arrivé devant, il constata qu’elle accueillait encore du publique. Glulgil devait le croire mort et il aurait été malvenu d’apparaître devant lui au plein milieu de la journée. Et en plus, il n’avait même pas un plan à lui proposer si ce n’est qu’il était de retour et qu’il utilisait déjà la bijouterie comme couverture...

    Pestant contre son cousin, Stadzank reprit le chemin du retour tout en n’oubliant pas d’écouter au passage les crieurs publiques qui faisaient un compte-rendu du dernier conseil de la Main. Plein de réformes, plein de blabla... Bref pas grand-chose à se mettre sous la dent si ce n’est cette histoire d’orbe à trouver ou de reconstruction. Enfin encore fallait-il avoir de l’argent...


    *Finalement Glulgil on va trouver une utilité à tous ces lingots que tu entasses chez toi... *

    Enfin il retrouva la petite maison penchée, le point de repère qu’il s’était fixé pour retrouver l’accès aux souterrains. Soulevant la trappe à l’abri des regards indiscrets, le gobelin se faufila dans le dédale qui le mènerait, non sans quelques détours, jusque sous le Palais Impérial et sa petite chambre lugubre. Arrivé devant son chez-lui, l’assassin constata qu’un papier avait été glissé sous sa porte. Il s’en saisit et s’affala sur le lit tout en lisant le petit mot :

    Le mot:
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  • Lun 25 Déc - 22:57
    Le clan Gloidveeld. Une famille de gobelins réputés pour leur professionnalisme dans le domaine des finances. Autrefois gage de confiance auprès de la plupart des Reikois, ils avaient été jetés dans la boue à cause des manigances des Treagveeld, un clan rival. Ce dernier avait falsifié les comptes de la famille de Stadzank et, en conséquence, ceux-ci avaient tout perdu : biens, prestige, métier digne de ce nom. Ivres de vengeance, les Gloidveeld n’avaient pas fait appel à la justice royale pour statuer leur cas, ni à une assemblée qui aurait pu évaluer le mal commis. Ils avaient agi personnellement en prenant les armes – une erreur humaine, mais ô combien irréversible – et cela avait été un massacre à sens unique. Les Treagveeld s’étaient évidemment défendus, avaient établi la légitime défense quand l’affaire s’était répandue dans la capitale. Cette corruption regrettable aurait dû être repérée par l’ancien Cœur, ce qui n’avait pas été le cas, et il avait fallu du temps pour que le Feu, son chef de cellule, pût discerner le vrai du faux, recouper les témoignages, trouver la vérité parmi tout ce cambouis et ce véritable chaos. Le temps que la lumière soit faite, que des doutes véritables soient émis sur les Treagveeld, les survivants au massacre s’étaient évaporés dans la nature. Y avait-il un véritable intérêt à aller les récupérer et à leur faire justice, alors qu’ils n’avaient plus aucune puissance ? Un seul avait retenu l'attention de l'Oreille quand le couple royal lui avait formulé le souhait de se trouver un assassin particulier. Stadzank. Un être qui avait réussi à survivre, à voler, à accomplir de basses besognes aux côtés d’un maître qui avait fini par le trahir. Le bonhomme vert aurait dû y laisser la peau, puisqu’il avait été capturé et qu’un juste jugement pour ses crimes lui avait valu l’exécution. Mais le membre de la Main avait le bras long dans chaque ville, et quand il voulait une vie, il savait la sauver ou bien l’anéantir. C’était ainsi lui qui avait commandé qu’on l’enlève jusqu’à Ikusa, et encore lui qui avait organisé une rencontre avec ses souverains. Les compétences du criminel étaient à la hauteur de quelques-uns de ses meilleurs espions, il s’en était assuré – sinon, il l’aurait laissé croupir en cellule sans le moindre remords, car la Couronne n’avait pas besoin d’un serviteur inutile et incompétent. L’homme avait un bon caractère, lui avait-on murmuré. Vulgaire, mais loyal, il était patient, méticuleux, et savait visiblement se fondre dans tous ses environnements. En tant que maître-espion, Zéphyr aurait pu rester dans l’ombre et l’observer de loin, sans jamais dévoiler son identité. Mais c’était l’Oreille qui devait veiller à ce que l’assassin prenne ses marques dans son nouvel environnement et sa nouvelle vie. Recevant des ordres même d’Ayshara et de Tensai, ils allaient graviter dans le même monde, tout en ayant des tâches séparées et indépendantes. C’était pour toutes ces raisons que le sabreur lui avait donné rendez-vous en donnant une adresse codée au verso de la missive qu’il lui avait livrée. C’était cocasse quand on y pensait : le guerrier aux yeux dorés savait énormément de choses sur le gobelin, puisque c’était lui qui avait contribué à son recrutement, mais le bras armé de l’Impératrice ne savait rien sur l’Oreille elle-même.  Enfin, tout l’intérêt consistait justement à ce que le bonhomme sache sur qui il devait s’appuyer en cas de besoin ; quant à Zéphyr, il profiterait de cette rencontre pour découvrir de ses propres yeux la personnalité de l’espion.

    Il avait donc donné rendez-vous à Stadzank dans quelque chose qui n’avait – a priori – rien à voir avec ses fonctions : une simple boulangerie, qui ouvrait tôt du fait de ses activités artisanales. Il n’avait qu’à demander qu’on lui serve des darioles, une friandise cuite au four et facile à transporter, pour que ledit tamelier le fasse passer à l’arrière de la boutique au moment le plus opportun. A l’intérieur de la réserve, on lui ferait découvrir un passage, qui le mènerait dans d’autres souterrains de la ville. A condition qu’il suive précisément les indications fournies, il finirait par trouver une échelle en bois menant à une nouvelle trappe. Et voilà qu’il découvrira ainsi une des caches d’espions nombreuses en ville, au détail près qu’on y trouve un matériel raffiné pour les assassins : fioles, poisons, armes diverses et variées, armures légères, il s’agit d’un espace où tout un chacun qui connait les lieux peut se renflouer facilement, en somme.

    Mais, parvenu à ce stade de son aventure, le gobelin n’arrivera pas pour autant à se faire discret dès qu’il lèvera la trappe pour entrer dans la pièce de la maisonnée. De nombreuses pairs d’yeux se tourneront aussitôt sur lui, preuve s’il en est que les quelques âmes de passage sont toutes chevronnées et prêtes à agir à l’apparition d’un intrus. Le gobelin aguerri ne manquera pas de remarquer non plus que, si les assassins présents sont détendus, faute d’être dans un de leurs repères, ils n’en restent pas moins disciplinés et attentifs. Bientôt, quand il fermera la trappe, une espionne avec une longue tresse noire et aux yeux noisette lui demandera son identité. Stadzank ? Oui, elle sait qu’il doit venir. Il est attendu, d’ailleurs. A l’étage. Première porte tout au fond du couloir. Elle peut l’accompagner s’il veut ou alors il peut bien y aller tout seul. Mais quand bien même le gobelin choisirait la dernière option, il comprendra vite qu’il est indirectement surveillé. Soit à cause d’une curiosité naturelle – n’est pas un nouveau-venu parmi leurs rangs ? – soit parce que d’aucuns pensent qu’on ne peut pas encore lui faire confiance les yeux fermés. Mais on ne s’oppose pas aux ordres de l’Oreille, et s’il a voulu le voir, qu'il en soit ainsi.

    Stadzank aura donc le champ libre pour monter à l’étage – l’occasion pour lui de deviner de voir une bibliothèque, un long dortoir, ainsi qu’une petite réserve d’herboresterie – et finalement, quand il ouvrira la porte, il tombera sur un bureau spacieux, propices aux réunions pour organiser certaines missions. Le petit homme verra aussi un homme en pleine discussion avec Zéphyr, alors qu’ils semblent intéressés sur une vaste carte du Sekai, et en particulier du Shoumeï.

    - Si l’un d’eux se cache dans ce coin-ci, j’en informerai Tensai. Mais il nous faut nous assurer d’abord que nous ne nous trompons pas pour ne pas faire un voyage inutile. Envoyez des hommes supplémentaires là-bas afin de vérifier vos spéculations, et cherchez à regrouper des témoignages supplémentaires. Les fanatiques des titans courent toujours, il pourrait ne pas s’agir de l’un d’eux.
    - Est-ce que ce nos recherches n’auront pas lieu en même temps que l’expédition dans le Nord ?
    - Celle-ci prendra des semaines. Quand bien même une victoire est importante – et nous en obtiendrons une si nos informations sont bonnes et que nos guerriers sont vaillants –, je ne peux mobiliser toutes nos troupes en restant aveugle sur ce qu’il se passe dans le Reike et les autres nations pendant ce temps-là. Non. Continuez vos recherches et faites-moi un rapport dès que possible. Je viendrai certainement sur place. J’ai quelqu’un à rencontrer là-bas de toute façon.

    Le maître-espion s’interrompt lorsqu’il voit la petite silhouette au seuil de la porte et l’ombre d’un sourire apparaît sur ses lèvres.

    - Vous pouvez nous laisser. Préparez-vous bien et faites-moi savoir quand vous vous mettez en route.

    L’espion ne tarde pas à s’exécuter et s’il croise bien Stadzank, il ne fait aucun commentaire et ferme la porte derrière lui. Le maître-espion, de son côté, l’invite à avancer et à s’asseoir.

    - Stadzank. Enchanté de faire votre connaissance. Vous n’avez pas eu trop de mal à trouver ce endroit ?

    Le regard scrutateur de l’Oreille semble comme vouloir lire dans son âme et il reprend d’une voix tranquille, mais profonde :

    - Je m’appelle Zéphyr. Nous serons amenés à collaborer ensemble, puisque vous avez accepté l’offre du couple impériale. Une première information pour le gobelin. Il sait qu’il sait. J’espère que mes hommes n’ont pas été trop brusques quand ils vous ont extirpés de votre cellule. Un sourire mi-figue mi-raisin apparaît sur ses traits et il continue. Même si je suppose qu’avoir une nouvelle opportunité de la sorte ne peut pas se refuser. Comment avez-vous trouvé nos souverains ?
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  • Dim 14 Jan - 14:17
    Allongé sur son lit et pensif, le gobelin méditait sur le code qui était inscris au verso du message. Il n’était pas à la portée du premier espion venu et était parfois utilisé par son Maître. C’est pourquoi, il n’eût pas grande peine à en percer les mystères. Mais avant de se relever pour en faire la traduction sur son petit bureau, le petit homme vert se demandait à qu’elle point l’Oreille le connaissait. Car s’il utilisait un des codes des assassins, il devait forcément avoir un œil sur ses anciennes activités, comme si finalement, son ancienne vie lui était finalement “permise” par les services de l’Oreille. Cette simple pensée d’être un mal nécessaire, d’être manipulé de si loin, lui fit froid dans le dos.

    Assis à son bureau, il déchiffra la partie cryptée qui s’évéra être l’adresse d’un magasin d’Ikusa : “La bonne miche”, vraisemblablement une boulangerie étant donné le jeu de mots. Le gobelin aurait plus pensé à un rendez-vous dans les bureaux du Maître-Espion du Palais mais c’était un petit commerce du centre-ville de la Capitale qui était indiqué. Un sourcil levé qui exprimait son étonnement, le tout nouvel assassin impérial songea que l’avantage de ce lieu était qu’il était occupé aussi bien de jour que de nuit et que c’était un lieu parfait pour camoufler les activités clandestines d’un réseau d’espions.

    La nuit avait été courte, le gobelin avait eu du mal à trouver le sommeil, beaucoup de questions se bousculaient dans sa tête et il espérait qu’il aurait l’occasion d’avoir des réponses lors de son entrevu avec le membre de la Main. Réveillé bien avant l’aube, l’assassin pris le temps de bien vérifier son équipement avant de se rendre au lieu de rendez-vous et d’affûter chacun de ses couteaux de lancer : même s’il ne pensait pas que c’était un piège car il allait rencontrer celui qui l’avait trouvé, cela pouvait tout de même être une mise à l’épreuve de ses compétences orchestrées par ses nouveaux maîtres. Il avait surtout trouvé une bonne justification pour réaliser un rituel qui l’apaisait et le rassurait avant un moment crucial qui définirait les contours de sa nouvelle vie.

    Au coin d’une ruelle pas trop passante et encore moins à cette heure-là, le petit homme vert avec sa capuche rabattue sur la tête observait l’entrée de “La bonne miche”. Cela faisait quelques dizaines de minutes qu’il surveillait et rien de suspect s’était passé. La boutique semblait ouverte, une petite lueur à l’intérieur indiquait que la vendeuse attendait les clients. Seul un type était venu avec une petite cariole et était reparti avec un gros sac en jute rempli de miches de pain.


    B’jour, deux darioles siouplé !

    La petite voix venait de sous le comptoir et la vendeuse du se pencher pour voir le petit homme qui venait de balancer le “mot de passe”. Et vu comment le gobelin la fixait avec ses yeux rouges, il n’était pas franchement venu pour les flans au fromage. La boulangère jeta un œil suspicieux tout d’abord au gobelin puis vérifia que personne n’était dehors prêt à entrer dans le magasin.

    Euh, passez derrière petit messire, je vais vous montrer par où passer.

    Stadzank fit le tour et arriva dans la réserve de la boulangerie. On lui désigna alors le petit passage qui menait visiblement en direction de nouveaux souterrains et la dame lui expliqua la marche à suivre.

    Et les darioles que j’ai commandées ?

    Ah suis-je bête, les darioles...

    Alors que la vendeuse allait se mettre en quête de la commande, le gobelin ajouta :

    Et vous me mettrez une bonne miche avec, siouplé !

    C’est que de marcher avec de si petites jambes, ça creuse. Et puis toute cette histoire lui avait noué l’estomac et il n’avait pas pu avaler quoique ce soit. Lorsque la boulangère revint avec sa commande, Stadzank la gratifia d’un sourire mais la vendeuse lui tendit la main, attendant le paiement d’un air moqueur. Le gobelin fronça les sourcils en comprenant que les produits n’étaient pas gratuits et farfouilla dans sa bourse pour en sortir 3 pièces d’argent.

    Gardez la monnaie...

    Après un petit périple dans une partie des souterrains d’Ikusa dont il ne soupçonnait même pas l’existence, la tête du gobelin finit par émerger dans ce qui ressemblait à une cache d’espions. Avec son petit sachet de viennoiseries à la main, l’assassin fit un rapide inventaire et lorgna particulièrement sur les fioles de poison. Il était tenté de faucher quelques fioles mais se ravisa, se disant qu’il était malvenu de commencer sa relation avec les services de l’Oreille par un vol.

    Débarquant dans la maison, un paquet de paires d’yeux fixèrent le nouvel entrant. L’ambiance était studieuse et personne ne moufetait, tout le monde l’observait, prêt à lui sauter à la gorge alors qu’il refermait délicatement la trappe derrière lui, afin de se faire tout petit. L’assassin impérial n’en menait pas large et clairement si on voulait lui faire la peau, il n’avait aucune chance de s’en sortir. Était-ce un message subtil de l’Oreille à son encontre pour lui montrer l’étendue de son pouvoir et à quel point il maîtrisait la situation ? Ou bien simplement une forme de bizutage ? En tout cas le gobelin n’apprécia guère de se faire humilier de la sorte et prit le temps d’imprimer chaque visage, cela pourrait servir pour plus tard.

    Lorsque l’espionne à la tresse noire balança son identité devant tous les autres, le petit homme vert se senti encore plus outragé. Comment pouvait-on dévoiler son identité, lui le fantôme au service du couple impérial, devant tous ces inconnus ? Voilà qui énerva au plus haut point celui qui était censé vivre dans l’anonymat... Il confirma donc avec un grognement plus que par un “oui” et suivit la femme aux yeux noisette jusqu’au bureau de Zéphyr, visiblement déjà en grande discussion avec un de ses agents. Arrivé sur le seuil de la porte, le Maître Espion remarqua tout de suite le gobelin et écourta immédiatement son entrevu, donnant cette fois-ci un peu d’importance à son invité.

    Alors que Zéphyr l’invite à s’assoir et l’accueille avec les banalités d’usage, Stadzank prit place dans le fauteuil indiqué et plaça son sachet qui ne contenait plus qu’une dariole sur le bureau.


    Le plaisir est pour moi. Tenez, c’pas dégueu mais j’suppose qu’vous connaissez ça mieux k’moa.

    Il poussa alors le sachet en direction de l’Oreille, c’était une attention peut-être un peu maladroite pour briser la glace. Ce dernier poursuivit la discussion et en très peu de mots il fit comprendre au nouvel assassin impérial qu’il était au courant de tout et qu’il menait clairement la danse. Décidément cette matinée était plus une épreuve pour son orgueil qu’autre chose mais le petit homme à la peau verdâtre ravala sa colère, il n’était clairement pas de taille pour une guerre d’égo avec celui qui était à la table de l’Empereur depuis un petit moment : il avait plutôt intérêt à entrer dans le rang et à apprendre de lui. De plus Zéphyr semblait plutôt cordial dans sa façon de parler, il serait peut-être plus disposé à lui accorder des faveurs si l’entente était partagée. Cependant il préféra ne pas évoquer ses sbires durant sa "capture" et se cantonner à répondre à sa dernière question, bien plus intéressante selon lui :

    Hé bien que dire ? Ils sont fidèles à la description qu’on a pu m’faire et que je m’imaginais avant de les rencontrer. Pourtant j’ai quand même été impressionné, surtout que je ne m’attendais pas à tomber sur “eux”. L’Empereur est la force incarnée, ces propos sont durs et sans fioritures, il ne déroge pas à sa ligne directrice. Enfin seule une personne semble y arriver. L’Impératrice a également beaucoup de charisme mais d’un tout autre genre. Sa sagesse, au service cette fois-ci de son époux, a su me faire changer de point de vue sur une situation qui me semblait graver dans le marbre. C’est un couple très particulier aux capacités extraordinaires. C’est un véritable honneur de les servir.

    Le gobelin s’étonnait lui-même de parler à cœur ouvert avec l’Oreille mais il faut dire que c’était un sujet particulier et l’affaire était encore fraîche dans son esprit. Finalement c’était peut-être la seule personne avec qui il pouvait le faire, autant en profiter.  
    Reprenant un air moins jovial mais pas aussi “colère” que lorsqu’il était arrivé dans le bureau, l’assassin de pu s’empêcher d’envoyer une petite pique.


    Alors pourquoi suis-je ici ? Vous vouliez faire les présentations avec votre petit personnel ?

    Avec un air narquois, Stadzank attendait la réaction et la réponse de Zéphyr.
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    Zéphyr Zoldyck
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  • Ven 26 Jan - 22:22
    Le petit bonhomme vert qui a obtenu l’approbation impériale est maintenant dans le bureau occupé par Zéphyr, et ce dernier prend le temps d’observer le gobelin qui s’avance jusqu’à lui. L’ancien criminel est petit, mais sa démarche souple montre qu’il n’a pas perdu sa musculature fine et élancée. Soit la détention à Kyouji a été trop courte pour que sa condition physique en pâtisse réellement, soit l’homme-lige du couple royal s’est entraîné dès qu’il en a eu la possibilité. Il semble en tout cas parfaitement apte à partir en mission pour ses nouveaux employeurs. Pour le chef des forces spéciales, c’est certainement le critère le plus capital. Que Stadzank ait un visage disgracieux, marqué par des traits saillants et un nez pointu, a peu d’importance à ses yeux : comme le dit le dicton, l’habit ne fait pas le moine et l’Oreille sait déjà que le bougre à la peau verte sait prendre de multiples apparences par ailleurs. Ce n’est donc pas sa race, ni son physique-même qui le désavantagera.

    Suite à son invitation, son interlocuteur s’installe et il tend même un sachet avec une mignardise dedans. Une dariole. Si le bretteur ne s’attend pas forcément à un tel geste, il reconnaît néanmoins l’effort de son tout nouveau collègue, et il accepte donc de prendre la viennoiserie avec un sourire aimable.

    - Si vous revenez A la bonne miche, que vous avez visitée plus tôt, vous pouvez toujours dire à la gérante que ses tartes aux fruits rouges ont été délicieuses. Ca lui fait toujours plaisir, et elle est toujours plus généreuse envers ceux qu’elle sert ensuite. Quitte à parfois même faire un rabais au moment de la paie.

    Une information inutile à première vue, mais quelques petites astuces ici ou là pour se faire apprécier des gens n’ont jamais fait de tort à personne. Quoi qu’il en soit, le maître-espion revient bien vite au sujet qui les intéresse et il lui fait comprendre rapidement qu’il connaît ses véritables fonctions. Ce sera peut-être déplaisant à entendre pour Stadzank, mais c’est un risque qu’il faut prendre. Autant jouer franc-jeu dès le départ, surtout s’ils devront collaborer rapidement à l’avenir. Zéphyr le dit néanmoins sans présomption ni hauteur : il a avant tout un ton pragmatique, comme si cela pouvait leur permettre de ne pas perdre leur temps. Puis, dans une certaine mesure, le commandant des assassins sait tout naturellement qu’il ne connait certains secrets que grâce à sa position : s’il n’était pas l’Oreille, ou s’il devait même quitter ce poste un jour, beaucoup de secrets lui auraient échappé et lui échapperaient immédiatement.

    C’est d’un air intéressé que Zéphyr écoute les propos du gobelin sur le couple royal. Désormais assis, le guerrier ne l’interrompt pas et le laisse parler comme il le souhaite.

    - On ne peut vous reprocher d’avoir été surpris, remarque-t-il. Les chances de les rencontrer, surtout en de telles circonstances, sont infimes. Mais la chance vous a souri. Et vous avez eu l’intelligence de saisir cette opportunité, aussi. Un sourire franc naît sur les lèvres du conseiller royal. L’Empereur est la force incarnée, oui. Savez-vous qu’il a failli pulvériser ma tête, un jour ? C’était une sale histoire. Marquant une légère pause, si jamais le gobelin veut réagir, l’espion continue. L’Impératrice a, comme vous dites, une grande sagesse et un grand charisme. Elle paraît être une agnelle, alors qu’elle est une dragonne à l’intérieur. Mais je reconnais qu’elle est est la douceur là où Tensai représente l’inflexibilité à l’état pur. Cependant, c’est aussi parce qu’ils sont contraires qu’ils se complètent aussi bien. Même si… Même s’il y a quelques années, au moment de leur mariage, tout laisserait penser que ce serait une histoire dramatique. Les Astres font cependant bien les choses, n’est-ce pas ?

    Question plutôt rhétorique, pour être honnête, et Zéphyr continue.

    - En tous les cas, je suis content que vous les considéreriez d’un bon œil. Une lueur amusée semble enfin passer dans son regard quand Stadzank lui envoie une petite pique. Vous auriez préféré que je vienne jusque chez-vous ? Vous n’auriez cependant pas découvert les souterrains ni cette cache de mes subalternes, fait-il. Si nos souverains sont généreux, ce n’est pas eux qui vont aller faire les boutiques avec vous alors que vous avez droit au meilleur équipement possible, vu vos fonctions et la nature de vos missions. Il vous faut bien un point de contact avec mes hommes, même si nous pourrons toujours nous croiser à certaines occasions au palais. Ce serait loin d’être systématique cependant. Zéphyr prend en tout cas le sachet dans lequel est la dariole, puis il coupe la viennoiserie en deux et en tend une partie au gobelin. Je vous propose donc de venir ici quand vous avez besoin de matériel. Evidemment, il y a d’autres casernes d’espions dans la capitale… Vous apprendrez à les connaître. Celle-ci a l’avantage de ne pas être trop loin de chez vous, cependant.

    N’avait-il pas oublié quelque chose ? Ah, si. Le fameux « personnel ».

    - Les Sentinelles des Ombres sont mes troupes. Elles ne diront rien sur votre existence puisque vous êtes tout le monde et personne à la fois. Et si cela ne vous satisfait pas, continue le bretteur, considérez que je suis l’Oreille et que j’ai comme vous la confiance du couple royal. Du reste, vous aurez potentiellement besoin d’assistance dans le futur. Considérez donc qu’ils sont vos alliés. Parfois, il est plus facile d’agir à deux que tout seul.

    Quant à ce qui l’avait motivé à fixer ce rendez-vous.

    - La première raison, c’est que je voulais vous voir en personne, évidemment. Nous aurions pu rester des inconnus l’un envers l’autre, mais je considère que les membres de la Main et certaines personnes, dont vous faites partie, doivent connaître mon identité pour que nous soyons les plus efficace possible. Si nous sommes indépendants l’un envers l’autre, la collaboration et la bonne entente sont primordiales pour lutter contre nos ennemis. Auriez-vous préféré que nous gardions l’anonymat ?

    Un silence, pour le laisser répondre, puis :

    - La deuxième raison, c’est que je souhaite apporter quelques points à votre attention. Sur les fanatiques, sur le Baron, et sur les archontes. Est-ce que ça vous parle ?

    Zéphyr plonge ses prunelles dorées dans celles sombres du gobelin, et il ajoute, presqu’avec un ton badin :

    - Vous avez raison, elles sont très bonnes, ces darioles.
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  • Ven 2 Fév - 15:33
    Assis dans un fauteuil taillé pour les humains, Stadzank avait l’air d’un petit enfant capricieux avec ses pieds ballants qui n’arrêtaient pas de s’agiter. Pour rajouter à son impertinence, il s’était plus que vautré sur le siège sachant pertinemment que c’était inconvenant. Pourtant, au fur et à fur que le petit gobelin buvait les paroles du conseiller royal, il reprit peu à peu une position plus “respectable” : le tout nouvel espion impérial comprit rapidement que Zéphyr n’était pas là pour lui imposer une démonstration de force mais tout simplement pour “l’accompagner” dans ses toutes nouvelles fonctions. Il ne semblait pas voir en lui un concurrent ou un rival, juste un nouveau collègue. Ce petit parcours initiatique pour venir jusqu’ici était donc une présentation d’une des nombreuses caches d’Espion et était à sa disposition. Voilà qui était fort intéressant !

    Lui s’imaginait les conseillers royaux comme des êtres avides de pouvoir et qui n’étaient arrivés au sommet qu’en écrasant les autres. Le monde des affaires était comme ça, la Pègre fonctionnait comme ça et pourquoi en serait-il autrement pour le Gouvernement du Reike ? Dieu merci son statut, quoique flou, lui permettait de croire qu’il pouvait s’affranchir des jeux de pouvoir qui se tramaient autour du couple impérial mais il fallait bien démarrer, lui mettre le pied à l’étrier et le Maître-Espion semblait tenir son rôle à cœur. Surement que lorsque Tensaï avait accédé au trône, il avait dû faire valser bon nombre de ministres bien installés et mettre des hommes de confiance, voir des hommes compétents. Zéphyr semblait être de cette engeance, et avec lui la nouvelle génération avait en partie les mains sur les affaires du Reike.

    En même temps que ses pensées divaguaient, le gobelin écoutait chaque détail fournit par l’Oreille et nota que ce dernier fit en sorte qu’il se sente “comme à la maison”, acceptant même la dariole proposée qu’il repartagea par la suite. Lui venait de s’en goinfrer deux sur le trajet mais il avait été très long donc il accepta une nouvelle part. En plus, l’échange de darioles ça ne paraissait rien mais c’était vachement conviviale pour un entretien de travail. L’assassin fixait son interlocuteur d’un air neutre même lorsque ce dernier attendait une réponse en laissant un petit silence mais lorsque le conseiller royal croqua sa viennoiserie tout en vantant son goût, Stadzank comprit qu’il attendait une réponse de sa part. Et il n’avait pas l’attention de se faire désirer plus longtemps.


    C’est vrai, un régale, je ne connaissais pas. Mon mentor m’aurait dit : ça c’est la porte ouverte à la bedaine !  

    Le gobelin sourit brièvement en repensant à ce vieux rabat-joie, mort après avoir certainement subi les pires sévices. En tout cas il lançait clairement une perche pour connaître le degré d’implication de Zéphyr dans cette sombre affaire car s’il était venu le sauver dans sa cellule, il pouvait très bien être aussi à l’origine de son emprisonnement.

    On ne se lasse jamais des bonnes adresses alors je prends bonne note de vos conseils, le rapport à l’argent chez les gobelins n’est pas une légende vous savez ?  

    Puis il reprit avec un air plus sérieux pour évoquer le sujet des sentinelles de l’ombre.

    J’imaginais ma position comme celle de quelqu’un qui n’existe pas et d’être exposé sans avoir pu m’y préparer, j’le ressens immédiatement comme un échec, comme une faute envers mes nouveaux maîtres et j’avoue avoir du mal à le... supporter. Néanmoins j’ai la faculté de m’adapter très vite et clairement si tout ce petit monde sait tenir sa langue ma foi, je n’en tirais que des avantages : peut-être que grâce à vous je n’finirais pas comme un vieux sénile qui parle à des rats dans les souterrains.  

    Le gobelin ne pouvait s’empêcher de lancer quelques vannes à son interlocuteur, après tout on lui avait imposé un échec, il fallait dédramatiser et repartir sur de meilleures bases.

    Pour ce qui des autres sujets, c’est un vaste programme mais je suis sûr que vous allez m’en dire plus ? Les fanatiques, les orbes, ça ne me parle pas encore. Le Baron, dans mon milieu sa légende le précède même si je ne le connais pas vraiment, juste de réputation. Par contre, avant que vous vous lanciez, prenez note que j’aurais moi-même une ou deux requêtes pour vous... Rien de bien méchant mais expliquez-moi tout, j’avoue avoir hâte de me mettre au travail.  
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  • Lun 19 Fév - 22:12
    D’abord semblable à un enfant indiscipliné, Stadzank reprend ensuite contenance quand Zéphyr commence à lui répondre et à lui parler de leurs souverains. Le maître-espion se moque un peu de savoir si c’est ses propos qui l’intéressent, ou bien si c’est son attitude qui l’encourage à changer de comportement. L’homme est avant tout pragmatique, et tant qu’ils peuvent communiquer, tant que son interlocuteur sait écouter, aussi, peu lui chaut que le gobelin ait au début une attitude peu respectueuse. Mais rapidement, le petit être vert devient attentif, et même, il accepte que le bretteur lui tende un morceau de viennoiserie. Peut-être est-ce à partir de ce moment que la tension disparaît, ne serait-ce qu’un peu, entre les deux lascars. Souriant brièvement à la mention de son mentor et de son dicton, Zéphyr ne rebondit néanmoins pas directement sur ce dernier criminel, attrapé à Kyouji. De toute façon, à quoi bon parler des morts… ?

    Ce qui est plus intéressant par contre, est le rapport à l’argent que l’homme-lige du roi souligne. Oui, effectivement, il en a entendu parler, et même, Zéphyr croit savoir que certains membres de son clan sont particulièrement attentifs à s’enrichir, de manière légale ou non. Mais peut-être que Stadzank lui en parlera lui-même. Le maître-espion le sait parce qu’il a bien dû enquêter de fond en comble sur l’assassin : on ne recommande pas à ses souverains un illustre inconnu sans s’être renseigné un minimum sur son entourage. Pour autant, l’Oreille décide de tendre une perche la plus amicale possible :

    - J’ai entendu dû dire que votre famille savait très bien organiser ses affaires. Peut-être pourriez-vous tirer parti de votre expérience dans le domaine pour vos futures couvertures. Cependant, vous n’êtes fondamentalement limité qu’à votre imagination et à vos capacités : vous pouvez très bien vous faire passer pour un mendiant comme un troubadour ou un guerrier enrôlé dans l’armée. Le tout est de savoir très bien assumer son rôle. Mais je présume que cela ne vous effraie pas des masses, c’est peut-être même le contraire.

    Quand son nouveau collègue aborde le sujet des Sentinelles et sa volonté première d’être un inconnu, le maître-espion esquisse un sourire compréhensif. Pour autant, il plonge son regard sérieux dans les pupilles sombres de son homologue et il répond :

    - Considérez-moi comme une exception. Je suis l’Oreille, par conséquent, j'apprends et je connais énormément de choses. De plus, je suis l’un des principaux confidents des souverains. Ma toile est ainsi faite pour recueillir un maximum d’informations, et c’était naturel pour leurs Majestés de se tourner vers moi afin de leur trouver le meilleur candidat. Zéphyr marque une pause, puis il continue. Il est toutefois probable que certains membres de la Main soient mis au courant de votre existence si vous devez réaliser des missions particulières. La Griffe sera par exemple mise au courant de votre rôle si vous devez intégrer l’armée – afin qu’elle ne vous mette par exemple pas des bâtons dans les roues pour accomplir votre tâche. Le Vice-Roi, lui aussi, sera certainement tenu au courant. Considérant la prolixité de vos tâches, si vous devez aller à l’étranger, vous pourrez toujours prendre une couverture de diplomate avec son aide. La même condition s’applique pour le Cœur et l’Esprit. Considérez cependant que ce seront les seules personnes dans la confidence, en plus de mes troupes. Pour les autres, vous n’êtes personne. Et cela vaut mieux ainsi.

    Zéphyr finit néanmoins par sourire.

    - A titre personnel, je pense qu’il vaut mieux que le moins de personnes soient au courant de votre rôle, car votre secret sera mieux préservé de cette façon. Toutefois, vous pourrez alléger un peu ce fardeau solitaire en ayant quelques personnes qui sauront la vérité sur vous et qui pourront donc vous épauler, dans le cadre de vos missions ou durant vos temps de repos.

    L’homme marque une pause pour écouter son interlocuteur, et quand ce dernier lui temps une perche pour aborder quelques points épineux, le guerrier ne tarde pas à la saisir.

    - Les Archontes sont les enfants de X’O-Rath, ceux-là même que le Reike a affronté à Sable d’Or. Vous en avez sûrement entendu parler. Un de notre objectif est de les détruire… Mais aussi de les « analyser » pour mieux lutter contre eux. C’est pourquoi, quand nous aurons localisé la zone où l’un d’entre eux se cache, nos souverains aimerait que vous intégriez l’expédition qui sera déployée, afin de rapporter tout élément utile à la royauté. Une mission d’observation et de discrétion, essentiellement, mais aussi de réactivité quand il sera venu le temps d’agir. Zéphyr a un regard plus pensif et il continue. En attendant, nous cherchons à repérer le moindre signe de leurs activités. Cela inclut évidemment la lutte des fanatiques. Soyez donc vigilants.

    Vient ensuite le second sujet.

    - Je ne vous ferai pas l’offense de vous présenter le Baron alors que, dit-on, il a son royaume à Kyouji. Ce qui m’intéresse, c’est que vous avez évolué l-bas. Vous connaissez la Pègre. Et même si vous avez été atrappé, vous êtes plus que capables de vous débrouiller. Que me diriez-vous donc si je vous disais d’intégrer son réseau ? Sachant que le prince Vaenys est important pour l’Impératrice…

    Malheureusement, aurait-il bien envie de dire, mais les liens du sang étaient les liens du sang, et Stadzank comprendrait donc l’importance de cette mission.

    - Enfin, vous vouliez me parler de deux-trois choses qui vous tiennent à cœur. J’ai suffisamment parlé, c’est à votre tour de monopoliser la parole, maintenant, dit le maître-espion d’un air conciliant, un sourire un peu espiègle sur les lèvres.
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  • Sam 24 Fév - 11:33
    Confortablement assis dans le fauteuil trop grand pour lui, le gobelin écoutait religieusement celui qui était de l’autre côté du bureau, le membre le plus secret de la Main du Reike. Stadzank l’enviait, il avait tout pour lui : la noblesse, le prestige, une place privilégiée auprès du Couple Impérial, un des services les plus efficaces du Sekaï, la totale en fait ! Mais quelle pression devait peser sur ses épaules... ça, le gobelin ne l’enviait pas du tout. Il n’était clairement pas prêt pour une telle position, surement était-il trop jeune... D’ailleurs il n’avait jamais eu d’hommes sous ses ordres : serait-il capable de les diriger, lui le petit homme vert que tout le monde moquait ? Il fallait qu’il fasse ses preuves et le temps qu’il les fasse, c’était sûr que les incompétents tomberaient devant lui et l’assassin n’aurait alors qu’à marcher sur leurs cadavres pour prendre leur place et leur pouvoir, le moment venu.

    Bien sûr, Zéphyr eut l’intelligence de ne pas relever l’anecdote sur son mentor. Il ne voulait pas assombrir une relation naissante avec des questions embarrassantes... Stadzank ne s’en offusqua pas et en était presque soulagé : la blessure dans son cœur était encore vive et c’était une erreur de sa part de l’avoir mis tout de suite sur le tapis. Dieu merci son interlocuteur n’avait que des bonnes intentions envers lui et si les choses allaient bon train, Stadzank aurait d’autres occasions pour en savoir plus lorsque la blessure serait refermée afin que ça n’impacte pas sa nouvelle position.

    L’Oreille s’appliqua à répondre point par point aux questions du gobelin, encore un signe qu’il ne prenait pas le nouvel arrivant de haut. Stadzank apprécia surtout que chaque parole du Maître-Espion était toujours un conseil qui sonnait juste à ses oreilles verdâtres. Enfin il répondit à ses interrogations quant à sa place dans la nébuleuse qui entourait sa position : il était donc un fantôme, à temps partiel concernant les membres du gouvernement. Intéressant, au moins il aurait des gens sur qui s’appuyer, pas comme dans son ancienne vie. Pourtant il ferait en sorte de brouiller les pistes grâce à ses différentes identités, juste au cas où...


    Bien, je visualise mieux ma place dans toute cette pag... hiérarchie. Donc j’opérerais à la marge mais avec quelques soutiens bien placés ici et là. C’est mieux que mon ancienne condition et je prendrais en compte tout cela dans mes prochaines missions, soyez-en assuré.

    Lorsque le Maître-Espion lui expliqua qu’il devait prendre part à la lutte contre les Titans, le gobelin haussa un sourcil : lui était un assassin, un agent opérationnel entraîné à éliminer ses cibles. Mais il était désormais un espion et ses compétences pouvaient servir au-delà de la liquidation pure et simple. S’introduire dans les expéditions luttant contre les Archontes, traquer leurs agents... Hum la chasse lui plaisait et le motivait. Un sourire carnassier apparut sur le visage de l’Epée lige de Tensaï et Ayshara.

    Puis son interlocuteur lui expliqua ses intentions concernant le réseau du Baron, le Roi de la Pègre et surtout le frère de l’Impératrice. Sujet des plus sensibles pour la Couronne. Quels étaient leurs projets à son égard ? Surement que ses renseignements devraient les aider à prendre une décision quant à l’avenir du Prince déchu et si elle s’avérait radicale, le gobelin serait forcément en première ligne... Le Baron à son tableau de chasse, ça pourrait faire de lui une légende !

    Enfin Zéphyr n’oublia de s’enquérir des besoins du gobelin. Et ce dernier apprécia l’attention et ne manqua pas de saisir l’opportunité. D’ailleurs il se rapprocha du bureau et eut faussement l’air gêné de faire ses demandes.

    Et bien tout d’abord si c’était possible de jouer de vos relations pour... Comment dire... faire en sorte que mon cousin ne soit pas inquiété dans son “commerce”. Si jamais un contrôleur royal venait à mettre le nez dans ses affaires, j’ai bien peur qu’il lui arrive un fâcheux accident... Donc pour ne pas en arriver là, si vous aviez la bonté de faire disparaître son dossier au moment opportun, je vous serais plus que redevable. Bien sûr en échange, je m’engage à lui faire limiter ses activités au rachat de bijoux hors Reike, afin de ne pas encourager les vols sur notre territoire. C'est que ça génère beaucoup d’argent... Beaucoup d’argent qui permettrait de financer certaines opérations qui ne peuvent pas l’être par le gouvernement. Et puis mon cousin saura montrer l’exemple en redistribuant quelques fonds à Maël.

    Fixant l’Oreille de ses yeux rouges, le gobelin tapota ses petits doigts sur la table et ne laissa pas le temps à son interlocuteur de prendre la parole.

    Ce qui m’amène à ma deuxième demande, étroitement liée à la première. J’aurais besoin de personnes sur qui compter, car vu l’ampleur de mes tâches, j’ai bien peur que seul je ne sois pas assez efficace. C’est pourquoi si vous aviez l'amabilité de recruter parmi vos vétérans ou parmi les jeunes pousses de l’université, cinq fines lames capables de me suivre dans mes aventures, de tenir leur langue, qui n’ont pas grand-chose à perdre et s’ils savent jouer d’un instrument, ma foi, ce serait un vrai plus ! Après une petite séance d’entrainement pour l’esprit de corps, je les ferais signer au sein du clan Gloidveeld un contrat qu’ils ne pourront pas refuser... Et ils ne vous couteront pas une pièce de cuivre qui plus est !

    L’âme damnée au service du couple royal se replongea dans son fauteuil, signe que ses demandes les plus importantes étaient énoncées, pourtant, il avait une dernière requête.

    Et il me faudrait également une lettre de recommandation, juste au cas où. Pour assurer des cours à Drakstrang. C’est le seul lieu où je ne peux pas vraiment m’infiltrer au Reike et l’idée d’avoir un œil sur les recrues potentielles me plaît assez à part si vous y voyez une objection ?
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  • Ven 1 Mar - 18:28
    Une lueur amusée apparut brièvement sur le regard de Zéphyr. Son cher homologue n’était-il pas à deux doigts de dire qu’il s’y retrouvait mieux dans toute cette « pagaille » ? Ce n’était pas une très bonne façon de désigner ses collègues et sa hiérarchie, mais le gobelin s’était habilement rattrapé, et diplomate, l'assassin ne fit aucune remarque là-dessus. Au contraire, le maître-espion en profita pour parler des Archontes, des fanatiques, du Baron : des points qui attireraient manifestement l’attention de l’homme-lige du roi dans les semaines et mois à venir. Ses tâches ne se cantonneraient plus à être assassin pur et dur : pour cela, les agents des forces spéciales suffisaient largement. Les activités de Stadzank, pour leur part, seraient larges, multiples, et discrètes : le petit homme vert ne s’ennuyerait donc jamais, quand on y pensait.

    Evidemment, leur rencontre était une excellente opportunité pour dresser le rôle de son nouveau collègue, mais c’était également le meilleur moment pour lui de lui formuler quelques demandes. Chose que le bonhomme aux yeux rubis ne tarda pas à faire. Oh, bien sûr, il avait une mine un peu gênée, puisque son cousin avait des activités quelques peu « répréhensibles ». Mais Zéphyr était assez lucide pour savoir que ce n’était qu’un faux-semblant. Stadzank voulait protéger son clan, chose qui était légitime, et il désirait naturellement utiliser ses nouvelles relations pour leur épargner toute rencontre nuisible. Cela étant dit, le gobelin semblait avoir confondu l’Oreille avec le Cœur. Les contrôleurs devaient en toute logique le respect au maître-espion, mais puisque celui-ci était un inconnu aux yeux de tous, ce n’était pas lui qui allait adresser ses ordres au premier fonctionnaire venu. Enfin, le bretteur n’eut pas le temps de formuler ses réactions que l'ancien condamné à mort continuait ses requêtes. Pas pressé, Zéphyr le laissa poursuivre, en croisant simplement ses mains sur son bureau. Le gobelin voulait donc des hommes de main pour avoir un appui… Des genres d’individus qui, certainement, n’avaient rien à perdre, qui seraient obéissants au doigt et à l’œil, et qui seraient suffisamment adroits, vifs et discrets pour ne pas être un fardeau à l’homme de main d’Ayshara et de Tensai. Etonnamment, ils devaient savoir jouer d’un instrument, ce qui était une condition atypique, mais le guerrier devait bien savoir trouver de telles recrues. Quant à sa dernière demande, ce n’était pas un problème, et Zéphyr décida de répondre à ses requêtes dans l’ordre, pour ne pas s’éparpiller inutilement.

    - J’aurais besoin que vous me décriviez exactement ses activités, avec qui il collabore, comment il opère, pour quelle raison, et enfin où il stocke les gains qu’il tire de ses activités. Un sourire rempli de bonhomie apparaît sur les lèvres du commandant des espions et il poursuit, conscient que sa demande pourrait susciter quelques inquiétudes chez son homologue. Tout cela, le Cœur risque de le demander ; or, pour qu’il puisse, disons, vous accorder sa « protection », il doit exactement savoir de quoi il en retourne. J’anticipe donc quelques peu ses interrogations, car il serait tout naturel qu’il me refuse une telle faveur, s’il est laissé dans le flou. Or, pour que je protège votre cousin et son « commerce », il me faudra passer par sieur Sanariel. Vous n’êtes pas sans savoir qu’étant une ombre, je n’aurai pas d’autorité sur les contrôleurs royaux, même sous ma couverture de conseiller royal. N’importe quel fonctionnaire lui devait le respect, mais officiellement, Zéphyr ne faisait pas partie à part entière du gouvernement restreint. Bien sûr, on pourrait arguer que tout cela, le sabreur pourrait l’obtenir grâce à ses subalternes, mais avoir les réponses de Stadzank auraient plusieurs avantages. D’abord, il verrait comment il procèderait ; ensuite, cela engageait forcément sa bonne foi – et il fallait bien que les subordonnés du couple impérial se soutiennent. Enfin, cela forcerait l’être aux yeux rouge à tout se rappeler, ce qui ne faisait jamais de tort, dans des commerces illégaux comme ceux-ci. Et s’il n’avait pas toutes les informations sous la main, rien ne l’empêchait de se renseigner pour communiquer ces informations au maître-espion plus tard.

    - En ce qui concerne la demande de vos recrues… Je peux voir parmi les jeunes espions prometteurs quels sont les plus prédisposés à vos demandes. Mais si vous avez des jeunes, n’oubliez pas qu’il possèderont des lacunes, qui ne se combleront qu’avec l’expérience. Vous ne pourrez pas leur demander d’être irréprochables. Quant aux vétérans… Ceux-là ne rechigneront pas de vous donner un coup de main, soit qu’ils soient à la retraite, soit qu’ils n’aient tout simplement pas le choix. Cela étant dit, ce sera à vous de prouver que vous êtes dignes d’être obéis, même si sur le papier, vous serez effectivement leur chef direct. Vous avez réclamé des instruments, cela veut donc dire que vous avez une idée en tête, n’est-ce pas ? L’Oreille se tait le temps d’avoir une réponse, puis il poursuit : Votre contrat avec ces hommes et ces femmes ne regardera que vous et le couple royal. Une fois sous vos ordres, je considérerai qu’ils ne sont pas – ou plus – sous mon autorité, ni même sous ma responsabilité. Cela afin que chacun ait son indépendance et la meilleure marge d’action possible. Cela étant dit, il sera intéressant que nous communiquions beaucoup, pour le bien du royaume et de nos missions. Un sourire léger s’esquisse sur le regard de Zéphyr. Peut-être pourrions créer un code connu uniquement de vous, de moi, et du couple impérial. Qu’en pensez-vous ?

    Mais il restait une troisième et dernière demande du gobelin, à laquelle Zéphyr réfléchit rapidement.

    - Tout comme je m’adresserai à Corvus, je pense qu’il serait de bon aloi de s’adresser à la Voix, Genryusai. Vous savez que c’est l’un des fondateurs de l’Académie. Et bien, si vous avez une recommandation signée de sa main, nul ne pourra s’opposer à votre présence sur les lieux. Elle vaudra encore plus que ma signature de conseiller royal ou de n’importe quel faux que je vous créerais. Tout simplement parce que ce sera une lettre authentique – bien que toute votre identité sera un mensonge. Cocasse et assez pernicieux, n’est-ce pas ? Pourtant, qui oserait s’opposer au demi-titan reikois ? Le Vice-Roi comprendra certainement ses raisons, et je pense que vous aurez tout intérêt à le rencontrer assez rapidement. Il pourra être un soutien dans le futur, bien qu’il ait un caractère inébranlable et qu’il ait un tempérament aussi solide que celui d’Ayshara et de Tensai.

    Un silence alors que Zéphyr repose ses pupilles argentées sur son homologue.

    - Etes-vous satisfait de ce que je vous propose ? Sur un autre sujet, vous n’avez pas de requête en ce qui concerne votre équipement ? Nous avons fait attention à ce que rien ne vous manque, mais c’est là l’occasion d’y remédier le cas échéant. Par exemple si vous avez besoin d’un instrument de musique, fait le maître-espion d’un ton un peu joueur. Mais si vous avez besoin de cela, je crains qu’il ne nous faudra sortir, cette base ne sert pas de réserves à instrument en tout genre. D'ailleurs, quelles seraient les couvertures que vous préféreriez jouer ?
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  • Jeu 7 Mar - 15:15
    Lorsque Zéphyr reprit la parole, c’était pour envoyer une salve de questions sur l’arrière-boutique des Bijouteries Gloidveeld. Mécaniquement, le gobelin se redressa sur son siège, signe que la situation se tendait à nouveau et que la suspicion, voir même la colère repointait le bout de son nez sur le visage de l’assassin. Son Clan était tout ce qu’il lui restait, son bien le plus précieux et même s’il n’en faisait plus parti officiellement, il ne pouvait s’empêcher de le protéger comme une mère protège ses petits. Et c’est quand le “Coeur” et ses supposées questions furent évoquées que le gobelin serra des dents... Ces bureaucrates avaient déjà ruiné sa vie une première fois, il n’était pas question qu’ils recommencent ! Que ce soit par la politique ou dans le sang, Stadzank ferait tout pour mettre au “pas” tous ces gratte-papiers qui étaient la lie de la société reikoise, selon lui.

    Puis le conseiller royal évoqua sa deuxième requête où il était à noter tout de même qu’aucun problème ne lui était posé. Certes quelques mises en garde par rapport aux profils demandés étaient énoncées mais c’était le sujet précédant qui le préoccupait le plus... Ses hommes, s’il ne lui convenait pas, ils les feraient changer, ce n’était pas vraiment un souci pour l’instant. Déjà il pouvait en avoir à sa disposition, c’était là l’essentiel. Enfin il insista sur leur communication... Le gobelin hocha de la tête en signe d’acquiescement concernant le code plus par politesse mais clairement, si le premier point évoqué n’était pas réglé en lui donnant satisfaction, cela impacterait leurs communications futures et si Zéphyr regardait le visage de son homologue, il le comprendrait très vite.

    La conversation s’orienta alors sur sa demande concernant l’université. Le maître-espion avait certainement raison mais une simple recommandation du responsable du plus performant des services secrets aurait pu faire l’affaire : encadrer quelques “travaux dirigés” dans les modules d’Espionnage et d’Assassinat, c’était jouable. C’est sûr qu’une recommandation du Vice-Roi en personne, ça avait plus de gueule. Et puis s’il devait jouer les diplomates, c’était l’occasion de jouer également franc-jeu avec un autre Ministre.  

    Quand Zéphyr lui demanda s’il était satisfait, le gobelin était tenté de répondre par la négative mais c’était vraiment se tirer un carreau dans le pied, la suite de la joute verbale qui s’annonçait était trop important pour se laisser aller à son impulsivité surtout que désormais son hôte évoquait le sujet plutôt badin de son équipement et notamment des instruments de musique. Cela eu le mérite de détendre le petit être vert qui restait pourtant très concentré sur le sujet le plus épineux malgré de nouvelles questions sur ses méthodes.


    Ah mais nous y reviendrons plus tard si vous le permettez car un sujet me chiffonne, celle de mon cousin. Non pas que je ne souhaite pas répondre à vos interrogations, juste que je ne souhaite pas les partager avec Messire Sanariel.

    Les yeux rouges fixèrent alors Zéphyr et après avoir laissé un petit blanc pour bien appuyer son propos, il poursuivit.

    Je n’ai rien contre lui personnellement, à vrai dire je n’en ai jamais entendu parler avant qu’il ne soit nommé. D’ailleurs c’est vraiment tout frais... Je ne vois vraiment pas comment il pourrait vous refuser ce service et qu’il est en plus l’audace de vous questionner concernant les affaires des services secrets, ça me dépasse. Alors je vais vous exposer ma façon de voir les choses : les guerriers, au Reike, dirigent le royaume. Les bureaucrates, eux, s’exécutent. Ils sont là pour servir, pas l’inverse. Si nous donnons du pouvoir aux bureaucrates, on finit par passer ses journées à bavasser pour des chiffres couchés sur un manuscrit et si le gratte papier décide de vous entuber, il vous entube jusqu’à vous laisser sur la paille et vos enfants finissent dans la rue.

    On pouvait lire la haine que Stadzank éprouvait pour cette caste qui lui avait tout pris et Zéphyr savait très bien de quoi il en retournait.

    Alors le guerrier, si le bureaucrate n'est pas content, il prend son papier et lui enfonce dans la bouche.  

    L’assassin laissa un nouveau petit moment de blanc pour appuyer sa dernière réplique qui ne manquait pas de “mordant”.

    J’ai bon espoir que nous n’en arrivions pas là avec le Sieur Sanariel et qu’il saura se montrer... “compréhensif”. Tout ce qu’il a besoin de savoir, c’est de fermer les yeux au bon endroit surtout que s’il en savait plus, il pourrait être accusé de corruption.  

    Un petit sourire carnassier apparu sur le visage du gobelin.

    Et notez tout de même que dans l’histoire, tout le monde est gagnant : vous obtenez un financement supplémentaire, lui n’aura pas de demandes de rallonge de budget des services secrets pendant un petit moment et mon Clan a sa tranquillité. Et parce que je ne vous demande pas de lui mentir, tous les clients qui gravitent autour des magouilles de mon cousin sont soit des indicateurs en puissance soit, avec une petite filature, une porte d’entrée pour des organisations dont vous ne soupçonnez même pas l’existence. Bien sûr ma transparence sur toute cette affaire vous est acquise comme sur le reste par ailleurs... Comble de la générosité, mon cher cousin ira montrer l’exemple en participant à la reconstruction de Maël. Le Reike n'en sort-il pas gagnant à tous points de vue ?

    Donc vous l’avez compris, je ne partagerais ces informations avec vous et vous seul. Et si vraiment il devait y avoir des complications avec le Cœur, je me chargerais moi-même de lui expliquer le “bienfondé” de notre requête.


    En cherchant bien, il trouverait forcément un cadavre dans le placard de ce bureaucrate : on n’arrive pas Ministre au Reike par hasard et encore moins avec le comportement d’un enfant de cœur. Et vraiment s'il ne devait rien trouver, il lui en placerait un lui-même !
    En revanche le petit homme vert le prendrait très mal si les détails des affaires de la bijouterie Gloidveeld atterrissait sur le bureau du Grand Argentier. L’épée-lige du Couple Impérial était une lame à double tranchant, loyal envers ses créditeurs et impitoyable envers ses débiteurs. De quel côté allait donc se positionner l’Oreille ?
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    Zéphyr Zoldyck
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  • Sam 6 Avr - 21:27
    Il y avait donc un point de discorde. Enfin, un point de discord, tout était relatif. Parmi les membres de la Main, c’était peut-être le maître-espion qui avait de latitude pour effectuer ses missions : aussi, écouter les requêtes de ses subordonnés, du peuple, ou même des cas particuliers comme Stadzank était beaucoup plus facile. En comparaison, le Cœur n’avait pas autant de souplesse, puisqu’il maniait les chiffres et que les finances étaient les finances. La Griffe, de son côté, devait imposer une discipline à toute son armée. L’Oreille n’avait pas les mêmes impératifs, et par conséquent, pouvait se permettre de sortir des sentiers battus.

    Que Stadzank ne fût pas heureux de toutes les propositions de Zéphyr, cela se voyait sur son visage. Le gobelin était, à certains égards, trop crispé, et quand les choses n’allaient pas dans son sens, on pouvait déceler une ombre dans ses pupilles grenats. De tels détails n’échappèrent au bretteur, mais il le laissa lui-même soulever les points qui le dérangeaient. Il avait une langue, après tout, et il savait s’en servir. Au moins le petit homme vert se détendit à la mention des instruments, avant de redevenir plus sérieux

    Le bellâtre décida de ne pas l’interrompre, considérant qu’il valait mieux le laisser exposer toute sa pensée. Se laissant aller contre son siège, tout montrait que Zéphyr était attentif, et pendant le discours de son homologue, il eut une mine songeuse.

    - En somme, résuma le Reikois, vous êtes pour la rétention des informations. Moins de personnes savent votre affaire, mieux c’est. Le maître-espion porta la main à son menton alors que, c’était évident, il analysait les différentes possibilités à leur encontre. Je ne suis pas contre cette stratégie, déclara-t-il simplement. Je l’ai déjà utilisée par le passé, et je l’utiliserai encore. Il y a des choses que seul le couple royal doit savoir. L’homme marqua une légère pause avant de ramener son regard doré sur le gobelin. Mais je veux que vous compreniez exactement ma pensée, et la proposition que je vous ai faite auparavant. Savez-vous pourquoi j’ai proposé d’en parler au Cœur ? Non pas parce qu’il a à s’immiscer dans nos affaires. Mais pour qu’il en comprenne les tenants et aboutissants, et s’assure qu’aucun… contrôleur audacieux n’outrepasse ses ordres. Voyez-vous, j’estime que la collaboration de notre gouvernement est l’une de ses forces, quand bien même ils ne connaissent qu’une partie de mes affaires. Tout comme le conseiller royal ne connaissait qu’une partie de leurs problèmes à eux. Il n’aurait connu que ce qu’il lui fallait savoir. J’aurais même été capable de filtrer une partie des informations que vous m’auriez données aujourd’hui, en en altérant d’autres. Oui, c’était fourbe. Et alors ? Il n’aurait pas pu me le reprocher, parce que ces raisons n’auraient regardé que moi. Quand bien même d’autres contrôleurs se serait posé des questions qu’il les aurait fait taire. Ici, au Reike, l’obéissance fait loi. Un silence plus prononcé, puis Zéphyr se permet un sourire, surtout afin de détendre l’ambiance qui règne dans la pièce. Je vois néanmoins que vous n’avez pas les bureaucrates dans le cœur. C’était même un euphémisme, dans son cas.  Contrairement à vous, je pense qu’une part d’eux sont nécessaires pour le bien du royaume, mais ça ne me dérange pas de faire à votre manière. Cette décision, on n’allait pas se mentir, était surtout stratégique. Corvus ne ferait probablement pas de chichis en ne connaissant pas les détails de la requête de l’Oreille, d’autant plus que ce flou pouvait être justifié par sa fonction. Par ailleurs, le beau brun avait bien plus intérêt à consolider une relation positive avec la nouvelle épée-lige du roi, compte-tenu de son rôle, et de leur collaboration future. Accéder à la demande de Stadzank lui apporterait donc peu d’ennuis, beaucoup de profit relationnel, et un gain pécunier considérable, même si c’était la partie qui l’indifférait le plus. L’entrée vers la pègre, en comparaison, attisait davantage son intérêt, car nul doute que le gobelin allait avoir un œil sur elle. A cette époque, le prince déchu courait toujours les rues, et cela préoccuperait aussi bien Tensai qu’Ayshara. Cependant, si je conçois que vous pouvez être réticent à collaborer avec sieur Sanariel, j’ose espérer que vous n’aurez pas de telles appréhensions si vous devez collaborer avec lui à l’avenir. Cela pourrait pécher pour vos missions si vous laissez vos sentiments prendre le pas sur vos analyses et vos stratégies. Je sais que vous le savez, évidemment, et que vous êtes capables de travailler sur vous mêmes. Mais n’oubliez pas qu’en tant que sujet royal, nous avons tous pour but d’avancer dans la même direction.

    Une nuance que Stadzank recevrait peut-être de bonne grâce, ou pas. En tous les cas, il serait sans doute plus détendu à l’idée que Zéphyr acceptât de travailler à sa façon.

    Un point non négligeable, puisque cela lui montrerait que le maître-espion savait faire preuve de souplesse, même quand un nouveau-venu s’incrustait indirectement dans son réseau.

    - Si je communique votre demande au Cœur, sans qu’il ne sache tous les détails, j’attends néanmoins que nous fassions preuve de la plus de transparence possible pour ce qui nous concerne tous les deux. Comme je vous l’ai dit, la communication est le fer de lance de notre gouvernement, elle l’est encore plus avec les espions. Evidemment, je ne crois pas que vous m’associez à un bureaucrate, et heureusement, je ne voudrais pas que vous me fassiez bouffer mes rapports, fait le guerrier avec l’ombre d’un sourire amusé, mais cela me semble primordial, et je souhaite que nous soyons parfaitement alignés sur ce point.
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  • Dim 14 Avr - 16:41
    Voilà des propos que l’espion savourait comme du miel. Lui qui était souvent (trop peut-être ?) dans le contrôle, là il avait su jouer avec brio de son aversion envers la bureaucratie reikoise. Si Zéphyr s’assurait auprès du Cœur que l’affaire familiale Gloidveeld ne reçoive pas la visite impromptue d’un contrôleur royal alors les intérêts du Clan étaient sécurisés à un niveau inatteignable pour le commun des reikois, voir même des nobles de haut rang de l’Empire. Bien sûr il faudrait désormais partager les bénéfices de ce juteux trafic : un moindre mal pour s’assurer une immunité totale et pouvoir continuer à s’enrichir sans risque. Stadzank n’aurait pas de peine à tenir sa parole, après que valait ses informations si les Services secrets reikois n’en bénéficiaient pas ? Si d’aventure il cherchait à prendre la place de son interlocuteur éventuellement... Mais il avait tellement besoin de l’Oreille, de son réseau, de ses informations et du soutien de son service dont finalement il faisait plus ou moins partie. Sans lui, jamais le gobelin n’arriverait à faire ses preuves auprès de ceux à qui il avait prêté serment.

    Je vous l’assure et je vous le répète, ma transparence vous est assurée pour vous et vous seul. Je crois également que notre association ne peut être profitable que si nous partageons l’ensemble de nos informations.

    Bien plus détendu, l’épée-lige du Couple Impérial se laissa aller sur le dossier du fauteuil bien trop grand pour lui. Il aurait aimé pouvoir sortir un de ses couteaux de lancer pour le faire tournoyer entre les doigts de sa main : lors d’une première rencontre, ça pouvait être déstabilisant, voir être vu comme une marque d’hostilité. Mais si d’aventure leur relation continuait dans ce sens, l’assassin ne tarderait pas à se permettre ce genre de petites excentricités.

    Quant à Messire Sanael, quelles raisons aurais-je de lui mettre des bâtons dans les roues si ce dernier ne nous en met pas ?

    L’espion avait fait exprès d’inclure le membre de la Main, car dorénavant si le Cœur venait à envoyer un de ses sbires dans la boutique de son cousin, il se mettrait évidemment Stadzank à dos mais aussi le chef des services secrets reikois. Ce qui avait bien plus de poids vous en conviendrez.

    Au contraire, je serais ravi d’aider un “ami” et peut-être, qui sais ? Il arrivera peut-être à me faire changer d’avis avant qu’une envie incontrôlable me pousse à lui bourrer la bouche de papier.

    Un petit rire strident s’échappa de la bouche du petit être vert qui reprit vite le contrôle pour aborder d’autres sujets que l’affaire de son cousin avait occulté.

    Pour l’équipement, vous avez pris grand soin de récupérer mes effets personnels et de me les amener directement dans ma cel... chambre. Et je vous en remercie, rien ne manque, même les précieux ouvrages de mon mentor. A priori j'ai tout ce qu’il me faut, peut-être que j’aurais des besoins spécifiques lors de missions particulières mais à ce moment-là, peut-être que je viendrais vous emprunter quelques armes ou potions... Votre réserve est impressionnante ! Ce sera l’occasion de venir partager une de ces petites merveilles avec vous.

    C’était le sachet de darioles que regardait le gobelin dont il était question bien sûr.  

    Pour ce qui est de mes couvertures, j’ai déjà commencé par me présenter en tant que Strytart Gloidveeld au Jour de la Force. C’est un faux bijoutier qui travaille pour mon cousin, justement, et qui est plutôt doué pour se fondre parmi la bourgeoisie... Aha, nous aurons surement l’occasion de nous rencontrer lorsque j’arborerais ce masque ! Pour les autres identités, j’improviserais... L’ennuie des voyages et l’urgence de la situation sont mes meilleures sources d’inspiration.
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  • Ven 3 Mai - 23:11

    Impossible pour Zéphyr de savoir ce qu’il se passe dans la tête du gobelin royal. Et pourtant, quelque chose lui souffle qu’il a fait mouche, probablement à cause de son corps qui se détend sur son siège. Il y a des signes qui ne trompent pas. Et puisque l’assassin lui assure sa transparence la plus totale, l’Oreille estime que son vis-à-vis est satisfait, quelque chose qui ne peut que leur être bénéfique, en vue de leur collaboration future. Silencieux, le guerrier écoute son homologue lui parler de Corvus, que Stadzank ne compte pas embêter si le vampire lui-même ne s’immisce pas dans ses affaires. L’idée même qu’ils puissent s’apprécier et faire changer d’avis le serviteur impérial sur les bureaucrates est quelque peu amusante. Mais le sujet est définitivement clos et l’assassin passe à son équipement. Il est vrai que ses subordonnés ont bien tout récupérés, tout comme il est évident que le bonhomme aura besoin de matériel précis pour ses futures missions. Mais ils ne sont pas encore là. Quant à ramener des darioles… Il peut, naturellement. Sachant qu’il n’y a pas que Zéphyr dans ces caches pour espions, et il le lui rappelle avec un sourire espiègle :

    - Vous pouvez toujours demander à Sayena quelles sont les spécialités culinaires du coin, elle vous dira tout à ce sujet, spécialement ce qu’elle préfère, bien sûr. Un ricanement s’échappe de ses lèvres. Il n’y a pas que des darioles dans notre belle Ikusa, tout comme il y a bon nombre de nos repères dans la capitale. Nous prendrons le temps de vous faire connaître celles qui vous seront les plus utiles.

    Reste ses couvertures, ce sur quoi l’homme enchaine rapidement :

    - L’improvisation est une qualité que bon nombre des nôtres doit maîtriser. S’inventer une couverture sur le tas peut nous permettre de nous adapter à nos homologues et particulièrement à nos cibles. Même s’il faut, pour bien faire, un peu d’expérience pour ne pas faire des fautes de débutants. Zéphyr hausse les épaules puis enchaine sur un autre sujet. Maintenant que nous avons fait le point sur les sujets les plus importants, que diriez-vous que je vous présente à mes subordonnés ? Je ne serai pas toujours disponible, il serait bon que vous ayez des autres personnes auquel vous référer, que vous vouliez me remonter une information ou que vous cherchiez quelque chose en particulier. Du soutien, du matériel, qu’importe. Voyez en eux des frères d’armes. Ils vous accueilleront si c’est moi qui vous présente. Et d’un geste, Zéphyr se lève en l’invitant d’un geste à se lever de sa trop grande chaise. D’ici à ce qu’ils aient fait le tour, Stadzank pourra plus prendre l’ambiance de la maison, et mieux comprendre aussi comment fonctionnait le réseau d’espionnage reikois.
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