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    Anonymous
  • Sam 25 Nov - 21:54
    Mi-juillet, an 4, quelque part dans un convoi sur les routes du Reike


    Au petit matin je me suis précipitée dans le chariot couvert ou j'ai réservé une place. Coincée entre des sacs de blé et un baril sentant la mer, du sel ou de la salaison. Ma cape rabattue sur mon visage et mon corps recroquevillé je m'accorde enfin un peu de repos. Passer trois jours sans bouger de la ville m'a mis sur les nerfs. Je ne me sens en sécurité que lorsque je bouge.

    J'ai dormi et c'était bien. Et fait semblant de toujours l'être lors de la halte du midi. L'après-midi a été consacrée à jouer avec un petit être sachant à peine marcher sur ses deux jambes. J'ai raconté des histoires, inventé des jeux et chanté des chansons devant la mère reconnaissante. Il faut avouer que le voyage est long et pénible pour un tout petit qui veut découvrir le monde et ses limites quand les limites ressemblent à une grande boîte encombrée sur roue et un drap en guise de toit. Mais l'enfant finit par s'endormir dans les bras de sa mère et le convoi par arriver à la fin de son étape.

    Le Père, le Soleil, est encore haut dans ciel en ce plein été. Je n'ai pas de quoi faire comme d'autres qui vont se pouvoir se réfugier dans la petite bâtisse de pierre. Ce soir mon lit sera soit dans le chariot inconfortable ou dessous. De telles conditions m'étaient inimaginables il y a si peu de temps. Mais j'arrive encore à ne pas m'en plaindre. Cela viendra peut-être avec le temps. Je le redoute.

    Pour fuir la lumière du soleil, la forêt proche est mon principal refuge. Bois pour le feu ou baies et champignon pour le dîner, qu'importe l'excuse. Qu'importe si j'ai l'air de fuir autant la compagnie des autres voyageurs que je fuis le soleil. Je ne daigne re-montrer le bout de mon nez que lorsque le crépuscule s'est enfin fait. Je sens déjà qu'alors que l'été était ma saison préférée, ce sera désormais l’hiver et ses jours courts qui finira par avoir ma préférence. En errance au milieu des uns et des autres, je paye mon écuelle de nourriture comme si de rien n'était mais ne la touche pas. Je finis par la donner à un vieil homme tristement assit au pied d'un arbre.

    La nuit a enfin tout recouvert de son ombre et Luna se lève au dessus du campement. Les uns vont pour dormir les autres pour faire une veillée, je vais à l'enclos des chevaux. Les bêtes sont calmes et sereines. Seul un étalon, sûrement propriété de quelque riche voyageur, se montre ombrageux. Des museaux se tendent avec délicatesse ou fatigue pour sentir les friandises pour eux dans mes poches et mes mains. Je caresse doucement l'encolure d'une jument alors qu'un petit âne me pousse dans le dos pour obtenir un quignon de pain. Ce qui me fait rire dans le noir.

    "Doucement petit glouton. Tiens et après il faut que tu dorme mon petit." Dis-je en chuchotant.

    L'étalon bronche une nouvelle fois, ce qui me fait relever la tête alors que ma main est doucement posée sur le chanfrein de l’âne et que l'autre lui tient sa friandise. La luminosité de ce soir d'été est bien suffisant pour que j’aperçoive une autre silhouette humanoïde proche de moi, peut-être un peu trop proche. Je devrais tourner les talons et courir au campement on ne sait jamais. Pourtant ce sont des années de bonne éducation qui prennent les choses en main. Et bien que ma voix ne soit peut-être pas aussi assurée qu'elle l'aurait été dans mon salon je lance un :

    "Bonsoir. Votre journée s'est-elle bien passée ? - Un silence et ma bouche reprend parce que mon cerveau ne sait plus vraiment quoi dire. - J'ai oublié le thé et le vin, vous m'excuserez."

    Je ferme ma bouche et secoue la tête. Mais qu'est-ce qui m'est donc passé par la tête ? L'étalon tape du pied sur le sol. Il doit vouloir dormir et nous le dérangeons. Moi aussi je voudrais bien qu'il dorme et l'inconnu.e aussi, dans quelque lit loin d'ici.
    Noble de La République
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    Valefor Sealgair
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    qui suis-je ?:
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  • Mar 28 Nov - 9:57
    image rp

    Etape par Etape

    Nora, perdue de retour au Reike.


    - T’es sûr que tu peux pas venir ?

    - Non, il y a sûrement des personnes qui veulent encore ma peau si je me pointe dans ton pays de sauvage.

    - J’essaierais de repasser un jour, si tu t’es pas fait percé le cul par le père ou le mari de ta prochaine conquête. Merci


    C’étaient les situations d’un duo assez étrange qui avait duré quelques mois, ce nain insupportable qui avait entraîné la fugueuse dans toutes les embrouilles possibles et inimaginables. Dans la pègre, dans la traque de criminel et dans un nombre incalculable de bagarre de bar. Comme promis, il lui avait appris une nouvelle vie. Elle déposa un baiser sur sa joue avant de s’éloigner, elle devait rejoindre un convoi qui l’emmènerait chez elle. Le retour au Reike n’était pas un vrai choix, quelque chose n’allait pas. Elle avait de moins en moins d’énergies ou de forces. Elle perdait parfois le contrôle, qui se terminait toujours par un trou de mémoire. Et plus bénin, mais plus régulier, des maux de tête digne de ses plus belles gueules de bois. Elle devait retrouver son double, celle qu’elle avait fui, c’était sûrement le meilleur moyen de calmer tous ces soucis.

    Participer à un convoi était une habitude gardée de son ancienne vie, c’était plus lent, mais c’était sécurisé. Cela lui permettrait peut-être de prendre des nouvelles sur ce qu’il s’était passées dans l’empire pendant son absence. La chasseuse montait son cheval à côté des chariots, changeant de position après chaque halte. Son armure de cuir renforcé, son marteau de guerre qui pendait le long de sa selle trahissait son métier. Il y avait assez peu de personne qui avait l’air d’avoir connu trop de combat. En ça, la naine se démarquait, son air sombre et son regard ou brûlait éternellement une flamme de colère.


    Le cycle de la lune avançait et Nora sut d’avance qu’elle ne dormirait pas cette nuit. Qu’elle ne devrait pas plus précisément. Elle avait passé sa journée sur sa selle dans un demi-sommeil pour essayer de tenir la nuit. Quand enfin, ils s’étaient arrêtés pour monter le camp, elle s’était mise à déambuler dans le camp, essayant de se rendre utile pour aider ce qui avait besoin ou rassurer les gens par sa présence. Cela avait aussi le mérite d’occuper son esprit.


    Le camp était assez calme, son tour lui permettait de rester à l’écart sans éveiller trop de soupçon. Elle se sentait bouillonnée de l’intérieur. C’est en passant près des enclos qu’elle remarquât une petite silhouette qui s’éloignait du groupe, elle crut reconnaître celle qui évitait les autres autant qu’elle. À l’inverse de la louve, elle les fuyait pendant que Nora restait au milieu d’eux, cacher en pleine lumière, protégée par son air sombre. La naine se plaça d’abord en retrait pour observer la scène. Regardant la petite humaine, qui restait légèrement plus grande que la naine, s’occuper des animaux. C’est l’étalon qui remarqua sa présence de la naine, peut être à cause de sa partie animale. La lumière restait suffisante pour la plupart des gens, mais pour la chasseuse, le monde n’était jamais sombre pour que sa vue ne suffise plus.


    La jeune femme lance sa salutation d’une voix mal-assurée. Nora ne sut quoi répondre dans un premier temps, c’est la justification de la petite blonde qui la fit réagir.


    - Bonsoir, la journée, c’est bien passé, mais ne vous embêtez pas avec les politesses ou les justifications. Vous ne me devez rien, et ce n’est pas parque tous ces gens voyagent ensemble que nous sommes obligées de nous intégrer.


    Nora s’avança pour rejoindre le bord de l’enclos et une jument alezane resté à l’écart jusque-là. La rousse grimaça en posant sa paume sur sa tempe à l’approche de la jeune femme. Ces douleurs commençaient vraiment à être trop régulières, la jument donna un coup de museau à celle qu’elle avait mis du temps à accepter. La main de la chasseuse quitta sa peau pour rejoindre le pelage de sa monture.


    - Parfois, nous mettons peut-être trop d’importance dans les apparences. Regardez ces chevaux, la mienne est restée à l’écart sans être rejetée par les autres.


    La chasseuse se mit à sourire, la lueur bestiale toujours présente dans son regard d’or.


    - Pardonnez ma curiosité, mais vous aussi vous faites partie des nocturnes ?


    À part cette période, elle avait toujours préféré la nuit, pour la chasse, pour boire, pour éviter les gens.


    Invité
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    Anonymous
  • Mar 19 Déc - 22:11
    Distante. Balbutiante et réservée. J'ai moi-même de la peine à me reconnaître dans la pénombre. La silhouette s'avère être une jeune naine harnachée comme une aventurière aguerrie mais au repos. Je me souviens que vers mes douze ou quatorze ans il m'arrivait de rêver d'en être une. Mes yeux se sont heureusement ou malheureusement dessillés aujourd'hui et en ont vu toutes les complications. Avec un peu d'expérience je pourrais sûrement mieux me cacher et fuir. Je ferme les yeux pour chasser les larmes qui me viennent alors qu'elle répond de façon très gentille à ma non-invitation à prendre le thé. En les rouvrant je m'oblige à sourire, à reprendre un peu espoir. Après tout. Malgré mon manque d'expérience je n'ai pas encore été attrapée. Mais peut-être est-ce simplement parce que l'on ne me cherche pas. Et j'ai bien du mal à décider si cette éventualité serait bonne ou non.

    Je pose une main sur l'encolure du petit âne qui a comprit que la distribution de friandise est finie et qui dodeline de la tête maintenant pas loin de s'endormir.

    "J'ai pourtant toujours pensé que s'intégrer était la meilleure des choses à faire.- j'observe le duo naine-jument un instant avant de reprendre. - Parfois certains font le choix de la solitude et parfois... Ils la subissent. Par peur des autres ou par peur de ce que les autres peuvent découvrir sur eux et de leur conséquences."

    Je termine sur un soupir et un rien d'amertume. Un fêlure de tristesse aussi sur la fin. Pourtant mes pensées commencent a se tourner plus vers elle que vers mon propre nombril. J'ai surpris le geste de douleur de la jeune femme. Et cela réveille en moi mon instinct protecteur. Je louvoie donc un peu au milieu des quatre pattes à moitiés endormis et m'avance vers elle. Avant de me retrouver surprise par sa dernière question.

    "Des heu quoi ? Heu... - Nocturne. Je n'aurais jamais pensé m'entendre décrite ainsi, moi qui aimait tant le soleil. Je pose mon pied par terre, laissé en l'air par l'étonnement. - Si. Si par... nocturnes vous entendez ceux qui vivent la nuit par commodité ou par nécessité, alors je suppose qu'on peut désormais me considérer comme telle."

    Je soupire en levant les yeux vers le ciel étoilé et la lune. Mon visage reflétant un instant une immense tristesse.

    "La nuit - Commençais-je doucement, presque un murmure. - La nuit me semblait toujours si pleine d'ombres inquiétantes. J'avais peur du noir petite fille. Et l'on a tué mes visions romantiques de ballade sous le regard bienveillant de Lune. - Puis me reprenant soudain. - Je divague. Permettez que je vous pose à mon tour une question indiscrète. J'ai surprit un geste qui me laisse croire que vous avez mal à la tête. J'ai aperçu de la mélisse tout à l'heure et un saule blanc. Je pourrais vous faire une décoction. Ça ne vaut pas une aide d'un guérisseur mais si cela peut vous soulager un peu."

    L'étalon nous tient toujours sous son regard. Il doit se sentir responsable du troupeau. Peut-être même de la jument calme qui se laisse caressée par sa maîtresse. Je m'aperçois que seul le chant des oiseaux est audible en dehors de l'écho d'un ronflement qui doit être assez monumental pour nous atteindre jusqu'ici. Je devrais avoir peur (moi qui craignait autrefois la nuit et ses dangers) et pourtant, en dehors de mes tourments culpabilisants, je reste sereine.
    Noble de La République
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    Valefor Sealgair
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  • Ven 22 Déc - 9:12
    image rp

    Etape par Etape

    Dans un léger sourire crispé par son mal de tête, Nora écoutait la réponse étonnant de la jeune femme. Elle avait l’air triste de sa situation, avait peut-être des choses à cacher, mais qui était la louve pour juger. Elle qui avait fui le Reike pour ne pas se retrouver enfermée à nouveau, qui avait souvent cacher sa nature où d’autres parties de sa vie.

    - S’intégrer est une chose à faire, mais pas tout le temps. Le mieux est à un endroit qui vous donne envie, une chance de vous intégrer. Vous ne recroiserez sûrement jamais les gens avec qui nous voyageons, pourquoi prendre le risque de se dévoiler.

    Le sourire de la chasseuse s’agrandit, surtout quand la jeune s’avança vers elle et se figea.

    - Ce n’était pas le cas avant ? Enfin, vous n’êtes pas obligé de me répondre. Les nocturnes sont bien ceux qui préfèrent la nuit.

    La chasseuse se joignit à la contemplation des étoiles, notant la tristesse sur le visage de la jeune blonde. Le visuel du ciel nocturne détendait la louve, il l’avait toujours fait, faisant reculer sa migraine sans la faire disparaître. Le discours de l’humaine légèrement plus grande qu'elle, vibrer presque par sa tristesse, elle avait préféré changer de sujet et la louve préféra ne pas poser de question. L’humaine s’était rabattue sur la douleur de la chasseuse. Son sourire était visible, même si elle continuait de regarder le ciel, pour le moment, rien n’avait été efficace contre ses migraines. Mais elle pouvait quand même essayer, cela ne lui coûtait rien et cela avait l’air de faire plaisir à la blonde de pouvoir s’occuper de quelqu’un d’autre.

    - La lune restera toujours bienveillante, éclairant les ténèbres qui nous entourent. Malheureusement, c’est la nature des mortels de toujours essayer de tirer profit de ses situations pour leur propre bénéfice. Le soleil ne purifie pas leurs intentions, parfois, il dissimule à peine leur tort. Parfois, il faut savoir chercher la réelle beauté de ses astres.

    La lune n’avait jamais vraiment éclairé le chemin de la louve, il ne faisait jamais assez sombre pour elle, ce n’était surtout qu’une belle décoration qui ornait le ciel et jouait sur sa tempête intérieure. Elle regarda sa paume où trônait une cicatrice avant de se poser sur Leto.

    - Vous avez raison, j’ai souvent des migraines et pour le moment je n’ai rien trouver pour les calmer. Essayons votre décoction, tant qu’elle n’est pas mauvaise, je ne risque rien.

    Le seul moyen qu’elle avait trouvé pour calmer ses douleurs était de boire et de se battre, mais cela était surtout pour porter son attention ailleurs qu’un réel remède. Son regard balaya autour d’elle, et par automatisme, son épaule exécuta un moulinet pour remplacer le cuir de son baudrier retenant son marteau. Son sourire essayait d’être rassurant.

    - Nous n’aurons pas besoin de ça.

    Ses mains se déplacèrent le long du cuir pour saisir la boucle métallique qu’elle défit. Elle retira son arme pour aller la déposer avec la selle de sa monture.

    - Je vous laisse me guider jusqu’à vos plantes. N’ayez crainte, j’ai l’impression que cette nuit sera calme, parfois juste une présence peut changer notre vision. Et puis je ne mords pas.

    Nora en savait quelque chose, tout en restant à l’écart de tout, restant dans l’ombre de la civilisation, sa vie avait toujours était rythmé par la présence de quelqu’un. Ersa, Wimzit, et quelques autres qui avaient partagé un bout de chemin. Elle se demandait ce que devenait le Drakyn avec qui elle avait joué à travers les pulsions d’Ersa, il y a longtemps. Elle n’avait passé que de rares moments, réellement seule.

    Il n’y avait plus qu’à aller chercher ses fameuses plantes.


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