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    Noble du Reike
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    Corvus Sanariel
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  • Mer 3 Jan - 18:03
    Sanguis et Aurum
    Feat. Deydreus Fictilem
    Le nouveau Cœur de l’empire était en poste depuis maintenant deux longs mois, et aujourd’hui, il aurait l’honneur de rencontrer pour la première fois la Griffe de l’empire, ministre de la Guerre, avec qui il partageait certains traits. De ce fait, il lui avait fait parvenir une missive lui indiquant de se rendre au palais impérial dès le début de l’après-midi, afin d’avoir suffisamment de temps pour échanger sur l’état actuel de l’armée. Le vampire au regard d’acier avait beau être un excellent comptable et savait gérer les finances d’une main de maître, il n’était pas pour autant magicien, passer après son prédécesseur était un vrai calvaire. Il comptait bien sur l’appui de son collègue ministre pour discuter du décret impérial paru en Août de cette même année. Il avait plusieurs points à discuter avec monsieur Fictilem : la nouvelle force logistique, les vagues de recrutement visant à doubler les effectifs de l’armée, la mise en place des garnisons, la mise en place des conquérants ainsi que la création d’un uniforme de reconnaissance. Tout ceci avait un coût et le Cœur espérait bien que l’arrêt de l’expansion du territoire suffirait à subvenir à tout cela.

    Ainsi, Corvus Sanariel se prépara à partir de son manoir à l’aide de son carrosse, conduit par son fidèle bras droit, Lysandre. Pour l’occasion, il s’était vêtu d’un costume sur mesure arborant des couleurs sombres et quelques bijoux onéreux. Après tout, il était un ministre qui se rendait au palais impérial, il fallait faire preuve d’élégance et de classe, tout en adoptant une posture imposante et sérieuse. Cela, le noble reikois ne savait que trop bien le faire. Aussi, pour être en capacité de se défendre sur le long chemin qui séparait son sinistre Manoir de l’imposant palais, il prit avec lui l’une de ses épées, forgée à Ikusa même, par un ex-Officier portant le nom Ariesvyra. Une majestueuse épée, faite d’un alliage d’acier et dotée d'une lame aussi noire que la nuit, était dissimulée dans un fourreau d’un rouge sombre. Le Cœur avait beau être un vampire qui, en plus, manipulait adroitement la magie, il gardait à l’esprit que l’utilisation et, de ce fait, la révélation de ses pouvoirs pourrait lui attirer de quelconques ennuis. Autant rester à sa place de ministre des Finances et ne pas montrer ce dont il était capable.

    Corvus était posté sur l’immense balcon jouxtant son bureau, un balcon qui lui offrait une vue imprenable sur le vaste empire du Reike. Une fois le carrosse prêt à partir, l’ancien mercenaire, Lysandre, interrompit le court instant de répit de son maître. Une légère inclinaison en signe de respect, alors qu’il était à quelques mètres derrière l’imposant vampire. « Messire Sanariel, votre carrosse est prêt à partir pour le palais impérial. Il vous reste dix minutes, après cela nous devrons partir pour arriver à l’heure à votre rendez-vous avec Messire Fictilem. » annonça-t-il discrètement, tentant de ne pas presser son maître. S’il y avait bien des moments où Corvus était susceptible de s’énerver facilement, c’était bien lors de ses rencontres avec des hauts-placés Reikois, puisque sa réputation était indéniablement mise en jeu. Un léger retard, même imperceptible, était pour lui impensable.

    Le vampire pivota légèrement sur la droite, plongeant son regard d’acier dans les prunelles de son bras droit, puis, il reprit sa posture, regardant de nouveau l’horizon. « Lysandre, j’arrive tout de suite. Tu sais pertinemment que j’ai horreur d’être en retard. Espérons que le voyage se déroule sans encombre, je ne tolérerai pas une seule minute de retard, tu m’as bien compris ? Tu sais ce qu’il se passe lorsque tu me déçois, je ne vais pas me faire l’affront de me répéter. » rétorqua-t-il, soupirant légèrement. « Tu peux disposer, j’arrive tout de suite. » ajouta-t-il, attendant que son bras droit ne se retirât. Si ce dernier avait déjà subi à maintes reprises le courroux du terrible vampire, il ne souhaitait pas que cela se reproduisît, encore et encore. Il disparut sans attendre du bureau du Cœur, sans dire un mot et d’un pas feutré, allant en direction du parvis devant lequel attendait le carrosse de son seigneur.

    Le Cœur, entendant les pas de son bras droit dans les escaliers de pierre séparant le hall du bureau, retourna dans son bureau. Il ferma délicatement l’imposante porte-fenêtre dont la poignée était ornée de quelques pierres rouges et bleues, sûrement l’œuvre de l’ancien propriétaire du domaine. Il ouvra une petite boîte posée sur son bureau fait, à l’image de la boîte, de bois noble, par l’un des menuisiers les plus réputés du Reike. Il ouvrit délicatement la mystérieuse boîte, dévoilant une magnifique bague en argent. En son centre était incrusté une magnifique pierre de Rathonite, l’élément associé au titan de la mort, X’o-rath. Cette mystérieuse bague, aussi belle et élégante que son détenteur, était imbibée d’une magie puissante, permettant à celui qui la porte de trouver une immunité totale aux rayons du soleil. Ces derniers étaient meurtriers pour les êtres comme Corvus, les vampires, succombant rapidement lorsqu’ils étaient exposés à l’astre solaire. Le Cœur aimait surnommer le soleil « l’Astre Assassin ». Il positionna la bague sur son index droit, venant étinceler et faire contraste sur sa peau translucide de chasseur nocturne.

    Une fois la bague de Rathonite en place, le Cœur sortit dans un premier temps de son bureau, jetant un dernier regard sur le portrait de sa défunte famille, montrant sa femme, Edelgard et sa fille, Aelys. Il descendit les marches de pierre de l’imposant escalier, arrivant rapidement, mais sûrement ; dans le grand hall. Hall dans lequel était entreposé quelques statues qu’il avait fait sculpter par des artisans républicains. Malgré le fait que le vampire n’appréciait guère les habitants de la nation bleue, il pouvait reconnaître certains de leurs talents, notamment la sculpture et l’architecture. Mais là n’était pas le sujet, il fallait faire vite, il s’empressa de se rendre sur le parvis du Manoir, où Lysandre l’attendait devant la porte de la calèche. Ainsi, à la vue de ce dernier, Corvus le regarda d’un air dépité, puis, il prit la parole en employant un ton légèrement agacé. « Lysandre, qu’attends-tu ? Dépêche-toi bon sang ! Je t'ai déjà dit que je ne tenais pas à arriver en retard au palais ! Je suis encore capable de monter seul dans un carrosse ! Prends place, et vite ! » ordonna-t-il, montant dans son magnifique carrosse. Lysandre s’exécuta sans plus attendre, après s’être incliné en preuve d’excuse. Il se mit en place et fit avancer le carrosse sans plus attendre.

    Le temps passa et le carrosse du Cœur parvint enfin à arriver au palais, en temps et en heure. Ce dernier n’était venu au palais que deux fois depuis sa nomination en tant que ministre des Finances. La première était lors de son accession à ce titre prestigieux, et la seconde, pour installer son bureau. En entrant dans le palais, il prit la peine de saluer les gardes impériaux et présenta son sceau, afin que l’accession lui fût permise. « Messieurs, Corvus Sanariel, Cœur de l’empire. J’ai un rendez-vous important avec Messire Fictilem, je souhaiterais donc me rendre dans mon bureau. » annonça-t-il, saluant d’un signe la tête les deux gardes. Ces derniers, sans plus attendre, le laissèrent passer, s’inclinant légèrement devant le ministre des Finance.

    Le Cœur déambula dans le palais, avant de finalement arriver dans son bureau, le lieu de rendez-vous décrit dans la lettre. Corvus était un homme qui aimait l’ordre, et, comme le bureau de son Manoir, le bureau du Cœur de l’empire était ordonné, à l’image de son occupant. De grands meubles y étaient entreposés : une bibliothèque comportant quelques ouvrages, un immense bureau construit par un menuisier local, un porte-épée sur lequel étaient entreposées cinq des épées les plus précieuses de Corvus, et une table basse autour de laquelle était disposé quelques fauteuils. Le vampire vint se poser sur son prestigieux fauteuil, sortant au passage le décret impérial du quinze Août ainsi que quelques rapports fiscaux concernant l’armée, puis, il attendit l’arrivée proche de la Griffe.
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    Deydreus Fictilem
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  • Mer 3 Jan - 19:28


    Sanguis et Aurum [PV Deydreus] YJvyfJF

    - Encore.

    Se jetant sur lui, Esyleij, Ikaryon et Ixchel tentèrent de briser la défense du chevalier à l'armure noire. Dans une série de frappes coordonnées, les fantassins d'élite essayèrent de perturber le jeu de jambes de leur adversaire en variant rythme et rapidité. Une solution intelligente, seulement stoppée par une parade effectuée avec brio par le bretteur aux lames jumelles qui asséna un violent coup de pommeau dans le ventre du demi-elfe. Puis, se fendant en avant, il vint désarmer Ixchel avant de le repousser d'un coup de grève. Ikaryon, encaissant les deux prochains assauts à l'aide de son pavois répliqua ensuite avec fureur en visant la gorge du vampire, ne rencontrant malheureusement qu'un duo de lames croisées qui vinrent effectuer un mouvement de "pince" sur la lame du fantassin serre pourpre pour l'envoyer voler dans un tintement métallique. Puis l'être aux yeux vairons faucha ses jambes, profitant de son inattention pour le déstabiliser avant de finalement plaquer l'une de ses lames dentelées contre la gorge du brun.

    - Relevez-vous.

    Péniblement, les trois Serres se redressèrent en grognant, avant de commencer à ricaner doucement tandis qu'ils s'exprimaient sur l'affrontement qui venait d'avoir lieu. Esyleij, comme d'habitude plus cynique que les autres, n'hésita pas à se moquer de ses comparses avant d'ensuite frotter son plastron tandis qu'il tournait ses yeux vers le vampire.

    - Vous y êtes pas allé de main morte patron.
    - Nous n'avons pas eu spécialement le temps de nous entraîner ces derniers temps. Il faut donc que ces derniers soient plus féroces. Vous étiez les derniers avec qui je n'avais pas pu croiser le fer. Même Tulkas a pu s'entrainer avec moi.
    - Ouais, on a pas eu de bol sur les créneaux. D'ailleurs chef, on sort aujourd'hui?
    - Je dois rencontrer le Cœur.

    D'un geste des poignets, le vampire vint rengainer adroitement ses deux lames avant de lever ses yeux hétérochromes vers le ciel, sentant les rayons du soleil venir harceler sa peau. Fermant doucement les yeux, le bretteur tenta d'y ressentir la même plénitude qu'auparavant sans pour autant y parvenir. Tout ce qu'il ressentait, sous l'astre incandescent, c'était la vaine tentative de ce dernier de brûler sa peau et ce qu'il représentait. Reportant finalement son attention sur ses frères d'armes qui terminaient de ranger leur matériel, le chef des armées gratta naturellement sa barbe de sa dextre tandis qu'il attendait de capter l'attention de l'un d'eux.

    - Dites aux gars de se préparer. On avancera en petite escorte, la garnison n'est pas très loin du palais, et je doute que quelqu'un ne vienne s'en prendre à moi en plein cœur d'Ikusa. Rendez-vous dans trente minutes, je vais aller me laver en attendant.
    - Ca marche.  

    Quittant donc l'arène d'entraînement pour aller se passer un coup d'eau, le vampire en profita ensuite pour retourner dans ses quartiers et enfiler son armure. Peu importait qu'il doive se rendre au palais ou dans une autre ville, le chef des armées se devait d'avancer avec prestance et d'être une véritable icône pour la population. Pourtant, Deydreus n'était pas à son post car il courait après l'honneur, l'argent, les femmes ou encore car il vouait un culte absolu au Conquérant. Non. Si le vampire avait fait son duel avec l'Empereur et s'était emparé de la tête des armées impériales, c'était dans le but de renforcer sa nation, de développer la force des mortels la composant en vue de la guerre inéluctable qui approchait. Et aujourd'hui, alors que cette dernière frappait aux portes de l'Empire, l'heure n'était ni à la prestance ou aux jeux de noblesse. L''heure était à l'affrontement, et à la nature véritable de tout un chacun. Les loups s'élèveraient parmi les moutons, et Deydreus ferait en sorte de les guider sur la voie qui leur était promise. Ou il périrait en le faisant.

    Ainsi engoncé dans sa protection métallique noir et or, le chef des armées se dirigea doucement vers l'entrée de la garnison pour y rencontrer son escorte du jour, une dizaine de Serres Pourpres d'élite. Souriant après une remarque exagérée de Gorrek et Mitch qui semblaient particulièrement moqueurs envers leurs petits camarades, le groupe se mit finalement à bouger en direction du palais. Marchant dans les rues de la capitale, le bretteur avait placé sur sa tête son heaume caractéristique, et avançait sans interruption au travers de la foule qui venait le saluer. S'il ne réagissait pas spécialement aux acclamations ou remarques qui lui était adressé, le chevalier à l'armure d'ébène profitait de ses hommes qui permettaient une avancée sans encombre. Arrivant en une dizaine de minutes à peine au niveau du palais, le chef des armées approcha de l'entrée de ce dernier tandis que la plupart de ses hommes restèrent à l'extérieur. Une fois au niveau des gardes, ces derniers le saluèrent via le salut impérial avant de le laisser passer avec Esyleij et Ikaryon.

    L'intérieur du palais, comme à son habitude, se démarquait par son atmosphère particulièrement apaisante. Il n'y avait aucun son s'élevant dans l'air et aucun éclat de voix. Seules quelques discussions ici et là entre domestiques ou nobles de passages se faisaient entendre au détour d'un couloir. A vrai dire, Deydreus avait parfois l'impression que le bruit régulier de ses bottes frappant le marbre du sol était bien plus perturbant pour les gardes que les autres visiteurs. Enfin, à force il commençait à s'habituer à cette ambiance pompeuse et au jeu de la cour. Grimpant les étages qui devaient être grimpés et contournant les jardins qui devaient être contournés, le vampire arriva bien assez vite au niveau du bureau officiel du ministre des finances. S'il n'y était pas retourné depuis quelques temps, le bretteur se souvenait encore de l'ancien personnage à ce post et ne manqua pas d'étirer un sourire en imaginant à tout moment un élément improbable surgir de derrière la lourde porte ornée. Mais, lorsqu'il intima à son escorte d'attendre dehors et qu'il frappa contre l'entrée du bureau, il n'y eut malheureusement - ou heureusement - que la voix du nouveau ministre qui l'invita à entrer.

    Entrant donc à l'intérieur, Deydreus retira par preuve de respect son heaume et le plaça délicatement sur l'un des sièges du bureau lorsqu'il arriva au niveau de ces derniers. Plongeant son regard hétérochrome sur les traits lisses de son vis à vis, le chef des armées étira un léger sourire en sentant presque instantanément la nature de ce dernier. S'il était au courant de la nature vampirique de Corvus, c'était la première fois que le reikois rencontrait un autre membre de sa race depuis de nombreuses lunes et il dut instinctivement réprimer la bête qui rongeait dans son esprit de surgir. Le Sang Béni, visiblement, n'avait pas encore dit son dernier mot contre les êtres portant la malédiction qui avait sut dominer le raisiné infernal. Tendant sa dextre à son homologue, Deydreus ancra finalement ses yeux bicolores sur Corvus pour ensuite prendre la parole lorsque ce dernier vint la saisir.

    - C'est un véritable plaisir de vous rencontrer enfin Sieur Sanariel. J'ai entendu beaucoup de bien à votre propos de la part de l'Oreille et aux vues de nos échanges lettrés de ces derniers mois, je suis heureux de vous rencontrer enfin en personne. Une pause, tandis qu'il laissait son interlocuteur répondre. Nous avons de nombreux sujets à discuter, je suis donc satisfait que nous puissions nous rencontrer ici sans devoir attendre le prochain conseil de la Main.

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    Corvus Sanariel
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  • Jeu 4 Jan - 14:43
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    En voyant la Griffe pénétrer dans son bureau, le Cœur ressentit le sang du ministre de la Guerre, bien différent de celui d’un humain normal. Effectivement, il reconnut bien là l’un des siens, un être humain atteint d’une malédiction le transformant en vampire. C’était le deuxième chasseur nocturne qu’il rencontrait depuis son arrivée à la capitale, la première étant sa nouvelle servante, la jeune Léto Vuagger. Cependant, il espérait avoir devant lui un vampire un peu plus dégourdi que la servante, mais bon, un soldat de son rang savait forcément maîtriser de tel pouvoir. Corvus saisit la main de son interlocuteur avec un léger sourire, ancrant son regard d’acier dans les yeux hétérochromes de son homologue vampire et ministre.

    « Tout le plaisir est pour moi, Sieur Fictilem. J’ai beaucoup entendu parler de vous également, et uniquement en bien. Je suis navré de ne devoir vous rencontrer en personne seulement aujourd’hui. J’ai été extrêmement occupé par ma récente nomination et puis, nos emplois du temps semblent plus que remplis. C’est une bénédiction que nous ayons trouvé un créneau aussi rapidement pour une entrevue qui je l’espère, sera enrichissante. » rétorqua-t-il, levant le bras afin d’indiquer à la griffe de prendre place sur le fauteuil face à lui. Effectivement, une telle charge de travail laissée par son prédécesseur ne lui laissait que très peu de temps pour les rendez-vous importants. Même pour un vampire, un être qui n’a besoin que de très peu de sommeil, il était compliqué de rattraper le tout.

    « Effectivement, il aurait été fâcheux de devoir attendre le prochain conseil de la main. D’autant plus qu’une expédition est prévue début du mois prochain si je ne me trompe pas, cela veut dire que le Conseil n’est pas prévu avant un certain temps. » annonça-t-il, avant d’ancrer son regard d’acier sur la Griffe. « Si je vous ai fait venir aujourd’hui, c’est bel et bien pour avoir de nombreuses discussions. Notamment en ce qui concerne le décret impérial paru en Août, l’armée se voit beaucoup impactée par ce dernier. » Si le Cœur tenait tant à aborder le sujet du décret, c’était parce qu’il recevait deux de ses contrôleurs à la fin du mois, Ben le Bouc et Wilhelmina Arkham. Il comptait sur eux et sur les informations qu’il récolterait durant cette entrevue en compagnie de la Griffe pour optimiser les inspections au sein de l’armée.

    « J’aimerais également que l’on aborde le sujet de la prochaine grande expédition, dont je ne sais malheureusement pas grand-chose. Mais je ne peux que penser que l’empire va en grande partie la financer, il serait donc bon que l’on en discute aujourd’hui. Je pensais même faire venir l’un de mes contrôleurs avec vous, à voir qui. » continua-t-il, portant ses mains translucides sous son menton. « J’espère donc que vous aurez la possibilité de m’honorer de votre présence durant une bonne partie de l’après-midi. Je préfère largement les échanges en chair et en os, plutôt que les échanges lettrés. Bien que votre plume soit très agréable à lire, Sieur Fictilem. » ajouta-t-il, plongeant son regard dans les yeux hétérochromes de son vis-à-vis.

    Le cœur saisit l’exemplaire du décret qu’il avait laissé de côté, sur son bureau. Il le posa entre son homologue vampire et lui-même, puis se mit à lire la première page. « Pouvez-vous me parler plus précisément de cette nouvelle force logistique, nommé les Ingénieurs ? Je sais qu’ils doivent établir des zones d’approvisionnement sécurisées. Pouvez-vous m’indiquer la position ces dernières s’il vous plaît ? Du moins, celles déjà établies, et qui seront établies à l’avenir. » demanda-t-il, portant sa main droite sur le tiroir situé sous le bureau de bois noble. Il l’ouvrit, laissant à sa vue divers objets, notamment un coupe-papier en or et un argent, une plume noire accompagnée d’un petit pot censé contenir de l’encre et un papier plié. Il saisit ce dernier, le portant sur le bois du bureau. D’un geste de la main, il décala de quelques centimètres le décret impérial, puis déplia le papier, dévoilant à la vue de son homologue vampire, une carte du territoire Reikois. Il avança ensuite une plume noire au reflet pourpre accompagnée d’un petit pot d’encre rougeâtre.

    Sanguis et Aurum [PV Deydreus] Carte_10

    « Pouvez-vous m’indiquer les endroits priorisés pour les zones d’approvisionnement s’il vous plaît, cher homologue vampire ? » demanda-t-il, esquissant un léger sourire au passage. Il voulait s’assurer que tout soit en ordre pour la suite des choses, histoire de montrer qu’il fût doué dans son travail. Il voulait surtout montrer ce dont il était capable au couple royal, Tensai et Ayshara Ryssen, ainsi qu’à ses compères de la main, messieurs Zoldyck, Fictilem et Genryusai.
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  • Jeu 4 Jan - 16:44

    Souriant doucement, le vampire accepta l'invitation de son homologue et vint se placer dans le fauteuil adéquat, retirant au préalable les deux lames siégeant dans leur fourreau pour les déposer contre le bureau. Observant ensuite le décret que Corvus venait déposer sur la table, le reikois gratta doucement sa barbe avant de commencer à répondre.

    - En effet, l'armée est l'un des domaines les plus impactés par le décret. C'est assez logique, étant donné que les Archontes se jettent sur nous. Cette fois cependant, nous n'en sommes pas encore au même stade que la nouvelle guerre, inutile de réquisitionner l'entièreté de notre nation. Mais mieux vaut-il être prévenant.

    Relisant doucement le décret, le vampire continua d'écouter le Coeur et étira un nouveau sourire quand ce dernier aborda le sujet de la prochaine expédition. Oui, ils en avaient des choses à dire. Il fallait avouer que beaucoup de choses se passaient en ce moment et si les décisions étaient prises, le rôle du ministre des finances n'était pas aisé. Trouver la balance entre l'obtention des moyens et la grogne populaire était bien souvent une affaire compliquée. Même s'il disposait d'un peuple zélé, le Reike n'était pas imperméable aux révoltes. Et c'est ce qu'ils devaient éviter aussi, en ces temps de guerre.

    - J'avais prévu en effet de bloquer l'après-midi pour échanger avec vous, tout du moins si je ne suis pas dérangé par une affaire urgente soudainement.

    Corvus évoqua ensuite le régiment des ingénieurs. C'était là un des points importants du décret car il permettait à ce corps de soutien d'enfin prendre véritablement forme et de servir l'armée dans ses missions. Par la suite, le ministre demanda au bretteur les zones d'approvisionnement à prioriser pour la suite, étendant au passage la carte de l'Empire et ses nombreuses terres.

    - Hum. Laissez-moi répondre point par point. Tout d'abord, les ingénieurs. Il sortit d'une de ses sacoches un organigramme qu'il avait dessiné pour le dernier conseil, le déployant et le tendant à l'autre vampire. Voici l'organisation globale de l'armée telle qu'elle était avant le décret. Comme vous le voyez, les forces ne sont ni correctement réparties, ni bien structurées entre elles. Depuis que je suis devenu Griffe, j'ai eu à coeur de réformer grandement notre armée en allant dans chaque garnison pour en purger les faibles, les couards, et les incapables. Pour le reste, les ingénieurs seront en réalité un cout bien modeste dans vos calculs, car ils ont toujours été présents.

    Le vampire marqua une courte pause, sortant un nouveau schéma qu'il transmit là aussi au ministre des finances, en profitant pour regarder une dernière fois la carte du monde.

    - Les ingénieurs sont un regroupement d'artisans, de forgerons et autres sapeurs qui travaillaient déjà avec notre armée, mais sans distinction particulière. L'ingénierie militaire est déjà un domaine qui était étudié dans nos universités de Drakstrang mais ne donnait ensuite aucune suite aux logisticiens, préférant les fondre dans une masse globale de militaires sans tirer parti de leur savoir. Le régiment des ingénieurs permettra de les distinguer, de les différencier dans les camps et d'accorder aux quelques mercenaires choisissant cette voie de s'officialiser. Il y aura naturellement de nouvelles recrues, mais ces dernières ne seront pas spécifiquement plus nombreuses que pour le reste de l'agrandissement de nos troupes. Ce qui est je pense un défi bien supérieur pour nos finances. Il marqua une pause, reprenant. Nous pourrons également discuter de ça si vous le désirez, même si nous utiliserons principalement les conscrits pour les transformer en soldats de rang.

    Il attrapa alors la plume qu'avait placé le cœur, commençant à dessiner plusieurs petits bastions entre les villes importantes, notamment dans les lignes des terres du nord.

    - Actuellement, une des raisons de l'agrandissement de notre armée est pour palier au manque de protections de nos routes commerciales. Vous le savez, le nord nous apporte énormément de ressources nécessaires au commerce avec la République tout comme pour nos propres équipements. Nos cités-Etats étant majoritairement situées au Sud de l'Empire, il n'y a que des villes comme Pleurs-la-Cendres, ici, ou Bourg-Argent, là, qui servent de "place forte" pour les convois de marchands. Dans le désert, il y a bien la "Panse" qui sert de relais pour le même type de convois. Si vous devez prioriser des zones d'approvisionnement, je pense que l'idéal serait de renforcer nos réseaux nordiques et les voies désertiques. C'est là que l'argent se perd le plus. Nos terres sont grandes et, malheureusement, bon nombre de maisons nobles ne distribuent pas l'argent impérial comme ils le devraient à leurs gens. Et plus ces villes sont éloignées, plus le problème se présente, entrainant famines, grogne et... Inévitablement, banditisme et révolte. Si nous parvenons à neutraliser ces maux et assurer un afflux de ressources constant dans ces zones, je pense que nous limiterons grandement les pertes commerciales et amortirons mieux nos nouvelles dépenses. Mais pour les détails, vous en saurez sûrement mieux que moi.

    Le chef des armées déposa ensuite la plume sur l'encrier, se penchant en arrière tout en croisant les bras afin de fixer le Cœur. La prochaine expédition était en train de se mettre en place, mais il était encore difficile d'établir précisément comment celle-ci s'effectuerait.

    - Pour la prochaine marche, il nous faut encore régler quelques détails, notamment car nous voulons être certains que les visions obtenues ici et là sont fiables et ne vont pas nous mener simplement à la mort. Pour ce qui est des finances, elles seront partagées entre Melorn et l'Empire. Même s'ils n'ont pas de notion de monnaie, les elfes fourniront essentiellement l'alimentaire et le médical, là où nous apporterons la logistique plus "physique". Un contrôleur royal parmi nous serait le bienvenue, ne serait-ce que pour aider l'administration des repas et autres sujets du quotidien qui se doivent d'être tenus pour ne pas partir dans tous les sens ou bien être victimes d'imbéciles de trois mètres de haut et aux couleurs folkloriques qui seraient tentés de consommer plus de choses que nécessaire. Idéalement si vous devez nous affecter quelqu'un, essayez de nous fournir une personne sachant combattre. Le Grand Nord s'avère particulièrement dangereux.

    Repensant aux potentiels trajets qu'ils devront emprunter, le bretteur aux lames jumelles estimait le nombre de pertes potentielles ou autres aléas du terrain qu'ils devront surmonter pour parvenir à la position approximative que les visions de Zéphyr leur avait offert.

    - Nous aurons également beaucoup d'aventuriers et historiens qui viendront se greffer à l'expédition. Ces derniers ne seront bien sûr pas à prendre en compte dans le financement nécessaire car ils seront seuls maîtres de leurs vivres et leurs besoins. Pour le reste, nous savons avec la bataille de Sable d'Or que les Archontes possèdent juste avec eux même des ressources que l'empire exploitera non sans mal.

    Il sortit rapidement Silence, faisant briller la lame alliant phantacier et bronze céleste. La lame vibra intensément dans l'air, ses runes semblant briller à la lueur de l'éclairage alors qu'elles semblaient réclamer un sang que le vampire tardait trop à leur donner.

    - Combien de nos soldats ont pu obtenir ces armes incroyables? Imaginez ce qu'un repère de ces enfants déchus pourrait nous rapporter. Si l'expédition est un cout à prévoir, je suis persuadé que nous rentabiliserons cette dernière avec le trésor de guerre qu'elle nous rapportera. De plus, Benedictus possède encore des trésors abandonnés. J'avais rapidement évoqué la chose avec votre prédécesseur mais je pense qu'une exploration prochaine avec l'Empereur pourrait nous permettre de rapporter aussi quelques éléments lucratifs.

    Achevant sa phrase, le vampire rengaina sa lame maudite avant de reporter son attention sur son homologue.


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    " Vous, dont la liberté n'est possible que grâce à la rigueur d'âmes plus pures que la votre, ne vous croyez pas libres, vous n'êtes que protégés. Votre liberté est un parasite, vous vous appuyez sur l'énergie des hommes honorables et n'offrez rien en retour. Vous qui avez apprécié la liberté et qui n'avez rien fait pour la mériter, votre heure est venue. Cette fois vous devrez combattre seuls. Maintenant, vous allez devoir payer votre liberté passée de votre sang et de votre sueur. Car il n'y a pas de paix, seulement la Guerre. Et lorsqu'elle se montrera, elle n'épargnera personne. "

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  • Lun 8 Jan - 19:23
    Sanguis et Aurum
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    L’annonce de Deydreus était tout bonnement parfaite pour Corvus. Il allait pouvoir s’entretenir avec le chef des armées durant toute la longue après-midi, afin de se mettre à jour dans son travail et de discuter longuement de ce qui les intéressait ici : le budget de l’armée. Enfin, Le Grand Argentier souhaitait avant tout rencontrer son homologue vampire avant qu’il ne parte en direction du Grand Nord, pour l’expédition contre les archontes, car en effet, bien que la Griffe soit un soldat extrêmement puissant, il n’est pas immortel, du moins, pas au combat. C’est tout naturellement que le vampire laissa un léger sourire se dessiner sur son visage à l’annonce de Deydreus concernant le temps qu’il avait devant lui.

    Deydreus présenta un organigramme de l’armée, dessiné par ses soins, à Corvus, qui put y voir plus clair sur l’instant. Si effectivement il était le Cœur, il ne se souciait pas réellement de qui était à tel grade dans l’armée. Il fallait reconnaître que la Griffe avait fait un travail remarquable depuis son accession au prestigieux poste de ministre des Armées. Car oui, le Grand Argentier du Reike, du haut de ses 2500 ans, en avait vu passer des chefs d’armée. Mais tous n’étaient là que pour la gloire et non pas pour se soucier de l’armée en elle-même. Ils préféraient déléguer la charge à leur second et faisaient simplement acte de présence sur les champs de bataille.

    Corvus le savait, les ingénieurs avaient toujours été présents, simplement, ils n’en adoptaient seulement que le nom aujourd’hui. De ce fait, cette nouvelle force logistique n’allait pas coûter plus cher pour l’empire, du moins, en termes de salaires. Car oui, s’ils ne coûteraient pas plus en termes de personnel, et heureusement, ils allaient certainement coûter plus cher dans leur déploiement. Corvus se pencha de plus près sur la carte qu’il avait laissée à son homologue vampire afin d’observer les croix rouges qu’il y laissait, tout en écoutant les paroles de la Griffe.

    « Il est évident qu’une partie du budget devra être concentrée sur les principaux axes commerciaux. En tant que Cœur, mon rôle est aussi de m’assurer de l’entretien des routes qui pour certaines, laissaient à désirer jusqu’à aujourd’hui. Je pense moi-même faire renforcer les contrôles dans les villes de Kyouji et Taisen et je ferai en sorte de ne pas reproduire les erreurs commises il y a 2500, lors des révoltes des nobles de Kyouji. Mais pour ce faire, j’aimerais si possible que mes contrôleurs soient accompagnés à minima d’un garde impérial, si possible. Je pense donc naturellement suivre vos conseils et mettre une part plus importante du budget dans ce nouveau corps de l’armée. Après tout, commençons par réduire les pertes inutiles qui surviennent sur notre territoire. Au moins, nous pouvons en avoir le contrôle. Je m’assurerai du bon déroulement de l’entretien des routes reliant Kyouji, Taisen et Ikusa. Ainsi que celles partant en direction de Melorn et du Grand Nord, et de celles nous reliant à nos voisins républicains, du côté de Kyouji. Pourquoi d’ailleurs ne pas y renforcer davantage la sécurité ? En plus des événements du Voile Rouge, il semblerait que la cité du sud soit une ville de choix pour la contrebande et le marché noir. Peut-être devrions-bous également songer à sécuriser les voies menant au temple du sud, beaucoup de caravanes se font piller. Il serait regrettable que le peuple se soulève face à la non-implication de l’empire. »

    Le cœur resta droit, les mains jointes sur son bureau, écoutant les paroles de la Griffe concernant la prochaine marche vers le Grand Nord.

    « Cela va de soi, les elfes sont des créatures bien peu soucieuses de tout ce qui concerne l’or. Mais soit, au moins, ils nous apporteront les principales ressources à la survie, c’est déjà cela. Je m’occuperai de vous envoyer un contrôleur sachant non seulement se battre, mais aussi capable de tenir tête aux pires raclures de ce monde. Un homme d’expérience, qui a du cran. J’ai déjà une personne en tête, et croyez-moi, elle ne peut que vous être utile pour cette grande expédition. En ce qui concerne l’expédition, je m’en remets entièrement à vous. Étant donné que je n’ai pas un regard direct dessus, je ne suis pas à même de savoir si cela sera financièrement bénéfique ou non pour l’empire. Mais d’après vos dires, et si tout cela est vrai, les trésors de guerre suffiront largement à éponger non seulement les pertes humaines, mais aussi matérielles. Bien que cela soit toujours regrettable, bien entendu. Je passerai une semaine avant le départ pour voir les ingénieurs affectés à la marche du Grand Nord et ainsi, je déterminerai le réel coût de cette dernière. Pour ce qui est de Benedictus, je pense que cela sera à revoir au moment de votre retour. Si elle est lucrative, je n’aurai aucun mal à vous trouver de nouveaux fonds pour partir dans une seconde expédition qui semblerait similaire à première vue. Aussi, un tel exploit ne pourrait qu’impressionner nos voisins républicains. Cette marche est également une démonstration de la véritable puissance du Reike. »

    Le cœur se pencha légèrement sur le bureau, ancrant son regard écarlate dans celui de la Griffe. Puis, il repositionna le décret impérial devant lui.

    « Pour ce qui est de l’agrandissement de l’armée. Savez-vous d’ores et déjà combien d’hommes seront recrutés ? Et plus particulièrement leur grade. Puisque plus de soldat conduit à plus de responsabilités, donc des paies plus onéreuses, évidemment. Comptez-vous multipliez à terme, le nombre d’Officier ? Ou même de Tovyr ? »
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  • Mer 10 Jan - 2:07

    Ecoutant les réponses du ministre des finances, Deydreus commençait déjà à préparer sa réponse pour ce dernier. Sa mention des sécurisations des frontières ainsi que des routes menant au temple n'était pas idiote, compte tenu de ce qu'il s'était déjà passé par quelques mois plus tôt.

    - Pour ce qui est des routes allant vers le temple, j'avais déjà fait mention par le passé d'une nécessité de sécuriser au moins le cheminement depuis kyouji. IL n'est un secret pour personne que de nombreux pèlerins afflux avec différentes babioles et autres richesses à offrir. De ce fait, il s'agit d'une voie prisée par les brigands. Vous devriez aller voir les archives, visiblement votre prédécesseur n'a pas crut bon de faire passer cela en premier plan. Pourtant, nous parlions de gaspillage et l'or circulant librement sous la coupe de bandits ne peut que nous desservir.

    Il marqua une pause, traçant une fine ligne du doigt sur la carte pour suivre la route séparant la ville du lieu de pèlerinage favori des adeptes du Shierak.

    - Idéalement, j'aurais souhaité installé une garnison ici. Il stoppa son doigt ganté au niveau du nord ouest du lac bordant les forêts près du temple. Cela permettrait à la fois un déploiement rapide de nos troupes pour intervenir contre les différents bandits. Et en même de sécuriser la frontière.

    Car c'était là aussi un point important. Si depuis le décret la volonté de la Main était d'orienter l'Empire et la République vers une "cohabitation" le temps d'achever la menace titanique, il n'en demeurait pas moins que la Nation Bleue était rongée par une pègre particulièrement virulente et disposait en son sein de groupuscules d'agir indépendamment contre le Reike sans que la nation de la Chouette n'en soit menacée.

    - Outre le marché noir rongeant Kyouji, et croyez bien que c'est un problème, les frontières républicaines permettent également trop souvent aux réfugiés shoumeiens d'allers et venir sur notre territoire. Cela ne peut plus durer. Nous ne pouvons laisser l'immigration être aussi grande. Surtout avec les Archontes et les événements du Voile Rouge qui nous prouvent que les fanatiques peuvent être partout. En temps normal, le souci aurait été la réaction républicaine face à l'installation d'une telle garnison mais nous avons l'avantage d'entamer avec eux de nouvelles relations diplomatiques. Tout du moins en surface.

    Car pour Deydreus, il était évident que la nation bleue était pour l'heure toujours une ennemie. Seulement, il avait au moins bon espoir que cette fois cette nation de lâches n'adopte pas de nouveau la position de la tortue à cause de leur présidente arriérée et égocentrique.

    - Vis à vis de ces relations, d'ailleurs, qu'en pensez-vous? J'imagine qu'une fois le pacte de "non agression et lutte commune anti titan" vous pourrez éventuellement lier avec eux de nouveaux pactes commerciaux? Je sais que nos échanges n'ont jamais cessé et que l'ancien cœur aimait rappeler que les taux étaient avantageux pour nous mais compte tenu de la situation, j'estime que nous pouvons nous montrer plus souples sur ces derniers à condition de multiplier les partenariats? Je ne suis pas un génie des chiffres comme vous l'êtes alors, qu'en pensez-vous?

    Il laissa son homologue répondre, puis il repensa aux questions concernant l'armée à proprement parler. Si l'expansion n'était pas encore achevée, cette dernière se stabilisait rapidement et profitait d'un volontariat de la population, encouragé par la propagande de l'Oreille ainsi que les récits de Sable d'or. Cependant, la question pouvait être légitime, notamment vis à vis des salaires.

    - Le double de ce que nous avons actuellement en actif. Il marqua une pause, le temps de laisser le vampire encaisser l'information. Nous allons principalement prolonger les conscrits pour assurer une plus grande ventilation au niveau de nos troupes tout en rendant plus attractif le déploiement des troupes. Sans parler de l'élan patriotique vis à vis de la Nouvelle Guerre. Pour le reste, les salaires ne seront pas nécessairement la clé de voute permettant de recruter. Plutôt les avantages liés au prestige d'être officier. La facilitation des biens et des domaines au niveau des héritages, ce genre de... Confort, dirons-nous. Ces hommes partent à la guerre. Ce qu'ils veulent, c'est un endroit où rentrer et suffisamment d'or pour subvenir à leurs besoins. Quels qu'ils soient. Nouvelle pause. Pour ce qui est du nombre d'officiers et de tovyr, tout sera à terme doublé également. Pour l'heure, ceux déjà en place se contentent de gérer les nouveaux arrivages, mais pour chaque palier de dix milles fantassins recrutés, j'élèverai un Kharssis au rang supérieur. Le tout jusqu'à arriver à mes dix généraux. Certains seront affectés spécifiquement aux campagnes contre les Archontes, d'autres à la sécurité intérieur. Tous m'informeront des avancées de leurs projets. Et cela permet aussi de limiter exponentiellement le cout de ces développement de troupes. Il vaut mieux augmenter la paie de quelques officiers supérieurs de quelques pièces d'or pour les faire évoluer que d'augmenter drastiquement la solde de généraux déjà énormément payés. Quoiqu'il arrive, je pense que le plus gros impact sera sur notre artisanat. C'est là que le travail de fond sera. Car nous retirons des fils et des filles à la Nation. D'ailleurs, prenez en compte que le recrutement des femmes sera aussi facilité. Cela permettra de piocher aussi dans des bras qui jusqu'à présent étaient ignorés inutilement.

    Il se pencha en arrière, fixant de ses yeux vairons l'autre vampire. L'expansion de l'armée était un défi de taille, surtout couplé aux nouvelles garnisons. Mais l'Empereur avait déjà accepté le projet et les budgets prévisionnels plus ou moins établis. Naturellement, il restait à vérifier comment cela se traduirait sur le long terme. Mais dans une guerre contre ennemi souhaitant notre extinction... Il valait mieux gérer ses priorités pour sa propre survie.

    - A part cela, Sieur Sanariel, avez-vous d'autres questions?


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  • Ven 19 Jan - 19:39
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    Le vampire regarda son homologue, tout en écoutant ses paroles. Il était plaisant pour Corvus de voir que son vis-à-vis était sur la même longueur d’onde que lui. Au moins, cela facilitait grandement les choses, si les deux ministres arrivèrent à se mettre d’accord sans devoir hausser la voix. Et puis, ils n’étaient pas là pour se battre, et Corvus était surtout là pour écouter les désirs de sieur de Fictilem concernant le décret impérial. L’objectif n’était pas de lui mettre des bâtons dans les roues, ça serait idiot.

    « Entendu, je déploierai une de mes contrôleuses sur la garnison que vous êtes en train de m’indiquer. Tout d’abord, il est plus que certain que Les Ingénieurs doivent être déployés là-bas, ne serait-ce que pour assurer la sécurité des civils, que ce soit pour les menaces internes ou externes. Et puis, les soldats du Reike ne sont pas non plus à l’abri de la corruption. Mes contrôleurs non plus, d’ailleurs. Mais, je pense que je saurai me montrer convaincant en ce qui concerne les résultats que j’attends venant de leur part. » annonça-t-il, ses yeux devenant noir et écarlate. Oui, Corvus était prêt à user de ses pouvoirs, ou du moins, de son apparence de vampire pour impressionner ses soldats fiscaux et faire en sorte qu’ils fassent un travail irréprochable. Après tout, sa réputation en dépendait.

    Enfin, la Griffe s’engageait sur un sujet sensible : l’immigration. Ça serait sensible oui, s’il n’était pas en face d’un être comme Corvus, qui ne jure que par le Reike et ses habitants. « Évidemment que la pègre de Kyouji est un énorme problème, sieur Fictilem. J’ai vécu toute ma vie dans cette magnifique ville, et je n’ai jamais vu de Pègre aussi influente. Non seulement, nos fonds en prennent un coup, mais en plus, ces brigands fabriquent de faux papiers et tatouent illégalement les sales shoumeïens et républicains qui osent venir se réfugier au Reike. Alors oui, je pense qu’il faut, non seulement stopper la falsification de document, mais aussi, l’immigration. Il est hors de question que l’empire ne débourse une quelconque somme d’or pour ces raclures de réfugiés. Nous sommes bien assez comme ça au Reike. » continua-t-il, montrant là une nouvelle facette de sa personnalité. Oui, le vampire était pro-Reike, et c’était évidemment une bonne chose, lorsque l’on était ministre. Après, pro-Reike ne veut pas dire pro-Ryssen ou pro-Draknys. Pour dire vrai, l’identité de la personne sur le trône lui était bien égale.

    « Ça serait un plaisir pour moi que de rencontrer les hauts-placés de la nation voisine -enfin, un plaisir de rencontrer ces lâches ?- Ainsi, je pourrai effectivement conclure de nouveaux pactes commerciaux, cela pourrait être enrichissant pour l’empire. Je pense que les deux pays ont à gagner avec la mise en place de fluctueux échanges. Et au passage, je pourrai justifier la mise en place de Garnison le long de nos frontière commune. Enfin, si la Main me l’autorise. Nous déciderons de tout cela lors du prochain Conseil, sauf si cela s’avère être urgent. » ajouta-t-il, reposant son regard sur son homologue.

    Le double des effectifs actuels ? Vraiment ? C’était exorbitant ! Mais pourquoi pas, le Reike pouvait sûrement s’en permettre si cela avait été décidé par la Main. « Eh bien ! Toutes ces justifications me semblent plausibles. Effectivement, doubler les effectifs pourrait se traduire par doubler les fonds nécessaires. Mais, si j’arrive à faire les choses bien, je devrais pouvoir amoindrir les coups, je l’espère. Peut-être pourrions-nous jouer sur les paies des officiers et, leur donner beaucoup plus de terre ? À voir par la suite, mais je reste persuadé que l’empire sera capable d’assumer financièrement tout ce… changement. Enfin, tant que nous n’avons pas de grosses dépenses concernant les campagnes de recrutement, ça devrait aller. Ça sera difficile au début, mais pas insurmontable. » rétorqua-t-il.

    « Oui, pour couper un peu le sujet plus… solennel, j’aimerais vous parler de quelque chose de plus personnel, si vous me le permettez ? » demanda-t-il, sans prendre le temps d’attendre la réponse de son vis-à-vis. Il espérait que cela ne le dérangeait pas. « Sieur Fictilem, je devine aisément que, tout comme moi, vous n’êtes pas un vampire depuis votre naissance. Pouvez-vous me raconter votre histoire ? Si cela ne vous dérange point. Je dois admettre ne pas avoir rencontré beaucoup de personnes comme… nous, ces derniers siècles. Et j’avoue qu’au cours de ma longue vie, j’ai pris beaucoup de plaisir à écouter les histoires des personnes accédant à l’immortalité par le biais du vampirisme. Évidemment, je vous ferai part de mon histoire, si vous me le permettez également. Disons que cela pourrait être un échange enrichissant. » demanda-t-il, attendant la réponse de son homologue.
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  • Ven 19 Jan - 23:58
    Ecoutant les différentes réponses de son interlocuteur, Deydreus esquissa un léger sourire, avant de reprendre les quelques points que le ministre des finances avait évoqué.

    - Je vous fait entièrement confiance pour vos contrôleurs et les potentiels marchés avec la République. Contrairement à votre prédécesseur, vous me semblez bien plus ancré avec la réalité. Et avec votre métier. Il marqua une pause, reprenant. Pour ce qui est des effectifs, une grande partie de la perte potentielle sera compensée par la conscription. Actuellement, nous nous contentions de laisser partir des guerriers et de leur verser une rente à vie pour service rendu, alors qu'il n'avaient pour la plupart qu'effectué un service léger. Nous allons simplement rendre ces rentes plus attrayantes et éventuellement observer les dons pour les officiers oui. L'ensemble peut être un bon moyen. Là aussi, je vous fait confiance. Mais tout ce que je sais, c'est que nous avons besoin de ces effectifs.

    Il s'arrêta alors, étirant un nouveau sourire sur ses lèvres.

    - Concernant l'immigration, j'apprécie votre volonté de stopper cette dernière. Vraiment. Même s'il ne faut pas oublier que le Reike s'est aussi composé d'une multitude de clans nomades et de petites parcelles de domaines, les afflux migratoires qui vont et viennent sont un casse tête pour nos services de renseignements et une potentielle menace à l'ordre public. Combien de républicains profitent de ces passages clandestins pour tenter de violer nos filles, ou bien de shoumeiens souhaitant répandre leur culte abject? Cependant, il faut aussi être réaliste, nous ne pourrons jamais stopper complètement ces flux. Nos frontières sont trop larges et l'Empire trop étendu. Ce que nous pouvons faire en revanche, c'est collaboré avec les services de l'Oreille pour renvoyer ces immigrés soit chez eux, soit dans l'au delà.

    Fixant ensuite la carte du monde, le bretteur laissa ses yeux glisser sur les dites frontières, conscient du défi que cela représenterait pour les garnisons de contrôler toute l'étendue de ces dernières. Cependant, le vampire était sincère dans ses mots et l'immigration devait être stoppée. Ou tout du moins contrôlé. Lorsque Corvus mentionna ensuite sa dernière requête, bien plus personnelle, le vampire releva la tête et fixa le Cœur droit dans les yeux.

    - Voila une demande bien cavalière. Il étira un sourire. J'accepte, si effectivement vous me narrez votre histoire. Il est vrai que nous sommes très peu de vampires à parcourir Sekai. Encore moins nombreux à savoir résister au soleil ou se maîtriser suffisamment.

    Il se releva alors, marchant doucement dans le bureau tout en enlevant son gantelet droit, révélant ainsi au ministre sa dextre sanguine.

    - Tout a commencé après le duel avec Tensai. Lorsque mon bras fut tranché, les mages royaux tentèrent de soigner la plaie avec une magie de soin habituelle. Malheureusement, j'avais en moi une malédiction qui s'était éveillé. Le Sang Béni. Il se tourna vers Corvus. Ce sang possède presque une volonté propre. Pour beaucoup, il s'agit d'une malédiction titanesque qui se transmettrait "d'élus en élus". Pour chaque individu porteur, une grande maîtrise de la magie de sang s'éveille naturellement, mais provoque chez eux une soif de sang bien plus vorace que le vampirisme. Une soif de massacre. De tripes. De carnage. Et de Mort. Le porteur est alors condamné à se voir perdre raison, et à devenir une bête aussi féroce que les pires horreurs, tout en perdant tous ses souvenirs. Et je sentais, peu à peu, ces souvenirs s'enfuir et ma raison s'effriter.

    Il revint alors près du bureau, pointant du doigt les terres du nord.

    - J'ai mené des enquêtes. Cherché une solution. En vain. C'est dans les terres du nord que j'ai appris via les fouilles de vieux temples comment me débarrasser de ce mal. Renoncer à ce qui faisait de moi un porteur. Un humain. Mes options étaient limitées. Douloureuses. Mais on me murmura une solution. Une amie. Une conseillère, certes pernicieuse, mais qui fut sincère. Je me suis alors rendu dans une petite bourgade, à la limite des montagnes. Quelques maisons, peu d'habitants... Et un vampire avec son fils. Lui même vampirisé. Ils ne m'accueillirent pas véritablement à bras ouvert.. Car si le Sang Béni me rend fou, il me pousse aussi vers les autres chasseurs pour les abattre. J'ai tranché la tête de cet enfant sans la moindre hésitation. Ma survie en dépendait. Son père le savait et après de longs échanges avec ce dernier, il me transforma. Le choix n'a pas été simple. Ce fut... Douloureux. Bien plus que je n'aurais aimé l'avouer. Mais le pire Corvus. Ce n'était pas la transformation. Il soupira. C'était l'épreuve m'attendant ensuite. La Soif qui sommeille en moi est forte, bien plus forte que celle chez les vampires que j'ai rencontré, car renforcé par le Sang Béni. Deux malédictions, pour un seul corps. J'ai dut briser mon esprit, le morceler pour mieux le dominer. Et à présent, je me tiens devant vous parvenant à faire en sorte que la soif qui gratte dans mon esprit ne me pousse à venir vous ouvrir la gorge.

    La dernière phrase était sortie de manière bien plus froide qu'il ne l'aurait souhaité, alors il lâcha un nouveau soupire.

    - Veuillez m'excuser. Pour le reste, j'ai appris à résister au soleil en m'exposant quotidiennement. Tous les jours un peu plus. Profitant de mes capacités de régénération pour absorber le choc. Et aujourd'hui, je peux presque vivre normalement parmi les hommes. Même si je demeure un monstre. Et même si chaque rayon m'est aussi agréable que le passage d'une lame sur mon derme. Il s'arrêta, fixant l'autre vampire. Et vous Corvus. Racontez moi votre histoire.



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  • Mar 23 Jan - 14:55
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    La comparaison que Deydreus faisait entre le précédent Cœur et l’actuel ne pouvait que ravir ce dernier, qui laissa s’échapper un léger rictus. En effet, le prédécesseur de Corvus avait quelques méthodes qui étaient pour le moins… étranges. Ce n’était pas facile de passer derrière lui, qui avait laissé la réputation du titre de Ministre des Finances du Reike dans un très, très sale état. Enfin bon, la réputation de Corvus n’était plus à faire, du moins, c’était là ce qu’il pensait. La confiance que Sieur Fictilem accordait à Corvus lui allait droit au cœur. C’était très encourageant pour la suite.

    Le regard grisâtre et perçant du Grand Argentier se reporta sur la Griffe. « Je vous remercie pour cette confiance que vous m’accordez, sieur Fictilem. Je ferai tout mon possible pour que votre armée compte les effectifs dont vous avez terriblement besoin. Après tout, une guerre se prépare et, même si je suis tranquillement assis derrière mon bureau, je sais à quel point il est important de la remporter. » rétorqua-t-il alors, acquiesçant aussi simplement toutes les demandes de son vis-à-vis concernant l’armée.

    Effectivement, le Reike était composé en grande partie de clans nomades, enfin tout cela, Corvus s’en fichait grandement, lui qui avait toujours vécu dans les hautes instances du royaume puis de l’empire Reikois. Mais bon, il était certain que cela représentait une menace pour l’ordre public, les chiens de républicain venant profiter des jeunes Reikoises, les shoumeiens venant narrer les récits de leur culte stupide adulant les titans. Ah, ces étrangers étaient une véritable menace pour le Reike, mais comme l’avait si bien dit Deydreus, les frontières du Reike étaient hélas bien trop larges pour empêcher l’afflux. La seule chose faisable était éventuellement de le réduire, et encore.

    « Très honnêtement, sieur Fictilem, je serais d’avis à ce que nous envoyons les immigrés dans l’au-delà. Après tout, s’ils sont venus jusqu’au Reike, c’était bien pour mener une vie meilleure. Les renvoyer chez eux serait tout simplement cruel, autant les abattre comme les chiens qu’ils sont. Et puis il faut surtout contrôler les tatoueurs Reikois et les fraudeurs. Les bons samaritains qui offrent gracieusement la nationalité Reikoise aux étrangers. Les janissaires seraient une bonne punition pour ces gens-là. Enfin, ce n’est que mon humble avis. Commençons déjà peut-être par demander l’avis à l’Oreille, puis, débarrassons-nous des immigrés et des non-Reikois, cela nous fera déjà de bonnes économies, croyez-moi. » dit-il, le sourire aux lèvres.

    Le regard de Corvus s’ancra alors sur son homologue vampire, il était prêt à écouter toute son histoire. Prêt et pressé d’ailleurs. Le Cœur fut pris d’un émerveillement soudain lorsque son vis-à-vis dévoila son bras maudit, il était si étrange qu’il suscitait beaucoup de questions chez Corvus. Questions qu’il n’eut d’ailleurs pas le temps de poser, puisque la Griffe enchaîna instantanément, répondant directement aux interrogations du Grand Argentier Reikois. Deydreus aborda dans un premier temps, le sujet du Sang Béni. Cette malédiction était connue uniquement de nom, par le Cœur, et que via d’anciens ouvrages qu’il possédait, il n’avait jamais rencontré de personne en étant atteintes. Et par ailleurs, il était heureux d’enfin rencontrer un porteur de la malédiction, il allait enfin avoir plus de détails la concernant.

    La malédiction offrait donc naturellement la maîtrise de la magie du sang, mais en échange, la soif de sang était bien plus grande que le simple vampirisme ? C’était une information intéressante, car Corvus avait eu, lui aussi, ce fameux jour, l’apparition de la maîtrise de cette magie en lui, mais bien moindre et faible. Il n’avait jamais eu pour objectif d’aller plus loin dans l’apprentissage d’ailleurs. Enfin, de ce qu’il put comprendre, son homologue était un vampire bien plus violent que lui, bien plus coriace, même si l’envie de chair de Corvus était déjà plutôt malsaine.

    Enfin, il écoutait avec attention la suite de l’histoire de son homologue qui était tout bonnement passionnante. Et, elle était tellement bien racontée qu’il n’avait aucune question à lui poser. Elle était palpitante et effrayante par ailleurs, le pauvre homme avait subi deux malédictions. Il était admirable de voir à quel point il avait réussi à dominer cet instinct meurtrier qui l’habitait, cet instinct qui pouvait le pousser à déchiqueter Corvus sur-le-champ. « Eh bien, votre histoire est tout bonnement fascinante cher Deydreus. Je ne m’attendais pas à tout cela, et encore moins à rencontrer un porteur de Sang Béni. Vous m’en voyez réellement ravi ! Je suis également ravi que vous arriviez à vous retenir de me sauter à la gorge, à vrai dire. » rétorqua-t-il, arborant une expression de fascination. C’était donc à son tour de raconter son histoire. Il se positionna un peu plus profondément dans son fauteuil, les bras croisés, les yeux dont la sclère était noire et la pupille écarlate, puis il commença à narrer son histoire.

    « Pour ma part, mon histoire se déroule il y a plus de 2500 ans. Après avoir commis un parricide, j’ai été recueilli par un noble du nom de Corvus Sanariel. Cet homme m’avait élevé comme si j’étais son fils, la chair de sa chair, comme si son sang coulait dans mes veines. Il avait fait de moi une véritable machine à tuer, m’apprenant à maîtriser parfaitement le combat à l’épée et l’assassinat. Enfin, après plusieurs années, je m’étais marié avec une ravissante femme, qui était une esclave, puis nous avons eu une ravissante fille. Charmant, n’est-ce pas ? J’ai eu le loisir de mener une vie de rêve pendant plus d’une décennie, oubliant peu à peu ce que j’étais, une personne sans cœur et envahie par l’envie et le besoin de tuer.

    Enfin vint le moment réellement intéressant. Le jour des révoltes de Kyouji. Naturellement, en tant que bon fils adoptif, j’étais allé en précipitation en direction du manoir Sanariel pour m’assurer que la personne qui m’avait élevé convenablement allait bien. Après tout, les nobles étaient les premiers à se faire attaquer. En arrivant sur place, je fus étonné de voir que le manoir était complètement vide. Mon premier réflexe était donc de me rendre en direction du bureau de Corvus, là où il passait le plus clair de son temps. Mais en arrivant devant, je perdis lamentablement connaissance.

    En me réveillant, j’étais attaché à une chaise et dans une pièce que je ne connaissais même pas. Un homme masqué me rendait régulièrement visite, pour effectuer diverses activités sur mon corps. Par exemple, il me sectionnait les doigts, puis, une fois que j’avais suffisamment fin, il me forçait à les manger. Étonnamment, le goût de mon sang ne me déplaisait pas, je comprenais donc, au fur et à mesure des tortures que m’infligeait mon bourreau masqué, que j’étais devenu un vampire.

    Après m’avoir laissé une bonne semaine sans manger, sans nouvelles venant de lui, il m’apporta deux nouvelles personnes. En réalité, il s’agissait de ma femme et de ma fille. Inutile de vous faire un dessin, lorsqu’un vampire a faim, son instinct est difficilement contrôlable. Il m’avait donc détaché avant de disparaître, me laissant seul avec ma femme et ma fille. J’ai quasiment intégralement mangé ma fille, sous les yeux de ma femme à qui j’avais au préalable brisé la colonne vertébrale. Enfin, bref, je vais passer sur les détails, je préfère.

    Il s’amusa par la suite à m’introduire un petit terrarus dans l’oreille, qui me bouffait de l’intérieur. Ensuite, mon bourreau masqué me rattacha, puis il dévoila enfin son identité. La personne me torturant depuis tant de temps était en réalité Corvus Sanariel, un vampire fou qui avait usé de sa propre magie pour faire de moi l’un des siens, dans le seul objectif de me manger. Puis il me lança une nouvelle attaque mentale, me laissant dans la folie la plus totale pendant une nouvelle nuit.

    Il revint le lendemain, dans le but de me tuer. Mais, j’avais réussi à surpasser mes démons, puis je parvins à le combattre. S’en suivait un combat acharné, où une certaine maîtrise de la magie du sang s’offrait à moi. Une magie que je n’utilise plus aujourd’hui. Je parvins à le vaincre non pas sans mal, puis à le bouffer. Je me souviens encore de ce goût exquis. Par la suite, je pris le nom de Corvus Sanariel et je m’emparai de ses biens, en tant que seul héritier, puis j’affranchis tous les esclaves que le domaine Sanariel comptait.

    Voilà pour mon histoire, cher collègue et homologue vampire. Ne vous méprenez pas, cela a beau faire 2500 ans que je ne me suis pas réellement battu, je suis certain de ne pas être totalement rouillé. »
    conclut-il, émettant un léger rictus.
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  • Mar 23 Jan - 18:49

    Fixant le vampire, Deydreus étira un léger sourire quand ce dernier en vint à réagir à l'histoire qu'il venait de lui conter. S'il avait épargné de nombreux détails à son homologue, le vampire avait dressé un tableau suffisamment précis pour que Corvus puisse dresser l'idée globale de sa transformation. Pour le reste, le chevalier sombre s'amusa des commentaires de ce dernier, notamment sur le fait qu'il était ravi de rencontrer quelqu'un possédant le Sang béni. C'était bien la première fois qu'on lui disait quelque chose de similaire mais, étant donné la nature de l'être pale lui faisant face, la Griffe ne s'en étonna pas réellement. Puis ensuite, le ministre des finances entama son propre récit.

    Revenant se placer dans l'un des fauteuils, le bretteur écouta activement les propos de Corvus. A travers ses paroles, l'être aux yeux bicolores imagina très clairement les épreuves qu'avait rencontré l'autre prédateur nocturne, même s'il s'étonna de nombreux éléments. Naturellement, il le laissa continuer son histoire mais il ne pouvait s'enlever du crâne certaines choses. Outre le complot du premier Sanariel visant à le transformer lui spécifiquement pour le dévorer, la simple notion de "manger" étonna grandement le vampire.

    Deydreus ne connaissait que peu de choses sur les êtres de sa race nouvellement acquise. Principalement car les ouvrages étaient souvent trop romancés ou bien parce qu'il n'avait pas encore véritablement croisé de personnes de son espèce. Mais... Visiblement, les fonctionnements étaient bien différents. Pour l'être aux yeux vairons, la simple consommation de nourriture solide provoquait chez lui des vomissements ensanglantés et un terrible mal de crâne. Seuls les liquides pouvaient passer aisément dans sa gorge, même lorsqu'ils ne lui apportaient aucun nutriment. Le sang. Voila ce qui pouvait le nourrir. Et uniquement ça. Les lambeaux de chair et autres restent ensanglantés étaient au mieux mastiquer pendant la morsure et lorsque la Bête s'adonnait à ses pires fantasmes mais, jamais, il ne les ingérait. Ce n'était visiblement pas le cas chez son compère qui semblait être capable de se nourrir entièrement de ses victimes. Comme un lycanthrope le ferait. Ou comme une goule. L'idée amusa en vérité assez Deydreus car il se rendait alors compte que même l'idée qu'il se faisait de sa nouvelle condition n'était visiblement pas inhérente à ceux partageant sa malédiction.

    Quoiqu'il en était des connaissances du vampire sur les autres êtres nocturnes, le chef des armées prit parfaitement conscience des tortures qu'avait subi Corvus et de la résilience dont il avait dû faire preuve pour s'en sortir. Si l'idée de le voir prendre le nom de feu son ravisseur étonna le bretteur, il ne s'en étonna pas totalement. Oyun, après tout, avait effectué un acte similaire après sa "libération" et le chevalier à l'armure noire se doutait qu'il s'agissait aussi d'une forme de libération. De victoire sur celui ou celle ayant exercé un pouvoir sur l'autre. Enfin.. Il y avait dans l'histoire du Coeur une tragédie certaine, et Deydreus ressentit un respect plus profond qu'il n'avait à la base dressé pour l'autre vampire. La résilience.. Voila bien la chose que les reikois possédaient le plus. En revanche, le bretteur s'étonna de la soudaine familiarité dans le discours de son homologue. Des mots lâchés crument, qui étaient eux aussi particulièrement révélateur du traumatisme encore présent dans la psyché du vampire. Là aussi, le bretteur ne releva pas. Après tout, lui même avait vécu au sein des camps les plus sales et précaires que l'armée et les champs de batailles pouvaient offrir. Il avait côtoyé la noblesse tout comme la fange dans laquelle baignait la plèbe. Aussi, il était assez peu probable qu'il ne s'offusque pour un simple mot.

    - Voila une histoire particulièrement tragique Corvus, vous m'en voyez navré. Je constate que, malheureusement, la plupart d'entre nous n'ont pas eu le plaisir de subir leur transformation dans la sérénité et le bonheur. Peut-être est-ce cela, notre véritable malédiction... Il soupira, avant de repenser aux derniers mots du Cœur. Pour ce qui est d'être rouillé... Que diriez-vous de me montrer cela?

    Se relevant doucement, le chevalier à l'armure noire étira un léger sourire tandis qu'il venait reprendre son heaume, fixant par la suite le ministre des finances droit dans les yeux.

    - Ma garnison personnelle se trouve non loin du palais, à environ dix minutes d'ici. Si vous le désirez, nous pouvons nous y rendre. Je pense que nous avons fait le tour de ce qui concernait le décret et de vous à moi, cela permettra aussi de nous sortir du cadre pompeux de nos fonctions. De plus, je suis à présent bien curieux de voir votre niveau.

    Attendant la réponse de son collègue, le vétéran au corps couvert de cicatrices hocha la tête satisfait quand ce dernier sembla d'accord pour le suivre. Reprenant donc ses affaires, le bretteur s'arrêta néanmoins sur la pas de la porte du bureau, se retournant vers l'autre être pale.

    - Pour le soleil.. Devez-vous prendre une protection particulière ou bien pouvez-vous me suivre? Si la première option est nécessaire, je peux donner la direction à votre cocher.

    De nouveau, le bretteur écouta la réponse de l'autre vampire avant de finalement acquiescer. Peu de temps après, ils firent route vers la garnison des Serres Pourpres. Observant son accompagnateur, le duelliste aux deux lames reprit finalement la parole.

    - Pour ce qui est de votre alimentation... j'y pensais... Que consommez-vous exactement? Et surtout, est-ce devenu commun pour vous d'ingérer quoique ce soit de solide, ou bien est-ce désagréable? Je constate que nos régimes alimentaires, bien que liés par leur caractère hématophage, semblent bien différents..

    C'était une question en soit assez importante. Deydreus voulait ainsi savoir si le ministre était adepte de la privation, comme lui, ou bien s'il consommait le sang de ses servants avec modération. Ou bien même s'il usait de sa magie sanguine, comme le bretteur avait déjà pu le faire dans le désert reikois, où même les animaux devenaient rares.

    Sanguis et Aurum [PV Deydreus] KYppW28


    Quand ils arrivèrent finalement à la garnison, le chef des armées sortit le premier avant d'inviter le ministre à le suivre. Contre les murs de pierres qui formaient les fortifications extérieures du bâtiment, on pouvait voir pendre les grandes bannières noire et rouge flotter doucement au vent. Devant la lourde porte qui marquait l'entrée dans l'enceinte fortifiée, plusieurs Serres montaient la garde, le visage à peine visible sous leurs casques lourds. Contrairement au reste de la capitale, on sentait dans cet établissement toute la rigueur militaire et la logique structurelle qui en découlait. D'ailleurs, les civils semblaient s'en rendre parfaitement compte puisqu'ils évitaient de trop approcher l'enceinte de la bâtisse pour ne pas subir les cris et avertissement des fantassins d'élite.

    Approchant finalement de la dite porte, Deydreus salua doucement de la tête Irvan et Soran, les deux gardes en poste, avant de pénétrer finalement au sein de la garnison, accompagné de Corvus. A l'intérieur, et malgré l'ambiance militariste de la zone, on pouvait découvrir toute la "noblesse" des matériaux utilisés tout comme le côté pratique de l'agencement. Tout, à l'intérieur, était conçu pour permettre une défense parfaite en cas d'assaut. Une mini forteresse, dissimulée dans la cité pour permettre un repli éventuel si le palais était attaqué. Arrivant finalement au niveau de l'arène d'entraînement après avoir passé une énième porte, le bretteur aux lames doubles étira un léger sourire alors qu'il finissait de répondre à son collègue suite à une nouvelle question. A l'intérieur, quelques Serres continuaient de s'entraîner avec rigueur, ne cessant leurs passes d'armes que pour saluer respectueusement leur dirigeant ainsi que le ministre l'accompagnant. Il n'y eut aucun discours pompeux, aucune courbette. Ces hommes s'entrainaient à semer la mort pour l'Empire, et même un haut dignitaire n'aurait sut les détourner aisément de cette tâche.

    S'approchant des râteliers d'armes et d'armures, le chevalier sombre retira doucement son heaume puis les plaques d'acier qui entourait son corps, afin de se retrouver au "même niveau" que celui qui l'accompagnait. Contrairement à Corvus, Deydreus ne portait aucun vêtement spécialement noble. Une simple chemise de lin noire, ceinturé et engoncé dans un pantalon de matière similaire. Une paire de bottes en cuir. Seule fantaisie, le blason des Serres Pourpres siégeant au niveau du cœur du vétéran. Déposant ensuite Silence et Hurlement contre son armure noire, le vampire fixa quelques instants les deux lames runiques tandis qu'il avait de nouveau l'impression d'entendre ces dernières siffler leur désapprobation. Se retournant ensuite vers son homologue, le bretteur étira un léger sourire.

    - Je ne m'entraine avec ces lames qu'avec certaines personnes. Ces lames, même si renforcées par le bronze céleste, ont la fâcheuse tendance à arracher les plus grandes plaies et je ne crains que même votre régénération ne saurait réparer leur morsure. Le phantacier, il faut l'avouer, est une matière bien cruelle puisqu'il est dit qu'elle vient blesser l'âme directement.

    Entrant finalement dans le carré de l'arène avec Corvus, le bretteur concentra son mana pour générer deux épées longues sanguines, leur faisant adopter poids et tailles de leurs équivalentes en acier. Tendant l'une d'entre elle au Coeur, le vampire aux yeux vairons montra ensuite de la tête l'un des Serres Pourpres qui était volontairement venu se placer devant eux, arme au clair.

    - Tenez, utilisez cela. Vous vouliez me montrer à quel point vous n'êtiez pas rouillé n'est-ce pas? Avant de commencer à vous entrainer avec moi, j'aimerai évaluer vos compétences avec l'un de mes hommes. Pour pouvoir adapter mon niveau par la suite. Allez-y à fond et usez de toutes les techniques et coups bas que vous désirez. Aucun de mes hommes ne vous en tiendra rigueur. Au contraire, je pense qu'ils seront ravis de se faire battre par un membre de la Main. Pour le reste, la lame est aussi tranchante qu'une vraie, je la dissiperai simplement si vous tentez un coup fatal dans l'adrélanine du moment.

    Les mots de Deydreus n'étaient ni présomptueux ni hautains. Le bretteur s'entrainait quasi quotidiennement avec Tensai et avait sut le surprendre à plusieurs reprises dans leur duel. Aussi, il préférait tout d'abord voir de quoi était capable l'autre vampire avant de commencer à croiser le fer avec lui, même s'il ne s'agissait que d'un entrainement, quelques cicatrices zébrant le corps du chef des armées témoignaient des risques présents lorsqu'on ne montrait pas assez de précautions. Après tout, les premières années d'entrainement avec son oncle n'avaient pas été faciles.

    Reculant donc doucement pour laisser le vampire face à son "adversaire" choisi, la Griffe étira un léger sourire après avoir passer sa main sanguine dans sa barbe.

    - Messieurs, il est temps de faire parler les armes.



    Sanguis et Aurum [PV Deydreus] Sgnz7nO

    " Vous, dont la liberté n'est possible que grâce à la rigueur d'âmes plus pures que la votre, ne vous croyez pas libres, vous n'êtes que protégés. Votre liberté est un parasite, vous vous appuyez sur l'énergie des hommes honorables et n'offrez rien en retour. Vous qui avez apprécié la liberté et qui n'avez rien fait pour la mériter, votre heure est venue. Cette fois vous devrez combattre seuls. Maintenant, vous allez devoir payer votre liberté passée de votre sang et de votre sueur. Car il n'y a pas de paix, seulement la Guerre. Et lorsqu'elle se montrera, elle n'épargnera personne. "

    Apparence des épées de Deydreus:


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    Corvus Sanariel
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  • Sam 27 Jan - 13:01
    Sanguis et Aurum
    Feat. Deydreus Fictilem
    Ça oui, Corvus n’avait jamais rencontré de vampire qui avait subi une transformation heureuse. À vrai dire, il n’avait pas rencontré beaucoup de vampire non plus. Bien qu’en cette merveilleuse année, il en rencontra deux. C’était pour le moins assez rare. Enfin, il était heureux d’avoir pu partager son histoire avec un homologue vampire, mais aussi, d’avoir pu écouter son histoire qui était tout aussi tragique. Corvus espérait encore que son vis-à-vis ne lui saute pas à la gorge pour l’étriper vivant, ça serait dommage tout de même. La proposition suivante donna le sourire à Corvus, qui avait hâte de pouvoir montrer à la Griffe ce dont il était capable. Enfin, d’après ce qu’il eût compris précédemment, il valait mieux garder son sang bien au chaud dans son corps et ne pas trop le faire jaillir. Il serait regrettable de donner envie à son homologue, bien plus coriace que le Cœur.

    C’est avoir un léger sourire que sieur Sanariel porta son regard sur sieur Fictilem. « Pourquoi pas, je pense avoir beaucoup à apprendre de vous, Sieur Fictilem. J’ai beau être beaucoup plus vieux, mes techniques de combat datent de plusieurs millénaires, je suis certain qu’elles ont grandement évolué depuis. » rétorqua-t-il, se levant à son tour, prêt à suivre son homologue vers la garnison. « Je vous suis, mon cher Deydreus. Sortons un peu de ce cadre de travail pesant. Et puis, oui, je n’ai rien à ajouter pour le décret, nous avons abordé le sujet qui me causait le plus de troubles. Concernant mon niveau, ne vous attendez pas à quelque chose de formidable non plus, enfin, j’imagine, je reste un vampire. » ajouta-t-il, se mettant en marche aux côtés de la Griffe.

    « Bien que ma capacité de régénération soit aussi poussée que la vôtre, j’ai bien d’autre disposition pour me protéger du soleil. » dit-il, tendant sa main gauche devant lui, montrant la bague qui ornait son annulaire. « Ceci est une pierre de rathonite imbibée de magie. Grâce à elle, je peux dévoiler mon être au soleil sans le craindre pour autant. Ainsi, je peux me promener librement sous ce magnifique astre qui orne le ciel. Enfin, j’évite bien souvent de sortir prendre l’air en public. Disons que ma pâleur a le don d’attirer l’œil. » continua-t-il, d’un ton légèrement moqueur.

    Tout en marchant, les deux vampires eurent une discussion concernant l’alimentation. « Me concernant, je me nourris uniquement de sang humain. C’est un liquide que je trouve atrocement délicieux. Enfin, c’est certainement dû à la bonne volonté de celui qui m’a transformé, mais c’est ainsi. Mais rassurez-vous, au fil des âges, j’ai su trouver des méthodes pour m’en procurer, notamment en faisant appel à des donneurs. Certains travaillent pour moi, et en échange d’une prime, ils me donnent leur sang. Ainsi, c’est bénéfique pour tous. » rétorqua-t-il, marquant une légère pause.

    « Étant aussi une figure de la noblesse Reikoise, j’aime encore prendre des dîners normaux, bien que ceux-ci ne me nourrissent pas du tout. Enfin, j’essaie de faire avec cet handicap. Bien sûr, la chasse me manque, mais étant donné que je suis Cœur, je me dois d’être droit dans mes bottes. Je veille donc à ce que mon instinct d’assassin ne prenne pas le dessus sur l’humain que j’étais autrefois. » ajouta-t-il. Il n’avait pas parlé de son attirance pour la chair humaine, certainement due à la honte. Mais, depuis sa transformation, il prenait plaisir à s’en nourrir, après avoir torturé ses victimes.

    « Je vois que nous sommes bientôt arrivés. Si vous le souhaitez, vous pourrez également me partager votre régime alimentaire lorsque nous aurons davantage de temps. Magnifique bâtiment cela dit. J’ai toujours trouvé que l’écusson des Serres Pourpres arborait une beauté rare de nos jours. » annonça-t-il, portant son regard sur la Garnison du bretteur. Le vampire avait hâte de pouvoir se remettre au combat, cela lui manquait légèrement. Mais quel genre de Ministre des Finances irait se battre publiquement dans une arène ou autre ? Là, au moins, il allait recevoir des leçons de la Griffe et caché des civils. C’était une chance qu’il ne pouvait laisser passer.

    Enfin à l’intérieur du bâtiment, il put constater la noblesse des lieux. Cette forteresse bâtie en plein centre de la capitale était l’endroit idéal de repli en cas d’attaque au palais. Enfin, Corvus était rassuré qu’un tel endroit existait au sein du Joyaux du Désert. Et puis, l’endroit était parfaitement bien protégé, même un simple citoyen n’avait pas le droit d’approcher. À vrai dire, il n’était pas même certain de pouvoir y venir s’il n’était pas accompagné de la Griffe. Un léger sourire parut sur le visage de Corvus lorsqu’il comprit qu’ici, il n’était pas un Ministre, mais un simple citoyen du Reike. Enfin, il y eut tout de même des salutations respectueuses, mais cela s’arrêtait là, et ce n’était pas plus mal.

    « Cher Deydreus, me voilà rassuré que vous n’utilisiez pas vos deux magnifiques lames contre moi. Sachez que je suis un grand collectionneur d’épées et j’en ai rarement vu d’aussi sombres. » rétorqua-t-il, portant son regard sur les deux lames du bretteur. Puis, Corvus se mit à suivre son homologue au sein de l’arène. À la suite de cela, il reçut une magnifique lame sanguine que son vis-à-vis venait de créer. En cet instant, Corvus se dit qu’il aimerait pouvoir en faire de même, générer une arme à volonté, ce n’était pas rien il fallait l’admettre.

    Enfin, suite au discours de Deydreus auquel Corvus hocha simplement la tête pour faire comprendre qu’il eût entendu les informations, un jeune guerrier des serres vint se présenter à lui. Il était temps pour le Cœur de se remettre sérieusement au combat, et plus précisément, au duel. Si cela faisait effectivement quelques années que le Cœur n’eut pas combattu, il avait encore certaines techniques de combat qui pouvait surprendre son adversaire. Naturellement, possédant un pouvoir de régénération hors norme, il se donnait un malin plaisir à se laisser volontairement toucher. Ainsi, il pouvait laisser son sang couler, et le réutiliser à l’aide de sa magie.

    De ce fait, il pouvait créer des sortes de tentacules de sang pour attaquer son adversaire, en plus de son épée. Il avait beau être habillé comme un noble, même pour ce combat, il n’hésitait pas à détruire ses vêtements pour se donner à fond. D’ailleurs, il n’hésitait pas non plus à blesser son adversaire, puisant également dans son sang pour se nourrir, toujours à l’aide de sa magie. Il était aussi extrêmement difficile pour Corvus de contrôler sa soif de sang soudaine. Ses yeux devenant noir et rouge, et ses canines étant sorties, il était prêt à tuer son adversaire.

    Enfin, évidemment, il n’allait pas aller jusque-là, il savait que la Griffe interviendrait, donc inutile d’essayer. Cependant, prenant rapidement le dessus sur le combat, il n’hésitait pas à entailler le guerrier des Serres à de multiples endroits sur son corps. De ce fait, il espérait le faire tomber à genoux et le faire céder pour qu’il donne sa réédition. Oui, Corvus était cruel, d’autant plus qu’il avait tout de même un avantage certain sur le Serre. Sa frustration de ne pas pouvoir dévorer son adversaire prenant le dessus, il décida de simplement le faire souffrir. Si ça ne tenait qu’à lui, il n’hésiterait pas à lui trancher les mains. Mais bon, il n’allait pas abîmer un soldat du Reike.

    Puis, l’homme qui était face à lui finit par céder, tombant à genoux devant le vampire. Évidemment, il n’allait pas s’arrêter là, il s’approcha de lui, puis, il mit la lame de sang sous le cou de son adversaire, tout en le fixant avec son regard écarlate. Le Coeur laissa donc cette noblesse qui l'habitait s'envoler un instant, puis, il laissa la place à la bête qui sommeillait en lui. Il se doutait d’une potentielle intervention de la Griffe, alors, il tourna sa tête vers son homologue, observant sa réaction.
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  • Dim 28 Jan - 18:06

    Silencieux, Deydreus était venu se poser contre un bord de l'arène, observant le ministre des finances qui se mettait en position face au jeune Serre. Levant la main, le bretteur aux lames jumelles déclara le début du duel et observa chaque mouvements, chaque pas du Coeur. Et une chose était certaine. Ce dernier était bien meilleure que ne l'avait jamais été son prédécesseur. Chez lui, on sentait clairement une grande technicité et de grandes capacités d'adaptation. Le soldat à la livrée noire et sang en face de lui, pourtant habitué aux combats rudes, ne maîtrisait plus le flot du combat. Corvus dictait chaque pas, chaque reprise, et cela se lisait clairement. Malgré les touches que subissait le vampire, ce dernier s'en servait pour manier son propre sang et le renvoyer sur son adversaire. Dans un flot continu de lames et de sang, le ministre parvint à prendre un réel ascendant. Mais ce que voyais Deydreus, ce n'était pas simplement des tentatives de Sanariel afin de remporter le duel. C'était un jeu. Tel un prédateur sadique, il semblait prolonger le combat. Ce qui provoqua un long soupir chez l'être aux yeux vairons.

    Le chef des armées n'avait rien contre le fait que son invité ne vienne "torturer" un peu l'égo et le corps de l'un de ses hommes. Au contraire, il l'avait même encouragé à le faire. Cependant, la logique guerrière du bretteur prenait le pas et il ne savait que trop bien comme les duellistes prenant trop leur temps finissaient par commettre des fautes lors d'un vrai combat. Oui, l'écart de force entre le ministre et le fantassin était grand. Principalement à cause de la magie qu'employait le vampire. Mais s'il tombait sur un adversaire pouvant se prémunir de cette dite magie? Alors l'écart de forces ne serait plus si grand. Corvus était bon. Clairement. Mais il n'était pour le moment pas exceptionnel. Soit par manque d'entrainement. Soit par repos sur des talents présents naturellement. Finalement, le vampire parvint à faire ployer le guerrier à la livrée bicolore avant de venir placer sa lame sur sa gorge. Bien, le combat était donc achevé. Claquant des doigts, Deydreus dissipa la lame de Corvus et s'approcha doucement des deux guerriers, alors que le membre de son bataillon restait à genoux, haletant.

    - Merveilleuse démonstration Corvus. J'ai néanmoins quelques commentaires à faire.

    Une fois au niveau du fantassin, Deydreus sortit une potion de régénération de sa sacoche, la faisant boire au dit soldat.

    - Bois, fils. Et apprends que ton adversaire peut user de différents moyens pour te faire tomber. Revisionne mentalement le sadisme que tu as vécu en cet instant, et à quel point tu n'étais qu'un jouet dans les mains d'un prédateur. Et apprends. Apprends que les coups d'épées ne sont rien s'ils ne tuent pas. Peu importe les égratignures que tu peux faire, ton adversaire pourrait s'en servir contre toi. Relève toi à présent Ezekiel, va manger un bout et reviens. Tu t'entraineras avec Ixchel, ça te fera du bien.
    - Entendu, patron. Il tourna la tête vers le ministre. Merci pour ce combat Sieur Sanariel.

    Il se releva ensuite, quittant l'arène et laissant ainsi les deux vampires ensemble. Invoquant une nouvelle lame qu'il tendit à son homologue, le bretteur se positionna face à ce dernier.

    -  Comme je le disais, quelques petites choses à corriger. Vos pas étaient trop hasardeux sur certains appuis. Vous avez trop ouverts vos flancs, même si c'était dans le but de générer votre magie. On ne sait pas ce que l'adversaire peut avoir enduit sur sa lame et il aurait été possible qu'avec certains poisons votre magie aurait été inutilisable ou, pire, que vous ne perdiez connaissance. Et enfin. Vous avez trop fait durer le combat. Il étira un sourire carnassier.  Croyez-moi, je sais tout le plaisir que cela fait de savoir qu'on a l'ascendant sur l'autre. Mais même dans un entraînement, vous devez prendre en considération que vous ne connaissez pas les forces de votre adversaire et que, peut être, prolonger le combat ne permettra qu'à ce dernier de prendre l'avantage au pire moment. Un faux pas. C'est tout ce qu'il faut sur un champ de bataille pour finir au sol sans sa tête. Peu importe les capacités de régénération. Si vous êtes décapité c'est la fin.

    Il prit ensuite une posture en prime basse, fixant le Coeur alors qu'il étirait un nouveau sourire. Maintenant, le chef des armées avait pu établir le niveau de son homologue, et l'entraînement pouvait débuter.

    -  Attaquez moi. Sans magie. Si je vous vois user de mana, je ferais de même. Et alors l'entraînement prendra fin.

    Ce n'était pas une menace, plutôt un avertissement sur le fait que si Corvus voulait s'améliorer en escrime, alors il devait en pratiquer, et ne pas se reposer sur des acquis magiques. Après tout, Deydreus lui même avait appris dès son plus jeune âge alors même que le mana ne s'écoulait pas encore dans ses veines comme à présent. Quand le ministre lança ensuite sa première attaque, le chevalier sombre dévia d'un geste du poignet la lame de son adversaire en une parade simple. Un battement, visant à frapper le faible de l'arme adversaire pour exposer son corps. Déplaçant alors sa propre lame en pivotant son corps, le bretteur stoppa la pointe de cette dernière contre la gorge de Corvus.

    -  Mort. On reprend.

    Il prit ensuite une pose en quarte, attendant le prochain assaut du ministre. Quand ce dernier vint, Deydreus recula d'un pas volontairement pour provoquer une seconde attaque de son adversaire, pivotant sur son axe pour faire une flèche, stoppant la lame contre la nuque de Corvus après avoir fait deux pas en avant.

    -  Mort. Vous vous précipitez trop. On reprend.

    Cette fois, Deydreus se mit en tierce, afin d'offrir un duel plus "classique" à son opposant. Quand ce dernier s'élança, le chef des armées laissa d'abord ce dernier frapper à multiples reprises, faisant volontairement des ouvertures qui menaient à des parades précises. S'il ne savait pas si son adversaire le voyait, la manœuvre était surtout faite pour une chose. Diriger le flot du combat. A chaque attaque. A chaque parade. Deydreus plaçait ses pieds pour s'assurer un appui certain et attirer son adversaire dans un coin spécifique de l'arène. Puis, soudainement, le bretteur lança une frappe en coupé, passant par dessus l'arme du ministre et venant frapper son poignet dans un mouvement de pompe. Le sang gicla lorsque la chaire du comptable fut entaillé et Deydreus en profita pour asséner un coup sous le genoux du vampire, le forçant à reculer pour... Se prendre le bord de l'arène. Là. Deydreus frappa de nouveau le poignet qui tenait l'arme, forçant le ministre à la lâcher avant de venir passer le fil de sa lame sur la gorge de son homologue.

    -  Mort. Il étira un large sourire, passant sa dextre au sang cristallisé sur la plaie de Corvus qui semblait se régénérer.  Vous vous défendez bien Corvus, très bien, mais il va falloir retravailler quelques bases.    

    Il recula alors, léchant doucement le liquide sanguin se trouvant sur son bras maudit. Sentant le sang de son adversaire, Deydreus fixa ensuite le Cœur, s'ouvrit au passage la paume pour verser quelques gouttes de sang. Puis, il attendit que sa plaie ne se referme, laissant comme à l'accoutumée une épaisse fumée noire se dégager de cette dernière.

    -  Je n'ai pas vraiment communiqué sur comment je me nourrissais, malgré mes menaces de vous sauter à la gorge. Il étira un large sourire. Je ne me nourris que de sang. Rien de solide ne peut véritablement passer dans mon corps et m'être agréable. L'alcool et l'eau en revanche, semble pouvoir le faire, même si cela ne m'apporte aucun apport particulier. Pour le reste, je suis adepte de la privation. Je force mon corps à souffrir du manque de sang autant que possible. Tout en évitant que cela n'en pâtisse sur mes capacités. C'est principalement à cause du Sang béni, d'ailleurs. Je limite ainsi la Bête. Je la mets en cage et l'empêche d'épancher sa Soif comme bon lui semble. Ainsi. La moindre petite goutte comme celle là. Le moindre échantillon... Il s'élança alors subitement, s'arrêtant après avoir usé de sa super vitesse pour se rapprocher, ne laissant derrière lui qu'une image rémanente de son ancienne position.  Me permet de décupler mes capacités. Pour le reste, j'affectionne le sang humain, et tout ce qui devient plus rare. Le plus le sang est empli de mana, le plus délicieux cela m'apparait. Vous n'imaginez pas, comme le sang d'Archonte m'apparait comme le plus exquis des parfums, malgré la putréfaction.

    Il recula alors, claquant des doigts et faisant apparaître une vingtaine d'armes différentes tout autour de Corvus. Souriant, le bretteur laissa sa propre épée rejoindre le flot d'armes, croisant les bras face au ministre.

    -  Dans un champ de bataille, il n'existe pas de duel véritable. Seulement un chaos à contrôler. Nous allons donc travailler votre défense. Pas de magie, que vos parades et mouvements. Cinq minutes. Vous allez devoir pârer chaque attaque. Je vous autorise deux blessures. Pas plus.

    Il claqua des doigts, lançant les premières salves.

    - Commençons.


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    " Vous, dont la liberté n'est possible que grâce à la rigueur d'âmes plus pures que la votre, ne vous croyez pas libres, vous n'êtes que protégés. Votre liberté est un parasite, vous vous appuyez sur l'énergie des hommes honorables et n'offrez rien en retour. Vous qui avez apprécié la liberté et qui n'avez rien fait pour la mériter, votre heure est venue. Cette fois vous devrez combattre seuls. Maintenant, vous allez devoir payer votre liberté passée de votre sang et de votre sueur. Car il n'y a pas de paix, seulement la Guerre. Et lorsqu'elle se montrera, elle n'épargnera personne. "

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  • Jeu 1 Fév - 11:21
    Sanguis et Aurum
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    Le Cœur, ancrant son regard dans les yeux vairons de son homologue vampire et ministre, attendit les commentaires de ce dernier. Habituellement, Corvus ne se serait pas laissé critiquer, mais là, c'était différent. Il avait l'un des meilleurs guerriers du Reike face à lui, alors toute critique, positive comme négative, était bonne à prendre. Le Ministre des Finances prit le temps de se régénérer totalement pendant que la Griffe donnait une potion de régénération et des conseils au fantassin. C'était plutôt marrant à observer, pour dire vrai, le vampire n'avait pas eu grand mal à affronter ce soldat, preuve qu'il n'était peut-être pas si rouillé, finalement.

    Il était vrai que Corvus ne s'était que simplement amusé avec une proie quelconque, prenant un malin plaisir dans son œuvre. La Griffe en profita d'ailleurs pour donner des conseils très enrichissants, lu indiquant que seuls les coups mortels fut réellement utile face à un adversaire. La preuve en était que le Cœur s'était volontairement laissé toucher pour pouvoir utiliser son propre sang comme arme. Une technique qu'il affectionnait particulièrement, bien qu'extrêmement dangereuse, car, s'il foirait, alors il mourait. Mais il aimait le danger.

    Et puis, cela se confirma lorsque la Griffe donna enfin ses conseils, le Cœur était trop imprudent. Certainement son instinct de chasseur et de sadique qui ressortait, l'incitant à se mettre en danger. Il était vrai que ce n'était pas très malin de se laisser toucher, avec un enduit sur la lame, le Cœur pouvait ne plus utiliser sa magie du sang, voire pire. Enfin, il écouta tous les conseils de son vis-à-vis avec une oreille intentionnée, notant et enregistrant ses conseils pour la suite.

    il n'eut d'ailleurs pas le temps de répondre directement, la Griffe lui demandant promptement de l'attaquer, sans utiliser la moindre forme de magie. Si jamais cela venait à se faire, alors l'entraînement prendrait fin. Après plusieurs assauts répétés, qui se terminèrent tous par une mort du Coeur, ce dernier comprit qu'il n'était plus aussi bon que par le passé et que, sur un champ de bataille, il ne ferait pas long feu. Légèrement essoufflé, le Coeur ancra son regard sur son vis-à-vis.

    « Effectivement, je vois que ces nombreuses années sans combattre ne m'ont pas été favorables. Bien, mettez-moi donc à l'épreuve, cher sieur Fictilem. Je suis prêt à recevoir votre enseignement, aussi excellent soit-il. » rétorqua-t-il, souriant brièvement à son homologue, qui d'ailleurs, savourait pleinement le sang du Cœur. Le sang d'un vampire, quel délice.

    Puis vinrent les paroles que Corvus attendaient. N'ayant pas eu le temps de poser la question jusqu'à maintenant, la Griffe prit la décision d'en parler lui-même. Contrairement au Cœur, la Griffe ne se nourrissait que de sang, c'était admirable. Et encore plus lorsqu'il annonça sans attendre, après s'être rué sur le Cœur, qu'il se retînt de se nourrir dans le seul but de décupler ses pouvoirs. « Je partage votre avis concernant le sang, plus il est rare, meilleur il est, il n'y a pas l'ombre d'un doute. Vous êtes un être remarquable Deydreus. J'espère que mon sang à bon goût, personnellement, je l'affectionne beaucoup. » une légère pause, puis il reprit. « Si vous en avez l'occasion, ramenez-moi donc un échantillon du sang de l'archonte que vous allez probablement affronter, je serais ravi de m'en délecter moi aussi. » conclut-il.

    Puis, aux paroles suivantes de la Griffe, Corvus comprit que les cinq minutes suivantes allaient être extrêmement longues. Les vingt armes de sang n'allaient pas tarder à s'abattre sur le ministre des Finances, qui devait parer chacune d'entre elles. Cinq minutes et seulement deux blessures ? Avait-il perdu la tête ? Enfin, sans même que sieur Sanariel puisse prononcer le moindre mot, les armes se ruèrent sur ce dernier. Les minutes étaient longues, Corvus n'avait même pas le temps de savoir s'il se faisait toucher, toute sa concentration se portait tout autour de lui. Là où les assauts se faisaient en masse.

    Il esquivait en se baissant ou en faisant un pas de côté, parfois il devait sauter. Il paraît à l'aide de son unique épée, parfois il la lâchait et devait donc profiter d'une esquive pour la récupérer. Enfin, une fois les cinq minutes passées, il porta son regard sur son homologue, alors totalement essoufflé, il rit légèrement. « Alors, j'ai été bon, sieur Deydreus ? Vous ne m'avez pas ménagé. J'ignore totalement si je me suis fait toucher. » demanda-t-il.
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  • Jeu 1 Fév - 16:38

    Lançant ses multiples salves, Deydreus menait le ministre des finances dans une danse particulièrement dangereuse. Tout d'abord, deux lames ressemblant à des coutelas vinrent tenter de sectionner les jambes de l'autre vampire qui dut les parer dans une feinte maladroite. Bien. A présent il devait composer avec l'énorme hache à deux mains qui tentait de le fendre en deux. Une roulade, bonne initiative. Ainsi de suite, Deydreus forçait son homologue à réagir, sans avoir la possibilité de faire quoique ce soit d'autres que d'esquiver ou parer les attaques. Et c'était là tout le but de l'exercice. Renforcer l'endurance. Renforcer les réflexes. Améliorer le jeu de jambes.

    Beaucoup pensaient que l'escrime se résumait simplement à des techniques alambiquées ou des prouesses martiales particulières? Combien de "grands duellistes" Deydreus avait-il fauché dans sa vie? Combien s'étaient vus décapiter ou fendus en deux par la brutale Salvatrice d'Alasker? La technique était importante, ça l'être aux yeux vairons ne le niait absolument pas. Mais il y avait un tout à prendre en compte. Un tout dans cette mélodie chaotique qu'il fallait parvenir à maîtriser et qui, jusqu'à présent, échappait à l'entièreté de ceux qui avaient croiser le fer avec lui. Redressant soudainement une dague sanguine que Corvus venait de dévier, le chef des armées fit pivoter celle-ci comme si son adversaire venait de réaliser une manchette puis il l'élança de nouveau, cette fois dans un angle que le ministre n'avait visiblement pas prévu. Ripant contre le dos de sa veste, la lame volontairement émoussée glissa longuement comme si elle était venu taillader sa colonne vertébrale. Si l'arme aurait été véritable, alors le Cœur se serait vu projeté au sol, la moelle épinière se mêlant horriblement avec son propre sang.

    - Une touche.

    N'arrêtant pas cependant le flot du combat, le vampire utilisa ensuite les quelques lances en suspend pour venir tenter d'embrocher son collègue, le forçant à rouler sur le côté de nouveau avant de faire un pas de retrait supplémentaire. De nouveau, la vampire comptable heurta la barrière de l'arène et fut forcé de se jeter en avant pour éviter l'horrible estafilade que comptait lui infliger un cimeterre sanglant. A vrai dire, l'entrainement se passait comme Deydreus l'avait deviné. Son vis à vis était bon, mais il manquait cruellement de défense et se précipitait trop dans ses mouvements. Il laissait trop l'instinct parler et venait lui même se parasiter dans des pas inutiles ou une respiration mal maîtrisée. Ainsi, le flot du combat lui échappait, le forçant à la réaction plutôt qu'à l'anticipation. Ainsi, ce fut cette fois une hache d'armes qui vint frapper violemment le ministre au torse, le propulsant un peu plus loin dans l'arène.

    - Deux touches.

    Il n'y avait à présent plus de places à l'erreur et il restait encore deux bonnes minutes. Aux gouttes de sueurs qui perlaient sur le front de Corvus et à sa respiration, Deydreus voyait bien que ce dernier se retrouvait éprouvé par l'enchainement des passes d'armes. C'était normal. Le but de cet entrainement était aussi de voir comment un individu se comportait dans une situation où son corps était à bout. Et encore, cette fois le vampire ne faisait pas subir au Cœur le même traitement qu'il avait lui même eu avec feu son oncle.

    Réorientant finalement une nouvelle série d'armes, Deydreus accéléra peu à peu la cadence et enchaina à un rythme encore plus fourni les diverses attaques. Parvenant à bloquer, dévier ou esquiver les attaques, il était évident que le bretteur vampire aurait été tranché à plusieurs reprises sur un champ de bataille et aurait eu, compte tenu des dégâts, bien peu de chances de s'en sortir. Pourtant, Corvus tint bon. Jusqu'aux trente dernières secondes, le ministre parvint à éviter les touches fatigues alors qu'il donnait l'impression d'être pris d'une transe guerrière. C'était peut être un peu le cas, ou bien il s'agissait là simplement d'un épuisement dû à l'exercice. Beaucoup de personne peinait à réaliser à quel point passer plus de trois minutes à combattre sans interruption pouvait être épuisant.

    Dix.

    Trois lames filèrent  vers le membre de la Main, manquant de peu de frapper ses cuisses et son bras. Fort heureusement, le vampire sembla se dégager prestement après avoir dévié deux des trois lames.

    Cinq.

    Le retour de la dague, accompagnée cette fois de trois nouvelles armes. Chacune attaquant d'un anglant différent. S'il voulais s'en sortir, Corvus allait devoir se contorsionner pour se dégager de la zone d'agression ou bien... Ce fut une épée qui vint riper contre l'épaule du vampire. Remontant de bas en haut, la lame avait profité d'un mouvement hasardeux de l'être nocturne pour venir passer par le faible de sa lame et ainsi frapper l'aisselle puis l'épaule. Trois touches. En cinq minutes. Corvus ne le réalisait probablement pas, mais il était ainsi bien meilleur que les chevalier que Deydreus avait aperçu. On sentait, chez lui, que sa vie avait été marqué par les batailles et les affrontements et, qu'ainsi, il était câble de se débrouiller instinctivement. Tout ce qu'il fallait, à présent, c'était un long travail pour renforcer ses bases, et moins de confiance en lui. D'un claquement de doigt, le bretteur aux lames jumelles fit disparaitre toutes les armes invoquées alors qu'il s'approchait de son homologue.

    - Si je vous avais ménagé, Corvus, vous n'auriez pas pu me montrer ce que vous valez véritablement. Trois touches. Vous avez dépassé les deux demandées mais très honnêtement, j'aurais été surpris que vous réussissiez du premier coup. Compte tenu de votre habitude visible à vous faire volontairement toucher, cet exercice est parfait pour forcer vos mécanismes de défenses à se mettre en place. Le but est d'instaurer dans votre cerveau une bibliothèque de réflexes qui se déclencheront naturellement au fur et à mesure.

    Attrapant un tissu qu'il tendit au ministre afin qu'il s'essuie le chevalier à l'armure noire se dirigea ensuite doucement vers l'une des lames courbes qu'il avait récupéré, quelques jours plus tôt.

    - Nos ennemis cherchent à nous détruire. Les Titans envoient leurs enfants dans le but vicieux de tous nous exterminer et ne laisser ensuite qu'une désolation profonde. Leur combat ne cessera que lorsque nous aurons éradiqué leur nature. Leur essence. Mais lorsqu'ils marcheront sur nos villes, sur nos terres... Et ils finiront par y parvenir si nous ne faisons rien, alors tout le monde devra participer. Tout le monde devra se battre. De l'éleveur d"Aazhos au plus grand garde royal. Et il faudra parfois collaborer avec des personnalités inattendues. Au potentiel étonnant.

    Dans l'esprit du bretteur, les événements du dernier attentat en date repassèrent rapidement. Il y revit l'alerte donnée, la traque, les responsables... Mais surtout celle qui l'avait accompagné lui et les Serres dans l'opération. Isolde. Une personnalité aussi intéressante que ne l'étaient sa méthode de pensée, son art et ses traits. De ses courbes à l'émeraude intense de son regard, chaque détails de son visage semblaient s'être imprimés dans l'esprit du bretteur aux lames mortifères alors que sa chevelure corbeau venait accentuer un peu plus la délicate pâleur de sa peau. Sa voix, ainsi que ses expressions et ses mimiques, naviguèrent à nouveau dans les souvenirs visiblement intéressés du chevalier, tranchant avec toute l'horreur des attentats et des massacres. Il revit l'étreinte protective qu'il mena pour la protéger des flammes, les scènes de tortures qu'ils menèrent... Et leur discussion chez les Stellaires alors que les responsables de l'attentat brûlaient devant eux. Et malgré l'odeur âcre des corps incinérés, le parfum de l'humaine revenait comme une douce fragrance à la mémoire du vampire. Tout comme son gout, suite au sang qu'elle lui offrit à la fin de la bataille. Quittant finalement ses pensées pour revenir ancrer ses pupilles bicolores sur son homologue, le chef des armées reprit finalement la parole.

    - Avez-vous entendu parler de l'attentat d'Apresol? Comme vous l'avez sans doute lu, une bonne centaine de victimes, et des cultistes responsables. J'ai participé à la neutralisation de ces derniers, vous aurez probablement lu les rapports mais... Qu'en pensez-vous? Que pensez-vous des cultistes? Des Stellaires? Et de la signification de tels événements? J'aimerais connaître votre avis et, si vous le désirez, vous expliciter un peu moins sommairement comment les choses se sont déroulés en comparaison du rapport établi.

    Après tout, ils pouvaient bien parler un peu, le temps que Corvus récupère.



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  • Ven 2 Fév - 18:43
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    L’entraînement de la Griffe avait été rude et, Corvus allait s’en souvenir pendant encore longtemps. Trois touches, apparemment, ce n’était pas si mal. Pas si mal oui, mais pas parfait, ni victorieux et cela, le Cœur ne le tolérait pas. Il détestait la défaite, pire que cela, il la refoulait et faisait tout pour gagner. Enfin, ce n’était qu’un entraînement bien sûr, mais il comprit qu’en situation réelle, le vampire aurait passé un bien mauvais moment. Enfin, grâce à Deydreus, le Cœur avait nettement gagné en réflexe, il voyait donc cette défaite d’un bon œil, mais, il ne l’acceptait pas pour autant et cela se lisait sur son visage. Il tirait une expression de dégoût rarement visible sur son visage. Deydreus était certainement le premier de l’an quatre à pouvoir l’observer. Enfin, le vampire saisit le tissu de sieur Fictilem puis s’essuya le visage.

    Le regard écarlate du chasseur nocturne vint ensuite se poser sur la lame courbée que Deydreus tenait dans ses mains. Corvus qui aimait les épées, trouvait celle-là plutôt jolie. La courbure de la lame était très prononcée. Enfin, ce n’était pas le sujet. Il était vrai que la guerre contre les titans était inévitable et cela, Corvus le savait. Bien qu’il eût participé à la première guerre en l’an trois, il n’était pas non plus directement au front. Mais là, si les Titans venaient à marcher sur le Reike, accompagné de leurs chiens, alors il était certain que tout le monde devait se battre, même le Ministre des Finances. C’était d’ailleurs certainement pour cela qu’il avait été nommé à ce poste, car il savait se battre et n’avait pas froid aux yeux. Et, de quelle personnalité parlait-il ? Le frère de l’Impératrice ? Les républicains ? Non, pas eux, ils étaient des lâches.

    Les prunelles écarlates et noires du Cœur se posèrent sur le bretteur, puis, le Ministre se redressa lentement, reprenant une posture noble. « Évidemment, je me battrai, jusqu’à ce que mort s’en suive. C’est bien pour cela que je compte faire des entraînements réguliers à vos côtés, si vous me le permettez bien sûr. Je veux bien me battre, mais si je peux éviter la mort, cela m’arrangerait grandement. Enfin, je suis certain que je serai d’une grande utilité au front, face à l’ennemi. Pourquoi pas même sous votre commandement, avec vos soldats d’élite ? Je ne pense pas avoir leur niveau, pour l’instant, mais je suis certain que je serai capable de me battre à leurs côtés. » rétorqua-t-il, le sourire aux lèvres. Il était humble dans ses paroles, mais dans sa tête, il avait un tout autre discours. Évidemment qu’il se pensait meilleur que la plupart des serres pourpres. Enfin, pas de tous, évidemment, il gardait les pieds sur terre.

    Le Cœur observa ensuite son homologue vampire, qui avait l’air complètement perdu dans ses pensées. Étrange. Puis, il vint à parler de l’attentat d’Apresol. Évidemment, le Cœur avait pris connaissance de ce rapport, dans les grandes lignes. Bien qu’il eût vu un nom qui lui semblait bien familier dans ce rapport, celui de Malkyn. Ce nom, il ne le connaissait que trop bien, à vrai dire, durant sa longue vie de deux millénaires et cinq siècles, il n’avait véritablement aimé que deux femmes. Edelgard Hrym, sa première femme, qu’il eût lui-même tué lors de sa tragique transformation et Ishtari Malkyn, sa maîtresse et la femme d’un bourgeois de Kyouji.

    Oui, Corvus se fichait royalement de savoir si une femme était en couple ou non, tant qu’il pût faire acte de chair avec elle. Enfin, avec Ishtari Malkyn, c’était différent, car il en était épris, il était amoureux, ressentant les mêmes sentiments, voire des sentiments encore plus puissants que pour sa défunte femme. Il l’avait rencontré lors d’une réception qu’il eût donnée chez lui. Le soir même, elle était déjà dans son lit, offrant généreusement son sang au vampire, sang qu’il trouvait tout simplement exquis, il n’en avait jamais goûté de si bon, et encore aujourd’hui, il n’en avait pas trouvé de si exquis. Il la trouvait magnifique, aussi bien intérieurement que physiquement. Elle était toujours vêtue de noirs, une couleur qui affinait grandement ses formes, venant la rendre bien séduisante. Sa peau était d’une magnifique nuance de blanc et, d’une douceur surnaturelle. Ses longs cheveux étaient d’un noir profond et possédait toujours une odeur extrêmement alléchante pour le Cœur qui, rien que de penser à cette femme, arrivait à se souvenir de son odeur, plus de deux siècles après sa mort. ses yeux, il était d’un vert magnifique, faisant penser à des émeraudes. Chacun des regards de Ishtari arrivaient à séduire Corvus sans la moindre peine. Et, les légères taches de rousseur qu’elle possédait sur ses joues venait rajouter une touche de beauté à cet être que le vampire considérait déjà comme parfait.

    Enfin, le nom de Malkyn lui évoquait de merveilleux souvenirs et, peut-être que l’étudiante nommée dans le rapport de la Griffe était l’une de ses descendantes, possédant un physique proche du sien. En pensant à cela, il voulait à tout prix la rencontrer, mais il n’avait comme information que le nom et son statut. Enfin, il allait certainement demander à Deydreus et, au pire, il chercherait dans les dossiers de Drakstrang. Dossiers auxquels il pouvait avoir naturellement accès.

    Les prunelles écarlates du vampire vinrent s’ancrer dans les yeux bicolores de son homologue. « Il est certain que les événements d’Apresol sont tout bonnement regrettables. Les citoyens du Reike souffrent de la présence des fanatiques, que ce soit les cultistes ou les Stellaires, tous sont une menace pour notre Empire. Je suis certain que la Cellule du Vent saura devenir bien plus utile à l’avenir, je pense même qu’il faudrait que vous collaboriez de très près avec. Enfin, le fait que vous ayez déjà réussi à neutraliser ces chiens est une excellente chose, ceci dit, il en reste encore bien trop. C’est une menace très peu visible, voire invisible, qu’il faut à tout prix stopper. » annonça-t-il, marquant une légère pause.

    « Enfin, ces événements nous prouvent d’une manière ou d’une autre que l’éveil des Titans est proche et que le Reike doit se prémunir face à cette menace. Nous ne doublons pas l’effectif de notre armée par pur plaisir d’ailleurs, n’est-ce pas ? En plus des Archontes, bien évidemment, qui représentent une grande menace. Expliquez-moi donc le déroulement de cette opération à Apresol. » continua-t-il, prenant une nouvelle pause, réfléchissant quelques secondes.

    « Mais avant cela, j’aimerais que vous me parliez de l’étudiante portant le nom de Malkyn. Non seulement, j’aimerais connaître ses prouesses et son utilité lors de cette enquête, car, une étudiante qui participe à une enquête menée par la Griffe, ce n’est pas rien. Mais aussi, j’aimerais avoir plus de détails sur cette jeune femme. Son nom complet, la couleur de ses cheveux, de ses yeux, ses origines. Enfin, toute information est bonne à prendre, n’est-ce pas ? » conclut-il, esquissant un léger sourire. La Griffe allait certainement lui demander pourquoi le Coeur demandait tout cela, en quel cas ce dernier ne s'en cacherait pas et dirait la vérité.
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