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    Nut Shidhi
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    qui suis-je ?:
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  • Jeu 1 Fév - 15:21
    Promenons-nous dans les bois, tant que le chasseur n’y est pas. Cette comptine résonne depuis des heures dans l’esprit de la petite chèvre Fauna qui retrouve ses racines et ce qu’elle a toujours connu. C’est un peu paradoxal dans sa tête, mais la bestiole est remplie de paradoxes et de contradictions. D’une part, elle a vécu toute sa vie – sauf les trois dernières années, sauvages et mouvementées – dans la forêt, mangeant forêt, dormant forêt, vivant forêt, criant forêt, alors c’est avec plaisir qu’elle retrouve ce qu’elle connaît – ou pense connaître, car toutes les forêts de l’univers ne se ressemblent pas – et parce qu’elle en a besoin pour faire prospérer son entreprise qui n’en est pas une, un jour elle aura son propre salon, quand elle sera devenue riche et célèbre. De l’autre, ses derniers instants dans la forêt de la maison, en République ne furent pas les plus joyeux. Fauna très énervée, elle se souvient de la colère et du dégoût qui coulaient alors dans ses veines pâles, Fauna qui crie, se débat, la lame qui flotte devant ses yeux clairs, et la fuite de toutes ses forces, parce qu’elle est légère et douée, et qu’il a beau parler, ce n’est qu’un gros balourd humain et moche. Le vol, les menaces et la haine, la femme qui tremble et lui donne une quantité astronomique de pièces qu’elle aura bien du mal à porter des mois durant. Le retour, prompt, pour les adieux, aux animaux, aux arbres, les quelques feuilles arrachées. Forêt maudite, elle vomirait si elle était forcée d’y remettre les pieds, mais ici elle est ailleurs, elle trotte dans l’Empire du Reike, une faction qui ne lui est pas favorable, mais elle s’en fiche, elle persiste et signe, elle est comme un parasite qui s’accroche à l’écorce et ne veut plus quitter son hôte. Le Reike lui a sauvé la vie, elle en est convaincue, car en République, elle se sentait en danger. Ici, d’une certaine manière, elle est aussi en danger car on ne lui veut pas que du bien, mais il n’est plus là, « Papa » et ses promesses, « Papa » et sa violence, l’envie de la buter parce qu’elle a fini par comprendre de quel arbre elle était issue. Fauna le fruit pourri qu’on jette quand on se rend compte qu’il va gâcher le reste du panier.

    Nouvelle forêt qu’elle apprend à connaître, visite après visite. Elle n’a pas le choix et puis elle s’y sent bien. C’est ici qu’elle récupère la marchandise qu’elle vendra contre quelques pièces, avec option lait, avec option topiaco, sa création à elle toute seule dont elle est fière, qu’on aime ou qu’on déteste. Elle, elle adore. Elle se sert parfois dans ces petites billes sucrées, qu’elle fourre dans sa bouche à la vue des clients. Ça donne pas vraiment envie, on lui a déjà lancé des paroles très vulgaires qui l’ont fait rire plus que nécessaire. Fauna est là depuis une heure, et elle s’enfonce dans l’obscurité des arbres. Elle n’est pas en sécurité, mais aujourd’hui elle se la joue naïve – comme à peu près tous les autres jours – et observe le monde végétal autour d’elle. Elle a des petits sacs avec elle, un sac par variété de thé, elle ne se trompe jamais même si elle est adepte des mélanges inédits – et certains clients aussi, qui se prêtent au jeu de l’hybride qui paraît si gentille, et si peu bien vêtue. Les mains caressent les plantes, elle touche l’herbe au sol, attrape une brindille, la cale derrière son oreille, elle fourre sa tête dans les fourrés, respire les senteurs qui peuvent l’inspirer. Elle se perd, un peu, et elle s’égare sans regarder où elle met les pieds. Ce monde lui veut pas du bien, ce monde est hostile pour les hybrides qui le découvrent, comme s’il voulait les chasser, les renvoyer d’où ils viennent, mais elle n’a pas envie de rentrer à la maison, car maintenant c’est ici sa maison, le Reike, elle l’a décidé même si elle a pas encore la citoyenneté – elle sait même pas ce que c’est.

    Les branches craquent sous ses pieds aux légères chaussures, elle a le sourire aux lèvres, les sacs déjà bien remplis mais elle veut plus, elle n’est pas prête à faire demi-tour, les branches craquent encore mais n’alertent pas l’oreille idiote, et le piège se referme sur la jambe. Une douleur brusque, puissante, mortelle s’empare du membre bloqué, Fauna elle pousse un cri car ça fait vraiment mal, pour un hybride elle est plutôt réactive à la douleur, et les larmes lui viennent aux yeux, elle contemple avec horreur le sang qui se met à couler, des petites lames pointues fermement accrochées à la chair rougeoyante, et elle ne peut plus bouger, elle ne peut pas se défaire, elle ne peut pas s’enfuir. Elle ne gigote plus, le sourire a disparu, elle tremble, elle a peur et elle ne comprend pas ce truc en fer qui lui mange la jambe, le pied bien maintenu, l’impossibilité de faire un pas, et toute seule dans la forêt, on ne lui viendra pas en aide. Le piège s’est refermé sur l’hybride. Le monde ne lui veut pas du bien.
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    Dimitri Chagry
    Dimitri Chagry
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    qui suis-je ?:
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  • Lun 5 Fév - 19:31



    ☾ ⋆  ☾ ⋆ ☾ ⭑ ☽ ⋆ ☽ ⋆ ☽

    L’ombra se fiait à son instinct et se fondait dans son environnement pour retrouver la créature chimérique. Depuis deux heures, il suivait un groupe de mauvaises frappes. Leur attitude présageait qu’ils en étaient à leur premier coup d’essai. Leurs pièges étaient de bien mauvaises factures et ils les positionnaient à des endroits inutiles. L’ombra aurait bien eu envie de descendre pour leur expliquer à quel point ils étaient minables. Il serait capable de mettre ceux-là au tapis en moins de deux, alors il se sentait particulièrement confiant sur ses capacités comparés à d'habitude. Sa rancœur contre les braconniers en général se réveilla mais il étouffa le feu ardent.
    Dimitri perdait un temps précieux à les pister pour comprendre leurs agissements. Il n’allait pas les éliminer alors qu’il cherchait exactement la même chose que lui. Une chimère égarée. L’un d’entre eux présumait l’avoir aperçu dans la clairière côté sud. La bête aurait fait des ravages à l’extérieur de Kyouji et avait disparu emporté par sa rage aveuglante. Plusieurs chasseurs étaient sur le coup car il fallait statuer de l’état de la bête et du mélange de races dont elle était issue. Pourtant, le chasseur du rsaf n’en avait croisé aucun. Ils s’étaient comme volatilisés. Fait peu rassurant à dire vrai. Dimitri aurait pu faire équipe avec l’un d’entre eux, cela aurait facilité le quadrillage de la zone. Étendue et large, il n’était pas aisé de s’y retrouver. Hors, la prime serait également divisée par deux. Ce point capital poussait l’ombra à accomplir cette mission en solitaire… L’argent ne se partageait pas.

    Des nuances dans un hurlement puissant se firent entendre. Une tristesse déchirante, une tonalité unique en son genre. Elle captiva l’attention du groupe et de Dimitri. La voix d’une personne en détresse l’obligeait à relever la tête et à s’imprégner de cette émotion brute. Cette empreinte durable dans l’air était comme un aveu de faiblesse. Pour cette raison, l’ancien esclave ne laissait que rarement échapper ce genre de cri. Il les étouffait tant bien que mal, grognait, se plaignait. D’un même corps, les hommes se levaient et fonçaient vers la zone pour trouver leur proie. Certains étaient persuadés qu’ils avaient réussi leur coup et qu’ils avaient attrapé la chimère. Leur profonde stupidité fit lever les yeux de Dimitri au ciel. Sont-ils à ce point stupide pour ne pas faire la différence entre le cri d’une bête de deux mètres de celui d’une fille tombée par hasard dans un piège ? Sans bruit, il les suit jusqu’à l’endroit. L’un des membres du groupe se retourne quelquefois, persuadé de sentir une présence. Celui-ci doit avoir de beaux talents cachés, et il aurait bien envie de lui planter une lame entre les deux yeux avant que sa bouche ne s’ouvre pour prévenir ses amis de bas étage…

    Arrivé sur les lieux, dissimulé dans l’ombre, il remarqua la présence d’une jeune femme pourvue d’une corne dorée. Elle regardait avec peine cette jambe prise au piège. Du sang s’échappait lentement de la blessure. Il espérait qu’elle connaissait un bon soigneur pour que son os se remette de ce traumatisme. Dans le cas contraire, elle boitillera jusqu’à la fin de ses jours. L’allure de la femme en disait long sur ses capacités. Un sac chargé d’herbes à l’odeur était contre elle. Elle était fine et ses poignets étaient fins au possible. Sa jambe était dans un sale état.
    Qu’est-ce qu’on trouve là ? Une gamine perdue ? T’es quoi, un oni ? Ce ne sont pas que des males ? Faut ouvrir le piège. Attends, non on va l’assommer avant. Remarque inutile qui manqua de faire soupirer l’ombra dans sa cachette.
    On devrait pas la libérer ? L’autre se prit un coup derrière la tête. Il avait eu une bonne idée pourtant. S’il voulait la vendre, il devait avoir un pied dans les basfonds et disposer de quelques contacts. Ces gars-là se feraient bouffer en bas et égorger après leur butin volé. Ses cheveux et sa corne doivent se vendre non ? Un fou rire général agite le corps des braconniers de bas étage. L’un d’eux s’approcha pour tirer sur la chaîne ce qui fit grimacer Dimitri en même temps que la fille. L’ombra n’était pas très friand de la douleur. Il la connaissait, il la ressentait, comme s’il partageait involontairement la souffrance de cette fille. Posé en observateur, il avait sorti ses lames. Plusieurs pour faire un massacre. Des courbées et des droites. Il réfléchissait s’il devait les tuer. Les imbéciles n’iraient pas bien loin. Il pouvait les découper ici, mais leur tableau était vierge de tous méfaits et la famille pourrait réclamer leur corps et chercher à faire justice...

    Chacune de ses lames étaient enduites de valériane et il pourrait les assommer suffisamment longtemps pour qu’il sorte cette fille de ce pétrin. Il espère qu’elle a quelque chose à lui donner car il n’avait pas très envie de faire ça gratuitement. La main sur le cœur ? Quel imbécile allait sauver des filles en détresse. Elle s’était jetée dans ce piège toute seule.
    Le sifflement des armes déchirait l'air, une symphonie aigüe de métal en mouvement glissait jusqu’à ses cibles. Les projectiles émettaient un son strident alors qu’un murmure effrayant s’échappait de quelques bouches. La précision sans faille de l’ombra lui permettait en quelques secondes de les surprendre. Les braconniers se touchèrent le cou, admirant la couleur de leur paume devenue carmine. Le plus massif avait du mal à tomber. La dose n’était pas suffisante pour son corps robuste. Alors Dimitri s’approcha derrière son dos et donna un coup sec à l’arrière de sa tête. Il rangea ses armes, donna quelques coups dans les corps mous de ses adversaires. Il avait fait le choix de ne pas les tuer. Son regard acier se posa sur l’inconnue. Il posa un genou à côté d’elle et inspecta le mécanisme.

    ᅳ Je n’utilise jamais ce type d’instrument et le mécanisme de verrouillage m’a l’air compliqué et rouillé. Puis, alors qu’il tournait autour d’elle sans la toucher ni manipuler le piège, il précisa comme pour l’effrayer davantage. ᅳ Ton os est sans doute en charpie tiens. Quelle idée de se jeter dans un piège si mal caché. Tu regardais le ciel ou quoi Une petite promenade de récolte et un pied en moins, rien de plus normal quand on ne prenait pas la mesure des dangers des environs.
    ᅳ Je crois que ce mécanisme fonctionne en levier. Ne bouge pas. Facile à dire. Son couteau de chasseur dans sa main, de la pointe de la lame il poussa le mécanisme vers le bas. La mâchoire s’ouvrit à peine. La force de poussée n’était pas suffisante avec la pointe de la lame. Il sortit sa deuxième dague et passa celle-ci de l’autre coté pour effectuer une double pression. ᅳ Quand je te dis de lever la jambe, fais-le, n’attends pas trois ans. Ça vaut mieux pour toi. Il espérait s’être bien fait comprendre, parce que la douleur serait encore plus intense si la mâchoire du piège se refermait une deuxième fois sur son pied. Après quelques secondes, il appuya de toutes ses forces sur le mécanisme qui ouvrit les dents de la trappe. ᅳ Maintenant !



    Codage par Magma.

    POSTE 1
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  • Jeu 8 Fév - 18:37
    Pourtant, elle devrait le savoir qu’il aurait mieux fallu qu’elle demeure dans le mensonge abject qui était le sien. Trois ans… il y a trois ans, elle ne se posait pas de questions. Il y a trois ans, elle trottinait dans des bois exempts de tout piège, ou alors était-elle prise dans un piège géant ? Petite mouche qui s’étale dans une toile d’araignée, voit la bête arriver lentement vers elle en claquant ses horribles mandibules, ça porte un nom mais elle le connaît pas. Oui, cette vie passée n’était pas dangereuse, jusqu’à ce qu’elle ouvre sa bouche, qu’elle se rebelle pour la première fois de son existence – sa nourrice, enfin elle ne sait pas trop comment l’appeler, lorsqu’elle était petite, a pourtant dû supporter de nombreuses crises de colère et pitreries, Fauna n’était pas un enfant facile – et s’enfuie. Depuis, elle gardait ses croyances : rien ne pouvait être pire. Et elle se voilait la face. On avait voulu l’assassiner, et s’était « vengée » sur la famille aimée de son agresseur, « Papa » chéri, elle leur avait volé leur argent (bien fait !) pour ensuite, assez promptement mais pas trop, car elle avait eu le toupet de revenir sur les lieux cueillir quelques feuilles pour ne pas oublier leur saveur, s’enfuir loin de la maison, loin de la forêt, loin de ces gens qui ne sont pas sympathiques.

    Et faire face à un monde dont elle ne connaissait rien. Mensonges atroces, il existait quelque chose au-delà des arbres, il y avait d’abord un village, qu’elle avait quitté avec rapidité pour éviter que l’on pose des questions – une hybride toute seule, mal fagotée, parlant mal la langue, ignorante de tout, c’est curieux, très curieux – et s’était aventurée toujours plus loin. Avait-elle fait face au bonheur absolu ? Elle avait gardé son argent. C’est le principal. Par on ne sait quel miracle des Dieux, et elle n’y croit pas, on ne lui avait pas chipé un sou. Pas un. Elle a par contre essuyé des essais, et fait face à la douceur des habitants de ce monde. Elle ne s’est pas laissé abattre, elle a persévéré, force de caractère dans son innocence et sa tendresse, sa naïveté, sa bêtise qu’on lui reprochait souvent. Fauna était prise pour une sotte la plupart du temps, et ça lui allait très bien – jusqu’à ce qu’elle s’énerve car non, elle n’est pas si conne, elle a un cerveau, il est juste un peu petit.

    Récemment, elle a fait face à de la cruauté pure : elle ne se souvient plus pourquoi, car ça tête a sérieusement cogné sur le sol, un individu mécontent l’a poussée sur une pierre, parce que de toute façon, qui s’intéresserait à la vie malheureuse et pathétique d’une hybride ? Personne, oui, personne. La jeune femme s’est relevée et a poursuivi, la larme à l’œil, son travail, son existence maudite qu’on lui reproche avec haine. Puis elle a croisé l’amour pur, l’espace d’un instant, et prie ou que ça se reproduise. Même si elle ne sait pas qui prier.

    A peine remise, et déjà retombée dans un piège. Le cri lui a échappé, il est vrai, mais elle ne pouvait décemment faire autrement. La douleur était terrible, brutale et cruelle. Sa jambe en sang faisait peine à voir, enfin il n’y avait, à ce stade, pas encore grand-chose à constater. Si elle était libérée un jour, Fauna ne regarderait pas sa blessure. Et ces hommes, ces hommes qui approchent ! Ces hommes qui la convoitent ! Fauna loin des lames ne peut que leur hurler quelques insultes, qui ne les atteignent pas. C’est leur faute ! Leur faute ! Monstres sans cœur ! Elle se vengera, parce que les jours passants, parfois cette idée la titille mais elle la repousse au loin parce qu’elle n’est pas « comme ça ». Elle veut faire le bien, Fauna, mais sa gentillesse la butera.

    Leurs gros doigts s’approchent de son corps, et puis soudain ils tombent dans un tourbillon qui l’étonne. Il est certain qu’elle ne voit pas bien, avec toutes ces larmes qui obstruent sa vision. Ils ne sont plus là, enfin ils sont sur le sol, et c’est bien fait pour eux, et un homme est seul debout, et elle ne l’avait pas vu, et l’espoir revient. Un court moment. Il observe le piège, sa jambe – elle gémit Fauna, mais elle a honte d’être si faible – et lui offre ses commentaires ô combien rassurants. Elle retient un juron supplémentaire, une insulte qui lui irait bien car elle a un espoir, un espoir minime qu’il ne soit pas là pour la blesser encore plus, pour l’abattre. Et en effet, il la délivre, elle a bien fait de tenir sa langue ! Elle obéit à chacun de ses ordres – il n’y en a pas beaucoup –, soulevant sa jambe le plus vite possible lorsque les mâchoires s’ouvrent, et que la douleur étonnamment augmente. Elle pousse un nouveau cri, et un autre encore lorsque le pied retombe sur le sol à côté de l’immondice, et elle s’écroule. Elle est hors d’haleine et elle n’a pas fait d’effort. Elle serre contre elle son sac de feuilles précieuses, elle supplie cet individu de l’aider encore un peu, et elle s’en veut. Il y a quelques jours, elle a été sauvée, une âme généreuse a croisé son chemin, et ça ne se reproduira plus. Fauna n’est qu’une hybride, elle n’aura pas cette chance. Jusque-là, aucun mot intelligible n’a encore passé la barrière sèche de ses lèvres, pourtant pleines de larmes, et pleines de sang, car elle se mord sans vraiment s’en rendre compte. Comme promis, elle refuse de regarder sa jambe.


    Nut discute en #564d71
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