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Noble de La République
Viktor Volkhard
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B
L'Exilée
Feat. Lyra Leezen
Une longue semaine s’était écoulée depuis ma dernière visite au palais Leezen, dans la cité frontalière de Kyouji. Avec les paroles de Lyra à l’encontre de Carnage, que j’eusse fini par connaître, j’avais décidé de reprendre mes activités de mercenaire le temps que les choses se décantassent pour Carnage et moi. Avec les événements survenus au Mont Kazan et cette… secte, je m’étais résilié à continuer mes activités illicites pour la pègre de Kyouji, plutôt que de continuer à servir l’armée Reikoise sous le joug de ma cousine, la Tovyr Lyra Leezen. Non pas que je n’aimasse pas cela, loin de là, simplement, je ne me sentais plus à ma place dans les bas-fond.
Une après-midi, alors que le soleil rayonnât de tout son éclat dans le ciel, je m’étais rendu en direction de la forêt séparant la nation du désert à celle de la chouette. Sous cette chaleur, il était agréable d’être sous le feuillage des arbres, un feuillage somme toute léger, le printemps n’étant là que depuis quelques jours. Très peu de rayons assassins parvenaient à se frayer un chemin entre les feuilles vertes pour venir caresser la peau d’ébène de mon bras maudit, sur lequel quelques traits magiques se dessinaient délicatement. Mes prunelles, d’un pourpre magnifique, éclataient à la lueur dorée du ciel.
Je m’étais rendu en cet endroit à la demande d’un certain Wulfric, un haut placé de la Pègre d’après ses dires. Il m’avait missionné pour récupérer des pièces d’or dans une auberge, à l’orée de la forêt. Seulement, comme toujours, tout ne s’était pas passé comme prévu, sinon, ce serait bien trop facile. Mais, j’avais réussi à repartir de cette auberge avec le butin et cela, c’était le plus important. Sur le chemin du retour, je sentais une présence, non loin de moi, comme si j’étais pris en chasse alors que je ne faisais que marcher dans les chemins de terre de la forêt.
Après une quinzaine de minutes de marche, alors que je m’apprêtasse à sortir de la forêt, une ombre assez grande, mais pas autant que moi, se matérialisa devant moi. Soudain, je vis les formes d’une elfe à la longue chevelure rousse, armée d’une Hallebarde, m’assainir un coup violent. Par réflexe, j’esquivai la violente attaque en roulant vers l’arrière, avant de me relever, faisant apparaître mes deux lames dans chacune de mes mains. Je ne laissais pas Carnage prendre possession de mon corps, mais je sentais son envie d’intervenir. Avec l’elfe, nous échangions quelques coups, dans une danse frénétique, laissant quelques effluves de sang voler des deux côtés. Suite à cet échange tranchant, l’elfe tomba à genoux devant moi, fixant mes prunelles devenues orange à l’aide de ses prunelles azur. Des yeux magnifiques à n’en point douter, seulement, son regard parlait pour lui. Elle était essoufflée. Ces quelques mots sortirent d’entre ses lèvres, avant qu’elle ne s’écroulât devant moi.
- J’ai… besoin d’aide… s’il vous plaît.
Écoutant chacun de ses mots, je laissais ma régénération faire le travail quant à mes blessures et, je riais face à cette faiblesse. Comment s’était-elle retrouvée ici et, surtout, pourquoi ? Je ne l’avais jamais vue dans cette cité, alors, était-elle une mercenaire envoyée par l’auberge de l’orée de la forêt ? Non, je ne le pensais pas. Et puis, pourquoi s’était-elle écroulée si vite ? Elle était déjà fatiguée bien avant, c’était certain.
Naturellement, Carnage voulait que je la tuasse mais, ma raison me dictait toute autre chose. Je n’avais pas la moindre intention de mettre fin à ses jours, pas tout de suite. Je devais d’abord la ramener à Kyouji, à l’ambassade. Effectivement, elle portait sur elle, un blason républicain, d’une famille mais, je ne savais pas laquelle. Ou alors, devrais-je faire venir Lyra ? Non, j’ai une autre idée.
CENDRESUne après-midi, alors que le soleil rayonnât de tout son éclat dans le ciel, je m’étais rendu en direction de la forêt séparant la nation du désert à celle de la chouette. Sous cette chaleur, il était agréable d’être sous le feuillage des arbres, un feuillage somme toute léger, le printemps n’étant là que depuis quelques jours. Très peu de rayons assassins parvenaient à se frayer un chemin entre les feuilles vertes pour venir caresser la peau d’ébène de mon bras maudit, sur lequel quelques traits magiques se dessinaient délicatement. Mes prunelles, d’un pourpre magnifique, éclataient à la lueur dorée du ciel.
Je m’étais rendu en cet endroit à la demande d’un certain Wulfric, un haut placé de la Pègre d’après ses dires. Il m’avait missionné pour récupérer des pièces d’or dans une auberge, à l’orée de la forêt. Seulement, comme toujours, tout ne s’était pas passé comme prévu, sinon, ce serait bien trop facile. Mais, j’avais réussi à repartir de cette auberge avec le butin et cela, c’était le plus important. Sur le chemin du retour, je sentais une présence, non loin de moi, comme si j’étais pris en chasse alors que je ne faisais que marcher dans les chemins de terre de la forêt.
Après une quinzaine de minutes de marche, alors que je m’apprêtasse à sortir de la forêt, une ombre assez grande, mais pas autant que moi, se matérialisa devant moi. Soudain, je vis les formes d’une elfe à la longue chevelure rousse, armée d’une Hallebarde, m’assainir un coup violent. Par réflexe, j’esquivai la violente attaque en roulant vers l’arrière, avant de me relever, faisant apparaître mes deux lames dans chacune de mes mains. Je ne laissais pas Carnage prendre possession de mon corps, mais je sentais son envie d’intervenir. Avec l’elfe, nous échangions quelques coups, dans une danse frénétique, laissant quelques effluves de sang voler des deux côtés. Suite à cet échange tranchant, l’elfe tomba à genoux devant moi, fixant mes prunelles devenues orange à l’aide de ses prunelles azur. Des yeux magnifiques à n’en point douter, seulement, son regard parlait pour lui. Elle était essoufflée. Ces quelques mots sortirent d’entre ses lèvres, avant qu’elle ne s’écroulât devant moi.
- J’ai… besoin d’aide… s’il vous plaît.
Écoutant chacun de ses mots, je laissais ma régénération faire le travail quant à mes blessures et, je riais face à cette faiblesse. Comment s’était-elle retrouvée ici et, surtout, pourquoi ? Je ne l’avais jamais vue dans cette cité, alors, était-elle une mercenaire envoyée par l’auberge de l’orée de la forêt ? Non, je ne le pensais pas. Et puis, pourquoi s’était-elle écroulée si vite ? Elle était déjà fatiguée bien avant, c’était certain.
- Tue-là, Erwin. Bute cette salope d’elfe, elle le mérite. C'est une putain de républicaine, elle ne mérite pas cette vie.
Naturellement, Carnage voulait que je la tuasse mais, ma raison me dictait toute autre chose. Je n’avais pas la moindre intention de mettre fin à ses jours, pas tout de suite. Je devais d’abord la ramener à Kyouji, à l’ambassade. Effectivement, elle portait sur elle, un blason républicain, d’une famille mais, je ne savais pas laquelle. Ou alors, devrais-je faire venir Lyra ? Non, j’ai une autre idée.
La Sénéchale
Lyra Leezen
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Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
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Rang: B - Tovyr
⊰⊱
Autant dire qu'Erwin était arrivé au mauvais moment au palais de Lyra, car cette dernière s'adonnait à ce que l'on appelait un bain. Plongée dans l'étuve de son domaine, ce fut la voix fébrile d'une gouvernante qui la tira du songe dans lequel un tel moment de détente la plongeait. Or, il était bien rare pour la Tovyr de pouvoir profiter d'instants apaisants tel que celui-ci. Toutefois, l'arrivée d'Erwin attisa sa curiosité, et, sans la moindre gêne, elle sortit du bassin afin de lui accorder un brin d'attention tout en s'habillant pour la route, vu qu'Erwin demandait à ce qu'elle le suive.
Une chance pour lui que Lyra fusse de bonne disposition en ce jour, ayant appris la nouvelle qu'une arène allait être bâtie au sein de Kyouji. Elle entrapercevait la perspective de duels mémorables sur le sable de l'arène prochainement érigée. Ceci-dit, ce fut avec sa froideur conventionnelle qu'elle reçut son cousin avant de lui emboiter le pas sans trop se presser. Et si les gardes à l'entrée voulurent lui préparer une escorte, Lyra n'avait guère envie de patienter d'avantage. Plus vite cette affaire serait expédiée, plus vite elle s'en retournerait à son jour de permission, bien trop rare au vu des temps troublés qu'ils traversaient.
La chevauchée qui s'ensuivit se déroula dans le silence, le duo se dirigeant vers la forêt frontalière. Il était important de rappeler que Lyra n'a jamais fait surveiller son cousin, ne l'ayant encore moins déclaré comme un sujet d'intérêt aux services de renseignements. Pourtant, Erwin était surveillé par un mijdra au service de l'Oreille depuis un an déjà. Les rapports parvenaient régulièrement à la Sénéchale bien qu'elle n'en ait pas fait la demande, et avaient révélés le lien avec la piraterie et la pègre qu'entretenait son cher cousin. Elle était donc bien au fait de ses activités annexes, et comme l'avait prouvé le projet fructueux du mage Nordan, l'Oreille et la Tovyr avaient laissé Erwin mener ses affaires, au vu de l'immunité de son chef, ce chien cagneux de Wulfric.
Là encore, elle n'en pipa mot à son cousin, préférant mirer sombrement la récente prise du mercenaire. L'elfe aux cheveux roux ébouriffés ne revenait pas à la Sénéchale, bien que la moitié de son visage soit couvert d'un linceul écarlate. Elle observait en silence la Tovyr de son regard azuré. Les deux femmes se dévisagèrent avant que Lyra ne démonte en jetant un regard interrogateur à son cousin.⊰⊱
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Noble de La République
Viktor Volkhard
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L'Exilée
Feat. Lyra Leezen
Lyra avait accepté de m’accompagner jusqu’à l’orée de la forêt pour que je pusse lui montrer ma nouvelle prise. Évidemment, en temps normal je me serais débarrassé de cette femme d’un simple coup de lame, mais le blason républicain m’en empêchait. Je ne voulais pas créer de crise diplomatique ou me faire alpaguer par les forces de l’Oreille. Encore une fois, je tenais réellement à cette liberté de faire, de vivre tout simplement. Je possédais un démon dans un masque qui était capable de prendre le contrôle de mon corps. Le démon de la désolation en plus. Alors, ma liberté, elle était juste conditionnelle et ça, je le savais. Du jour au lendemain, si je venais à faire quelque chose qui déplairait aux hautes instances Reikoise, je serais certainement envoyé en prison, avec de la chance. Sinon, ce serait très certainement une exécution. Enfin, même si j’entretenais un lien étroit avec la pègre de Kyouji, je ne voulais pas non plus mettre en péril ma liberté. Je restais un mercenaire ayant un lien avec une Tovyr, ce n'était pas rien.
Naturellement, je décollais mes prunelles pourpres du regard de la femme à la chevelure de feu, attachée à un arbre. Je fis un léger mouvement de la tête pour capter l’attention de Lyra, alors que cette dernière plongea ses perles d’un noir profond dans mon regard. Je ne laissais aucune émotion transparaître, je m’efforçais à rester sérieux, à rester professionnel, même si elle ne me laissait pas indifférent, j’étais bien forcé de l’admettre. Je fis tout de même un léger sourire, ne pouvant m’en empêcher.
- Vois-tu, j’étais parti dans la forêt à la recherche d’une auberge pour… venir en aide à un ami qui avait eu certain problème avec l’aubergiste. Déjà sur le chemin de l’aller, je sentais que j’étais suivi par quelque chose, un animal peut-être ? Je ne le savais pas vraiment, alors j’ai décidé de continuer ma route comme si de rien était. Sur le chemin du retour par contre, alors que je m’apprêtais à sortir de la forêt, cette folle m’a bondi dessus tel un lion affamé. On s’est battu, en échangeant quelque coup bien placé puis, elle s’est écroulée. Je reportai mon regard sur la jeune femme à la chevelure de feu. Tu te bas très bien d’ailleurs, sache-le. Puis, mon attention se reporta sur ma cousine. Une fois à terre, j’ai longuement hésité à l’exécuter, comme me le dictait le démon, Carnage. Sauf que, j’ai vu le blason républicain qu’elle arbore sur sa cape. Naturellement, je ne voulais pas faire de crise diplomatique, alors je l’ai attaché là et, je suis venu te chercher, en espérant que tu saches quoi faire de cette femme. Avant de prendre une quelconque décision trop hâtive, comme la remettre à l’ambassade républicaine, je te propose qu’on écoute ce qu’elle a à dire.
J’attendais une éventuelle réponse de ma cousine quant à ma proposition puis, sans faire le moindre geste brusque, je m’approchais de la femme aux prunelles azur, puis, je portais ma main droite sur sa bouche, sans émettre la moindre flamme. Sans plus attendre, je retirais le bâillon mis plus tôt, afin qu’elle pût communiquer normalement avec nous.
CENDRESNaturellement, je décollais mes prunelles pourpres du regard de la femme à la chevelure de feu, attachée à un arbre. Je fis un léger mouvement de la tête pour capter l’attention de Lyra, alors que cette dernière plongea ses perles d’un noir profond dans mon regard. Je ne laissais aucune émotion transparaître, je m’efforçais à rester sérieux, à rester professionnel, même si elle ne me laissait pas indifférent, j’étais bien forcé de l’admettre. Je fis tout de même un léger sourire, ne pouvant m’en empêcher.
- Vois-tu, j’étais parti dans la forêt à la recherche d’une auberge pour… venir en aide à un ami qui avait eu certain problème avec l’aubergiste. Déjà sur le chemin de l’aller, je sentais que j’étais suivi par quelque chose, un animal peut-être ? Je ne le savais pas vraiment, alors j’ai décidé de continuer ma route comme si de rien était. Sur le chemin du retour par contre, alors que je m’apprêtais à sortir de la forêt, cette folle m’a bondi dessus tel un lion affamé. On s’est battu, en échangeant quelque coup bien placé puis, elle s’est écroulée. Je reportai mon regard sur la jeune femme à la chevelure de feu. Tu te bas très bien d’ailleurs, sache-le. Puis, mon attention se reporta sur ma cousine. Une fois à terre, j’ai longuement hésité à l’exécuter, comme me le dictait le démon, Carnage. Sauf que, j’ai vu le blason républicain qu’elle arbore sur sa cape. Naturellement, je ne voulais pas faire de crise diplomatique, alors je l’ai attaché là et, je suis venu te chercher, en espérant que tu saches quoi faire de cette femme. Avant de prendre une quelconque décision trop hâtive, comme la remettre à l’ambassade républicaine, je te propose qu’on écoute ce qu’elle a à dire.
J’attendais une éventuelle réponse de ma cousine quant à ma proposition puis, sans faire le moindre geste brusque, je m’approchais de la femme aux prunelles azur, puis, je portais ma main droite sur sa bouche, sans émettre la moindre flamme. Sans plus attendre, je retirais le bâillon mis plus tôt, afin qu’elle pût communiquer normalement avec nous.
La Sénéchale
Lyra Leezen
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Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
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⊰⊱
Décidément, les républicains en fuite étaient ribambelle en cette saison, tant Lyra entendait parler de captures à tout va de citoyens de la nation bleue. Il était plus que temps de renforcer les contrôles à la frontière et de doubler les forts le long de celle-ci pour endiguer le phénomène. Lyra renifla de mépris en posant de nouveau le regard sur l'elfe, tout en écoutant son cousin qui était, pour le coup, particulièrement sensé, lui qui d'habitude déblatérait sans réfléchir. Peut-être que le trajet en silence lui avait permis de tourner sa langue dans la bouche avant de parler.
La Tovyr croisa les bras sur sa poitrine tout en mirant la républicaine dont Erwin découvrit l'affreuse cicatrice qui lui barrait le visage, partant de son œil gauche pour aller déformer sa bouche dans une ligne peu harmonieuse, hideuse pour tout dire. Ceci-dit Lyra ne le manifesta pas, ayant vue bien pire que cette balafre. Elle arborait, comme à son habitude une mine atone, ne laissant pas transparaitre la moindre émotion. Elle s'avança alors, toujours les bras croisés vers la rousse.- Quel animal cagneux a encore dégoté mon cher cousin ? Ton emblème, même s'il me parle, échappe à mon héraldique... tu ne dois surement pas être importante pour être seule, perdue, dans cette forêt, loin des tiens et dans un tel état. Je vais surement pouvoir faire ce qui me chante de toi dans ce cas. Elle renifla.- N'allez pas trop vite en besogne... Tovyr. Répliqua l'elfe en zieutant les galons de la brune. Je suis une Wessex.- Ce nom... Lyra plongea son regard nébuleux dans les topazes de Wessex. ... ne signifie rien ici. Vous voilà tombée bien bas, Katharina. Je sais à présent qui vous êtes. Il n'a pas été compliqué de faire le lien avec le Saha Allenker qui s'est échoué récemment sur nos côtes. Votre surprise me laisse penser que vous n'en étiez même pas au courant. Vous avez perdu votre flotte, vos hommes, votre honneur, votre fortune, face à quelques misérables hybrides... Quel gâchis, vous n'êtes pas d'accord ? Le gueule de Seedra qui faisait votre fierté ne doit plus valoir grand chose. Sentant la colère de l'autre s'éveiller, elle alla droit au but. Ce qui m'amène à la question suivante : Que fichez vous ici ? Elle renifla.
Ce que les femmes pouvaient être mauvaises entre elles parfois...⊰⊱
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L'Exilée
Feat. Lyra Leezen
La discussion qu’entretenait ma cousine avec cette vulgaire républicaine n’avait rien d’attrayant ni d’intéressant. Je restais plongé dans mes pensées alors que le nom de Wessex se mit à résonner au fin fond de mon esprit. Je l’avais déjà entendu mais, je ne savais plus où, ni quand. Portant ma main droite sous mon menton, je me mis en marche vers la femme à la chevelure de feu, puis je laissais mon dos venir à la rencontre du tronc d’arbre, réfléchissant méticuleusement aux questions que je me posais précédemment. Je me mis alors dans une discussion que l’on pourrait sans mal qualifier de « philosophique » avec ce bon vieux démon qui régnait dans mon espace mental.
- Dis-moi Carnage, toi qui as une mémoire infaillible, pourrais-tu me dire où avons-nous entendu ce nom de Wessex ?
- Bon ça va, faut te détendre Carnage. Aide-moi au lieu de m’insulter espèce de débile.
- Oui, oui, ça va j’ai compris. Bon, on l’a entendu où ce nom-là, Wessex ?
- C’est une des Sept Grande Famille de la République. Dans mes souvenirs, celle-ci a des terres dans la ville de Courage, au nord de la nation. Ça te revient ça y est ?
- Oui, ça y est, merci.
Cette conversation qui, comme dit plus tôt, était philosophique, m’avait permise de me remémorer le moment exact où j’avais entendu ce nom, Wessex. Un nom qui je me souviens, ne semblait pas plus respecté que cela dans la ville de Courage, du moins, pas où j’étais allé. Naturellement, je me décollais de cet arbre sur lequel je me reposais, puis, d’un pas lourd, je me positionnai face à la femme à la chevelure flamboyante. Je me baissai, mettant délicatement mon genou droit à terre, puis je passai ma main droite sur la cicatrice qui ornait son visage. Puis doucement, je laissai mes mots venir briser la barrière de mes lèvres, ces derniers résonnant dans l’immensité de cette forêt.
- Dame Wessex. Oui, je me souviens de vous, ou plutôt, de votre nom. Votre milice, les escadrons noirs, m’avaient engagé pour une mission suicide, sans me prévenir bien évidemment. Mais, est-ce que cela m’étonne, venant de ces chiens lâches de républicains ? Non, pas du tout. À mon retour, ils ont voulu que je vous accompagne en mer pour aller chercher je ne sais quoi à Ikusa, heureusement, j’ai dit non et j’ai disparu avant de me faire assassiner par vos hommes. Alors que ma main finissait sa course sur le menton de la rousse, mon regard se tourna en direction de ma cousine. Un léger sourire fleurit sur mon visage balafré. Alors, madame la Tovyr, que fait-on de cette femme ?
CENDRES- Dis-moi Carnage, toi qui as une mémoire infaillible, pourrais-tu me dire où avons-nous entendu ce nom de Wessex ?
- Mais putain t’es vraiment un gros débile Erwin ! T’aurais pas pu écouter ce que ta cousine disait au lieu de réfléchir bêtement comme un abruti ? T’es qu’un pauvre con. Connard.
- Bon ça va, faut te détendre Carnage. Aide-moi au lieu de m’insulter espèce de débile.
- Je vais te brûler les couilles, c’est tout ce qu’il va se passer si tu t’avises de m’insulter une fois de plus, tu m’entends ?
- Oui, oui, ça va j’ai compris. Bon, on l’a entendu où ce nom-là, Wessex ?
- C’est une des Sept Grande Famille de la République. Dans mes souvenirs, celle-ci a des terres dans la ville de Courage, au nord de la nation. Ça te revient ça y est ?
- Oui, ça y est, merci.
Cette conversation qui, comme dit plus tôt, était philosophique, m’avait permise de me remémorer le moment exact où j’avais entendu ce nom, Wessex. Un nom qui je me souviens, ne semblait pas plus respecté que cela dans la ville de Courage, du moins, pas où j’étais allé. Naturellement, je me décollais de cet arbre sur lequel je me reposais, puis, d’un pas lourd, je me positionnai face à la femme à la chevelure flamboyante. Je me baissai, mettant délicatement mon genou droit à terre, puis je passai ma main droite sur la cicatrice qui ornait son visage. Puis doucement, je laissai mes mots venir briser la barrière de mes lèvres, ces derniers résonnant dans l’immensité de cette forêt.
- Dame Wessex. Oui, je me souviens de vous, ou plutôt, de votre nom. Votre milice, les escadrons noirs, m’avaient engagé pour une mission suicide, sans me prévenir bien évidemment. Mais, est-ce que cela m’étonne, venant de ces chiens lâches de républicains ? Non, pas du tout. À mon retour, ils ont voulu que je vous accompagne en mer pour aller chercher je ne sais quoi à Ikusa, heureusement, j’ai dit non et j’ai disparu avant de me faire assassiner par vos hommes. Alors que ma main finissait sa course sur le menton de la rousse, mon regard se tourna en direction de ma cousine. Un léger sourire fleurit sur mon visage balafré. Alors, madame la Tovyr, que fait-on de cette femme ?
La Sénéchale
Lyra Leezen
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Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B - Tovyr
⊰⊱
Lyra était tout aussi songeuse que son cousin, réfléchissant non seulement à comment Wessex avait atterrit ici, mais aussi à ce qu'elle devait faire d'elle. Pour ce qui était de la réputation de Katharina, elle n'avait eut que les bribes de ce qu'elle avait appris sur le Saha Allanker, ce navire fantôme dont elle lui avait parlé. Et si l'on pourrait croire de prime abord que la républicaine était venue au Reike pour récupérer son bien, lorsqu'elle avait évoqué le galion, Lyra avait bien perçu son étonnement, lui prouvant au passage que son motif était tout autre.
Lyra décroisa alors ses bras pour porter une main à son menton, faisant mine de réfléchir. Or, ce n'était qu'une apparence qu'elle voulait bien donner, car sa décision était déjà prise. Elle avait tranché il y a un instant déjà. Ceci-dit, le geste d'Erwin envers la rousse la frustra quelque peu, qu'il la touche de la sorte. De plus, Katharina détourna le visage, ne supportant pas qu'un va-nu-pieds tel que lui ne touche son visage d'elfe au sang pur. Son passé avait été marqué par le contrôle des autres sur sa personne, sur sa personnalité et son corps. Elle était parvenue à s'extraire de la férule de sa famille pour se faire son propre nom et finalement tout perdre dans un pari fou qu'elle aurait dû remporter si les dés n'avaient pas été pipés dès le départ.
Lyra renifla pour signifier à Erwin qu'il était temps de passer à autre chose.- Tu as l'air d'avoir un passif avec elle, un passif qui ne m'intéresse guère soit dit en passant. Personne ne semble savoir qu'elle est là, un animal égaré a vite fait de tomber dans un fossé ou sur un prédateur plus gros que lui. Tu n'as qu'à faire ce qui te chante d'elle, je m'en lave les mains, salut. Elle fit mine de tourner les talons.- Vous me laisseriez avec ce moins que rien ? Misérable bacchante ! Je vous connais, vous aviez de l'honneur fut un temps, une parole, une dévotion ! Où est passé tout cela ?! Vociféra l'elfe.- Ne t'en fais pas trop pour mon honneur. Si tu avais été reikoise, tu n'aurais eu aucun soucis à te faire, l'erreur est de ton côté. Tu es tombé entre les pattes d'Erwin, il est en bon droit de faire ce qu'il veut de toi.- Allons ! Il ne saurait pas quoi faire d'une femme, le gamin !
En percevant ces paroles, Lyra le prit personnellement... étrangement. Elle vit rouge. La Tovyr pivota vivement et décocha un coup de poing bien sentit dans les tempes de l'elfe qui mugit, serrant les dents sous la douleur. Lyra perçut le regard d'Erwin, surpris lui aussi par une telle réaction, bien qu'il ait une piste pour la comprendre.⊰⊱
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L'Exilée
Feat. Lyra Leezen
Je devais bien l’admettre, je n’avais jamais vu ma cousine réagir de la sorte. Que lui arrivait-il au juste ? Était-elle sérieusement jalouse de la pseudo-relation que j’eusse entretenue avec dame Wessex ? Mais, quelle relation en fait ? Je n’avais jamais vu cette femme de toute ma vie, simplement ses chiens crasseux qui se faisaient appeler : l'Escadron Noir. Enfin, cela n’empêchait pas le fait que je ne comprenais vraiment pas la réaction de Lyra. C’était une première pour moi que de la voir comme cela. Je ne savais plus vraiment quoi dire, j’étais bouche bée, je ne parvenais même pas à trouver les mots pour la retenir, c’est dire.
Heureusement, dame Wessex était là pour briser le silence, mais, honnêtement, j’aurais préféré qu’elle se tût. Une conversation assez mouvementée dont j’épiais le moindre mot s’échappant des deux côtés. Une bataille entre deux femmes extrêmement respectées dans leurs nations respectives. Mais bon, ce qui m’amusait moins par contre, c’était le fait que j’étais moi-même le centre de leur conversation. Laissez Erwin en dehors de sa bande de folle. Enfin, peu m’importais en l’instant. Je ne faisais pas vraiment le malin, pas un sourire ne se dessinait sur mon visage marqué par les batailles, même si honnêtement, j’avais envie de laisser un léger rictus s’échapper d’entre mes lèvres. Mais heureusement, je n’en fis rien.
Cependant, la rage montait légèrement en moi alors que Katharina osât dire que je ne saurais pas quoi faire d’une femme. Elle était complètement folle ou quoi ? J’avais juste envie de lui coller mon poing dans la gueule. Mais en fait, Lyra s’en était chargée à ma place. Mes prunelles pourpres s’écarquillèrent alors que le poing de ma cousine arriva dans la sale gueule de la républicaine. Se sentait-elle visée par les paroles de la rousse ? Bah je pensais bien que ouais. Mon regard, empli de surprises, se perdait dans les perles sombres de la Tovyr, alors qu’un léger sourire se dessinât sur mon visage.
Ensuite, je me retournai en direction de la rousse, puis approcha mon visage à quelque centimètre du sien. Elle était certainement capable de détecter mon souffle chaud, alors que ma main se posât juste à côté d’elle, plaquant quelques-uns de ses cheveux contre l’arbre. Naturellement, je laissais mon bras droit chauffer quelque peu, la chaleur venant percuter l’arbre de plein fouet, grillant au passage les cheveux de la femme défigurée. Une marque noire se dessina autour de ma main, puis, je brisai ce silence commençant à devenir gênant.
- Tu vas voir ce dont le « gamin » est capable, espèce de pourriture républicaine. Doucement, ma voix changea, devenant plus difforme et bien plus grave, le masque commençant à apparaître doucement sur mon visage, au rythme de mes paroles. Je te promets que nous allons nous occuper de toi. Nous te mangerons les deux bras et les deux jambes, et ensuite, nous allons te bouffer le visage et t’arracher la tête. Oui, tu ne seras qu’un bout de chair sanguinolant sans jambes ni bras ni tête qui roulera sur les pavés de la ville, comme une crotte poussée par le vent. Tu visualises ?
CENDRESHeureusement, dame Wessex était là pour briser le silence, mais, honnêtement, j’aurais préféré qu’elle se tût. Une conversation assez mouvementée dont j’épiais le moindre mot s’échappant des deux côtés. Une bataille entre deux femmes extrêmement respectées dans leurs nations respectives. Mais bon, ce qui m’amusait moins par contre, c’était le fait que j’étais moi-même le centre de leur conversation. Laissez Erwin en dehors de sa bande de folle. Enfin, peu m’importais en l’instant. Je ne faisais pas vraiment le malin, pas un sourire ne se dessinait sur mon visage marqué par les batailles, même si honnêtement, j’avais envie de laisser un léger rictus s’échapper d’entre mes lèvres. Mais heureusement, je n’en fis rien.
Cependant, la rage montait légèrement en moi alors que Katharina osât dire que je ne saurais pas quoi faire d’une femme. Elle était complètement folle ou quoi ? J’avais juste envie de lui coller mon poing dans la gueule. Mais en fait, Lyra s’en était chargée à ma place. Mes prunelles pourpres s’écarquillèrent alors que le poing de ma cousine arriva dans la sale gueule de la républicaine. Se sentait-elle visée par les paroles de la rousse ? Bah je pensais bien que ouais. Mon regard, empli de surprises, se perdait dans les perles sombres de la Tovyr, alors qu’un léger sourire se dessinât sur mon visage.
Ensuite, je me retournai en direction de la rousse, puis approcha mon visage à quelque centimètre du sien. Elle était certainement capable de détecter mon souffle chaud, alors que ma main se posât juste à côté d’elle, plaquant quelques-uns de ses cheveux contre l’arbre. Naturellement, je laissais mon bras droit chauffer quelque peu, la chaleur venant percuter l’arbre de plein fouet, grillant au passage les cheveux de la femme défigurée. Une marque noire se dessina autour de ma main, puis, je brisai ce silence commençant à devenir gênant.
- Tu vas voir ce dont le « gamin » est capable, espèce de pourriture républicaine. Doucement, ma voix changea, devenant plus difforme et bien plus grave, le masque commençant à apparaître doucement sur mon visage, au rythme de mes paroles. Je te promets que nous allons nous occuper de toi. Nous te mangerons les deux bras et les deux jambes, et ensuite, nous allons te bouffer le visage et t’arracher la tête. Oui, tu ne seras qu’un bout de chair sanguinolant sans jambes ni bras ni tête qui roulera sur les pavés de la ville, comme une crotte poussée par le vent. Tu visualises ?
La Sénéchale
Lyra Leezen
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⊰⊱
Lyra s'était rapidement redressée, massant le poing qui avait frappé la républicaine au visage. Et si Erwin était étonné tandis que Wessex restait pantoise face à cette réaction, c'était bien Lyra la plus décontenancée par son élan émotionnel. Elle ne le montra pas, affichant toujours une mine atone, mais au fond d'elle elle s'avait pourquoi elle avait frappé l'elfe, ayant réagis au quart de tour, pour lui faire ravaler ses paroles. La Sénéchale était suffisamment bien placée pour savoir que son cousin était tout à fait à même de s'occuper de la gente féminine. Et si Katharina avait quelque chose à redire là-dessus, Lyra ne se priverait pas de lui rappeler son ascendance qui commettait bien pire afin de conserver leur sacro-saint "sang pur".
Erwin, quant à lui, s'éclipsa doucement pour laisser place à carnage, un brin plus péremptoire que son hôte quant à ce qu'il allait advenir de la républicaine. Et si Lyra n'aimait guère le programme qu'il décrivait, elle dû bien reconnaitre qu'au point où ils en étaient, autant se débarrasser d'elle. Si dans le cas du Boucher, la Tovyr avait dû se conformer à la procédure habituelle pour les prisonniers républicains, Katharina Wessex ne manquerai à personne en plus que personne ne savait qu'elle était là.- A l'orée de cette forêt, passé les premières dunes, c'est le territoire des terrarus, ils régleraient le problème en un clin d'œil... Et puis, faut bien les nourrir. Argua-t-elle sombrement.
Elle jeta un regard en coin à l'elfe, un regard si mauvais qu'il en aurait fait trembler X'o-rath en personne. Katharina se rembrunit avant d'éclater de rire, tarabustant les deux reikois aux prises avec l'incompréhension. Soudain, profitant de leur incrédulité, la rousse se délia brusquement de l'arbre et repoussa violemment Erwin en arrière d'un coup de pied dans ses bijoux de famille. En parallèle, L'ombre de l'arbre auquel avait été attaché Wessex s'étendit pour aggriper le pied de la Tovyr qui tomba à la renverse.
Mais lorsqu'elle chercha à se relever, l'elfe était déjà sur elle, à califourchon et lui cogna les tempes d'un coup de poings bien senti, lui rendant celui qu'elle lui avait asséné tantôt. Lyra riposta derechef en lui crachant au visage, ce qui arracha un cri de rage à la républicaine qui se fit attraper les cheveux, Lyra la tirant sur le côté en arrachant une mèche au passage. Basculant sur elle, la Tovyr lui griffa la joue avant de lui tordre le poignet. Elle plaqua le bras gauche de l'exilée contre le sol, de la boue gicla alors au visage de Lyra alors que Katharina hoquetait dans la flaque de tourbe humide.
Cette dernière se défendit comme elle put en attrapant la reikoise par la manche, tirant sur la soie qui se déchira au niveau de l'épaule, dévoilant le bras congestionné de la soldate qui renifla de haine. Les coutures craquaient, la boue giclait, des cris étaient étouffés. Derrière Lyra, alors que Katharina enrageait, les ombres de la forêt s'étendaient dangereusement vers la Sénéchale...⊰⊱
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Emhyr var Emreis (The Witcher) - Dedra Meero (Andor) - Lord Shen (Kung-fu Panda) - Stormfront (The Boys) - Tywin Lannister (GoT) - General Grievous (Star Wars) - Coriolanus Snow (Hunger Games) - Tanya Degurechaff (Tanya the Evil)
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Viktor Volkhard
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PUTAIN MES COUILLES !!!!!!
Un hurlement s’échappant d’entre les lèvres luisantes d’Erwin, déformé par le masque se trouvant actuellement sur son visage. Un hurlement prononcé par le démon qui, malgré sa résistance à la douleur, ne put s’empêcher de crier de douleur. Son regard de feu était rivé en direction du sol, alors qu’il vit des ombres étranges danser, passer entre ses jambes pour se rendre dans son dos. Quelle était cette sorcellerie ? Cette salope d’elfe savait donc manipuler la magie de l’ombre ? Où était-ce plutôt l’un des nouveaux talents de Lyra, d’humeur coquine ? Non, c’était l’elfe. Malheureusement.
Il fallut quelques secondes, si ce n’est quelques minutes, pour que le Démon possédant le corps du demi-oni cessât de se tenir les parties génitales suite à la douleur ressentie. Enfin, il tourna légèrement la tête en direction de sa cousine et de l’elfe à la chevelure de feu. Les ombres semblaient englober les deux femmes qui étaient en train de se battre, dévorant la lumière environnante. Autour de Carnage, les ombres des arbres grandissaient, alors qu’il eût l’impression de se faire avaler par la forêt bordant la grande cité de Kyouji, la ville natale de son hôte. Il ne prit pas longtemps pour comprendre que ce n’était qu’un vulgaire tour de passe-passe de l’elfe au visage balafré.
Sans plus attendre, il se redressa sur ses deux jambes, puis pivota légèrement en direction des deux femmes. Il fit apparaître sa lame, l’héritage des Leezen, dans sa main droite. Le long manche du katana d’acier fut empoigné par les deux mains du bretteur, ce dernier sautant en direction des combattantes. Ses prunelles de feu fendirent les ombres le séparant du combat, balayant les ténèbres de l’elfe. Aucune pensée ne vint à l’esprit du démon, tout ce qu’il fît, c’était se concentrer sur les cris des deux femmes. Allait-il réussir à atterrir à l’endroit voulu et à fendre en deux l’elfe ?
Bah non. Il porta un violent coup, fendant l’air en un sifflement strident. Mais, c’était tout ce qu’il touchât. Il n’y avait personne. Les cris s’étaient déplacés encore plus loin. Alors, il n’avait plus qu’à sauter une nouvelle fois, essayant de toucher l’elfe, mais, encore une fois, il ne toucha personne. Un hurlement de rage s’échappa d’entre les lèvres du demi-oni, alors qu’il laissât une vague de feu s’échapper de son être, en direction des deux femmes. Elle ne parcourut que trois mètres avant de balayer de son ardeur, dame Wessex. La scène devait être marrante à observer pour les deux femmes, sachant que le demi-oni se voyait affaibli par un simple voile d’ombre devant des prunelles ardentes.
Maintenant le voile d’ombre dissimulé, Carnage sauta en direction de Katharina, mais, une nouvelle fois, il fit balayer par une ombre surgissant de la forêt. Quelle plaie cette femme. Tricheuse en plus. Cette dernière invoqua une hallebarde et se rua sur le demi-oni à terre, s’apprêtant à lui assainir une violente attaque. Doucement, le masque disparut du visage d’Erwin, Carnage étant trop lâche pour continuer ce combat.
La Sénéchale
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⊰⊱
Lyra s'était laissée surprendre par une ombre qui lui avait de nouveau agrippé le pied, la tirant en arrière alors qu'elle s'apprêtait à foutre une nouvelle mandale à l'elfe. La Tovyr roula dans la boue, alors que Katharina se relevait, crachant une dent, du sang et de la boue. Mais alors que la républicaine s'apprêta à contre-attaquer, Erwin tenta de se jeter sur elle, bien que Carnage n'en menait pas large. Wessex fit alors apparaitre une hallebarde d'un noir parfait entre ses mains et se rua vers le cousin de Lyra, abandonné par le démon.
Lyra avait, pendant ce temps, pu se redresser et s'emparer de son bâton de mithril gisant jusque là sur le sol forestier. Et alors que Katharina bondissait sur Erwin, elle reçut un coup fulgurant en plein ventre, la stoppant net dans son élan et la projetant en arrière, contre un peuplier qui en trembla au point de perdre quelques feuilles. Elle cracha de nouveau du sang sous l'impact, mais sans lâcher son arme pour autant. Le mithril était dur, elle pouvait en attester en se massant ses côtes fêlées.
Lorsque l'elfe riva son regard turbide vers ses adversaires, elle ne vit que cette satanée reikoise, rapide comme le vent, lui fondre dessus, son bâton levé, prêt à la frapper. Katharina esquissa un bref sourire, confiant en ses arcanes des ombres. Du sol, s'éleva un bras nébuleux qui vint s'interposer entre le bâton et elle. Et cette barrière l'aurait surement protégé si l'arme de la Tovyr n'était pas passé au travers comme s'il eut s'agit d'un simple filet d'eau. Wessex écarquilla les yeux en apercevant l'éclat d'adamantine, juste avant que le bâton de s'abatte contre son crâne et que les ombres ne l'enveloppe elle, tombant dans les pommes. Le coup l'avait fait tourner de l'œil et son corps fatigué tomba à la renverse pour s'immobiliser, un fin filet carmin sur les tempes meurtries. Elle n'entendit que le reniflement méprisant de la Sénéchale avant de sombrer dans l'abîme.- Pfft, cette bleue nous aura donné du fil à retordre. Au moins elle nous a donné un prétexte pour la liquider. Erwin, met-là sur ta monture, on va la laisser sur le territoire des terrarus. Elle me fait trop pitié pour que je l'achève. Sur ces mots, elle rangea le bâton dans les fermoirs d'étain de sa selle.
Erwin avait fait une bien étrange prise aujourd'hui, et s'ils ignoraient toujours pourquoi et comment Katharina Wessex s'était échouée ici, à l'instar du Saha Allenker, Lyra s'en lavait les mains. Tout ce qu'elle voyait était une pauvre hère qu'il fallait soulager de ses souffrances par la mort. Et quitte à s'en débarrasser pour de bon, autant faire disparaitre le corps dans le désert tout proche.⊰⊱
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L'Exilée
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Une nouvelle fois, ma délicieuse cousine m’avait sauvé la vie, m’échappant sans aucun doute d’un coup de lame mortelle, cette dernière sifflant encore dans mes oreilles alors que l’elfe tenant la hallebarde des ténèbres était doucement en train de sombrer dans l’abîme. Le sol fleurait l’humidité d’une pluie récente, enivrant mes narines. Il était tout de même temps pour moi de me relever. Tandis que je portai mes prunelles pourpres dans les perles d’un noir de jais de la Sénéchal, je laissai mes lèvres s’entrouvrir légèrement, de manière à prononcer ces quelques mots sans plus attendre.
- Je te remercie, Lyra. Merci de m’avoir, une fois de plus, sauvé la vie. Je te revaudrai ça, sois en certaine.
Puis, d’un pas léger, si imperceptible que je paraissais être un spectre flottant dans l’air, je m’approchais de l’elfe qui était désormais en train de manger la terre. Je prononçai ces quelques mots à l’encontre de ma cousine, alors que mes prunelles elles, étaient ancrées sur la républicaine.
- Il est bien rare que nous trouvions une personne capable de nous tenir tête en deux contre un. Et puis, je ne sais pas ce qu’il s’est passé avec Carnage. Il s’est, comme…, volatilisé. Je laissais un long soupir s’échapper de ma bouche. Bon, allons-y, direction le sud. Ça me paraît un peu trop dur comme punition pour une Wessex. Mais bon, c’est toi qui décides, Lyra. Comme d’habitude, je ne fais qu’exécuter tes ordres.
Sans plus attendre, je soulevai la rouquine avant de venir la déposer sur le dos de mon cheval. Je jetai un dernier coup d’œil en direction de Lyra, avant que nous ne reprenions notre route.
- Tu me suis ?
Sans plus attendre, je me posais à califourchon sur ma monture puis donnai un léger coup de pied afin de la faire avancer. Après plusieurs minutes de galop en direction du sud de la ville cosmopolite, nous arrivâmes enfin sur le territoire des terrarus. Livrer la grande Katarina Wessex aux vers des sables me semblait être réellement trop cruelle pour une personne de la haute noblesse républicaine. Mais, avais-je vraiment mon mot à dire sur cette punition ? Pas vraiment, non.
Nous arrivâmes enfin devant un énorme cratère semblant renfermer en son cœur, un immense verre des sables. Je décandis le premier de mon cheval, m’approchant du cratère pour voir plus en profondeur. Lyra elle, était encore sur son cheval, quant à Wessex… Elle disparut dans un nuage sombre pour réapparaître juste à côté de moi…
- Je vais te tuer, pourriture reikoise.
Aussitôt ses mots prononcés, Katarina Wessex m’emporta avec elle dans le cratère. Je tentais tant bien que mal de trouver un point d’appui mais, rien. Nous glissions sur le sable sans moyen de pouvoir nous sortir de ce piège, les parois n’étant pas saisissables. La mouvance du sable avait éveillé le terrarus en contrebas, qui alors commença à sortir du trou, afin de venir réceptionner sa prise. Katarina ayant son bras enlacé contre mon cou, je ne pouvais pas me mouvoir, si ce n’était essayer de la déstabiliser en frappant son visage. Mais elle semblait se protéger à l’aide de sa magie des ombres.
- T’es complètement malade Katarina. On va tous les deux mourir. C’est ça que tu veux ?
- Oui, tu vas crever Erwin, ne t’en fais pas pour ça. T’aurais dû crever il y a deux ans déjà, quand t’es venu pleurer à mes pieds pour avoir du travail.
- Putain.
À moins d’un miracle, ma mort était sonnée d’avance. Si seulement Carnage pouvait réapparaître en cet instant, il pourrait cristalliser le sable où que sais-je. Enfin, au moins, j’emporterai cette salope de républicaine avec moi dans ma mort.
CENDRES- Je te remercie, Lyra. Merci de m’avoir, une fois de plus, sauvé la vie. Je te revaudrai ça, sois en certaine.
Puis, d’un pas léger, si imperceptible que je paraissais être un spectre flottant dans l’air, je m’approchais de l’elfe qui était désormais en train de manger la terre. Je prononçai ces quelques mots à l’encontre de ma cousine, alors que mes prunelles elles, étaient ancrées sur la républicaine.
- Il est bien rare que nous trouvions une personne capable de nous tenir tête en deux contre un. Et puis, je ne sais pas ce qu’il s’est passé avec Carnage. Il s’est, comme…, volatilisé. Je laissais un long soupir s’échapper de ma bouche. Bon, allons-y, direction le sud. Ça me paraît un peu trop dur comme punition pour une Wessex. Mais bon, c’est toi qui décides, Lyra. Comme d’habitude, je ne fais qu’exécuter tes ordres.
Sans plus attendre, je soulevai la rouquine avant de venir la déposer sur le dos de mon cheval. Je jetai un dernier coup d’œil en direction de Lyra, avant que nous ne reprenions notre route.
- Tu me suis ?
Sans plus attendre, je me posais à califourchon sur ma monture puis donnai un léger coup de pied afin de la faire avancer. Après plusieurs minutes de galop en direction du sud de la ville cosmopolite, nous arrivâmes enfin sur le territoire des terrarus. Livrer la grande Katarina Wessex aux vers des sables me semblait être réellement trop cruelle pour une personne de la haute noblesse républicaine. Mais, avais-je vraiment mon mot à dire sur cette punition ? Pas vraiment, non.
Nous arrivâmes enfin devant un énorme cratère semblant renfermer en son cœur, un immense verre des sables. Je décandis le premier de mon cheval, m’approchant du cratère pour voir plus en profondeur. Lyra elle, était encore sur son cheval, quant à Wessex… Elle disparut dans un nuage sombre pour réapparaître juste à côté de moi…
- Je vais te tuer, pourriture reikoise.
Aussitôt ses mots prononcés, Katarina Wessex m’emporta avec elle dans le cratère. Je tentais tant bien que mal de trouver un point d’appui mais, rien. Nous glissions sur le sable sans moyen de pouvoir nous sortir de ce piège, les parois n’étant pas saisissables. La mouvance du sable avait éveillé le terrarus en contrebas, qui alors commença à sortir du trou, afin de venir réceptionner sa prise. Katarina ayant son bras enlacé contre mon cou, je ne pouvais pas me mouvoir, si ce n’était essayer de la déstabiliser en frappant son visage. Mais elle semblait se protéger à l’aide de sa magie des ombres.
- T’es complètement malade Katarina. On va tous les deux mourir. C’est ça que tu veux ?
- Oui, tu vas crever Erwin, ne t’en fais pas pour ça. T’aurais dû crever il y a deux ans déjà, quand t’es venu pleurer à mes pieds pour avoir du travail.
- Putain.
À moins d’un miracle, ma mort était sonnée d’avance. Si seulement Carnage pouvait réapparaître en cet instant, il pourrait cristalliser le sable où que sais-je. Enfin, au moins, j’emporterai cette salope de républicaine avec moi dans ma mort.
La Sénéchale
Lyra Leezen
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⊰⊱
Lyra écouta d'une oreille les remerciements de son cousin, toute affairée qu'elle était à ôter la boue de son visage et à essorer la soie à moitié déchirée par Wessex. Et si son unique envie était de s'en retourner chez elle pour reprendre son bain là où elle l'avait laissé - de surcroit avec la nouvelle crasse qu'elle venait d'amasser - elle accepta d'un signe de tête d'accompagner Erwin jusqu'au bout de l'affaire. Non pas parce qu'elle doutait qu'il puisse y arriver seul, ce nigaud, ni même parce qu'elle voulait assister à la mort de l'elfe, mais parce qu'elle avait encore une petite chose à donner à son cousin, une récompense pour sa loyauté indéfectible.
La Tovyr sauta alors sur sa monture et l'éperonna pour emboiter le pas à Erwin. Ce dernier n'eut pas de mal à trouver un repère de terrarus, car, primo les créatures en question empestaient le mucus, secundo, les terrarus étaient pas trop imposants pour passer inaperçus. Ils avaient tendance à ouvrir grande leur gueule vers le ciel et à former comme un entonnoir vers leurs dents acérées. Et si quelques bovidés trop curieux ou rongeurs attirés par l'odeur de putréfaction qu'ils dégageaient tombaient dans ce piège évident, il était plus que rare que les vers tuent des humains. C'était précisément pourquoi les terrarus étaient laissés en vie, n'étant pas un danger pour les races intelligentes, en plus de servir d'excellente poubelles à ciel ouvert.
C'était dans cette idée que Lyra voulait y jeter le Katharina Wessex, persuadée que de la sorte elle n'en entendrait plus parler. On ne retrouverait jamais son corps, pas même le moindre os. Elle était républicaine, elle ne faisait que récolter ce qu'elle méritait pour avoir passée une frontière pourtant bien délimitée. Et si Erwin semblait avoir quelque pitié pour l'elfe, Lyra s'en lavait les mains. Même en République elle était reniée, alors la Tovyr n'allait certainement pas faire preuve de la moindre bonté envers l'exilée. De plus, Lyra était pathologiquement incapable de faire preuve de la moindre bonté.
Visiblement, Lyra n'avait pas frappé l'elfe assez fort car cette dernière rouvrit les yeux à un instant crucial lui permettant d'entrainer Erwin avec elle. Ils chutèrent ensemble vers l'orifice méphitique, vers une mort certaine, glissant le long du cratère de sable. Que pouvait bien faire la Sénéchale ? Même avec toute la bonne volonté du monde, elle ne pouvait tirer son cousin de ce mauvais pas. Une corde aurait été l'idéal, dommage qu'ils n'en ai point sous la main, ou bien un pouvoir ? La foudre ne serait d'aucun service, sans parler que Carnage s'était muré dans les ténèbres, peu enclin à sauver son hôte une énième fois.
La Sénéchale pesta entre ses dents, et bien qu'elle démonta, laissant sa monture regimber de terreur, elle n'approcha pas du piège sablonneux. Sa vie était par trop précieuse pour qu'elle se mette en danger pour Erwin. Finalement, elle renifla en mirant le duo sombrer vers l'abîme. Finalement, elle croisa les bras sur sa poitrine, contemplant la fin misérable de son plus loyal compagnon. Quel gâchis.- Une vie misérable... une fin au même diapason. Siffla-t-elle pour elle-même.
Soudain, d'entre le vacarme du glissement du terrain et des grondements du terrarus en contrebas, elle perçut les clameurs de Katharina Wessex qui hurlait sur Erwin de le lâcher, lui envoya des coups de pieds dans la figure, allant jusqu'à lui mordre la main, sans parvenir à lui faire lâcher prise. Wessex semblait canaliser une certaine magie dans l'espoir de s'en tirer, n'ayant guère envie de mourir apparemment, et cherchait à se séparer du reikois. Mais le jeune homme n'abandonnait pas et la serrait de ses bras, mût par la force du désespoir.
Soudain, Katharina avait dû sentir les crocs du terrarus lui lacérer les pieds, car elle vagit en relâchant sa magie. Lyra vit alors le duo d'infortune disparaitre dans un souffle pour reparaitre dans un nuage de sable à quelques mètres de la monture d'Erwin. Ce dernier semblait sonné, haletant tandis que Wessex crachait du sable après sa téléportation. Tiens, voilà que son cousin allait lui coller aux basques quelques temps encore.⊰⊱
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Nous glissions, Katharina et moi, le long d’une pente sableuse où rien ne pouvait nous retenir, rien ne pouvait nous sauver. Si, nous avions bien une manière d’être sauvés… La vie de Wessex. Si elle m’avait emmené avec elle c’est bien pour nourrir le terrarus, mais elle ne comptait pas se suicider, son égo était bien trop gros. Je sentais le sable brûlant s’introduire dans mes vêtements, venant agresser ma peau déjà bien amochée par toutes les batailles que j’eusse menées par le passé. Je le savais, je n’avais qu’une seule chose à faire pour survivre à cette chute semblant être mortelle. M’accrocher à la vie.
- Je ne compte pas te lâcher Katharina. Si tu veux me tuer, alors fait le. Mais, tu vas venir avec moi. J’espère au moins que ce geste valait le coup.
La descente aux enfers continuait, alors que je m’accrochais de plus en plus à Katharina, venant saisir de ma main droite, le col de sa tunique et, de ma main gauche, une touffe de sa chevelure de feu. Elle en hurlait en douleurs, elle me mordait les mains et m’assainissait de violents coups de pied sur le visage, mais rien, je ne lâchais pas prise. Même si, je devais bien l’admettre, ses nombreux coups de pied au visage me sonnaient légèrement, je commençais vraiment à tourner de l’œil.
Alors que nous approchions dangereusement de la gueule aux multiples dents du verre géant des sables, Katharina se mit à canaliser son mana pour user de son sort de téléportation et, ce n’était que quelques secondes plus tard que nous fûmes téléportés vers ma monture. Je tournais de l’œil, étant légèrement sonné par la téléportation, mais, je ne démordais pas pour autant. Sans plus attendre, je me relevai du haut de mes deux mètres, puis, en titubant, je m’avançais vers la Wessex, bien déterminée à en finir avec elle. Mon bras s’enflamma de lui-même dans une incandescence infernale. Je traînais du pied mais, je ne m’arrêtais pas, tandis que mon adversaire se relevait avec bien grand mal. Je pris appui sur ma monture avec mon bras gauche et, je levai mon bras droit en flamme en direction de l’elfe.
- Rends-toi, Katharina, t’as aucune chance de repartir chez toi. C’est la fin de ta misérable existence.
Soudain, une première boule de flamme partit en direction de l’elfe, mais cette dernière la dévia sans mal à l’aide de sa magie. Puis une seconde, puis une troisième. Et, la quatrième la toucha de plein fouet, lui arrachant un cri de douleur face à la brûlure qui désormais, enflammait la manche droite de sa tunique. Elle se roula dans le sable, tandis que mon regard se porta sur Lyra, attendant de savoir ce qu’elle voulait réellement faire de cette femme.
- T’as failli nous tuer, crétin d’Erwin.
- Pourquoi t’es parti ?
- Parce que, tu dois apprendre à te débrouiller sans mon aide, imbécile. Bien sûr, je ne nous airais pas laissé mourir comme de sombre merde. Et encore moins tuer par la Wessex.
CENDRES- Je ne compte pas te lâcher Katharina. Si tu veux me tuer, alors fait le. Mais, tu vas venir avec moi. J’espère au moins que ce geste valait le coup.
La descente aux enfers continuait, alors que je m’accrochais de plus en plus à Katharina, venant saisir de ma main droite, le col de sa tunique et, de ma main gauche, une touffe de sa chevelure de feu. Elle en hurlait en douleurs, elle me mordait les mains et m’assainissait de violents coups de pied sur le visage, mais rien, je ne lâchais pas prise. Même si, je devais bien l’admettre, ses nombreux coups de pied au visage me sonnaient légèrement, je commençais vraiment à tourner de l’œil.
Alors que nous approchions dangereusement de la gueule aux multiples dents du verre géant des sables, Katharina se mit à canaliser son mana pour user de son sort de téléportation et, ce n’était que quelques secondes plus tard que nous fûmes téléportés vers ma monture. Je tournais de l’œil, étant légèrement sonné par la téléportation, mais, je ne démordais pas pour autant. Sans plus attendre, je me relevai du haut de mes deux mètres, puis, en titubant, je m’avançais vers la Wessex, bien déterminée à en finir avec elle. Mon bras s’enflamma de lui-même dans une incandescence infernale. Je traînais du pied mais, je ne m’arrêtais pas, tandis que mon adversaire se relevait avec bien grand mal. Je pris appui sur ma monture avec mon bras gauche et, je levai mon bras droit en flamme en direction de l’elfe.
- Rends-toi, Katharina, t’as aucune chance de repartir chez toi. C’est la fin de ta misérable existence.
Soudain, une première boule de flamme partit en direction de l’elfe, mais cette dernière la dévia sans mal à l’aide de sa magie. Puis une seconde, puis une troisième. Et, la quatrième la toucha de plein fouet, lui arrachant un cri de douleur face à la brûlure qui désormais, enflammait la manche droite de sa tunique. Elle se roula dans le sable, tandis que mon regard se porta sur Lyra, attendant de savoir ce qu’elle voulait réellement faire de cette femme.
- T’as failli nous tuer, crétin d’Erwin.
- Pourquoi t’es parti ?
- Parce que, tu dois apprendre à te débrouiller sans mon aide, imbécile. Bien sûr, je ne nous airais pas laissé mourir comme de sombre merde. Et encore moins tuer par la Wessex.
La Sénéchale
Lyra Leezen
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crédits : 1628
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Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B - Tovyr
⊰⊱
Ça allait comme ça. Erwin en avait déjà bien assez fait, il avait failli y passer et avait encore une fois survécu à un cheveux. Et ce, même sans l'aide de Carnage, et si Lyra était soulagée de ne pas assister à la mort de son cousin aujourd'hui, elle ne le montra pas, se cachant sempiternellement derrière sa mine atone, ferme, glaciale. Son regard aussi noir que les ombres de Wessex, mirait la scène qui se déroulait face à elle. Alors qu'Erwin réglait de nouveau son compte à l'elfe. Finalement, lorsque cette dernière mettait genoux à terre, Lyra s'avança, faisant signe à Staal de se tenir en retrait.- Laisse moi faire Erwin. Relèves-toi, républicaine.
Sur ces mots, la Tovyr détacha sa cape, tombant au sol, avant de prendre une position de combat. Elle leva les poings devant son visage et campa bien le sol de ses pieds. Face à elle, Katharina se releva tant bien que mal mais son regard ignescent prouvait que malgré les épreuves elle regorgeait d'une envie de vivre qui la pousserai au delà de ses limites. La reikoise face à elle était en bien meilleur état, mais elle n'avait aucune arme, son bâton d'adamantine étant resté fixé à sa selle. Elle n'avait même pas son sabre à la ceinture. Elle voulait en terminer aux mains.
Katharina avait échappé au terrarus, elle ne pourrait échapper à Lyra. Cette dernière s'approcha, marchant dans le sable d'un pas expert tandis que l'elfe peinait à ne pas glisser, peu habituée à un tel sol. Finalement, la Sénéchale bondit et porta un violent coup de poing au visage de la républicaine qui vacilla mais se maintint avant d'envoyer son pied dans le bas ventre de son adversaire. Lyra encaissa le choc pour mieux aggriper le pied de Katharina et l'envoyer au sol, lui faisant littéralement mordre la poussière. Elle ne la laissa même pas se relever et porta un coup de pied fulgurant dans les côtes de l'elfe qui vagit.
L'ayant poussé dans ses retranchements, Katharina fit de nouveau apparaitre sa hallebarde et se releva prestement en tentant de faucher Lyra qui recula d'un bond maitrisé. Elle attendait alors que l'elfe attaque de nouveau pour aggriper de sa main gauche l'arme d'hast nébuleuse par le manche et caler de la main droite une baffe monumentale à la républicaine, en plein dans l'oreille. L'arme d'ombre disparu dans une nuage pendant que la rousse recevait un nouveau coup de poing dans le ventre, lui faisant cracher du sang mêlé à du sable.
Miraculeusement, Katharina pu contre-attaquer d'un coup de coude dans la poitrine de Lyra qui en eut le souffle coupé, la forçant à reculer d'un pas. L'elfe se redressa, haletante, et tenta de faucher la Tovyr d'un crochet qui fut bloqué au dernier instant par Lyra de son avant-bras. Elle esquissa brièvement un sourire qui ferait trembler Tensai de terreur. Un éclat bleuté et puis plus rien. La Sénéchale chargea son poing gauche en foudre avant de l'envoyer dans la mâchoire inférieure de son adversaire qui vola en arrière pour s'écrouler de tout son long dans le sable.
La seconde d'après, la Tovyr était déjà sur elle, envoya un nouveau coup de poing dans les tempes de la républicaine, avec un nouvel éclat bleuté. Son poing serré, tâché de sang, et son avant bras étaient chargés en électricité, traversés par des arcs magiques. Elle porta un nouveau coup au visage défiguré de sa victime, puis un nouveau et encore un, puis encore et encore, à chaque impact un claquement électrique s'accordait au sinistre craquement des os crâniens de la républicaine qui bougeait de moins en moins, uniquement parcourue par quelques spasmes dû au courant qui la traversait à chaque choc électrique.
Après une nouvelle série de coups qui finit de réduire le crâne de l'elfe en bouillie, Lyra se redressa, le poing écarlate, respirant fort, et se tourna vers Erwin, un sourire plaqué sur le visage, un sourire inhumain. Finalement, elle s'approcha de lui et glissa une main sous son caftan pour en tirer un objet qu'elle glissa dans la main tremblante de son cousin.- C'était la chevalière de ma mère, elle est à toi à présent. Fit-elle avant de renifler.⊰⊱
Tout savoir sur Lyra Leezen
Dynasties & Dystopies
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Thème musical de la Sénéchale
Noble de La République
Viktor Volkhard
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Race: Humain
Vocation: Guerrier combattant
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Rang: B
L'Exilée
Feat. Lyra Leezen
Mes prunelles rivées sur ma cousine, je vis cette dernière lever légèrement le bras. Un signe que je ne connaissais que trop bien, m’indiquant qu’il était temps d’arrêter de bouger. Et, naturellement, j’obéissais, comme un chien à son maître. Les flammes jaillissantes de mon bras droit s’estompèrent, dévoilant peu à peu mon bras d’ébène, sur lequel mes vaines étaient visibles, représentant une rivière de lave. Je ne fis pas un sourire, je ne montrai pas la moindre expression, les traits de mon visage ne s’étirèrent pas. Non, j’obéissais, sans montrer mon mécontentement, ma déception. Celle de n’avoir pu, aujourd’hui, assouvir la soif de désolation du démon dormant en moi.
- Tu vas sérieusement lui obéir, Erwin ? Tu vas la regarder tuer notre proie sans rien faire ? Tu vas la laisser te voler ça ?
- Oui.
- Pourquoi ?
- Tais-toi, Carnage. Ce n’est pas un choix que nous avons.
Je regardais ma cousine, la Tovyr Leezen, passer devant moi, laissant son parfum m’enivrer. Elle voulait en découdre, elle voulait la réduire en bouillie, c’était une évidence. Je le voyais, dans ses perles sombres, elle avait une soif de sang inépuisable. Elle était complètement folle, cette femme. Je n’osais même pas imaginer un duo entre elle et Carnage. Malheur à ceux qui les affronteraient.
Sans un mot, sans un bruit, sans une expression, je regardais ma cousine affronter l’elfe républicaine et, quel combat. Impressionnant. Elle gagnait, elle avait le dessus contre l’elfe qui elle-même, usait de sa magie pour faire apparaître cette fameuse hallebarde. Lyra ne démordait pas, elle voulait gagner, quelqu’en soit le prix. Bien évidemment, je voulais agir, je voulais l’aider. Cependant, les ordres étaient ce qu’ils étaient et, je me devais de les respecter, même quand ceux-ci ne me plaisaient guère. Enfin, non, je ne les respectais pas toujours, mais ce n'est pas le sujet.
Ma cousine venait même d’utiliser sa magie de foudre dans ses frappes, provoquant des flashs lumineux et bleutés, se reflétant dans mes prunelles redevenues pourpres. Je devais bien l’admettre, elle était effrayante, même pour moi. A tel point que lorsqu’elle s’approchât de moi, je tremblais légèrement. Mais, si elle était venue jusqu’à moi, ce n’était pas pour me coller une droite comme on les aime, non. De sa main recouverte du sang pur de l’elfe, elle glissa un objet dans la mienne, un objet qui, naturellement, était couvert de sang lui aussi.
Alors qu’elle m’énonçât la nature de l’objet, j’ouvrais la paume de ma main pour scruter de mon regard ce dernier. Un chevalière portant l’emblème de la maison Leezen, ma famille, celle que je reniasse depuis tant de temps. Oui, il y avait de quoi donner les larmes aux yeux, par ce simple geste, mais qui signifiait tant pour moi. Alors que je resserrasse le poing pour garder la chevalière bien en main, je laissais mes prunelles glisser jusqu’aux perles de ma cousine, puis je lui fis un léger sourire.
- Merci, Lyra. Mais, pourquoi ? Pourquoi aujourd’hui et ici ? Je ne comprends pas. Tu es tellement attaché à cet objet. Pourquoi me le léguer.
Ce n’était certainement pas comme cela que je devais réagir. Mais, je voulais des réponses. Était-ce parce que, une fois de plus, j’eusse frôlé la mort ? Seule Lyra pouvait m’apporter cette réponse, si tant était qu’elle voulût me l’apporter.
CENDRES- Tu vas sérieusement lui obéir, Erwin ? Tu vas la regarder tuer notre proie sans rien faire ? Tu vas la laisser te voler ça ?
- Oui.
- Pourquoi ?
- Tais-toi, Carnage. Ce n’est pas un choix que nous avons.
Je regardais ma cousine, la Tovyr Leezen, passer devant moi, laissant son parfum m’enivrer. Elle voulait en découdre, elle voulait la réduire en bouillie, c’était une évidence. Je le voyais, dans ses perles sombres, elle avait une soif de sang inépuisable. Elle était complètement folle, cette femme. Je n’osais même pas imaginer un duo entre elle et Carnage. Malheur à ceux qui les affronteraient.
Sans un mot, sans un bruit, sans une expression, je regardais ma cousine affronter l’elfe républicaine et, quel combat. Impressionnant. Elle gagnait, elle avait le dessus contre l’elfe qui elle-même, usait de sa magie pour faire apparaître cette fameuse hallebarde. Lyra ne démordait pas, elle voulait gagner, quelqu’en soit le prix. Bien évidemment, je voulais agir, je voulais l’aider. Cependant, les ordres étaient ce qu’ils étaient et, je me devais de les respecter, même quand ceux-ci ne me plaisaient guère. Enfin, non, je ne les respectais pas toujours, mais ce n'est pas le sujet.
Ma cousine venait même d’utiliser sa magie de foudre dans ses frappes, provoquant des flashs lumineux et bleutés, se reflétant dans mes prunelles redevenues pourpres. Je devais bien l’admettre, elle était effrayante, même pour moi. A tel point que lorsqu’elle s’approchât de moi, je tremblais légèrement. Mais, si elle était venue jusqu’à moi, ce n’était pas pour me coller une droite comme on les aime, non. De sa main recouverte du sang pur de l’elfe, elle glissa un objet dans la mienne, un objet qui, naturellement, était couvert de sang lui aussi.
Alors qu’elle m’énonçât la nature de l’objet, j’ouvrais la paume de ma main pour scruter de mon regard ce dernier. Un chevalière portant l’emblème de la maison Leezen, ma famille, celle que je reniasse depuis tant de temps. Oui, il y avait de quoi donner les larmes aux yeux, par ce simple geste, mais qui signifiait tant pour moi. Alors que je resserrasse le poing pour garder la chevalière bien en main, je laissais mes prunelles glisser jusqu’aux perles de ma cousine, puis je lui fis un léger sourire.
- Merci, Lyra. Mais, pourquoi ? Pourquoi aujourd’hui et ici ? Je ne comprends pas. Tu es tellement attaché à cet objet. Pourquoi me le léguer.
Ce n’était certainement pas comme cela que je devais réagir. Mais, je voulais des réponses. Était-ce parce que, une fois de plus, j’eusse frôlé la mort ? Seule Lyra pouvait m’apporter cette réponse, si tant était qu’elle voulût me l’apporter.
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