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    Corvus Sanariel
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  • Sam 23 Mar - 23:14
    Les Mirages du Désert
    Feat. Ayshara Ryssen
    Les rayons du soleil, cet astre assassin pour quiconque serait de nature vampirique, venaient caresser tendrement les façades immaculées du Grand Palais Impériale d’Ikusa, éblouissant le moindre individu portant ses prunelles sur celui-ci. Un joyau surplombant la ville où vivait la plaide, scintillant de mille feux au centre du désert. Cela ne faisait qu’un mois que Corvus avait officiellement pris ses fonctions de Cœur, un titre prestigieux qu’il convoitât depuis de longues décennies. Il avait été nommé par l’impératrice Ayshara en personne et, c’était un véritable honneur pour lui que d’avoir été repéré par la mère des dragons. En cette matinée du mois de Novembre, le Grand Argentier était présent dans son bureau, dans le palais. Il y avait même passé toute la nuit, étant un être n’ayant pas spécialement besoin de sommeil pour survivre, non, il n’avait besoin que de sang. Il raffolait particulièrement du sang des races humanoïdes et, encore plus des races extrêmement rares, comme celle de l’impératrice par exemple, dont elle en est la seule détentrice, les deux autres étant son fils, Draknys et son frère, Vaenys.

    Le vampire aux prunelles d’acier avait passé toute une nuit à étudier un dossier spécial. À vrai dire, il cherchait à traquer et à démanteler un réseau d’esclavagisme. Seulement, pour que le Cœur en personne intervînt, il fallait des preuves tangibles. Et, à force de persévérance, il avait trouvé tout ce dont il avait besoin pour intervenir. Des erreurs dans certains contrôles fiscaux, des incohérences dans les rapports comptables. Tout ce qui pourrait prouver une trace de travail dissimulé. Le réseau semblait être camouflé derrière une petite entreprise de fabrication de vêtements typiques du désert. Cette dernière était établie dans un petit village situé dans le désert, entre la grande capitale du Reike, Ikusa et la ville militaire réputée pour ces événements comme le jour de la force, Taisen. Il n’avait d’ailleurs pas eu la chance de participer à ce dernier et, de toute façon, il n’aurait pas été de taille face aux valeureux combattants pénétrant dans l’arène de Taisen.

    Lysandre, d’un pas léger et mesuré, flottait dans le bureau de son maître tel un spectre, sa présence tirant ce dernier de sa concentration extrême. Le vampire fleurait le sang d’humain frais, il venait tout juste de se nourrir, le verre nappé du fluide carmin apposé sur le côté de son bureau le prouvait. Aucune expression ne pouvait être lisible sur le visage lisse du Cœur de l’empire, ce dernier levant légèrement ses prunelles d’acier, lui permettant de capter la silhouette de son bras droit dans son champ de vision. Il attendait que son second prît la parole, ayant horreur d’attendre. Pourtant le silence pesant persistait au sein de son bureau, le mercenaire ne se décidant pas à prendre la parole. D’un simple mouvement du bras, le tissu frottant dans un bruissement léger, Corvus donna la parole à l’humain aux prunelles d’acier.

    « Maître Sanariel. Son Altesse Dame Ryssen va bientôt faire acte de présence dans votre bureau. » Ces quelques mots s’échappèrent d’entre les lèvres fendues par une légère cicatrice de Lysandre. La soie de sa tunique frotta légèrement, tandis que ce dernier s’inclina légèrement, laissant ses prunelles d’acier disparaître derrière ses fines paupières. Dans un mouvement mesuré et réfléchi, le Cœur de l’empire se leva de son siège, laissant le son du velours faire son œuvre, accompagnant le chant des oiseaux se situant sur le balcon de ce bureau. Il ne quitta pas son second du regard, laissant toutefois un certain mépris se faire entendre dans sa voix, lorsqu’il rétorquât.

    « Très bien. Tu peux disposer dès maintenant Lysandre. Laisse la porte ouverte, j’attendrai l’impératrice sur le balcon. En attendant, tâche de faire parvenir différents rafraîchissements jusqu’ici, que Dame Ryssen ne manque de rien une fois en ma compagnie. » Aussitôt ses paroles prononcées, Lysandre disparut du bureau de son maître, allant de ce pas exécuter la tâche que Corvus vînt de lui assigner.

    Sans plus attendre, dans un bruissement de frottement de soie méticuleusement tissée, Corvus se dirigea en direction de son balcon. Le vent soufflant sur la capitale venait caresser sa douce peau, d’une pâleur aussi ravissante que surnaturelle, lui offrant un côté terrifiant. Sa chevelure d’ébène dansait un rythme des rafales, absorbant la scintillance du soleil de son obscure couleur. Le Cœur releva les manches de sa chemise de jais, avant de venir positionner ses bras sur les barrières protégeant quiconque viendrait sur ce balcon, du vide présent en contrebas. À présent, le Grand Argentier du Reike attendait l’impératrice du Reike. Il lui avait fait savoir auparavant la raison de sa venue, concernant le village de Mirage. Il espérait avoir l’autorisation de sa supérieure pour pouvoir se rendre personnellement dans ce camp d’esclavagiste et, peut-être même être accompagné par l’impératrice. Ainsi, ce démantèlement aurait un grand impact sur toute la nation du Reike.
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    Ayshara Ryssen
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  • Mar 7 Mai - 9:08

    L'aube perçait timidement entre les rideaux luxueux de la chambre du couple impérial. Poussant un gémissement plaintif, la vosdraak ouvrit lentement les paupières en s'étirant les bras. Près d'elle, le drap était froissé mais vide; Tensai avait déjà quitté la couche afin de s'adonner à ses entraînements habituels. Elle soupira doucement, mélancolique à l'idée de ces matins répétés où les obligations le retenaient loin. La jeune femme aurait tant aimé le garder un peu plus dans la chaleur de leur lit... Ce sera sans doute pour une prochaine fois ! Se levant, elle laissa ses pieds nus effleurer le sol frais. Ses pas la menèrent vers la coquette salle à manger attenante. Une odeur exquise fit gronder son estomac. Gracieusement préparé par ses domestiques, son petit déjeuner l'attendait : quelques baies juteuses, du pain d'épice parfumé au miel et une coupe de yaourt saupoudré de graines de pavot. Ayshara ne tarda donc pas à s’installer à table et commença à picorer distraitement ces fruits rouges délicieux, songeant au déroulement de sa journée. Une journée qui ne s'annonçait pas de tout repos, selon le récent rapport de Corvus.
    Un tourbillon de chaos ambulant la sortit néanmoins de son état pensif. Draknys ! Sa venue - pourtant très prévisible à cette heure-ci - fit pratiquement bondir au plafond la sœur de Vaenys. Frénétiques, les battements d'ailes rompirent le calme. Le dragonnet s'approcha de sa mère en virevoltant de façon maladroite. Il atterrit avec moins de grâce qu’il n’aurait souhaité au bord du meuble, manquant de renverser un vase d'une valeur élevée à côté de lui. La souveraine du Reike ne put s'empêcher de rire, toute pensée morose s’évanouissant d'un coup, puis étira sa main pour caresser le museau tout doux de l'enfant, qui gazouillait de plaisir sous son toucher maternel. Également affamé après une longue nuit de sommeil, l'écailleux héritier s'invita et mangea la même nourriture que sa maman. Ils partagèrent alors le repas, dans un échange joyeux, simpliste et sans artifice. C'était lors de ces moments de banalité quotidienne que l'impératrice trouvait le plus beau des bonheurs. Loin des regards curieux et des attentes du monde extérieur.

    - Tu deviens grand, tellement rapidement.

    Hélas, cet instant inestimable entre mère et fils se termina trop vite. Beaucoup trop vite. Le devoir les rappelait à l'ordre du jour. Draknys devait rejoindre ses professeurs, et elle, se préparer à quitter le palais pour mener à bien une nouvelle mission. Ainsi, le duo se sépara, non pas sans un dernier câlin. Et le bébé dragon s'envola vers d'autres horizons. Le cœur lourd, Ayshara resta cinq minutes de plus à contempler le lieu de leur mini cérémonie matinale. Le pouvoir lui pesait parfois, mais ces petits riens si précieux lui remettaient en tête ce pourquoi elle endurait les fardeaux de la couronne. Aujourd'hui, comme depuis quatre printemps, elle serait Reine de son peuple.

    Une affaire d’esclavage illégal grouillant au sein d'un village voisin "exigeait" son attention personnelle. Bonne élève, elle avait épluché les détails du dossier la veille au soir. Son ministre des finances ne savait pas encore qu’elle souhaitait l'accompagner sur le terrain. Il s'agissait d'une décision prise sur le vif, mue par son engagement profond à voir de ses propres yeux les réalités au-delà des rapports. Un choix risqué, peu conforme aux attentes de ceux qui préféraient la savoir cloîtrée derrière les murs du palais. Cependant, la belle s'était toujours sentie extrêmement concernée à propos des litiges qui touchaient de près ou de loin ses audacieuses réformes anti-esclavagistes. Elle ne comptait pas lâcher l'affaire aussi facilement. L'application de cette loi controversée ne se ferait pas correctement sans supervision accrue de la part des autorités reikoises.

    De retour dans ses appartements privés, elle se vêtit d'une tenue de cuir sombre qui épousait ses formes généreuses. La praticité plutôt que la pompe. Une fois complètement habillée, elle s'assit devant la coiffeuse, où une jeune servante patientait. Cette dernière peigna méticuleusement l'impressionnante chevelure immaculée de la dulcinée du Conquérant. Elle les sépara en sections précises, entrelaçant chaque mèche d'une rigueur qui témoignait de nombreuses années d'expérience. Des tresses fines et serrées naissaient sous ses doigts, courant sur la tête de la dragonne avant de se joindre en une natte plus épaisse qui tombait élégamment le long de son dos. Une fois la coiffure achevée, la demoiselle recula, histoire de laisser sa maîtresse contempler le résultat dans le miroir. Parfait ! Remerciant la domestique, la dirigeante de l'Empire ajusta le col de sa veste et quitta la pièce afin de se rendre d'un pas décidé au bureau du Cœur.

    En traversant le couloir qui menait à sa destination, elle croisa Lysandre, l'homme de main de Corvus. Lui offrant son plus beau sourire matinal, elle le salua poliment avant de continuer sa route. Elle ne pouvait s'empêcher de trouver amusant que cet homme partage son prénom avec la cheffe du Conseil des Érudits de Melorn, une sublime elfe ultraféminine. Arrivée au bureau, elle nota immédiatement les rafraîchissements soigneusement disposés, une attention qui ne manquait jamais de la part du ministre. Il avait le don de bien recevoir ses invités ! La vosdraak avança, ses améthystes balayant l'intérieur richement décoré jusqu'à remarquer la silhouette du vampire sur le balcon. Il se tenait là, les mains appuyées sur le garde-corps, son regard perdu parmi l'immensité de la ville qui s'étendait à perte de vue. La brise du matin agitait légèrement sa chevelure d'ébène. Il possédait un certain charme, c'était indéniable.
    L'impératrice s'approcha doucement de l'être nocturne. Elle n'oubliait jamais ce qu'il était; un individu ayant une nature qui imposait une prudence supplémentaire, surtout pour une femme au sang irrésistiblement attirant pour ceux de sa race. Toutefois, elle ne laissait pas cette méfiance éclipser le respect dû à son rôle. S'il osait essayer de la mordre, elle le gèrerait comme disaient les enseignements des Vrais Hommes du Reike.

    - Corvus. J'ai lu vos rapports sur les activités suspectes liées à cette entreprise de vêtements. (Depuis quand les reikois portent-ils autre chose que des pagnes, hein ?) J'aimerais en discuter avec vous et, plus encore, vous accompagner pour voir de mes propres yeux ce qui se trame.

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    Corvus Sanariel
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  • Mar 7 Mai - 11:38
    Corvus, en tant que bon vampire millénaire, parvenait à ressentir le si précieux sang de l’Impératrice. Ce sang que beaucoup convoitaient pour ses propriétés surnaturelles. Le Cœur, bien qu’immortel, faisait bel et bien partie de ces personnes. Cependant, il n’était pas totalement fou, pas au point de dérober son précieux sang à Dame Ryssen, pas au point de planter ses crocs en elle.
    Premièrement, il risquerait de perdre sa précieuse place au sein de la Main de l’Empereur et donc, serait déchu de ses fonctions de Ministre des Finances.
    Ensuite, il ne voulait point risquer une confrontation perdue d’avance avec Tensai Ryssen. Ce serait purement et simplement du suicide.
    Alors, il se contenterait de simplement humer cette délicieuse odeur qui s’échappait de l’enveloppe de la Vosdraak. Si délicieuse que le vampire en perdît quelques instants le contrôle de son instinct, dévoilant ses prunelles spécifiques, dont l’écarlate de son iris et de ses pupilles était noyé dans le sombre océan que représentait sa sclère.

    Sentant l’arrivée proche de l’Impératrice et, entendant sa démarche assurée, le Cœur ne se retourna point, continuant de mirer la ville en contre-bas, toujours perché sur le haut de son balcon, s’appuyant sur la rambarde. Il attendit que celle-ci prît la parole pour se retourner et la saluer. Il arqua tout de même un sourcil lorsque son interlocutrice lui fit part de sa volonté à l’accompagner directement au siège de l’entreprise suspectée d’esclavage illégal. Il savait l’Impératrice faire preuve d’une certaine noblesse, mais pas au point de risquer sa vie de la sorte.
    Enfin il se retourna, s’inclinant gracieusement et avec légèreté, non seulement en guise de salutations, mais aussi, en signe de respect envers cette personne qu’il respectât, parce qu’elle était son supérieur direct. Un léger sourire naquit alors sur les lèvres du vampire, venant décorer son visage à la pâleur surnaturelle, tandis que ses prunelles spécifiques, écarlates et sombres, glissèrent jusqu’aux améthystes de la Vosdraak.

    « Dame Ryssen, c’est un véritable plaisir que vous m’honoriez de votre présence. » Répondit le Cœur, avec la plus grande sincérité à l’égard de sa supérieure. « Je n’ai aucun mal à en discuter avec vous, bien au contraire, c’est bien pour cela que je vous ai fait venir. Cependant, êtes-vous sûre de vouloir m’accompagner sur le terrain ? Je veux dire, ce n’est pas trop dangereux pour vous ? » Demanda-t-il, dissipant peu à peu son sourire. Ne laissant pas le temps à son interlocutrice de répondre, il reprit.

    « Je ne vais pas vous empêcher de venir. Cette balade ne sera que plus plaisante en votre compagnie, après tout. Mais, prenez quand-même le soin d’emporter quelques-uns de vos gardes avec vous. Je ne voudrais pas qu’il vous arrive une mésaventure. » Ajouta le vampire, tout en soupirant légèrement. À vrai dire, s’il s’inquiétait, c’était plus pour lui que pour son interlocutrice. Il serait regrettable que l’Impératrice eût un accident, alors qu’elle fût avec lui. Il n’oserait même pas imaginer ce qu’il pût lui arriver, si Tensai décidait que Corvus fût le coupable d’une potentielle attaque envers Ayshara.

    « Si vous voulez bien me suivre, je vous propose que l’on aille prendre place directement autour de mon bureau, que je puisse vous conter le problème en détail. » Déclara-t-il, montrant, d’un geste de la main, le confortable fauteuil qui attendait l’Impératrice.
    Il laissa l’impératrice se diriger vers son assise, puis il emboîta le pas juste derrière. Seul le bruissement de la soie résonnait à l’intérieur du bureau, tant l’atmosphère, en cette belle matinée, était d’un calme légendaire.
    Enfin assis sur son fauteuil, le Cœur se vautra légèrement, laissant son dos épouser toute la forme de son assise. Il joignit ses mains, d’une pâleur toute aussi surnaturelle que celle de son visage, puis les posa sans plus attendre sur la table. Ses prunelles, redevenues d’un gris acier, glissèrent vers le visage si jeune de son interlocutrice, tandis qu’il eût pris soin plus tôt, de positionner le dossier devant la place de cette dernière.

    « Cette entreprise de vêtements, au nom aussi sordide qu’imprononçable, est en réalité une société écran. Son activité principale réside dans l’esclavage illégal, bien évidemment, qui traite certainement avec la pègre locale. Elle est située à quelques lieux de la ville, dans le désert. » Conta-t-il, laissant le temps à son interlocutrice d’observer plus en détail les documents placés devant elle, si elle le souhaitait.
    « Habituellement, je laisse mon contrôleur le plus féroce, Ben le Bouc, s’occuper de ce genre d’affaires. Mais, comme je suis purement et simplement contre l’esclavage, je n’ai pas pu m’empêcher de vouloir m’y rendre personnellement pour démanteler ce réseau, même si je dois y risquer ma peau. » Continua le Cœur, tout en laissant un bref sourire fendre son visage.

    « Et, comme vous, Dame Ryssen, visez à abolir l’esclavage dans notre Nation, je me suis dit que vous en faire part était une excellente option. Si en plus, comme vous me l’avez fait savoir, vous désirez m’accompagner, alors ce démantèlement sera un vrai symbole de votre force d’action, mais aussi de votre volonté de faire, pour ceux qui vous soutiennent. » Ajouta-t-il, toujours maintenant son délicat sourire et, attendant cette fois-ci une éventuelle réponse de son interlocutrice.

    « Nous pourrons donc partir dès que vous serez prête, Dame Ryssen. J’ai fait préparer une calèche pour mon départ, mais je peux très bien en demander une seconde si vous le désirez, ça ne sera point un problème pour mon bras droit. » Conclut Corvus, épiant son interlocutrice de son regard perçant. Bien qu’il sentît encore l’odeur de son délicieux sang, il tentât de se contrôler pour ne point l’apeurer. Ce n’était certainement pas la personne à contrarier.
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    Ayshara Ryssen
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  • Mer 22 Mai - 7:19

    Malgré son assurance apparente, un frisson de méfiance traversa l'échine de la mère-dragon en voyant le vampire, un prédateur sophistiqué caché sous le vernis de la civilité. Elle s'approcha lentement du balcon, chaque pas mesuré. Depuis qu'elle avait pris connaissance de la véritable essence de Corvus, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une appréhension instinctive en sa présence. C'était un sentiment... Primitif, oui. Parce que le Grand Argentier avait largement prouvé sa compétence. Son intelligence, sa finesse stratégique et son dévouement au service du Reike le rendirent vite indispensable en tant qu'allié. Et curieuse de nature, Ayshara se demandait parfois ce qui se tramait derrière ce regard perçant et ce sourire calculateur...
    À quoi pensait-il exactement, les yeux ainsi rivés sur la cité ? À quoi ressemblaient les réflexions d'un être aussi ancien et complexe que lui ? Les vues panoramiques de la ville proposaient un spectacle de prospérité et de magnificence, certes. Mais pour un individu de sa race, cette lumière éclatante devait également remémorer la menace constante du jour, à ne point en douter.

    Quand la vosdraak l'appela par son nom, elle remarqua le léger tressaillement dans ses épaules, signe qu'il était bel et bien concentré ailleurs. Lorsqu'il se retourna, son visage impassible s'adoucit en un sourire accueillant de circonstance. Pendant quelques secondes qui semblèrent durer une éternité, la cadette de Vaenys plongea intensément ses prunelles dans celles de Corvus, comme si elle cherchait à déchiffrer un peu plus cet homme. Puis, elle rompit le contact visuel en ricanant doucement. Ses préoccupations concernant sa sécurité étaient parfaitement compréhensibles. Cependant, il ne fallait pas laisser se faire envahir par la peur.

    - Je vous remercie de votre sollicitude. Toutefois, je ne peux pas diriger de manière efficace si je reste cloîtrée entre les murs de ce palais. Les dangers s'avèrent réels, je le sais, mais ils ne sont pas plus grands que ceux auxquels mon peuple fait face quotidiennement. Répondit-elle en lançant un coup d'œil à la capitale qui s'étendait droit devant, vibrante de vie et de défis multiples. Sachez que je ne suis pas aussi fragile que certains pourraient le croire. J'ai appris à me défendre ! Et plutôt bien, même si elle n'était pas vraiment une combattante.

    Acceptant sans broncher l'invitation à s'asseoir, la jeune femme s'installa sobrement sur le fauteuil qu'il lui indiquait. Alors qu'elle prenait place, son attention se posa sur les rafraîchissements soigneusement disposés sur le bureau. Parmi eux, une carafe d'eau citronnée attisa sa soif. La couleur pâle de la boisson et les fines tranches d'agrumes jaunes flottant à la surface promettaient une saveur intéressante. Faisant comme chez elle (en même temps, le palais lui appartient !) l'épouse du Conquérant se servit un verre et porta le liquide froid à ses lèvres. Ensuite, elle leva ses améthystes et croisa le regard du ministre, lui offrant un sourire doux tout en l'écoutant expliquer davantage la situation. Inévitablement, l'information sur l'entreprise de vêtements et son possible lien avec l'esclavage illégal ne faisait que renforcer sa détermination. Elle était aussi très heureuse que l'être de la nuit partage son opinion à propos de l'esclavage.

    À la mention de Ben le Bouc, le soi-disant contrôleur super féroce, la souveraine haussa un sourcil, la curiosité piquée. Elle ne connaissait pas ce personnage, mais son nom lui disait quelque chose... Tagar Reys lui en avait peut-être parlé, un fois, entre deux escapades chocolatées.

    - Je suis d'accord, Corvus. Il faut continuer de prouver aux reikois que nous sommes prêts à agir et à prendre des risques pour ce en quoi nous croyons. Elle but une gorgée de cette eau citronnée. Ce Ben... Il m’intrigue ! Pouvez-vous m’en dire davantage sur lui ? Comment travaille-t-il, et qu'est-ce qui le rend potentiellement si efficace dans ce genre de situations ?

    Y aller, elle n'attendait plus que ça. En dépit des risques pour sa personne, sortir de la monotonie de la cour et vivre une expérience différente lui ferait du bien. D'ailleurs, Ayshara avait déjà presque tout prévu !

    - Une calèche ? Oh, comme c'est mignon ! Une expression taquine s'esquissa sur son faciès. Au même moment, un tremblement secoua la demeure impériale, suivi d’un grognement sourd. La belle se tourna vers le balcon, où la tête massive de Valeryon apparut majestueusement. La vue du dragon fit sourire la Reine encore plus largement. Elle se leva de son siège, ses mouvements toujours empreints de cette grâce divine, et se rapprocha de la balustrade. Tendant la main, elle caressa affectueusement le museau du géant qui gronda de contentement. On dirait bien qu'il souhaite nous accompagner pour le voyage ! Plutôt que de nous rendre à cheval, pourquoi ne pas grimper sur le dos de Valeryon ? Ce sera beaucoup plus sympathique ! Prononça-t-elle en faisant signe à Corvus de s'approcher. Allez, ne le faites pas attendre. Il est très impatient !

    La mère de Draknys attrapa une des crêtes osseuses qui longeaient le cou de la créature, utilisant son adresse afin de se hisser sur la nuque de son destrier du jour avec une aisance qui témoignait de son expérience. Assise en hauteur, elle observa le ministre d'un air malicieux. Oserait-il ?

    - Monter un dragon n'est pas exactement comme monter un cheval. Elle ajusta sa position, se préparant au décollage imminent. Impossible de contrôler un dragon comme on le ferait avec une monture ordinaire. En réalité, c'est le dragon qui nous mène où il a envie d'aller ! Nous ne faisons que suivre.

    Quant aux gardes royaux, ils ne tarderaient pas à les rejoindre. Ayshara leur avait envoyé un message télépathique plus tôt, ordonnant de se préparer à les "escorter" en griffon.

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    Corvus Sanariel
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  • Mer 22 Mai - 13:34
    Il était remarquable de voir à quel point l’Impératrice s’intéressait à ses sujets. Était-elle sincère, au moins ? Car, si elle tenait plus de la famille Draknys que Ryssen, ce qui serait logique, on ne pouvait pas affirmer que ses ancêtres étaient forcément prêts à se déplacer au cœur des problèmes. Enfin, le vampire pensait cela, mais il n’en savait rien, il n’avait connu aucun membre de la dynastie Draknys personnellement, c’était bien pour cela qu’il penchât plus du côté des Ryssen, malgré sa longue vie.
    De toute façon, qu’importait qui se trouvait sur le trône de l’Empire du Reike, tant que celui-ci faisait son travail correctement. Et, c’était bien entendu le cas de Tensai, qui était un Empereur admirable et, sa femme l’était tout autant. La preuve, elle se préoccupait de ses sujets, elle faisait tout son possible pour que les choses changeassent. D’abord l’esclavagisme, que Corvus soutenait bien évidemment, en mémoire à sa femme, morte depuis des années et, le féminisme. Bon, inutile de parler de la position de Corvus sur ce dernier point.

    Un bref sourire fendit le visage lisse du vampire, tandis que ses prunelles d’acier perçaient le regard d’améthyste de son interlocutrice. Tout cela, accompagné d’un léger mouvement de la tête.
    « J’admire votre honnêteté et votre prise de risque, Dame Ryssen. Aussi, si nous rencontrons un quelconque problème une fois là-bas, comptez sur moi pour me dresser entre le danger et vous. Il serait inacceptable que l’Impératrice soit blessée. » Argumenta le Cœur, loin de se douter que son interlocutrice était bien plus puissante que lui, sur tous les tableaux. A vrai dire, il était certainement plus en sécurité avec elle que sans elle.
    « Aussi, je ne doute pas de votre capacité à vous défendre, Ma Dame. Vous être l’Impératrice-Dragon, ce n’est pas un titre que l’on donne à n’importe qui, n’est-ce pas ? J’espère simplement ne pas avoir besoin de vous voir à l’action. » Avoua-t-il ensuite, tout en dissipant ce faible sourire qui, plus tôt, décorait son visage à la pâleur surnaturel.

    Corvus restait impassible face aux réactions de son interlocutrice. Parfois, il lui rendait simplement les doux sourires qu’elle lui adressait, sans trop en faire. Parfois, il n’en fit rien, trop préoccupé par la suite de cette aventure. Prendre des risques, telle était leur véritable mission selon lui.
    « Restez entre ces quatre murs n’est pas la solution pour que le peuple soit prêt à vous suivre. Prendre des risques et se mettre en danger, ça, c’est une excellente solution. Après tout, à quoi cela sert d’être Impératrice ou, Cœur dans mon cas, et d’agir que depuis ces quatre murs ? Nous avons le pouvoir de changer les choses, alors il est de notre devoir de tout mettre en œuvre pour y parvenir. » Répondit Corvus, même si, ce qui l’intéressait lui, c’était dans un premier temps, abolir l’esclavage et, dans un deuxième temps, se faire une image positive auprès du peuple.

    Maintenant, elle en demandait davantage sur Ben le Bouc. Corvus, pour l’instant, ne l’avait pas encore rencontré personnellement. Il ne le connaissait que de nom et de réputation. Mais, cela ne l’empêchera pas de satisfaire la curiosité de son interlocutrice.
    « Hélas, je ne le connais que de réputation. Mais, de ce que je sais, il est un excellent contrôleur, très pointilleux. Le moindre faux pas et, c’est une soufflante. Il aurait même été capable de demander un Holmgang envers un mauvais payeur, mais ça, je ne suis pas en mesure de l’affirmer, hélas. C’est bien pour cela que je dis qu’il aurait été le bienvenu pour cette mission dans le désert. Un Holmgang remporté et le démantèlement est aussi simple que cela. Je serais sans doute capable d’en remporter un moi aussi, mais je ne suis pas certain que cette solution soit adéquate. » Ajouta le Cœur de l’empire, un léger sourire en coin de lèvres.

    Corvus esquissa un léger sourire, bien qu’il ne comprît pas l’expression taquine de son interlocutrice. Pas directement. Ce n’était qu’après le tremblement de terre secouant le palais qu’il comprît qu’elle faisait allusion à son majestueux dragon. Quelle chance. Suivant le regard de son interlocutrice, les prunelles perçantes du vampire glissèrent jusqu’au balcon, là où la tête de Valeryon se fit apercevoir.
    Corvus s’approcha sans attendre, rejoignant l’Impératrice-Dragon sur la balustrade juxtaposant son bureau. Il se fendit d’un bien large sourire tandis que les mots de son interlocutrice résonnèrent dans sa tête. Monter à dos de dragon ? Peu en avaient eu la chance, le Cœur le savait.
    « Oh ! Ce serait un véritable plaisir pour moi, Dame Ryssen. Malgré mes deux millénaires et demi de vie, je n’ai jamais eu la chance de monter à dos de Dragon. Vous pouvez donc sans peine imaginer mon enthousiasme face à une telle situation. » Expliqua-t-il, mirant la créature, de ses prunelles d’acier.

    Regardant cette fois-ci son interlocutrice se hisser sur le dos de son destrier ailé, Corvus était dubitatif. Devait-il vraiment la suivre sur sa monture ? Bon, que risquait-il, après tout. Ses prunelles d’acier virèrent au noir et au rouge, tandis que de son dos, des ailes de corbeau jaillirent. Un premier battement d’ailes pour prendre un peu de hauteur, puis un second pour se rendre au-dessus du dragon de l’Impératrice. Puis doucement, il descendit, se posant sur son dos, derrière Ayshara.
    « Très bien. Suivons donc l’instinct de cette majestueuse créature, dame Ryssen, vous avez toute ma confiance. J’espère simplement ne pas chuter durant notre voyage. » Confia le vampire, toujours aussi dubitatif. Il imaginait déjà la tête des personnes à qui ils rendirent visite, lors qu’ils verront le Dragon arriver à toute vitesse sur eux, accompagné du Cœur et de l’Impératrice. Si ça, ce n’était pas une preuve de la férocité du Reike et des moyens mis en place pour agir rapidement.
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