Un nouveau départ (Ersa)

Ikusa Pendant l'été de l'année -10

Ersa arriva a Ikusa en milieu d’après-midi, simplement vétu d’une tunique grise dont elle avait relevé les manches, un pantalon légèrement matelassé couvert par une « jupe » de cuir ouverte sur l’avant. Elle put admirer la ville grandirent au furent et à mesure qu’elle se rapprochait. Elle passe la porte et fut stopper par la foule présente, une rue pleine de monde qui se croisait comme les flots d’une rivière, cela rendait la naine un peu mal à l’aise peu habitué à devoir entré dans une foule si dense, le défilé agressa tout ses sens les couleurs vive et le mouvement qui se créer un ballet tout sauf gracieux, les odeur des animaux, personnes et marchandise qui se croisaient lui donnait presque la nausée mais le pire était surement le bruit de cette foule qui attaqué ses tympans.

Elle décida de rester sur sa jument pour éviter de se faire bousculer par tout ce monde faisant en moyen un pied de plus qu’elle, un groupe de garde se dirigea vers la cavalière le regard posé sur l’épée longue qui était accroché à la selle.

« Ton équipement n’est pas un peu trop grand pour toi petite ? l’interpella le garde Orc qui était aussi grand qu’elle sur sa selle avec un sourire moqueur.
-Légèrement mais elle me sert de piquet quand je monte la tente, d’ailleurs étant dans un coin civilisé auriez-vous l’adresse d’une auberge ? répliqua la naine.
- T’as qu’à aller à l’enclume ronde tu auras un service à ta taille. Lança l’orc en indiquant une direction du bras sous les rires de ses collègues »

Ersa talonna sa monture alors que les gardes retournaient à leurs places, elle ne voulait pas relever la deuxième pique étant assez habitué à ce genre de comportement. Si le Reike offrait les mêmes chances à tout le monde ce n’était pas le cas des mentalités d’une majorités, Ersa resterait une femme doublée d’une naine a la carrure d’elfe, tout ce qu’il fallait pour s’attirer les railleries des militaires.

Sa monture se fraya un chemin dans la foule pour rejoindre une rue moins bondée et la jeune femme en profita pour laisser vagabonder son esprit et son regard sur la ville qui faisait la fierté de l’Empire. Ce n’était pas la première fois qu’elle venait à Ikusa, mais c’était la première fois qu’elle ne surveillait pas les coins de rue, la première fois qu’elle pouvait prendre le temps de contempler ce qui faisait la beauté et grandeur de la capitale. Rapidement la rue s’évasa sur une petite place ou l’on trouvait plusieurs enseignes. Ersa put identifier rapidement l’enseigne de bois noirci au lettre argenté qui indiquait « A l’enclume ronde » et comme pour clarifier l’évidence sur la terrasse devant le bâtiment était posé plusieurs énormes enclumes rondes avec plusieurs tabouret disposé autour de chacune d’elles.

Deux nains étaient accoudés sur une des enclumes et se chamaillait sur la qualité de forge entre l’acier doux et l’acier dur, ils la regardèrent sans vraiment d’attention qui attaché son cheval à l’anneau métallique fixé au-dessus des abreuvoirs puis détachées ses sacoches et son équipement pour les prendre avec elle. La jeune femme passe devant eux en les saluant d’un mouvement de tête, la porte grinça en s’ouvrant et une odeur mélangeait de bière, de cannelle et de viande rôti planait dans l’air. Il n’y avait pas beaucoup de clients trois nains braillait dans un coin de la pièce sans que leur propos soit très compréhensible, un nain et un gobelin jouait aux cartes dans l’autre coin sirotant une tasse de thé et face à elle se trouvait le comptoir, un Fae jouant aux dés avec un nain à l’air joyeux.

Le nain tourna la tête et posa son regard gris sur la jeune femme, il passa sa main dans sa barbe repoussant quelques miettes de pain.
« Alors Recrue, qu’est ce que l’on peut faire pour toi ? Une chambre j’imagine, s’exclama le nain d’une voix nasillarde, il se tourna vers la cuisine sur le hochement de tête de la nouvelle cliente. Hé nance viens donner une chambre à la p’tite, beuglât-il »
Une naine assez forte sortie de la cuisine en dodelinant et fit signe à la voyageuse de la suivre.

« Alors nouvelle dans l’armée ? demanda la patronne d’une voix chantante ;
-Pas vraiment, pourquoi cette question ?
- C’est souvent les nouveaux qui atterrissent ici, les engagés vont à la caserne principale ou dans les auberges d’à côté.
- J’aurais besoin de savoir comment aller au relais de chasseur, vous pouvez m’indiquer le chemin. »
La patronne lui expliqua le chemin qu’en route elle croiserait un petit marché ou elle croiserait souvent des chasseurs. Elles arrivèrent devant la porte de la chambre, Ersa y posa ses affaires laissa ne récupérant que son ceinturon où se trouvait son carquois flanquait à sa droite et le fourreau de son glaive à sa gauche. Elle passa son arc en bandoulière et ressorti de l’auberge pour voir le temps qu’il lui faudrait le lendemain pour rejoindre le relais.

La nuit fût assez courte, elle réfléchissait à ce qui l’envoyai ici, son supérieur lui avait confié une lettre de recommandation mais elle ne savait pas pour quelle unité. Elle devait se rendre à Ikusa au relais des chasseur le lendemain pour effectuer une mission test. Ersa se leva pour se préparer elle passa ses protections d’épaule et de poignet en cuir. Elle refixa son ceinturon autour de sa taille, passa son arc par-dessus son épaule et pris son baudrier avec le fourreau ouvert de son épée longue pour le fixer sur la selle de sa jument. Elle sortie de sa chambre pour aller au rendez vous de la mission. Il était assez tôt pour que l’on ne voit pas le soleil par-dessus les bâtiments, l’air était encore frais avant que la chaleur du soleil se diffuse sur le sable. Les rues était assez peu fréquentait à cette heure aussi matinale. Elle prit alors les rennes de sa monture pour la guider dans la rue.

Quand elle atteignit le lieu le rendez-vous, il y’avait un peu moins d’une dizaine de montures accrochés à différente prise, elle attacha la sienne un peu à l’écart avant de se dirigeait vers la porte. Elle entendait les voix de plusieurs hommes en train de plaisanter ou de se chamailler mais sans comprendre les mots qui étaient prononcés. Elle poussa la porte et se trouva devant la dizaine d’homme en train de se préparer. Un homme se redressa, une barbe courte tentait de camoufler une cicatrise récente. Un sourire naquit sur son visage quand son regard se posa sur la petite femme qui s’avançait vers le milieu de la pièce.
« Chef, vous avez commandé un appât pour Gnoll ? lançât le balafré, suivit de l’éclat de rire de ses camarades.
-Tu t’es perdu fillette, lançât un Oni qui s’avançait depuis le fond de la salle, baissant la tête sous certaines poutres pour que ses cornes de cogne pas dedans.
-Non, voici mon ordre de mission. Répondit la naine en sortant un billet d’ordre d’une poche de sa ceinture. L’oni l’attrapa et le lut rapidement. Il renâcla et repris.
-Je t’espérait beaucoup plus grande. Prépare-toi on va à la chasse au Gnoll. »

Ersa se dirigea vers un mur et s’i appuya, les regards des hommes qui se préparaient. Quand ils eurent fini de se préparer ils passèrent tous devant elle en la regardant de haut. L’oni s’arrêta à son niveau et l’invita à suivre le groupe d’un signe de tête. Ersa lui emboîta le pas, à l’extérieur tous les chasseurs étaient montés en selle. La jeune femme rejoint sa monture, elle entendit les soldats se lancé des plaisanteries sur la taille de la jument et de son épée trop grande pour elle. Toute en se dirigeant vers la porte le chef du groupe se mit à son niveau.
« Voici les règles, on va dans le désert chercher une meute de Gnoll faisant les malins à l’est. On les trouve et on les captures. On ne doit pas les tués. Pour le moment c’est tout ce que tu as à savoir »
Ersa répondit par un hochement de tête ne prenant pas la peine de formuler une réponse audible. Le groupe de chasseur se dirigea doucement vers la sortie de la ville.