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Bon…
J’avais le plan et j’avais la première équipe. Maintenant il me fallait la seconde équipe : celle chargeait de planter la première. Comme si j’allais me contenter des miettes. Isal était sure mais on était pas assez nombreux. Quant à Kirig, il avait pas ma confiance.
Aussi j’avais pris soin de contacter Horvath pour qu’il nous trouve des seconds couteaux. Bien entendu il aurait sa part et les mecs aussi. Çà allait toujours me coûter moins cher que de traiter avec les patrons de Liberty.
-Krammerrrr… T’es là pour être le truand numéro un…
Je grognais à l’attention de mon miroir avant de me frapper à deux reprises le crane pour me motiver.
-D’abord la banque, puis ensuite tiras fourrer la gorge de toutes les salopes, d’ici jusqu’au Reike.
Isal se mit à taper à la porte de la salle de bain. Visiblement nos visiteurs étaient là. Je pris soin de mouiller mon visage pour tenter de dissiper les effets des champignons étoilés que j’avais gobé il y a une heure.
J’allais ensuite dans le salon. Le bouffon était visiblement parti plané sur le balcon, me laissant seul avec trois gus encapuchonnés et masqués. Je venais hausser un sourcil avant de désigner un des canapés devant moi. Je pris moi même place dans un des canapés, m’affalant dedans.
-C’est vous les mecs de Horvath ? Vous allez à une orgie comme ça ? Le genre de plan saucisse avec douze lances et une fille ? C’est la cousine de qui ?
Je lâchais un léger rire tout en avisant leur dégaine.
-Moi c’est Krammer, Chazz Krammer.
Elle se situait ici la différence entre moi et eux. Eux ils étaient là pour l’argent et se chiaient allègrement dessus quand un type important envoyait une équipe pour les refroidir tandis que pour moi, c’était une satisfaction. Ca voulait dire que j’avais mi ma queue dans la bonne gorge et qu’un crétin avait récupéré un peu de moi en galochant sa nana.
[i]-Et elles ont des noms les danseuses ?[/i]
J’allais rapidement être fixer sur le type de gars que j’avais en face de moi. On apprenait beaucoup à voir la réaction de gus à la suite de quelques piques. Mon regard allait tour à tour sur chacun des types masqués sans perdre un seul instant mon sourire
J’avais le plan et j’avais la première équipe. Maintenant il me fallait la seconde équipe : celle chargeait de planter la première. Comme si j’allais me contenter des miettes. Isal était sure mais on était pas assez nombreux. Quant à Kirig, il avait pas ma confiance.
Aussi j’avais pris soin de contacter Horvath pour qu’il nous trouve des seconds couteaux. Bien entendu il aurait sa part et les mecs aussi. Çà allait toujours me coûter moins cher que de traiter avec les patrons de Liberty.
-Krammerrrr… T’es là pour être le truand numéro un…
Je grognais à l’attention de mon miroir avant de me frapper à deux reprises le crane pour me motiver.
-D’abord la banque, puis ensuite tiras fourrer la gorge de toutes les salopes, d’ici jusqu’au Reike.
Isal se mit à taper à la porte de la salle de bain. Visiblement nos visiteurs étaient là. Je pris soin de mouiller mon visage pour tenter de dissiper les effets des champignons étoilés que j’avais gobé il y a une heure.
J’allais ensuite dans le salon. Le bouffon était visiblement parti plané sur le balcon, me laissant seul avec trois gus encapuchonnés et masqués. Je venais hausser un sourcil avant de désigner un des canapés devant moi. Je pris moi même place dans un des canapés, m’affalant dedans.
-C’est vous les mecs de Horvath ? Vous allez à une orgie comme ça ? Le genre de plan saucisse avec douze lances et une fille ? C’est la cousine de qui ?
Je lâchais un léger rire tout en avisant leur dégaine.
-Moi c’est Krammer, Chazz Krammer.
Elle se situait ici la différence entre moi et eux. Eux ils étaient là pour l’argent et se chiaient allègrement dessus quand un type important envoyait une équipe pour les refroidir tandis que pour moi, c’était une satisfaction. Ca voulait dire que j’avais mi ma queue dans la bonne gorge et qu’un crétin avait récupéré un peu de moi en galochant sa nana.
[i]-Et elles ont des noms les danseuses ?[/i]
J’allais rapidement être fixer sur le type de gars que j’avais en face de moi. On apprenait beaucoup à voir la réaction de gus à la suite de quelques piques. Mon regard allait tour à tour sur chacun des types masqués sans perdre un seul instant mon sourire
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Une sausage party [...]
Feat. Chazz, Nikaerth & Afosios
Pour servir le Reike, Huldrom était prêt à suivre les ordres, quels qu'ils soient. L'Empire ayant sauvé le monde de la tyrannie des Titans, il semblait tout à fait normal au Nain que les autres nations se prosternent devant le couple royal en implorant leur protection. Pourtant, ces couards de la République faisaient comme si de rien n'était, quand bien même leur armée était restée à l'écart du danger ! Des pleutres qui se cachaient dans l'ombre des braves soldats Reikois, qui festoyaient pendant que les vrais guerriers du Sekai pataugeaient dans la boue et le sang !
Huldrom comprenait la nécessité de leur nuire, et l'obligation de le faire sous anonymat. Après tout, même l'Empire avait souffert de la guerre, et devait récupérer. En revanche, traiter avec un criminel de bas-étage lui semblait plutôt étrange. Les trois Reikois étaient tout à fait capable de tendre des embuscades eux-mêmes, non ? Enfin, le Nain n'avait pas son mot à dire, car étant sous les ordres direct de son commandant, Nikaerth, un Kashis de l'armée l'ayant sélectionné pour cette mission officieuse. Il n'était plus un janissaire qu'on envoyait mourir, mais un soldat et citoyen impérial ! Et un bon soldat se devait de suivre les ordres.
Encapuchonné et masqué pour dissimuler son visage, le guerrier fixait le criminel d'un regard neutre. Le gaillard aux yeux rouges avait assurément une grande gueule, et n'hésitait pas à l'ouvrir pour débiter des inepties. Huldrom ne releva aucune de ses piques, conscient que le gus ne cherchait qu'à les tester, lui et ses compagnons. Un numéro qu'il avait vu et revu au sein des casernes du Reike. Le Nain répondit simplement :
- Droblek -
Jusqu'ici, Huldrom n'était pas du tout impressionné. Pendant ses années de janissaire, il avait côtoyé les pires meurtriers reconditionnés par l'armée. De vraies brutes assoiffées de sang, qui mourraient en première ligne, percés de toutes part par les lances et les épées, tout en emportant avec eux un nombre incalculable d'ennemis du Reike. À côté d'eux, ce Chazz faisait bien pâle figure. Étouffant un ricanement, le soldat continua de fixer le criminel, en attendant que ses compagnons répondent à leur tour.
CENDRES
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«You either die a hero, or you live long enough to see yourself becoming the villain.»
October 12 / Evening. Liberty
Horvath? Ce nom en lui-même ne lui disait absolument rien, mais il ne l'oubliera pas de si tôt. Décidément, cet homme avait une grande gueule et lui facilitait la tâche… Ce qui ne déplaisait visiblement pas à Nikaerth, qui comptait exactement sur ce fait pour en apprendre davantage sur son organisation. Avec un imbécile comme lui, cela était presque trop facile. Il se présenta tout simplement, Chazz Krammer… Un autre nom dont l’elfe comptait se souvenir également. Il leur demanda, les leur en échange, surprenant Nikaerth par sa stupidité une fois de plus. S’il croyait sincèrement que les Reikois étaient suffisamment naïfs pour se nommer, il avait vraisemblablement mal jugé ces acolytes du jour. Prouvant ce point, voilà qu’Huldrom lui balança un nom au hasard, Droblek.
Tant qu’à lui, l’elfe ne répondit pas, alors que son regard était fixé sur le troisième venu. Cette odeur de jasmin, il la reconnaîtrait parmi mille, lui qui en était complètement obsédé. Était-ce seulement possible qu’il s’agisse vraiment de lui? Dans un endroit pareil? À élaboré des plans avec la pègre républicaine… Les probabilités étaient minces, mais cette odeur ne semblait pas mentir. Le doute planait décidément dans l’esprit de l’elfe, sans pourtant être en mesure d’en faire une certitude. Il fallait bien l’avouer, le Khashis était particulièrement tendu depuis son arrivée. Avec la faible lumière ambiante, il lui était impossible de discerner les prunelles de ce dernier, derrière le masque. Tout ce qu’il pouvait faire, était d’attendre qu’il ouvre finalement la bouche…
Nikaerth reporta son attention vers Chazz, tandis que celui-ci était bien affalé sur le fauteuil. L’elfe n’avait certes pas relevé les provocations de l’homme, connaissant que trop bien ces jeux que Thalyn, son Dunark, exerçait sur les autres de la même manière. Il se contenta de soupirer légèrement devant l’attitude enfantine de ce Krammer. Questionnant décidément ces capacités mentales à élaborer un plan comme celui-ci et surtout, sa réussite en tant que tel… Il n’était pas le premier truand dont l’elfe avait eu à faire, mais ce dernier ne lui inspirait rien de bon, surtout devant ce manquement majeur de jugeote. Si Vaenys l’avait guidé dans un plan foireux, Nikaerth ne se gênerait pas pour lui faire regretter amèrement ce mauvais choix…
1.
Noble du Reike
Afosios Smaragdi
Messages : 62
crédits : 3563
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique neutre
Rang: B
- Le Fou de la Reine:
A peine Chazz s'installa-t-il dans le canapé et commença à insulter copieusement les trois soldats que celui de rouge vêtu posa ses deux mains sur son sourire factice, riant délicatement de ces quelques piques gratuites. Certes, ce n'était pas du grand art et les répliques cinglantes de la Cour Impériale assenées par des courtisans dévolus à cette pratique étaient teintés d'un arrière-gout d'épice. Là, celles que proférait Chazz était à peine assez salées pour servir de hors-d'œuvre.
- Tu es au courant de récréatives bacchanales et tu n'étais pas convié ? C'est délicat.
Que faisait-il là, parmi cette assemblée de va-nu-pieds, de contrebandiers et de traitres ? Et bien, la réponse était fort simple : pour une opération de cette envergure, aux répercussions politiques et économiques si imprévisibles, il valait mieux que le couple royale y ait un œil vigilant et une main assurée. Cette mission ne pouvait, ni ne devait, échouer. Et, dans l'hypothèse farfelue où les choses tourneraient mal, il fallait bien qu'un dératiseur soit présent pour nettoyer les tâches.
Et quitte à s'assurer que les ordures soient bien sorties, autant le faire avec élégance, raffinement et grâce. Ce qu'était Afosios, assurément. Toujours en riant, il effectua quelques petits pas de ballet, chacun empreint d'une légèreté presque diaphane, qui le conduisirent jusqu'à Chazz où, dans un ultime saut de cabri, il s’assit sur les genoux du commanditaire. Passant ses bras autour de son cou comme il l’aurait fait avec un amant, il s’attarda quelques instant à observer ce visage et cette bouche qui avait laisser s’échapper tant de vilaines paroles.
Pourquoi les beaux garçons étaient-ils toujours les pires des cons ?
Enfin … Cela valait certainement mieux que ceux à l’allure parfaite, vous promettant monts et merveilles, avant de lâchement vous abandonner à votre désespoir, n’est-ce pas ?
N’est-ce pas ?
Le guerrier au masque blanc put parfaitement sentir que les yeux du bouffon rouge semblait le regarder, alors même qu’il était de dos. Oui, lui aussi était capable de se souvenir de détails aussi précis et fugaces qu’une simple odeur, qu’un simple timbre de voix, qu’une simple carrure ...
Mais là n’était pas question. Ici, tout ce qui était demandé était un simple nom.
- Le climat est au C. Commença Afosios, parlant ici d’une logique que lui seul avait. Comme convenu, cette créature à carrure de clown cocasse sera "C".
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Ouah… J’avais pas devant moi les crayons les mieux taillés de la trousse. Enfin, il fallait composé avec ce que l’on avait. Mon regard alla dans un premier temps vers ce qui semblait être un nain au vu de la taille, ensuite sur le plus grand de la bande : le muet. Puis vint le moment ou une espèce de turbo pédale se posa sur moi.
Ceci dit, si la vie m’avait bien apprit un truc, c’était qu’un mec n’était pas forcément un mec et qu’une nana, bah c’était pas forcément une nana non plus. Du coup j’avisais le « Clown » tout en repensant aux mots qu’il avait prononcé : j’avais pas capté le début.
Une main tapota le buste de l’inconnu, en quête d’une poitrine inexistante avant de simplement venir lui tapoter l’entrejambe. C’était bien un mec !
-Héhé, chatbite !
Je laissais sortir un rire enjoué avant de repousser délicatement le Clown sur le côté. J’avais rien contre les mecs qui enfilaient d’autres mecs, du moment que c’étaient pas des pédales. Une fois debout, je pointais le Clown du doigt.
-C ? Donc on a Chad !
Je gonflais ensuite le torse et relevais mes épaules avant d’arriver au niveau du nain. Mes mains se posèrent sur les épaules massifs du masqué et j’offris une tape transpirant la camaraderie au gaillard.
-Drobleurk ! Tu me plais toi ! T’es solide ! Une putain de belle bête de somme en soit ! Tu seras mon bras droit !
Un nouveau rire se dégagea de ma bouche tandis que j’arrivais finalement devant le muet. Je dus relevé la tête pour pouvoir l’aviser au vu de la différence de taille.
-Il est muet votre copain ? Hey t’es muet ? Tu seras Suzanne dans ce cas. Parce que c’est plus jolie que Suzon.
J’offris à Suzanne une tape sur l’épaule, histoire qu’il puisse se détendre un peu. C’était important de planter une bonne ambiance, ainsi qu’un climat de confiance. Je tapais dans mes mains avant de reculer légèrement et d’avoir les trois silhouettes en face de moi.
-Bon les gars, franchement j’ai déjà bossé avec des types pires que vous. Je vous explique un peu en quoi va consister votre boulot. Y a un plan, un gros coup. Vous êtes là pour offrir un renfort physique mais votre mission ne s’arrête pas là. Une fois le butin en notre possession, vous, vous êtes là pour planter la principale équipe avec qui je bosse.
Je prononçais le tout avec un large sourire. Mes mains vinrent balayer l’air autour de moi tandis que je continuais mes explications.
-Alors je sais ce que vous vous dites. « Est ce qu’il n’y aurait pas une troisième équipe qui va nous planter à nous ? » et la réponse est « non » ! Pourquoi ? Parce que si vous êtes là c’est que vous connaissez Horvath ou que vous connaissez quelqu’un qui connaît Horvath et ça…
J’agitais mon index vers chacun d’entre eux en souriant de toutes mes dents.
-Çà veut dire que personne peut vous baiser la gueule mais que vous pouvez baiser la gueule de tout le monde. Et quant à moi j’y gagne une assurance car également, je pourrais pas vous la mettre bien profond et vous pourrez pas me la mettre non plus.
J’illustrais mon propos en plaçant mes doigts en cercle et en forçant l’entrée de ce trou de balle imagé avec mon poing. Mon regard alla alors vers Chad et d’un claquement de doigt, je le désignais en riant.
-Lui il sait de quoi je parle.
Mes mains vinrent à nouveau s’entrechoquer.
-Bon. Des questions ?
Ceci dit, si la vie m’avait bien apprit un truc, c’était qu’un mec n’était pas forcément un mec et qu’une nana, bah c’était pas forcément une nana non plus. Du coup j’avisais le « Clown » tout en repensant aux mots qu’il avait prononcé : j’avais pas capté le début.
Une main tapota le buste de l’inconnu, en quête d’une poitrine inexistante avant de simplement venir lui tapoter l’entrejambe. C’était bien un mec !
-Héhé, chatbite !
Je laissais sortir un rire enjoué avant de repousser délicatement le Clown sur le côté. J’avais rien contre les mecs qui enfilaient d’autres mecs, du moment que c’étaient pas des pédales. Une fois debout, je pointais le Clown du doigt.
-C ? Donc on a Chad !
Je gonflais ensuite le torse et relevais mes épaules avant d’arriver au niveau du nain. Mes mains se posèrent sur les épaules massifs du masqué et j’offris une tape transpirant la camaraderie au gaillard.
-Drobleurk ! Tu me plais toi ! T’es solide ! Une putain de belle bête de somme en soit ! Tu seras mon bras droit !
Un nouveau rire se dégagea de ma bouche tandis que j’arrivais finalement devant le muet. Je dus relevé la tête pour pouvoir l’aviser au vu de la différence de taille.
-Il est muet votre copain ? Hey t’es muet ? Tu seras Suzanne dans ce cas. Parce que c’est plus jolie que Suzon.
J’offris à Suzanne une tape sur l’épaule, histoire qu’il puisse se détendre un peu. C’était important de planter une bonne ambiance, ainsi qu’un climat de confiance. Je tapais dans mes mains avant de reculer légèrement et d’avoir les trois silhouettes en face de moi.
-Bon les gars, franchement j’ai déjà bossé avec des types pires que vous. Je vous explique un peu en quoi va consister votre boulot. Y a un plan, un gros coup. Vous êtes là pour offrir un renfort physique mais votre mission ne s’arrête pas là. Une fois le butin en notre possession, vous, vous êtes là pour planter la principale équipe avec qui je bosse.
Je prononçais le tout avec un large sourire. Mes mains vinrent balayer l’air autour de moi tandis que je continuais mes explications.
-Alors je sais ce que vous vous dites. « Est ce qu’il n’y aurait pas une troisième équipe qui va nous planter à nous ? » et la réponse est « non » ! Pourquoi ? Parce que si vous êtes là c’est que vous connaissez Horvath ou que vous connaissez quelqu’un qui connaît Horvath et ça…
J’agitais mon index vers chacun d’entre eux en souriant de toutes mes dents.
-Çà veut dire que personne peut vous baiser la gueule mais que vous pouvez baiser la gueule de tout le monde. Et quant à moi j’y gagne une assurance car également, je pourrais pas vous la mettre bien profond et vous pourrez pas me la mettre non plus.
J’illustrais mon propos en plaçant mes doigts en cercle et en forçant l’entrée de ce trou de balle imagé avec mon poing. Mon regard alla alors vers Chad et d’un claquement de doigt, je le désignais en riant.
-Lui il sait de quoi je parle.
Mes mains vinrent à nouveau s’entrechoquer.
-Bon. Des questions ?
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Une sausage party [...]
Feat. Chazz, Nikaerth & Afosios
Huldrom ne bougea pas la tête pendant que le troisième Reikois, qu'il ne connaissait pas, se trémoussait sur les genoux de leur commanditaire, celui-ci ne paraissant pas gêné du tout, et passant même sa main dans des endroits intimes. Cependant, le Nain détournait le regard, ces jeux n'étant pas du tout de son goût. Le soldat préférait les femmes, avec leurs poitrines généreuses et leurs postérieurs rebondis. Cela lui fit d'ailleurs repenser à la secrétaire du Coeur, Tagar Reys. Une sublime jeune femme, très polie dans le cadre professionnel, et sacrément farouche une fois sous la couette. Voilà ce qui plaisait à Huldrom, pas deux hommes jouant à chat-bite !
Après avoir fini sa parade nuptiale, le criminel commença à leur attribuer des surnoms. Pfeuh ! Amateur ! Il ignorait qu'Huldrom était le maitre incontesté (et autoproclamé) des surnoms ! S'arrêtant devant le Nain, l'homme aux yeux rouges le complimenta sur sa carrure, et fit de lui son bras droit. Le soldat hocha la tête en silence, tout en maudissant sa malchance ! Il aurait effectivement préféré ne pas se faire remarquer, et garder un rôle de second couteau anonyme. Cet idiot n'allait pas le lâcher maintenant !
Après avoir fini son cirque, le commanditaire leur expliqua le plan : Un braquage sur lequel leur équipe se positionnerait en tant que renfort, pour leur planter un couteau dans le dos une fois les richesses en leur possession. L'homme aux yeux rouges leur précisa qu'ils bénéficiaient également d'une protection, et que le sort funeste qui attendait la première équipe ne serait pas le leur. Jusque-là, ça paraissait simple, mais beaucoup de choses pouvaient mal tourner, d'où la question qu'Huldrom posa :
- Les mecs d'la première équipe, 'pourriez nous dire comment y sont équipés ? Leurs armes, si y sont capables d'utiliser l'mana, leur nombre ? -
Une question importante pour se préparer, sans compter qu'ils auraient certainement à affronter des soldats républicains avant de se retourner contre les hommes de mains. Pas d'honneur chez les voleurs !
CENDRES
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Et la bouche, il ouvrit finalement. Confirmant de ce fait tous les doutes qu’il avait eus sur l’identité de la personne. Merde… C’était décidément le dernier endroit où il eut cru le revoir un jour. Sa présence relevait pourtant davantage de questions. Qui l’avait envoyé? Pour qui travaillait-il? L’avait-il reconnu également? Ô Afosios Smaragdi, que faisais-tu là? Parmi ces gens de bas étage, cela n'était pas digne de ta personne…
Pourtant, il ne semblait pas trop sortir du lot, même lorsqu’il s'esclaffa avant de finir sur les genoux du timbré devant eux. Nikaerth observa la scène, presque figé devant la familiarité des deux. S’il était plutôt tendu depuis le début, c’était désormais d’une vague meurtrière qu’il avait envie d'accueillir ce Chazz. Surtout, lorsque celui-ci daigna poser une main poisseuse sur l'entrejambe du jeune homme.
S’il s’était, à un moment ou un autre, demandé si le clown l’avait également reconnu… La question ne se posait plus, désormais. Tandis que ce dernier planta son visage en direction de l’elfe, essayant visiblement d’entrevoir sa réaction. Il était clair qu’il tentait de le provoquer et cela fonctionnait à merveille. Si bien, que Nikaerth ne put s’empêcher d’étirer un sourire sous le masque en constatant, encore une fois, le pouvoir que cet homme avait sur lui. Il était évident qu’il devrait faire avec, s’il désirait la réussite de ce coup. Finalement, il reporta son attention sur l’objet de sa colère, tandis que celui-ci faisait le tour des Reikois afin de leur donner ses propres surnoms. Cette grande gueule se présenta finalement devant lui, Suzane qu’il décréta, en lui tapant sur l’épaule comme on le ferait à un frère.
Chazz eut de la chance de s’éloigner juste au bon moment, alors que l’elfe était clairement tenter de lui fracasser le crâne à l’aide de son masque et de collectionner ses bouts de chair sur celui-ci. Calmant sa colère, il écouta tout de même les explications qu’il leur donnait, quoique le début seulement, tandis qu’il divaguait déjà dans un blabla complètement inutile. Ainsi dont ils devaient trahir la première équipe… Ça commençait bien, cette arrangement à la con… Et tout ça pour une certaine sécurité de connaître un dénommé Horvath ou indirectement. Évidemment, Nikaerth ne croyait pas un mot des conneries qu’il pouvait déblatérer, réfléchissant déjà à utiliser certains membres de la rébellion pour couvrir leurs arrières en cas de problème. Être préparé à toutes éventualités, était toujours la clé.
Son regard faisait le tour des membres sur place et s’arrêta soudainement sur Huldrom, qui fut le premier à demander à haute voix ce qu’il pensait lui-même. Vraisemblablement, il avait choisi juste en le désignant pour ce coup. Bien qu'il était resté très vague sur la source de la demande, il savait ce dernier plus apte à fournir des résultats que la plupart des handicapés mentaux sous ses ordres. Tant qu’à Afosios, il garderait un œil avisé sur lui…
Pourtant, il ne semblait pas trop sortir du lot, même lorsqu’il s'esclaffa avant de finir sur les genoux du timbré devant eux. Nikaerth observa la scène, presque figé devant la familiarité des deux. S’il était plutôt tendu depuis le début, c’était désormais d’une vague meurtrière qu’il avait envie d'accueillir ce Chazz. Surtout, lorsque celui-ci daigna poser une main poisseuse sur l'entrejambe du jeune homme.
S’il s’était, à un moment ou un autre, demandé si le clown l’avait également reconnu… La question ne se posait plus, désormais. Tandis que ce dernier planta son visage en direction de l’elfe, essayant visiblement d’entrevoir sa réaction. Il était clair qu’il tentait de le provoquer et cela fonctionnait à merveille. Si bien, que Nikaerth ne put s’empêcher d’étirer un sourire sous le masque en constatant, encore une fois, le pouvoir que cet homme avait sur lui. Il était évident qu’il devrait faire avec, s’il désirait la réussite de ce coup. Finalement, il reporta son attention sur l’objet de sa colère, tandis que celui-ci faisait le tour des Reikois afin de leur donner ses propres surnoms. Cette grande gueule se présenta finalement devant lui, Suzane qu’il décréta, en lui tapant sur l’épaule comme on le ferait à un frère.
Chazz eut de la chance de s’éloigner juste au bon moment, alors que l’elfe était clairement tenter de lui fracasser le crâne à l’aide de son masque et de collectionner ses bouts de chair sur celui-ci. Calmant sa colère, il écouta tout de même les explications qu’il leur donnait, quoique le début seulement, tandis qu’il divaguait déjà dans un blabla complètement inutile. Ainsi dont ils devaient trahir la première équipe… Ça commençait bien, cette arrangement à la con… Et tout ça pour une certaine sécurité de connaître un dénommé Horvath ou indirectement. Évidemment, Nikaerth ne croyait pas un mot des conneries qu’il pouvait déblatérer, réfléchissant déjà à utiliser certains membres de la rébellion pour couvrir leurs arrières en cas de problème. Être préparé à toutes éventualités, était toujours la clé.
Son regard faisait le tour des membres sur place et s’arrêta soudainement sur Huldrom, qui fut le premier à demander à haute voix ce qu’il pensait lui-même. Vraisemblablement, il avait choisi juste en le désignant pour ce coup. Bien qu'il était resté très vague sur la source de la demande, il savait ce dernier plus apte à fournir des résultats que la plupart des handicapés mentaux sous ses ordres. Tant qu’à Afosios, il garderait un œil avisé sur lui…
2.
Noble du Reike
Afosios Smaragdi
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique neutre
Rang: B
Trop concentrer à regarder le nain de haut et à se moquer de l’elfe si peu loquace, le chef de cette fine équipe ne remarqua, ni n’entendit, le clown qu’il venait de délaisser sur le canapé, avant que ce dernier ne se retrouve dans son dos, une dague posée sur sa gorge, sortie d’on ne sait où.
- Un corps ça ce coupe. Des mains complices d’une excursion sans consentement succombent sous les coups saccadés d’une coquette correction implacable qui n’accepte aucun secours. C’est clair ?
L’entièrement de l’être du sieur Smaragdi était sacré. Quiconque osait s’en servir comme d’une vulgaire putain de Courage, même sans penser à mal, ni être au courant de la nature divine de l’humain qui se dissimulait sous ces loques ne pouvait qu’être sévèrement puni. Ce serait le seul et unique avertissement que le bouffon rouge accorderait à ses compagnons du moment.
Et pourtant, en totale contradiction avec ce qu’il venait de déclamer, le bassin d’Afosios se colla au postérieur de sa proie. Celui-ci put alors apprécier à quel point la situation pouvait être … Tendue. Continuant sa petite remise à niveau, il reprit :
- « C » sera connu comme « C », non « Chad ». Compris ?
Le masque se rapprocha de la gorge menacée de Chazz, s’arrêtant un bref instant à quelques centimètres de sa peau, puis en huma bruyamment le musc. La main laissée libre de toute arme se posa dès lors sur le torse du commanditaire, les doigts agiles d’Afosios s’amusant à tenter de deviner les courbes droites et dures qui se dissimulaient sous ces ingrates couches de vêtements.
- Costaud et musculeux. C’est délectable, chuchota t-il à l’oreille du séduisant mais insolant truand, mais suffisamment fort pour que Huldrom comme Nikaerth puissent l’entendre.
D’ailleurs, en parlant de ce dernier, il était bien entendu inconcevable qu’il puisse porter un tel surnom. Ce n’était ni digne, ni représentatif de lui.
- Clairement pas « Suzanne ».
Il y’ avait énormément de mot commençant par « C » qui pouvaient servir à désigner Nikaerth. « Connard », « Couard », « Crapule », « Captieux » … Pourtant, ce ne fut aucun de ces termes que choisi Afosios pour désigner l’elfe. Tournant finalement son masque en sa direction, il laissa un instant son regard s’appesantir sur lui, espérant par cet acte lui provoquer une légère tension dans l’estomac.
- Capitaine Concubin, lâcha t-il.
Certes, ce n’était pas exactement le rang qu’il occupait jadis dans l’armée du Reike, mais il fallait bien avouer que les grades militaires débutants par « C » n’étaient pas légion. Sans compter que l’on était pas si loin de la vérité.
Une fois la question des patronymes réglées, le bouffon rouge relâcha la pression de sa lame, la faisant disparaître dans les méandres de ses amples vêtements aussi facilement que ne l’avait été son apparition. Puis, comme si aucune menace n’avait jamais été proféré, il se posta aux côtés du chef d’opération, lui prenant le bras comme le ferrait une galante cavalière à un bal costumé avec son amant, posant négligemment sa tête son épaule.
- Question : comment constaterez-vous avec conviction que nos rétroactifs compagnons auront accomplie leur vocation ?
Si l’on pouvait en effet éviter d’être pris entre le feu des premiers truands et de leurs poursuivants, ce serait tout aussi bien. Cette mission n’avait d’autre choix que de réussir, sous peine de voir l’infâme République obtenir un casus-belli parfait à l’encontre du Reike. Le pays commençait à peine à se remettre de la crise économique de ces dernières années, il ne fallait donc pas laisser l’occasion à la nation bleue et ses puissantes instances bancaires le loisir d’ étouffer à nouveau l’empire.
- Un corps ça ce coupe. Des mains complices d’une excursion sans consentement succombent sous les coups saccadés d’une coquette correction implacable qui n’accepte aucun secours. C’est clair ?
L’entièrement de l’être du sieur Smaragdi était sacré. Quiconque osait s’en servir comme d’une vulgaire putain de Courage, même sans penser à mal, ni être au courant de la nature divine de l’humain qui se dissimulait sous ces loques ne pouvait qu’être sévèrement puni. Ce serait le seul et unique avertissement que le bouffon rouge accorderait à ses compagnons du moment.
Et pourtant, en totale contradiction avec ce qu’il venait de déclamer, le bassin d’Afosios se colla au postérieur de sa proie. Celui-ci put alors apprécier à quel point la situation pouvait être … Tendue. Continuant sa petite remise à niveau, il reprit :
- « C » sera connu comme « C », non « Chad ». Compris ?
Le masque se rapprocha de la gorge menacée de Chazz, s’arrêtant un bref instant à quelques centimètres de sa peau, puis en huma bruyamment le musc. La main laissée libre de toute arme se posa dès lors sur le torse du commanditaire, les doigts agiles d’Afosios s’amusant à tenter de deviner les courbes droites et dures qui se dissimulaient sous ces ingrates couches de vêtements.
- Costaud et musculeux. C’est délectable, chuchota t-il à l’oreille du séduisant mais insolant truand, mais suffisamment fort pour que Huldrom comme Nikaerth puissent l’entendre.
D’ailleurs, en parlant de ce dernier, il était bien entendu inconcevable qu’il puisse porter un tel surnom. Ce n’était ni digne, ni représentatif de lui.
- Clairement pas « Suzanne ».
Il y’ avait énormément de mot commençant par « C » qui pouvaient servir à désigner Nikaerth. « Connard », « Couard », « Crapule », « Captieux » … Pourtant, ce ne fut aucun de ces termes que choisi Afosios pour désigner l’elfe. Tournant finalement son masque en sa direction, il laissa un instant son regard s’appesantir sur lui, espérant par cet acte lui provoquer une légère tension dans l’estomac.
- Capitaine Concubin, lâcha t-il.
Certes, ce n’était pas exactement le rang qu’il occupait jadis dans l’armée du Reike, mais il fallait bien avouer que les grades militaires débutants par « C » n’étaient pas légion. Sans compter que l’on était pas si loin de la vérité.
Une fois la question des patronymes réglées, le bouffon rouge relâcha la pression de sa lame, la faisant disparaître dans les méandres de ses amples vêtements aussi facilement que ne l’avait été son apparition. Puis, comme si aucune menace n’avait jamais été proféré, il se posta aux côtés du chef d’opération, lui prenant le bras comme le ferrait une galante cavalière à un bal costumé avec son amant, posant négligemment sa tête son épaule.
- Question : comment constaterez-vous avec conviction que nos rétroactifs compagnons auront accomplie leur vocation ?
Si l’on pouvait en effet éviter d’être pris entre le feu des premiers truands et de leurs poursuivants, ce serait tout aussi bien. Cette mission n’avait d’autre choix que de réussir, sous peine de voir l’infâme République obtenir un casus-belli parfait à l’encontre du Reike. Le pays commençait à peine à se remettre de la crise économique de ces dernières années, il ne fallait donc pas laisser l’occasion à la nation bleue et ses puissantes instances bancaires le loisir d’ étouffer à nouveau l’empire.
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Sans que je capte réellement pourquoi, la turbo pédale vint frotter sa queue contre mon derche. J’avais maintenant une lame sous la gorge, visiblement le guguss n’avait pas apprécié le chatbite. La main du bouffon passa sur mon torse et laissa entrevoir légèrement le tatouage sur mon corps. Un léger rire émana de ma bouche à la mention de muscle.
J’avais fais preuve de silence le temps que la lame était su ma lame, fallait faire preuve de bon sens par moment. Lorsqu’il la retira, je passais ma main autour de ma gorge avant de rire à nouveau.
Aucun des mecs présents n’étaient de la rue, çà c’était sure. Pire encore, aucun des gars ici n’avaient fait de prison. Dans le cas contraire, le bouffon n’aurait pas jactait pour menacer, il aurait simplement mit un coup de schalss !
J’avisais les présents avant de reporter mon attention sur le bouffon. D’une main j’agrippais le dos de ce dernier et je le repoussais vers les deux autres délicatement. Il m’avait eut une fois, pas deux.
-On va clarifier un truc. Si vous êtes pas foutu de garder votre calme ici, vous serez pas foutu de l’avoir quand les boules de feu vont voler et que les lames vont s’entrechoquer.
Mon regard se posa sur le bouffon que je désignais d’un revers de la main.
-Tu seras Chad mec, que tu le veuilles ou non. C’est comme ça que cela marche. Tu veux pas donner ton nom, bien ! Tu utilise donc un surnom ! Sauf que l’on reçoit les putains de surnom des autres ? Tu veux un truc stylé ? Fais tes preuves, sac à merde ! Maintenant j’ai pas besoin de vous. Vous êtes balèze j’en doute pas mais des balèzes, j’en trouves un peu partout. Donc si vous êtes pas content, vous pouvez y aller les mecs. Quant à Suzanne, c’est pareil. Sois il me file son nom, soit il se prend un surnom mais faut arrêter de penser que c’est parce que vous avez des capuches et des masques trop stylés que çà fait de vous des mecs trop sombres de la mort qui tuent. J’en ai rien à branlé que vous êtes les enfants des ténèbres ou le fruit d’une union sale entre un démon, une chèvre et une religieuse.
Je mettais emporté sans m’en être réellement rendu compte. Oui, je le reconnaissais, j’avais un soucis avec les « types à capuches ». Je coulais un sourire tout en venant saisir une des bouteille sur la table. Buvant une gorgée, trinquant à leur santé, le mouvement n’était qu’un prétexte pour avoir une arme de fortune en main.
-Après si vous voulez vous régler, j’ai aucun soucis avec ça mais attendez que l’on ait l’oseille.
Les démonstrations de force c’était bien un truc de cours de récré. La réflexion me fit rire toute seul. Je laissais planer un blanc, histoire de voir si tout le monde était plus ou moins sur la même longueur d’onde.
-Ceci étant dit…
Je leur fit signe de me suivre. Le large sourire que j’abordais disparu peu à peu tandis que nous marchions en direction de la salle à manger. Sur la table, il y avait la carte de la région ou nous allions lancer l’assaut.
-J’ai pas tout capté à ta question Chad mais grosso modo, vous allez être avec la premier équipe lors de l’assaut.
Je posais mon doigt sur la route.
-On tendra une embuscade ici. Les mecs de la première équipes sont des combattants de mêlés usant principalement de magie de renforcement. Ils sont onze sans me compter. Sur ses onze, trois sont avec nous. L’Arlequin. Kirig qui possède le moyen de fuite et enfin un nain, le serrurier.
Je coulais alors un regard au nain, le plus à même de comprendre la suite de la conversation.
-Les coffres du convois sont des Grorux III avec mécanismes à retardement. Le blindage est un mélange de chalcocite et de verre-dragons, le tout protégé par des enchantements.
Je coulais ensuite un regard aux deux autres.
-On va attaquer le tout à l’adamantine. J’assisterais le serrurier, étant le plus débrouillard après lui. Vous trois vous allez participé à l’embuscade dans un premier temps. Ensuite lorsque l’on aura prit la fuite, on aura aucun soucis à se faire le reste de l’autre équipe. Concernant l’escorte du convois, on neutralise les gardes, on ne les tut pas. Il faut qu’ils puissent rentrer chez eux en bonne état.
Je coulais un regard au bouffon tout en prononçant le tout.
-La décision a été prit par l’intégralité de l’équipe et tous meurtres entraînera sanction.
Au vu de mon visage, il était évident que cette règle n’était pas une question de morale ou de lâcheté, simplement qu’elle avait un rôle à jouer dans le plan également.
-Y a encore des détails à régler mais normalement on aura de l’aide de l’intérieur. Concernant la fuite.
Je posais mon doigt sur une rivière non loin de la route.
-On chargera l’argent sur des barques plaçaient ici. On descendra ensuite la rivière vers l’océan, là ou un navire nous attendra. C’est sur le navire que l’on s’attaquera à la première équipe.
Je retirais mon doigt avant de sourire légèrement.
-Concernant la rémunération, vingt pour cent iront chez les patrons reikois, on se partagera le reste en sept part égale.
Ah la pègre reikoise… Les bandes reikoises avaient beau s’affronter entre elles de temps en temps, du moment qu’elle s’acquittait de la taxe que les « Vrais Patrons » faisaient payer, tous ce passait bien. Les vingts pourcents que je mentionnais, c’était la part des « Vrais Patrons » et c’était ce qui garantissait la réussite de la mission jusqu’à le paiement de cette taxe. Horvath avait toujours été clair avec moi à ce niveau là. Lorsque l’on mêlait les reikois aux affaires, fallait jouer le jeu.
J’avais fais preuve de silence le temps que la lame était su ma lame, fallait faire preuve de bon sens par moment. Lorsqu’il la retira, je passais ma main autour de ma gorge avant de rire à nouveau.
Aucun des mecs présents n’étaient de la rue, çà c’était sure. Pire encore, aucun des gars ici n’avaient fait de prison. Dans le cas contraire, le bouffon n’aurait pas jactait pour menacer, il aurait simplement mit un coup de schalss !
J’avisais les présents avant de reporter mon attention sur le bouffon. D’une main j’agrippais le dos de ce dernier et je le repoussais vers les deux autres délicatement. Il m’avait eut une fois, pas deux.
-On va clarifier un truc. Si vous êtes pas foutu de garder votre calme ici, vous serez pas foutu de l’avoir quand les boules de feu vont voler et que les lames vont s’entrechoquer.
Mon regard se posa sur le bouffon que je désignais d’un revers de la main.
-Tu seras Chad mec, que tu le veuilles ou non. C’est comme ça que cela marche. Tu veux pas donner ton nom, bien ! Tu utilise donc un surnom ! Sauf que l’on reçoit les putains de surnom des autres ? Tu veux un truc stylé ? Fais tes preuves, sac à merde ! Maintenant j’ai pas besoin de vous. Vous êtes balèze j’en doute pas mais des balèzes, j’en trouves un peu partout. Donc si vous êtes pas content, vous pouvez y aller les mecs. Quant à Suzanne, c’est pareil. Sois il me file son nom, soit il se prend un surnom mais faut arrêter de penser que c’est parce que vous avez des capuches et des masques trop stylés que çà fait de vous des mecs trop sombres de la mort qui tuent. J’en ai rien à branlé que vous êtes les enfants des ténèbres ou le fruit d’une union sale entre un démon, une chèvre et une religieuse.
Je mettais emporté sans m’en être réellement rendu compte. Oui, je le reconnaissais, j’avais un soucis avec les « types à capuches ». Je coulais un sourire tout en venant saisir une des bouteille sur la table. Buvant une gorgée, trinquant à leur santé, le mouvement n’était qu’un prétexte pour avoir une arme de fortune en main.
-Après si vous voulez vous régler, j’ai aucun soucis avec ça mais attendez que l’on ait l’oseille.
Les démonstrations de force c’était bien un truc de cours de récré. La réflexion me fit rire toute seul. Je laissais planer un blanc, histoire de voir si tout le monde était plus ou moins sur la même longueur d’onde.
-Ceci étant dit…
Je leur fit signe de me suivre. Le large sourire que j’abordais disparu peu à peu tandis que nous marchions en direction de la salle à manger. Sur la table, il y avait la carte de la région ou nous allions lancer l’assaut.
-J’ai pas tout capté à ta question Chad mais grosso modo, vous allez être avec la premier équipe lors de l’assaut.
Je posais mon doigt sur la route.
-On tendra une embuscade ici. Les mecs de la première équipes sont des combattants de mêlés usant principalement de magie de renforcement. Ils sont onze sans me compter. Sur ses onze, trois sont avec nous. L’Arlequin. Kirig qui possède le moyen de fuite et enfin un nain, le serrurier.
Je coulais alors un regard au nain, le plus à même de comprendre la suite de la conversation.
-Les coffres du convois sont des Grorux III avec mécanismes à retardement. Le blindage est un mélange de chalcocite et de verre-dragons, le tout protégé par des enchantements.
Je coulais ensuite un regard aux deux autres.
-On va attaquer le tout à l’adamantine. J’assisterais le serrurier, étant le plus débrouillard après lui. Vous trois vous allez participé à l’embuscade dans un premier temps. Ensuite lorsque l’on aura prit la fuite, on aura aucun soucis à se faire le reste de l’autre équipe. Concernant l’escorte du convois, on neutralise les gardes, on ne les tut pas. Il faut qu’ils puissent rentrer chez eux en bonne état.
Je coulais un regard au bouffon tout en prononçant le tout.
-La décision a été prit par l’intégralité de l’équipe et tous meurtres entraînera sanction.
Au vu de mon visage, il était évident que cette règle n’était pas une question de morale ou de lâcheté, simplement qu’elle avait un rôle à jouer dans le plan également.
-Y a encore des détails à régler mais normalement on aura de l’aide de l’intérieur. Concernant la fuite.
Je posais mon doigt sur une rivière non loin de la route.
-On chargera l’argent sur des barques plaçaient ici. On descendra ensuite la rivière vers l’océan, là ou un navire nous attendra. C’est sur le navire que l’on s’attaquera à la première équipe.
Je retirais mon doigt avant de sourire légèrement.
-Concernant la rémunération, vingt pour cent iront chez les patrons reikois, on se partagera le reste en sept part égale.
Ah la pègre reikoise… Les bandes reikoises avaient beau s’affronter entre elles de temps en temps, du moment qu’elle s’acquittait de la taxe que les « Vrais Patrons » faisaient payer, tous ce passait bien. Les vingts pourcents que je mentionnais, c’était la part des « Vrais Patrons » et c’était ce qui garantissait la réussite de la mission jusqu’à le paiement de cette taxe. Horvath avait toujours été clair avec moi à ce niveau là. Lorsque l’on mêlait les reikois aux affaires, fallait jouer le jeu.
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Une sausage party [...]
Feat. Chazz, Nikaerth & Afosios
Le Nain ne fit aucun commentaire alors que la parade nuptiale entre le Reikois déguisé en bouffon et le commanditaire se terminait. De simples préliminaires entre gens dangereux, rien de plus. Décidément, le Sekai n'était pas avare d'individus étranges ! Enfin, tant que ces guignols faisaient leur part du travail au bon moment, chacun pourrait savourer la victoire à sa façon ! Pour le soldat, nourriture, bière et femme seraient amplement suffisants !
Après avoir mis les choses au clair, l'homme aux yeux rouges les invita à le suivre dans la pièce suivante, où se trouvait une carte du futur lieu du crime. Huldrom écouta attentivement le plan du bandit, tout en appréciant le fait qu'il soit plutôt bien informé. A l'armée comme dans la rue, la guerre de l'information se révélait souvent déterminante pour le bon déroulement d"une opération. En revanche, le Nain se demande pourquoi Chazz le regardait en particulier pendant qu'il faisait la description des coffres. Oui, il avait connaissant des métaux mentionnés, mais le soldat ne s'y connaissait absolument pas dans le fonctionnement des coffres fort. Néanmoins, histoire de ne pas perdre la face, Huldrom se contenta de hocher la tête.
De toute façon, son job à lui serait d’assister la première équipe pendant l'embuscade. La consigne de ne pas tuer les gardes le chagrina un peu, mais le soldat était capable de neutraliser un ennemi sans le tuer. De plus, son marteau de guerre était une arme contondante ! Il lui suffirait d'enfoncer l'armure de ses opposants ou de les assommer pour respecter la directive. Les seuls meurtres autorisés seraient donc ceux de la première équipe, des combattants de mêlée sachant utiliser un peu de mana. A l'évidence, cette opération n'allait pas être des plus ennuyeuses !
Un seul détail chiffonnait néanmoins le soldat, concernant les conditions de leur fuite :
- 'Tendez, vous faites quoi d'la marine des républicains ? C'est pas eux qui sont censés avoir la plus grosse ? -
Huldrom se rendit compte trop tard du jeu de mots tendancieux qu'il venait de faire par inadvertance.
- Si jamais on s'fait choper en mer, comment ça s'passe ? -
CENDRES
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Bien que la rage habitait Nikaerth, il n’eut pourtant pas à bouger le moindre muscle alors qu’Afosios prenait déjà en main l’affront de Chazz. Une lame bien positionnée à sa gorge, un avertissement clair, rien de plus. Prouvant une seconde fois que les deux hommes se ressemblaient davantage : Personne ne pouvait leur faire confiance. Le comportement du jeune noble remettait en question certaines décisions du passé… La suite était évidemment une autre façon de provoquer l’Elfe, dont la patience commençait à diminuer. Capitaine Concubin, avait-il déclaré… Bien que le surnom étira, malgré lui, un sourire à Nikaerth. Décidément, ils avaient plus en commun qu’il ne voulait l’admettre. Voyant devant lui, une version plus jeune de sa personne : Provoquant son paternel afin d’y gagner son attention…
Mais de plus, il était clair qu’Afosios ce soit informé sur sa personne? Afin de connaître son évolution à travers la guerre. Ou en tout cas, c’est ce qu’il se plaisait à croire. À travers le masque, sans doute, le nobliau sentait son regard braqué sur lui. Afosios s’approcha de leur hôte, s'agrippant comme il l’avait fait jadis à lui. Provoquant indéniablement une jalousie certaine dans le cœur elfique du plus grand. Malgré le serrement à la poitrine, Nikaerth détourna le regard vers Chazz, tandis que celui-ci repoussait Afosios dans leur direction. Avançant de quelques pas, il attrapa le poignet du jeune noble au passage, tapotant délicatement la manche de celui-ci, à la recherche d’une quelconque lame dont il lui avait fait cadeau des années plus tôt. L’elfe envoya un regard rapide en direction d’Huldrom, n’écoutant qu’à moitié les ‘’clarifications’’ du connard devant eux.
Garder le calme? De son point de vue, il n’y avait que cet humain et Afosios qui faisaient des scènes depuis un instant. Pour preuve, le voilà reparti pour assembler un tas surprenant de conneries dans une même phrase. Des histoires de masques de la mort et blabla… Sans doute, aussi petit qu’il soit, son cerveau arrivait à concevoir que l'anonymat était de mise… Non? Reportant son attention sur le jeune homme, c’est en observant avec insistance son masque qu’il déclara finalement :
«Suzanne, fera l’affaire.»
Furent les premières paroles qu’il daigna finalement prononcer, en jetant un avertissement par la même occasion. Il avança en direction de Chazz, ou plutôt de la carte qui reposait sur la table près de lui. Il analysait le moindre détail de celle-ci, en écoutant attentivement le plan de l’humain. Plus Chazz ouvrait la bouche et plus Nikaerth sentait le découragement dans son esprit. ‘’ Grosso modo’’… Ce genre de plan requiert beaucoup plus que des peut-être et on peaufinera par la suite. Et décidément, il ne voyait absolument pas l'intérêt de garder un seul d'entre eux en vie… Étrange décision et surtout, les raisons de cette dernière n'avaient pas été évoquées. Sans pouvoir se retenir, l’elfe ria quelque peu, lorsque celui-ci termina son récit.
«Impressionnant…»
Nikaerth soupira doucement, portant une main à son masque, en baissant la tête légèrement de côté vers le truand.
«Je suis vraiment étonné, sérieusement. Avec toutes les ressources à votre disposition et le temps que vous y avez sûrement consacré. Vous parvenez tout de même à proposer un plan aussi merdique.»
L’elfe n’en croyait pas ses oreilles… Cela était sans doute une plaisanterie de très mauvais goût, il ne pouvait certainement pas être sérieux… Pas vrai? Plus la soirée avançait et plus Nikaerth réalisait s’être déplacé pour rien. Il prit soudainement une bonne inspiration, afin de calmer son envie de simplement passer la porte et tout laissé tomber. Sûrement, quelque chose pouvait être fait, même dans un si court laps de temps. Étudiant une fois de plus la carte, et la rivière mentionnée par Chazz, Nikaerth ne put s'empêcher d’y apercevoir une seconde lacune au plan initial. Il déposa un doigt directement sur le papier, accentuant ainsi les paroles qu’il s’apprêtait à prononcer.
«Il nous sera impossible de passer par là. Depuis que les Titans ont dévasté les terres de l’est, de plus en plus de réfugiés Shoumeïen essaient de franchir les lignes de la République et du Reike. Certains rescapés du chaos, d’autres, fanatiques de ces géants. Si les dirigeants de ton royaume ont un semblant de cervelle, ils ont sans doute érigé des barrages dans ses rivières, afin de contrôler l’immigration de masse. Particulièrement, celle qui mène directement près de la capitale depuis la mer, vous ne croyez pas?»
Lui-même, n’était pas de cet endroit et pourtant, il pouvait facilement deviner à lui seul les interventions et défenses que leur royaume avait dû effectuer pour se protéger. Visiblement, l’homme devant lui n’était définitivement pas un fin stratège. De plus, prendre possession aussi près de la capitale relevait de l'idiotie, pure et simple. L'accès à du renfort se ferait dans un temps record, si un seul d'entre eux avait des dons de télépathe. Mais que pouvait-il bien s’attendre de simple truand de bas étage? Se redressant, il observa une fois de plus Chazz, en croisant les bras devant lui.
«Ce convoi est destiné à quelle fin exactement? Quelle est sa trajectoire?»
La question pouvait sans doute sembler anodine, mais connaître l’importance de celui-ci leur en dirait long sur la défense rassemblée afin qu’il se rende à bon terme.
«Vous avez mentionné avoir un homme à l’interne. Vous êtes certain de pouvoir lui faire confiance? Posséder sa loyauté? Ou même que ces informations soient pour le moins exact?»
Nikaerth n’appréciait pas d’avoir quelqu’un dans les deux camps. Trop souvent, cela rendait la trahison très facile, surtout lorsque l’autre parti étalait davantage de pièces d’ors devant leurs petits nez cupides…
Mais de plus, il était clair qu’Afosios ce soit informé sur sa personne? Afin de connaître son évolution à travers la guerre. Ou en tout cas, c’est ce qu’il se plaisait à croire. À travers le masque, sans doute, le nobliau sentait son regard braqué sur lui. Afosios s’approcha de leur hôte, s'agrippant comme il l’avait fait jadis à lui. Provoquant indéniablement une jalousie certaine dans le cœur elfique du plus grand. Malgré le serrement à la poitrine, Nikaerth détourna le regard vers Chazz, tandis que celui-ci repoussait Afosios dans leur direction. Avançant de quelques pas, il attrapa le poignet du jeune noble au passage, tapotant délicatement la manche de celui-ci, à la recherche d’une quelconque lame dont il lui avait fait cadeau des années plus tôt. L’elfe envoya un regard rapide en direction d’Huldrom, n’écoutant qu’à moitié les ‘’clarifications’’ du connard devant eux.
Garder le calme? De son point de vue, il n’y avait que cet humain et Afosios qui faisaient des scènes depuis un instant. Pour preuve, le voilà reparti pour assembler un tas surprenant de conneries dans une même phrase. Des histoires de masques de la mort et blabla… Sans doute, aussi petit qu’il soit, son cerveau arrivait à concevoir que l'anonymat était de mise… Non? Reportant son attention sur le jeune homme, c’est en observant avec insistance son masque qu’il déclara finalement :
«Suzanne, fera l’affaire.»
Furent les premières paroles qu’il daigna finalement prononcer, en jetant un avertissement par la même occasion. Il avança en direction de Chazz, ou plutôt de la carte qui reposait sur la table près de lui. Il analysait le moindre détail de celle-ci, en écoutant attentivement le plan de l’humain. Plus Chazz ouvrait la bouche et plus Nikaerth sentait le découragement dans son esprit. ‘’ Grosso modo’’… Ce genre de plan requiert beaucoup plus que des peut-être et on peaufinera par la suite. Et décidément, il ne voyait absolument pas l'intérêt de garder un seul d'entre eux en vie… Étrange décision et surtout, les raisons de cette dernière n'avaient pas été évoquées. Sans pouvoir se retenir, l’elfe ria quelque peu, lorsque celui-ci termina son récit.
«Impressionnant…»
Nikaerth soupira doucement, portant une main à son masque, en baissant la tête légèrement de côté vers le truand.
«Je suis vraiment étonné, sérieusement. Avec toutes les ressources à votre disposition et le temps que vous y avez sûrement consacré. Vous parvenez tout de même à proposer un plan aussi merdique.»
L’elfe n’en croyait pas ses oreilles… Cela était sans doute une plaisanterie de très mauvais goût, il ne pouvait certainement pas être sérieux… Pas vrai? Plus la soirée avançait et plus Nikaerth réalisait s’être déplacé pour rien. Il prit soudainement une bonne inspiration, afin de calmer son envie de simplement passer la porte et tout laissé tomber. Sûrement, quelque chose pouvait être fait, même dans un si court laps de temps. Étudiant une fois de plus la carte, et la rivière mentionnée par Chazz, Nikaerth ne put s'empêcher d’y apercevoir une seconde lacune au plan initial. Il déposa un doigt directement sur le papier, accentuant ainsi les paroles qu’il s’apprêtait à prononcer.
«Il nous sera impossible de passer par là. Depuis que les Titans ont dévasté les terres de l’est, de plus en plus de réfugiés Shoumeïen essaient de franchir les lignes de la République et du Reike. Certains rescapés du chaos, d’autres, fanatiques de ces géants. Si les dirigeants de ton royaume ont un semblant de cervelle, ils ont sans doute érigé des barrages dans ses rivières, afin de contrôler l’immigration de masse. Particulièrement, celle qui mène directement près de la capitale depuis la mer, vous ne croyez pas?»
Lui-même, n’était pas de cet endroit et pourtant, il pouvait facilement deviner à lui seul les interventions et défenses que leur royaume avait dû effectuer pour se protéger. Visiblement, l’homme devant lui n’était définitivement pas un fin stratège. De plus, prendre possession aussi près de la capitale relevait de l'idiotie, pure et simple. L'accès à du renfort se ferait dans un temps record, si un seul d'entre eux avait des dons de télépathe. Mais que pouvait-il bien s’attendre de simple truand de bas étage? Se redressant, il observa une fois de plus Chazz, en croisant les bras devant lui.
«Ce convoi est destiné à quelle fin exactement? Quelle est sa trajectoire?»
La question pouvait sans doute sembler anodine, mais connaître l’importance de celui-ci leur en dirait long sur la défense rassemblée afin qu’il se rende à bon terme.
«Vous avez mentionné avoir un homme à l’interne. Vous êtes certain de pouvoir lui faire confiance? Posséder sa loyauté? Ou même que ces informations soient pour le moins exact?»
Nikaerth n’appréciait pas d’avoir quelqu’un dans les deux camps. Trop souvent, cela rendait la trahison très facile, surtout lorsque l’autre parti étalait davantage de pièces d’ors devant leurs petits nez cupides…
3.
Noble du Reike
Afosios Smaragdi
Messages : 62
crédits : 3563
crédits : 3563
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique neutre
Rang: B
- Allons, ce n'était qu'une toquade ! S'insurgea théâtralement le bouffon rouge. Comment si discourtois commandant escompte t-il que nous respections notre contrat s'il ne respecte pas nos inclinaisons ? "Chad" est médiocre. "C" est secret. Amical vaut toujours mieux que dictatorial.
Un petit conseil qui, s'il était respecté, permettrait à Chazz de mieux contenir les caprices d'Afosios. Il était toujours ainsi, même en mortelle mission. Ceux qui n'arrivait à s'y faire le subissait et, souvent, en mourrait. Quelle dommage ...
" De la mort qui tue" ? Allons, allons, Chazz, que connaissais-tu réellement de la mort ? Probablement quelques expériences nés des combats de bar dans lesquels tu t'étais illustrés. Rien de plus. La Mort, la seule et l'unique, Afosios l'avait rencontré, et à de nombreuses reprises. Tout d'abord au Temple du Soleil et de la Lune, puis lors de la guerre. Pendant que lui risquait sa vie pour l'Empire, toi tu vaquais probablement à d'ignobles et banales occupations illégales, entachés par tes actions le sacrifices de milliers de reikois. Si tu vivais encore, ce n'était que grâce à la mansuétude du couple divin qui régnait sur ses terres, rien de moins.
Et Afosios était justement là pour s'assurer que ta vie n'entache pas à nouveau le Reike. Sous l'apparence d'un bouffon, il était en réalité un garde-fou. Un simple claquement de doigt de sa part, et tu passais de vie à trépas.
- Soit content que vie te soit accordé, petit caporal pète-sec. Des combattants costauds, oui, on en rencontre à chaque coin de cours. Des combattants efficaces, je crains que non.
Même parmi la pègre reikoise, peu étaient les guerriers pouvant se targuer d'avoir une réelle expérience militaire. Rien que dans cette pièce, deux parmi les comploteurs avaient activement participés au front reikois. Les connaissances qu'ils en avaient tirés, les expériences qu'ils avaient acquis, les compétences qu'ils avaient affutés, étaient uniques. Rien ne pourrait les remplacer, pas même tout l'or de la Banque des Chaines. Concernant cette dernière, d'ailleurs, le commandant expliqua la nature des systèmes défensifs dont elle disposait. Intéressant ...
"Croc du Soleil", l'arme que lui avait remise Ayshara, était capable de trancher à travers la magie. Certes, cela allait être risqué d'exposer ainsi l'arme légendaire à la vue de tous, mais Afosios se faisait assez confiance pour le faire aussi discrètement que rapidement. Nul n'aurait l'occasion de porter le regard sur une arme appartenant à la divine souveraine.
- Je m'occupe des incantations ... Déclara t-il sybilement, sans autre forme de précision.
Il ne dit rien, cependant, concernant les mécanismes Gorux III. Détenant le monopole de l'extraction et du commerce des pierres précieuses au sein de l'Empire, il était très familier de ce genre de mécanismes, lui qui en utilisait une variante pour le transport de ses luxueuses marchandises. Il ne fallait cependant pas griller l'étendue de ses connaissances, un esprit vif serait capable d'assembler les pièces du puzzle et de remontrer jusqu'à lui. Or, si sa vie étant en danger, alors c'est l'Impératrice elle-même qui était menacée. Et pour l'heure, il appréciait sincèrement ses trois compagnons. Ce serait dommage qu'il soit forcé de tous les abattre car l'un d'entre eux se serait plus malin qu'il n'aurait dut.
En parlant de "malin", semblerait-il que Nikaerth ne le soit pas. Pensait-il réellement que le toucher était la bonne chose à faire, compte tenu des circonstances et des choix qu'il avait fait ?
- Tactile, comme à l'accoutumé, faut-il croire, chuchota t-il à la seule adresse de "Suzanne".
De l'arme qu'il recherchait, il n'en trouverait aucune trace. Afosios l'avait-il oubliée ? L'avait-il jetée ? L'avait-il abandonnée ? Cela était une question dont la réponse allait se faire attendre. Tout ce que Nikaerth put conclure, c'est que la lame qu'il avait jadis offerte ne se trouvait pas dans la manche du bouffon. D'un geste sec, il se sépara de l'emprise de l'elfe, non sans pester silencieusement contre ce masque qui dissimulait la colère qui se dessinait sur le visage du nobliau. Bien que ce ne soit ni le lieu, ni l'heure, il aurait été heureux de montrer au Capitaine toute la rage qui l'habitait aujourd'hui.
Ce tournant à nouveau vers le petit groupe attablé, il les laissa à leurs interrogations et leurs accusations, s'écartant d'eux pour aller s'allonger sur les canapés. Se saisissant d'une grappe de raisin qui trônait là, il entrepris de les savourer dans le plus pure égoïsme dont il pouvait faire preuve. Un grain entre les doigts, il le lança en l'air, cherchant à le gober. Cependant, il le fit sans ôter son masque. Le fruit frappa le factice sourire peint sur le déguisement, avant de choir au sol. Le Bouffon ne s'en émut pas, répétant l'opération une seconde fois. Puis une troisième fois. Puis une quatrième fois. Chacun de ses échecs se ponctuant d'un petit "oh" d'incompréhension.
Le seul signe qui précisa sont écoute attentive de la discussion entre ses trois comparses fut le rire qui ponctua la phrase d'Huldrom.
- Je ne suis pas fin connaisseur en calcul, mais comment coupe t-on 80 en 7 ? Déclara t-il finalement, sans réellement attendre de réponse.
Ce n'était là qu'une question uniquement destinée à emmerder Chazz. Parce que le résultat, il le savait : 11,42857142857143 etc ... Ce qui serait quand même compliqué à appliquer dans la vie.
Un petit conseil qui, s'il était respecté, permettrait à Chazz de mieux contenir les caprices d'Afosios. Il était toujours ainsi, même en mortelle mission. Ceux qui n'arrivait à s'y faire le subissait et, souvent, en mourrait. Quelle dommage ...
" De la mort qui tue" ? Allons, allons, Chazz, que connaissais-tu réellement de la mort ? Probablement quelques expériences nés des combats de bar dans lesquels tu t'étais illustrés. Rien de plus. La Mort, la seule et l'unique, Afosios l'avait rencontré, et à de nombreuses reprises. Tout d'abord au Temple du Soleil et de la Lune, puis lors de la guerre. Pendant que lui risquait sa vie pour l'Empire, toi tu vaquais probablement à d'ignobles et banales occupations illégales, entachés par tes actions le sacrifices de milliers de reikois. Si tu vivais encore, ce n'était que grâce à la mansuétude du couple divin qui régnait sur ses terres, rien de moins.
Et Afosios était justement là pour s'assurer que ta vie n'entache pas à nouveau le Reike. Sous l'apparence d'un bouffon, il était en réalité un garde-fou. Un simple claquement de doigt de sa part, et tu passais de vie à trépas.
- Soit content que vie te soit accordé, petit caporal pète-sec. Des combattants costauds, oui, on en rencontre à chaque coin de cours. Des combattants efficaces, je crains que non.
Même parmi la pègre reikoise, peu étaient les guerriers pouvant se targuer d'avoir une réelle expérience militaire. Rien que dans cette pièce, deux parmi les comploteurs avaient activement participés au front reikois. Les connaissances qu'ils en avaient tirés, les expériences qu'ils avaient acquis, les compétences qu'ils avaient affutés, étaient uniques. Rien ne pourrait les remplacer, pas même tout l'or de la Banque des Chaines. Concernant cette dernière, d'ailleurs, le commandant expliqua la nature des systèmes défensifs dont elle disposait. Intéressant ...
"Croc du Soleil", l'arme que lui avait remise Ayshara, était capable de trancher à travers la magie. Certes, cela allait être risqué d'exposer ainsi l'arme légendaire à la vue de tous, mais Afosios se faisait assez confiance pour le faire aussi discrètement que rapidement. Nul n'aurait l'occasion de porter le regard sur une arme appartenant à la divine souveraine.
- Je m'occupe des incantations ... Déclara t-il sybilement, sans autre forme de précision.
Il ne dit rien, cependant, concernant les mécanismes Gorux III. Détenant le monopole de l'extraction et du commerce des pierres précieuses au sein de l'Empire, il était très familier de ce genre de mécanismes, lui qui en utilisait une variante pour le transport de ses luxueuses marchandises. Il ne fallait cependant pas griller l'étendue de ses connaissances, un esprit vif serait capable d'assembler les pièces du puzzle et de remontrer jusqu'à lui. Or, si sa vie étant en danger, alors c'est l'Impératrice elle-même qui était menacée. Et pour l'heure, il appréciait sincèrement ses trois compagnons. Ce serait dommage qu'il soit forcé de tous les abattre car l'un d'entre eux se serait plus malin qu'il n'aurait dut.
En parlant de "malin", semblerait-il que Nikaerth ne le soit pas. Pensait-il réellement que le toucher était la bonne chose à faire, compte tenu des circonstances et des choix qu'il avait fait ?
- Tactile, comme à l'accoutumé, faut-il croire, chuchota t-il à la seule adresse de "Suzanne".
De l'arme qu'il recherchait, il n'en trouverait aucune trace. Afosios l'avait-il oubliée ? L'avait-il jetée ? L'avait-il abandonnée ? Cela était une question dont la réponse allait se faire attendre. Tout ce que Nikaerth put conclure, c'est que la lame qu'il avait jadis offerte ne se trouvait pas dans la manche du bouffon. D'un geste sec, il se sépara de l'emprise de l'elfe, non sans pester silencieusement contre ce masque qui dissimulait la colère qui se dessinait sur le visage du nobliau. Bien que ce ne soit ni le lieu, ni l'heure, il aurait été heureux de montrer au Capitaine toute la rage qui l'habitait aujourd'hui.
Ce tournant à nouveau vers le petit groupe attablé, il les laissa à leurs interrogations et leurs accusations, s'écartant d'eux pour aller s'allonger sur les canapés. Se saisissant d'une grappe de raisin qui trônait là, il entrepris de les savourer dans le plus pure égoïsme dont il pouvait faire preuve. Un grain entre les doigts, il le lança en l'air, cherchant à le gober. Cependant, il le fit sans ôter son masque. Le fruit frappa le factice sourire peint sur le déguisement, avant de choir au sol. Le Bouffon ne s'en émut pas, répétant l'opération une seconde fois. Puis une troisième fois. Puis une quatrième fois. Chacun de ses échecs se ponctuant d'un petit "oh" d'incompréhension.
Le seul signe qui précisa sont écoute attentive de la discussion entre ses trois comparses fut le rire qui ponctua la phrase d'Huldrom.
- Je ne suis pas fin connaisseur en calcul, mais comment coupe t-on 80 en 7 ? Déclara t-il finalement, sans réellement attendre de réponse.
Ce n'était là qu'une question uniquement destinée à emmerder Chazz. Parce que le résultat, il le savait : 11,42857142857143 etc ... Ce qui serait quand même compliqué à appliquer dans la vie.
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Wahhh… C’était décidément pas des flèches les guguss. Ceci dit, Droblek me fit bien marrer. Je vins lui offrir une tape sur l’épaule tout en haussant un sourcil.
-C’est moi qui a la plus grosse. Haha.
Ma main rencontra la joue du nain, du moins là ou devait se trouver sa joue puisqu’il portait un masque. La tape était bien entendu amicale.
-T’es un sacré marrant, mon salaud. J'adore.
J’allais pour répondre à ses interrogations quant Suzanne décida enfin de l’ouvrir. Malheureusement se fut pour péter plus haut que son cul. Je reniflai bruyamment avant de regarder la carte.
-Bah elle parle finalement. Tu marques un point Chappie. Çà aurait pu poser un soucis. Mais il n’y a pas la moindre défense fluviale sur cette rivière pour deux raisons. Premièrement, il y a un port non loin de l’embouchure qui gère les va et vient entre Courage, les Îles Paradisiaques et la mer du Sud. La seconde raison tient du fait que les patrouilles sont plus nombreuses autour des Îles Paradisiaques pour empêcher les turbo-clodo d’approcher de l’archipel.
Je coulais un regard à Droblek avant de revenir à Suzanne, répondant à leurs interrogations.
-Donc oui, le véritable danger n’est pas d’être bloquer dans la rivière mais de voir la marine républicaine nous donner la chasse. Pour ça on a prévu de grimer notre navire en vaisseau de commerce. La ruse devrait durée suffisamment longtemps pour que l’on ait prit le large. Quant à la cargaison du convois : il s’agit d’argent principalement. Une vente aux enchères aura bientôt lieux sur les Îles Paradisiaques et les principaux acheteurs font transférer des fonds pour pouvoir enchérir. Le convois arrivera donc au port s’il n’est pas arrêté puis l’argent sera chargé dans des navires.
J’agitai mon doigt dans les eaux entre l’archipel est la côte pour illustrer mon propos. Si tout se déroulait bien, on aurait le temps de fuir avant la mise en place d’un dispositif.
-Concernant l’aide en interne. L’un des officiers du convois à une fille dans un pensionnat à l’extérieur de la ville. Les mecs en face de nous ne sont pas des soldats mais simplement des mercenaires un peu mieux payé que la moyenne. Notre homme est juste là pour la paye, il fera ce qu’on lui dit de faire si on attrape sa fille et qu’on lui fait comprendre qu’on est des durs à cuirs.
Un nouveau rire émana de ma bouche tandis que j’offrais une tape sur l’épaule de Suzanne, j’étais content que lui et moi ayons pu briser la glace.
-A cuire, cuissons saignante ! Aha !
J’allais pour en remettre une couche dans la turbo-pédale se mit à jacter tout un tas de truc pas très clair mais je tiqua lorsqu’il mentionna les enchantements. Peut être que ces types là valaient quelque chose enfin de compte.
-Çà marche Chad. Et pour répondre à ta question, les dix pourcents en trop, ils vont servir à transporter le butin jusqu’au Reike. Par contre il va falloir régler deux soucis avant de s’y mettre.
Je coulais un regard aux trois présents avant de montrer sur la carte ou se trouvait le pensionnat.
-Primo, on va devoir kidnapper la gamine.
Mon doigt alla alors sur Liberty même.
-Secundo, on va devoir refroidir le mec qui finance ce coup. Enfin le républicain quoi. Les patrons à la frontière veulent pas voir des équipes monter à Kyouji. Du coup on doit refroidir un taulier de Liberty le jour du casse, le matin précisément.
Je grattais ma tête tout en reniflant bruyamment.
-On doit le fumer le matin pour éviter qu’il n’y ait une réponse immédiate et voir le casse foutue. C’est pas beau ça, on fume un taulier le matin et on braque l’après midi. Et c’est ce crétin qui aura financer toute l’opération. Ahah !
Je tapais dans mes mains avant de les aviser.
-Bon, qui fait quoi ?
-C’est moi qui a la plus grosse. Haha.
Ma main rencontra la joue du nain, du moins là ou devait se trouver sa joue puisqu’il portait un masque. La tape était bien entendu amicale.
-T’es un sacré marrant, mon salaud. J'adore.
J’allais pour répondre à ses interrogations quant Suzanne décida enfin de l’ouvrir. Malheureusement se fut pour péter plus haut que son cul. Je reniflai bruyamment avant de regarder la carte.
-Bah elle parle finalement. Tu marques un point Chappie. Çà aurait pu poser un soucis. Mais il n’y a pas la moindre défense fluviale sur cette rivière pour deux raisons. Premièrement, il y a un port non loin de l’embouchure qui gère les va et vient entre Courage, les Îles Paradisiaques et la mer du Sud. La seconde raison tient du fait que les patrouilles sont plus nombreuses autour des Îles Paradisiaques pour empêcher les turbo-clodo d’approcher de l’archipel.
Je coulais un regard à Droblek avant de revenir à Suzanne, répondant à leurs interrogations.
-Donc oui, le véritable danger n’est pas d’être bloquer dans la rivière mais de voir la marine républicaine nous donner la chasse. Pour ça on a prévu de grimer notre navire en vaisseau de commerce. La ruse devrait durée suffisamment longtemps pour que l’on ait prit le large. Quant à la cargaison du convois : il s’agit d’argent principalement. Une vente aux enchères aura bientôt lieux sur les Îles Paradisiaques et les principaux acheteurs font transférer des fonds pour pouvoir enchérir. Le convois arrivera donc au port s’il n’est pas arrêté puis l’argent sera chargé dans des navires.
J’agitai mon doigt dans les eaux entre l’archipel est la côte pour illustrer mon propos. Si tout se déroulait bien, on aurait le temps de fuir avant la mise en place d’un dispositif.
-Concernant l’aide en interne. L’un des officiers du convois à une fille dans un pensionnat à l’extérieur de la ville. Les mecs en face de nous ne sont pas des soldats mais simplement des mercenaires un peu mieux payé que la moyenne. Notre homme est juste là pour la paye, il fera ce qu’on lui dit de faire si on attrape sa fille et qu’on lui fait comprendre qu’on est des durs à cuirs.
Un nouveau rire émana de ma bouche tandis que j’offrais une tape sur l’épaule de Suzanne, j’étais content que lui et moi ayons pu briser la glace.
-A cuire, cuissons saignante ! Aha !
J’allais pour en remettre une couche dans la turbo-pédale se mit à jacter tout un tas de truc pas très clair mais je tiqua lorsqu’il mentionna les enchantements. Peut être que ces types là valaient quelque chose enfin de compte.
-Çà marche Chad. Et pour répondre à ta question, les dix pourcents en trop, ils vont servir à transporter le butin jusqu’au Reike. Par contre il va falloir régler deux soucis avant de s’y mettre.
Je coulais un regard aux trois présents avant de montrer sur la carte ou se trouvait le pensionnat.
-Primo, on va devoir kidnapper la gamine.
Mon doigt alla alors sur Liberty même.
-Secundo, on va devoir refroidir le mec qui finance ce coup. Enfin le républicain quoi. Les patrons à la frontière veulent pas voir des équipes monter à Kyouji. Du coup on doit refroidir un taulier de Liberty le jour du casse, le matin précisément.
Je grattais ma tête tout en reniflant bruyamment.
-On doit le fumer le matin pour éviter qu’il n’y ait une réponse immédiate et voir le casse foutue. C’est pas beau ça, on fume un taulier le matin et on braque l’après midi. Et c’est ce crétin qui aura financer toute l’opération. Ahah !
Je tapais dans mes mains avant de les aviser.
-Bon, qui fait quoi ?
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Une sausage party [...]
Feat. Chazz, Nikaerth & Afosios
Huldrom se morigéna silencieusement alors que le bandit, ayant évidemment relevé son jeu de mot non intentionnel, lui mettait des claques sur l'épaule et la joue tout en rigolant. Pour un simple exécutant, le Nain s'était décidemment bien fait remarquer depuis le début de l'entrevue avec leur commanditaire. Le soldat ne réagit pas et se contenta d'écouter les explications de l'homme aux yeux rouges, qui avait écouté toutes leurs questions.
Au final, le plan avait un peu plus de consistance qu'au premier abord, et les mises en garde de Nikaerth avaient suffis pour que le bandit en révèle un peu plus sur la tâche en question. Pour Chazz et la pègre, il ne s'agissait que d'un casse, mais pour les trois reikois, il s'agissait d'une occasion de porter un coup direct à ces couards de républicains. Tout compte fait, cette opération n'était pas si différente de ce qu'avait pu faire Huldrom au sein de l'armée, et il n'était pas inquiet sur leur capacité à triompher des mercenaires du convoi, ainsi que de la première équipe de la pègre.
En revanche, leur fuite serait le moment le plus compliqué, et un plan se passait rarement comme prévu. Le Nain se doutait bien qu'une part d'imprévu viendrait très certainement perturber le déroulé des opérations, et que leur capacité à improviser se révélerait vitale. Alors que l'ex-janissaire réfléchissait, Chazz leur exposa deux tâches préliminaires à réaliser pour augmenter leurs chances de succès. Du sale boulot, pile le rayon d'Huldrom !
Le Nain avait le choix : kidnapper une jeune fille pour s'assurer de l'obéissance d'un officier de l'escorte, ou assassiner la personne en charge du financement de ce coup. Des crimes, ni plus ni moins, qui vaudraient à leurs auteurs un aller simple en enfer. Par chance, l'enfer était un endroit qu'Huldrom connaissait bien. Si le Sekai avait survécu à la guerre contre les Titans, c'était bien grâce aux tueries que le Nain et tous les soldats du Reike avaient perpétrés à Shoumei. A bien y réfléchir, les adorateurs des Titans pensaient eux aussi se battre pour une juste cause, même si celle-ci ne les avait pas protégés des épées reikoises. L'Histoire est écrite par les vainqueurs, et Huldrom ne rechignait pas à commettre des exactions pour que l'Empire soit du côté des gagnants, quitte à perdre le peu d'âme qui lui restait.
C'est donc tout naturellement qu'il choisît son rôle :
- J'suis partant pour assassiner l''républicain -
CENDRES
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La réaction du jeune noble fut davantage violente qu’il ne l’aurait cru de prime abord. D'abord, il se dégagea de son emprise sèchement, puis lui envoya des paroles dont le ton ne pouvait que confirmer une certaine colère. L’elfe ne répondit pas, sachant très bien que cela n’était ni le moment, ni l’endroit afin d’en comprendre le sens. Il se concentra davantage sur le plan devant eux, une distraction plus que bienvenue, ne pouvant faire autrement que d’insulter et de questionner la tangibilité de ce dernier. Les réponses arrivèrent rapidement, tandis que les révélations commencèrent finalement à tomber. Ainsi, donc, un simple port réussissait à contenir les immigrants illégaux, selon les dires de Chazz. Sous le masque, l’elfe lui offrit un petit rictus, destiné à lui faire comprendre qu’il avait bien compris.
Évidemment, cela ne constituait guère en une défense suffisante à son avis, mais les affaires de la République ne le concernaient pas vraiment non plus. Enfin, ils apprirent la destination de ce dit convoi. Le chargement serait sans doute plus voluptueux qu’il ne l'escomptait, s’il était destiné à une vente aux enchères. Selon Chazz, le véritable risque constituait la marine Républicaine. Dans ce cas, Nikaerth avait du mal à s’expliquer pourquoi devaient-ils emprunter cette trajectoire? D’autant plus, qu’ils se devraient probablement de retirer leurs masques lors des inspections portuaires, ce qui ne lui convenait absolument pas. Pourtant, l’elfe n’eut guère le temps de lui en demander les raisons alors que leur hôte lui expliquait déjà ‘’l’aide en interne’’ dont il avait fait la mention plus tôt.
Devant les explications, Nikaerth se raidit soudainement, pas certain du tout d’aimer l’idée. Bien qu’il n’avait pas l’habitude de reculer devant rien, la mention de kidnapper une fillette et potentiellement la torturer ne lui avait jamais effleuré l’esprit. Enfin, torturer n’était qu’une supposition de sa part, alors qu’il interprétait la cuisson saignante bien à sa manière. Mais surtout la main de ce connard, reposant sur l’épaule du Capitaine, lui donnait envie de lui arracher les yeux. Nikaerth repoussa lentement le poignet de ce dernier, essuyant ensuite l'endroit du bout des doigts, comme si Chazz en avait laissé une quelconque saleté.
«Cette fillette n’a pas de mère? Qui pourrait, dans un moment de désespoir, alerter la garde de la disparition de son enfant et de la menace exercée sur son époux? Ou même, les dirigeants du pensionnat, ayant remarqué l’absence de cette dernière?»
Cette idée était risquée, en plus d’être particulièrement inconfortable.
«Et avouons-le, c’est une fille… Elle n’a certainement pas le poids de l’importance qu’un descendant mâle aurait pour un père.»
Ayant passé son existence tout entière au sein de l’armée, Nikaerth avait vu des hommes sacrifier bien plus précieux pour leur honneur personnel. Pariez sur l’amour qu’un père pouvait bien avoir pour son enfant ne constituait pas d’un plan sûr pour le Khashis. Non, décidément, ce plan ne lui plaisait pas du tout. La voix d’Afosios retentit plus loin, rassurant l’assemblé qu’il était en mesure de forcer le coffre à lui tout seul. Encore une fois, l'éphèbe prouvait à Nikaerth qu’il n’avait jamais eu une quelconque honnêteté dans les discours qu’il lui avait offerts sur son inefficacité en tout genre. L’elfe se retenait pourtant de lui en faire la remarque… Bien que la tentation lui était presque douloureuse tellement elle lui brûlait les lèvres. Il reporta son attention sur le truand, décidé à en savoir davantage sur la tache devant eux.
«Dis-moi si j’ai bien compris… Avec dix hommes, nous devons attaquer un convoi gardé par des mercenaires que nous ne devons tuer sous aucun prétexte, en se servant de l’un d’eux en kidnappant son enfant afin qu’il nous offre une quelconque aide en interne… Ou, nous trahir tout simplement et nous faire tomber dans une embuscade… Pour ensuite se débarrasser de ces dix hommes en question et espérer qu'un bateau déguisé en navire marchand nous fasse traverser le port dont vous avez mentionné la présence plus tôt, incognito. Et ce plan, devrait faire l’affaire seulement en se croisant les doigts que la marine Républicaine ne comprenne pas le subterfuge et nous donne la chasse…Ai-je oublié quelque chose?»
À tout le moins, c'était le résumé qu’il s’en était fait devant les maigres explications dont leur interlocuteur avait daigné les mettre au parfum. Sans doute, manquait-il des bouts à ce plan, ou refusait-il seulement de les divulguer de façon volontaire due à un manque de confiance? Avant toute chose, ‘'qui fait quoi’’ l’elfe n’avait sûrement pas l’intention de se prêter au jeu sans un minimum de conviction dans sa réussite. Certes, en temps normal, un peu de risque ne lui faisait pas peur, mais la présence d’Afosios changeait définitivement les choses pour le Khashis.
«Quelle est l’importance de la survie de ces mercenaires? Pourquoi emprunter cette trajectoire si elle représente un tel risque avec la présence militaire navale? Et de plus, en quoi une aide à l’interne est-elle si pertinente? Ne pouvons-nous pas faire sans?»
Chazz semblait déjà connaître la destination du convoi et le pourquoi du comment, avoir quelqu’un à l’interne conscient du plan, représentant une menace certaine à la réussite, ne semblait pas d’une grande utilité dans ce sens. Certes, il concevait l’importance de se débarrasser du financement à la source et en soit, il était complètement d’accord avec cette résolution. Les hommes qui serviront de chair à canon étaient une nécessité également, mais pour le reste, il y avait encore trop d’ombre et de morceaux manquants afin que l’elfe n’accepte de faire quoique se soit. Huldrom semblait plus presser de se jeter tête première, tandis qu'il mentionnait déjà vouloir s'occuper du Républicain. À travers le masque, Nikaerth lui offrit un regard lourd de reproches devant son comportement.
Évidemment, cela ne constituait guère en une défense suffisante à son avis, mais les affaires de la République ne le concernaient pas vraiment non plus. Enfin, ils apprirent la destination de ce dit convoi. Le chargement serait sans doute plus voluptueux qu’il ne l'escomptait, s’il était destiné à une vente aux enchères. Selon Chazz, le véritable risque constituait la marine Républicaine. Dans ce cas, Nikaerth avait du mal à s’expliquer pourquoi devaient-ils emprunter cette trajectoire? D’autant plus, qu’ils se devraient probablement de retirer leurs masques lors des inspections portuaires, ce qui ne lui convenait absolument pas. Pourtant, l’elfe n’eut guère le temps de lui en demander les raisons alors que leur hôte lui expliquait déjà ‘’l’aide en interne’’ dont il avait fait la mention plus tôt.
Devant les explications, Nikaerth se raidit soudainement, pas certain du tout d’aimer l’idée. Bien qu’il n’avait pas l’habitude de reculer devant rien, la mention de kidnapper une fillette et potentiellement la torturer ne lui avait jamais effleuré l’esprit. Enfin, torturer n’était qu’une supposition de sa part, alors qu’il interprétait la cuisson saignante bien à sa manière. Mais surtout la main de ce connard, reposant sur l’épaule du Capitaine, lui donnait envie de lui arracher les yeux. Nikaerth repoussa lentement le poignet de ce dernier, essuyant ensuite l'endroit du bout des doigts, comme si Chazz en avait laissé une quelconque saleté.
«Cette fillette n’a pas de mère? Qui pourrait, dans un moment de désespoir, alerter la garde de la disparition de son enfant et de la menace exercée sur son époux? Ou même, les dirigeants du pensionnat, ayant remarqué l’absence de cette dernière?»
Cette idée était risquée, en plus d’être particulièrement inconfortable.
«Et avouons-le, c’est une fille… Elle n’a certainement pas le poids de l’importance qu’un descendant mâle aurait pour un père.»
Ayant passé son existence tout entière au sein de l’armée, Nikaerth avait vu des hommes sacrifier bien plus précieux pour leur honneur personnel. Pariez sur l’amour qu’un père pouvait bien avoir pour son enfant ne constituait pas d’un plan sûr pour le Khashis. Non, décidément, ce plan ne lui plaisait pas du tout. La voix d’Afosios retentit plus loin, rassurant l’assemblé qu’il était en mesure de forcer le coffre à lui tout seul. Encore une fois, l'éphèbe prouvait à Nikaerth qu’il n’avait jamais eu une quelconque honnêteté dans les discours qu’il lui avait offerts sur son inefficacité en tout genre. L’elfe se retenait pourtant de lui en faire la remarque… Bien que la tentation lui était presque douloureuse tellement elle lui brûlait les lèvres. Il reporta son attention sur le truand, décidé à en savoir davantage sur la tache devant eux.
«Dis-moi si j’ai bien compris… Avec dix hommes, nous devons attaquer un convoi gardé par des mercenaires que nous ne devons tuer sous aucun prétexte, en se servant de l’un d’eux en kidnappant son enfant afin qu’il nous offre une quelconque aide en interne… Ou, nous trahir tout simplement et nous faire tomber dans une embuscade… Pour ensuite se débarrasser de ces dix hommes en question et espérer qu'un bateau déguisé en navire marchand nous fasse traverser le port dont vous avez mentionné la présence plus tôt, incognito. Et ce plan, devrait faire l’affaire seulement en se croisant les doigts que la marine Républicaine ne comprenne pas le subterfuge et nous donne la chasse…Ai-je oublié quelque chose?»
À tout le moins, c'était le résumé qu’il s’en était fait devant les maigres explications dont leur interlocuteur avait daigné les mettre au parfum. Sans doute, manquait-il des bouts à ce plan, ou refusait-il seulement de les divulguer de façon volontaire due à un manque de confiance? Avant toute chose, ‘'qui fait quoi’’ l’elfe n’avait sûrement pas l’intention de se prêter au jeu sans un minimum de conviction dans sa réussite. Certes, en temps normal, un peu de risque ne lui faisait pas peur, mais la présence d’Afosios changeait définitivement les choses pour le Khashis.
«Quelle est l’importance de la survie de ces mercenaires? Pourquoi emprunter cette trajectoire si elle représente un tel risque avec la présence militaire navale? Et de plus, en quoi une aide à l’interne est-elle si pertinente? Ne pouvons-nous pas faire sans?»
Chazz semblait déjà connaître la destination du convoi et le pourquoi du comment, avoir quelqu’un à l’interne conscient du plan, représentant une menace certaine à la réussite, ne semblait pas d’une grande utilité dans ce sens. Certes, il concevait l’importance de se débarrasser du financement à la source et en soit, il était complètement d’accord avec cette résolution. Les hommes qui serviront de chair à canon étaient une nécessité également, mais pour le reste, il y avait encore trop d’ombre et de morceaux manquants afin que l’elfe n’accepte de faire quoique se soit. Huldrom semblait plus presser de se jeter tête première, tandis qu'il mentionnait déjà vouloir s'occuper du Républicain. À travers le masque, Nikaerth lui offrit un regard lourd de reproches devant son comportement.
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