

crédits : 252
Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Le soleil d'hiver est assez timide et un nuage cache en grande partie le soleil, ce qui me permet de ne pas me dissimuler entièrement sous ma capuche et mon masque. Et je commence à me rapprocher de ma cible, la faim guide mes pas. L'homme est assis près d'un feu en train de faire cuire un lapin. Je m'approche et baisse ma capuche, essayant de donner confiance à la personne en face de moi. Il sourit d’un air malin en me voyant, sûrement mon teint blafard qui me fait souvent passer pour faible.
- J'imagine que l’odeur t'a attiré et que tu espères me tirer une part.
Je me stoppe, hésitant sur la façon de faire. Je pourrais directement lui sauter dessus mis, il a l'air sur de lui et ça sera sûrement plus drôle de lui faire croire qu'il a le dessus avant de briser toutes ses certitudes. J'avance d'un pas faussement mal assuré.
- Euh… Non, je n'ai pas faim. Je cherche juste quelque chose à boire.
L'homme éclate de rire, il ne s'imagine pas à quel point j’ai envie de le suivre dans ce rire. Je prends l'initiative de m’asseoir en face de lui sur un petit tronc dissimulant mes armes en me ramassant sur moi-même. L'homme me jette une gourde d'un air hautain, il me prend vraiment pour un paumé. Je bois une gorgée du mauvais vin contenu dans la gourde et me mets à tousser comme une personne qui n'a pas l'habitude.
-C’est fort hein, à moins que tu sois habitué aux boissons plus raffinées.
-Non, je ne bois que trop peu depuis quelques mois, je ne rencontre que peu de personne voulant me donner ce que je préfère boire.
Je lui adressai mon sourire aimable habituelle, vide de sens pour ce qui me connaissent depuis suffisamment longtemps. Je lui rends sa gourde en m'arrangeant pour que mon bras frappe ma bourse pleine de morceau de fer. Instantanément, ses pupilles se dilatent et son sourire mauvais s'intensifie. Pour toute réaction, je me recroqueville serrant les bras autour de mon ventre, enfin, c'est ce qu'il doit voir, en fait mon bras se serre contre mon ventre pour commencer à dégainer une de mes lames jumelles, je ne devrais pas avoir besoin de l'autre, peut-être même d'aucunes au final. L'homme tire son couteau et le pointe dans ma direction.
-Bon assez plaisantez, file-moi ta bourse et casse-toi avant que te laisse un souvenir de moi.
L'homme est assez sûr de lui pour ne pas attendre que je lui ouvre ma cape, ou que je sois bien installé, mais sois, c’est lui qui as débuté. Ma main lâche mes lames, je n'en aurais vraiment pas besoin, je décroche ma bourse et lui lance par-dessus le feu. Trop concentrer pour la rattraper, je m'élance passant sur le côté du feu. Je lui attrape le poignet et avec force le vrille jusqu'à un craquement sinistre. L'homme hurle de douleur et cela me fait sourire réellement. Je le place à genoux en continuant la torsion de son membre brisé. Il pleure de douleur et de peur. Je me baisse pour lui glisser à l'oreille.
-Les animaux ont au moins l'intelligence de reconnaître leurs places. Tu t'es cru prédateur pour attaquer du pauvre et du malade. Mais tu as mal choisi ta dernière victime.
Je plante mes crocs dans son cou et sens son corps se mettre à trembler sous le coup de la douleur et de la surprise. Je prends mon temps pour me nourrir de cet homme qui Il t’a peut se sentait supérieur. Sa désillusion le rend… Savoureux. Je lui laisse juste un souffle de vie avant de le lâcher, nos regards se croisent. Il est à la limite de l'inconscience les yeux injectés de sang et brouiller par les larmes. Une lueur d'espoir renaît quand il sent que je le pose contre le tapis de feuilles.
- Je préfère que tu sois en vie pour finir. Les blessures sont différentes sur un mort.
Je place ma main de façon à invoquer des griffes d'ombres, la peur reprend le dessus chez lui avant que je lui assène un coup au niveau du cou pour camoufler la marque de ma morsure et simuler une griffe d’une bête suffisamment grosse.Je m’assois a côté de la dépouille, savourant les sensations de m'être nourri, mon regard se voile légèrement, je ferme les yeux profitant du silence.

crédits : 340
Une nouvelle vie, une nouvelle notion, la course contre la montre ! Shalimar commençait à comprendre cette fameuse expression, sa collocatrice l'employait souvent à ses débuts: La princesse de la nature courrait partout, tout le temps en ce moment. Elle ne voyait pas les jours passer, son emploie du temps était bien rempli voir débordé. Les semaines étaient mouvementés et longues avec l’impossibilité de se poser un instant ou de faire une nuit complète. Elle ne pouvait pas, elle croulait sous une montagne de travail. C’était une rude saison, l’approche de la période hivernale autrement dit le retour du froid avec toutes les maladies qui allaient avec. Des rhumes et des grippes, voila le menu du moment, la princesse de la nature avait fait un stock de “médicaments” à base de plantes pour ses clients, des remedes assez efficaces selon les retours. Aucun de ses patients ne s en était plains au contraire. Ils s étaient vite remit sur pied grâce à ces produits, a la plus grande fierté et joie de l enfant de la nature. Elle avait même augmenté sa réputation dans le quartier et même dans les alentours. Les affaires marchaient bien pour elle, bientôt elle allait sans doute pouvoir se prendre une petite maison a elle où elle ferait venir les gens pour les soigner. Ça saurait beaucoup mieux, pratique
Ça lui éviterait ces nombreux aller retour et de revenir tard le soir comme maintenant où elle traînait encore dans les rues. Elle s était quand même autorisé une halte dans une sorte de restauration ou elle y avait passé un bon moment. Hormis le bon repas, elle avait eut la chance de faire une ou deux très bonnes rencontres; des personnes de passages dont les connaissances sur la médecine naturelle avaient fait envié la sauvage tout le long du repas. Elle en apprit des choses, tenta de relire toutes ses notes sur le chemin du retour. C’était pas facile avec cette obscurité, elle abandonna vite en rangeant ses petits fiches dans son petit sac.
“ L’odeur du sang, c est pas normal”
L’odorat et les instincts primaire de la jeune sauvage l’avait alerté d’un potentiel danger, d’une chose anormale en ville. Il y avait une forte odeur de sang qui était soudainement apparu dans les airs, dans une quantité importante or ce genre de phénomène se passaient surtout dans la nature sauvage, dans la forêt. La plupart du temps c’était quand un animal était entrain d’en manger un autre. Shalimar était entre deux feux, soit elle partait à toutes jambes chez elle ou elle ne risquerait rien ou soit elle alla discrètement voir ce qu’il se passait vraiment. Elle opta pour la deuxième option soucieuse que quelqu’un soit en danger.. Elle s’était glissée dans un recoin et vit non loin d’elle un homme entrain de.. Elle ne su exactement, c’était étrange mais une chose était sur: il l avait bien tué, son cadavre était à coté de lui.Une tonne de questions lui montèrent à l’esprit, elle avait vu quelque chose d ‘incompréhensible, de pas du tout normal
“Pourquoi l’avait vous tuez et qui es tu ??”
Sa voix la trahissait un peu, elle sentait la panique et la peur.. La peur d’être sa prochaine victime;, ce pourquoi elle avait gardé une bonne distance entre elle et lui et ne le quitta pas des yeux

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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Neutre
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Je suis toujours là les yeux clos à profiter de la sensation plaisante de m’être nourri.
- Pourquoi l’avez-vous tué et qui es-tu ?
La voix me tire de mes rêveries, une voix de jeune femme, j’ouvre les yeux et regarde autour de moi. J’essuie mes lèvres du revers de ma manche plus par habitudes que par besoin. Je me relève pour lui faire face, elle a gardé une distance de sécurité, normal dans de telles conditions, j’aurais tendance à faire de même. Je peux presque sentir sa peur, sa panique. Je commence à lui répondre d’une voix douce en lui faisant une légère révérence.
- Bonjour, personne ne le regrettera. Vous pouvez m’appeler Devor
Je pose ma main sur mon menton affichant un sourire léger, dans un geste presque théâtral. Ce surnom que l’on m’a donné il y a quelques années me fait toujours légèrement sourire, il décrit si bien ce que je suis. Je pourrais lui dire la vérité, mais comment le prendrais t’elle, je devrais la tuer pour m’avoir presque vu, mais je dois réparer mon erreur. Il y a aussi le fait qu’elle a plus l’air choqué de me voir là qu’accusatrice. J’ai beau de ne pas avoir de remords, je ne m’amuse pas à ça.
- Pour être plus honnête, j’en avais… Besoin
Je laisse mon bras retombé incline ma tête sur le côté en lui offrant mon sourire aimable, à la limite de dévoilé mes dents. Je ne sais pas trop comment me sortir de là.
- J’imagine que je ne peux vous inviter à boire quelque chose, pour le désagrément de notre rencontre. L’endroit et le moment de votre choix, j’ai horreur de laisser de mauvais souvenir à de jolies femmes.
Je jette un coup d’œil au corps qui me traîne là, j’aurai pu lui dire que c’était un compagnon de route et que nous avons été attaquées, mais quelque chose me dit qu’elle en a vu plus que simplement un homme près d’un cadavre.
- Je comprends votre peur, mais je répondrais à toutes vos questions. Et j’ai pour principale règle de ne jamais tuer sans raison.
Cela est la pure vérité, c’est même mas première règle, la deuxième et qu’il y a toujours une raison de tuer quelqu’un.

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“ tu m’aides pas !”
Un nom ? Elle s’en fichait comme de la première lune. Un besoin de tuer ? Elle avait sans doute à faire a un psychopathe, l’aurait deviner d’elle même. La princesse de la nature pencha la tête sur le coté, se retint de rire face a l’invitation malvenue.
‘ tu me..”
Shalimar ne connaissait pas le mot drague ni les synonymes, elle ne su exprimait son ressenti. A la place, elle roula des yeux, croisa les mains contre sa poitrine. Sa demande avait toutes ses chances de tomber à l eau, Elle n’était pas dupe, n’allait pas accepté une telle invitation. Elle n’avait pas du tout confiance en lui, ne voulait pas être la prochaine a y passer. Les deux êtres n’avaient pas froids aux yeux, étaient partis dans un jeu étrange. Un silence s’installa, laissa la jeune femme en pleine reflexion.
“ OK, passes devant et avance”
AU final elle avait accepté mais décida de le commander sans vergogne. C’était un tueur qui avait réussi à attisé sa curiosité. Elle avait pleins de questions, voulait des réponses sur le champs. Dans un lieu publique était la meilleure idée pour elle, elle ne risquerait rien. Lui en revanche, allait sans doute avoir du mal et être gêné de se livrer à elle. Tant pis, c’était pas ses affaires et c est lui qui avait lancé l’idée. Elle le suivit à l’écart, la main posée sur le manche de son poignard (‘ fallait pas déconner ). Ils allèrent se poser dans une sorte de taverne, elle prit place en face de lui.
“ qui es tu alors ?”
Sa voix était froide, tranchante et sans pitié, elle ne voulait pas lui donner de faux espoirs car il aurait pu pensée a un rendez vous galant or elle était juste la pour des réponses

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Race: Vampire
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Il semblerait que je sois tombé sur une curieuse, au moins je ne serais pas forcé de fuir ou de combattre, pour le moment. Son ton se veut autoritaire, tonne comme un ordre. Je le suis, la petite à déjà bien assez de raison de me craindre. Je me place devant, dos à elle ne prêtant pas d'attention à sa main sur son couteau et avance me laissant guider par ses directives, croisant les mains dans mon dos pour lui apparaître visibles. Elle me guide jusqu'à une petite auberge, les rues sont légèrement agitées a cette heure et je m'efforce de rester à l'ombre des bâtiments, il n y a que la dernière rue a traversé où il n'y a pas de traces d'ombres. Je m'arrête à la limite de cette lumière qui va me faire souffrir, je ne peux pas mettre ma capuche, comment va-t-elle juger ce geste. Je préfère jouer avec mes doigts, les plaçant d'une façon précise, l'ombre de ma manche glisse discrètement jusqu'à mon visage, formant une couche assombrissant mes traits sans réellement me camoufler, cela devrait suffire à filtrer un peu les rayons du soleil. Je prends une inspiration avant de faire un pas en avant, plaçant mon visage voilé à l'épreuve de l'astre solaire. Bizarrement, je sens le picotement de ce qui d'habitude est une morsure sur ma peau. Je traverse la rue rapidement ne voulant pas trop en demander à se sort minimes et m'arrête devant la porte souriant à la pensée de cette superstition que je ne pourrais pas rentrer sans invitation. Je pénètre dans l'auberge, mon voile d'ombre se dissipe dans une légère fumée noire et embrasse la salle du regard. La salle n'était pas pleine, mais des clients ont commencé à s'installer sur une bonne partie des tables.
- C'est un bon choix, nous serons suffisamment en public, mais suffisamment à l'écart pour discuter discrètement.
Je me dirige vers un coin, un peu à l'écart des autres, lui tirant une chaise, mais elle préfère s'installer en face de moi avant de rentrer directement dans le vif du sujet, froide comme une porte de prison.
- Qui es-tu alors ?
Mon ton se veut joyeux, amusé et répond d'une façon un peu théâtrale.
- Je ne suis qu'un exilé, un réfugié de Shoumei, mis à la porte par nos créateurs, je ne suis simplement que Devor.
Je m'arrête alors que la serveuse s'approche perdre notre commande, et toujours avec mon sourire aimable
- Juste une bière pour moi, j'ai mangé de bonne heure aujourd'hui, et vous ma demoiselle ? Je vous invite.
Je dirige mon regard doré sur la jeune femme qui me fait face, en profitant pour la détailler un peu. Nous devons avoir environ le même âge, sauf que le mien est figé et que je me comporte déjà comme un vieux. Elle a un certain charme qui ne doit pas en laisser beaucoup de marbre. La serveuse s'en va une fois la commande prise et je peux reprendre d'in ton plus sombre, plus bas.
- Je pense que ce n'est pas la bonne question, si vous voulez comprendre, ce n'est pas qui l'important, mais quoi. Parce que vous m'êtes sympathique, de ne pas avoir hurlé et dénoncé, aussi parce que je ne peux rien refuser à une jolie femme. Je serais honnête.
Je m'interromps encore une fois, réfléchissant à comment formuler ma phrase, comment dire la vérité sans crier dans cette taverne que tous ces gens sont mes proies que je suis leur chasseur et bourreaux.
- Je ne sais pas ce que vous avez vu, mais je l'ai dit plutôt, j'en avais besoin.
La serveuse revient, pose la commande sur la table avant de se diriger vers d'autres clients. J'attrape mon verre et le place devant moi faisant tourner la mousse lentement. Je peux reprendre toujours à voix basse.
- En vrai, je suis un maudit, que tout le monde connaît dans les superstitions, mais réellement ignoré de tous. Je vis dans l'ombre et me nourris de ce que je trouve indésirable. Je n'ai pas choisi d'être ce que je suis, mais je fais avec.
Je m'arrête, mon explication est honnête bien que volontairement flou, je la laisse un peu s'imprégnait de mes aroles pour voir si elle comprend. J'en profite pour commencer à boire ma bière.
- Vous avez une idée de ce que je suis ?

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“ Je ne..”
Une jeune serveuse arriva assez vite à leur table, demanda les commandes. L enfant de la nature n’eut le temps de jeter un oeil à la carte des boissons de cette taverne, n’en avait pas besoin de toute manière; Elle demanda un jus d’orange, la boisson par défaut -rare était les endroits qui faisaient des boissons sans alcool à la base de plante- , avec quelque chose à se mettre sur la dent. Elle avait le ventre vide, commença avoir les crocs et elle ne paierait rien ce soir là. L’autre homme l’avait invité, elle allait pouvoir se faire un peu plaisir, sans en abuser bien entendu.
“ Tu parles tout le temps comme ça ?”
Chiant.
Incompréhensible
Un éclair vint dans son esprit, shalimar vint de se rappeler du mot perdu: draguer ! Dès le début, il avait tenté de lui faire la cours, la draguer. Elle l’avait très bien sentit dans ses propos, dans son comportement or elle n’était pas du tout interessé. Elle était la dans l’unique but d avoir des réponses à ses questions et non de faire ami ami avec lui. Elle n’allait pas lui faire se plaisir là, il en serait trop content. Il devait la trouver belle, comme un certain nombres d’homme ici dont elle ne comprendrait jamais pourquoi, tenta d avoir ses faveurs. Ce fut un échec, elle resta de marbre à ses tentatives, froide et tranchantes dans ses propos
“ Je ne comprends rien, tu peux parler comme tout le monde”
Soit il aimait expliquer la chose en long et en travers pour bien se faire comprendre ou soit il tenta d’amadoué la princesse de la nature dans un baratin sans fin. Dans les deux cas, elle y avait mis un stop brutale, montra son mécontement en faisant le plus de bruits possible avec sa boisson

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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Je sens mon interlocutrice perdre le peu de patience qu'elle m'accordait. Évidemment, ma parole de sphinx ne lui a pas plus. Je prends ma bière pour en boire une gorgée, la savourant lentement. Sa première réponse se fit directe, tranchante. J'ai l'impression que c'est dans ses habitudes, ou alors c'est dans c'est moi qui l'énerve. Je réfléchis un instant, jetant un œil autour de nous, essayant de voir si personne ne nous observe. À part la serveuse qui regarde chaque table pour voir si chaque client as besoin de quelque chose, personne ne lève la tête de son verre ou de sa discussion. Deux hommes comptoirs, des chasseurs au vu de leurs vêtements, commence à s'élever la voix sur des sujets que je ne comprends pas. Je pose mon coude sur la table et mon menton dans ma main. Je lui fais un sourire avant de me redresser en levant les mains en signe de reddition.
- C'est bon, vous m'avez eu, je me rends. Je l'avoue, j'aime les mots, le théâtrale parfois et me suis un peu emporté.
À chacun de mes gestes, je la sens s'énerver et ne se laisse pas charmer.
- Bon, je vais faire le plus court possible.
Je me fige un instant, la porte s'ouvre pour laisser entrer un nouveau client qui se dirige vers les chasseurs en regardant chaque tablée présente. Elle veut de la franchise autant lui donner. Je m'étire les épaules dans une rotation avant de poser les coudes sur la table, joignant les mains pour les laisser visibles. Je penche légèrement la tête, reprenant mon air sérieux, sans ce sourire qui m'habille habituellement.
- Je suis un... Vampire
Le dernier mot fut presque soufflé pour que personne ne l'entende à part la jeune femme. Je redresse la tête en ne la quittant pas de mes yeux dorés. Je veux voir sa réaction, voir ce qui m'attend.
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