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  • Mer 7 Déc - 15:45
    Alentour de Justice Fin novembre de l'an 3

    La forêt est calme, je pourrais dire que les animaux doivent sentir un prédateur, mais ce serait idiot de ma part. Je suis en train de suivre les traces d'un braconnier qui traîne, je fais toujours attention à choisir des victimes que personne ne regrettera. C’est une technique simple qui souvent permet d'éviter que la rumeur d’un vampire effraie tous les habitants du Sekai aux alentours.

    Le soleil d'hiver est assez timide et un nuage cache en grande partie le soleil, ce qui me permet de ne pas me dissimuler entièrement sous ma capuche et mon masque. Et je commence à me rapprocher de ma cible, la faim guide mes pas. L'homme est assis près d'un feu en train de faire cuire un lapin. Je m'approche et baisse ma capuche, essayant de donner confiance à la personne en face de moi. Il sourit d’un air malin en me voyant, sûrement mon teint blafard qui me fait souvent passer pour faible.


    - J'imagine que l’odeur t'a attiré et que tu espères me tirer une part.


    Je me stoppe, hésitant sur la façon de faire. Je pourrais directement lui sauter dessus mis, il a l'air sur de lui et ça sera sûrement plus drôle de lui faire croire qu'il a le dessus avant de briser toutes ses certitudes. J'avance d'un pas faussement mal assuré.

    - Euh… Non, je n'ai pas faim. Je cherche juste quelque chose à boire.


    L'homme éclate de rire, il ne s'imagine pas à quel point j’ai envie de le suivre dans ce rire. Je prends l'initiative de m’asseoir en face de lui sur un petit tronc dissimulant mes armes en me ramassant sur moi-même. L'homme me jette une gourde d'un air hautain, il me prend vraiment pour un paumé. Je bois une gorgée du mauvais vin contenu dans la gourde et me mets à tousser comme une personne qui n'a pas l'habitude.

    -C’est fort hein, à moins que tu sois habitué aux boissons plus raffinées.

    -Non, je ne bois que trop peu depuis quelques mois, je ne rencontre que peu de personne voulant me donner ce que je préfère boire.
    Je lui adressai mon sourire aimable habituelle, vide de sens pour ce qui me connaissent depuis suffisamment longtemps. Je lui rends sa gourde en m'arrangeant pour que mon bras frappe ma bourse pleine de morceau de fer. Instantanément, ses pupilles se dilatent et son sourire mauvais s'intensifie. Pour toute réaction, je me recroqueville serrant les bras autour de mon ventre, enfin, c'est ce qu'il doit voir, en fait mon bras se serre contre mon ventre pour commencer à dégainer une de mes lames jumelles, je ne devrais pas avoir besoin de l'autre, peut-être même d'aucunes au final. L'homme tire son couteau et le pointe dans ma direction.


    -Bon assez plaisantez, file-moi ta bourse et casse-toi avant que te laisse un souvenir de moi.

    L'homme est assez sûr de lui pour ne pas attendre que je lui ouvre ma cape, ou que je sois bien installé, mais sois, c’est lui qui as débuté. Ma main lâche mes lames, je n'en aurais vraiment pas besoin, je décroche ma bourse et lui lance par-dessus le feu. Trop concentrer pour la rattraper, je m'élance passant sur le côté du feu. Je lui attrape le poignet et avec force le vrille jusqu'à un craquement sinistre. L'homme hurle de douleur et cela me fait sourire réellement. Je le place à genoux en continuant la torsion de son membre brisé. Il pleure de douleur et de peur. Je me baisse pour lui glisser à l'oreille.

    -Les animaux ont au moins l'intelligence de reconnaître leurs places. Tu t'es cru prédateur pour attaquer du pauvre et du malade. Mais tu as mal choisi ta dernière victime.

    Je plante mes crocs dans son cou et sens son corps se mettre à trembler sous le coup de la douleur et de la surprise. Je prends mon temps pour me nourrir de cet homme qui Il t’a peut se sentait supérieur. Sa désillusion le rend… Savoureux. Je lui laisse juste un souffle de vie avant de le lâcher, nos regards se croisent. Il est à la limite de l'inconscience les yeux injectés de sang et brouiller par les larmes. Une lueur d'espoir renaît quand il sent que je le pose contre le tapis de feuilles.

    - Je préfère que tu sois en vie pour finir. Les blessures sont différentes sur un mort.

    Je place ma main de façon à invoquer des griffes d'ombres, la peur reprend le dessus chez lui avant que je lui assène un coup au niveau du cou pour camoufler la marque de ma morsure et simuler une griffe d’une bête suffisamment grosse.Je m’assois a côté de la dépouille, savourant les sensations de m'être nourri, mon regard se voile légèrement, je ferme les yeux profitant du silence.
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  • Mar 13 Déc - 17:37

    Une nouvelle vie, une nouvelle notion, la course contre la montre ! Shalimar commençait à comprendre cette fameuse expression, sa collocatrice l'employait souvent à ses débuts: La princesse de la nature courrait partout, tout le temps en ce moment. Elle ne voyait pas les jours passer, son emploie du temps était bien rempli voir débordé. Les semaines étaient mouvementés et longues avec l’impossibilité de se poser un instant ou de faire une nuit complète. Elle ne pouvait pas, elle croulait sous une montagne de travail. C’était une rude saison, l’approche de la période hivernale autrement dit le retour du froid avec toutes les maladies qui allaient avec. Des rhumes et des grippes, voila le menu du moment, la princesse de la nature avait fait un stock de “médicaments” à base de plantes pour ses clients, des remedes assez efficaces selon les retours. Aucun de ses patients ne s en était plains au contraire. Ils s étaient vite remit sur pied grâce à ces produits, a la plus grande fierté et joie de l enfant de la nature. Elle avait même augmenté sa réputation dans le quartier et même dans les alentours. Les affaires marchaient bien pour elle, bientôt elle allait sans doute pouvoir se prendre une petite maison a elle où elle ferait venir les gens pour les soigner. Ça saurait beaucoup mieux, pratique

     Ça lui éviterait ces nombreux aller retour et de revenir tard le soir comme maintenant où elle traînait encore dans les rues. Elle s était quand même autorisé une halte dans une sorte de restauration ou elle y avait passé un bon moment. Hormis le bon repas, elle avait eut la chance de faire une ou deux très bonnes rencontres; des personnes de passages dont les connaissances sur la médecine naturelle avaient fait envié la sauvage tout le long du repas. Elle en apprit des choses, tenta de relire toutes ses notes sur le chemin du retour. C’était pas facile avec cette obscurité, elle abandonna vite en rangeant ses petits fiches dans son petit sac.

    “ L’odeur du sang, c est pas normal”  

    L’odorat et les instincts primaire de la jeune sauvage l’avait alerté d’un potentiel danger, d’une chose anormale en ville. Il y avait une forte odeur de sang qui était soudainement apparu dans les airs, dans une quantité importante or ce genre de phénomène se passaient surtout  dans la nature sauvage, dans la forêt. La plupart du temps c’était quand un animal était entrain d’en manger un autre. Shalimar était entre deux feux, soit elle partait à toutes jambes chez elle ou elle ne risquerait rien ou soit elle alla discrètement voir ce qu’il se passait vraiment. Elle opta pour la deuxième option soucieuse que quelqu’un soit en danger.. Elle s’était glissée dans un recoin et vit non loin d’elle un homme entrain de.. Elle ne su exactement, c’était étrange mais une chose était sur: il l avait bien tué, son cadavre était à coté de lui.Une tonne de questions lui montèrent à l’esprit, elle avait vu quelque chose d ‘incompréhensible, de pas du tout normal 

    “Pourquoi l’avait vous tuez et qui es tu ??” 

    Sa voix la trahissait un peu, elle sentait la panique et la peur.. La peur d’être sa prochaine victime;, ce pourquoi elle avait gardé une bonne distance entre elle et lui et ne le quitta pas des yeux 
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  • Jeu 22 Déc - 9:43
    Le seul truc qui me manque un peu de mon ancienne vie, c’est de pouvoir profiter de la douceur du soleil d’automne, je dois rester dans l’ombre, la nuit et la pluie sont mes meilleures alliées aujourd’hui. Même si je résiste mieux au soleil qu’à ma renaissance, je ne peux toujours pas me balader sans protections.

    Je suis toujours là les yeux clos à profiter de la sensation plaisante de m’être nourri.


    - Pourquoi l’avez-vous tué et qui es-tu ?

    La voix me tire de mes rêveries, une voix de jeune femme, j’ouvre les yeux et regarde autour de moi. J’essuie mes lèvres du revers de ma manche plus par habitudes que par besoin. Je me relève pour lui faire face, elle a gardé une distance de sécurité, normal dans de telles conditions, j’aurais tendance à faire de même. Je peux presque sentir sa peur, sa panique. Je commence à lui répondre d’une voix douce en lui faisant une légère révérence.

    - Bonjour, personne ne le regrettera. Vous pouvez m’appeler Devor

    Je pose ma main sur mon menton affichant un sourire léger, dans un geste presque théâtral. Ce surnom que l’on m’a donné il y a quelques années me fait toujours légèrement sourire, il décrit si bien ce que je suis. Je pourrais lui dire la vérité, mais comment le prendrais t’elle, je devrais la tuer pour m’avoir presque vu, mais je dois réparer mon erreur. Il y a aussi le fait qu’elle a plus l’air choqué de me voir là qu’accusatrice. J’ai beau de ne pas avoir de remords, je ne m’amuse pas à ça.

    - Pour être plus honnête, j’en avais… Besoin

    Je laisse mon bras retombé incline ma tête sur le côté en lui offrant mon sourire aimable, à la limite de dévoilé mes dents. Je ne sais pas trop comment me sortir de là.

    - J’imagine que je ne peux vous inviter à boire quelque chose, pour le désagrément de notre rencontre. L’endroit et le moment de votre choix, j’ai horreur de laisser de mauvais souvenir à de jolies femmes.

    Je jette un coup d’œil au corps qui me traîne là, j’aurai pu lui dire que c’était un compagnon de route et que nous avons été attaquées, mais quelque chose me dit qu’elle en a vu plus que simplement un homme près d’un cadavre.

    - Je comprends votre peur, mais je répondrais à toutes vos questions. Et j’ai pour principale règle de ne jamais tuer sans raison.

    Cela est la pure vérité, c’est même mas première règle, la deuxième et qu’il y a toujours une raison de tuer quelqu’un.
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  • Dim 15 Jan - 11:21
    Les instincts de shalimar étaient puissants, presque incontrôlable. Ses yeux de félin sur cet homme, elle se mourrait d'envie de sortir son poignard pour lui sauter à la gorge, le tuer. Elle l'aurait fait, elle en était capable. Elle n'avait aucune peur à oter une vie, aucune pitié or elle ne le pouvait. Elle n'avait plus la même force physique, une jambe en moins et était retenue par sa raison. Ca aurait été de la folie, du suicide de se jeter dans la gueule du loup. Elle ne devait pas sous estimer cet être, il devait cacher quelque chose, sa force. Il avait réussi a tuer a main du un autre homme, ca devait lui mettre la puce à l'oreille. La princesse de la nature était arrivé sur un lieu d'une crime tout frais, le premier de sa vie. Une personne normale aurait fuit à toute jambe, se saurait empressé d'aller prévenir les autorités de la ville. Shalimar, elle, était restée sur place, avait observé la scène de ses grands yeux verts. Elle était intriguée, curieuse de cet homme. Il venait de commettre un meurtre, quelque chose de grave or son comportement était trop normal. Il était assis a coté de sa victime, causa le chaos dans l’esprit de la jeune woodsen. Elle commença à se faire des idées, des films sur lui. Son imagination lui joua des mauvais tours,  tenta de lui faire peur. Elle allait être la prochaine sur sa liste, il fallait partir or elle ne l’écouta pas. Ce fut le contraire, elle s’était dévoilé à lui, pris la parole. Il n’y avait aucune once de peur sur son visage, une certaine détermination à la place.

    “ tu m’aides pas !” 

    Un nom ? Elle s’en fichait comme de la première lune. Un besoin de tuer ? Elle avait sans doute à faire a un psychopathe, l’aurait deviner d’elle même. La princesse de la nature pencha la tête sur le coté, se retint de rire face a l’invitation malvenue. 

    ‘ tu me..”
    Shalimar ne connaissait pas le mot drague ni les synonymes, elle ne su exprimait son ressenti. A la place, elle roula des yeux, croisa les mains contre sa poitrine. Sa demande avait toutes ses chances de tomber à l eau, Elle n’était pas dupe, n’allait pas accepté une telle invitation. Elle n’avait pas du tout confiance en lui, ne voulait pas être la prochaine a y passer.  Les deux êtres n’avaient pas froids aux yeux, étaient partis dans un jeu étrange. Un silence s’installa, laissa la jeune femme en pleine reflexion.

    “ OK, passes devant et avance” 

    AU final elle avait accepté mais  décida de le commander sans vergogne. C’était un tueur qui avait réussi à attisé sa curiosité. Elle avait pleins de questions, voulait des réponses sur le champs. Dans un lieu publique était la meilleure idée pour elle, elle ne risquerait rien. Lui en revanche, allait sans doute avoir du mal et être gêné de se livrer à elle. Tant pis, c’était pas ses affaires et c est lui qui avait lancé l’idée. Elle le suivit à l’écart, la main posée sur le manche de son poignard (‘ fallait pas déconner ). Ils allèrent se poser dans une sorte de taverne, elle prit place en face de lui.

    “ qui es tu alors ?” 

    Sa voix était froide, tranchante et sans pitié, elle ne voulait pas lui donner de faux espoirs car il aurait pu pensée a un rendez vous galant or elle était juste la pour des réponses
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  • Mar 17 Jan - 13:09

    Il semblerait que je sois tombé sur une curieuse, au moins je ne serais pas forcé de fuir ou de combattre, pour le moment. Son ton se veut autoritaire, tonne comme un ordre. Je le suis, la petite à déjà bien assez de raison de me craindre. Je me place devant, dos à elle ne prêtant pas d'attention à sa main sur son couteau et avance me laissant guider par ses directives, croisant les mains dans mon dos pour lui apparaître visibles. Elle me guide jusqu'à une petite auberge, les rues sont légèrement agitées a cette heure et je m'efforce de rester à l'ombre des bâtiments, il n y a que la dernière rue a traversé où il n'y a pas de traces d'ombres. Je m'arrête à la limite de cette lumière qui va me faire souffrir, je ne peux pas mettre ma capuche, comment va-t-elle juger ce geste. Je préfère jouer avec mes doigts, les plaçant d'une façon précise, l'ombre de ma manche glisse discrètement jusqu'à mon visage, formant une couche assombrissant mes traits sans réellement me camoufler, cela devrait suffire à filtrer un peu les rayons du soleil. Je prends une inspiration avant de faire un pas en avant, plaçant mon visage voilé à l'épreuve de l'astre solaire. Bizarrement, je sens le picotement de ce qui d'habitude est une morsure sur ma peau. Je traverse la rue rapidement ne voulant pas trop en demander à se sort minimes et m'arrête devant la porte souriant à la pensée de cette superstition que je ne pourrais pas rentrer sans invitation. Je pénètre dans l'auberge, mon voile d'ombre se dissipe dans une légère fumée noire et embrasse la salle du regard. La salle n'était pas pleine, mais des clients ont commencé à s'installer sur une bonne partie des tables.

    - C'est un bon choix, nous serons suffisamment en public, mais suffisamment à l'écart pour discuter discrètement.

    Je me dirige vers un coin, un peu à l'écart des autres, lui tirant une chaise, mais elle préfère s'installer en face de moi avant de rentrer directement dans le vif du sujet, froide comme une porte de prison.

    - Qui es-tu alors ?

    Mon ton se veut joyeux, amusé et répond d'une façon un peu théâtrale.

    - Je ne suis qu'un exilé, un réfugié de Shoumei, mis à la porte par nos créateurs, je ne suis simplement que Devor.

    Je m'arrête alors que la serveuse s'approche perdre notre commande, et toujours avec mon sourire aimable

    - Juste une bière pour moi, j'ai mangé de bonne heure aujourd'hui, et vous ma demoiselle ? Je vous invite.

    Je dirige mon regard doré sur la jeune femme qui me fait face, en profitant pour la détailler un peu. Nous devons avoir environ le même âge, sauf que le mien est figé et que je me comporte déjà comme un vieux. Elle a un certain charme qui ne doit pas en laisser beaucoup de marbre. La serveuse s'en va une fois la commande prise et je peux reprendre d'in ton plus sombre, plus bas.

    - Je pense que ce n'est pas la bonne question, si vous voulez comprendre, ce n'est pas qui l'important, mais quoi. Parce que vous m'êtes sympathique, de ne pas avoir hurlé et dénoncé, aussi parce que je ne peux rien refuser à une jolie femme. Je serais honnête.

    Je m'interromps encore une fois, réfléchissant à comment formuler ma phrase, comment dire la vérité sans crier dans cette taverne que tous ces gens sont mes proies que je suis leur chasseur et bourreaux.

    - Je ne sais pas ce que vous avez vu, mais je l'ai dit plutôt, j'en avais besoin.

    La serveuse revient, pose la commande sur la table avant de se diriger vers d'autres clients. J'attrape mon verre et le place devant moi faisant tourner la mousse lentement. Je peux reprendre toujours à voix basse.

    - En vrai, je suis un maudit, que tout le monde connaît dans les superstitions, mais réellement ignoré de tous. Je vis dans l'ombre et me nourris de ce que je trouve indésirable. Je n'ai pas choisi d'être ce que je suis, mais je fais avec.

    Je m'arrête, mon explication est honnête bien que volontairement flou, je la laisse un peu s'imprégnait de mes aroles pour voir si elle comprend. J'en profite pour commencer à boire ma bière.

    - Vous avez une idée de ce que je suis ?

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  • Mer 1 Fév - 9:44
    Un geste de travers, un faux pas, il signerait son arrêt de vie. Une contrariété, il était un homme mort. Shalimar n'aurait aucune pitié, peur de se salir les mains. Elle avait déjà oté des vies dans le passé, animal or elle ne faisait pas la distinction entre les deux. Elle aurait deux choix pour l'abbattre; soit en lui plantant son poignard dans le dos, au niveau du coeur, ou soit en lui arrachant la gorge sous sa forme féline. A choisir, elle aurait tendance à opter pour la première option, la deuxième était risqué à cause de sa jambe en moins. La princesse de la nature ne le quitta du regard, le guidait avec des mots vers l auberge la plus proche. Elle lui ordonna d'ouvrir la porte, d'entrer le premier et d'aller se poser à la table désirée. Elle avait choisi pour lui, imposé d’une voix ferme et tranchante. Il n avait le choix, elle voulait bien lui faire comprendre qui était le maitre actuellement : elle. La table en question était placée à un lieu stratégique: Isolé des autres tables afin d’être tranquille sans retenu dans leur conversation et assez loin de la porte d’entrée. Shalimar voulait éviter au mieux les éventuelles tentatives de fuites, ne pas se retrouver seule comme un gland. Elle le surveilla de très prêt, il prit une chaise et prit place à cette table. Elle en fit autant, posa son petit sac à coté d’elle, bien fermé.

    “ Je ne..”

    Une jeune serveuse arriva assez vite à leur table, demanda les commandes. L enfant de la nature n’eut le temps de jeter un oeil à la carte des boissons de cette taverne, n’en avait pas besoin de toute manière; Elle demanda un jus d’orange, la boisson par défaut -rare était les endroits qui faisaient des boissons sans alcool à la base de plante- , avec quelque chose à se mettre sur la dent. Elle avait le ventre vide, commença avoir les crocs et elle ne paierait rien ce soir là. L’autre homme l’avait invité, elle allait pouvoir se faire un peu plaisir, sans en abuser bien entendu.

    “ Tu parles tout le temps comme ça ?”

    Chiant.
    Incompréhensible
    Un éclair vint dans son esprit, shalimar vint de se rappeler du mot perdu: draguer ! Dès le début, il avait tenté de lui faire la cours, la draguer. Elle l’avait très bien sentit dans ses propos, dans son comportement or elle n’était pas du tout interessé. Elle était la dans l’unique but d avoir des réponses à ses questions et non de faire ami ami avec lui. Elle n’allait pas lui faire se plaisir là, il en serait trop content. Il devait la trouver belle, comme un certain nombres d’homme ici dont elle ne comprendrait jamais pourquoi, tenta d avoir ses faveurs. Ce fut un échec, elle resta de marbre à ses tentatives, froide et tranchantes dans ses propos

    “ Je ne comprends rien, tu peux parler comme tout le monde”

    Soit il aimait expliquer la chose en long et en travers pour bien se faire comprendre ou soit il tenta d’amadoué la princesse de la nature dans un baratin sans fin. Dans les deux cas, elle y avait mis un stop brutale, montra son mécontement en faisant le plus de bruits possible avec sa boisson
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  • Jeu 2 Fév - 15:40

    Je sens mon interlocutrice perdre le peu de patience qu'elle m'accordait. Évidemment, ma parole de sphinx ne lui a pas plus. Je prends ma bière pour en boire une gorgée, la savourant lentement. Sa première réponse se fit directe, tranchante. J'ai l'impression que c'est dans ses habitudes, ou alors c'est dans c'est moi qui l'énerve. Je réfléchis un instant, jetant un œil autour de nous, essayant de voir si personne ne nous observe. À part la serveuse qui regarde chaque table pour voir si chaque client as besoin de quelque chose, personne ne lève la tête de son verre ou de sa discussion. Deux hommes comptoirs, des chasseurs au vu de leurs vêtements, commence à s'élever la voix sur des sujets que je ne comprends pas. Je pose mon coude sur la table et mon menton dans ma main. Je lui fais un sourire avant de me redresser en levant les mains en signe de reddition.

    - C'est bon, vous m'avez eu, je me rends. Je l'avoue, j'aime les mots, le théâtrale parfois et me suis un peu emporté.

    À chacun de mes gestes, je la sens s'énerver et ne se laisse pas charmer.

    - Bon, je vais faire le plus court possible.

    Je me fige un instant, la porte s'ouvre pour laisser entrer un nouveau client qui se dirige vers les chasseurs en regardant chaque tablée présente. Elle veut de la franchise autant lui donner. Je m'étire les épaules dans une rotation avant de poser les coudes sur la table, joignant les mains pour les laisser visibles. Je penche légèrement la tête, reprenant mon air sérieux, sans ce sourire qui m'habille habituellement.

    - Je suis un... Vampire

    Le dernier mot fut presque soufflé pour que personne ne l'entende à part la jeune femme. Je redresse la tête en ne la quittant pas de mes yeux dorés. Je veux voir sa réaction, voir ce qui m'attend.

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  • Jeu 2 Mar - 14:19

    Shalimar commençait à avoir une certaine réputation dans la ville, dans le quartier, à être connue comme le loup blanc. Elle avait reconnu trois ou quatres visages en rentrant dans cette tarverne. C'était une bonne chose pour son travail, elle gagnerait beaucoup de clients fidèle. Le soucis de cette bonne réputation était la peur de la perdre, elle devait y faire très attention. Elle ne pouvait se permettre certaines choses, comme en finir avec cet homme. Il était lourd, chiant à essayer de la draguer, de la séduire. Il perdait son temps, il n'était son style, elle n'était pas interessé. A vrai dire, elle était à deux doigts de mettre un terme à cette rencontre en beauté. Elle s'imagina quelques scénario bien sadiques dans son esprit; Elle aurait le choix entre lui coller une belle baffe, lui peter les burnes, l'envoyer à la chorale, le faire cuir dans une marmitte ou tout simplement le laisser en plan comme un gland avec ses deux boissons.
    Fichue politesse
    Savoir vivre
    Civilisation.
    La princesse de la nature prit son mal en patience, fit un gros effort d’écoute. Ce fut atroce, un moment de torture sans pareil. Ses mots sonnaient faux, sans intérêt, vide. Ils lui donnaient la seule envie de se jeter du haut d’une falaise. Elle était pas bien, elle en avait marre. Ses yeux pleins de détresse quitta le visage du sanguinaire à la recherche d’une âme charitable. Elle voulait une aide extérieure, du réconfort, n’importe quoi. Elle voulait être sauvée, tiré d’affaire or personne ne semblait répondre à sa détresse; Ils étaient tous occupés entre deux à passer de bons moments autour d’un verre.
    Malédiction.
    Regrets.
    Elle abandonna l’idée d’être sauvée, devait se débrouiller seule avec lui. Elle trouverait bien un moye n efficace de s’en débarrasser sans salir sa réputation.
    “ Pas trop tot”
    Le ton de sa voix ne changea pas, ni sa posture. Elle était encore sur ses gardes, méfiantes et froide comme une porte d’un coffre fort. La princesse de la nature fêta intérieurement sa petite victoire. Elle avait gagné la première manche, il avait cédé à ses menaces dissimulées. Il allait enfin lui donner une explication clair, net et précis, elle eut la stupidité de le croire, se fit une nouvelle fois avoir. Ce mec, ce drôle de type avait assez joué avec ses nerfs; elle craqua, laissa exploser sa colère. Elle se leva, frappa la table des deux poings, s’approcha de l’autre en lui aggripant le col, le ramenant vers elle de façon à faire coller leur visage cote à cote
    “OK.. T ES LAID ! T ES TROP MOCHE POUR MOI ! JE N AURAIS JAMAIS DE BEBE AVEC TOI ! je te DONNE DEUX MIN POUR T EXPLIQUER..”
    Elle avait fermé sa main sur elle même, prêt a lui refaire le portrait si jamais il lui donnait une réponse de merde ou tenterait une nouvelle fois de la manipuler, de la séduir. Elle n’en pouvait plus de cette drague lourde.
    “ Prochain et je te met KO!”
    Sous la colère, elle prit son verre pour lui jeter à la fiole. Une douche froide, rien de tel pour lui remettre les pendules à l’heure. Bon sang, elle regretta d avoir accepté son invitation, voulu lui couper ses burnes et le lui faire avaler pour lui avoir fait perdre son temps.Shalimar était a bout de nerf de ne rien comprendre, d’être pris pour une conne. Vampire ? Elle ne connaissait pas, elle voulait une explication clair et précise sans drague.
    “ ino^widwj^zoep!! et njpaiz je!!” Elle était rouge de colère.
    Spoiler:
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  • Mer 8 Mar - 15:04

    Je m'attendais à beaucoup de choses, mais pas forcément, a ce qu'elle perde patience comme ça. Je la vois prendre sur elle, une part de moi s'en amuse, l'autre se dit que j'en fais peut-être un peu trop. Et puis, je me dis que ce n'est qu'une habitude qui ne plaît pas à tout. D'un coup, elle s'est levée pour m'attraper par le col. Nos visages s'effleurent et je sens mon sourire naître, non pas sur la situation, mais sur le faite que j'ai plus qu'envie de soit roucouler soit en profiter pour lui voler un baiser, juste pour voir ou cela nous mènerais, peut être à ma mort. Au moins, ce serait une nouvelle mort avec Panache. Puis elle se met à me hurler dessus et je comprends le fond du problème, bien qu'au vu de ses mots, même le dernier des benêts aurait compris. Enfin, j'espère. Elle pensait que mes manières n'étaient là que pour la mettre dans mon lit. C'est vrai, cela aurait pu, mais pas aujourd'hui. Elle lève le poing et je me prépare à prendre un coup. Mais au final, elle ne fait que me prévenir que si je continue, je prends son poing. Clair et précis.

    Je me détends un peu, toujours le sourire aux lèvres, tout ce qu'il me reste à faire et d'essayer de ne pas la bousculer plus. Un jour, j'aimerais que l'on m'explique pourquoi les hommes font toujours ce que leur demande les femmes. Pourquoi au lieu de m'en débarrasser ou de m'enfuir, je suis dans une taverne à lui expliquer des trucs que j'ai encore moi-même du mal à comprendre.

    Et puis sans prévenir, je reçois le contenu de son verre en pleine figure. Je m'essuie le visage avec ma manche, en me léchant les lèvres, je découvre mes canines plus grandes que la normale. Avant que je n'ai réussi à mettre mes idées en ordre, elle reprend dans un charabia que je ne comprends pas. Son teint vire au rouge de colère, est ce que je me risque à lui dire que la couleur lui va à ravir. J'espère qu'elle ne sait pas lire dans les pensées sinon ma tête va se mettre à voler.

    Je lève à nouveau les mains.

    - Comment l'expliquer simplement. Vous n'avez jamais entendu parler des miens ? ce ne serait pas si étonnant, il parait que les autres ne se montre jamais. Je suis un être vivant à l'ombre, craignant le soleil et devant me nourrir de sang de créature pensante.

    Une grande partie de la taverne me regarde de travers. Je me lève et m'approche de la fenêtre ou passe les rayons de l'astre de mes cauchemars. Je lance un petit sort d'illusion pour que seule la jeune femme voie réellement ce qu'il se passe. Je place ma main dans la lumière quelques instants, peux être minutes, je n'ai pas compté pendant que je m'efforce de penser à autre chose. Je reviens m'asseoir près d'elle et pose mon bras sur la table, lui montrant l'endroit où la peau s'est dégradée.

    - Voilà ma malédiction

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    Anonymous
  • Jeu 23 Mar - 13:53
    J'allais l'étrangler, j allais le noyer dans sa putain de boisson, j'allais en faire de la paté, j'allais le tuer ce mec. Crétin, idiot, connard, il avait réussi à me mettre en rogne, à fait exploser ma colère. Le pire était sa chance inouie,j’étais incapable de lire dans ses pensées, il pouvait en profiter. Moi, J’avais juste ses yeux pour m’aider à deviner ses pensées actuelles, suffisant en soit pour alimenter cette envie de lui mettre une belle baffe en pleine poire. Cette petite étincelle, ce petit désir, je le vis bien dans son regard malicieux. J’en avais marre, j’en pouvais plus d’être la cible de ses fantasmes, l’objet de sa convoitise. A force,j'allais vraiment finir par lui coller un bon pain dans la fiole histoire de lui remettre les idées en place. Ca m’aurait fait un bien fou, un poids en moins sur la conscience. Je l’aurais fait avec joie s’il n’aurait eut ces deux ou trois petits détails assez problématiques; Un lieu publique, ma propre réputation de soigneuse dans le quartier et cette main qui s’était posée sur mon épaule.
    J’avais attiré les regards, l’intention de plusieurs personnes dont une jeune serveuse. Elle me connaissait, elle m’avait vu deux ou trois fois à la taverne. J’y venais de temps en temps avec des clients ou des connaissances durant mes jours de repos. Un lieu familier et sympathique, je l’aimais assez pour calmer mon agacement, ça saurait dommage d’’en être privé d’accès et encore plus à cause de ce gus. Il ne le méritait point.
    La serveuse l’avait plus ou moins compris et s’était rapprochée de moi pour calmer le jeu, éviter une baston générale dans la taverne. C’était compréhensible, j aurais réagis de la sorte si j’aurais été à sa place. C’était son boulot, elle avait un rôle à jouer, celui de maintenir la paix dans ce lieux

    .Je le compris avec ce court instant d’échange avec la jeune femme; elle était si avenante avec moi, m’avait même demander si je ne voulais pas me débarrasser de cet homme avec une boisson offerte afin de compenser le dérangement.

    “ ca va.. Je gère”

    Elle était gentille mais j’estimais être assez grande pour règler mes problèmes personnels Cet homme, ce gros con, j’en faisais mon affaire, je comptais bien en découdre avec lui. J’avais tenté de refroidir ses ardeurs en lui jettant ce verre bien rempli au visage. J'avais espéré calmer le jeu or le résultat fut l’inverse. J’avais agrandis son putain de sourire dont j’aurais du y remarquer ces curieuses et incroyables canines.Je me retourne blasée vers la serveuse, je cligna des yeux, prolongea mon soupire. Elle compris le sous entendu, repris les verres vides et nous laissa.

    “.. Quoi? oh !”

    Il ne pouvait pas aller au soleil sans bruler et il devait boire du sang pour vivre, mon visage vira au blanc sur le champs. J’étais pas très rassurée de cette information, je ne voulais pas être vu comme une grande gourde de sang. Oh, j’y pensais, c’était sans doute la raison qui l’avait motivé a me draguer comme un loudeux. Quelle horreur, j’eut un mouvement de recule et je posa instinctivement ma main sur le manche de mon arme blanche, cachée sous un tissus de vêtements

    “ tu voulais mon sang hein?”

    Si je fuyais en cet instant, il risquerait de me prendre en cible, en proie. Je me sentais obligée de rester ici, comme un gros gland, à le supporter. Si tel était le cas, j’avais décidé de stopper son petit jeu en allant droit au but sans prendre de gants
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    Kilaea Sliabh
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  • Mar 2 Mai - 21:41

    Je la vois changer de couleur, elle n’a pas dû saisir mes intentions, elle n’a pas dû penser que si je lui en voulais, je ne l’aurais jamais suivi dans un endroit où traîne autant de gens. Le mouvement qui suit confirme mes soupçons, j’espère qu’elle n’alertera personne. Puis sa phrase me tombe dessus, je m’y attendais, mais pas a ce qu’elle me la lance comme ça. Je plaque ma main sur mon front dans un geste légèrement forcé, en ne faisant sûrement pas assez attention à tout ce qui se passait autour de nous. Je sens mon sourire aimable se reformer avant de reprendre d’une voix légèrement mielleuse.


    - Voyons, je vous ai dit que j’ai mangé de bonne heure. En vous voyant, je pourrais avoir envie de vous dévorer, mais comme tout homme, pas comme le maudit que je suis. Si je vous ai suivi ici, c’est que pour une fois, j’avais envie d’être honnête, comme tout le monde. Enfin, je cr…


    Un petit piaillement de douleur attire mon attention, l’odeur du sang me fait lever la tête en direction du comptoir. Mon regard croise ceux des deux chasseurs restaient au comptoir. Il en manque un, je sens une main se poser sur mon épaule au moment où une voix murmure a mon oreille.

    - Ton illusion ne prend que sur les idiots. Nous savons ce que tu es.

    Avant que la phrase ne se termine et que je réagisse. Le bruit de l’acier qui s’entrechoque, la dague du chasseur est déviée par mon épée qui repose dans son support fourreau ouvert, mais pénètre le haut de mon dos, s’insinuant entre mes côtes. Je sens mon poumon se perforer. Jusque-là, je n’avais pas l’intention de faire de bruit, mais il était trop tard. Je le frappe dans un coup de coude et me lève d’un bond. Mes mouvements sont difficiles, ma respiration siffle dans un son glauque. Il faut que je me sorte d’ici rapidement si je veux pouvoir m’en sortir. J’arrache le col de ma cape, la laissant tomber au sol avant de dégainer mes lames jumelles, j'en prend une dans chaque main. La douleur se diffuse et je sens mon côté gauche engourdi par la blessure. Je sens aussi l’entité qui n’avait pas refait surface depuis si longtemps, la folie de la faim qui prendra le contrôle bientôt. Je lance une attaque de mon bras droit qui croise sa lame portant mon sang, ce sang noir et poisseux. Nos lames s’entrechoquent dans un crissement d’acier et il ne s’attendait pas forcément à la force du coup, je lève mon bras gauche, mais la blessure m’empêche d’armer mon coup. Dans un grognement de souffrance, j’envoie ma botte frapper son genou. L’homme s’effondre sous le coup, son articulation forme un angle qui n’avait pas grand-chose de naturel, il lève la main pour dresser son arme entre nous, la mienne revient à la rencontre de la sienne, la repousse avant de retomber sur sa main. La main s’envole, sectionnée au poignet, accompagner d’une gerbe de sang et d’un hurlement de douleur.


    J’abandonne le nouveau manchot avec son moignon, portant mon attention sur les deux autres qui se sont déjà levés du comptoir pour se diriger vers moi. Je lâche mon arme gauche pour m’élancer vers eux. La rage du combat, de l’odeur du sang me fait perdre la tête, j’ai oublié tout ce qui nous entoure. La bête de ma malédiction cogne contre la porte de mon esprit, voulant déclencher un bain de sang, personne n’est innocent. Je secoue la tête, la blessure me fait rater un pas et je ne peux esquiver le coup que me tombe sur l’épaule, j’ai juste le temps de signer pour créer une barrière d’ombre pour arrêter la lame qui a commencé à déchirer ma tunique et le dessus de mon épaule, l’arrêtant juste avant qu’elle n’atteigne mon cou. Je me redresse et me place face aux deux hommes. Ma vision se trouble, celui de gauche lance une attaque qui est arrêtée par mon épée courte, dans une rotation de poignet, ma lame glisse sur la sienne et vient mordre son bras. Il faut que j’en termine. Je signe rapidement préparant ma prochaine charge.


    J’arme mon attaque sur celui de droite en tournant mes appuis. Son bras se lève pour parer mon geste, laissant son ventre à découvert pour la lame d’ombre qui est projeté de ma main gauche. Le pic lui perfore le ventre et la cage thoracique. Il lâche son arme, les yeux écarquillaient par la surprise et la douleur. Aucun mot ne s’échappe de sa bouche entrouverte, alors qu’un filet de sang s’écoule entre mes lèvres. Tout s’est passé si vite, ma respiration devient difficile. Je me place devant le dernier ennemi évident, un voile d’ombre s’étend devant mes yeux. Je ne le vois que par la chaleur de son corps, la plaie de son bras brillant comme un brasier. Une quinte de toux ébranle ma respiration, chaque souffle devient une douleur qui alimente ma folie. Je sens ma raison s’envoler comme un tas de cendre dispersé dans le vent. Cette folie qui est le dernier rempart de ma survie. Même si j’ai compris que la blessure n’est pas le seul problème, les chasseurs ont dut prendre une autre précaution inutile a leur survie. Surement un poison qui aura raison de mon être.


    La jeune femme apparaît dans ma vision, pas comme un bout de sang, mais comme si elle se dressait devant moi, un sourire fend mon visage. Un sourire honnête tiraillé entre souffrance et plaisir, ma malédiction prend fin aujourd’hui, je le sais. J’aurais échoué dans ma quête pour retrouver mon peu d’humanité que j’avais plus jeune, mais l’avantage de ne plus être humain, c’est que cela ne me fait ni chaud ni froid. Le Baron Anno Eskiath, le véritable, s’impose dans mon esprit, je sais qu’il n’aurait pas été fier de ma fin n’arrivant que pas ce que je n’ai pas su faire ce qui devait être fait.


    Je n’ai pas réussi à être le dernier homme debout.


    Je sens mon corps se lancer vers le dernier chasseur, la lame lever pour frapper. Ma vision se noircit et je tombe dans les limbes de ma folie.


    *****


    Les sensations reviennes, la douleur qui engourdit mon corps, la faiblesse suite à une utilisation intensive de mes pouvoirs, le sang se déversant dans ma gorge. Insufflant un brin de vie dans mon corps meurtri, essayant de regagner ce que j'ai perdu, en vain. Ma vision reviens sur cette jeune femme qui est dans mes bras le cou offert à ma morsure. Je sens son cœur battre avoir des ratés sous le choc et la douleur. Je me fige, arrêtant de me nourrir inutilement. Ma fin approche et ce n'est pas en la tuant que je survivrai. La femme reste figée un instant et j'en profite pour déposer un baiser sur ses lèvres, le sang qui s'échappait de mes lèvres recolore les siennes, tranchant avec son teint devenu pâle.

    - Je ne sais pas si je devrais te souhaiter de survire.

    Ma voix n'a quasiment plus de force, les mots sont soufflés et je ne sais pas pas si elle peux m'entendre, mais qu'importe. Je me redresse et dans un dernier effort pour partir comme j'ai vécu je lance un dernier duo d'illusion et d'invisibilité. Les gens me voit disparaitre dans un courant d'air de cendre, m'emportant par petit bout. J'en profite pour enjamber ce qu'il reste du corps du troisième chasseur, partiellement démembré et éventré pour m'enfuir par la porte. Je trébuche quasiment à chaque pas, mes jambes se dérobant sous mon poids. Je n'ai plus qu'à me trouver un coin ou crever, comme un vulgaire animal. Comme le gamin paumé que j'étais aurait du terminer sa vie.

    Je la dépose sur le sol sous les regards apeurés des autres clients. Je tourne la tête en direction de la position

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    Anonymous
  • Jeu 25 Mai - 11:20

    Une poche de sang, une grande gourde, un sac à sang, un objet de désir pour ne pas changer. Shalimar avait remarqué avec amertume l'effet provoqué chez de nombreux hommes, mâles humains. Elle était belle à leurs yeux, ses formes les attiraient, éveillé leurs pulsions primaires donc forcément ils avaient l’envie de passer du bon temps avec elle dans un lit. A la rigueur en cet instant précis, elle se saurait mille fois rué sur cette option afin d’échappé à celle de ce tordu. Il venait de lui faire un aveu particulièrement troublant voir gênant.. Non, en réalité, c’était dérangeant, malsain et flippant. Son esprit l’avait tout de suite mis en alerte, lui flanqua de belles peur: Il lui créa des films, des scénario à la faire trembler. Elle aurait du fuir, prendre ses jambes à son cou, se laisser guider par ses instincts de survie. Elle venait de faire l’une de ses plus grandes erreurs de toute sa vie, elle allait le regretter amèrement sous peu.

    Elle fut embarqué, vraiment à contre coeur, dans une histoire de merde, une bataille dont la fin allait lui être fatale. L’homme devant elle n’était pas net, elle aurait du le deviner, dans la légalité en vu de ces personnes qui voulaient sa peau.
    Une baston sanglante et brutal éclata dans le bar, la pire des choses pour l’enfant de la nature. Ils étaient assez puissants, baraqués et supérieur en nombre, Shalimar ne voulait se mêler à sa. C’était pas ses affaires, elle n avait rien a voir dans cette histoire. Elle était neutre, elle le prouva en se levant de sa chaise avec les deux mains ouvertes en l’air, se recula vers les autres personnes de la salle. Ils s’étaient tous mis d’un coté, espéraient de ne pas recevoir un coup, regardaient la scène avec effroi.

    Ce fut un massacre, une boucherie. Ils étaient sans pitié entre deux, la jeune femme aux longs cheveux de jais prit conscience de la puissance de cette “ homme “, pali à l’idée d’être à la place de ses adversaires. Elle était terrorisée, jamais elle n’avait vu une telle scène de carnage même dans la jungle. L’odeur du sang lui vint rapidement à ses narines, provoqua deux ou trois malaises assez brutaux. Elle finit par tomber dans les pommes. Elle s’était évanouie d’un claquement de doigt, incapable de comprendre ce qui pouvait se passer autour d’elle. Elle était dans le flou, le néant comme si elle avait été réduite en état de larve. Soudain une terrible et puissante douleur lui arracha le cou comme si une bête sauvage était entrain de lui arracher la tête. Elle aurait pu se réveiller d’une telle force, grogner et se transformer en félin mais il était trop tard. Elle sentit un affreux sentiment; tout son corps entier était entrain de se détruire, de se déchirer de l’intérieur avant de ressentir une énorme explosion au niveau de son corps.. Ses yeux s’ouvrirent brusquement, un grognement s’échappa de sa bouche. Elle se redressa, poussa un cri d’incompréhension.

    “ Que..”

    La douleur au cou avait plus ou moins disparu, elle mit quand même la main à cet endroit mais il n’y avait plus rien, aucune trace.. Elle se releva ensuite et tourna la tête vers l’homme du début mais le trouvait..

    “ Qu est ce que ..héééééé attends ! ”

    Elle parvint a le rattraper, le retint avec l’une de ses mains aggripée sur Une douleur au niveau de la gorge, une impression de n avoir rien bu depuis des semaines..
    “ hé, il se passe quoi? je me sens..”
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