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  • Lun 17 Avr 2023 - 15:00
    Je reste stoïque face à l'adversité, droite dans mes bottes, fière, puissante mais dans le fond je n'en mène pas large. La douleur irradie le long de mon mollet et je ne peux pas vraiment poser la cheville pour l'heure mais la table me sert d'appui, renversée qu'elle est. Je tente de cacher mes grimaces de douleur mais je ne suis pas douée pour la comédie ou tout simplement pour encaisser, ce n'est pas dans mes habitudes. Je soigne les gens, moi je n'ai pas mal d'ordinaire.

    L'officier semble accepter l'idée que ça puisse se résoudre plus calmement que cela n'avait commencé et cela me rassure. Il griffonne je ne sais pas trop quoi et les sbires font mine de s'offusquer avant que l'un d'eux ne confirme qu'ils n'étaient pas cités ou incriminés. Je circonflexe des sourcils malgré moi quand j'entends parler des réfugiés shoushous, non mais sérieusement? Et aussi étrange que cela puisse paraître j'ai envie de rire, vous imaginez le fou rire incongru qui monte et qu'on tente de réprimer sans succès. Mes lèvres se pincent alors que ma main se relève pour cacher le bas de mon visage mais mes yeux se mettent à luire, embués de larmes de rire contenues. Vu sous cet angle c'est juste drôle au final, même si je vais devoir briser la malédiction et que ça risque de m'épuiser de soigner tout le monde moi y compris sachant que ma cheville aussi a besoin de soin ainsi que le bras de l'officier.

    Je ne peux donc participer aux échanges, occupée à tenter de juguler ce fou rire qui persiste à vouloir briser le sérieux du monde. Taki jette des regards de haine passant de Pancrace à moi et semble encore plus furieux en me voyant prête à rire. Je me retiens cependant et parviens même à faire passer ce fou rire.

    J'ai demandé une chaise en attendant les renforts de Pancrace, assise c'est plus simple. J'acquiesce à sa proposition d'envoyer les deux autres dans les geôles et nous de nous occuper des autres malades.

    - Je vous accompagnerai sans souci pour donner ma version des faits sans souci officier Dosian. Mais vous avez bien raison, je souhaite d'abord aller m'occuper de mes concitoyens. J'ai entendu parler du Razkaal c'est un peu le nom croque mitaine de République non? Cette prison est si spéciale que cela? Les rumeurs courant sur son compte relève parfois de l'invraisemblable. Monstres, horreurs, géoliers aussi fous que les prisonniers... Un mythe étrange non? Bref Vous allez devoir m'aider à sortir d'ici, je doute de marcher facilement mais je peux encore poser le pied la torsion a été forte mais je doute d'avoir arraché le ligament, je peux descendre et surtout sortir de cette pièce.

    Nous laissons donc ses confrères sortir Taki et la sorcière et nous descendons doucement. En bas on nous propose des boissons que nous refusons mais je dois m'asseoir. J'inspire un instant et soulève le bas de ma jupe pour dévoiler ma bottine. Je soupire.

    - Echange de bon procédé, je vous soigne sans qu'il n'y ait aucune trace disgracieuse mais il vous faudra m'aider ensuite à délacer cette chaussure. Je ne peux pas me soigner si je ne vois pas correctement ma cheville et... Je suis bien en peine là je le crains de parvenir à le faire seule. Mais venez, asseyez vous à côté de moi, ce sera plus simple.

    Je prends la main de Pancrace sans réfléchir, c'est fou comme quoi lorsque je prends le rôle de médecin je fais tomber des barrières sans y réfléchir, jamais je n'aurais touché une main d'homme autrement, comme ça... Mais la je l'ai prise pour ensuite soulever la manche. C'est pas très beau tout ça.

    - Il faut soit enlever votre veste soit que je coupe la manche. Aubergiste, un broc et un tissu propre, je m'occuperai de l'eau.

    Pragmatique et peut-être non désireux d'avoir des ennuis avec l'officier de l'intendance de la garde Républicaine, il choisit courageusement d'ôter sa veste. Ce qui ne se fait pas sans douleur hélas mais une fois fait Il n'a plus qu'à relever sa manche pour que je vois la plaie et le sang qui coule encore en goutte à goutte et ce qui est taché, collé. L'aubergiste m'a porté un broc propre et un tissu. Je le remercie et dans le broc je fais apparaitre de l'eau, pure, limpide. Je trempe le tissu dedans.

    - Je vais nettoyer le sang séché et ensuite je vous soigne ça. Déjà vous bougez ce qui indique que nul muscle n'est touché, une bonne chose.

    Avec douceur je nettoie le sang et la plaie, l'effleurant à peine, préférant y aller doucement, sensible de toutes façons à la douleur que peut ressentir mon patient. L'avantage autant que le handicap de l'empathe c'est ressentir ce que ressent l'autre et je me refuse de me couper de ce don quand je soigne. La plaie nettoyée je vois des bouts de chairs un peu abimés mais rien de dramatique dont je ne saurais venir à bout surtout.

    Je laisse alors ma magie revenir, affluant dans mes mains, cela picote le bout de mes doigts. Ces derniers effleurent la peau de Pancrace avant de rejoindre la plaie ensanglantée, sans pression, je laisse ma mana glisser dans la plaie. D'abord je nettoie les chairs, purifiant ces dernières et m'assurant que rien ne reste qui n'y aurait pas sa place. Une fois ce nettoyage en profondeur réalisé je continue d'user de ma magie pour refermer les chairs intérieures, les forçant à se recoller ou plus exactement en forçant la production de cellules régénératrices, accélérant de manière conséquente le métabolisme naturel du corps tout simplement. Puis vient ensuite la peau, celle ci, je la touche du bout des doigts, rapprochant chaque côté pour les faire se coller et de la même façon je force le corps enrichi de ma propre mana à reconstituer de nouvelles couches d'épidermes et je m'arrange pour que nulle inflammation ne persiste, rien, pas de bourrelet cicatriciel. Il ne reste qu'une fine zébrure qui représente la longueur de la blessure. Satisfaite du travail accompli je souris.

    - C'est bon, vous êtes tout neuf. La marque disparaitra dans quelques jours, une semaine tout au plus sauf si vous l'exposez au soleil auquel cas votre peau sera marquée à vie. Maintenant c'est à vous de m'aider à délacer cette bottine je vous prie pour que je soigne ma propre cheville avant qu'on n'aille retrouver mes concitoyens.

    Bien sûr pour le coup c'est plus douloureux maintenant, à froid, ma cheville a forcément gonflé mais c'est ainsi.

    Message 8
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  • Ven 21 Avr 2023 - 10:55

    Toute la tension retombe d'un coup quand les collègues arrivent et qu'on va attendre dehors, et j'me sens un peu vidé, sans l'adrénaline de la lutte pour la vie qui s'assure que j'garde la pêche. En tout cas, visiblement, Boktor s'est fait davantage mal que moi, vu comme elle boîte. Avec ses talents de guérisseuse, tant qu'elle aura du jus, elle risquera pas grand-chose, remarque, et sinon, ceux de l'office républicain interviendront p'tet. Probablement sans sa qualité, mais suffisamment jusqu'à ce qu'elle s'en occupe.

    « Le Razkaal ? Ouais, sale réputation. Après, on y envoie que les pires, ceux qui seront incontrôlables ailleurs, et dont on veut s'assurer qu'ils ressortiront pas. Les rumeurs qui courent sont pour certaines assez peu crédibles, genre le fondateur de la République y serait interné, ou c'est lui qui dirige, ou un titan qui aurait trahi les siens serait caché tout en bas et c'est lui qui provoque la folie... Bref, les options manquent pas si tant est qu'on veuille raconter une histoire. Mais l'essentiel, c'est que si on a des prisonniers dont on sait pas quoi foutre, ils finissent là-bas, et personne les revoit jamais. »

    J'm'arrête quelques instants avant de reprendre.

    « Ce qui est pas un mal à voir les dossiers et les minutes des procès de ceux qui y terminent. On parle quand même de destruction massive, de monceaux de cadavres, ce genre de trucs, quoi. Et une palanquée de mages. A croire que le pouvoir rend fou, hé ? »

    Ce qui est bien entendu le cas.

    Cela étant dit, on descend l'escalier ensemble, avec mon bras pas abîmé sous son épaule pour la soutenir, surtout quand elle pose sa patte folle sur les marches. Une fois qu'elle est rangée sur une autre chaise, elle montre sa cheville qui a déjà bien gonflé. Ouais, pas de doute, soit elle passe quelques semaines sur le cul, soit la magie résout tout. Personnellement, c'est vite vu, je supporterais pas de m'ennuyer autant, et c'est le cas de tous ceux qu'ont les moyens de lâcher une poignée de piécettes.

    « Pas de souci, un prêté pour un rendu. On a fait un peu de premiers soins à l'armée, mais j'pense que ça vaudra pas une intervention magique. »

    Il me faut pas longtemps, après avoir été examiné, pour tomber la veste et relever la manche. J'essaie de rester stoïque quand on écarte le tissu pris dans la plaie, là où le sang a déjà séché, mais j'm'autorise une p'tite grimace quand même. Pas de raison de jouer l'homme de pierre, après tout, puis vaut mieux qu'elle sache si ça fait mal. C't'un toubib qui m'avait dit ça, que ça leur permet aussi de jauger ce qu'ils font, vu que c'est jamais si évident que ça.

    En tout cas, le contact des mains fraîches me donne sacrément la chair de poule.

    Il faut pas plus que quelques instants pour qu'il ne reste qu'un trait fin qui disparaîtra d'ici quelques semaines. J'ouvre et referme ma main, puis lève précautionneusement le bras, avant de faire tourner mon coude et mon épaule. Mais tout a l'air de bien fonctionner, et j'sens même pas le tiraillement qui vient quand la peau est encore un peu rigide, trop récente. Nan, c'est au poil, comme si ça faisait des mois que c'était passé.

    Autant dire que c'est plutôt confortable. Faudrait p'tet que j'me penche sur la question des soins élémentaires, mais déjà que j'suis une bille en magie, s'il faut se coltiner un élément avant de pouvoir soigner les blessures de couteaux à fromage, j'suis pas arrivé... Donc on va continuer à laisser ça aux professionnels et aux gens qu'ont du temps libre, j'suppose.

    « Ca me semble parfait, en tout cas, merci, Myriem. »

    Le prénom est sorti tout seul, et c'est bien normal : lutter pour sa vie, ça tisse des liens qu'il est difficile d'égaler aussi vite, surtout quand ça s'est bien passé et que les gentils ont gagné. Manque plus qu'un p'tit verre et se raconter nos histoires de jeunesses, et on aura fait la totale.

    « Ouais, j'm'en occupe. »

    J'm'assieds par terre à côté d'elle et j'la laisse remonter un peu sa jupe, et j'regarde la bottine, en m'demandant si c'est pas le moment de juste couper le cuir au couteau, mais j'commence plutôt par écarter doucement les pans de la godasse. De toute façon, ça peut pas devenir plus gros que la largeur de tige, pas vrai ? A moins que le cuir soit fatigué au point d'être plus souple en bas qu'en haut.

    « Au pire, il reste l'amputation, non ? Que j'lâche avec un sourire taquin. »

    Mais avant ça, surtout que j'ai pas la scie pour ce faire, j'attrape le talon du godillot et je le fais doucement basculer d'avant en arrière en maintenant la cheville immobilisée. Au bout de quelques instants, la chaussure vient doucement au début, puis j'l'ai en main d'un coup. J'la pose à côté, et j'lève les yeux vers la guérisseuse.

    « J'crois que c'est à toi de jouer ? J'suppose qu'il faut pas trop traîner pour aller s'occuper de tes compatriotes ensuite. »

    Vrai qu'ils continuent à se liquéfier du dedans, eux, pendant ce temps, ce qui est plutôt fâcheux, j'imagine.
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  • Ven 21 Avr 2023 - 23:08
    J'avais juste souri quand il avait comparé les premiers qu'il avait appris à l'armée et les soins élémentaires. J'étais aussi medecin, je savais nettoyer un plaie, la recoudre correctement, user de remèdes, en préparer mais quand j'en avais le temps et la possibilité j'utilisais la magie c'était radical quand on savait bien s'en servir. J'avais vu des apprentis se croire doués et resouder par magie une plaie non purifiée et imaginez les dégâts que cela cause quand cela s'infecte sous la chaire cicatrisée... C'est laid à voir et douloureux et il y a obligation d'ouvrir ensuite et donc de passer par un acte chirurgical.

    Je soigne son bras confiante et quand c'est terminé je l'observe tester le tout, il semble satisfait en tout cas. A ses mots je réponds d'un acquiescement.

    - Rien de plus normal Pancrace.

    Ma foi autant faire de même et user de son prénom, je ne suis pas encore prête à le tutoyer cependant mais l'appeler par son prénom reste quelque chose d'accessible pour moi.

    La suite est moins agréable, il a beau faire attention et m'enlever la bottine avec précaution cela n'en demeure pas moins douloureux. Je serre les dents sans rien dire, mes yeux sont peut-être un peu embués de larmes, je n'ai pas l'habitude d'avoir mal pour tout avouer. Quand enfin mon pied est libéré je pousse un soupir de soulagement. Sa plaisanterie me permet de me reconcentrer sur autre chose que la douleur lancinante qui monte dans mon mollet au rythme de ma pulsation cardiaque.

    - Avouez que ce serait bancal si je devais m'amputer non?

    Cela étant dit j'inspire pour me concentrer. Je me penche en avant sur ma cheville, elle a commencé à changer de couleur, l'hématome sous dural est bien présent et indique un traumatisme important. Je sonde ma cheville et sans surprise je vois les ligaments distendus au niveau de la malléole. Par chance nul arrachement osseux n'est visible ou perceptible. Je laisse mes doigts glisser sur ma peau gonflée qui commence à chauffer. Je me concentrer et première étape j'apaise le feu qui provoque la douleur, l'inflammation doit être éteinte et les tissus abîmés restaurés pour que cela soit pérenne comme soin. Je travaille donc sur la structure même du ligament et de son lien avec l'os avant d'apaiser les chairs meurtries.

    Cela étant fait je dois maintenant résorber l'hématome en forçant le sang à s'évacuer, je ne peux le détruire, et les vaisseaux sanguins qui ont claqués n'ont pas être restaurés, ils le sont déjà. A mesure que j'oeuvre, la bosse sur ma cheville décroit et la couleur change pour revenir à celle normale. Quand je relâche ma concentration je suis moi aussi satisfaite de mon oeuvre. Par réflexe je fais bouger mes orteils, tout roule puis je tente doucement sans forcer de faire tourner ma cheville ce qui fonctionne par chance. Je remis ma botte prête à bouger.

    Alors que Pancrace par de rejoindre les malades je fronce les sourcils.

    - Je vais essayer sur moi d'abord, théoriquement je devrais réussir sans souci à ôter la malédiction mais sait-on jamais...

    Une légère pointe d'inquiétude monta en moi et si j'avais présumé de mes capacités? Néanmoins je tendis mon bras, le posant sur la table pour laisser visible la tâche créée par le sortilège de magie noire. Je me concentrais sur les mots prononcés et dans mon esprit je les transformais en un ruban. Je pris mentalement ce ruban de mana pure, probablement perceptible par un senseur magique. De ma main droite je jouais avec le ruban de mana, sur ce dernier les mots de la sorcière étaient présents, je vérifiais qu'ils y étaient tous présents. Je fis ensuite glisser sur ce ruban de l'eau, des gouttes d'eau magiques et invisibles elles aussi se glissèrent dans le ruban, c'était ainsi que je consolidais mon travail dans mon esprit. Puis ce ruban je l'enroulais autour de mon bras, faisant plusieurs tours comme si je réalisais un bandage tout simplement. Sous ma peau déjà je sentais la magie noire s'agitant, elle était à la place ou elle devait être et ne pouvait en changer mais elle essayait.

    Je me saisi alors du ruban et je le nouais. Puis je tirai sur le lien magique pour le resserrer petit à petit jusqu'à je l'espérer étouffer ma magie noire qui voulait tisser sa toile nauséabonde en moi. Je retins mon souffle et relâchais la pression magique. J'observais mon bras, cherchant et ne trouvant rien, cela fonctionnait, les mots avaient un pouvoir qui ampliait la magie et donnait de meilleurs résultats, j'aurais pu soigner les malédictions sans ça mais cela m'aurait épuisé vu le nombre. Je secouais la tête pour reprendre mes esprits et croisait le regard d'or de Pancrace. Un instant un détail incrongru me revint.

    - Bellâtre n'est pas le bon mot.

    Cela n'avait aucun rapport avec ce que je venais de faire nous étions bien d'accord avec ça non? Mais j'avais trouvé cela drôle, j'avais un humour douteux en un sens et spécial mais dur de changer non? J'ouvris et fermais ma main, tout me semblait bon.

    - On peut y aller.

    Et c'est ce que nous avons fait. Une fois dans l'immeuble ou nous nous étions rencontrés le matin nous avons demandé à tout le monde de venir, il fallait leur résumer la situation et les inciter à aller chercher tous ceux qui pouvaient être touchés par le sort noir. Je laissais cependant le loisir à Pancrace de donner les instructions officielles, normal non?

    Message 9
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  • Lun 1 Mai 2023 - 12:04

    J'ai un p'tit sourire à l'évocation de l'amputation bancale.

    « Reste la jambe de bois et l'émigration à Kaizoku. »

    Dans un élan de tact peu caractéristique, j'évite de souligner que ce sera toujours mieux que Shoumeï, vu la nation détruite. En plus, on leur a même apporté le savon et l'alphabet, c'est dire à quel point l'île des pirates est bien possiblement devenue hospitalière. Pas qu'une guérisseuse ait à s'en inquiéter, cela dit : le scorbut et autres maladies de marins auront toujours besoin que quelqu'un vienne réparer tout ça.

    Me demande si elle peut recoller les ratiches.

    Malgré tout, par simple curiosité, j'examine le processus de soin à travers le prisme du senseur magique. Faut bien admettre que j'comprends pas tout, pour pas dire pas grand-chose en toute honnêteté, mais j'vois la façon dont la mana soigneusement formée s'attache à réparer les problèmes, l'hématome et le gonflement qui diminuent à vue d'oeil jusqu'à n'être plus qu'un lointain souvenir. Toujours utile de voir, même de l'extérieur. Comme ça, si quelqu'un fait semblant de soigner, j'aurai p'tet une chance de m'en apercevoir et d'éviter de chopper la peste noire.

    Puis on passe à la malédiction, et une fois de plus, sans vraiment comprendre, j'observe tout le processus, diablement intéressant. Apprendre comment coller des malédictions aux autres, aussi, ça serait drôlement pratique. Genre, une scène de crime, on récupère un tif, le coupable devient tout vert ou quoi, et hop, une affaire résolue avec brio et économie d'énergie. Franchement, y'a un plan pour pas se faire chier.

    Enfin, pas vert, ça permettrait pas de les différencier des orcs et gobelins. Violet ?

    Mais ce sont des pensées pour une autre fois, alors que Myriem désamorce et délie et détisse le sortilège, jusqu'à redevenir normale et en bonne santé. Autour d'elle, je repère juste les reliquats de sa magie à elle, et la malédiction qui finit de se dissiper. Vraiment du beau boulot, l'est vraiment temps que j'm'y mette, surtout que j'crois que y'a quelques grimoires que Klarion a pu récupérer suite à notre arrangement avec l'autre. Ouais, finies les blagues, hein.

    Il me faut quelques secondes pour replacer le mot "bellâtre", et quand ça me revient, j'peux pas m'empêcher d'éclater d'un rire bref.

    « Ah ouais, elle était un peu rude, celle-la, ça m'a presque vexé, ce qui devait probablement être le but. »

    J'aurais dû la cogner un peu plus au sol, ça m'aurait passé les nerfs, mais j'avais plus la tête à ça, et je l'ai d'ailleurs déjà plus. Avec un air malicieux, j'fixe Myriem bien en face.

    « T'aurais utilisé quel mot, alors, toi ? »

    Hé, ça coûte rien, gratuit donc pas cher, comme dirait un collègue, suivi d'inutile donc indispensable, ajouterait un autre. Malgré nos cinq ans d'études, on garde le sens de l'humour, chez les Officiers Républicains. Faut bien, avec le métier qu'on fait.

    Une fois de retour dans l'immeuble miteux des réfugiés, on leur demande de se rassembler dans le hall d'entrée pour ceux qui peuvent. On ira voir ceux qui peuvent pas ensuite, en les priorisant d'ailleurs, des fois qu'ils cannent pendant qu'on s'occupe des autres. Ca serait ballot, après tout ça, honnêtement.

    « M'dames, m'demoiselles, 'sieurs. L'Office Républicain s'est occupé de Taki et de ses sbires. Toutes vos dettes peuvent être considérées comme effacées vis-à-vis de lui, et nous vous demanderons probablement de témoigner à son procès, incessamment sous peu. Je vais devoir prendre quelques dépositions, et vos noms, mais la priorité, c'est de lever la malédiction qui pèse sur vous. »

    J'espère qu'ils vont pas s'enfuir avant le procès, sinon Taki passera pas longtemps en zonzon. Et ça serait eux qui en pâtiraient, donc doublement con.

    « Du coup, votre compatriote Myriem de Boktor va passer parmi vous pour s'occuper de tout ça, en commençant par ceux qui sont restés alités. Si vous connaissez d'autres personnes touchées, n'hésitez pas à me fournir leurs nom et adresse. S'ils peuvent se déplacer, qu'ils viennent directement ici, et sinon, on ira les voir. Tout est clair ? Alors au boulot. »

    J'claque dans mes mains. Le cordon de sécurité a été levé, et c'est à Myriem de bosser, comme souvent depuis le début. Moi, faut croire que j'suis davantage le cerveau de l'affaire, dans l'anticipation, à donner des ordres, tout ça.

    Faut juste pas que ça devienne une habitude.
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  • Mer 24 Mai 2023 - 21:44
    J'ai fait une drôle de grimace à l'évocation de l'ile presque Republicaine ou pas totalement, ou je ne sais pas trop, l'épine du pied qu'on a été cherché mais dont on ne sait plus trop quoi faire en réalité.

    - Si je pouvais éviter Kaizoku... J'ai déjà fait Mael pour venir ici, finir coincée sur une île je me sentirai... étriquée !

    Au moins j'ai détendu l'atmosphère une fois la malédiction levée, je n'aime pas les ambiances pesantes ou trop ... sérieuses, un trait d'humour, léger permet à tout le monde de mieux se sentir et d'aborder la suite plus posément, sereinement, par contre il m'arrive parfois de parler trop vite et de ne pas forcément trop réfléchir à la portée de certains mots. Parce que pour le coup que Pancrace me fixe droit dans les yeux, ça me perturbe, oui il m'en faut peu c'est bien connu, c'est dans mon sang, dans mes gênes de diviniste shoumeienne. Des générations qui s'expriment au travers de mes réactions savamment modelées par ma culture. Que répondre de fait? Mentir en général est mal perçu et je suis peu convaincante quand je n'y crois pas alors il me reste l'arme de l'ingénue et celui de la demoiselle qui papillonne.

    Baissant imperceptiblement la tête sur le côté, battant un instant plus vite des cils, je réponds dans un murmure.

    - Charmant fort probablement.

    Je laisse ensuite le temps passer, ce sont des mots anodins pour la majorité des gens et il doit bien en rire l'officier au demeurant mais je reste aussi bête qu'une jouvencelle que voulez vous.

    Une fois arrivés sur place dans les immeubles des malades, je le laisse rabattre les gens, il semble de toutes façons bien meilleur que moi pour cela. Je ne dis rien à ses mots, il les choisit bien le bougre, c'est donc l'office qui a oeuvré, belle manoeuvre mais cela ne me dérange pas du tout, si cela peut l'aider dans sa carrière ou que sais-je alors cela me convient, moi j'ai satisfaction d'avoir aidé mes concitoyens, cela me suffit pleinement, j'espère qu'ils pourront avoir une chance véritable de s'intégrer ici en République et de repartir de zéro tout simplement. J'aimerais le faire mais je pressens déjà que Liberty n'est pas la ville qui me convient et que prochainement j'irais chercher dans une autre ville de République ce je ne sais quoi qui me manque, ce je ne sais quoi qui me rappelerait mon Shoumei natal probablement (spoiler : je ne le trouverai donc pas ici ;p )

    J'avise mes compatriotes et je me permets d'ajouter.

    - Pour votre avenir ici, votre intégration il serait fort approprié de collaborer et d'aider l'office à réfler définitivement le cas de cette pourritu... ce malfrat pour vous intégrer plus aisément ici.

    Je dis cela en utilisant mon sourire le plus brillant qui soit, celui qui fait de moi une innocente et un modèle qu'on rêve de suivre en toutes circonstances. Je sens comme poindre du soulagement de la part de mon coéquipier du jour, il en a terminé dirait-on de tout cela mais s'il croit que je vais le laisser récolter la gloire et m'effondrer de fatigue pour ses beaux yeux il se trompe grandement. Je l'ai écouté jusqu'au bout de son discours et je valide le contenu en effet c'est à moi d'agir seulement... Je m'approche de lui en souriant et glisse doucement.

    - Par contre mes services ne sont pas gratuits voyez vous mais je ne sais pas trop comment les facturer à l'Office Républicain. Si vous avez une idée je suis preneuse ou alors...

    J'ai une idée en tête, pratique et totalement légale bien entendu, je n'extorque rien ni personne cela va de soit.

    - Quand je serai au bord de l'épuisement dans quelques heures, je ne dirai pas non contre un moyen de transport pour me ramener à mon auberge, que je puisse me nettoyer de cette crasse et cette souillure et ensuite pour reconstituer mes forces j'aurais probablement besoin d'un repas riche et copieux, l'abus de magie donne un appétit d'ogre...


    Cela étant dit je me tourne vers les malades et monte au seconde étage ou ma journée a débuté, j'ai des malades à soigner non? Et Pancrace a des ... des quoi déjà? des dépositions à prendre, Republicain comme terme probablement... Et ce qui semblait inévitable se produit... Il me faut de nombreuses heures pour venir à bout des malédictions des malades les plus avancés, la soirée approche que je n'ai pas encore guéri tous les malades mais je suis bien trop épuisée pour faire quoi que ce soit de plus. Je redescends donc, espérant y trouver l'officier, me demandant un instant si il n'aura pas préféré prendre la poudre d'escampette une sa tâche réalisée... Après tout je ne sais rien de lui quel genre d'homme est-il? Celui à refuser une soirée avec une magi... avec moi? ;p


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    Citoyen de La République
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    Pancrace Dosian
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  • Dim 28 Mai 2023 - 11:03

    Difficile d'empêcher un léger sourire en coin au compliment de la magicienne shoumeïenne, mais c'était un peu le but aussi, de sonder et de l'amener à se découvrir, métaphoriquement dans un premier temps en tout cas. Reste que y'a toujours du travail à faire et que le réconfort vient qu'après l'effort, comme le dit l'adage. Donc on reprend rapidement nos cliques et nos claques.

    Notre collaboration à tous les deux permet de mettre prestement les réfugiés en ordre de marche, et pendant que j'récupère les dépositions, j'me demande distraitement où sont les shoumeïens qui n'avaient pas de problèmes d'argent. Genre la frange des bourgeois et nobles qui ont dû changer de pays avec des charrettes pleines, des coffres de bijoux. Les titres de propriété doivent plus valoir queutchi, suivant l'endroit où c'était, puis faut se réapproprier les terres et les habitants, j'suppose.

    C'est p'tet bien les marchands qui s'en sortent le mieux, pour peu qu'ils aient eu des contacts à l'étranger avec lesquels continuer leurs petites affaires, à bien y réfléchir. Et les familles nobles qui ont pu faire appel aux liens du mariage pour squatter des copains. Pasque vivre sur les réserves, ça marche qu'un temps, suffit de voir nos clients du jour pour s'en apercevoir.

    Enfin, la misère shoumeïenne ressemble diablement à celle de la République, cela dit.

    Quand Myriem demande une rémunération, j'm'apprête déjà à refuser vertement, mais j'fais bien de fermer ma gueule, vu que la proposition suivante est bien plus intéressante. C'est mon charme fou qui opère, c'est sûr. 'Verra bien ce que ça donnera, mais en attendant, y'a du boulot à achever.

    Ils témoignent tous plus ou moins de la même chose : les difficultés à survivre, se nourrir, se vêtir, surtout avec l'hiver. J'parle pas de se loger, la plupart sont dans ce coin un brin insalubre. Du coup, soit un camarade leur conseille de déposer leurs rares effets personnels au mont-de-piété, ou d'emprunter en attendant le retour des beaux jours, pasque c'est sûr que le Nouvel Ordre ou le Gouvernement va revenir et résoudre les problèmes qu'ils ont, exterminer les monstres et les morts-vivants, et rétablir la Théocratie Eclairée de Shoumeï, ou je sais pas trop quoi, j'm'y suis jamais vraiment beaucoup intéressé.

    Certains ont été démarchés directement par les gens du gang, approchés discrètement par des hommes ou des femmes qui les ont amenés progressivement à signer le contrat fatidique. Apparemment, y'avait même une prime de cooptation si on trouvait des nouveaux clients, d'où le fait que ça se soit répandu aussi vite. Ca fait un peu arnaque pyramidale, dit comme ça, et c'était totalement le cas. A croire que la solidarité entre réfugiés, elle était p'tet pas au top, finalement.

    Evidemment, c'est impossible de retrouver le pécheur originel. Dans le sens, il est mort depuis bien longtemps, parmi les premiers, en réalité, quand les taux d'intérêt ont tellement décollé que même en trouvant de nouvelles victimes, il ne pouvait pas rattraper le rythme. Ca parle d'un Jora ou d'un Turik, mais impossible d'en être certain, et ça n'a finalement que peu d'importance.

    J'note les noms quand même : ça servira pour le procès, histoire d'alourdir un peu la peine des deux zigotos. Un passage à l'ombre leur fera le plus grand bien, et leur apprendra à utiliser des pouvoirs pareils différemment, ou plus discrètement. Là, c'était trop gros, ça faisait mauvaise presse, ça ressemblait à une maladie contagieuse, autant dire que y'avait tout ce qu'il fallait pour que les autorités viennent fourrer leur gros pif dedans.

    Tout est question d'équilibre, après tout.

    Elle finit après moi, c'était plus long de s'assurer que plus aucune trace de la maladie ne reste nulle part que de noter ce que les gens avaient à me raconter. J'ai même fait le tour du voisinage républicain pour savoir s'ils avaient eux aussi eu maille à partir avec le gang, mais la plupart haussent les épaules et restent muets comme des carpes. La nouvelle s'est répandue à toute vitesse, si le chef est coffré, les autres sont encore là et les lieutenants s'écharpent déjà pour récupérer le meilleur siège, donc c'est pas le moment de se mettre à dos les sbires. C'est tout un écosystème qui va bouger légèrement, et les autres bandes des alentours doivent observer la situation avec attention aussi, prêts à rebattre les cartes en leur faveur.

    Myriem revient lessivée et j'lui adresse un sourire réconfortant. Puis j'fais une révérence avant de pointer la porte.

    « Le fiacre de madame est avancé. »

    Toute la paperasse a déjà été envoyée au commissariat, donc ils se débrouilleront avec. Moi, mon service est fini et j'ai même fait des heures supp' et du zèle, alors faut pas déconner, j'ai un autre truc urgent à gérer, là. On donne l'adresse de l'auberge au cocher, et on se pose sur la banquette, un plan en bois vaguement molletonné, tassé par des milliers de clients avant nous.

    « Alors, les malédictions ont pu toutes être levées, ou il en reste quelques-unes ? Si besoin, on doit pouvoir fournir un appui supplémentaire, au pire... »

    C'est qu'il serait de bon ton de finir proprement les choses ici pour passer à la suite l'esprit léger, hé ? Surtout que de mémoire, l'auberge est dans un coin plutôt très sympa de la ville, même si j'la connais pas spécifiquement. Et à voir Myriem de Boktor, ça doit pas être un bouge infâme, encore que ça m'aurait pas arrêté.
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