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  • Lun 23 Jan - 19:16
    Assise sur le lit, la jeune blonde laissa Elia lui décrire un peu son lieu de vie ainsi que sa passion pour la lecture. La jeune forgeronne fut assez surprise d’apprendre que même la propriétaire n’avait plus posé les pieds dans sa demeure depuis longtemps et qu’elle était passé directement par les bains en rentrant de voyage.

    « Je ressens toujours la fatigue mais c’est plus au niveau du mental que cela se passe. D’une certaine manière, je dois toujours récupérer ma mana en me reposant. Je dirais que ça ressemble plus à un moment de quiétude que d’un réel sommeil même si je peux toujours fermer les yeux et me laisser à aller. »

    Cyradil se vit ensuite proposer tout un tas de vêtements pour qu’elle puisse passer une nuit aussi confortable que possible. Les choix étaient multiples et cela se voyait que Elia mettait tout en œuvre pour que son invitée se sente comme chez elle. C’était touchant et la jeune humaine devait être très contente de recevoir quelqu’un d’aussi aimante que la jeune liche.

    « Vu que les écarts de température ont très peu d’effet sur moi, j’ai tendance à m’habiller de manière assez surchargée. Du coup, la nuit, j’ai tendance à dormir avec le haut complètement à découvert. Je trouve cela plus confortable mais comme c’est si gentiment proposé, je vais sans doute me laisser tenter par quelque chose. »

    Maintenant qu’elle en parlait, Cyradil se rendit compte de l’asymétrie de taille qui existait entre elle. En effet, la jeune liche devait la dépasser d’une bonne demi-tête et ce n’était pas la conséquence de sa transformation. La jeune forgeronne avait toujours été ainsi et sa taille était l’héritage de la grande carrure de son père. Une fois son hôte éclipsée, la jeune blonde se déshabilla, gardant uniquement ses bas sur lesquels elle rejeta une chemise de nuit noire. Elle réussit à la boutonner jusqu’à un certain point mais échoua à refermer les derniers boutons qui se heurtèrent à sa généreuse poitrine.

    En y repensant, il était vrai que Elia n’avait pas été très gâtée de ce côté-là mais pour Cyradil, c’était une autre histoire. En raison des habitudes vestimentaires de la liche, l’on pensait souvent que ceux-ci contribuaient à la rembourrer un peu mais il n’en était rien. Si elle avait hérité de la taille de son père, cela ne l’empêcha pas de faire de même pour les courbes de sa mère. Ne voulant pas abîmer le vêtement si gentiment prêté, Cyradil renonça à le boutonner jusqu’en haut, lui donnant, malgré elle un léger décolleté élégant mais sans être grossier pour autant.

    « J’imagine que ce n’est pas si mal finalement. »

    Au pire, elle pourrait toujours l’enlever une fois dans les draps. Un fait assez notable était que l’on pouvait aisément deviner les contours des anneaux qu’elle portait au travers du vêtement. Attendant le retour de sa compagne, Cyradil explora curieusement la bibliothèque et se saisit d’un livre. Certains lui rappelèrent avec nostalgie ses propres années d’études tandis que d’autres étaient plus destinés à un usage personnel. Elle se saisit donc d’un roman et en parcourut rapidement quelques pages avant de sourire. Elia avait vraiment un côté innocent qu’elle appréciait beaucoup. Quelque chose qu’elle avait envie de préserver. Cyradil reposa le livre à sa place lorsqu’elle entendit la porte s’entrouvrir.

    « Tu peux venir, j’ai fini…et je suis toujours là. » Ajouta-t-elle en souriant.

    Cyradil s’était arrangée pour soigneusement plié les vêtements qu’elle n’avait pas utilisé. La jeune forgeronne avait toujours été très méticuleuse avec ses affaires et encore plus avec celles des gens. Visiblement, son idée de bouquins lui avait trotté dans la tête et Elia lui fit une proposition assez intéressante.

    « Bien sûr mais pour l’instant, ce ne sont que des idées. Je possède une immense bibliothèque magique. Plusieurs décennies de savoir compilées mais extrêmement complexes et que je dois tout relire pour les raisons que je t’ai expliquées pendant que nous étions dans le bain. Mon but, c’est surtout de vulgariser tout cela pour en faire quelque chose de digeste. Ne t’inquiète pas, j’en resterais aux bases. L’objectif c’est que les gens apprennent. Pas qu’ils s’endorment au bout de deux pages ! »

    Quoi qu’il en fut, la jeune femme laissa Elia s’occuper de ses cheveux. Ces derniers étaient relativement lisses et doux au toucher. Il n’y avait pas d’imperfection comme des cheveux cassants ou des pointes abîmés. De la racine à l’extrémité, la chevelure de Cyradil était étrangement parfaite. Sans doute un autre avantage de ne jamais vieillir. Certes, ils pouvaient toujours s’emmêler mais à part cette contrainte, ils étaient incroyablement résistants.

    « Oui, j’ai un nombre important d’années dans les FMR et oui, j’ai des abdos aussi. Le corps de mes vingt-cinq ans en avait du coup quand j’ai ressuscité, ils étaient toujours là. J’en ai sans doute moins que toi mais quand même. J’aimais entretenir une forme physique décente. Aujourd’hui, je suis juste une rhikos et c’est difficile parfois de faire semblant de ne pas avoir d’expérience. Mais je n’ai pas eu d’autre choix que de me refaire un parcours à l’université pour que mon métier soit crédible. Et j’ai toujours aimé aider les gens donc je me voyais mal tirer un trait sur ce qui avait constitué un grand pan de ma vie antérieure. Mais bon, aussi loin que je m’en souvienne, même en tant qu’humaine, je n’ai jamais eu de soucis pour maintenir un poids de forme. Disons que les graisses avaient tendance à se stocker de manière avantageuse. »

    Evidemment, elle faisait référence à sa poitrine de manière ironique. Même en étant liche, Cyradil continuait de s’entrainer de temps à autre, par habitude de l’avoir toujours fait et parce que sa carrière lui avait inculqué une certaine discipline de vie.

    « Mes cheveux n’ont pas toujours eu cette couleur. Ils étaient aussi noirs que les tiens mais le rituel les a transformé. C’est ironique de voir que c’est l’une des rares choses qui n’a pas eu être répliqué comparé à mon corps d’antan. Mais bon, tant que cela n’a pas de conséquence néfaste, cela ne me dérange pas. En tout cas, c’est gentil de t’en occuper, j’apprécie vraiment beaucoup. »
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  • Mer 25 Jan - 21:16
    - Wowowo, attends...des décennies de bouquins ? Mais a quel point ta chambre est...oh.

    Elle était complètement stupide et elle s'en rendait compte en parlant. Pour une fille ayant l'air d'avoir autant de moyen, de venir d'une famille aussi riche, elle devait avoir littéralement des bâtiments entiers lui servant de bibliothèque. Elle n'avait jamais eu l'impression d’être pauvre, mais n’était cependant pas riche non plus. Elle avait ce dont elle avait besoin, sans jamais avoir vraiment réfléchit a acheter des choses pour s'amuser en dehors des livres. A vrai dire, l'argent qu'elle avait suite a sa mission, c’était la première fois qu'elle avait de l'argent..a elle.

    Tout en pensant a ça, ses yeux s'etaient baissés petit a petit sur son cou, sur son décolleté assez plongeant pour attirer son regard, sur le tracé des bijoux ornant sa tendresse. Elle sentit une chaleur lui prendre la nuque, et elle essaya de détourner le regard...avant de la pointer du doigt d'un air mi amusée, mi agacée :

    - Mais comment oses tu me dire que je ne dois pas ceder a des pulsions quand tu es si jolie ! Et ces...ces trucs, sur tes tétons, ne me fais pas croire que c'est pas voulue ! Ils ont pas poussés avec tes nénés !

    Elle passa la main sur son visage en soufflant un peu. Elle avait en partie dit ça pour rire, mais de son point de vu, c'etait vrai que ca faisait un peu beaucoup pour elle, pour son petit cœur, pour ses hormones de jeunes femmes sans doute un peu facile face a la beauté féminine du monde. Elle fini par tomber assise sur le lit en marmonnant.

    - Même tes cheveux sont trop beaux. Difficile de croire qu'ils étaient tout noirs...

    Elle fit en sorte d’entièrement les démêlés avec douceur, ce qui n’était pas très difficile tant ils étaient simples a manipuler. Tout en « travaillant » sur sa chevelure, elle écoutait les paroles de la blonde. A chaque fois elle etait surprise de prime abord, mais finalement elle se souvenait que son amie n'etait pas une jeune femme comme elle. C'etait une femme expérimenté désormais coincée dans un corps a la jeunesse éternelle.

    - Aider les gens...ca sonne bien.

    Elle aurait aimer aussi faire ça constamment, mais son travaille la conduisait un peu a faire l'opposer. Elle se jouait d'eux, les manipulait pour obtenir le plus d'informations possibles, et parfois, elle allait jusqu'à les tuer. C’était difficile pour elle, encore plus en ayant prit conscience de ce que cela impliquait, en république. Elle avait eu l'occasion d'obtenir une place importante. Tout espion aurait sauté sur l'occasion, mais elle l'avait repoussé, pour ne pas avoir a briser le cœur a quelqu'un qu'elle avait commencé a apprécier. Sa mère n'allait pas être satisfaite en l'apprenant.

    - Si ton corps est aussi tonique, tu pourrais apprendre quelque base supplémentaire en combat avec une lame, ou même des techniques a mains nus. Un mage ne peux pas toujours compter sur sa magie.

    Et si elle avait du apprendre des choses sur le sujet en tant que militaire, sans doute pas autant que l'espionne qui avait été façonnée par les meilleurs. Surtout par la meilleure. Haz, qui était la plus fine lame du Reike, en dehors de l'Empereur sans doute. Elle etait heureuse d'avoir une telle professeur.

    - Tu vas t'ennuyer a me regarder dormir pendant des heures, non ? Si tu veux tu peux prendre un livre ou quoi...ou ecrire ou...je sais pas...essayer des tenues si ca te plait. J'ai tellement de sommeil en retard que je vais sans doute dormir bien aprés le lever du soleil.

    Et en plus il n’était plus si tôt que ça, avec toute ces péripéties. Elle avait les yeux qui lui piquaient un peu après le voyage plus la soirée. Mais elle n'avait pas particulièrement envie de mettre un terme a ce moment avec son amie.
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    Cyradil Ariesvyra
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  • Jeu 26 Jan - 1:30
    L’innocence d’Elia continuait à l’amuser beaucoup. Cyradil aimait comment son amie s’étonnait de tout ce qu’elle lui racontait. Après tout, la jeune humaine n’avait vécu qu’une vingtaine d’années alors il était normal qu’elle soit impressionnée par les expériences de la jeune liche. Son interlocutrice se mit même à avoir des comportements enfantins, jalousant presque la beauté immortelle de la jeune forgeronne. Entretemps, Elia s’occupait de ses cheveux tout en rebondissant sur les habitudes « sportives » de la jeune liche. Sa formation militaire était bien loin derrière elle et il est vrai que Cyradil s’était très vite tournée vers l’apprentissage arcanique. Peut-être aurait-elle pu tenter un cursus à Magic ? Juste pour voir ce que ça faisait mais la nécessité de devoir se refaire une citoyenneté au Reike ne lui avait pas laissé trop de choix. D’autant plus qu’elle avait besoin de documents officiels prouvant sa filiation avec la famille Ariesvyra pour reprendre les forges.

    « Oh…oui pourquoi pas. J’ai d’assez bon souvenirs de ma formation militaire à vrai dire. Ca change un peu des bouquins à vrai dire. Cela doit bien faire 70 ans que j’ai plus manié une épée sérieusement ? Pourtant j’en tape quasiment tous les jours dans ma forge mais je n’en ai plus utilisé depuis bien longtemps. Mais, je conçois que cela pourrait m’être bien utile. »

    A vrai dire, elle n’en avait jamais eu plus besoin. Même face à des guerriers coriaces, il lui fallait juste leur ratatiner le cerveau à coup d’attaques mentales et le tour était joué. La grande majorité d’entre eux ne savaient même pas comment contrer une attaque de regard alors ils pouvaient bien manier autant de bouts de ferrailles qu’ils voulaient, Cyradil arrivait toujours à les mettre au tapis. Hélas, aujourd’hui, ce n’était plus le cas et il faudrait beaucoup de temps avant qu’elle ne puisse retrouver sa gloire d’antan. Elia évoqua, par ailleurs, une toute autre curiosité et Cyradil trouva que c’était étonnamment un bon moyen pour enchaîner sur le sujet.

    « De manière assez étonnante, cela à un lien avec ce que tu viens de dire. Effectivement, on ne peut pas toujours compter sur la magie dans un duel et certaines incantations n’ont pas le temps d’être prononcées. Du coup, j’ai cherché un moyen de réduire ce temps. J’ai essayé beaucoup de méthodes mais il y en a une que j’ai trouvé particulièrement efficace : l’infusion magique. En transférant sa mana dans un réceptacle, on peut en quelque sorte préécrire le sort. On peut ainsi créer des catalyseurs magiques contenant une partie du sort que l’on veut incanter et il suffit alors que de quelques mots pour le libérer. Bien sûr, plus le sort est complexe et plus il est difficile de le catalyser correctement et il en faut parfois plusieurs pour un seul sort au risque de créer une surcharge arcanique pouvant faire exploser l’objet ! »

    En plus des anneaux d’or, Cyradil possédait sur le haut de son corps une multitude de tatouages runiques ayant contenu une grande partie de ses connaissances magiques. Véritables traces de son passé, ils se sont vidés de leur mana au moment de sa mort et n’en gardent que le motif. La jeune liche les utilise aujourd’hui comme aide pour refragmenter sa mémoire de sorts.

    « Quant à ses petits ornements dont tu sembles extrêmement curieuse, il s’agit également de focalisateurs. Normalement, ils se présentent sous forme de symboles, de bagues, d’amulettes voire même de bâton. Mais ces objets peuvent vite se briser et pourvu que l’on puisse comprendre à quoi ils servent et on pourrait même chercher à le faire activement. Du coup…j’ai eu cette idée. Car après tout, personne n’irait chercher là, tu ne penses pas ? Surtout que les femmes ne se battent en général pas torse nu ou du moins pas moi. »

    La jeune blonde sourit en sentant son embarras mais elle ne put s’empêcher de la taquiner un peu en rigolant :

    « Et puis, je trouve que ça fait joli et j’avais pas le cœur de les enlever avant d’être sûre qu’ils ne contenaient pas un reliquat de mon savoir passé. Et je m’y suis habituée aussi donc ils resteront là tant que j’en aurais envie. »

    Il est vrai qu’il se faisait bien tard et Cyradil avait passé une excellente journée. Même si son corps ne subissait pas les sévices de la fatigue, son esprit lui pouvait être soumis à une certaine forme d’épuisement mental. Elle ne dormait pas, certes mais la forgeronne aspirait à une certaine forme de tranquillité lui permettant de « récupérer » de la journée.

    « Comme je te l’ai dit, j’ai l’habitude de regarder les gens dormir pendant les expéditions. Parfois, je fais semblant aussi pour pas qu’ils ne se posent de question. C’est assez drôle à vrai dire. Une nuit, quelqu’un a tenté de volé ma bourse…deux fois dans la même nuit, tu imagines ? Plutôt insistant le bougre. J’ai fini le voyage toute seule et je l’ai laissée planté là, hébété. Enfin, tout ça pour dire que tu peux dormir tranquillement, même contre moi si tu as envie. Il parait que ça rassure. En tout cas, ma maman faisait ça les soirs où je n’arrivais pas à m’endormir. »

    Même avec la jeune humaine contre elle, Cyradil pourrait sans aucun mal lire un bouquin, même dans le noir. En plus, elle ne pouvait même pas être sujette aux engourdissements puisque ce genre de sentiments était inexistant chez les morts-vivants. Quoi qu’il en fut, elle laissa tout le temps à la jeune humaine de jouer avec ses cheveux jusqu’à ce que cette dernière ne soit prise de fatigue. Elle se dirigea ensuite vers la bibliothèque de son hôte et y choisit un des nombreux bouquins de romance. Celui-ci était à l’image de sa lectrice et racontait principalement l’évolution affective entre deux étudiants.

    Cyradil continuerait de l’écouter aussi longtemps qu’elle le voudrait. Pour lui éviter davantage d’embarras et de multiples chocs émotionnels, la jeune liche attendit que les lumières soient éteintes, attendant que Elia ne se glisse dans les draps en premier par courtoisie. La jeune forgeronne se mit ensuite en position assise, retirant sa chemise, la laissant tomber au sol, avant de glisser elle aussi sous les draps, laissant Elia décider ou non de venir se blottir contre elle. Dans tous les cas, la forgeronne finirait par lui souhaiter bonne nuit si jamais elle s’endormait. La présence de la liche était réconfortante et il était rare que les gens aient passé une mauvaise nuit à ses côtés. Elle se voulait rassurante, protectrice et possédait une sorte d’aura de bienveillance qui incitait les gens à dormir avec l’esprit tranquille tandis qu’ils se savaient protégés.
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  • Ven 27 Jan - 0:48
    Elle laissa les dernières mèches de cheveux glisser pour etre tout a fait lisse, et songea qu'elle pourrait peut être la recoiffer demain matin. En l'écoutant, elle se rendait de plus en plus compte de la différence d’expérience. Elle avait dit avoir passé plusieurs années a l’entraînement, et pourtant ne pas avoir touché une épée depuis soixante-dix ans. C'etait déjà un paradoxe difficile a cerner pour elle qui sortait de ses années d’entraînement. Dans soixante dix ans, elle serait vieille, ridée, et pleine d’arthrose, sans doute.

    Elle avait beaucoup apprit a affronter des mages. Affronter un guerrier était une chose, mais un mage ce la n'avait rien a voir. Une fois au corps a corps, on avait souvent l'avantage, et c’était pour ça qu'en tant de guerre, les magiciens, mêmes ceux ayant un bon physique, avait la plupart du temps un garde du corps voir plusieurs. Ils étaient les cibles a abattre. Les plus dévastateurs en terme de dégâts potentiels, mais aussi les plus vulnérables une fois qu'on était devant eux.

    - Un mage aussi spécialiste du corps a corps, ca doit etre flippant, aucun point faible.

    C’était un peu pour ça aussi qu'elle avait prit quelque cours, mais la réalité, c’était surtout qu'elle avait en tête une façon d'améliorer ses capacités physiques avec cette magie. Et si en plus elle pouvait avoir quelques sorts offensifs et défensifs intéressant, elle n'allait pas cracher dessus.

    - Focalisateurs... ? Ce ne sont pas que des bijoux ?

    Visiblement, maintenant si. Elle se demanda bien qui avait pu avoir l'idée de s'incruster des bijoux dans les tétons afin de s'aider magiquement. Pour faire joli, aprés tout pourquoi pas, mais n'y avait il pas mille et une autre façon d'utiliser des objets magiques ? Des tatouages comme elle avait, cela ne suffisait pas. Enfin, elle n'allait pas se plaindre.

    - Je suis d'accord que...c'est assez jolie oui. Enfin j'ai pas bien regardé mais...bref.

    Elle réalisa alors, en l'écoutant raconter a quel point elle avait l'habitude d'observer les gens dormir, quelle allait probablement voir un milliard de choses génantes qu'elle devait faire ne dormant et surtout dont elle ne pouvait meme pas connaître la teneur.

    - On peut ptet mettre un oreiller entre nous au cas ou...

    Et si au milieu de la nuit elle commençait a ronfler ? Ou bien carrément lui grimper dessus ? Olala, elle avait toujours la bougeotte en dormant. Ca arrivait souvent qu'elle se réveille a l'envers dans son lit, et pendant une période, elle était même souvent tombée du lit. Mais elle n'avait pas le sommeil trop profond, alors elle allait sentir si elle faisait une boulette...n'est ce pas ?

    - Imagine que je me mette a te tripoter dans mon sommeil ! La ce sera pas ma faute !

    Ou pire, qu'elle commence a lui téter le...eurf, il ne fallait vraiment pas penser a ça ou elle allait se réveiller dans le vide après que la liche l'ai téléporter a l'extérieur de la tour. Arf et en plus elle avait prit un de ses romans préférés, celui de l'étudiante dont le cœur était tiraillé entre deux garçons. Elle l'adorait, sauf qu'elle s'imaginait souvent que les deux garçons étaient en fait des filles. Elle s’était fréquemment imaginée qu'un jour ça puisse lui arriver, avec son petit cœur trop facile a faire gonfler d'envie.

    - Si je fais un truc bizarre tu me réveille hein. Promis ! Promis juré craché ! Petit doigt.

    Elle le lui tendit, pour se lier a celui de la liche et lier le « serment ». Puis elle se glissa dans les draps après avoir éteint les diverses flammes éclairant la pièce. Son cœur battait fort, l''odeur et la proximité de sa camarade la mettant en stresse. C’était la première fois qu'elle partageait son lit avec quelqu'un après tout. Oh mazette, elle etait..en train d'enlever sa robe ? Elle allait définitivement poser sa main ou son pied sur elle dans son sommeil.

    - Hé, Cyradil. Merci. Pour ce soir. Je m'y attendais pas, c’était...c’était chouette.

    Puis en se rapprochant un peu, les yeux désormais clos, le sourire aux lèvres, elle ajouta doucement.

    - Faudra qu'on se refasse ça.
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    Cyradil Ariesvyra
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  • Ven 27 Jan - 2:42
    Ce besoin de paraitre, de faire bonne figure même pendant son sommeil était vraiment adorable. Les deux femmes se respectaient mutuellement et cela ajoutait du charme à la situation. La jeune liche connaissait plutôt bien les habitudes de sommeil humaines pour avoir eu la chance de les observer directement. Elle en avait vu des choses et la jeune forgeronne ne pensait pas que son amie soit si terrible dans cet exercice.

    « Tu sais Elia, je suis assez mature pour comprendre que ce que tu fais dans ton sommeil n’est pas conscient, inutile de te justifier vraiment. Je t’assure que tout ira bien. »

    Puis vint le serment du petit doigt. Combien d’années s’étaient écoulées depuis qu’elle avait scellé ce genre de pacte ? La nostalgie réveilla un sentiment d’émoi en elle et la jeune liche lia son doigt à celui de la jeune humaine. Elle tenta de calmer l’appréhension d’Elia quant à l’idée de devoir partager sa couche avec une autre femme. Une première, si elle en jugeait par ses réactions.

    « Il n’y a pas de souci, on peut refaire ça quand tu veux. Une fois que tu seras revenue de ton prochain voyage disons. Je t’inviterais chez moi cette fois-ci si tu veux. Moi aussi je n’invite pas grand monde chez moi. La dernière fois, c’était des prétendants et…. »

    La jeune liche s’interrompit soudainement, voyant les yeux clos de sa compagne, le sourire aux lèvres. Profitant de leur proximité, la jeune liche passa un bras autour de son amie et l’enlaça délicatement contre elle, faisant reposer sa tête contre sa poitrine en veillant bien à ne pas à gêner sa respiration. Cette position lui permettait surtout d’éviter que Elia ne s’agite trop et…d’une certaine manière, Cyradil avait hâte de voir sa tête le lendemain en voyant qu’elle s’était réveillée sur quelque chose de plus moelleux que son oreiller !

    « Bonne nuit Elia, fais de beaux rêves… »

    D’un geste affectueux, Cyradil déposa un baiser sur le haut de son crâne. De temps à autre, elle lui caressait la chevelure délicatement pour ne pas la réveilla tendit que de l’autre main, elle se saisissait du bouquin pour entamer sa lecture. C’était l’histoire d’une jeune fille éprise d’un jeune garçon et dont l’idylle était contée. Cependant, le cœur des péripéties se situait dans le fait qu’un troisième personnage central se rajoutait au cours de l’aventure, créant ainsi une sorte de triangle amoureux. S’en suivit ensuite une certaine concurrence entre les deux hommes pour savoir qui allait gagner le cœur de la jeune femme. Le récit alternait entre drame, humour et tranche de vie et Cyradil trouvait le tout plutôt harmonieux à lire.

    Bien que concentrée dans sa lecture, la jeune liche ne manquait pas de jeter un petit coup d’œil sur le petit ange qui dormait à côté d’elle. Quelques fois dans la nuit, il lui arrivait de bouger un peu ou de se coller davantage à elle mais rien qui ferait que la liche ne renonce à continuer à l’étreindre. Parfois elle passait un bras autour du cou de la jeune forgeronne qui se laissait faire devant ce geste de tendresse. Elle s’était toujours demandé si la solitude d’Elia pesait sur elle et si cela était une raison pour qu’elle soit tant en recherche de proximité jusqu’à l’exprimer dans son sommeil.

    Il y avait même une fois où la jeune humaine était parvenue à poser sa main sur un de ses globes d’amour. Un geste beaucoup trop innocent dans la situation pour être mal interprété. Toujours de manière douce, Cyradil replaça la main baladeuse, l’enlaçant avec l’une des siennes, ce qui sembla l’arrêter pour le moment. Enfin, tant que Elia ne tirait pas sur les anneaux (ce qui pouvait s’avérer douloureux), il n’y avait pas à s’inquiéter de ses mouvements agités. Le reste de la nuit se passa sans trop d’encombres, du moins rien qui ne justifierait que Cyradil n’envoie Elia en dehors du lit. Elle en profita pour terminer le bouquin dont la fin la rendit un peu triste. Finalement, la jeune fille avait choisi son premier amour, laissant l’autre prétendant sur le banc de touche. Ce dernier, joueur, accepta sa défaite et souhaita tout le bonheur du monde au couple nouvellement formé.

    Le matin pointait maintenant son nez et la jeune humaine était toujours endormie paisiblement contre sa poitrine. Cyradil n’avait pas eu le cœur à la réveiller malgré les quelques écarts inconscients qu’elle avait commis. En l’observant, la jeune liche avait l’impression de pouvoir vraiment tout lui pardonner. Comme prévu, Elia ne se réveillerait pas aux premières aurores. D’un geste protecteur, Cyradil tira les draps vers elles, se voulant la plus bienveillante possible avec sa précieuse amie. La jeune blonde attendit donc simplement son réveil, ayant profité aussi du dernier tiers de la nuit pour fermer les yeux et profiter de quelques heures de repos pour récupérer de ses démonstrations arcaniques de la veille, bien qu’elle était parfaitement consciente. Une fois Elia émergée, Cyradil ne manquerait pas de lui poser la question fatidique.

    « Alors ? Comment ma petite humaine à passer sa première nuit en compagnie de sa nouvelle amie ? »

    Une question presque rhétorique. Pour quelqu’un d’aussi fleur bleue que Elia, comment pouvait-on mal dormir lorsque l’on avait profité de deux coussins aussi moelleux ? Elle avait hâte d’entendre sa réponse.
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  • Sam 28 Jan - 2:05
    Elle volait, comme souvent. Le désert était loin. Tout comme la foret. Elle voyait la mer, elle voyait la plage, un vent frais l'emportant au gré de ses envies. Il n'y avait personne autour d'elle. Pas d'animaux, pas de gens, personne sur la terre ferme. Elle était seule et son sourire se figea. La liberté avait parfois un prix. Le sien se trouvait dans la solitude. Elle était loin de tout. Elle pouvait aller ou elle voulait et pourtant elle avait la sensation de n’être nulle part.

    Elle se retourna, se serra contre une chaleur. Elle était dans sa tour. Seule encore. Mais elle se sentait en sécurité. D'une façon étrange, son rêve n’était que peur, sa vie parfois ennuyeuse que réconfort et douceur. Elle souffla. Elle voulait des amis, des amantes. Elle voulait vivre. Une aimée.

    Son sommeil s'agita et elle se serra plus fortement contre la liche. Cette dernière avait pu vite remarqué qu'elle était expressive même endormit. Ses yeux semblaient bouger sous ses paupières closes, et si elle ne parlait jamais dans son sommeil, ce n’était que grâce a un entraînement mental intense qu'elle avait subit depuis sa plus tendre enfance. Elle ne pouvait pas risquer de divulguer des informations confidentielles durant ce moment ou elle était le plus vulnérable.

    Elle n'ouvrit pas un œil de la nuit. Soit elle avait le sommeil naturellement lourd, ou alors elle avait forcé son attitude pour faire bonne figure toute la soirée alors qu'elle était littéralement exténuée. Elle avait fait le voyage du retour a marche forcée, pour ne pas perdre trop de temps dans le désert. Puis la soirée l'avait achevé. Elle fit le tour du cadran, se réveillant bien longtemps après que le désert, même a cette période de l'année, ai commencé a brûler.

    Sa joue était chaude, et c’était moelleux. Une douceur odeur passant vers son nez. Elle marmonna enfin quelque chose d'une voix un peu rauque et alourdit par la nuit et ouvrit un œil...tombant droit sur un petit éclat brillant surmontant un joli téton rose.

    « Gloups, je dors encore ? »

    La voix de la liche lui fit ouvrir la seconde paupière. « Ma petite humaine ». Pour quelqu'un qui lui avait aussi vigoureusement fait la morale la veille au restaurant sur l'importance de ne pas céder a ses pulsions...et voilà qu'elle lui balançait des phrases comme ça en la serrant contre sa poitrine. Pas étonnant qu'elle avait si bien dormit ? Elle devint un peu rouge, mais malgré l’accélération de son rythme cardiaque, elle sourit doucement.

    - Et bien...sache que si je me réveille ainsi tous les matins, je vais finir par tomber amoureuse.

    Elle ne pu pas résister, et déposa un petit baisé sur l'un des beaux globes de chairs qui lui avait servit d'oreiller, avant de rouler vers la place qu'elle aurait du occupée durant la nuit, et que, vu le froid du drap sous son dos, elle avait délaissé depuis un long moment.

    - On dirait qu'il est tard...désolée, ca a pas du etre marrant de m'attendre. Tu aurais pu partir si tu t'ennuyais, je ne t'en aurais pas voulue.

    Elle lui fit un sourire un peu plus timide, et en baissant les yeux, remarqua qu'elle était toute débraillée. Un sourire coupable sur le visage, elle ajuste son haut en repassant la bretelle qui s’était échappé de son épaule. Le livre était posé a coté du lit, et visiblement, elle avait passé du temps... a juste la serrer contre elle. C’était a la fois un peu gênant, et terriblement plaisant et excitant. Elle aurait aimée ne pas avoir dormit en fin de compte. Ou bien elle aurait du simplement resté dans la même position au lieu de rouler sur le coté. Qu'elle erreur.

    - Tu comptes faire quoi aujourd'hui, tu veux que je te raccompagne ? J'ai rien a faire dans l'immédiat, juste une personne a aller voir dés que j'aurais du temps libre.

    Elle s’était promis d'aller retrouver Haz le plus tôt possible pour lui raconter sa première mission. C’était important pour elle de répondre a cette promesse. En plus, Cyradil devait avoir un emploi du temps chargé. Elle se tourna sur le flanc, de nouveau très proche de la blonde, bien qu'un peu moins surélevé dans le lit, l'obligeant a lever les yeux si elle ne voulait pas avoir deux jolies seins bien développés pour tout interlocuteurs.

    - Je peux te préparer un petit déjeuné si tu veux, même si vu l'heure, c'est plutôt le repas du midi.
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    Cyradil Ariesvyra
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  • Sam 28 Jan - 14:03
    Elia se réveilla doucement, un peu décontenancée par l’accueil de la liche qui ne put s’empêcher d’en rire. Si la jeune brune semblait légèrement embarrassée, cela ne l’avait pas empêchée de dormir à poings fermés et même à se coller à elle dans des moments de rêveries intenses. Cette dernière vint même poser un petit baiser sur l’un de ses deux oreillers de fortune sur lequel elle avait visiblement passé une agréable nuit. Un geste plutôt affectueux que la jeune blonde apprécia d’une certaine manière. C’était presque effrayant de se dire que n’importe quelle femme dans une telle situation aurait craqué depuis bien longtemps et sauté sur la jeune humaine à la peau de pêche. Mais pas Cyradil. L’esprit calme et imperturbable de la liche semblait être à l’épreuve de toute tentation.

    « Cela ne serait pas très raisonnable puisque je ne pourrais t’offrir tout ce que tu désires, Elia. Mais j’apprécie ta considération. J’ai passé une excellente nuit à tes côtés et à vrai dire, ça ne fait pas de mal de dormir avec quelqu’un de temps en temps. Tu aurais pu dormir jusqu’à ce soir que je ne t’aurais pas réveillée et ne t’inquiète pas, tu n’as rien fait qui méritait que je te jette du haut de la tour. Tu es restée blottie contre moi toute la nuit. »

    Elle la laissa partir quand Elia roula sur le côté du lit. Pour être honnête, Cyradil n’avait rien contre le fait que la jeune humaine reste un peu collée à elle si cette dernière le souhaitait. Parait-il que dans de tels moments de quiétude, profiter un peu de ce petit moment après le réveil pouvait parfois s’avérer agréable. La jeune humaine se replaça d’ailleurs dans sa position initiale après s’être ressaisie légèrement sans néanmoins la toucher. L’on pouvait remarquer que les anneaux bougeaient parfois lorsque Cyradil parlait ou qu’elle esquissait de légers mouvements mais c’était quelque chose dont la jeune liche avait l’habitude vu que la femme ne semblait pas y prêter attention.

    « Partir et te laisser comme ça ? Mais c’est trop triste ! Jamais je pourrais faire ça. J’ai dis que je passerais la nuit avec toi et j’ai toujours eu qu’une seule parole. Aujourd’hui ou dans le futur, si tu dors à côté de moi, tu me retrouveras toujours à tes côtés le lendemain. Si je dois quitter quelqu’un, en général, je préfère le faire proprement disons. C’est plus…courtois disons. »


    Il est vrai que les deux femmes avaient sans doute des obligations et il était également vrai qu’elles ne pouvaient passer toutes les journées à vouloir s’amuser puis à dormir dans les bras l’une de l’autre. Cyradil devrait rentrer à sa forge pour s’occuper des clients et il y avait aussi son travail aux FMR. Bien que rien de tout cela n’était une obligation, elle avait une entreprise à faire tourner et des patients à traiter donc elle ne pouvait pas adonner son temps qu’à ses propres loisirs. Cela dit, si elle pouvait encore profiter de la présence d’Elia encore juste quelques temps, Cyradil ne dirait pas non.

    « N’importe quoi m’irait. Comme j’ai pas besoin de me nourrir, ce n’est pas ce qu’il y a dans mon assiette qui est important mais plutôt avec qui je la partage je dirais. »
    D’un sentiment altruiste, la jeune blonde tapotait sur son ventre, incitant la jeune humaine à y poser sa tête. Sans doute que son mouvement de recul plus tôt avait été initié par le fait que Elia avait dormi sur la poitrine de la jeune liche et qu’elle n’osait pas réinitier le contact contre elle. Même si cela ne dérangeait pas la forgeronne, vouloir reproduire la même position maintenant que Elia était consciente lui apporterait plus de gêne que de bien-être. Cyradil lui proposa donc une alternative et si Elia se sentait courageuse, alors elle pourrait se réinstaller là où elle s’était mieux sentie la nuit dernière.

    « Nous retournerons bientôt à nos occupations pour affronter la réalité de la vie et ses obstacles. Mais quand tu seras repartie et que tu seras confrontée à des moments difficiles alors au moins, tu auras ce petit souvenir agréable dans un coin de ta mémoire. Ce sont ces petits plaisirs de la vie qui nous font avancer et nous font garder espoir pour atteindre nos objectifs. Cela dit, je ne voudrais surtout pas faire attendre ton amie et si tu as des obligations plus importantes alors je pourrais me hâter pour que je puisse te libérer. »

    La jeune liche tourna ensuite la tête vers le bouquin qu’elle avait passé une partie de la nuit à parcourir avant de reposer ses yeux éclatants sur sa compagne.

    « Tes lectures sont à l’image de ta personnalité. Reste comme ça, Elia et ne laisse personne dicter ta conduite. Ce côté agréable et apaisant de ton véritable toi. C’est ce qui font de nous des humains. »

    Parlait-elle au général ou seulement pour son amie ? Une chose était sûre, c’était que Cyradil était très douée pour apaiser les cœurs et de les attendrir. Elle était curieuse de voir Elia évoluer dans le milieu sociétal tout en connaissant sa véritable personnalité. En ce qui concernait Cyradil, la liche n’utilisait quasiment jamais de faux-semblant hormis pour sa véritable nature. Cette dernière devrait donc éviter de vouloir enlacer son amie sur un lieu public. Ce serait sans doute gênant…
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  • Sam 28 Jan - 19:48
    Elle sourit en l'écoutant parler. Certes elle l'avait dit, mais entre la mise en place et la pratique, il y avait un monde, généralement. Elle avait l'habitude du mensonge, ou du détournement de la réalité, après tout. C’était son quotidien, mais ca n'avait pas l'air d’être la zone de confort de la blonde, qui semblait être une personne assez vraie et authentique. Enfin, au moins de ce qu'elle voulait bien lui montrer.

    - Tu avais dis que tu resterais la nuit, oui...pas forcément la moitié de la journée en plus.

    Elle désigna une horloge au dessus de la porte qui indiquait qu'il etait onze heures passés. C’était cohérent avec le soleil. Et quand elle avait roulé sur le coté, elle constata qu'elle avait eu un peu chaud et soupira intérieurement. Elle n'y pouvait rien, mais cela n'avait pas l'air d'avoir génée son amie qui etait toujours toute souriante. Elle loucha sur son ventre quand elle le tapota comme une invitation, puis remonta vers ses yeux.

    - Tu essayes vraiment...

    Elle n'acheva pas sa phrase. Pas besoin d'avoir a nouveau la discussion de la veille. Bien qu'elle aurait bien eu envie de poser a nouveaux ses lèvres de façon plus prononcé. Elle se contenta de poser la joue sur son ventre, au niveau de son nombril, une vue descendante sur les globes de chairs qui, dans cette position, masquait un peu le visage de la liche. Elle songea en soupirant qu'ils étaient vraiment gros.

    - La réalité de la vie ? Tu es bien sérieuse...cela veut dire que tout ça n'est qu'un mensonge ? Je ne peux pas considérer ce matin comme une réalité potentielle ?

    De cette position, elle pouvait voir chaque petit mouvement de la peau de la partie supérieur du buste de son amie se mouvoir au rythme de ses paroles. Pas un bruit, pas un tremblement d'organe ne venait perturber le reste. Pas de cœur.

    - Et en quoi tu ne pourrais pas m'offrir ce que j'ai envie d'avoir ? C'est a moi de le décider ça, non ? Pas a toi.

    Elle sourit d'avantage et leva la main, jusqu'à venir caresser la joue de Cyradil. Froide aussi, ou plutôt...fraîche. Pour Elia qui avait toujours chaud, c’était plus qu'agréable. Elle ne cherchait pas vraiment une bouillotte pour l'hiver, plutôt un rafraîchissement contre l'été brûlant. Et cet aspect était compensé par son regard brûlant.

    - Vous semblez réfléchir beaucoup, mademoiselle Ariesvyra. Bien un truc de mage ça.

    Elle sourit de nouveau et souffla un peu sur la partie inférieure de sa poitrine, juste pour voir sa réaction. Voir si elle pouvait sentir quoi que ce soit. Dans un sens, de son point de vu, ne plus pouvoir profiter d'un bon repas, de la sensation d'avoir le ventre plein, ou bien de la sensation d'émerger d'une bonne nuit de sommeil, c’était juste triste. Mais en même temps si elle avait bien combien, autrement elle serait morte. Elle était contente que ce ne soit pas le cas.

    - Je fais des bons œufs brouillés. A défaut de te remplir le ventre, je pense que le goût sera super. Tu..tu sens quand même les goûts non ?

    Elle songea a ce que venait de dire la liche et secoua la main comme pour évacuer l'idée de devoir se dépêcher de partir pour qu'elle retrouve quelqu'un. Haz ne savait même pas qu'elle était revenue, et elle aussi voulait profiter de la présence de la forgeronne au maximum.

    - J'ai une grande baignoire aussi, aprés avoir déjeuné, pour se rafraîchir avant de s'habiller. Enfin toi ta peau est toujours immaculé, je parle surtout pour moi, je dois puer encore après avoir dormit. Mine de rien ça donne chaud d’être a deux dans un lit. Même si il est grand.

    Grand ou petit ca n'avait que peu d'importance vu qu'elles etaient réstés collés l'une a l'autre. Elle se demanda un instant si Cyradil faisait souvent ça, finalement ? Elle avait dit ne pas avoir beaucoup d'amis, mais en meme temps, ca semblait si naturelle chez elle...

    - Merci pour le compliment en tout cas...mais je suis sur que tes bouquins seront encore meilleurs. On aura qu'a écrire un livre en commun, en quo-autrice. Ahah.

    Elle avait dit ça pour plaisanter, sans retirer sa tete du ventre ou sa main du visage de son amie.
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    Cyradil Ariesvyra
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  • Sam 28 Jan - 22:24
    Cyradil souriait devant les petites contestations de son amie. D’un air calme et doux, la jeune liche passa une main dans ses cheveux, lui caressant le crâne d’un mouvement lent. Comme à son habitude, Elia ne rechigna pas à revenir renouer le contact physique avec la forgeronne. Elle suivit naturellement le doigt qui lui indiquait l’horloge au-dessus de la tête, relevant cette dernière pour prendre connaissance de l’heure qui y était indiquée.

    « Oui mais finalement, tu es bien contente que je sois restée mmh ? »

    L’esprit de Cyradil était en effet bien cartésien. Son sang-froid semblait être à tout épreuve mais elle essayait d’y incorporer un peu plus de sentiments. Ce n’était pas facile après avoir vécu une vie de réclusion. Ses paroles pouvaient paraître froides mais elles n’avaient jamais vocation à offenser. Une main vint alors effleurer sa joue et la jeune magicienne s’en saisit presque aussitôt pour la couvrir de la sienne. Elia était pleine de tendresse et ce n’était pas pour déplaire à Cyradil qui ne pouvait espérer de meilleur moment.

    « Je suis désolée, je sais que je réfléchis beaucoup mais je n’ai pas l’habitude d’aller à l’encontre de ma personnalité. Quand je parlais de la réalité de la vie, je faisais surtout référence à nos occupations respectives. Loin de moi l’idée que tout ce qu’on a vécu depuis hier était illusoire. Au contraire, c’est sans doute l’une des plus heureuses soirée que j’ai passée et je suis très contente d’avoir pu trouver en toi une merveilleuse amie et une charmante confidente. Et c’est vrai, je n’aurais pas dû prétendre pouvoir te dicter ce que tu désirais de moi. Pardon.»

    Elle lui sourit de nouveau, voyant qu’elle était bien installée. Evidemment que Cyradil la sentait contre elle. La jeune forgeronne était immortelle pas insensible.

    « Ca te va comme ça ? C’est assez authentique pour toi ? » Ajouta-t-elle en lui retournant sa plaisanterie.

    Son petit souffle eut pour effet de la faire bouger légèrement. Par ailleurs, l’un des anneaux qui décoraient sa poitrine se suréleva légèrement avant de retomber dans sa position initiale. Il est vrai que c’était une idée plutôt originale qu’elle avait eu de son vivant et parfois, même la magicienne se demandait ce qui lui était passée par la tête…vraiment…elle avait été prête à tout pour percer un peu plus les mystères des arcanes.

    « Oui Elia, je ressens encore les sensations si c’est ta question. Le goût des œufs, la petite brise sur ma poitrine enfin, tout ce que tu pourrais imaginer. Vraiment, la seule chose qui change c’est l’immortalité et les besoins physiques. Sinon pour le reste, on est à peu près pareil. Je garde beaucoup d’habitudes du temps où j’étais encore une humaine. Si quelqu’un me prépare un truc, je serais aussi contente qu’avant. Encore plus quand c’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup. Et si tu veux une confidence, je n’ai jamais dormi avec quelqu’un de la sorte. Disons que…je me suis adaptée. Dans ton sommeil, j’ai senti que tu avais eu un besoin de proximité alors sans trop réfléchir, je t’ai enlacée. Et ensuite, tu étais moins agitée. Et c’était agréable d’avoir quelqu’un contre soi aussi et de ne pas devoir être alerte. C’est important que je repose mon esprit et je trouve que c’était la manière la plus efficace qu’il m’ait été donné d’essayer.  »

    Un bain ? Oui, c’est vrai que le climat du Reike en imposait une fréquence assez élevée si l’on voulait pas finir par sentir le poisson pourri. Ce n’était plus une nécessité pour la jeune liche mais ses vêtements n’étaient pas immortels et cela n’empêchait pas les impuretés de s’accumuler sur sa peau même si elle n’en produisit plus elle-même. Et puis, en tant que noble, Cyradil devait maintenir une certaine tenue devant les gens qu’elle côtoyait. Cela dit, elle comprenait Elia.

    « Oh tu sais elle n’est pas si immaculée que cela tu sais. »

    En effet, le corps de la jeune femme présentait à quelques endroits épars des cicatrices qui n’étaient pas très visibles en raison des nombreux tatouages qu’elle arborait. Etant donné la proximité de la jeune humaine et le fait qu’il fasse jour, Elia pouvait très bien les observer. Ces dernières dataient de ses années de services ou lors des missions officielles qui lui avaient valu quelques déplacements en milieu à risque. Cependant, sa plus grosse blessure était assez récente et se présentait en une profonde entaille qui lui traversait le flanc de part en part, de manière à ce que la cicatrice soit visible dans son dos. En effet, il s’agissait là d’une blessure causée par un coup d’estoc d’une épée longue. Si elle avait été encore vivante, elle serait probablement morte vue les organes vitaux que l’épée aurait pu traverser. La plaie était totalement refermée grâce aux soins de son elfette préférée mais l'on pouvait en ressentir les reliefs de la peau boursoufflée.

    « Cinq bandits qui voulaient me voler...et pas que... Tous morts mais je n’en suis pas sortie indemne. »

    Elle sourit un instant, toujours en train de lui caresser les cheveux d’une main tandis que l’autre était tendrement posée sur celle qui avait parcouru sa joue, anticipant l'une de ses potentielles envies.

    « Je sais que tu es curieuse donc tu peux toucher. » L’encouragea-t-elle.
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  • Dim 29 Jan - 0:42
    Un petit sourire en coin, elle ne pouvait pas dire le contraire. Après tout ça, sa chambre aller paraître bien vide, alors que cette solitude avait toujours été la normalité. La main dans ses cheveux était cependant une bonne aide pour vraiment prendre conscience de l'instant. Bien qu'elle était encore un peu dubitative, notamment sur le concept d'amie que semblait avoir Cyradil. Elle n’était peut être pas au courant, mais c’était normal d’être aussi tactile ? D'avoir une amie posant la tête ainsi sur sa poitrine nue ? Hum.

    - Hum... ?

    Elle fut interrompue dans ses pensées par la phrase de la liche. Pas immaculé. Elle n'avait pas vraiment remarquée jusque la, car elle n'avait pas été très concentré sur le sujet. Elle se redressa un peu, la mine soudainement sérieuse, et approcha la tete vers la blessure pour bien voir. Ayant l'autorisation, elle passa doucement le doigt sur la grosse estafilade. Mortelle.

    - Un droitier. Il a du frapper depuis ton profil, c'est ça ? Une attaque surprise, ou en traître en profitant du nombre.

    Elle avait posé la question de façon plutôt rhétorique. Visiblement elle avait une connaissance précise du combat. Plus que simplement savoir porter des coups aléatoires avec une lame. Elle souffla dessus et se pencha pour y déposer un petit baisé.

    - Bisou magique.

    Elle faisait mine de vouloir plaisanter, mais en pensant a l'explication, elle avait plutot la boule au ventre. C’était encore et toujours les mêmes. Des hommes, qui étaient la grande majorité des esclavagistes. Ou tout du moins, c’était le cas dans tous les endroits ou elle avait vue de ses yeux ce genre de pratique. Et quand ce n’était pas pour des esclaves, c’était des voleurs, des violeurs, des meurtriers. Il y en avait des biens. Le problème était que tout ceux qui étaient les pires ordures étaient également dans ce camp.

    - Tu as eu mal ? Tu ressens la douleur ? Tu as toujours un système nerveux actif ?

    Elle reposa sa tete, beaucoup moins souriante soudainement. Ça avait un peu plombée son humeur, mais ce n’était pas de la faute de la Reikoise. C’était la faute de ce pays. Elle ferma les yeux, passa sa main libre sur son visage et se força un peu a sourire, en ajoutant sur le ton de la plaisanterie comme pour détendre l’atmosphère.

    - Ça te vas bien, ça te donne un air sauvage.

    Elle songea alors a ses propres marques et se redressa soudainement. Elle fixa les yeux de la liche et lui fit un sourire plus tendre, pas amusé, juste aimant. Rassurant. Elle passa les bras sous son débardeur, et le retirant naturellement, pour se mettre dans la même nudité que sa camarade. Elle se retourna alors, dévoilant son dos, et sa peau. Ou ce qu'il en restait.

    Ce n’était qu'un amoncellement de brûlure, de marque noire, de longues cicatrices et de balafres. C’était assez moche a voir, et c’était un énorme contraste avec sa beauté féminine apparente. Les blessures se rependaient jusqu'à ses épaules et descendant sur ses bras jusqu'aux coudes. Ça expliquait la raison pour laquelle elle avait mit quelque chose avec des manches.

    - …

    Elle n'osa pas se retourner pour voir sa réaction. C’était la première personne extérieur a la tour a voir ça. Mais comme la blonde lui avait montré les siennes, elle avait eu le besoin de faire la meme chose. Cyradil avait aussi pu voir rapidement une marque assez nette entre les deux seins de la Reikoise, qu'elle avait dissimulée en se retournant. Elle posa a nouveau sa tete sur le ventre de la blonde, restant dos a elle cette fois, mais un peu plus proche, sa tete et sa nuque contre ses globes de chair.

    - Et du coup hum...tu crois que c'est normal pour des amies de se faire des calins comme ça a moitié a poil ?

    C'etait une vraie question, vu qu'elle n'en avait jamais vraiment eu. Pas dans sa chambre en tout cas. Et elle préférait parler de ça plutot que ce que la liche avait sous les yeux.
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    Cyradil Ariesvyra
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  • Dim 29 Jan - 2:18
    Cyradil se laissa observa par l’œil expert de sa compagne. Elle avait visé juste sur pas mal de points comme si elle avait participé au combat. La jeune blonde était impressionnée par son analyse mais aussi par sa candeur lorsqu’elle vit y déposer un petit baiser. Grâce à son anatomie immortelle, Cyradil avait pu survivre au voyage jusqu’à rencontrer celle qui lui avait valu son salut. Il était indéniable pour n’importe qui que l’on ne sortait pas de ce genre de blessures vivant.

    « Oui, j’ai eu très mal. Je ressens toutes les sensations mentales ou physiques. J’ai quelques avantages cela dit comme le fait de ne pas tomber malade de maladies conventionnelles. Ce qui est logique puisque n’importe quel virus serait bien incapable de se multiplier dans des cellules mortes. Il y a aussi le fait que je me vide de mon sang que très lentement. Mon cœur ne bat plus alors c’est normal aussi. »

    Cela sembla d’ailleurs éveiller d’anciens souvenirs d’Elia qui se braqua un peu. Cyradil voulut l’enlacer pour la consoler mais la jeune humaine posa un regard aimant sur elle, comme pour se donner du courage pour la suite. Elle se redressa ensuite, enlevant de manière assez inattendue son haut pour se mettre au même niveau que son interlocutrice. Un peu surprise au début, la jeune magicienne comprit rapidement ce geste spontané d’Elia. Si la forgeronne s’était impressionnée face à sa propre blessure lorsqu’elle l’avait reçue, cette dernière n’était en rien comparable à celles qui parcouraient le corps de la jeune brune. Brûlures, cicatrices, marques faites par des instruments aussi cruels qu’inimaginables. Emue, Cyradil porta une main devant sa bouche, attristée par la cruauté de ce qu’elle avait devant les yeux. Elle était à la fois triste et très en colère contre les individus qui lui avaient fait subir cela. Par respect et puisque Elia ne lui avait rien dit, Cyradil évita de toucher ses marques

    « Tu n’étais pas obligée de me montrer tu sais…mais je te remercie de m’avoir confiée cela…je garderais ça pour moi. Enfin, à moins que quelqu’un d’autre soit au courant ? »

    C’était la seule question que Cyradil poserait à ce sujet. Pour le reste et ayant eu l’expérience avec Rizka, il ne fallait pas forcer les souvenirs à remonter à la surface. Au contraire, il n’appartenait qu’à ceux qui les ont vécu d’en parler. Pour autant, sans évoquer les évènements qui avaient conduit à cette tragédie, la jeune blonde lui proposa une solution.

    « Je vais te faire une proposition. En travaillant au sein des FMR, je suis en train d’élaborer une sorte d’onguent magique combinant ma magie de givre avec celle de soin pour fabriquer un onguent que les soldats ou les aventuriers pourraient utiliser en absence de soigneur. Une personne n’étant pas une autre, j’ai donné à quelques personnes cet onguent afin qu’ils le testent et me donnent leurs observations. J’aimerais savoir si tu serais partante pour un petit test la prochaine fois que l’on se rencontrera ? Pas besoin que cela soit sur tout le corps. Juste une toute petite zone ou une toute petite cicatrice juste pour voir si ça fonctionne ou pas. »

    Elle marqua une pause avant de continuer, voulant chasser toute interprétation hâtive que pourrait se faire Elia. Cyradil avait suffisamment gaffer depuis hier, il fallait énoncer les choses clairement.

    « Ne le prends pas mal surtout. Pour moi, avec ou sans ces cicatrices, cela ne change rien à ce que je pense de toi. Et je comprendrais que tu refuses. L’amie qui m’a soigné m’a dit que les cicatrices avaient toujours un sens et qu’elles racontaient une histoire et qu’il fallait s’en souvenir pour aller de l’avant. Je n’ai pas effacé la mienne non plus alors je pense qu’elle a un peu raison finalement. »

    Cyradil lui souriait toujours, venant l’accueillir à nouveau sauf que cette fois-ci elle reposa sa tête directement sur sa poitrine et surtout…qu’elle avait une vue sur la sienne. Sa question suivante allait d’ailleurs dans le sens des comportements que les deux femmes avaient l’une de l’autre. A vrai dire, la jeune blonde ne savait pas trop comment répondre. Elle s’était quasiment comportée de la même manière avec Rizka et cela ne semblait pas avoir posé de problème à l’elfette. Néanmoins, elle fit du mieux qu’elle put pour satisfaire la curiosité de son amie.

    « Je ne sais pas, Elia. Peut-être que chacun à sa propre conception de l’amitié ? De base, je suis quelqu’un de très pudique, je n’aime pas m’exposer. Pas parce que je suis gênée…enfin si peut-être un peu…mais surtout parce que j’ai un peu de mal à faire confiance. Mais parfois, comme hier, je ne sais pas, ça prend tout de suite. Mes nombreuses années dans le commerce et la vente m’ont appris à rapidement déceler les gens qui voulaient profiter de moi. Les charlatans, les menteurs, bref tous les escrocs de la société. C’est rare que quelqu’un montre son vrai visage finalement. Parce que c’est considéré comme une faiblesse que de se dévoiler. Mais moi…je respecte cela et je trouve qu’il faut du courage pour se confier à quelqu’un. Je l’ai fait. Tu l’as fait. Et on s’est beaucoup amusées aussi donc cela me donne davantage de raisons de conserver ce lien si précieux, tu comprends ? »

    Bon, c’était un peu fouillis comme explication mais au moins, c’était sincère et le principal avait été dit. C’est vrai que maintenant qu’elle l’observait en détail, Elia avait vraiment beaucoup de cicatrices surtout une particulière qui lui traversait le sillon central et qui était bien visible en raison de son manque de poitrine. Mais était-ce vraiment important ? Pour la jeune liche, absolument pas.

    « Et puis c’est toujours sympathique de compter sur quelqu’un tu ne trouves pas ? En tout cas, moi je ne t’abandonnerais jamais alors si tu as besoin de quelque chose un jour, tu pourras toujours venir me voir pour demander de l’aide. »

    Et comme pour lui rendre la pareille, la jeune blonde lui tendit l’auriculaire.

    « Promesse du petit doigt ? »
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  • Dim 29 Jan - 3:36
    - C'est vrai que j’étais pas obligée.

    Mais elle l'avait fait plus par envie de se dévoiler que par soucis de réciprocité. Elle avait était un peu touchée, et surtout énervée, par les cicatrices de son amies. Et puisque c’était ça, que la liche semblait avoir un tel besoin de se montrer sous son véritable jour, que cela avait gagné Elia qui avait décidé de faire de même, et si c’était peu joli a voir, même plutôt difficile a supporter pour quelqu'un qui n'aurait pas l’expérience de la blonde, au moins maintenant elle savait.

    - Juste Aurilia.

    En meme temps qui l'avait déjà vu nue en dehors de sa mère adoptive ? Et bien, Cyradil a présent. Ssisska aussi, en partie, mais elle n'avait absolument rien vu de l'horreur de son dos, uniquement les marques un peu gentilles qui se trouvaient sur son bras. Et maintenant qu'elle y pensait vraiment, personne d'autre. Même pas Haz. Personne.

    Alors qu'elle écoutait toujours, la proposition lui fit lever un peu la tête. Faire disparaître ses cicatrices ? C’était vraiment possible ? Dans un sens, elle aurait pu en être heureuse, mais en même temps...oh, oui, comme l'avait dit cette personne. Elles faisaient partie d'elle. Elle ne voulait jamais oublier, ce qu'elle avait subit étant enfant. Et plus encore, ce n’était pas pour elle, c’était pour tout ceux qui étaient venues après elle, et qui continuaient a être maltraité chaque jour. En ce moment même.

    - Cette amie, c'est une fille intelligente.

    Elle ne l'avait pas mal prit, elle savait plus ou moins ce qu'avait sous entendue Cyradil dans sa phrase. Mais elle perçut une émotion proche de ce qu'elle meme avait ressentit plusieurs fois depuis la veille, et cette simple petite gene acheva de la convaincre que la blonde n'avait que de bonnes intentions a son égard. Jusque la, elle avait gardé un tout petit peu de retenue, déformation professionnelle. C'etait désormais clos.

    - A défaut des cicatrices...les marques noires, je veux bien essayer dessus.

    Elle accepta de se retourner, et fut un peu surprise de la façon dont Cyradil la rapprochait. Bon sang, elle ne se rendait vraiment pas compte ? Pudique hein ? Pas la en tout cas. Elle avait littéralement son téton sous la joue. Ce n’était pas désagréable, juste...que ca faisait battre très fort son cœur et engagé une réaction sur ses propres lobes de chair qui, a défaut d’être rebondit, avaient deux belles largeur de chaque coté. Elle eu un mouvement comme pour les dissimuler, et prit sur elle. Ce n’était pas différent du bain non ?

    - C'est vrai...c'est agréable. Mais...sache quand même que, de tous ce que j'ai lu dans les livres, on a rarement une relation aussi proche avec une amie...je me trompe peut être après tout....je ne suis pas d'avantage experte...et j'apprécie autant que toi ce contact.

    Elle leva son propre petit doigt et l'enroula autour du sien. Et sans vraiment réfléchir, elle se remit a l'endroit, grimpa sur Cyradil a califourchon et s'allongea sur elle avant de ramener la couverture sur sur dos, par dessus, et de l'enlacer, ses deux bras dans son dos, et mettant son visage dans son cou. Elle se blotti ainsi contre elle et ferma les yeux.

    - J'ai même plus envie de me lever, en fait on peut rester comme ça jusqu'à demain matin, tu ne crois pas... ? C'est plus agréable que de manger quelques œufs...

    Dans cette position, Cyradil pouvait voir la forme de la couverture qui reflétait le fait que ce que la Reikoise n'avait pas eu comme chance au niveau de sa poitrine, avait largement etait compensé par les muscles de son fessier qui déformaient la couette. Elle pouvait sentir son souffle chaud caresser la base de son menton, et le rythme de son cœur tambourinant un peu plus fort...et...le gargouillis qui accompagna sa déclaration. Elle restait humaine aprés tout.

    - Je devrais avoir des serviteurs en fait, comme ça on pourrait rester dans cette position et quelqu'un pourrait venir nous servir un petit-déjeuné...pfff, le rêve.

    Elle songea simplement dans un petit coin de sa tête qu'elle espérait que Cyradil ne faisait pas ça avec toute ses amies. Peut importe la relation qu'elles avaient, amitiés ou autre, question de point de vu, elle aimait bien l'idée que cela lui soit réservée.

    - Je te raccompagnerais, comme ça je pourrais voir ou se trouve ta forge et ainsi, je pourrais revenir te voir quand je veux, aussi. Enfin, pas trop souvent pour ne pas déranger.
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    Cyradil Ariesvyra
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  • Dim 29 Jan - 13:32
    Aurilia ? La même dont elle a reçu l’invitation pour le bal ? En voilà une surprenante information. A sa connaissance, l’hôte de cette soirée possédait un train de vie relativement aisé mais sa fille ne semblait pas vraiment en profiter. Elle espérait que Elia n’avait pas rompu les liens avec sa mère et qu’ils n’avaient pas un quelconque problème familial. Enfin quoi qu’il en soit, à part Aurilia donc, Cyradil était la seule à connaitre ce secret. En tout cas, Elia avait répondu favorablement à sa demande et accepta l’alternative qu’elle lui proposait.

    « Très bien, je te donnerais un échantillon que tu pourras essayer. Le mieux c’est de l’appliquer sur une peau propre pour ne pas fausser les résultats. Ou alors, tu peux venir chez et nous ferons ça ensemble pour voir la réaction. Les deux options me vont, du moment que j’ai un retour. Aux FMR, il y a pas mal de gens et je ne voudrais pas que quelqu’un puisse accidentellement voir tes marques. »

    Non pas que Cyradil en avait honte mais il s’agissait d’un secret plutôt bien gardé. Et comme tout ce qu’on lui avait confié, la jeune liche ferait tout pour le conserver et ne pas trahir la confiance que Elia avait placée en elle. L’appréhension de la jeune humaine était maintenant retombée et elle finit par se retourner pour revenir rechercher un contact plus rapproché de la liche. Cyradil se laissa faire et passa également ses propres bras dans le dos d’Elia. Elle profita d’ailleurs de cette position pour examiner doucement ses marques, mue d’une certaine curiosité. Avec ses caresses, la jeune femme cherchait surtout à apaiser le poids mental qu’elles représentaient comme si de simples effleurements suffiraient à les effacer.

    « Il y a une chose très important que j’ai apprise en passant ma vie à écumer les bouquins. C’est qu’ils ne reflètent pas toujours la réalité. Le monde est tellement vaste qu’il existe sans doute une multitude d’interprétations que les bouquins ne seraient couvrir. Parfois le meilleur moyen de raconter une histoire, c’est de la vivre soi-même. Contentons-nous d’écrire notre propre histoire Elia. Le plus important est que nous soyons satisfaites de ce genre de rapprochement sans pour autant chercher systématiquement à y mettre des définitions…Ah pardon, je réfléchis encore trop ! Et concernant cette idée de co-autrices...je trouve que cela pourrait se tenter. Peut-être qu'on deviendra super populaires et que notre oeuvre se vendra dans tout le Sekai!»

    C'était évidemment une plaisanterie dont Cyradil ne manqua pas d'en rire. Dans cette position, il était difficile d’ignorer le fait que leurs globes respectifs étaient bien collés les uns contre les autres, sans parler du petit monticule qui surélevait les draps. Jamais dans son ancienne vie Cyradil aurait pu imaginer un jour se retrouver dans une telle situation. Elle avait toujours eu peur que ce genre de situation ne conduise systématiquement à ce que son partenaire ne veuille lui sauter sauvagement dessus. Mais il n’en était rien. Dans un souci de confort, la jeune blonde se saisit d’Elia par la taille et la fit glisser légèrement vers le bas, toujours en gardant la tête de son amie dans son cou.

    « Voilà, désolée, ça me faisait un peu mal sinon. Mais ne te laisse pas affamer non plus. Je serais triste si tu te sentais mal après à cause de moi. » Expliqua-t-elle simplement.

    En effet, leurs poitrines ainsi collées provoquaient une certaine tension dans les bijoux qui avaient tendance à tirer les mamelons qu’elles entouraient lorsque Elia bougeait. Contrairement à une croyance populaire, cette tension était loin d’être aussi émoustillante que l’on pensait. Au contraire, cela faisait juste mal. Doucement, Cyradil tira la couverture pour dévoiler le dos de son amie mais simplement parce qu’elle avait une petite idée qui devait rendre le tout plus agréable. Il est vrai que le contraste entre la chaleur de leurs deux corps était un parfait moyen de combattre le climat du Reike. Ce qui expliquait sans doute en partie pourquoi Elia appréciait cette proximité.

    « Tu permets ? Je vais te montrer quelque chose de sympathique. »

    Elle libéra une de ses mains, esquissant une gestuelle bien précise tout en marmonnant quelques mots avant de faire apparaitre un voile d’ombre parfaitement tangible. A première, on dirait qu’il s’agissait d’une fine couverture faite dans un matériau inconnu mais il s’agissait bel et bien de la création de la jeune liche. Cyradil manipula se dernier pour qu’il vienne se poser délicatement sur son amie, recouvrant son dos ainsi que l’arrière de ses jambes. Puisque Elia semblait apprécier la position, Cyradil n’intercala pas le voile entre elles, laissant l’avant de leur deux corps continuer de se toucher naturellement.

    « Cette cape si l’on peut l’appeler ainsi peut couvrir mais sans générer de chaleur. Pratique pour les chaudes nuits de l’Empire. Je pouvais aussi en faire avec l’ombregivre mais c’est la version supérieure avec climatisation. Désolée, j’ai pas encore récupéré cette capacité mais promis, j’y travaillerais pour la prochaine fois ! Mais sinon, ça va, c'est pas trop dérangeant?»

    Cyradil regarda une fois la chambre, tout en continuant de caresser le dos de sa compagne sous le voile. C’est vrai que l’endroit était très modeste et elle se demandait comment quelqu’un d’aussi riche pouvait vivre une vie aussi austère. La jeune forgeron rebondit sur la réplique d’Elia pour saisir l’opportunité de lui poser la question.

    « Dis-moi, si ta maman est Aurilia, tu ne devrais pas déjà avoir des serviteurs qui t’apporteraient le petit-déjeuner au lit ? Simple question. Au pire, tu pourras venir chez moi. Il y a plein de serviteurs et je leur demanderais de nous apporter le petit-déjeuner au lit si ça te plait. J’ai un grand lit aussi. »

    Pourquoi avait-elle eu besoin de préciser cette dernière phrase alors qu’elles étaient restées collées l’une à l’autre pendant toute la nuit. Peut-être simplement par courtoisie de devoir lui laisser le choix.

    « Aucune de mes amies ne pourra vraiment me déranger. Je donnerais ton prénom à la maison comme ça tu pourras venir quand tu veux. Et à la forge aussi. Ne t’inquiète pas, ce sont tous des gens de confiance qui travaillaient avec mon père ou que j’ai recueilli mais je pense que je te l’ai déjà dit hier. N’hésite pas à passer aussi souvent que tu le souhaites. »
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  • Dim 29 Jan - 17:18
    - Non, non ne t'excuse...blblblb.

    En redescendant d'un étage, elle garda ses yeux dans son cou mais se retrouva la bouche prisonnière de deux petites butes recouvertes de chair pendant un bref instant, elle tourna un peu le visage sur le coté en reprenant sa respiration, attaqué par l'odeur naturelle de la peau de la liche. Elle en eu un petit frisson qui pu passer pour un petit tremblement lié au froid, mais qui était clairement tout autre.

    - Je voulais pas te faire mal, j'ai pas trop réfléchit avant de bouger. Il faut toujours faire attention...

    Elle s'installa un peu différemment, faisant attention a contrôler son poids pour ne pas être gênante. Une fois bien placée et certaine que son amie n'avait plus le soucis du poids, elle songea a l'explication que cette dernière avait donnée. Chacun était libre de voir une situation comme il le voulait. Elle avait sans doute raison, mais ça ne changeait pas que si les mots avaient un sens, ce n’était pas pour rien.

    - En tout cas, amie ou quoi que ce soit d'autre, si je deviens riche avec nos livres, j’arrêterais mon autre activité.

    Elle soupira en ayant dit ça a voix haute sans y penser. Elle était déjà riche, sur le papier. Mais elle avait refusé depuis longtemps d'utiliser la moindre personne et le moindre sous, autre que ce dont elle avait besoin de façon vitale. Le reste, elle comptait sur ses propres capacités.

    Elle fut un peu surprise en l'entendant soudainement murmurer des mots a peine audible alors qu'elle était visiblement en plein sort. Et quand la cape tomba doucement sur son dos, elle lâcha un petit couinement de surprise en gesticulant sur sa partenaire. C’était un peu frais au premier abord, mais ensuite...

    - Ooooh !

    C’était si doux et frais, si agréable. Ça devait être si bien pour dormir. Elle voulait apprendre a faire ça aussi ! Ah oui, de la glace, elle n'avait sans doute pas les compétences, on disait souvent que pour les noms mages d'études, parvenir a avoir une deuxième affinité était quasiment impossible. Pas grave, elle n'avait qu'a dormir plus souvent avec Cyradil...

    - Si tu me fais des trucs comme ça, je vais vouloir passer toute mes nuits avec toi, c'est assez dangereux ce que tu me propose...tu vas finir par en avoir marre de moi.

    Elle gloussa légèrement en appréciant de plus en plus au fil des minutes le contact frais sur son dos. Mais cela faisait maintenant prêt d'une heure qu'elles étaient ainsi, depuis le réveil de l'humaine, et ce n’était plus vraiment l'heure du petit déjeuné, plutôt du repas. A ce rythme elles n'allaient vraiment rien faire de la journée, mais pour Elia, elle était un peu comme en vacances, alors ce n’était pas très grave.

    - Aurilia c'est...hum...c'est pas vraiment ma mère. Elle m'a adoptée. Me demande pas pourquoi. Elle a du sentir un truc, c'est bien son genre. Quand au reste...elle est plus la.

    Elle était partie, en lui léguant la totalité de sa fortune, tous ses biens, tous ses serviteurs. La tour, le dôme, tout était a Elia maintenant, la propulsant comme étant l'une des plus grosses fortunes d'Ikusa, voir de tous l'empire. Elle devait être a part égale de Cyradil en fait, bien que la fortune en question s’était formé sur des choses moins nettes que le commerce et la forge du pere de la blonde.

    - Du coup quand je dis que tu es chez moi, tu es vraiment chez moi, ahah. J'habite ici toute seule.

    Elle avait gardé les gens s'occupant d'entretenir le dôme, c’était bien trop grand pour qu'elle s'en occupe elle même. Quand a la tour, on venait régulièrement la nettoyer durant ses absences, et le reste du temps c'est elle qui faisait le ménage, les courses, les repas, les aménagements. Ça faisait quelques mois seulement, et elle s'y habituait enfin.

    - Bon, vu l'heure, on peut passer le petit-dej et réfléchir a un endroit pour le midi. Je t'invite cette fois, sur le chemin vers ta forge.
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    Cyradil Ariesvyra
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  • Dim 29 Jan - 22:15
    Cyradil comprenait mieux maintenant. En fait, en y repensant Aurilia était plutôt jeune pour avoir un enfant aussi âgé ou du moins, c’est ce que son apparence laissait penser. L’explication de sa compagne finit par satisfaire sa curiosité et la jeune forgeronne était un peu soulagée. Cela dit, elle ne comprit pas pourquoi sa mère adoptive avait disparu en lui léguant tout ce qu’elle possédait. D’un côté, Elia jouissait maintenant de grandes richesses mais d’un autre côté, c’était assez triste d’avoir perdu le contact avec son parent de manière aussi brusque. Maintenant, Elia était vraiment toute seule. A cette idée, la jeune blonde la serra un peu plus dans ses bras, animée par un sentiment protecteur et compatissant.

    « Toutes les nuits ? Je ne suis pas prête à te suivre jusqu’au bout du monde pour ça. J’ai un commerce à gérer moi et des gens à soigner. Mais chaque fois que tu reviendras à Ikusa, je serais ravie de partager encore mes nuits avec toi. Je ne pense pas que je me lasserais de la myriade de réactions que tu m’as montrées depuis hier. Non vraiment, je suis sincère, tu seras toujours la bienvenue dans mes bras. Et j’habite toute seule aussi…enfin si on compte pas les serviteurs. Je veux dire personne qui partage ma vie de foyer. Bref, je pense que tu as compris donc quand tu auras un peu de temps ou que tu te sentiras un peu seule, viens chez moi ou retrouvons-nous quelque part, peu importe. »

    Soucieuse du confort et du bien-être de sa compagne, Cyradil faisait harmonieusement bouger le voile en fonction du mouvement de son interlocutrice de manière à ce que son dos soit toujours couvert. La jeune blonde avait bien compris que cela était un sujet délicat et n’avait d’ailleurs pas poussé la question plus loin. Elia lui en parlerait quand elle sera prête mais pour l’instant, elle l’aidait à ne pas trop se sentir mal à l’aise ni trop exposée, la laissant simplement profiter de la froideur de son corps qu’elle semblait apprécier vu son positionnement sur ses formes avantageuses. C’était plus agréable maintenant et Cyradil ne sentait plus de tension gênante du coup Elia pouvait rester positionnée ainsi sans que cela ne gêne la liche.

    « C’est bien d’avoir gardé les gens. Ils ont sûrement besoin de leur travail pour vivre. Il faut bien les traiter parce que c’est eux qui s’occupent chaque jour de rendre agréable la vie dans notre foyer. »

    Cyradil pensait une fois encore aux autres. Elle parlait en connaissance de cause et avait noué un lien assez particulier avec son personnel. Tout le monde était satisfait et recevait son juste salaire et beaucoup devaient leur stabilité financière à la liche. Pourtant, la jeune forgeronne ne leur demandait rien en retour d’autre que de faire leur travail. Pas d’exploitation ni de contractation de dette et en cela que la liche était appréciée. Quelqu’un de généreux qui ne cherchait jamais à tirer profit des gens contre leur gré.

    « J’y pense mais maintenant que tu as toute cette fortune, tu ne redoutes pas que des gens viennent soudainement chercher à en profiter ? Je veux dire, il y a toujours des vautours pour essayer de nouer des alliances avec les gens fortunés du Reike. C’était le cas au Bal des Ombres par exemple où beaucoup de gens essayaient de tirer leur épingle du jeu. Quand j’avais ton âge et que le commerce de mon père avait porté ses fruits, soudainement il y eut des gens qui voulaient ma main ! Comme ça, du jour au lendemain…Souvent pour mon argent ou pour mes fesses. Ou même les deux ! » Finit-elle, expressive.

    Heureusement, Cyradil n’était pas comme cela. Fortunée ou pas, elle appréciait Elia pour ce qu’elle était et pas pour ce qu’elle possédait. Cela dit, elle ignorait les compétences de son interlocutrice dans la gestion de ressources financières aussi conséquentes mais la jeune forgeronne serait prête à l’aider si son amie le lui demandait et cela, sans demander aucune compensation financière. En l’espace d’une soirée, Elia était devenue une personne qu’elle avait besoin de savoir épanouie et Cyradil ferait de son mieux afin de veiller à ce qu’elle évolue bien dans ce milieu rempli de requins.

    « En tout cas, si tu as besoin d’aide concernant ton héritage, n’hésite pas à me demander. Au moins, moi, j’essaierais pas de mettre la main dessus. Tu me fais confiance, n’est-ce pas ? J’imagine que oui sinon, tu ne serais pas couchée contre moi à te faire dorloter. » Ajouta-t-elle en plaisantant.

    C’est vrai qu’il était maintenant tard et il fallait peut-être songer à se lever. Au pire, elles pourraient reprogrammer d’autres soirées de la sorte où Elia aura tout le loisir de se blottir contre elle. Cela dit, Cyradil lui laissa le choix. Après tout, l’humaine était chez elle et Cyradil n’était qu’une invitée du coup, elle resta simplement à la câliner sans opposer de résistance, de manière à ce que Elia puisse s’extirper de son étreinte sans forcer.

    « Il me semble que tu voulais prendre une douche avant de sortir ? Vas-y, je vais m’habiller entretemps et refaire ma natte. C’est que ça prend un peu de temps de bien la faire. Je serais prête à sortir quand tu reviendras normalement. On avisera un petit restaurant sur le chemin mais un jour, j’aimerais quand même bien goûter à tes œufs brouillés s’il te plait. Mais on fera en sorte de se réveiller un peu plus tôt qu’aujourd’hui et d’être plus raisonnables sur nos escapades nocturnes. »
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