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Noble de La République
Rowena Ironsoul

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Les pilleurs de Fort Altar
L'hiver avait jeté son voile blanc dans la vallée de Shif depuis de longues semaines déjà. Les quelques arbres résineux qui poussaient en touffe ajoutaient la seule touche de vert et de marron à ce paysage tout en nuances ternes. L'herbe s'était couverte de neige et les quelques brebis qui paissaient sur le versant le moins pentu avaient été rassemblées pour ne se nourrir que de fourrage. Le rugissement lointain d'une wyvern ou les rires des harpies qui se répercutaient dans le col à la tombé du jour marquaient l'écoulement du temps dans cette bourgade éloignée de toute chose.
A une journée de marche du plus proche village - et encore, par beau temps - le bourg d'Altar était la seule étape située sur la route de Melorn. Jadis rayonnant de richesse, il n'était aujourd'hui que l'ombre de ce qu'il avait été, malgré des abords honorables. Pas de pauvreté visible ou de bâtiments effondrés. Au contraire, en arrivant par la route, vous apercevez en contre bas cette jolie petite ville couchée au bord d'une rivière au fond du val. Les bâtiments de style reikois ne sont pas adaptés au froid, mais vous remarqués d'ingénieux ajouts de bois et de pierre pour rendre les toits pentus et calfeutrer les ouvertures. Le marché de la semaine bat son plein, comme si de rien était et les habitants pleins d'énergies ne rechignent pas à l'effort.
En vous voyant arriver, chaque commerçant, chaque personne à laquelle vous vous êtes adressé y est allé de son sourire, de son mot de bienvenue. Tous semblent heureux de voir des inconnus de passage... Et vous proposent toutes sortes d'achat, de services, d'aide, payante ou non. Vous remarquez que l'endroit est particulièrement cosmopolite. Des humains, des elfes, des drakyns, des nains, des onis, des faes... beaucoup d'espèces y sont représentés et le nombre incroyable de sang-mêlés atteste que le brassage n'est pas récent. Vos armes et vos mines de mercenaires ne les gênent en rien. Vous êtes sûr que vous ne voulez pas qu'on vous aiguise votre lame ? Parce qu'il y a le rétameur pas loin.
Leur attention est amicale mais peu sembler étouffante aux plus farouches des voyageurs. Il faut être un peu plus observateur pour entrapercevoir la raison de ce manège. Il y avait dans l'air, la morosité de commerces qui ont fermés et d'habitants dont le travail, à présent tournés vers les mines et la chasse, se faisait plus rude, tout en continuant à espérer des jours meilleurs. Une bonne partie de la ville est morte, fermée à cause du manque de population.
Il y avait aussi dans l'air la fébrilité d'une rumeur, celle de ce groupe d'aventurier qui se pavanait à la taverne encore l'avant veille en disant qu'ils allaient revenir de Fort Altar les poches pleines d'or et de trésors enfouis... Et de l'arrivée des mercenaires qui devaient les arrêter. Peut-être est-ce aussi pour cela que vous êtes si bien accueilli.
Grâce à la chaleur de la communauté locale, vous trouvez sans soucis le lieux de rendez-vous qui était noté sur la lettre de mission qui a voyagé jusqu'à vous : la maison du chef Ghani El'Med. Vous ne pouviez pas la rater de toute façon. Donnant sur la place du lavoir, elle est entouré d'une bonne dizaine de... gens plus ou moins étranges. Vous ne pouvez décemment pas appeler ces gens des mercenaires ou même pas forcément des guerriers. Certains ont l'air au bout du rouleau, grelottant dans des vêtements absolument pas prévu pour le grand froid. D'autres portent des armes qui n'ont jamais servies ou tentent de se faire passer pour des mages, tous attirés par l'appât de l'or avec lequel ils pourraient s'enfuir en prétendant ne jamais avoir retrouvé pillards dans cette foutue montagne. De ce que vous saisissez en passant, tous ceux qui sont dehors ont été recalés.
Mais vous, c'est une autre histoire !
On vous fait entrer à l'intérieur, au chaud, dans un large hall qui doit servir de lieu de rassemblement en temps normal. Quelques autres personnes de tous poils occupent l'espace autour d'une grande table chargé de pain encore tiède et de ragoûts maintenu chaud dans de riches soupières runées. Un homme enturbanné, le chef Ghani, est assis derrière une petite table un peu plus loin et les nouveaux venus s'y présentent les un à la suite des autres. A chaque fois, l'homme observe le candidat, lui pose quelques questions et l'unique garde présent le raccompagne à la porte pour le mettre dehors avec quelques pièces de dédommagement pour éviter que les mécontents ne se risquent à mettre la ville à sac... Et sachant pertinemment qu'ils avaient de grande chance de dépenser tout ça dans une auberge du cru.
Vous seuls êtes invité à rester en attendant que l'embauche soit terminé. Il faut quelques heures pour que la salle se vide et la matinée touche à son terme quand vous n'êtes plus que trois : une grande onie à la chevelure rousse, un homme aux cheveux noirs et aux oreilles pointus et un drakyn à la forte carrure.
- Bien ! Hmm. On dirait que nous avons nos champions. Hmm. " lança l'homme au turban mauve avec ce tique de gorge que vous avez déjà pu remarquer lorsqu'il vous a rapidement interrogé. " Il est temps que je vous explique notre affaire.
Dans cette même salle, il vous réexplique ce qui était marqué sur l'annonce : les pillards veulent entrer dans Fort Altar et les habitants vous paie pour que ça n'arrivent pas. La moitié maintenant, le reste au retour. En revanche, il n'était pas marqué pourquoi les habitants voulaient à ce point que le Fort ne soit pas ouvert. C'est avec une expression crispé que Ghani vous annonce la nouvelle.
- Il y a... des créatures dans le fort, depuis le début de la guerre. Elles nous laissent tranquille maintenant et nous ne nous en approchons pas. Mais la première fois qu'on est allé voir ce qui se tramait là-haut, un gamin y a pris une babiole. Hmm. Le matin suivant, Hmm, les créatures sont venues attaquer le village et détruire tout ce qui vivait alentours. ça a duré des semaines et la moitié des nôtres sont mort, et beaucoup de convois de marchandises ont été détruits. Les gardes et les mages qui étaient là ont été balayés. Puis on s'est aperçu qu'ils cherchaient ce que le gamin avait pris. On a envoyé quelqu'un le rapporté et les attaques se sont de suite arrêtées. Hmm. Enfin... Hmm... Vous comprenez...
HRP
C'est partie pour le premier tour !!
Vous pouvez librement décrire votre arrivé à Altar ou commencer directement dans la situation finale, c'est à vous de voir. (vous pouvez même avoir fait la route ensemble si vous voulez)
Que vous le décriviez ou non, je vous demande par contre de mettre en spoiler à la fin de votre premier poste l'équipement important de votre personnage (protections, armes et outils principalement), cela pourrait s'avérer important dans la suite...
Bon Rp o/
Tour 1

Citoyen du Reike
Shan'ael Lipswyrm

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Shan n'avait pas traîné a l'intérieur de la salle. Il n'avait pas que ça a faire. Il était arrivé le premier, et était passé comme premier candidat. Il n'avait pas été très a l'aise, étant donné qu'habituellement, il était le seul a accepter une mission. Cette fois il y avait une sélection. Et si on ne l'avait pas encouragé a s'y présenter, il n'aurait sans doute pas perdu son temps.
Perdu son temps, pas exactement puisqu'on lui fit signe qu'il était accepté sans attendre. Visiblement, les deux ou trois contrats qu'il avait effectue, dernièrement, avait augmenté sa cote de de réputation. Il n'avait pas eu a énormément se présenter pour qu’aussitôt, l'homme lui propose de se poser confortablement dans un coin de la grande salle.
Shan avait refusé, disant qu'il reviendrait un peu plus tard, et il était sortit par le même chemin que les refusés, laissant sans doute croire aux autres candidats qu'il avait subit le même sort. Il s'engouffra dans le froid et disparut pendant plusieurs heures de la ville. A tel point qu'un des hommes faisant la sélection songea brièvement qu'il avait du s'enfuir.
Il reparu cependant trois heures plus tard, marchant a coté de sa monture habituelle. Il était vêtu de sa tunique la plus renforcé, composé d'un tissu épais mais léger, et renforcé au niveau des jointures de ses bras et de ses jambes, les genoux, les coudes, les épaules. Avec ça il pouvait repousser des projectiles et des armes basiques si elles frappaient a cet endroit, tout en gardant sa vitesse de et son agilité de pointe. Par dessus, un long manteau de fourrure tombant jusqu'à ses genoux et des bottes faites pour la neige.
Il avait son arc autour des épaules et plusieurs baudriers de flèches accrochés a sa jument. Son sabre habituelle pendant a sa cuisse, et sous son manteau, de chaque coté de ses hanches, ses habituelles dagues pouvant découper n'importe quoi qui n’était pas magique. Il avait chassé deux cerfs qu'il déposa chez un boucher local. On lui proposa de manger a l’œil en échange, après qu'il ai refusé tout type de paiement. La prime irait très bien. Pas besoin de quoi que ce soit d'autres. Il etait surtout curieux d'essayer de trouver un objet quelconque magique pouvant aider Rowena.
Il revint dans la grande salle ou la sélection était fini, croisant les derniers refoulés. Trois. Ils étaient trois. Il garda le visage fermé, ne regardant pas vraiment les deux autres. Non pas par dédains ou désintérêt, mais simplement par timidité. Il prit place a coté des deux autres, écoutant les premières explications.
Il n'avait pas vraiment d’intérêt pour les pillards. Des imbéciles comme les autres. Il ferait ce qu'il avait a faire. Les créatures, en revanche, c’était différent. Bien plus problématique, a première vu. Plus dangereux. Il allait falloir faire quelque chose, pour les habitants. C’était presque la priorité a ses yeux.
- Excusez moi...ces créatures...vous pourriez les décrites un peu plus précisément ? Des humanoïdes ? Ils se battent avec des armes ? Ils parlent ? Dans notre dialecte ou un autre ? N'importe qu'elle information pourrait etre utile.
Il s’était permis de prendre la parole, de sa voix assez chantante. Il baissa la tete dans son cou ensuite, pour essayer de ne pas trop avoir l'attention du groupe. La mission commençait dés maintenant.
Perdu son temps, pas exactement puisqu'on lui fit signe qu'il était accepté sans attendre. Visiblement, les deux ou trois contrats qu'il avait effectue, dernièrement, avait augmenté sa cote de de réputation. Il n'avait pas eu a énormément se présenter pour qu’aussitôt, l'homme lui propose de se poser confortablement dans un coin de la grande salle.
Shan avait refusé, disant qu'il reviendrait un peu plus tard, et il était sortit par le même chemin que les refusés, laissant sans doute croire aux autres candidats qu'il avait subit le même sort. Il s'engouffra dans le froid et disparut pendant plusieurs heures de la ville. A tel point qu'un des hommes faisant la sélection songea brièvement qu'il avait du s'enfuir.
Il reparu cependant trois heures plus tard, marchant a coté de sa monture habituelle. Il était vêtu de sa tunique la plus renforcé, composé d'un tissu épais mais léger, et renforcé au niveau des jointures de ses bras et de ses jambes, les genoux, les coudes, les épaules. Avec ça il pouvait repousser des projectiles et des armes basiques si elles frappaient a cet endroit, tout en gardant sa vitesse de et son agilité de pointe. Par dessus, un long manteau de fourrure tombant jusqu'à ses genoux et des bottes faites pour la neige.
Il avait son arc autour des épaules et plusieurs baudriers de flèches accrochés a sa jument. Son sabre habituelle pendant a sa cuisse, et sous son manteau, de chaque coté de ses hanches, ses habituelles dagues pouvant découper n'importe quoi qui n’était pas magique. Il avait chassé deux cerfs qu'il déposa chez un boucher local. On lui proposa de manger a l’œil en échange, après qu'il ai refusé tout type de paiement. La prime irait très bien. Pas besoin de quoi que ce soit d'autres. Il etait surtout curieux d'essayer de trouver un objet quelconque magique pouvant aider Rowena.
Il revint dans la grande salle ou la sélection était fini, croisant les derniers refoulés. Trois. Ils étaient trois. Il garda le visage fermé, ne regardant pas vraiment les deux autres. Non pas par dédains ou désintérêt, mais simplement par timidité. Il prit place a coté des deux autres, écoutant les premières explications.
Il n'avait pas vraiment d’intérêt pour les pillards. Des imbéciles comme les autres. Il ferait ce qu'il avait a faire. Les créatures, en revanche, c’était différent. Bien plus problématique, a première vu. Plus dangereux. Il allait falloir faire quelque chose, pour les habitants. C’était presque la priorité a ses yeux.
- Excusez moi...ces créatures...vous pourriez les décrites un peu plus précisément ? Des humanoïdes ? Ils se battent avec des armes ? Ils parlent ? Dans notre dialecte ou un autre ? N'importe qu'elle information pourrait etre utile.
Il s’était permis de prendre la parole, de sa voix assez chantante. Il baissa la tete dans son cou ensuite, pour essayer de ne pas trop avoir l'attention du groupe. La mission commençait dés maintenant.
- Action et équipement:
- Il est équipé de son arc avec un bon nombre de munitions, son sabre et ses dagues. Il a une armure légére, renforcé a plusieurs endroits assez difficile a protéger. Il a sa jument. Ses equipements habituels en terme de nourritures, d'objets de cuisines et compagnie et tout le classique.
Il rejoint ses deux camarades de mission et pose la premiere question au commanditaire.

Citoyen du monde
Thylie Wildfire

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Je n'aime pas le froid. Un peu logique pour une fille de la flamme me direz-vous. Quoiqu'il en soit, c'est emmitouflée sous une épaisse fourrure d'ours que j'atteins ma destination après une longue marche à travers des terres peu fréquentées et froides. Pourtant la piste qui mène à l'endroit est large et encore bien entretenue signe, sûrement, d'une époque où les échanges étaient bien plus nombreux. Mais ma route n’a croisé que celles de quelques pauvres hères et autres marchands ambulants peu enclins à venir s’entretenir avec ma silhouette massive et apparemment maussade.
L’avantage quand on maîtrise la magie du feu c’est que l’on peut aisément se chauffer. Malgré tout, la blancheur désespérante du paysage couvert de neige et le vent glacial et joueur qui s’amuse à soulever un pan de cape pour vous frigorifier me minent le moral. Non décidément, le froid n’est pas mon élément…
Pourquoi suis-je là dans ce cas ? Car nécessité fait loi, j’ai besoin d’argent et vite pour financer une expédition vers les terres du sud pour pouvoir retrouver la trace des mes ancêtres et, peut-être, redonner un sens à mon existence après que le titan X’o l’ait brisé en massacrant les miens. Et Le bourg d’Algar répond parfaitement à ces deux impératifs en proposant une somme rondelette à même d’attirer une cohorte de mercenaires et d’aventuriers en herbes.
Je me fraie un chemin à travers les autochtones trop collants à mon goût répondant par des grognements aux sollicitations commerciales de toute sorte. Enfin presque à toutes, cette tourte à la viande chaude trouve un chemin rapide jusqu’à mon estomac. Ah et puis j’en profite aussi pour soulager mon gosier sec à coup de chopines d’une bière locale pas si mauvaise. Et oui, le voyage ça creuse et ça donne soif !
Après ce petit détour imprévu, mes pas me portent jusqu’à la maison commune, siège de l’autorité. Un soupir s’échappe d’entre mes lèvres lorsque je vois la petite foule attendant dehors. A priori je ne suis pas la seule, mais quand je vois les pauvres hères qui se serrent presque entre eux pour ne pas crever de froid, je me rends compte de ce dont l’appât de l’or est capable. Je m’insère dans la file, dans l’attente de mon tour…
En règle générale je déteste attendre, mais nos hôtes ont mis les petits plats dans les grands. J’abandonne mes fourrures dans un coin révélant la silhouette musculeuse d’une onie de plus de deux mètres de haut. Pour être franche, je suis svelte pour une représentante de ma race, presque gracile, mais il se dégage de mon corps, une forme de puissance qui témoigne de capacités physiques hors du commun.
Je me fraie un chemin jusqu’à la table pour me servir un bon bol de ragoût dans lequel je trempe allégrement de grandes tranches de pain chaud. Oui, j’ai déjà mangé une tourte entière. Et alors ? J’ai un métabolisme énergivore et un sérieux appétit. Sans compter que ce n’est pas poli de refuser un tel festin !
Finalement nous ne sommes plus que trois retenus pour la mission. Le chef de la communauté nous expose la raison de notre venue et ce qu’il attend de nous. En somme tout cela me semble d’une simplicité enfantine, intercepter un groupe de pillards avant qu’ils ne dérangent des créatures et les ramener de gré ou, j’espère, de force.
Alors pourquoi cette espèce d’elfe commence-t-il à poser des questions ? Je soupire en l’observant plus en détail. Physique de brindille, mine austère et trop sérieuse et… quoi… il est timide le bonhomme ou quoi ?
Je pouffe en lui donnant une grande tape amicale dans le dos.
- T’inquiète pas bonhomme, on bottera le cul de ces créatures si elles osent pointer le bout de leur nez.
Tout en finesse…
L’avantage quand on maîtrise la magie du feu c’est que l’on peut aisément se chauffer. Malgré tout, la blancheur désespérante du paysage couvert de neige et le vent glacial et joueur qui s’amuse à soulever un pan de cape pour vous frigorifier me minent le moral. Non décidément, le froid n’est pas mon élément…
Pourquoi suis-je là dans ce cas ? Car nécessité fait loi, j’ai besoin d’argent et vite pour financer une expédition vers les terres du sud pour pouvoir retrouver la trace des mes ancêtres et, peut-être, redonner un sens à mon existence après que le titan X’o l’ait brisé en massacrant les miens. Et Le bourg d’Algar répond parfaitement à ces deux impératifs en proposant une somme rondelette à même d’attirer une cohorte de mercenaires et d’aventuriers en herbes.
Je me fraie un chemin à travers les autochtones trop collants à mon goût répondant par des grognements aux sollicitations commerciales de toute sorte. Enfin presque à toutes, cette tourte à la viande chaude trouve un chemin rapide jusqu’à mon estomac. Ah et puis j’en profite aussi pour soulager mon gosier sec à coup de chopines d’une bière locale pas si mauvaise. Et oui, le voyage ça creuse et ça donne soif !
Après ce petit détour imprévu, mes pas me portent jusqu’à la maison commune, siège de l’autorité. Un soupir s’échappe d’entre mes lèvres lorsque je vois la petite foule attendant dehors. A priori je ne suis pas la seule, mais quand je vois les pauvres hères qui se serrent presque entre eux pour ne pas crever de froid, je me rends compte de ce dont l’appât de l’or est capable. Je m’insère dans la file, dans l’attente de mon tour…
En règle générale je déteste attendre, mais nos hôtes ont mis les petits plats dans les grands. J’abandonne mes fourrures dans un coin révélant la silhouette musculeuse d’une onie de plus de deux mètres de haut. Pour être franche, je suis svelte pour une représentante de ma race, presque gracile, mais il se dégage de mon corps, une forme de puissance qui témoigne de capacités physiques hors du commun.
Je me fraie un chemin jusqu’à la table pour me servir un bon bol de ragoût dans lequel je trempe allégrement de grandes tranches de pain chaud. Oui, j’ai déjà mangé une tourte entière. Et alors ? J’ai un métabolisme énergivore et un sérieux appétit. Sans compter que ce n’est pas poli de refuser un tel festin !
Finalement nous ne sommes plus que trois retenus pour la mission. Le chef de la communauté nous expose la raison de notre venue et ce qu’il attend de nous. En somme tout cela me semble d’une simplicité enfantine, intercepter un groupe de pillards avant qu’ils ne dérangent des créatures et les ramener de gré ou, j’espère, de force.
Alors pourquoi cette espèce d’elfe commence-t-il à poser des questions ? Je soupire en l’observant plus en détail. Physique de brindille, mine austère et trop sérieuse et… quoi… il est timide le bonhomme ou quoi ?
Je pouffe en lui donnant une grande tape amicale dans le dos.
- T’inquiète pas bonhomme, on bottera le cul de ces créatures si elles osent pointer le bout de leur nez.
Tout en finesse…
- Spoiler:
- Thylie porte une armure de cuir, comptant plus sur sa résistance physique et ses capacités de régénération que sur la protection d'une armure lourde et encombrante. Elle possède aussi des vêtements chauds (fourrures), un paquetage de voyage et une corde. Ses armes sont Firetongue, l'épée légendaire de son père, et le Sceptre des Flammes de sa mère.
Invité
Invité

Pour prétendre à la création d’un groupe ou d’une sorte de guilde chargée de réunir des combattants honorables dans le but d’apporter un peu de justice au-delà des murs des cités, il fallait plus que des mots, il fallait des actes. Face au monde qu’il avait à présent sous les yeux, Maraad ne pouvait pas se résoudre à finir sa vie en tant que simple citoyen. Il avait toujours été un loyal soldat, fidèle serviteur de la loi et de l’ordre. Durant ses jeunes années, il se contentait d’obéir et d’appliquer le jugement impartial de la justice tel qu’il l’avait appris, mais… au fil des années, à force d’acquérir une certaine expérience des combats et de la vie, Maraad s’était finalement rendu compte que la justice était quelquefois caduque. Il suffisait parfois d’un grand nom ou de suffisamment d’or pour détourner l’attention, bien sûr cela avait toujours existé, il était simplement trop jeune et idiot à l’époque pour s’en rendre compte.
Mais il n’était plus ce jeune Drakyn fougueux exécutant les ordres avec un zèle parfois mal dosé. Il avait toujours été aux services des autres, toujours prêts à tendre la main à celui capable de l’accepter, mais aujourd’hui il voulait mieux servir, il voulait être un rempart, l’égide capable de protéger ceux dans le besoin. Mais l’ancien capitaine ne pouvait pas accomplir un tel ouvrage sans alliés ayant la même envie et la même vision du monde. Il ne comptait pas être un mercenaire se contentant de louer sa lame au plus offrant, car c’était tourner le dos à ceux trop démunis, il fallait être meilleur et voir bien plus loin que le simple mercenariat.
Maraad n’était pas attiré par l’or ni par la gloire, c’était l’honneur et la volonté d’aider qui l’avaient poussé à s’intéresser à l’histoire du fort Altar.
Le village pullulait de reîtres, colporteurs et autres péquenauds venus spécialement pour l’occasion. Le Drakyn progressait au milieu de cette foule sans trop de difficulté, la plupart des gens se contentaient de s’écarter de son chemin sans. Maraad pouvait déjà observer des petits groupes se former, une grande majorité des personnes présentes étaient mal équipées et fatiguées. L’ancien capitaine était sûr d’une chose, très peu d’entre eux étaient de véritables combattants. La grande majorité d’entre eux étaient là pour espérer empocher une partie de la récompense et filer à la première occasion. Il suffisait de tendre l’oreille pour entendre toutes sortes de choses concernant le fort, l’on parlait de monstre, de malédiction, de fantôme ou encore d’une histoire créée dans le seul but de faire peur aux enfants.
Suivant le mouvement, le Drakyn pénètre à son tour dans la grande maison d’où sortent un à un des individus à la mine vexée, parfois triste. Maraad observait, voyant la sélection réduire peu à peu le nombre d’individus dans la pièce principale, il est rassuré de voir que ceux « remercié » de leur déplacement avaient tous l'air de paysan à qui l'on aurait foutu une lance dans les mains sans leur avoir expliqué au préalable avec quelle extrémité s’en servir. À son tour le Drakyn se présente à la table, surplombant largement l’homme au turban. Il répondait aux questions sans détour se fichant bien de ce que les autres pouvaient entendre ou non, il n’était pas venu pour l’or, mais pour aider, il avait une expérience amplement suffisante pour ne pas craindre quelques pillards. L’homme le regarda, silencieux, puis d’un signe de la tête lui indiqua de se mettre sur le côté, rejoignant d’autres candidats.
Bouclier dans le dos et la tête de son marteau de guerre posé sur le sol, Maraad écoutait avec attention les paroles de l’homme. Visiblement il n’était pas uniquement question de pillard, mais aussi d’une forteresse visiblement déjà occupée depuis la guerre. La question de l’elfe avait son importance, si les « créatures » avaient été capables d’attaquer le village et de neutraliser de véritables combattants, cela risquait d’être plus intéressant. La Drakyn laissa quelque temps à l’homme pour répondre à la question de l’elfe avant de poser la sienne.
- J’imagine que vous n’allez pas tarder à nous demander d’aller aussi jeter un coup d’œil à cette forteresse afin de s’assurer que rien n’en sorte ? Si ces créatures que vous décrivez sont dotées de raison, elles pourraient très bien avoir envie de sortir de leur trou fortifié sans qu'il soit question de babioles.
Mais il n’était plus ce jeune Drakyn fougueux exécutant les ordres avec un zèle parfois mal dosé. Il avait toujours été aux services des autres, toujours prêts à tendre la main à celui capable de l’accepter, mais aujourd’hui il voulait mieux servir, il voulait être un rempart, l’égide capable de protéger ceux dans le besoin. Mais l’ancien capitaine ne pouvait pas accomplir un tel ouvrage sans alliés ayant la même envie et la même vision du monde. Il ne comptait pas être un mercenaire se contentant de louer sa lame au plus offrant, car c’était tourner le dos à ceux trop démunis, il fallait être meilleur et voir bien plus loin que le simple mercenariat.
***
Maraad n’était pas attiré par l’or ni par la gloire, c’était l’honneur et la volonté d’aider qui l’avaient poussé à s’intéresser à l’histoire du fort Altar.
Le village pullulait de reîtres, colporteurs et autres péquenauds venus spécialement pour l’occasion. Le Drakyn progressait au milieu de cette foule sans trop de difficulté, la plupart des gens se contentaient de s’écarter de son chemin sans. Maraad pouvait déjà observer des petits groupes se former, une grande majorité des personnes présentes étaient mal équipées et fatiguées. L’ancien capitaine était sûr d’une chose, très peu d’entre eux étaient de véritables combattants. La grande majorité d’entre eux étaient là pour espérer empocher une partie de la récompense et filer à la première occasion. Il suffisait de tendre l’oreille pour entendre toutes sortes de choses concernant le fort, l’on parlait de monstre, de malédiction, de fantôme ou encore d’une histoire créée dans le seul but de faire peur aux enfants.
Suivant le mouvement, le Drakyn pénètre à son tour dans la grande maison d’où sortent un à un des individus à la mine vexée, parfois triste. Maraad observait, voyant la sélection réduire peu à peu le nombre d’individus dans la pièce principale, il est rassuré de voir que ceux « remercié » de leur déplacement avaient tous l'air de paysan à qui l'on aurait foutu une lance dans les mains sans leur avoir expliqué au préalable avec quelle extrémité s’en servir. À son tour le Drakyn se présente à la table, surplombant largement l’homme au turban. Il répondait aux questions sans détour se fichant bien de ce que les autres pouvaient entendre ou non, il n’était pas venu pour l’or, mais pour aider, il avait une expérience amplement suffisante pour ne pas craindre quelques pillards. L’homme le regarda, silencieux, puis d’un signe de la tête lui indiqua de se mettre sur le côté, rejoignant d’autres candidats.
Bouclier dans le dos et la tête de son marteau de guerre posé sur le sol, Maraad écoutait avec attention les paroles de l’homme. Visiblement il n’était pas uniquement question de pillard, mais aussi d’une forteresse visiblement déjà occupée depuis la guerre. La question de l’elfe avait son importance, si les « créatures » avaient été capables d’attaquer le village et de neutraliser de véritables combattants, cela risquait d’être plus intéressant. La Drakyn laissa quelque temps à l’homme pour répondre à la question de l’elfe avant de poser la sienne.
- J’imagine que vous n’allez pas tarder à nous demander d’aller aussi jeter un coup d’œil à cette forteresse afin de s’assurer que rien n’en sorte ? Si ces créatures que vous décrivez sont dotées de raison, elles pourraient très bien avoir envie de sortir de leur trou fortifié sans qu'il soit question de babioles.
- équipement:
- Bouclier
- Marteau de guerre
- Son armure de Capitaine (visible sur l'avatar)
- Un sac contenant une torche et de quoi faire un feu

Noble de La République
Rowena Ironsoul

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Ghani tire machinalement sur son col en regardant l'elfe qui le dépasse d'une tête. Son regard court quelques longues secondes sur les deux autres mercenaires qui viennent d'être recruté, encore bien plus grands et plus impressionnants. Lorsque les deux grands cornus s'étaient présenté à sa table, il n'avait posé que deux questions : leur nom et s'ils étaient au courant du montant réel de la prime. La question ne le met pas à l'aise, c'est sûr et s'il devait l'avoir prévu, y répondre n'est pas facile pour autant. L'intervention de Thylie lui donne quelques instants qui lui sont salutaires pour ne pas se mettre à transpirer. Oui, ils sont puissants. Ils ne partiront pas en courant s'il leur dit... n'est-ce pas ?
- Et bien... Hmm. Non. Inutile de les déranger. Vous Hmm... Ne le prenez pas mal mais tous ceux qui ont essayé de s'attaquer à ces créatures sont morts. Cela fait des années qu'elles sont tranquille. Hmm. Nous voulons que rien n'aille troubler leur repos. Hmm...
Et c'est le cas de le dire. Il hoche la tête et ajoute avec courage.
- Ce sont Hmm... des humanoïdes. En fait... Ce sont les anciens habitants du fort. Ils sont Hmm... morts et il faut Hmm les laisser en paix. Personne n'a réussi à parler avec eux, mais ils Hmm ils utilisent des armes et de la magie. Enfin, vous ne devriez pas en rencontrer.
Il fait signe au garde qui avait raccompagné chaque refusé à la porte. L'homme, un nain au visage buriné, porte deux sabres traditionnels reikois dans le dos et vous regarde avec une certaine sympathie.
- Mohal va vous montrer le chemin que nous Hmm utilisions pour aller jusque là-bas. A l'époque, avec le chemin balisé, il fallait une bonne journée pour arriver au fort, mais il n'est plus entretenu depuis des années. Les pillards sont partis hier après-midi, ils disaient qu'ils avaient de quoi camper de toute façon. Hmm... Sauf si vous avez d'autres questions ?
- Et bien... Hmm. Non. Inutile de les déranger. Vous Hmm... Ne le prenez pas mal mais tous ceux qui ont essayé de s'attaquer à ces créatures sont morts. Cela fait des années qu'elles sont tranquille. Hmm. Nous voulons que rien n'aille troubler leur repos. Hmm...
Et c'est le cas de le dire. Il hoche la tête et ajoute avec courage.
- Ce sont Hmm... des humanoïdes. En fait... Ce sont les anciens habitants du fort. Ils sont Hmm... morts et il faut Hmm les laisser en paix. Personne n'a réussi à parler avec eux, mais ils Hmm ils utilisent des armes et de la magie. Enfin, vous ne devriez pas en rencontrer.
Il fait signe au garde qui avait raccompagné chaque refusé à la porte. L'homme, un nain au visage buriné, porte deux sabres traditionnels reikois dans le dos et vous regarde avec une certaine sympathie.
- Mohal va vous montrer le chemin que nous Hmm utilisions pour aller jusque là-bas. A l'époque, avec le chemin balisé, il fallait une bonne journée pour arriver au fort, mais il n'est plus entretenu depuis des années. Les pillards sont partis hier après-midi, ils disaient qu'ils avaient de quoi camper de toute façon. Hmm... Sauf si vous avez d'autres questions ?
Tour 2

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Shan'ael Lipswyrm

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Shan n'avait absolument pas bronché, et son corps était resté droit et inerte malgré la tape de sa désormais partenaire. C’était comme taper du plat de la main dans un arbre. Il n’était pas aussi maigrelet qu'il n'y paraissait visiblement. Il tourna légèrement la tète, le visage totalement de marbre, la détaillant comme pour lui demander la raison de ce geste physique. Mais il ne fit pas un seul commentaire a haute voix. Il tourna plutôt son attention sur son deuxième partenaire, qui lui, avait déjà l'air d'avoir un peu plus compris le sens de sa question. Peut être.
Il retourna son attention sur le commanditaire qui continuait ses explications, et prit un air songeur. Des morts donc. Pas étonnant que les villageois se fassent massacrer. Difficile de combattre contre des entités qui ne pouvaient pas mourir.
- Des liches ?
Toute créatures, mortes ou vivantes, avaient un ou des points faibles. Un sceau magique quelque part a briser, une source d'énergie dans le corps du mort a cibler. La question était surtout de trouver quoi, et de survivre le temps d'y parvenir. Et c’était déjà une toute autre paire de manche. Il s’était déjà frotté plusieurs fois a des problèmes similaires, mais a chaque fois, il n'agissait uniquement que si il n'y avait aucune autre possibilités.
- Les mercenaires, ce n'est pas un problème. C'est ce fort qui me gêne.
Contrairement a ce qu'il avait dit, maintenant qu'il était la, il ne comptait pas partir sans avoir honoré toute les parties du contrat. Si le commanditaire considéré que c’était uniquement d’arrêter les mercenaires, lui n’était pas d'accord. Il n’était pas non plus la pour la récompense. Et si la sécurité des gens d'ici dépendait de nettoyer le fort, alors il ne partirait pas tant que cela ne serait pas effectués.
Il ne dit pas un mot de plus, hochant simplement la tete a la proposition. De toute manière, l'homme n'avait pas l'air de vraiment s'y connaître. Il aurait plus vite d'aller voir directement. Il espérait juste que ses deux compagnons n’étaient pas des brutes sans cervelles attaquant avant de réfléchir. La jeune femme, tout particulièrement, ne le mettait pas en confiance en terme de stratégie. Il allait devoir essayer de la canaliser, au moins dans un premier temps.
Il prit donc la suite de l'homme, en direction du chemin, aprés que ses deux compagnons se soient également préparés pour le suivre.
Il retourna son attention sur le commanditaire qui continuait ses explications, et prit un air songeur. Des morts donc. Pas étonnant que les villageois se fassent massacrer. Difficile de combattre contre des entités qui ne pouvaient pas mourir.
- Des liches ?
Toute créatures, mortes ou vivantes, avaient un ou des points faibles. Un sceau magique quelque part a briser, une source d'énergie dans le corps du mort a cibler. La question était surtout de trouver quoi, et de survivre le temps d'y parvenir. Et c’était déjà une toute autre paire de manche. Il s’était déjà frotté plusieurs fois a des problèmes similaires, mais a chaque fois, il n'agissait uniquement que si il n'y avait aucune autre possibilités.
- Les mercenaires, ce n'est pas un problème. C'est ce fort qui me gêne.
Contrairement a ce qu'il avait dit, maintenant qu'il était la, il ne comptait pas partir sans avoir honoré toute les parties du contrat. Si le commanditaire considéré que c’était uniquement d’arrêter les mercenaires, lui n’était pas d'accord. Il n’était pas non plus la pour la récompense. Et si la sécurité des gens d'ici dépendait de nettoyer le fort, alors il ne partirait pas tant que cela ne serait pas effectués.
Il ne dit pas un mot de plus, hochant simplement la tete a la proposition. De toute manière, l'homme n'avait pas l'air de vraiment s'y connaître. Il aurait plus vite d'aller voir directement. Il espérait juste que ses deux compagnons n’étaient pas des brutes sans cervelles attaquant avant de réfléchir. La jeune femme, tout particulièrement, ne le mettait pas en confiance en terme de stratégie. Il allait devoir essayer de la canaliser, au moins dans un premier temps.
Il prit donc la suite de l'homme, en direction du chemin, aprés que ses deux compagnons se soient également préparés pour le suivre.

Citoyen du monde
Thylie Wildfire

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Les mercenaires ce n’est pas un problème. C’est ce fort qui me gêne.
Je lève les yeux au ciel devant cette remarque. Monsieur sérieux a l’air d’avoir un manche à balai profondément enfoncé dans son fondement. C’est peut-être pour cela qu’il reste droit comme un piquet. Et puis il a l’air triste comme une porte de prison. Je parie même qu’il ne boit pas et qu’il ne mange que des graines. Heureusement que mon autre compagnon de route semble plus rassurant. Ente sa carrure et son marteau massif, nul doute que nous disposons avec lui d’une force de frappe non négligeable. Et puis un cornu, même à moitié, ne peut pas être un mauvais bougre.
Un nain se présente pour nous servir de guide jusqu’au fort. A priori le chef Ghani est pressé que nous accomplissions la mission. Tant mieux, cet endroit est vraiment trop froid pour que j’y perde mon temps.
J’emboîte le pas des autres, chipant une miche dodue sur la table pour la fourrer dans mon paquetage. Je vide aussi d’un trait un dernier pichet de bière. Dommage qu’on ne puisse pas rester un peu plus longtemps, c’est qu’ils savent recevoir dans le coin.
- Merci pour l’accueil.
Que je ponctue d’un rôt de satisfaction sonore. Surement une coutume culturelle pour remercier un hôte méritant. Pas certaine que tout le monde comprenne, mais je m’en contrefiche complètement. Je prends ensuite soin de m’emmitoufler dans mon épaisse fourrure d’ours avant de sortir à l’extérieur.
De la buée accompagne mon premier souffle. L’air ne s’est pas réchauffé et le contraste avec la douce chaleur que nous venons de quitter est fort désagréable.
Notre guide s’engage sur le chemin. Le problème c’est qu’il est… court sur pattes comme tous les nains me direz-vous. Le rythme de marche ne semble pas trop me satisfaire et je lâche à l’attention du dénommé Mohal en le rejoignant à grandes enjambées.
- C’est possible d’aller plus vite ? Si on veut rattraper votre groupe de pillards avant qu’ils atteignent le fort il vaut mieux accélérer le pas non ?
Je lève les yeux au ciel devant cette remarque. Monsieur sérieux a l’air d’avoir un manche à balai profondément enfoncé dans son fondement. C’est peut-être pour cela qu’il reste droit comme un piquet. Et puis il a l’air triste comme une porte de prison. Je parie même qu’il ne boit pas et qu’il ne mange que des graines. Heureusement que mon autre compagnon de route semble plus rassurant. Ente sa carrure et son marteau massif, nul doute que nous disposons avec lui d’une force de frappe non négligeable. Et puis un cornu, même à moitié, ne peut pas être un mauvais bougre.
Un nain se présente pour nous servir de guide jusqu’au fort. A priori le chef Ghani est pressé que nous accomplissions la mission. Tant mieux, cet endroit est vraiment trop froid pour que j’y perde mon temps.
J’emboîte le pas des autres, chipant une miche dodue sur la table pour la fourrer dans mon paquetage. Je vide aussi d’un trait un dernier pichet de bière. Dommage qu’on ne puisse pas rester un peu plus longtemps, c’est qu’ils savent recevoir dans le coin.
- Merci pour l’accueil.
Que je ponctue d’un rôt de satisfaction sonore. Surement une coutume culturelle pour remercier un hôte méritant. Pas certaine que tout le monde comprenne, mais je m’en contrefiche complètement. Je prends ensuite soin de m’emmitoufler dans mon épaisse fourrure d’ours avant de sortir à l’extérieur.
De la buée accompagne mon premier souffle. L’air ne s’est pas réchauffé et le contraste avec la douce chaleur que nous venons de quitter est fort désagréable.
Notre guide s’engage sur le chemin. Le problème c’est qu’il est… court sur pattes comme tous les nains me direz-vous. Le rythme de marche ne semble pas trop me satisfaire et je lâche à l’attention du dénommé Mohal en le rejoignant à grandes enjambées.
- C’est possible d’aller plus vite ? Si on veut rattraper votre groupe de pillards avant qu’ils atteignent le fort il vaut mieux accélérer le pas non ?
Invité
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Lorsque l’homme s’expliqua, le Drakyn haussa un sourcil tout en affirmant sa prise sur le pommeau du manche de son marteau. La forteresse était donc toujours « habitée » par ses anciens occupants, visiblement trépassés. L’ancien capitaine n’avait jamais eu une la chance d’en apprendre beaucoup sur le royaume de la non-mort. Bien sûr il avait entendu parler de nécromancien capable de ramener les morts à la vie, enfin, il fallait plutôt préciser qu’il s’agissait d’un simulacre de vie. En plus de cela ces cadavres ambulants étaient en mesure de se battre et d’utiliser la magie… Se pouvait-il qu’un nécromancien soit suffisamment puissant pour parvenir à cela ? Encore une fois, Maraad ne connaissait rien sur le sujet, mais il se doutait qu’entre animer un cadavre tout juste capable de se déplacer, et en animer un capable de se battre ou d’utiliser des sortilèges.
- Drôle de façon de concevoir la chose, normalement le « repos » c’est entre quatre planches et six pieds sous terre.
Cela ne plaisait pas au Drakyn et de manière générale il considérait que tout ce qui touchait à la magie noire devait être sérieusement surveillé. Qu’il s’agisse d’un adepte de magie noire jouant au nécromancien, d’un maléfice naturel ou de quelque chose de plus grave encore, mieux valait s’en charger avant de voir une armée de morts déferlée dans la vallée. À première vue son camarade elfe semblait plus réfléchit, la jeune femme plutôt impulsive, du genre à taper et poser les questions ensuite, ce qui en fonction de la situation n’était pas forcément une mauvaise chose.
- Je partage son avis, les pillards c’est une chose gérable, un fort rempli de cadavre ambulant… J’admire votre sang-froid à vivre dans l’ombre de ce genre de chose.
Plusieurs questions se bousculèrent dans son esprit, soudainement les pillards et leur petite quête n’avaient aucune importance, il fallait surtout les empêcher de pénétrer dans le fort, ou s’assurer qu’ils n’en ressortent pas.
Ils progressaient lentement, la couche neigeuse se faisait de plus en plus épaisse, le froid de plus en plus mordant. Le Drakyn était enroulé dans sa grande cape et il n’aurait pas refusé la chaleur d’un bel âtre. Même s’ils étaient partis avec de l’avance, le climat aurait vite fait de ralentir les pillards, encore plus si le chemin n’était pas entretenu depuis longtemps. Il pressa lui aussi l’allure pour rejoindre le nain en tête du groupe.
- De toute manière s’il n’y a qu’un accès on finira bien par leur tomber dessus. Si la forteresse est « habitée » par des créatures qui réduisent en pièces tout ce qui s’en approche, je ne pense pas qu’une dizaine d’hommes d’armes puissent y pénétrer sans attirer leur attention.
Ce n’était pas pour défendre le nain ni pour tempérer la jeune femme, le Drakyn voyait surtout la chose d’un œil pragmatique. S’ils atteignaient la forteresse après le groupe de pillard, ils risquaient surtout de devoir ramasser les morceaux.
- Drôle de façon de concevoir la chose, normalement le « repos » c’est entre quatre planches et six pieds sous terre.
Cela ne plaisait pas au Drakyn et de manière générale il considérait que tout ce qui touchait à la magie noire devait être sérieusement surveillé. Qu’il s’agisse d’un adepte de magie noire jouant au nécromancien, d’un maléfice naturel ou de quelque chose de plus grave encore, mieux valait s’en charger avant de voir une armée de morts déferlée dans la vallée. À première vue son camarade elfe semblait plus réfléchit, la jeune femme plutôt impulsive, du genre à taper et poser les questions ensuite, ce qui en fonction de la situation n’était pas forcément une mauvaise chose.
- Je partage son avis, les pillards c’est une chose gérable, un fort rempli de cadavre ambulant… J’admire votre sang-froid à vivre dans l’ombre de ce genre de chose.
Plusieurs questions se bousculèrent dans son esprit, soudainement les pillards et leur petite quête n’avaient aucune importance, il fallait surtout les empêcher de pénétrer dans le fort, ou s’assurer qu’ils n’en ressortent pas.
***
Ils progressaient lentement, la couche neigeuse se faisait de plus en plus épaisse, le froid de plus en plus mordant. Le Drakyn était enroulé dans sa grande cape et il n’aurait pas refusé la chaleur d’un bel âtre. Même s’ils étaient partis avec de l’avance, le climat aurait vite fait de ralentir les pillards, encore plus si le chemin n’était pas entretenu depuis longtemps. Il pressa lui aussi l’allure pour rejoindre le nain en tête du groupe.
- De toute manière s’il n’y a qu’un accès on finira bien par leur tomber dessus. Si la forteresse est « habitée » par des créatures qui réduisent en pièces tout ce qui s’en approche, je ne pense pas qu’une dizaine d’hommes d’armes puissent y pénétrer sans attirer leur attention.
Ce n’était pas pour défendre le nain ni pour tempérer la jeune femme, le Drakyn voyait surtout la chose d’un œil pragmatique. S’ils atteignaient la forteresse après le groupe de pillard, ils risquaient surtout de devoir ramasser les morceaux.

Noble de La République
Rowena Ironsoul

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- Un accès... Pfaa ! J'crois qu'z'avez pas tout compris, M'sieur. " grogne le nain avec son pur accent du cru.
Guidés par Mohal, vous avez rapidement quitté la ville en suivant la route du col vers Melorn. En pente douce, vous montez le long de la voie de plus en plus encaissée. Les congères de glace que personne n'a brisé depuis longtemps ne permettraient pas à de larges convois de passer, mais la route a visiblement été tracée pour ça. Le garde, armé de ses sabres reikois, a un pas sûr mais lent et vous remarquez aussi qu'il n'a aucun paquetage. La neige crisse sous vos pieds et un léger vent constant souffle le long du défilé rocheux.
Lorsqu'il reprend la parole pour continuer, il s'arrête en pleine voie, vous faisant signe de ne pas continuer plus loin. De sa main gantée, il vous indique un chemin plus raide, qui filent sur le côté, s'enfonçant vers la haute montagne qui vous surplombe. De là ou vous êtes, difficile de distinguer sa taille ou son relief. Vous êtes au pied du mur... ou plus précisément de la pente.
- V'la. C'est là qu'était l'chemin ve' l'fort." Il se gratte les joues en vous regardant. " V'la, j'en sais pas plus. Nous en ville on monte pas, et moi j'me noierais dans la neige en cette saison.
Devant vous, le chemin à l'air abandonné mais praticable. Il monte en lacet jusqu'à être hors de vue du chemin principal. En avançant, Mohal refusant catégoriquement de vous suivre, vous découvrirez un chemin à flanc de montagne, suffisamment large pour trois hommes de front. D'un côté la pierre à nue vous sécurise, mais de l'autre, vous avez une vue plongeante sur le col sans rien pour vous retenir, ni végétation, ni parapet.
Au bout d'une bonne demi-heure de marche, au détour d'un lacet de plus, vous découvrez pourtant une énorme coulée de neige et de gravas qui vous barre la route. Le tout s'étend assez loin. Une avalanche à n'en pas douter... Mais sur laquelle vous voyez distinctement des traces de passage. De ce côté, la neige est écrasée. Des traces de mains et de pieds s'y dessine, des pierres ont roulées à l'écart des autres, couvertes de gel mais sans une once de neige. Les plus attentifs remarqueront également des lacérations sur certaines pierres. Des entailles qui rappellent un coup de couteau ou de griffes suffisamment solides pour abimer du granite.
Les sillons tracés par le passage de ceux qui vous ont précédés sont lourds et il y a clairement eu des ratés, mais vous voyez que les traces remontent tant bien que mal la coulée instable de l'avalanche vers des arbres un peu plus haut. De sa hauteur, Maraad peut également s'apercevoir que le chemin continu de l'autre côté de l'éboulement. Pour le peu qu'il en distingue, il a l'air intact, mais rien ne vous certifie qu'il est praticable plus haut.
HRP
Tic tac ! Une pendule est lancée pour mesurer l'avance qu'ont les pillards sur vous !
Je garde de mon côté une échelle de temps concernant la progression des pillards.
Vos choix d'action face aux différentes situations vous feront gagner du terrain ou au contraire, vous en fera perdre sur eux.
Je vous avertirait à chaque perte / gain significatif de temps et ce sera aussi reflété dans la narration.
Heure actuelle : J1 - 12h
Guidés par Mohal, vous avez rapidement quitté la ville en suivant la route du col vers Melorn. En pente douce, vous montez le long de la voie de plus en plus encaissée. Les congères de glace que personne n'a brisé depuis longtemps ne permettraient pas à de larges convois de passer, mais la route a visiblement été tracée pour ça. Le garde, armé de ses sabres reikois, a un pas sûr mais lent et vous remarquez aussi qu'il n'a aucun paquetage. La neige crisse sous vos pieds et un léger vent constant souffle le long du défilé rocheux.
Lorsqu'il reprend la parole pour continuer, il s'arrête en pleine voie, vous faisant signe de ne pas continuer plus loin. De sa main gantée, il vous indique un chemin plus raide, qui filent sur le côté, s'enfonçant vers la haute montagne qui vous surplombe. De là ou vous êtes, difficile de distinguer sa taille ou son relief. Vous êtes au pied du mur... ou plus précisément de la pente.
- V'la. C'est là qu'était l'chemin ve' l'fort." Il se gratte les joues en vous regardant. " V'la, j'en sais pas plus. Nous en ville on monte pas, et moi j'me noierais dans la neige en cette saison.
Devant vous, le chemin à l'air abandonné mais praticable. Il monte en lacet jusqu'à être hors de vue du chemin principal. En avançant, Mohal refusant catégoriquement de vous suivre, vous découvrirez un chemin à flanc de montagne, suffisamment large pour trois hommes de front. D'un côté la pierre à nue vous sécurise, mais de l'autre, vous avez une vue plongeante sur le col sans rien pour vous retenir, ni végétation, ni parapet.
Au bout d'une bonne demi-heure de marche, au détour d'un lacet de plus, vous découvrez pourtant une énorme coulée de neige et de gravas qui vous barre la route. Le tout s'étend assez loin. Une avalanche à n'en pas douter... Mais sur laquelle vous voyez distinctement des traces de passage. De ce côté, la neige est écrasée. Des traces de mains et de pieds s'y dessine, des pierres ont roulées à l'écart des autres, couvertes de gel mais sans une once de neige. Les plus attentifs remarqueront également des lacérations sur certaines pierres. Des entailles qui rappellent un coup de couteau ou de griffes suffisamment solides pour abimer du granite.
Les sillons tracés par le passage de ceux qui vous ont précédés sont lourds et il y a clairement eu des ratés, mais vous voyez que les traces remontent tant bien que mal la coulée instable de l'avalanche vers des arbres un peu plus haut. De sa hauteur, Maraad peut également s'apercevoir que le chemin continu de l'autre côté de l'éboulement. Pour le peu qu'il en distingue, il a l'air intact, mais rien ne vous certifie qu'il est praticable plus haut.
HRP
Tic tac ! Une pendule est lancée pour mesurer l'avance qu'ont les pillards sur vous !
Je garde de mon côté une échelle de temps concernant la progression des pillards.
Vos choix d'action face aux différentes situations vous feront gagner du terrain ou au contraire, vous en fera perdre sur eux.
Je vous avertirait à chaque perte / gain significatif de temps et ce sera aussi reflété dans la narration.
Heure actuelle : J1 - 12h
Tour 3

Citoyen du Reike
Shan'ael Lipswyrm

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Shan etait resté un peu en retrait du groupe durant toute la premiere partie de la montée. Il n'avait pas spécialement envie de parler avec eux, et il avait comprit que le nain n'avait pas grand chose de plus a dire. L'avancée était compliqué pour des membres potentiellement un peu plus lourd, mais pour un œil aiguisé, il était visible que lui s'enfonçait a peine dans la neige. Son pas était trop léger, et ses traces de pas étaient infimes.
Quand ils furent aux pieds du col en question, il fut évident pour l'elfe que l'éboulement n’était pas totalement innocent. Plutôt...provoqué. Les mercenaires avaient peut être eu vent de potentiel poursuivant. De telles invitations envoyés aux quatre vents avait du attirer leurs attentions. Cela restait que si ses deux partenaires etaient potentiellement de très bons combattants, ils n'avaient pas l'air, de prime abord, d'etre des traqueurs expérimentés. Et c'est sa spécialité a nous.
- Si nous restons au même rythme, nous allons les perdre.
Il avait accéléré le pas pour revenir a la hauteur des autres, aprés avoir pris quinze bons mètres de retard durant l'ascension. Il aimait bien avoir une vue panoramique du devant, tout en gardant un œil a l’arrière. Et si le travail d'équipe n’était pas son fort, c'etait surtout qu'il ne faisait confiance a personne pour surveiller ses arrières a lui. A part Rowena bien sur. Mais elle n’était pas la pour cette fois, il ferait autrement.
- Comme nous ne savons pas exactement l'avance qu'ils ont sur nous, nous ne pouvons pas laisser leur avancé au hasard en espérant que nous allions plus vite ou non. J'ai une proposition.
Il détacha sa lame de sa taille, elle etait génante pour de la vitesse. Le reste irait. Son arc bien accroché au carquois de son dos. Ses dagues solidement fixés a ses cuisses. Il aurait de quoi faire pour quelque temps.
- Je pense sans trop m'avancer au vu de nos gabarit respectifs que je suis le plus rapide. Je propose de partir devant et de les ralentir pour que vous puissiez plus aisément les rattraper. Si nous allons au pas de course et que nous arrivons essoufflés avant de combattre, ce ne sera pas productif.
Par on, il voulait dire eux, mais c’était sans doute plus politiquement correct évoqué comme ça. Il n'avait aucune connaissance des capacités des deux autres, et ils n'avaient pas, pour l'instant, le temps de s’arrêter vingts minutes pour établir une stratégie. Et de toute façon, il soupçonnait que réfléchir a un plan d'attaque n’était pas la priorité de leur camarade féminine.
- Au vu de leurs avances, je vais très sûrement les rattrapés d'ici une heure, en courant a ma vitesse de pointe. La neige va me ralentir, mais ca devrait aller, c'est le cas pour eux aussi.
Il tendit sa lame a Maarad, pour qu'il s'occupe de lui porter, et ainsi puisse l'alléger un peu. Il n'allait pas les affronter de face de toute manière. Quelques fleches, quelques blessures, pour les arreter, voir les dissuader de tenter d'y aller et de revenir sur leur pas. Ils tomberaient alors nez a nez avec les deux autres, et ca pourrait aller très vite pour cette partie du contrat.
- Si cela vous va, j'y vais de ce pas.
Quand ils furent aux pieds du col en question, il fut évident pour l'elfe que l'éboulement n’était pas totalement innocent. Plutôt...provoqué. Les mercenaires avaient peut être eu vent de potentiel poursuivant. De telles invitations envoyés aux quatre vents avait du attirer leurs attentions. Cela restait que si ses deux partenaires etaient potentiellement de très bons combattants, ils n'avaient pas l'air, de prime abord, d'etre des traqueurs expérimentés. Et c'est sa spécialité a nous.
- Si nous restons au même rythme, nous allons les perdre.
Il avait accéléré le pas pour revenir a la hauteur des autres, aprés avoir pris quinze bons mètres de retard durant l'ascension. Il aimait bien avoir une vue panoramique du devant, tout en gardant un œil a l’arrière. Et si le travail d'équipe n’était pas son fort, c'etait surtout qu'il ne faisait confiance a personne pour surveiller ses arrières a lui. A part Rowena bien sur. Mais elle n’était pas la pour cette fois, il ferait autrement.
- Comme nous ne savons pas exactement l'avance qu'ils ont sur nous, nous ne pouvons pas laisser leur avancé au hasard en espérant que nous allions plus vite ou non. J'ai une proposition.
Il détacha sa lame de sa taille, elle etait génante pour de la vitesse. Le reste irait. Son arc bien accroché au carquois de son dos. Ses dagues solidement fixés a ses cuisses. Il aurait de quoi faire pour quelque temps.
- Je pense sans trop m'avancer au vu de nos gabarit respectifs que je suis le plus rapide. Je propose de partir devant et de les ralentir pour que vous puissiez plus aisément les rattraper. Si nous allons au pas de course et que nous arrivons essoufflés avant de combattre, ce ne sera pas productif.
Par on, il voulait dire eux, mais c’était sans doute plus politiquement correct évoqué comme ça. Il n'avait aucune connaissance des capacités des deux autres, et ils n'avaient pas, pour l'instant, le temps de s’arrêter vingts minutes pour établir une stratégie. Et de toute façon, il soupçonnait que réfléchir a un plan d'attaque n’était pas la priorité de leur camarade féminine.
- Au vu de leurs avances, je vais très sûrement les rattrapés d'ici une heure, en courant a ma vitesse de pointe. La neige va me ralentir, mais ca devrait aller, c'est le cas pour eux aussi.
Il tendit sa lame a Maarad, pour qu'il s'occupe de lui porter, et ainsi puisse l'alléger un peu. Il n'allait pas les affronter de face de toute manière. Quelques fleches, quelques blessures, pour les arreter, voir les dissuader de tenter d'y aller et de revenir sur leur pas. Ils tomberaient alors nez a nez avec les deux autres, et ca pourrait aller très vite pour cette partie du contrat.
- Si cela vous va, j'y vais de ce pas.

Citoyen du monde
Thylie Wildfire

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Cela fait un moment maintenant que j'ai sorti le sceptre de Faya'Shila de ma mère. de sous mes fourrures Un objet sacré pour mon peuple duquel j'ai hérité sans le vouloir et dont la tête s'est enflammée comme une torche lorsque j'ai prononcé un étrange mot de pouvoir. Une manière pour moi de briser le froid glacial et, peut-être, de me rassurer au contact de cet élément si familier.
Je garde mon calme lorsque le nain démontre qu'il ne nous a servi strictement à rien si ce n'est à nous faire perdre du temps avec son rythme d'escargot. Non mais franchement, ila avaient juste à nous dire de suivre la piste principale jusqu'à ce qu'on croise un chemin qui serpente vers la montagne. Malgré tout je fulmine en silence jusqu'à ce que...
- Si nous restons au même rythme, nous allons les perdre.
Tiens donc quelle judicieuse réflexion. Là pour le coup, je réponds, cassante.
- Peut-être que si monsieur ne traînait pas en arrière on avancerait plus vite.
Oui bon, j'avoue ce n'est pas forcément la réaction la plus intelligente pour assurer la cohésion future de notre petit groupe, mais la blancheur immaculée qui s'étend tout autour de nous assombrit mon humeur.
Mon regard charbonneux navigue alors entre l'elfe et le chemin bloqué par l'avalanche. Au vue de l'expression de mon visage, je ne semble pas vraiment convaincue par son plan, surtout quand il décrète qu'il est le plus rapide en jaugeant nos gabarits respectifs. Insinuerait-il que je suis grosse ? S'il ose me comparer un jour avec une vache il comprendra pourquoi il ne vaut mieux pas se frotter à une onie en colère.
- Et tu feras quoi s'ils te tombent tous dessus ? Tu partiras en courant aussi ?
Je regarde le sillon tracé dans la neige.
- On ira plus vite qu'eux rien qu'en suivant leurs traces. Après si tu veux te la jouer solo...
Un haussement d'épaules et je m'engage pour suivre les traces.
- En attendant on perd du temps à parler.
Je garde mon calme lorsque le nain démontre qu'il ne nous a servi strictement à rien si ce n'est à nous faire perdre du temps avec son rythme d'escargot. Non mais franchement, ila avaient juste à nous dire de suivre la piste principale jusqu'à ce qu'on croise un chemin qui serpente vers la montagne. Malgré tout je fulmine en silence jusqu'à ce que...
- Si nous restons au même rythme, nous allons les perdre.
Tiens donc quelle judicieuse réflexion. Là pour le coup, je réponds, cassante.
- Peut-être que si monsieur ne traînait pas en arrière on avancerait plus vite.
Oui bon, j'avoue ce n'est pas forcément la réaction la plus intelligente pour assurer la cohésion future de notre petit groupe, mais la blancheur immaculée qui s'étend tout autour de nous assombrit mon humeur.
Mon regard charbonneux navigue alors entre l'elfe et le chemin bloqué par l'avalanche. Au vue de l'expression de mon visage, je ne semble pas vraiment convaincue par son plan, surtout quand il décrète qu'il est le plus rapide en jaugeant nos gabarits respectifs. Insinuerait-il que je suis grosse ? S'il ose me comparer un jour avec une vache il comprendra pourquoi il ne vaut mieux pas se frotter à une onie en colère.
- Et tu feras quoi s'ils te tombent tous dessus ? Tu partiras en courant aussi ?
Je regarde le sillon tracé dans la neige.
- On ira plus vite qu'eux rien qu'en suivant leurs traces. Après si tu veux te la jouer solo...
Un haussement d'épaules et je m'engage pour suivre les traces.
- En attendant on perd du temps à parler.
Invité
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Le mot « accès » était sans doute mal choisi, ce qu’ils avaient sous les yeux était tout juste un « sentier » et encore… Il n’en fallut pas plus au nain pour refuser d’aller plus en avant, il se contenta d’indiquer vaguement le tracé à suivre sans apporter plus de détails concernant le reste de la progression. Le bougre n’était sans doute pas suffisamment payé pour les conduire au pied de la forteresse, ou alors il avait tout simplement peur de trop s’en approcher. Le Drakyn ne pouvait pas lui en vouloir, vu ce qu’il avait entendu jusqu’à présent, il était finalement logique que le nain ne souhaite pas trop s’aventurer aux abords du fort. Le Drakyn fit cependant le choix de rester muet concernant la joute verbale qui semblait se profiler devant lui, tout cela ne l’intéressait pas, coopérer était la clé de beaucoup de choses, mais là…
Maraad s’avança calmement jusqu’à la coulée puis posa un genou au sol pour mieux étudier l’endroit, il saisit une des pierres en granite et l’examina attentivement. C’était comme si certaines pierres avaient été griffées ou peut-être gratter à l’aide d’une lame suffisamment solide pour laisser des marques bien visibles dans ce genre de roche. Le Drakyn ne fit cependant aucun commentaire, jugeant qu’il suffisait d’ouvrir l’œil et de s’intéresser un instant à l’éboulement pour se rendre compte de la présence de ces traces pour le moins suspectes. Il reposa la pierre avec précaution et se redressa de toute sa hauteur, sa stature lui permettait d’entrevoir le reste du sentier, à première vue il semblait praticable, mais il était difficile d’en être certain sans y poser le pied.
L’ancien capitaine n’aimait pas l’idée de se séparer, surtout que vu l’état des pierres il craignait que le temps et les pillards ne soient pas les seuls dangers sur le chemin pour atteindre la forteresse. Mais l’elfe avait raison, il fallait quelqu’un de rapide et d’agile pour espérer rattraper les mercenaires, c’était un risque à prendre et c’était une évidence que le Drakyn n’avait pas la silhouette la plus optimale pour ce genre de mission.
- Si c’est ce que tu veux, j’en prendrais soin jusqu’à ce qu’on se recroise.
L’elfe semblait être rompu au combat, inutile donc de gaspiller sa salive avec des conseils inutiles. Il glissa la lame dans son dos, près du harnais maintenant son bouclier en place pour ne pas être trop gêné. Il hoche finalement la tête et avança à son tour en faisant fi des remarques, son esprit était trop préoccupé par les traces qu’il avait vu sur le granite.
Maraad s’avança calmement jusqu’à la coulée puis posa un genou au sol pour mieux étudier l’endroit, il saisit une des pierres en granite et l’examina attentivement. C’était comme si certaines pierres avaient été griffées ou peut-être gratter à l’aide d’une lame suffisamment solide pour laisser des marques bien visibles dans ce genre de roche. Le Drakyn ne fit cependant aucun commentaire, jugeant qu’il suffisait d’ouvrir l’œil et de s’intéresser un instant à l’éboulement pour se rendre compte de la présence de ces traces pour le moins suspectes. Il reposa la pierre avec précaution et se redressa de toute sa hauteur, sa stature lui permettait d’entrevoir le reste du sentier, à première vue il semblait praticable, mais il était difficile d’en être certain sans y poser le pied.
L’ancien capitaine n’aimait pas l’idée de se séparer, surtout que vu l’état des pierres il craignait que le temps et les pillards ne soient pas les seuls dangers sur le chemin pour atteindre la forteresse. Mais l’elfe avait raison, il fallait quelqu’un de rapide et d’agile pour espérer rattraper les mercenaires, c’était un risque à prendre et c’était une évidence que le Drakyn n’avait pas la silhouette la plus optimale pour ce genre de mission.
- Si c’est ce que tu veux, j’en prendrais soin jusqu’à ce qu’on se recroise.
L’elfe semblait être rompu au combat, inutile donc de gaspiller sa salive avec des conseils inutiles. Il glissa la lame dans son dos, près du harnais maintenant son bouclier en place pour ne pas être trop gêné. Il hoche finalement la tête et avança à son tour en faisant fi des remarques, son esprit était trop préoccupé par les traces qu’il avait vu sur le granite.

Noble de La République
Rowena Ironsoul

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Maraad et Thylie
Vous regardez votre compagnon aux oreilles pointues monter souplement sur la coulée à votre côté, mais là où vous prenez le temps de trouver vos appuis et de progresser de façon sûre sur la neige et les roches, il bondit en avant et grimpe la pente sans effort apparent pour suivre les profondes traces dans la neige. Très rapidement il est hors de vue et il ne reste plus que vous, remontant la pente particulièrement raide et instable.
Derrière vous, la coulée s'arrête brusquement au-dessus du vide. Le vent vous ébouriffe toujours un peu les cheveux, essayant mollement de se frayer un chemin dans vos vêtements. Plusieurs fois, des pierres se dérobent sous vos pas et vous vous entendez le grondement rocailleux des l'édifice qui vous soutient râler en se réagençant. Plus d'une fois vous devez vous aider de vos mains
Il vous faut bien vingt minutes pour arriver sur un terrain un peu plus praticable. En contre bas, vous voyez distinctement le sentier qui fait ses lacets en passant trois fois à travers la coulée d'avalanche. Et vous vous apercevez d'une autre chose : c'était déjà pas simple à faire en monté, mais ça sera encore plus pénible à la descente et le vide au bout de la pente vous tend les bras. Rebrousser chemin sera difficile à présent et vous vous retrouvez seuls face à la montagne.
Devant vous, sur le versant que vous avez atteint, s'étend une grande forêt de sapins. La couche de neige est épaisse et chaque pas demande une certaine gymnastique... Enfin ça serait pénibles pour des gens de petite taille. Pour vous, c'est encore supportable. Juste pénible. Comme le petit vent froid. Comme le ciel qui se voile de plus en plus et gomme les contrastes du tapis blanc face à vous, le rendant traitre.
Pour vous guider, une seule piste sûre : les trainées creuses que plusieurs personnes ont formées en passant les uns derrières les autres vers le cœur de la forêt enneigée.
Shan'aël
Il suffit de quelques mouvements fluides pour que tu atteigne le haut de la coulée instable en suivant les traces de vos proies. Rapidement, tu découvre un versant dégagé, couvert d'une neige immaculée et planté d'une forêt de sapin qui semble de plus en plus dense au fur et à mesure que tu lève la tête vers l'amont. Derrière toi, les bruits laborieux de tes deux camarades te parviennent encore, mais plus pour longtemps.
les traces des pillards s'enfoncent entre les arbres... Et vers les sommets. Tu ne t'enfonces pas tant que ça dans la poudreuse et gagne rapidement les premiers arbres en de longues foulées. Tu maintiens un rythme soutenu, même pour toi. Pour un œil extérieur, tes foulées semblent surnaturelles mais tu dois faire attention à ton souffle pour ne pas être perturbé par l'air gelé qui attaque ta gorge. Pourtant, il te faut moins de dix minutes pour couvrir la distance que d'autres auraient fait en deux heures. Et là, quelque chose attire ton attention.
D'abord un craquement de bois.
Vous regardez votre compagnon aux oreilles pointues monter souplement sur la coulée à votre côté, mais là où vous prenez le temps de trouver vos appuis et de progresser de façon sûre sur la neige et les roches, il bondit en avant et grimpe la pente sans effort apparent pour suivre les profondes traces dans la neige. Très rapidement il est hors de vue et il ne reste plus que vous, remontant la pente particulièrement raide et instable.
Derrière vous, la coulée s'arrête brusquement au-dessus du vide. Le vent vous ébouriffe toujours un peu les cheveux, essayant mollement de se frayer un chemin dans vos vêtements. Plusieurs fois, des pierres se dérobent sous vos pas et vous vous entendez le grondement rocailleux des l'édifice qui vous soutient râler en se réagençant. Plus d'une fois vous devez vous aider de vos mains
- Jet de dé:
1 - Shan avait fragilisé l’éboulis en montant rapidement. Maraad est emporté par un glissement de terrain jusqu'au bord du gouffre.
2 à 8 - Vous arrivez à monter mais il vous faut un peu de temps pour ne pas risquer le pire. C'est la galère.
9 et 10 - Vous montez rapidement, trouvant les prises sans trop de mal.
Résultat : 4
Il vous faut bien vingt minutes pour arriver sur un terrain un peu plus praticable. En contre bas, vous voyez distinctement le sentier qui fait ses lacets en passant trois fois à travers la coulée d'avalanche. Et vous vous apercevez d'une autre chose : c'était déjà pas simple à faire en monté, mais ça sera encore plus pénible à la descente et le vide au bout de la pente vous tend les bras. Rebrousser chemin sera difficile à présent et vous vous retrouvez seuls face à la montagne.
Devant vous, sur le versant que vous avez atteint, s'étend une grande forêt de sapins. La couche de neige est épaisse et chaque pas demande une certaine gymnastique... Enfin ça serait pénibles pour des gens de petite taille. Pour vous, c'est encore supportable. Juste pénible. Comme le petit vent froid. Comme le ciel qui se voile de plus en plus et gomme les contrastes du tapis blanc face à vous, le rendant traitre.

Pour vous guider, une seule piste sûre : les trainées creuses que plusieurs personnes ont formées en passant les uns derrières les autres vers le cœur de la forêt enneigée.
Shan'aël
Il suffit de quelques mouvements fluides pour que tu atteigne le haut de la coulée instable en suivant les traces de vos proies. Rapidement, tu découvre un versant dégagé, couvert d'une neige immaculée et planté d'une forêt de sapin qui semble de plus en plus dense au fur et à mesure que tu lève la tête vers l'amont. Derrière toi, les bruits laborieux de tes deux camarades te parviennent encore, mais plus pour longtemps.
les traces des pillards s'enfoncent entre les arbres... Et vers les sommets. Tu ne t'enfonces pas tant que ça dans la poudreuse et gagne rapidement les premiers arbres en de longues foulées. Tu maintiens un rythme soutenu, même pour toi. Pour un œil extérieur, tes foulées semblent surnaturelles mais tu dois faire attention à ton souffle pour ne pas être perturbé par l'air gelé qui attaque ta gorge. Pourtant, il te faut moins de dix minutes pour couvrir la distance que d'autres auraient fait en deux heures. Et là, quelque chose attire ton attention.
D'abord un craquement de bois.
- Partie dont les autres ne sont pas au courant:
Puis entre les arbres, tu distingues un dôme, qui lui dans la lueur de plus en plus terne qui filtre entre les nuages. Même à cette distance tu remarques que ce que d'autres pourrait prendre pour du cristal est en réalité de la glace polie. Haut comme un homme, large comme une cabane de bonne taille tu remarque au travers le reflet brun de la terre à nue.
Une vague odeur d'excrément te vient également aux narines malgré le froid. Derrière le dôme de glace, tu distingue la forme d'un pelage épais mais galeux sur un corps énorme. Quelque chose est en train de fouiller les alentours ce cet étrange création de glace. La truffe dans la neige, son énorme tête laisse échappé des grondements et des grognements agressifs tandis qu'il fouille le sol de ses griffes. Il tourne et il remue.
Même à quatre pattes, la bête est monstrueuse. Sans doute presque deux fois ta taille. Son pelage mité laisse apparaitre des traces rouges. Des plaies, mais pas seulement. Le sang colle ses poils et tu peux en reconnaitre l'odeur mêlé aux immondices. Malgré sa taille et sa décrépitude, sa forme et ses mouvements le font beaucoup ressembler à un colossal ours des montagnes.- Jet de dé:
1 : Shan, trop occupé à regarder la créature, n'a pas perçu l'autre créature qui se profilait derrière lui...
2-9 : Shan s'est aperçu du danger à temps mais la créature à des perceptions aussi fine que les siennes. De loin, la bête rugit dans sa direction et se prépare à charger.
10 : Shan parvient à se faire aussi discret qu'une ombre et la bête ne s'aperçoit pas de sa présence.
Résultat : 8
Soudain, sa truffe se lève et hume l'air. Tu découvre alors la tête du monstre. Il n'a rien d'un animal. C'est une bête immonde faite d'os et de muscles à vif qui bougent et se tortillent comme des vers. Sa face n'est même pas entière et des esquarres blancs pointent sans que tu ne puisse déterminer s'il s'agit de crocs ou d'os.
Il se re retourne d'un coup et pose les deux pattes avant sur le dôme de glace qui se fendille sous son poids dans un gémissement glacial. Son œil entièrement blanc et mobile comme celui d'un caméléon se vrille sur toi avec une acuité surnaturelle. Tu peux être certain d'une chose : il te voit. Il te sent.
Il rugit, sa gueule s'ouvrant en un spectacle de cauchemar. Le bruit strident qui sort de son gosier n'a rien de naturel. Mi-grondement organique, mi son strident d'avalanche qui résonne jusque dans tes os. La neige tombe des arbres tremblants qui vous entourent. Le sol vibre sous tes pieds. Le dôme se fissure. Toute son attention est vrillée sur toi, son corps énorme déjà tendu, près à se relâcher avec la souplesse d'un élastique pour te donner la chasse.- Jet de dé:
1 : Tu te prends de plein fouet le coup que tu pensais pouvoir éviter, tu es obligé de retraité, gravement blessé (nécessite des soins et tu seras pas au mieux mais tu peux continuer l'aventure)
2-3 : Tu blesses gravement la créature, mais tu es gravement blessé
4-5 : Tu blesses gravement la créature qui s'enfuit et tu as quelques blessures douloureuses qui tiendront jusqu'à la fin de l'aventure (type grosses contusions, foulure...)
6-7 : Tu tues la créature et tu as quelques blessures douloureuses qui tiendront jusqu'à la fin de l'aventure (type grosses contusions, foulure...)
8-9 : Tu tues la créature, tu t'en sort indemne mais elle détruit le dôme de glace
10 : Tu tues la créature avec une dextérité totale, tu t'en sort indemne, elle ne détruit rien et tu prends la pose
Résultat : 3
HRP
Étant donné les capacités de Shan (agilité et vitesse), je considère qu'il peut s'enfuir pour le moment et retrouver les 2 autres.
Si tu comptes au contraire l'affronter, nous jouerons le combat à part en accélérer pour ne pas bloquer les autres joueurs.
Je suis également disponible si tu veux que je donne un peu la réplique ou si tu as des questions sur le comportement de la créature.
Tour 4

Citoyen du Reike
Shan'ael Lipswyrm

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- Evenement groupe Shan:
- Il avait une mission et ne comptait absolument pas faire demi-tour. La seule question etait la suivante. Avait il les moyens d'abattre la bete ? Elle semblait en assez mauvais etat de prime abord, mais toujours fringuante sur ses quatres pattes. Etait elle morte ? Venait elle de la citadelle ? Ils avaient parlés d'humanoide mais il ne pouvait pas laisser la moindre possibilité.
Il fit un pas chassé en dégainant son arc. Il avait une quinzaine de fleches, l'autre moitié etait résté avec le groupe dans le paquetage general. un second pas chassé, et il se mordit le pouce au sang, laissant quelque goutte tomber sur la neige, juste pour voir. Il pouvait la prendre de vitesse, mais se jeter dans le premier mouvement pouvait etre fatal. Il attendit donc le saut de la créature, en s'éloignant tout doucement des gouttes de sang, pour determiner si il avait la moindre réaction a cette odeur séparé.
Les naseaux inexistant de la créature se dressent encore un peu sans que son regard ne perde le chasseur. D'un puissant mouvement, la créature retire ses pattes du dôme pour les poser au sol et contourner la structure de glace. Ses mouvements son surprenamment rapide et précis pour sa taille. Sa masse se comprime et se déploie en grandes foulées. Il apparait en face de Shan'aël, une bave brunâtre dégoulinant de sa gueule mais parfaitement aligné sur lui, attentif, sans se tourner vers le sang sur la neige.
Voyant que ses sens n'etaient absolument pas basé uniquement sur l'odeur, il tente une autre approche. Avant de devoir se battre, il y avait le dialogue. Il commença donc a siffloter gentiment. Il voulait que la créature sache. Il n'etait pas un ennemi. Ni un prédateur, ni une proie. Et qu'il voulait juste continuer sa route, sans se battre.
Il continua les pas chassés, comme pour échanger sa position avec celle de la bete et pouvoir ainsi continuer dans la direction de ses cibles, au devant. Etrange qu'ils n'aient pas croisés ce monstre... Ou avait-il été attiré par leur passage ?
Le sifflotement n’apaisa pas un instant la créature qui redoubla plutôt de véhémence. D'un bon étrangement long, elle se retrouva juste à côté de l'elfe. L'impact se répercuta à travers la neige qu'elle envoya volée. Le sol brun fut découvert, enfoncé, un petit cratère de quelques dizaines de centimètres se formant autour de la première patte que la créature avait posée au sol. Un tremblement massif se répandit à travers le corps du chasseur. La gueule pleine de crocs beaucoup trop nombreux est juste là, autour de son bras, prête à se refermer. Il bouge, mais les crocs couverts de la bave sombre de la créature transpercent le tissus de ses vêtements en dessous de ses protections à l'épaule et rentrent dans sa chair.
Il roula sur le coté, sans s'inquieter une seule seconde de son bras. Il n'avait aucun probleme a supporter de forte douleurs. Alors un coup de croc, ce n'etait rien. Il avait plusieurs confirmations maintenant. Ce n'etait pas un animal. Enfin, en tous cas, pas seulement. Il n'avait eu absolument aucune réaction. Et le sang ne l'avait pas attiré. Il avait donc du mal a croire qu'il y avait le moindre instinct animal dans ce monstre. Une bete du chaos, sans doute magiquement touché, ou bien maudite. Ou une créature dont l'ame avait déja quitté ce monde. Ses réactions, cependant, semblait avoir une reflexion derriere. Elle ne bougeait pas uniquement dans un instinct.
Ayant couru droit vers l'arbre et voyant le manque d'appuie potentiel sur le tronc recouvert de branche épineuse dès sa base, il jugea instantanément qu'il n'avait aucune chance de pouvoir l'utiliser comme support. Il le garda quand meme pour base de son plan, jugé utilisable pour stopper la course de la bete.
Juste avant de rentrer dans l'arbre, il contracta ses muscles et sauta en arriere en salto, la bete ne pouvant pas ralentir aussi facilement, passant en dessous droit vers le tronc. Son arc toujours dégainé dans sa main, il encocha une fleche qu'il relacha droit vers la nuque de la créature avec précision dans un angle supposément avantageux, et point faible pour son adversaire.
La flèche siffla juste avant que l'énorme monstre ne fracasse l'arbre dans une explosion de neige et de bois. Les branches craquèrent et grincèrent en s'afaissant sur le sol. La pointe restait relevée sur plusieurs mètres, appuyé contre l'un de ses voisins du côté du dôme de glace, mais le tronc avait roulé en longueur entre les autres arbres dont le vert rutilait, débarasser de presque tout le gel qui les couvrait. Derrière, un grondement haletant et douloureux sifflait ses notes de rocaille en brefs râles.
Shan'aël retomba souplement dans la neige, les genoux fléchit pret a bondir a nouveau. Sa blessure déja guérit, il laissa son mana s'activer, laissant sa resistance de base durcir sa peau.
Par dessus les aiguilles, il pouvait voir le sommet du dos de la créature qui gardait la tête basse et tournait en rond. Sa flèche dépassait de sa peau. La fête était fichée de deux phalanges mais le corps de bois balotait à droite et à gauche, laissant présager que la peau du monstre était non seulement épaisse mais également. Elle ne résisterait pas à un coup de dague porté à pleine puissance de la part de l'elfe, mais son arc lui, risquait de ne pas en réchapper.
Visiblement les fleches ne feraient pas vraiment assez de dégats, mais il avait définitivement fragilisé la peau. Un bon coup directement avec ses dagues seraient suffisant pour pénétrer la chair. Il fit un pas de coté et lança son arc plus loin, éloigné de la zone de combat, avant de dégainer ses lames. Ses deux dagues, couplés a sa force, auraient largement de quoi trouer la chair.
Sans pause supplémentaire, il fléchit les genoux et parti en avant, en courant vite, droit vers la créature. Il allait l'affronter en face a face. Attendant son coup, qu'il éviterait au dernier moment, ses réflexes concentrés a l’extrême, et frapperait a la seconde ou il serait déséquilibrer par un coup de patte ou de gueule.
La créature accepta le duel sans montrer la moindre réflexion quand a la situation. Elle y allait pour tuer, et rien d'autre. Elle voulait se nourrir, ou défendre son territoire. Ou bien, tout simplement, elle était programmé pour s'en prendre a toute vie qui croisait son chemin.
Quand elle lança sa première patte pour le frapper, il l'évita agilement, et enfonça sa lame de toute sa longueur dans la patte, après avoir pénétré sa garde. Mais elle était plus agile que tous ce que le semi-elfe avait jamais vu. Normalement, une créature n’était pas capable de dé-coordonné ses deux pattes ainsi. Il n'avait pas prédit la deuxième attaque qui le frappa au niveau des cotes et l'envoya rouler dans la neige.
Il roula sur lui même aussitôt pour revenir en position sur un genou et grimaça. Ses cotes étaient touchés, sans doute une cassé, peut être deux. Mais il n’était pas le seul blessé. La créature était en train de couiner, une patte ne pouvant plus etre posé au sol, et se vidant lentement de son sang. Il aurait pu en rester la, laisser la bete s'affaiblir. Mais il ne pouvait plus vraiment courir et lui échapper. Il empoigna ses armes, prêt a en finir.
La bete avait probablement la meme chose en tete. Tuer ou etre tué. Alors elle font vers lui, plus lentement, le corps naviguant de droite a gauche sans l'équilibre de sa patte avant bléssé, et se jeta sur Shan. Il fit une roulade en avant, et passa sous le bond de la créature. Il enfonça son poignard dans son abdomen, mais sentit en même temps les crocs se refermer sur son épaule. Il n'avait pas ue le choix que de sacrifier une partie de son intégralité physique pour trancher la bete sur toute la longueur.
Dans un hurlement de douleur incontrôlable, elle tomba sur le flanc, le ventre ouvert, achevant de perdre une grande quantité de sang, l'immobilisant totalement. Shan resta a genoux un moment, la douleur trop forte pour qu'il puisse marcher, les larmes aux yeux. Son épaule etait salement percé et déboité et il commença par la remettre en place. Une goutte de sueur roula sur son front, et il retint un couinement de douleur quand l'os retrouva sa place.
Il se releva et boita doucement vers son arme, en commençant a s'administrer les premiers soins. L'arc remit en bandoulière, il reprit sa route, a la poursuite des mercenaires. Il avait rattrapé beaucoup de retard, et au moins les deux autres dernieres n'auraient plus aucun obstacle pour le rattraper. Il allait essayer simplement de les rejoindre pour voir comment ils etaient, physiquement et mentalement, probablement sans intervenir. Il ne pouvait pas engager de combats de toute maniere.
Ses pas plus lourds dans la neige, il reprit sa traque.
Invité
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La lame de son compagnon d’armes dans le dos, le Drakyn l’observa ensuite gravir avec une aisance presque surnaturelle la pente avant de disparaître de son champ de vision pour de bon.
La pente était raide, trop parfois. La progression fut plus d’une fois difficile, obligeant l’ancien capitaine à utiliser ses mains pour continuer la montée, dans cette situation précise la carrure imposante du Drakyn était loin d’être un avantage, c’était même tout l’inverse. Il avait un physique pour combattre, être semblable à une muraille, mais lorsqu’il s’agissait d’escalader un sentier au milieu du froid et de la neige… l’opération se faisait plus complexe.
Après de longues minutes, le terrain devint plus praticable et progresser en s’aidant des mains n’était plus nécessaire. Il suffisait de baisser les yeux pour se rendre compte du chemin qu’ils avaient parcouru, et de l’impossibilité de faire machine arrière. Le vent soufflait toujours aussi fort et Maraad devait parfois se protéger le visage des bourrasques, même s’il était chaudement vêtu, il pouvait sentir le froid se glisser entre les plaques de son armure et traverser les couches de tissus.
La couche de neige était épaisse, mais la taille de l’ancien capitaine lui permettait de progresser sans trop de difficulté, même si progresser dans le manteau blanc restait une chose assez exténuante malgré l’endurance et l’expérience acquise. Le Drakyn hocha la tête en direction des traces encore visibles sur le sol. Les trainées de neige tassée semblaient assez récentes, signe que les pillards n’avaient peut-être pas autant d’avance que ce que l’on pouvait croire, en tout cas, tout indiquait qu’ils s’étaient dirigés vers la forêt de sapins qui s’étendait devant eux.
La lisière des bois était plus que sinistre, l’endroit était d’ailleurs parfait pour une embuscade, bien que la chose fût très peu probable. Maraad imaginait que les pillards n’avaient certainement pas ce genre de notion tactique, et encore moins eut l’idée qu’un groupe de combattant pouvait être à leur poursuite dans un coin aussi perdu. Alors qu’il continuait d'avancer avec sa camarade, Maraad releva la tête en apercevant un vol d’oiseau quitter les arbres. Il y avait plusieurs dizaines d’individus, quelque chose devait avoir bougé dans les bois, du moins suffisamment pour les effrayer.
- Prêt à changer de rythme ?
L’ancien capitaine augmenta la cadence, au pas de course il continua de progresser vers les bois, il était déterminé à découvrir la cause de ce mouvement d’oiseau. Naturellement sa main glissa et se plaça plus en arrière sur le manche de son arme, une position plus adéquate pour combattre.
La pente était raide, trop parfois. La progression fut plus d’une fois difficile, obligeant l’ancien capitaine à utiliser ses mains pour continuer la montée, dans cette situation précise la carrure imposante du Drakyn était loin d’être un avantage, c’était même tout l’inverse. Il avait un physique pour combattre, être semblable à une muraille, mais lorsqu’il s’agissait d’escalader un sentier au milieu du froid et de la neige… l’opération se faisait plus complexe.
Après de longues minutes, le terrain devint plus praticable et progresser en s’aidant des mains n’était plus nécessaire. Il suffisait de baisser les yeux pour se rendre compte du chemin qu’ils avaient parcouru, et de l’impossibilité de faire machine arrière. Le vent soufflait toujours aussi fort et Maraad devait parfois se protéger le visage des bourrasques, même s’il était chaudement vêtu, il pouvait sentir le froid se glisser entre les plaques de son armure et traverser les couches de tissus.
La couche de neige était épaisse, mais la taille de l’ancien capitaine lui permettait de progresser sans trop de difficulté, même si progresser dans le manteau blanc restait une chose assez exténuante malgré l’endurance et l’expérience acquise. Le Drakyn hocha la tête en direction des traces encore visibles sur le sol. Les trainées de neige tassée semblaient assez récentes, signe que les pillards n’avaient peut-être pas autant d’avance que ce que l’on pouvait croire, en tout cas, tout indiquait qu’ils s’étaient dirigés vers la forêt de sapins qui s’étendait devant eux.
La lisière des bois était plus que sinistre, l’endroit était d’ailleurs parfait pour une embuscade, bien que la chose fût très peu probable. Maraad imaginait que les pillards n’avaient certainement pas ce genre de notion tactique, et encore moins eut l’idée qu’un groupe de combattant pouvait être à leur poursuite dans un coin aussi perdu. Alors qu’il continuait d'avancer avec sa camarade, Maraad releva la tête en apercevant un vol d’oiseau quitter les arbres. Il y avait plusieurs dizaines d’individus, quelque chose devait avoir bougé dans les bois, du moins suffisamment pour les effrayer.
- Prêt à changer de rythme ?
L’ancien capitaine augmenta la cadence, au pas de course il continua de progresser vers les bois, il était déterminé à découvrir la cause de ce mouvement d’oiseau. Naturellement sa main glissa et se plaça plus en arrière sur le manche de son arme, une position plus adéquate pour combattre.
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