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  • Mar 6 Juin - 17:36
    SLONK ! Un sifflement lourd, si près de mon heaume, me stupéfit, interrompant ma contemplation des créatures sonnées par ma clameur. Quelle puissance, ce limier ! S'il pouvait éviter de me faire douter de mon intégrité osseuse, je lui en saurais aussi gré ! Mais l'heure n'était pas au remarque du genre. Mais alors même que se faisait entendre à leur esprit un "Du feu, vraiment ? Mais oui, du feu !... Du fe-" - car il est des problématiques que seuls les vivants connaissent avec la combinaison feu et espace clos -, que dame Xera eut une proposition bien plus efficace : sous mes yeux ébahis, le tunnel et les géomis se firentt 'mur' avec une formidable clameur rocailleuse.

    "MERVEILLEUX ! C'est fameux, dame Xera ! Quelle autorité ! Quelle pouvoir ! Ces vilénies ne sauraient passer pareil bouchon rocheux, pas plus que l'envie d'un vieillard aux affres de la constipation !" m'exclamais-je avec enthousiasme.

    Me revint en mémoire cette caucasse rencontre d'un bon sir, à la compagnie aussi plaisante qu'il eut le verbe riche quand vint l'heure pour lui d'aller se soulager. Et, aussi plaisant cela eut été que d'évoquer quelques-unes de ses perles, des frottements insistants quelque-part derrière l'obstacle m'enjoignirent à m'intéresser à de plus pressantes affaires. D'un coup-d'oeil j'entraperçus des couchages d'un côté  - y aurait-il quelque objet signifiant, quelque journal caché ? Des braconniers auraient-ils pareille possession ? -, de l'autre une table s'apparentant à un bureau. Ah, une certaine organisation ? M'y élançant avec la même idée que mon compagnon Tsunami, j'y rafflais sans attendre carte et journal, avant de lorgner tour-à-tour le coffre au contenu mystérieux, et l'échelle nous menant à un potentiel salut.

    "Auraient-ils stocké-là quelque butin plus précieux ? dis-je avec hésitation, avant d'ajouter. Pressons, nous pouvons fuir par là-haut ! Dame Xera, pourrez-vous à nouveau clore le passage derrière-nous ?"

    Les créatures se détourneraient-elle d'un repas si agaçant à atteindre, ou leur intelligence bestiale leur permettrait-elle de trouver une faille les menant à nous ? A moins qu'elles ne parviennent à rejoindre le tunnel-même par lequel nous pouvions fuir... Dans un espace plus étroit, les combattre serait une autre affaire, mais ! J'escomptais que les astres ne tiennent pas à nous jouer mauvais tour sur mauvais tour.
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  • Lun 12 Juin - 20:02
    L’idée de vouloir user de feu, par l'intermédiaire de l'huile, combustible aux lanternes sourdes, semblait ravir le chevalier scintillant. Mais pour la garde-forestière, presque une voix d'effroi, empli de peu, tel un réflexe, sommait de ne surtout pas effectuer cette manœuvre. Claquant la langue d’un léger mécontentement, il reprit en répondant à ses paroles.

    “J’espère simplement que votre tentative sera responsable de notre survie.”

    Tadlos, lui, était plus jovial et supportait d’autant plus la marche et les actions effectuées par la femme. Drôle d’émotion dans un tel moment. Enfin, l’orc n’était pas expert de la psychologie de sentiments, et tout ce qui gravitait autour. Les émotions les plus simples restaient les plus faciles à appréhender.

    L’autre combattant aux pouvoirs intangibles fouilla la pièce, où la carte et quelques documents finirent par entrer en sa possession. Khalez, lui, voyait bien que le coffre ne pouvait pas être porté avec la même aisance. Par son acabit, il pourra le tenir d’une main sans trop de difficultés, et grimper à l’échelle par la même occasion. Chose qu’il fit sans attendre, pour pouvoir observer avec ses sens la moindre trace de danger potentiel vers leur salut.

    Le gentleman d’acier avait évoqué la meilleure façon que Xera pouvait permettre leur échappée : faire s'écrouler la galerie pour boucher le seul point d’entrée des géomis.

    Entre-temps, le combattant guettait. Et une fois la sang-mêlée à portée de vue sur les dernières barres de l’échelle, il se mit en marche tout droit, d’un pas soutenu, mais assez facile à suivre. Le coffre sous le bras, le fauchon de l’autre, tout ennemi à sa portée subira sa force.
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    Neera Storm
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    qui suis-je ?:
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  • Jeu 22 Juin - 18:01
    PA – Il faut retrouver la Dame
    Tour 6
    - Ils sont entrés dans la grotte des braconniers, ma Dame.

    Un soupir.
    Ennuyé.
    Impatient.
    Mais un soupir quand même.

    Légèrement en retrait, la femme qui a pris la parole a, elle, un ton prudent et pressé. La jeune Républicaine sait que de mauvaises nouvelles ne seraient pas bons pour elle. Les autres, elle s’en moque. Mais de son côté, l’assassin au corps svelte et agile veut survivre. Et elle ne veut être donnée à ces monstres. Ni à l’un. Ni à l’autre… Surtout pas à l’autre. Aussi, la guerrière nommée Alicia reprend d’un ton un peu trop enthousiaste :

    - Ils seront sûrement surpris par les Géomis et...

    La louche qu’on dépose sur le comptoir fait tressaillir la jeune femme aux cheveux noirs ébènes, et elle ne parvient pas à masquer une brève expression d’horreur quand elle voit pendant une seconde ce qui semble émaner de la marmite. Heureusement, son homologue féminin ne la voit pas, toute tournée vers le repas qu’elle mijote avec soin, après y avoir rajouté quelques épices.

    - Allons, allons. J’espère quand même que les envoyés de Magic seront un peu plus retors que ça, n’est-ce pas ? Mes géomis sont charmantes, je suis d’accord, mais succomber pour si peu … ? Ce serait si rapide. Si expéditif. Et tellement pitoyable. Cela dit, il est quand même amusant qu’ils aient foncé à cause de ce panneau. Nous les avons prévenus du danger, et eux, comme de gentils petits lapins, ils y foncent bien gentiment...

    La « Dame » se tait, se retourne, et porte un doigt à ses lèvres alors qu’un sourire mauvais naît sur ses lèvres. Dotée de longs cheveux noirs ondulés et d’une belle rode bordeaux, ce qui marque sans doute ses interlocuteurs, c’est ses jolies prunelles noisettes, où ne se perçoivent cependant ni ni tendresse, ni bonté. Seule de la malveillance semble dominer ses traits, et elle reprend avec une voix faussement aimable.

    - Comme je suis une excellente hôtesse, et que je me dois de les divertir un peu, nous allons passer à l’étape suivante. Mais… Juste pour que le final soit amusant… Va me la chercher, veux-tu ? Je ne voudrais pas que mon trésor s’ennuie de trop non plus.

    L’intéressée pâlit, ouvre la bouche pour protester, cherche une alternative, mais elle sait qu’elle ne sera pas entendue. La seule personne que cette sorcière ait écoutée, c’est une femme aux cheveux blonds et aux yeux améthyste que l’assassin a brièvement aperçue de loin. Un membre de la famille peut-être ? Il lui a semblé apercevoir des éclairs au bout de ses doigts. Mais trop peureuse, à ce moment-là, l’assassin avait préféré s’éclipser avant que le duo féminin ne l’aperçoive.

    - Je… Je dois lui dire… de...
    - De s’amuser évidemment ! La jeune femme glousse alors qu’elle saisit un morceau fumant dans son ragoût, un long morceau fin, comme une très fine saucisse. Elle le laisse refroidir un instant avant de mordre dedans. Un frisson de dégoût parcourt l’échine de son interlocutrice, mais la belle femme aux cheveux bouclés et au charisme certain a un sourire ravi. Puis, elle repose sa cuillère avec un bout de nourriture dedans.
    Si on peut considérer qu’un doigt humain à moitié dévoré est une nourriture digne ce nom.

    La guerrière sent la nausée la prendre alors qu’elle croit voir une avant-bras flotter à moitié dans la marmite, et elle n’entend presque pas la cannibale reprendre.

    - De mon côté… Oui, je vais envoyer ce déchet inutile. Il ne m’est plus utile ici. Et il m’a déjà donné toutes les bases des braconniers environnantes… Autant qu’il souffre encore un peu. Perdue dans son monologue, la femme vient poser ses prunelles noisettes sur l’assassin, et son ton, bien que doucereux, se fait menaçant. Puis-je savoir ce que tu fais encore ici ?

    Alicia ne demande pas son reste. Elle sort de la petite bâtisse. Respire encore une fois à fond pour réprimer ses tremblements. Envisage encore une fois de fuir. Y renonce lorsqu’elle devine ce qui l’attend en contrepartie.

    Aller « la chercher » donc.
    Ce sera vraiment très simple.
    Une immense partie de plaisir…

    Indifférente à la peur de sa subalterne, la femme, elle, règle la cuisson de sa marmite, avant de se diriger vers les sous-sols de l’édifice. La cave est sombre et peu éclairée, et on y sent presque instantanément l’humidité et le moisi. Dans ce soubassement, il y a des cages en métal, et on peine à y distinguer quelque chose. Un observateur avisé verrait sans doute les marques de san séché sur le sol et sur les murs, mais la maîtresse des lieux semble ne même pas le voir. Un long couloir se profile sur sa gauche, mais elle s’avance plutôt vers la première cage. Dedans y est allongé un homme à la peau mâte, qui a le malheur d’être toujours conscient. Blessé, malade, affaibli, le braconnier la regarde avec un air presque fou.

    - J’ai des invités dont je dois m’occuper, susurre la belle aux cheveux ébènes avec un large sourire. Je comptais te donner un rôle différent, mais j’ai changé d’avis. Je vais plutôt te donner une chance de survivre. Pour ça néanmoins…

    La femme sort une clé qu’elle glisse dans l’entrebâillement de la porte.

    - … Tu vas devoir courir.

    ***

    Courir, c’est une bonne alternative, pour ne pas être mangé. Suivant l’incitation de Tadlos, votre petite bande arrive dans une pièce souterraine plus grande que la normale. Il y a des endroits à explorer, des bons objets à prendre, peut-être, mais le temps vous manque. Placer un maximum de pièges est une bonne initiative, enflammer l’huile peut aussi être redoutablement efficace… mais surtout, la collaboration entre Khalez et Tadlos est plus que bienvenue, vu les circonstances. Pendant que la liche s’interpose, l’orc cherche un bon angle de tir et le premier coup du limier fait mouche. La lance se plante dans le flanc d’une créature qui émet un cri de douleur en conséquence. La riposte pourrait être violente, mais Xera, heureusement, a d’autres atouts dans sa manche. Utilisant sa maîtrise de la terre avec brio, celle-ci vient à boucher l’entrée de la caverne, ce qui offre à votre groupe un petit répit. Pas très grand. Vous entendez déjà qu’on gratte la paroi, et que surtout, on essaie de forcer le passage par la force brute. Bientôt, les géomis seront là. Les pièges mis en place par la Fae les ralentiront peut-être, mais comme le suggère le Limier, il faut fuir sans attendre. Pendant que la belle rousse rafle des rations et une dague, les deux hommes ont le nez fin. Il n’est pas difficile pour la liche de prendre la carte et un drôle de journal poussiéreux, manifestement usé par le temps. Il est en revanche plus délicat de vouloir prendre un coffre d’une main, et de monter une échelle de l’autre, d’autant que – le Républicain s’en rendra vite compte – le coffre est assez lourd. S’encombrer d’un tel poids est-il une bonne idée pour une telle retraite ? Ce qui est sûr, c’est que ses deux camarades arrivent en lieu sûr dans le tunnel en hauteur. Khalez est vif, mais compte-tenu de ce qu’il transporte, il est aussi plus lent. La pierre mise en place par Xera plus bas finit d’ailleurs par tomber au sol lorsqu’il est à mi-hauteur de l’échelle, et des cris furieux s’élèvent derrière eux. Les arachnides veulent leurs repas, et si elles ne peuvent directement monter au plafond, elles peuvent toujours s’attaquer au morceau de bois qui permet la fuite des aventuriers.

    D’ailleurs, la meute est efficace et se déploie dans la salle. Mais c’est sous-estimer l’orc à la peau verte, qui a déjà vu des situations plus difficiles de son vivant. Le guerrier ne tressaille pas en attendant les arachnides en contrebas, et se concentre plutôt sur son ascension. Ce qui fait que, lorsque les bêtes posent leurs mandibules sur l’échelle pour la casser, le soldat est déjà presque au niveau de ses camarades et il a allègrement le temps de se mettre en sûreté avant qu’un craquement ne retentisse en contrebas. L’échelle se fracasse avec avec grand bruit sur le sol de la grotte.

    Les arachnides auraient peut-être pu vous suivre sans la paroi créée par Xera. Mais les pouvoirs de la Fae vous sont bien utiles, et empêche toute poursuite de vos assaillants. Dès que l’herboriste a bouché l’orifice, vous vous engouffrez dans une nouvelle galerie souterraine, plate, cette fois, et qui vous conduit directement vers une sortie. La réserve faunique vous accueille avec son calme habituel. Votre groupe se trouve maintenant dans une zone boisée assez dense, mais ensoleillée. Il est cependant trop tôt pour récupérer, car il faut mettre de la distance avec les arachnides. Alors vous vous éloignez en suivant un sentier qui a dû autrefois être entretenu par les braconniers.

    C’est un peu plus tard, quand vous estimez qu’il n’y a plus de danger immédiat, que vous vous posez dans un coin tranquille pour examiner vos possessions. Khalez, d’abord, pose le coffre pour enfin examiner son contenu. Vous découvrez alors un filet, plusieurs lassos qui peuvent bien servir de cordes, et une arbalète lourde, qui est plutôt disproportionnée par rapport à celles qu’on peut voir sur les marchés républicains. Il est évident qu’elle a été faite pour causer de gros dégâts à un ou plusieurs adversaires, le tout est de savoir lesquels. Au fond du coffre, vous voyez trois flèches qui sont aussi longues que votre bras, et qui surtout, attireront votre attention à cause du minerai dans lesquels elles ont été forgées. De la rathonite. Un métal maudit, mais très résistant.  Là aussi, les flèches sont disproportionnées, comme si elles voulaient attaquer un géant. Mais peut-être que Tadlos aura des réponses grâce au journal qu’il a récupéré. La liche a en effet ce carnet rapiécé entre ses mains, et s’il le parcoure, il pourra retracer la progression des braconniers.

    Les premières semaines ne présentent rien de particulier, si ce n’est l’arrogance de ces chasseurs illégaux, qui se gaussent largement d’échapper aux officiers républicains et aux responsables de la réserve. Le chef de leurs groupes, visiblement, décrit leurs avancées, leur implantation dans cette forêt sauvage, leurs stratégies pour mettre la main sur les espèces les plus rares de cet empire végétal. Mais un changement radical a bientôt lieu lorsque l’écrivain amateur commence à parler d’une certaine sorcière, qui a élu domicile dans cette région si éloignée de la civilisation.

    5 Février l’an 4

    Elle nous nargue, nous titille, et pire, nous chasse comme si c’était nous, les bêtes de la réserve. Aux créatures, elle ne fait strictement rien, on pourrait même dire qu’elle les protège et qu’elle les corrompt avec sa communication animale. Mais nous… ! Nous... ! Nous sommes des nuisibles à ses yeux. Et elle veut nous avoir. Jusqu’au dernier.

    15 Février l’an 4

    Est-ce qu’elle nous prend seulement au sérieux ? Nous avons tenté de lui tendre un piège hier. Plus le temps passe, plus notre groupe se réduit. Avant-hier, Chamlak est tombé, hier, c’est Malkom qui s’est retrouvé coincé par sa magie, aujourd’hui, elle nous a déclaré qu’on viendrait rejoindre son garde-manger, au-dessus de sa foutue bestiole.

    Qu’elle rie.
    Je me suis réuni avec Parthys et nous avons réuni toutes nos réserves pour aller commander une arme spéciale auprès d’un forgeron d’une des grandes villes.

    On devra s’absenter quelques jours, voire quelques semaines, mais on pourra en finir avec ces monstres.
    Tant qu’elle ne met pas la main sur notre repère, le reste de notre bande se tiendra à carreau, et cherchera à rallier les autres braconniers.

    15 mars l’an 4

    La peste soit sur cette sorcière !
    Elle ne se contente pas d’avoir des laquais et la jungle à ses côtés.
    Non, maintenant, elle a un nouveau monstre avec elle. Son trésor, comme elle l’appelle. Elle avait un petit sourire sadique en nous présentant cette abomination. Comme si elle s’amusait plus qu’autre chose.
    A se demander si tous nos efforts nous serviront un jour.

    Mais un problème à la fois.
    Nous allons d’abord achever celui qui nous a pris tant des nôtres.
    Puis nous achèverons ce démon.
    Et enfin, nous l’enterrerons en enfer.

    Mes camarades n’ont pas perdu de temps durant notre absence. Ils ont éliminé une par une les zones où la folle pouvait se terrer et l’ont recensé sur une carte. Il ne reste plus qu’une zone à explorer, maintenant. Elle ne peut que se cacher là-bas.

    Il faut en terminer rapidement de toute façon. Nous sommes tombés comme des mouches. Elle a même poussé le vice en libérant un de ses prisonniers avec la tête de mon acien bras-droit dans un petit coffre. Il a couru jusqu’à notre repère, comme s’il avait un Titan aux trousses. Depuis, on a aperçu quelques géomis un peu trop prétentieux qui rôdent de plus en plus dans les environs. Il faudra s’en occuper. Mais ensuite… Ce sera son tour...


    Si l’écriture du braconnier est hésitante, malhabile, presque pressée, la carte que vous avez dans les mains a par contre été élaborée avec de nombreux soins. Vous avez ainsi une représentation de la réserve faunique, avec divers endroits qui ont été barrés, comme pour signifier qu’ils avaient déjà été visités. Au sud, vous voyez que la caverne a été représentée, et a contrario, plus au Nord, une zone a été entourée de manière insistante, comme pour dire que c’était là que la fameuse sorcière était cachée.

    Quels que soient les dangers qui vous guettent, il vous faut l’affronter pour récupérer la Présidente de Magic. Et de fait, vous vous mettez en route en vous aidant de la carte, qui contient suffisamment de repères pour vous déplacer efficacement dans cette prison végétale. C’est seulement à mi-chemin que vous êtes contraints de vous arrêter. La raison ? Un cri. De terreur pure. Surgissant des buissons, vous voyez un homme à la peau mate courir vers vous comme si sa vie en dépendait. Il a les yeux écarquillés, le regard fou ; ses vêtements sont sales et ensanglantés ; il est aussi terriblement maigre et a manifestement reçu des blessures qui ont été mal traitées. Il est d'ailleurs étonnant qu’il puisse courir aussi vite. Mais l’énergie du désespoir, ça peut toujours aider afin de survivre.

    Quand l’inconnu vous aperçoit, il écarquille davantage les yeux, croit halluciner, mais trop pris par la terreur, il continue de gueuler à tue-tête :

    - Pitié ! Pitié ! Sauvez-moi ! Il arrive ! Il veut me bouffer !

    Et comme pour confirmer ses dires, vous entendez des branchages qui se cassent, des arbres qui tombent, jusqu’à ce que se dessinent une silhouette imposante de près de trente mètres de long.

    Les yeux d’un laconda se posent sur vous avec envie alors que le fugitif court jusqu’à Xera pour tenter de la secouer dans un geste de supplication. Il ne semble avoir qu’un mot en bouche : « Pitié, pitié, pitié » et c’est à ce moment-là que les yeux du serpent se posent à nouveau sur le fuyard.

    Une chose est sûre, il compte attaquer d’une seconde à l’autre, alors qu’il a manifestement créé un nouveau chemin dans la réserve en écrasant tout sur son passage. Et si vous regardez bien, vous pourrez peut-être apercevoir une maisonnette tout au loin.

    Résumé et notes du MJ:

    Détails du dé:

    CENDRES
    CENDRES
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  • Jeu 22 Juin - 21:18
    AUrait-on pu rêver plus belle conclusion à notre désillusion ? Les créatures furent coincées, notre petite troupe s'en tira  sans grande contusion - par la grâce de la force de l'étrangement nommé Tsunami et des capacités de la brave Xera -, et nous pûmes étudier les traces laissés par les bandits. Et quelles traces ! Le récit de leur déchéance - je crus que la tête d'un pauvre bougre allait se trouver dans le coffre, ha ! - et même la carte indiquant l'antre de leur terrible ennemie.

    "He bien ! Sans doute cette suspicieuse et vicieuse Sorcière pourra nous renseigner quant à l'activité de la région, ne croyez-vous pas ?" suggérais-je distraitement tout en relatant à mes compagnons les funestes complications qu'avaient connu les bandits.

    Y voyant une bonne trace à suivre, nous reprîmes bientôt la marche et, ah ! Le silence d'une forêt intouchée par le bûcheron ne dura point, malheureusement. Il fut proprement pourfendu par le cri d'un pauvre vivant. Et quel bougre ! Un parfait exemple du résultat du 'Bon manuel de torture pour les sadiques en herbe', dirait certains. En tout cas la terreur suintait par toutes les pores de son être galopant et l'on en comprit vite la raison, puisqu'il ne fut guère clair dans ses explications. Dans une explosion de puissance reptilienne, une gigantesque créature écailleuse troua la forêt par sa présence. Par toutes les verrues que compte le derrière d'une vénérable matronne de maison de plaisir ! Qu'y puis-je ? Que dis-je ? Pourquoi l'expliquer ? Il est plus simple de le décrire : je ne fus guère subtil cette fois-là.

    A la vue de - l'énième - bête venue se jeter sur notre chemin par je ne sais quel concours de circonstances obscures, je perdis patience, et m'avançait avec l'énergie d'une ménagère énervée. L'entitée était à la hauteur de la terreur démesuré du hurleur, mais je n'en avais cure : l'absence de chair me dispensait de la peur de toute consommation, si ce n'est l'avidité des canidés pour me ronger les os. Avançant vivement vers le danger se précipitant à notre rencontre, je jetais tout mon ressenti dans mon sort, l'esprit verrouillé sur cet énergumène qui n'avait qu'à aller chasser ailleurs. Mes compagnons n'en virent rien bien sûr, mais je saturais les sens de l'animal sans retenue : odeur de fumée, cri des bois consummés, rougoiement furieux d'une forêt dévorée, morsure brûlante d'une chaleur environnante, je ne lui épargnais rien, à cet énorme boudin à écailles. Sans aucune délicatesse j'imprégnais son être de l'une des pires visions qu'un animal sauvage peut avoir : celle du feu qui rugit et consumme tout, peut importe la taille ou la férocité, tant qu'il y avait à brûler. Venir vers nous, cela revenait à périr.

    Du moins c'était ce que voyait l'animal.
    Les mortels non concernés par le sort me voyait simplement planté à quelques distances d'une créature énorme au comportement décalée par rapport à leur réalité.

    "Cachez-vous derrière-nous messire, nous nous occupons de cela. dis-je négligemment au fuyard, surveillant intensément la peur animale et instinctive qui prenait place en l'être géant. Puis j'informais mes compagnons rapidement : La bête voit de notre côté la forêt brûler. De quoi le faire reculer... Un instant. Profitez-en."

    Comme quoi l'on pouvait être arrangeant même quand l'envie nous prenait de donner une giffle à une bestiole agaçante, qu'elle ait la taille pour nous avaler tout entier n'y changeant rien. Pssssssssh stupide reptile, pssssssh !
    Invité
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  • Mer 28 Juin - 21:23
    Cela faisait un petit moment que l’orc s’était surestimé de ses capacités : faire l’ascension de l’échelle en tenant un coffre plutôt lourd à sa norme le ralentissait. Par chance, malgré les secousses et l’arrivée en masse des araignées, le mercenaire n'eut point de mal à se hisser sur la hauteur, avant que l’objet se fasse dévorer par les rampantes. Rester concentré sur le point à atteindre l'avait permis d’ignorer ces facteurs perturbants.

    À présent à l’extérieur et loin de tout danger imminent, ce répit lui permit de poser le coffre, et de l’ouvrir pour en découvrir le contenu. Une arbalète d’une dimension non-humaine était présente, ainsi que trois carreaux au métal teinté sortaient du lot des cordes et des filets. Par curiosité, il apposa sa main sur le carreau ressemblant à une barre de fonte de soutien. D’un coup, un froid sinistre se fit ressentir sur la pulpe de ses doigts, et un ressenti obscur le parcourut. D’un bond, il pointa son arme vers les munitions, comme d’un réflexe animal au danger, tel un félin acculé. Reprenant doucement de sa respiration saccadée, la sueur perlant sur sa tempe, il reprit son air sérieux, et enroula les munitions dans sa tunique, et saisit l’arme à distance de son autre main.

    “Qui dit grosse arme chez les braconniers, dit gros gibier… Et c'est pas pour de l’araignée cet engin.”

    Les informations du journal que Tadlos indiquaient donc la présence d’une entité maléfique, ayant pris le dessus sur l’objectif initial des fauteurs de troubles : une sorcière. Si “son trésor” était une monstruosité, le dispositif armé serait bien de la partie. Au moins, l’objectif se dessinait de plus en plus. Agir contre des forces dépassant la raison et la morale, là était le boulot d’un limier.

    *De chassés, nous allons devenir les chasseurs.*

    Marchant à travers la végétation forestière, c’était au son et la vue d’un homme au physique altéré et à la peur expressive, qu’il se jeta aux pieds du groupe, suppliant la grâce et l’aide face au funeste destin qui le poursuivait.

    En effet, il n'était pas seul : un long serpent de plusieurs mètres de long, dominant de sa hauteur, glissait sur le sol en leur direction. Or, le chevalier étincelant s’interposa une nouvelle fois, et il se tenait là, face à l’ennemi, qui semblait comme esquiver un danger que seul lui pouvait voir. Encore un tour de passe-passe de l’énigmatique chevaleresque guerrier ? En tout cas, l’occasion d’armer l’arbalète était trop belle pour être ignorée.

    En se faisant, Khalez prit le temps de viser dans une direction, avant d’expliquer sa méthode.

    “Si je tire maintenant, même sous l’effet d’une première distraction, elle va tenter d’esquiver. Les reptiles, c’est pernicieux. Xera, lance le premier assaut à distance, je prendrai le contre-pied du mouvement du monstre. De plus…” Il réajusta sa visée. “Sa longueur peut vite nous encercler, soyez prudent.”
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    Xera
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  • Dim 2 Juil - 20:51
    Le trio avait réussi à échapper à leurs arachnéennes poursuivantes, le tunnel leur avait permis de rejoindre l’extérieur et ils avaient continué leur retraite stratégique avant de prendre une courte pause et de faire le bilan de leurs prises. Une arbalète d’une taille inhabituelle, une carte, un journal qui leur avait appris le destin des braconniers. De prédateurs, ces derniers étaient devenus des proies d’une sorcière c’étant établi dans la réserve, cette dernière pouvait communiquer avec la faune et disposait d’acolytes. Xera comprend mieux les paroles du perroquet désormais. Quoi qu’il en soit armé de la carte établie par les braconniers, l’équipe de secours envoyé par Magic savait désormais où se trouvait la fameuse sorcière mentionnée dans le journal du chef des braconniers et tout naturellement, ils se dirigeaient désormais vers son repère.

    Mais alors qu’ils progressent vers leur but, des cris de terreur déchirent le calme de la forêt, l’origine de ses cris apparaît subitement, un homme en mal en point fuit le regard affolé de ceux ayant la mort aux fesses. En les voyant, il fonce vers eux, les implorant de le sauver de la bête gigantesque qui le poursuit, rien de moins qu’un Laconda d’au moins 30 m de long. Le chevalier est le premier à réagir en faisant appel à ses illusions, le limier profite de cette diversion pour armer l'arbalète et donner ses directives. La rousse l’écoute attentivement tout en utilisant sa magie pour faire apparaître ses ailes, ignorant les réclamations du braconnier rescapé, elle n’avait aucune compassion pour les gens de son espèce.

    - Faites attention à son venin, il le crache pour aveugler ses cibles !

    Sans plus tarder elle recule en volant de quelques mètres avant de brandir son bras droit en direction de la bête, paume de la main ouverte et lance un trait d’eau concentrée contre la bête.

    réponse 5

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    qui suis-je ?:
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  • Ven 7 Juil - 15:55
    PA – Il faut retrouver la Dame
    Tour 7
    Comme l’a dit Tadlos, la fameuse Sorcière connaît certainement ce qu’il se passe dans la région. Et c’est une bonne initiative que de suivre les chemins tracés sur la carte, mais… L’irruption d’un certain individu met fin à la progression du trio envoyé par Magic. Un homme blessé, au regard fou, et surtout rempli de terreur.  Voilà ce qui émerge des broussailles, sauf qu’il n’est pas seul. Un gigantesque lanconda d’une trentaine de mètres le suit, et manifestement, il est relativement agressif. Ou il a décidé que ce petit insecte qui coure en criant : « Pitié » était un bon jeu avant de manger. L’énorme reptile balaie bien son regard sur les autres aventuriers qui fait face à lui, mais il estime que ce ne sont que quelques proies de plus, et se redressant de toute sa hauteur, vous pouvez entendre un sifflement menaçant. Certainement qu’il va attaquer, et d’ailleurs, il se déplace déjà pour se rapprocher de vous. Mais c’est sans compter sur la bravoure – ou l’inconscience – de la liche, qui avance avec une prompte résolution vers l’animal. L’illusion est tout un art, mais, à bien des égards, elle peut donner des opportunités uniques. Tadlos le sait, et il ne retient pas sa magie. La forêt, pourtant si calme, sur laquelle le lanconda règne en maître, devient brusquement hostile : les arbres flambent, la fumée se répand jusqu’à son odorat sensible, et subitement, l’animal se fige, tous ses sens en alerte, parcourant du regard les environs comme s’il était en proie à un danger imminent.

    Si la bête est tendue, ses yeux reptiliens sont brusquement attirés par Xera, qui a eu le malheur de l’attaquer avec de l’eau et donc d'attirer son attention. Quoi que la belle s’est déjà écartée en volant, il n’en reste pas moins qu’elle est déjà plus proche que les autres aventuriers, et qu’elle est donc une cible plus facile pour le prédateur. Un filet de poison jaillit dès lors de sa bouche afin d’empoisonner la jolie Fae, ou au moins la paralyser un temps. Mais sans doute est-il trop précipité, soit que l’illusion lui donne des réticences inconsciemment, soit qu’il n’est pas bien malin ou qu’il est trop affamé. Puis, l’herboriste est alerte, il lui est donc facile d’esquiver la majorité de l’offensive. Seul une petite partie du poison se pose sur ses vêtements, ce dont il lui faudra s’occuper à un moment ou un autre.

    Reste enfin la dernière frappe de Khalez. Le lanconda l’a ignoré, et c’est sans doute sa plus grande erreur. L’orc peut en effet prendre le temps de viser la bête, et comme celle-ci ne se préoccupe pas du Limier, il a de précieuses secondes pour ajuster son tir.

    Le carreau s’envole et fait mouche. Peut-être que le Limier a-t-il été un arbalétrier de renom dans son ancienne vie, car le projectile vient aussitôt se planter dans le corps du serpent, qui rugit en conséquence.  Son cri de rage et de douleur résonne dans la réserve faunique, et l’espace d’un instant, les trois aventuriers voient la bête se tordre sous l’effet de la souffrance. Ses yeux reptiliens se posent avec haine sur votre groupe, mais, alors que vous pensez qu’il va peut-être se jeter sur vous, le prédateur s’élance et… fait marche arrière. En empruntant le même chemin qu’il a pris un instant plus tôt. L’illusion, comblée au tir de Khalez, est trop pour lui et vous voyez rapidement son corps énorme disparaître. Il n’est pas mort, mais il part en repli, trop blessé pour continuer. Et c’est tout ce que vous demandez.

    Un rire nerveux jaillit derrière vous. Quand vous vous retournez, vous apercevez le braconnier qui éclate d’un rire sardonique, à moitié dérangé et à moitié fou.

    - Je le savais ! Je le savais ! Je savais que cette arme pourrait faire du mal à ce monstre ! Eh quoi ? Qu’est-ce que vous attendez ? Il faut le poursuivre ! Il faut l’abattre ! Il faut…

    Un cri de pure frayeur ne l’interrompt alors qu’il pose son regard sur quelque chose qui se tient derrière vous.
    D’un doigt tremblant, il lève le bras et semble voir un fantôme, ou un nouveau monstre.

    - L’a-L’a-L’abattre, il faut l’abattre…

    On dirait que le fuyard ne peut répéter que ses mots d’une voix chevrotante alors que ses yeux s’ouvrent de frayeur.

    - Le démon, c’est le démon…

    Et sans attendre son reste, l’homme se souvient enfin qu’il a des jambes et s’enfuit dans la direction opposée à la maison que vous pouvez apercevoir de très loin. Mais vous n’êtes pas seul. Vous n’êtes plus seul. Près de là où a fui le lanconda se tient une jeune femme aux cheveux et aux yeux écarlates.

    Une jeune élémentaire du nom de Rulka.

    Notes du MJ:

    Explications des lancers de dés:

    CENDRES
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  • Ven 7 Juil - 16:47
    Ne pas sauver la Dame
    Feat Khalez, Xera, Tadlos


    Migraine...

    Le visage fermé, les sourcils froncés... Tu te massais les tempes tandis que tu avançais vers l'agitation ambiante... Le calme... Tu ne le possédais jamais réellement, celui-ci se contentait de te caresser la peau, de te faire goûter à ses plaisirs avant de s'envoler aussi vite. Tu détestais cette sensation, cette tranquillité vaincue par l’égoïsme des autres.

    Comment tu t'étais retrouvée ici, à cet endroit précis... Trop de souvenirs flous... Dans l'élan des choses, il t'était difficile d'être raisonnée, d'être réfléchit. Comme une sérénade mielleuse, on s'était servi de toi, encore, s'appropriant tes pouvoirs à une cause dont tu ne connaissais finalement rien. T'en plaignais-tu ? Non... Pas encore. Pas pour l'instant.

    Mais le bruit... Le bruit lui il t'agaçait. Ce chaos qui était entrain de se répandre comme une traînée de poudre, tu ne l'aimais, tu le méprisais. Pour simple consigne, on t'avait demandé de t'amuser, de nettoyer les lieux des indésirables. Mais tu ne voyais rien d'amusant à tout ça. Tu étais comme une droguée, qui se satisfaisait de ce plaisir à court terme, de cette chair puante qui venait à fondre face à tes assauts avant de disparaître entièrement. Puis tu te perdais dans une profonde amertume, une dépression abyssale qui ne faisait que rendre ta prochaine folie encore plus impitoyable.

    Folle ? Tu l'étais. Démoniaque ? Sans doute... Tu fixais, de ton regard bouillonnant, le braconnier fuir aussi tôt. Est-ce que tu le connaissais ? Sans doute... Tu faisais rarement dans la précision lorsque tu avais à charge d'éliminer des cibles. Alliés comme ennemis... Tout ceci n'avait aucune importance lorsque tu laissais la colère t'étouffer, mépriser ton libre arbitre pour contraindre ton corps. Tout ceci était leur faute... D'une manière ou d'une autre, ils étaient la raison de tes peines.

    - Vous...

    Ta voix était cassée, brisant un quelconque sens d'harmonie. Le menton haut, tu fixais les protagonistes, les héros de cette scène absurde. Vous n'étiez pas dans un conte de fée... Tu n'aurais pas le droit à une fin heureuse. Eux non plus.

    Le reptile avait fuit... Pathétique. Le braconnier aussi... Pathétique. Mais eux, ils étaient restés là, comme pour t'insulter, se pensant sans doute bien mieux que toi. Pensaient-ils pouvoir se débarrasser de toi comme si tu n'étais rien ? Pensaient-ils pouvoir se jouer de toi comme ils l'avaient fait de tout les obstacles jusque-là ? Pourquoi étaient-ils aussi vulgaires avec toi. Tu n'avais rien fait ! Pas encore ! C'était donc là toute la considération que le monde avait pour toi ? Pourquoi cherchait-il constamment à te rejeter, encore et encore.

    Tu pouvais sentir l'écho de ta colère raisonner dans chacun de tes membres, s'amplifiant à chaque rebond, à chaque éclat. Ta bouche laissait alors s'échapper des fumerolles d'un noir charbon, tandis que s'écoulaient de tes mains des perles de laves venant s'écraser sur le sol humide. La végétation locale se tenait fièrement tout autour de toi, mais pour combien de temps encore ? Ils s'étaient amusés à effrayer la créature avec du feu... Désormais ils allaient connaître ce qu'était un véritable brasier.

    - Tous les mêmes...


    Tu n'étais plus là... Et malheureusement pour eux, cette fois-ci, tu ne lutterais pas contre ta colère. Tu étais parfaitement en cohérence avec elle, simplement car celle-ci ne s'était plus exprimée depuis bien trop de temps. Par leur simple présence, ils avaient déclenché chez toi une véritable haine à leur égard.

    - Mourrez insectes !


    Hurlant en même temps, laissant ton cri perforer le calme végétal ambiant, le sol à tes pieds venaient à se déformer, à rougir, à perdre en substance. Rapidement, une gigantesque vague de lave venait à y germer avant de se perdre en torrent se jetant tout droit sur le groupe des trois héros. Tu étais la méchante, la vilaine, celle qu'on continuerait à haïr encore et encore. Tu n'avais pas besoin de te retenir, tu n'en avais même pas le droit. Détruisant tout sur son passage, les arbres venaient à spontanément prendre feu autour de toi à cause de la chaleur environnante qui avait grimpé de plusieurs centaines de degrés. Le raz- de marée quant à lui s'avançait de manière effrénée vers le petit groupe, se refusant à s'arrêter qu'importe les obstacles.

    Même toi, tu n'aurais su le stopper désormais. Mais c'était toi qu'il était le plus dur d'arrêter.

    Ta rage avait encore faim... Elle ne saurait s'abreuver d'un peu de destruction. Levant alors le visage en l'air, de ta bouche venaient à se créer plusieurs météores de flammes qui se jetèrent vers les malheureux, alliant à ta technique terrestre, des projectiles tombant tout droit des airs. Ton corps quant à lui ne t'avait pas attendu pour se déformer davantage, venant à prendre une consistance de lave s'écoulant tout autour de toi.

    En l'espace d'une minute à peine, cette belle forêt s'était changée en fourneau ardent. Dans cet enfer brûlant... N'étais-tu pas l’héroïne finalement ?

    Spoiler:

    CENDRES
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  • Dim 9 Juil - 14:25
    Pointant l’arme chargée sur la créature longiligne, Khalez se préparait à déclencher le mécanisme d’action de l’objet à la moindre ouverture de faiblesse.

    Malgré l’avis lancé à l’encontre de la fae, elle attendit seulement quelques secondes, avant d’incanter et d'envoyer sa magie aquatique vers le monstre. De son attaque vive et impatiente, le lanconda sentit le danger malgré la forte illusion qui imprégnait ses sens, et ne fut point touché par l’assaut magique. Mais cette esquive n’était pas suffisante, car le carreau propulsé, fait du minerai maudit, toucha dans une partie basse de la tête du reptile. Ne connaissant pas la biologie exacte de l’adversaire, l’orc se dit que les spasmes de douleur et le cri monstrueux indiquaient que la blessure infligée était importante.

    Or, elle s’enfuit de sa célérité serpentine, tournant le dos au groupe pour s’enfoncer dans son chemin initial, saignante et souffrante. L'arbalète avait besoin d’avoir un nouveau carreau pour effectuer un second coup, mais réarmer le dispositif prenait un peu de temps, et le limier devait être immobile pour effectuer cette tâche.

    C’était à cet instant que le braconnier s'écria d’une joie chaotique et dérangeante, ordonnant contre les proies deviennent à présent les prédateurs. C’était bien là le genre d’individu que le guerrier détestait : les vantards sauvés par la chance.

    Mais le karma est toujours au tournant. Car dans le dos à présent des aventuriers, était comme l’effroi d’un cauchemar séculaire aux yeux du dérangé, le doigt tremblant, son corps entier paralysé par la peur, et sa voix aussi erratique, parlant d’un démon derrière eux.

    L’inconnue était une femme aux cheveux rouge sang, qui peu à peu, s’embrasait littéralement au sens premier, ressemblant alors à l’incarnation de l’élément infernal. Et pendant ce temps, le malfrat tentait de se tirer d’ici et de laisser le groupe s’opposer à l’arrivée de cette personne.

    “Pas si vite !”

    Usant de sa vitesse surhumaine, il rattrapa le blessé, l’empoigna de force, et le traîna jusqu’à eux. Entre-temps, leur nouvel adversaire déchaîna une puissance colossale, venant d'en faire trembler la terre, du feu et du magma jaillissant de part et d’autre du terrain, calcinant la végétation, avant de culminer en la formation d’un volcan, surmonté par le tout de plusieurs roches flamboyantes venant du ciel pour venir s’écraser sur les environs. Était-ce la responsable de tout ça ? Ou véritablement la venue d’une démone en ces lieux ? Pour le moment, il fallait agir, et réfléchir à l’instinct. Aucun temps pour se concerter.

    Usant du bougre comme bouclier humain aux éventuels tirs perdus de la magie de lave, il s’en débarrasserait dès que son utilité sera plus avérée. Dans la foulée, s’entourer de sa magie d’eau comme bouclier à son rang le plus élevé, permettra de limiter la casse.

    Son objectif : ne pas s’attarder sur cet obstacle, et poursuivre leur cible principale, arbalète accrochée dans son dos, un carreau chargé, le second dans sa main. Et quand il sera non loin de cette femme au tempérament ardent, il usera de son odorat, et essayer de voir si elle appartient vraiment au même groupe des braconniers, ou de la sorcière. Mais cela restera à titre informatif, connu seulement de lui.

    Actions de ce tour:
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  • Dim 9 Juil - 16:10


    Le temps, ce faquin, vint à manquer. Notre victoire sur la bête serpentine ne nous donna qu'un bref instant de repos, avant qu'une apparition ne jette à nos visage... Une apothéose incandescente. Qui était-elle, cette femme brûlante au verbe aussi virulent que son élément ? S'était-elle donc levée d'un si mauvais pied pour agir ainsi, sans explication ni présentation digne de ce nom ? Une telle brutalité ah ! Mais, mais, l'immortalité a cela de drôle qu'elle vous joue des tours et, un infime instant, le danger me parut une notion bien lointaine, alors que mes vieux yeux - mes orbites, haha ! - voyait un spectacle comme à nul autre pareille : celui d'une marée ardente engloutissant la terre avec la même paresse fatidique de l'escargot effaçant sa feuille de ce monde. Ah, anciens spectres, s'il m'avait été permis de lui parler, avant que ne survienne ce cataclysme... !

    A mon grand regret, le bon sens n'avait pas complètement quitté mon être et, dans un sursaut, je m'arrachais à la contemplation du rouge et du noir, et m'intéressait davantage au caractère fâcheux de notre situation, si soudaine et... Problématique.

    Tout de même, qui avait eu l'idée de lâcher une élémentaliste flamboyante au milieu d'une forêt ?
    Et avait-elle un problème avec les créatures à l'exosquelette luisant pour nous nommer ainsi ?

    Faisant fi de ces questions secondaires, j'agis : je m'élançais. Puisant dans mon mana, je jetais ma carcasse d'os, de tissu et de métal dans l'affaire, alors que mon esprit s'affaierait à un nouveau tour. Le temps coupa court à mes explications, et tout ce que je lançais mentalement à mes compagnons fut un :

    "Laissez-moi faire ! FUYEZ !"

    Nébuleux n'est-ce pas ? Mais tisser les fils de la réalité de l'inconnu, tout en me mouvant plus rapidement qu'à mon ordinaire, me laisser peu d'esprit pour l'éclaircir. Ainsi, aux yeux de l'énergumène, il sembla que le chevalier en armure s'enfuyait, prenait la tengeante, disparaissait dans le bois avec le même élan qu'une biche effarouchée. J'eus voulu la berner aussi quant à mes compagnons mais, ah ! L'illusion était si fine, la lumière de la terre brûlante si fascinante, qu'il me fallut toute ma concentration pour ne pas céder une nouvelle fois à une impulsion de contemplation mortelle, et l'abreuver de questions et de demandes qui, sans doute, me ferait disparaître aussi sûrement qu'un bûcheron face à un arbre lui chutant dessus.

    La bougresse avait une puissance monstrueuse capable de nous anéantir plus sûrement qu'un écartèlement. Que c'était... Fascinant !

    Peste, Sire Onc'nnui, remue-toi vieux sac d'os et COURS !

    Qu'il me parut infiniment long, cette jetée vers l'avant, vers le coeur de la destruction. Un regard dans ma direction, si quoique ce soit la tirait de mon illusion, et je serais... Cuis ? Mais peut-on dire que l'on cuit des ossements quand il n'y a plus de chair à déguster dessus ? AH, mes excuses ! Je serais carbonisé, voilà c'est cela.

    Dans les dernières foulées, je dégainais ma lame. Allais-je la pourfendre, profitant de son ignorance de mon approche ? Allons, quelle idée non ! Il nous fallait - me fallait des explications d'abord. Cela eut été bien trop précipité. Non, ma lame elle ne rencontrerait point. Mais un bon coup de pommeau sur la tempe, pour jeter son esprit dans un puit d'accalmie, cela était mon intention.

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    Xera
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  • Lun 10 Juil - 8:45
    L’attaque d’eau avait atteint son but et attiré l’attention du Laconda sur Xera, ce dernier opta pour l’option d’arroser l’arroseur la seule différence, c’est que la bête lui balança un jet de son venin. L’herboriste toujours dans les airs parvint à en esquiver la majorité, mais une partie du venin ne fut stoppé que par l’épaisseur de ses vêtements, mais déjà la rousse voyait le cuir de son corset commencé à se corroder. C’était une chance que le venin ait touchée que cette partie de ses vêtements, les tissus ne l’aurait pas protégé bien longtemps.

    Le carreau du limier fit mouche, provoquant douleur et replis du gigantesque serpent, Xera en profita pour rejoindre ses deux camarades au sol, et de se débarrasser de son corset en coupant ses liens de cuir avec sa dague. L’homme qui fuyait auparavant la bête révéla, par ses paroles, qu’il fait bien partie des braconniers. Xera regrettait déjà que par ricochet, ils lui eussent sauvé sa misérable vie et ne put s'empêcher d’armer sa main pour lui octroyer une claque retentissante. Elle crut l’espace d’une seconde que le cri de ce dernier en était le résultat, mais quand elle perçut la terreur dans les yeux de ce dernier, elle réalisa qu’il en était rien. De son doigt tremblant, il désigna une jeune femme aux cheveux roux qui se tenait la ou le Laconda avait fait son apparition.

    La jeune femme se tenant là, est décrite comme un démon par le braconnier les enjoignant à l’abattre avant de prendre la fuite. La demi-fae allait tenter d’adresser la parole à l'inconnue, mais son instinct lui criait qu’elle était dangereuse, qu’elle devait fuir elle aussi. Elle perçut comme des vagues de chaleur émaner de cette femme, puis ce sont des vapeurs noirs et de véritables gouttes de lave qui se mirent à sortir de sa bouche et a suinté de ses doigts. Xera n’arrivait pas à détacher son regard du phénomène, elle voulait fuir et en même temps était captivée par ce qui se passait, elle était le témoin d’un événement rare, dangereux et mortel. Et pourtant une partie d’elle était fascinée par la pureté et la beauté du spectacle élémentaire.

    Heureusement pour Xera la peur viscérale des Fae du feu finit par avoir raison de la transe dans laquelle elle était tombé malgré elle, réalisant que le sol sous les pieds de l’inconnue se changeait en véritable feu liquide, elle déploya ses ailes par réflexe et cherchant dans un premier temps à reculer dans les airs, un véritable raz de marée de lave se formait et courait vers eux, et l”élémentaire de lave ne semblait pas vouloir s'arrêter là. La rousse de Nareim puisa dans ses réserves de mana pour générer un bouclier aqueux autour d’elle, mais aussi se recouvrir d’une seconde peau de pierre. En plus de la vague déferlante incandescente, des petits météores semblaient tomber du ciel. La forêt aux alentours s’embrassait et disparaissait sous les flammes et la fureur de l’inconnue. Mais pour le moment, Xena se concentrait sur sa survie, pour le mur de lave elle n’avait qu'à suffisamment s’élever dans les airs, mais pour les projectiles elle devait en esquiver un maximum et espérer que ses défenses tiennent bon.

    Réponse 6

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  • Lun 10 Juil - 22:09
    PA – Il faut retrouver la Dame
    Tour 8
    Colère. Fureur. Destruction.
    C’est ce que Rulka représente, lorsqu’elle pose ses yeux sur les trois envoyés de Magic.
    Son but ? Les anéantir, les briser, les réduire en poussière. Pourquoi être miséricordieux face à des insectes qu’elle peut écraser ? Pourquoi écouter des vermines qui ne chercheront sans doute pas à la comprendre ? Elle a si souvent été rejetée que la discussion lui paraît inutile. A la place, elle laisse parler sa rage. Son élément commence ainsi à se manifester, et alors que la végétation autour d’elle s’enflamme, un gigantesque tsunami se forme subitement pour se jeter sur le trio qui lui fait face.  

    La lave s’élève à plusieurs mètres de hauteur, et le raz-de-marée semble pour l’heure inarrêtable. Il détruit, avale, et brûle tout ce qu’il touche instantanément. Si l’orc, la Fae et la liche veulent survivre, ils doivent agir, vite et bien. Quand bien même ce spectacle est insensé et presque hypnotisant.

    La difficulté ne consiste néanmoins pas qu’à éviter la vague de feu. Elle réside aussi à approcher l’élémentaire alors que tout a été incendié par le tsunami. L’herbe n’est pas que calcinée : il est impossible d’y marcher sans ressortir la chaude morsure de la lave. Quand Tadlos s’élance donc, sa progression n’est pas aisée, car le raz-de-marée s’élance comme un oiseau de proie qui fonce vers sa cible, et tout se passe très vite. Contourner la lave lorsqu’on est au milieu d’une zone boisée, c’est éviter au moins une quinzaine de mètres en quelques secondes, et même un athlète de haut niveau aurait du mal à y parvenir. Heureusement (ou malheureusement) pour la liche, le raz-de-marée est assez puissant pour emporter des débris sur son passage, et au lieu de se prendre l’incendie de feu de plein fouet, ce n’est rien de moins qu’un tronc d’arbre enflammé qui vient le heurter alors qu’il tente d’esquiver le tsunami. Un instant emporté par le débris végétal, le squelette ne peut que ressentir l’intensité des flammes et la violence de l’impact. Impossible pour lui de contrôler la trajectoire du chêne calciné : aussi, sa seule préoccupation immédiate est de survivre et de supporter cet imprévu fâcheux. La malchance n’est néanmoins pas que de son côté, car l’aventurier est dévié  dans une zone qui n’est pas encore touchée par les flammes ni la vague de feu. L’herbe y est encore fraiche, mais pour combien de temps ? Car le feu rugit, exprime la colère de sa créatrice, et va certainement se répandre aux alentours. Ce qui est sûr, c’est que le tronc, consumé subitement par les flammes et peut-être même par l’impact d’un météore, se disloque et libère la créature relevée par le Titan de la Mort. Il ne reste plus qu’à reprendre sa course, clopin-clopant, à maintenir son illusion, et à atteindre l’élémentaire de lave… toujours en contournant l’espace ravagé par la lave.

    Khalez, lui, ignore tout simplement les cris désespérés du braconnier. Supplique, pleurs, menaces n’y font rien : l’orc déploie cette ordure comme un bouclier humain. Une bonne chose, car Rulka n’a pas généré que son tsunami. Ses projectiles de feu volent aussi dans les airs, et s’ils s’élèvent un instant dans le ciel, la gravité finit clairement par reprendre ses droits. L’un des météores tombent d’ailleurs, non pas sur son prisonnier de fortune, mais à deux-trois-mètres seulement du duo, et cela crée aussitôt des débris de terre et de feu qui se projette sur les environs. Plus encore, l’orc et le braconnier sentent le souffle brûlant de l’impact, et si le bandit se prend tout de plein fouet, en étant brûlé jusqu’au troisième degré, l’orc, lui, perd son emprise sur ce déchet humain. La chaleur est atténuée par son bouclier d’eau, mais il est projeté de force en arrière, ce qui lui permet, contre toute attente, d’éviter le tsunami et d’être carbonisé sur place. Des brûlures parsèment néanmoins son corps, et surtout, son ouïe est affectée. L’homme s’en aperçoit directement car, quand le Limier se redresse, le monde tourbillonne autour de lui. Un comble, quand on a une arbalète qu’on n’a certes pas lâchée, mais qu’on peut dès lors difficilement utiliser sur un serpent qui s’éloigne de plus en plus. L’animal est sans aucun doute inaccessible, désormais, et de toute façon, Rulka est sur le chemin qui mène à la maison, désormais peu visible à cause de la fumée. Et puis, il y a un autre problème. Si l’arbalète est bien réarmée, celle-ci est désormais considérablement endommagée. Voler suite à l'impact d’un météore n’aide pas à protéger une arme si particulière et si colossale : aussi, le guerrier remarque que des parties de l’armes se sont brisées sous l’impact. Il faut maintenant décider s’il est plus rentable d’abandonner cette arme ou s’il est plus rentable de lancer une tentative, quel que soit le résultat.

    Enfin, il reste la belle Xera, qui a un avantage que ses camarades ne possèdent pas. Ses ailes. Fierté de sa race, elles sont surtout indispensables pour éviter le raz-de-marée qui menace de l’engloutir. Elle a le bon sens de reculer tout en prenant de la hauteur, sans quoi la lave l’aurait certainement touchée avant qu’elle n’arrive à être hors de portée. Canaliser son mana pour former un bouclier de terre doublé d’une protection d’eau peut aussi lui permettre de rester en vie. Mais il est difficile de se concentrer sur la vague de lave et les météores en même temps. C’est peut-être pour cela qu’un projectile la touche et perturbe son vol, en lui faisant perdre son équilibre et en la projetant subitement au sol, sur les restes d’une zone carbonisée. L’effet pourrait être moindre, si elle n’avait que le souffle coupé, mais le feu reste quand même sa faiblesse raciale, aussi, ses protections se brisent, volent en éclat, et ses vêtements s’enflamment sans crier gare. Si elle veut survivre, il va falloir qu’elle arrête d’être une torche vivante assez rapidement. Au moins, dans son malheur, la jeune rousse n’est pas trop loin de Khalez.

    Etat de Tadlos : Blessé - Etat de Khalez : Blessé – Etat de Xera : Blessé

    Notes du MJ:

    CENDRES
    CENDRES


    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Lun 10 Juil - 23:30
    Ne pas sauver la Dame
    Feat Khalez, Xera, Tadlos


    Aveugle...

    Sourde aux supplications du monde, de la forêt qui crie à chaque crépitement des flammes venant à ronger encore et toujours sa superbe. Difficile de t'arrêter par toi même, tu étais incapable de faire preuve d'un semblant de contrôle, perdu dans ce torrent de haine, envers les autres, envers toi même, envers tout...

    Tu n'avais rien à faire ici. Tu serais bien mieux chez toi, dans ta maison miteuse, sans meuble, sans objet de valeur, sans rien de sentimental envers lequel te raccrocher. Mais au moins, tu aurais été tranquille, perdue dans cette léthargie où tu plaisais tellement. Pas besoin de te battre, pas besoin de t'énerver, pas besoin d'être déçue... Meurtrie.

    Perdue dans tes réflexions, dans tes pensées malsaines et néfastes, tu ne vois finalement presque rien de la scène qui se déroule en face de toi. Que ce soit la course effrénée de l'orc, la tentative de se protéger de la fée ou la fuite du chevalier... Rien de tout ça n'était perceptible pour toi. Tu n'entendais ni leurs pas ou leurs paroles s'ils en avaient. Ils pouvaient tenter de te raisonner mais cela paraissait une entreprise encore plus périlleuse que simplement te tuer sur le champ, t'arrêter tant qu'ils en avaient les moyens.

    Peut-être que tu le remercierais même, s'ils étaient en possibilité de mettre un terme à ton calvaire.

    Une tranquillité éternelle... Mais non. Tu n'y avais pas le droit, tous avaient fini par te trahir. Qu'importe les promesses, celles-ci finissaient toujours pas n'être que des mensonges douloureux, venant à s'empiler sur ta montagne de traumatisme. Et plus les minutes s'écoulaient, plus ton corps perdaient en humanité, ta chair bouillonnante se mêler à la lave à tes pieds, ton visage quant à lui n'était qu'un fourneau brûlant. Tes yeux s'étaient troqués pour deux boules de feu ardentes.

    - Partez !

    Étaient-ils encore là de toute manière ? Impossible à dire pour toi... Accablée par ta propre magie, tu étais désormais un pion fou, un chien de chasse qui avait perdu sa laisse et qui ne répondait à plus aucune ordre. Levant alors tes bras, tu venais à t'enrager une nouvelle fois, faisant désormais de ton corps plusieurs projectiles semblables aux météores d'avant partant alors dans une multitude de direction. La différence était que tu ne visais plus aucune cible en particulier, tu te contentais de pilonner la zone avec ce que tu avais. Courte, moyenne, longue portée, tu canalisais tellement de magie qu'il était compliqué pour toi de viser quoi que ce soit.

    Tu ne faisais que te soulager de ton trop plein de magie, et d'émotion. S'il n'y avait plus d'ennemi, alors tu te défoulerais sur la forêt. S'il n'y avait plus de forêt, alors tu te retournerais sans doute contre les ravisseurs qui t'avaient eux même confiés la tâche de surveiller l'endroit.

    Puis vint le moment fatidique, ce moment que tout le monde attendait sans doute... Tu venais à fatiguer, à baisser tes bras, tandis que ton souffle se faisait de plus en plus court... Un moment d’accalmie ? De quelques dizaines de secondes à peine... Mais était-ce vraiment une bonne chose pour un volcan que de cesser tout activité si subitement ? La nature avait prouvé que cela ne présageait souvent qu'un nouveau départ imminent, de rage et de lave.

    Et cela ne manquait pas. Encore isolée mentalement, étanche au reste du monde, tu venais à t’étouffer, sentir une boule dans la gorge, avant de laisser y émerger de ta bouche un flot continue de lave, qui se déversait à droite à gauche, rajoutant une nouvelle couche à l'enfer environnant. Tu venais même à te tourner, comme si tu te sentais menacer, laissant ton flot de lave se déverser tout autour de toi. Encore une fois tu ne visais personne de particulier, tu te comptais d'évacuer ton trop plein.

    -... Encore... des gens ?!


    Ta respiration était lourde, et ta voix totalement déformée lorsque tu étais dans ta vraie forme, celle d'élémentaire. Agitant ton regard de droite à gauche, tu cherchais à reprendre tes esprits, en quête d'une quelconque chose encore vivante, à même d'avoir survécu aux flammes qui n'en avaient pas encore fini avec la végétation locale. Dans tout les cas, personne ne passerait...

    Spoiler:

    CENDRES
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    Xera
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    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t561-xera-termineehttps://www.rp-cendres.com/t1040-fiche-de-liens-xera
  • Mar 11 Juil - 8:25
    Elle avait survécu à la première vague d'assaut, certes elle s'était retrouvée projetée au sol suite à l’impact d’un des projectiles, cela aurait été sans trop de dégâts et elle s’en serait sortie qu’avec des ecchymoses si le projectile n’avait pas été enflammé. Fae et Flammes l’une n’aimait pas l’autre et l’autre adorait les cramer. Comme pour en rajouter ses vêtements prennent feu, au moins elle s’est échouée sur une zone ou le feu a déjà tout dévoré. La demi-fae ne compte pas jouer le charbon de bois et par réflexe convertit sa mana en eau pour s’asperger en entier et une petite zone autour d’elle. Elle ne prend pas le temps de vérifier si ses vêtements cachent encore les parties intimes de son anatomie et crée un trou suffisamment grand et le plus profond qu’elle peut pour qu'à la moins 1 personne puissent y passer. Avant de s’engouffrer dans le trou qu’elle a modelé dans le sol, recherche d'un rapide coup d'œil ses compagnons, elle ne repère que Tsunami non loin et l’interpelle.

    - Tsunami par ici !

    Sans plus attendre, une foi dans le puits, La Demi-fae fait de nouveau appel à sa magie de la terre pour créer une chambre souterraine circulaire suffisamment grande pour accueillir au moins deux personnes. Elle avait utilisé une grande partie de sa mana, et elle allait encore en avoir besoin, il était temps d'utiliser la potion de mana modéré qu'elle gardait avec elle. Se sentant à l'abri pour le moment, elle la chercha dans son sac et la but avec avidité.

    message 7

    magie:
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 12 Juil - 21:23
    Eh bien, pour un imprévu... C'en fut un de belle taille ! C'est d'entre les fragments calcinés, voracement dévoré par des lacérations enflammés, d'un grand végétal, que je me relevait maladroidement, étourdi, confus, douloureux en mains endroits où pourtant nulle chair ne demeurait plus. En spectre étrange du vivant dont j'étais les restes amnésiques, mon corps se rappelait encore l'existence de la douleur, et clamait avec force que ma cage thoracique avait manqué de peu d'être écrasé, de même que mes jambes, et quelques autres os brisés dans le chaos de mes galipettes forcés. Par les astres, un arbre m'était tombé dessus, ravagé, emporté par la tourmente ! Manquant faire de moi de la poussière d'os ! Mais pas la grâce - ah l'ironie ! - de l'intensité des flammes et de mon armure, je me relevais en un seul morceau. En ayant l'impression d'avoir souffert le baiser d'une montagne, intact néanmoins.

    "DAME XERA !" m'exclamais soudain avec une stupeur alarmée à la vue de la fae atteinte par les flammes. TSUNAMI !"

    De sa stature assurée, je ne vis rien. Parbleu, la lave l'avait-elle donc emporté ? Englouti, calciné, effacé ? Bistre, malsang, charogne, quoi ! Quel était ce donc ce cataclysme assensé ?! Mes illusions m'avaient tout juste préservé, et malheur, ha ! Je n'avais pu arrêter la femme ! M'arrachant à la vue de la triste situation où nous nous trouvions, je me tournais vers l'instigatrice de la destruction rougeoyante rampant et s'abattant sur la végétation sans défenses. Une séide de la 'Dame' terrifiant les bandits ?! Une folle venue déversée sa colère dans la forêt isolée !? Une fanatique de quelque culte dérangé à la gloire des titans ?! Non de non, que... Je n'y comprenais goûte, voilà qu'elle se détournait, ne s'acharnait pas spécifiquement, déversant - se déversant - en vagues folles dans toutes les directions. Pommeau ou lame, elle m'était inateignable désormais. Orage, ouragan et ossuaire ! Cela n'avait pas plus de sens qu'un guerrier tapant une fois son adversaire avant de s'acharner sur les arbres ! Quelle folie ! Quelle confusion ! Quelle... Quelle...

    Mes jambes flageolaient sous moi, alors ma 'respiration' - des spasmes inutiles, si ce n'est pour me rappeler le sens de la douleur, après pareil choc -, me faisant vasciller. A moins qu'un insidieux sentiment d'impuissance n'y soit pour quelques choses ? Arme et vitesse ne me serviraient à rien... Quant à mes illusions, ha ! C'était là le défi - eh bien, l'image me paraissait réaliste - de vouloir apaiser un volcan avec de la poussière de fée. Un murmure au creux de l'oreille. Un mensonge de quoi... De jugement ? De supplique ? De moquerie ? De, de...

    Lentement, je reculais, pris entre plusieurs feux : le besoin impérieux de venir en aide à mes compagnons, ma frustration devant mon impuissance... Et une incompréhension déserpérée de mon adversaire. Si je la connaissais, je saurais sans doute trouver des mots. Si j'avais pu lui parler, si j'avais pu...

    Si j'avais pu, j'aurais lâché un rire nerveux, mais il ne fut que dans mon seul esprit. Eh bien, d'entre toutes les idées absurdes pouvant me venir, je pouvais essayer celle-la...

    Epicentre de son cataclysme, l'élémentaire ne subit ni le courroux d'une apparition vengeresse, ni n'entendit la demande d'un ancêtre raisonnable. Sur son échine courbée par un poids indicernable pour le spectateur éloigné que j'étais, ce fut une petite main qui se posa doucement. Une main aussi rouge et mouvante que la lave es déversant autour de la femme. En vérité, elle était de la même 'texture' que celle-ci, comme si elle s'était extraite de ses flots impétueux. Qu'elle regarde à qui appartenait cette mimine, et ce serait la figure enfantine d'une élémentaire de lave qui lui rendrait son regard. Un regard où perlait des gouttes lourdes de tristesse et de roche fondue, au dessus d'une mimique de colère attristée. Comme recroquevillée sur elle-même, la petite ne s'en accrocherait pas moins à l'élémentaire si elle ne la repoussait pas, retenant des sanglots en gémissements retenus à grand peine, lui ouvrant ses petits bras... S'offrant, comme exigeant une étreinte.

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