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Citoyen du Reike
Dimitri Chagry
Messages : 303
crédits : 3014
crédits : 3014
Info personnage
Race: Ombra
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique neutre
Rang: C
Mission facile. Ils disaient toujours ça. Ces deux mots raisonnaient bien fort dans sa caboche alors qu'il évoluait à travers le désert avec un certain Galvan. Il n'avait rien retenu du nom de famille mais ne le jugeait pas très important pour une mission d'une nuit. L'ombra considérait que la mission pourrait leur prendre une heure comme cinq heures. Approximativement. Il en discuta avec son voisin, un petit nouveau depuis deux semaines au RSAF qu'il affectionnait pas. Il parlait beaucoup pour étaler sa science dans les moments où il valait mieux se taire. Il n'y avait nul besoin de combler le silence du désert, surtout en mission de repérable de pires bestioles qu'il y avait au Reike.
Ils n'avaient repéré aucun terrier. Les Champa étaient difficile à piéger, on le lui avait déjà bien assez dit et il avait déjà expérimenté la chose... Malgré cette information, Dimitri avait malgré tout pris la décision de mettre en place quelques trappes pour les repérer et éventuellement en attraper par hasard. Il était beau le hasard. Pas un chat en vue. Pas un son. Il faisait attention à tout. Cela même s'il était aussi nouveau que l'autre avec deux mois de plus. Dimitri n'avait pas vraiment pensé à noter sa date d'entrée dans le RSAF sur le calendrier qu'il avait pas. Organisation top secrète donc date top secrète hein. Cela ne voulait rien dire, il le savait mais ça ne l'empêchait pas de le souligner intérieurement.
C'est long d'attendre. Murmure son voisin.
Tu n'as rien vu encore.
La nuit est d'un calme olympien et il apprécie pleinement évoluer dans ce désert à pas de loup. Les crissements sur le sable apportent quelques signaux aux bestioles qu'ils sont sensés attrapés. Le binôme est bien obligé de bouger. Les bruissements de Champa il les reconnaît entre milles. Il devait attraper plusieurs femelles, relâcher les mâles. Très simple comme scénario. Il n'avait pas réfléchi plus loin pour le moment. Dès qu'ils enfermeraient quelques unes de ces créatures, ils regarderaient leurs sexes. Dimitri le voit comme ça, étape par étape, sans se presser, sans urgence. Attraper en masse, calmer et renvoyer ensuite dans la nature. Le nouveau avait quelques compétences innées pour apaiser l'animal ce qui était parfait en vue de la situation. La partie barbante c'est qu'il se doit d'analyser son voisin et de retransmettre ses exploits à ses supérieurs. Au rythme où défilait les minutes sans un Champa à l'horizon, il n'allait pas pouvoir prouver grand chose. Il n'aimait pas faire option garderie, même en sachant que Galvan avait de bonnes compétences en combat et qu'il avait étudié à l'université. L'ombra aurait clairement préféré bosser en solo sur cette mission. D'une parce qu'à deux ils faisaient un tapage d'enfer, et de deux parce qu'il n'avait pas besoin de se sentir concerné par son voisin. Par politesse et gentillesse, il devait au moins répondre à quelques unes de ses phrases. Le, tais-toi et fait aucun bruit fonctionnait bien une demi-heure. Mais il arrivait que Galvan ait besoin de s'occuper l'esprit autrement qu'admirer cette étendue silencieuse. Les frémissements des animaux étaient si peu présents dans ce secteur que Galvan avait peur de se transformer en pierre. L'ombra était déjà de marbre.
Dimitri et Galvan s'arrêtaient à la hauteur d'un rocher avant d'y monter. Ils auraient une bonne vision de ce qui se passait à quelques mètres. Peu suffisant pour voir, mais amplement pour sentir et entendre. Une heure passa sans qu'aucun son ne sorte de leurs bouches, un piège finit par se déclencher à un kilomètre. L'ouïe fine de son voisin lui permit d'identifier rapidement lequel avait bougé, mais Dimitri parie que le piège sera vide. Ces peluches à corne ne sont pas stupides. Il était aussi probable qu'autre chose ne se soit glissé dedans aussi. Mais ça les orientaient, et après autant de temps d'attente ils allaient sauter sur cette occasion pour voir ce qui avait remué le piège. Ce soir le vent ne soufflait pas, ce qui permettait une identification approximative des traces. Contrairement à la forêt, le sable ne permettait pas aux empreintes de s'imprimer correctement. Arrivé à coté, les deux examinèrent celles-ci et jugèrent qu'ils avaient bien affaire à un Champa. Un terrier était difficile à identifier et il fallait toujours trouver les différentes sorties. Choses extrêmement compliqués dans un désert aussi étendus que le Reike. Cette découverte permit de réduire la zone de recherche. Les appâts ne fonctionnaient pas bien, mais positionné aux bons endroits, il était sur de pouvoir trouver d'où sortait les Champa. Désormais, il fallait faire silence total. Une activité au combien satisfaisante pour l'ombra qui accueillit l'activité avec grand plaisir.
Aux environs de trois heures du matin, ils eurent une piste et ils arrivèrent à trouver un terrier dont trois des sorties. L'obscurité n'est pas un problème pour ses prunelles qui percent la nuit. Il décide de replacer quelques pièges autour de la zone, puis des appâts en libre circulation autour. Après dix minutes, deux Champa finissent par apparaitre. Leurs longues oreilles se dessinent à la perfection. Galvan se charge du filet, il paraît qu'il sait bien y faire et vise juste. Trois autres. Impossible de les attraper tous en même temps, mais s'ils se regroupent cela peut être possible. Après cinq longues heures, ce serait une chance. Les mouvements sont lents, à peine perceptible alors que le bleu vise et en attrape deux avant que les autres détalent. Il mériterait les honneurs tellement c'était de toute beauté. Mh. Chance du débutant. Le bleu a l'air profondément indigné par ce qu'il vient de dire, il peste deux minutes et revient bien vite à la mission quand il voit que Dimitri a les yeux qui brille. Ça ressemble à un sourire. S'il est possible de sourire avec les yeux.
Les deux sont des femelles. Ils bougent de secteur, avancent dans leur recherche et se trouvent à courir derrière un troisième. L'idée lumineuse de courir derrière une chose furtive vient clairement de lui parce qu'il n'a pas envi de laisser passer cette chance d'en attraper une troisième à main nue. Il a de bonnes idées d'habitude. Il espère que cette solution épuisera le Champa mais il n'a pas l'air de vouloir lâcher l'affaire. Il court, tourne, pivote, saute au dessus de leur tête. Les réflexes de Dimitri sont bons, mais il passa à ça à chaque fois de le frôler. Galvan n'arrive pas à apaiser la bête qui détale dans tous les sens. L'avantage c'est qu'elle ne trouve pas son terrier, que dans la panique elle ne se dirige pas correctement. Le problème est que le Champa au sexe non identifié est tout à fait capable de faire une crise cardiaque. Ce point lui plairait moins. Son but n'est pas de les éliminer sauf en cas d'extrême urgence. Alors comment, alors que les deux hommes parviennent enfin à le coincer, il réussit à se laisser lacérer la base droite de son cou par les pattes arrières de l'animal alors qu'il tentait de s'échapper. La douleur le fit lâcher prise alors que sa main vient s'écraser avec force là ou le sang jaillit. Très mauvais signe. Très mauvaise fin.
Tu m'as dit que tu pouvais régénérer ton corps ?! C'est pas sensé pisser le sang comme ça. Explose Galvan.
Contact un mage je sais pas, arrête de causer... et ramène urgemment le cul d'un soigneur ici avant que j'me vide de mon sang.... Comprimer la plaie, c'est tout ce qu'il peut faire en attendant que la mort vienne le happer. Aucun voile n'apparait devant ses yeux mais il était certain en sentant le sang couler à flot que si un mage d'exception ne venait pas tout de suite, il allait nourrir les plantes du désert de son sang.
J'arrive à joindre personne ! Ma télépathie fonctionne mal dans le désert !
Il se sent pas très bien en entendant le bleu paniquer. La blessure doit être moche à voir, à moins que le tissu imbibé de son sang commence à ne plus ressembler à un vêtement. Il ne sait pas très bien, s'en fiche complètement, et à presque envi de faire signer son testament à entendre le gamin parler sans agir.
T'as plus qu'à m'ent'rrer alors ! Putain de merd', utilise t' foutue télép'rtation ! Que'que ch'se !
Puis l'imbécile dans la panique semble avoir une illumination, il marmonne quelque chose qu'il capte pas et disparait.
POSTE 1
Ils n'avaient repéré aucun terrier. Les Champa étaient difficile à piéger, on le lui avait déjà bien assez dit et il avait déjà expérimenté la chose... Malgré cette information, Dimitri avait malgré tout pris la décision de mettre en place quelques trappes pour les repérer et éventuellement en attraper par hasard. Il était beau le hasard. Pas un chat en vue. Pas un son. Il faisait attention à tout. Cela même s'il était aussi nouveau que l'autre avec deux mois de plus. Dimitri n'avait pas vraiment pensé à noter sa date d'entrée dans le RSAF sur le calendrier qu'il avait pas. Organisation top secrète donc date top secrète hein. Cela ne voulait rien dire, il le savait mais ça ne l'empêchait pas de le souligner intérieurement.
C'est long d'attendre. Murmure son voisin.
Tu n'as rien vu encore.
La nuit est d'un calme olympien et il apprécie pleinement évoluer dans ce désert à pas de loup. Les crissements sur le sable apportent quelques signaux aux bestioles qu'ils sont sensés attrapés. Le binôme est bien obligé de bouger. Les bruissements de Champa il les reconnaît entre milles. Il devait attraper plusieurs femelles, relâcher les mâles. Très simple comme scénario. Il n'avait pas réfléchi plus loin pour le moment. Dès qu'ils enfermeraient quelques unes de ces créatures, ils regarderaient leurs sexes. Dimitri le voit comme ça, étape par étape, sans se presser, sans urgence. Attraper en masse, calmer et renvoyer ensuite dans la nature. Le nouveau avait quelques compétences innées pour apaiser l'animal ce qui était parfait en vue de la situation. La partie barbante c'est qu'il se doit d'analyser son voisin et de retransmettre ses exploits à ses supérieurs. Au rythme où défilait les minutes sans un Champa à l'horizon, il n'allait pas pouvoir prouver grand chose. Il n'aimait pas faire option garderie, même en sachant que Galvan avait de bonnes compétences en combat et qu'il avait étudié à l'université. L'ombra aurait clairement préféré bosser en solo sur cette mission. D'une parce qu'à deux ils faisaient un tapage d'enfer, et de deux parce qu'il n'avait pas besoin de se sentir concerné par son voisin. Par politesse et gentillesse, il devait au moins répondre à quelques unes de ses phrases. Le, tais-toi et fait aucun bruit fonctionnait bien une demi-heure. Mais il arrivait que Galvan ait besoin de s'occuper l'esprit autrement qu'admirer cette étendue silencieuse. Les frémissements des animaux étaient si peu présents dans ce secteur que Galvan avait peur de se transformer en pierre. L'ombra était déjà de marbre.
Dimitri et Galvan s'arrêtaient à la hauteur d'un rocher avant d'y monter. Ils auraient une bonne vision de ce qui se passait à quelques mètres. Peu suffisant pour voir, mais amplement pour sentir et entendre. Une heure passa sans qu'aucun son ne sorte de leurs bouches, un piège finit par se déclencher à un kilomètre. L'ouïe fine de son voisin lui permit d'identifier rapidement lequel avait bougé, mais Dimitri parie que le piège sera vide. Ces peluches à corne ne sont pas stupides. Il était aussi probable qu'autre chose ne se soit glissé dedans aussi. Mais ça les orientaient, et après autant de temps d'attente ils allaient sauter sur cette occasion pour voir ce qui avait remué le piège. Ce soir le vent ne soufflait pas, ce qui permettait une identification approximative des traces. Contrairement à la forêt, le sable ne permettait pas aux empreintes de s'imprimer correctement. Arrivé à coté, les deux examinèrent celles-ci et jugèrent qu'ils avaient bien affaire à un Champa. Un terrier était difficile à identifier et il fallait toujours trouver les différentes sorties. Choses extrêmement compliqués dans un désert aussi étendus que le Reike. Cette découverte permit de réduire la zone de recherche. Les appâts ne fonctionnaient pas bien, mais positionné aux bons endroits, il était sur de pouvoir trouver d'où sortait les Champa. Désormais, il fallait faire silence total. Une activité au combien satisfaisante pour l'ombra qui accueillit l'activité avec grand plaisir.
Aux environs de trois heures du matin, ils eurent une piste et ils arrivèrent à trouver un terrier dont trois des sorties. L'obscurité n'est pas un problème pour ses prunelles qui percent la nuit. Il décide de replacer quelques pièges autour de la zone, puis des appâts en libre circulation autour. Après dix minutes, deux Champa finissent par apparaitre. Leurs longues oreilles se dessinent à la perfection. Galvan se charge du filet, il paraît qu'il sait bien y faire et vise juste. Trois autres. Impossible de les attraper tous en même temps, mais s'ils se regroupent cela peut être possible. Après cinq longues heures, ce serait une chance. Les mouvements sont lents, à peine perceptible alors que le bleu vise et en attrape deux avant que les autres détalent. Il mériterait les honneurs tellement c'était de toute beauté. Mh. Chance du débutant. Le bleu a l'air profondément indigné par ce qu'il vient de dire, il peste deux minutes et revient bien vite à la mission quand il voit que Dimitri a les yeux qui brille. Ça ressemble à un sourire. S'il est possible de sourire avec les yeux.
Les deux sont des femelles. Ils bougent de secteur, avancent dans leur recherche et se trouvent à courir derrière un troisième. L'idée lumineuse de courir derrière une chose furtive vient clairement de lui parce qu'il n'a pas envi de laisser passer cette chance d'en attraper une troisième à main nue. Il a de bonnes idées d'habitude. Il espère que cette solution épuisera le Champa mais il n'a pas l'air de vouloir lâcher l'affaire. Il court, tourne, pivote, saute au dessus de leur tête. Les réflexes de Dimitri sont bons, mais il passa à ça à chaque fois de le frôler. Galvan n'arrive pas à apaiser la bête qui détale dans tous les sens. L'avantage c'est qu'elle ne trouve pas son terrier, que dans la panique elle ne se dirige pas correctement. Le problème est que le Champa au sexe non identifié est tout à fait capable de faire une crise cardiaque. Ce point lui plairait moins. Son but n'est pas de les éliminer sauf en cas d'extrême urgence. Alors comment, alors que les deux hommes parviennent enfin à le coincer, il réussit à se laisser lacérer la base droite de son cou par les pattes arrières de l'animal alors qu'il tentait de s'échapper. La douleur le fit lâcher prise alors que sa main vient s'écraser avec force là ou le sang jaillit. Très mauvais signe. Très mauvaise fin.
Tu m'as dit que tu pouvais régénérer ton corps ?! C'est pas sensé pisser le sang comme ça. Explose Galvan.
Contact un mage je sais pas, arrête de causer... et ramène urgemment le cul d'un soigneur ici avant que j'me vide de mon sang.... Comprimer la plaie, c'est tout ce qu'il peut faire en attendant que la mort vienne le happer. Aucun voile n'apparait devant ses yeux mais il était certain en sentant le sang couler à flot que si un mage d'exception ne venait pas tout de suite, il allait nourrir les plantes du désert de son sang.
J'arrive à joindre personne ! Ma télépathie fonctionne mal dans le désert !
Il se sent pas très bien en entendant le bleu paniquer. La blessure doit être moche à voir, à moins que le tissu imbibé de son sang commence à ne plus ressembler à un vêtement. Il ne sait pas très bien, s'en fiche complètement, et à presque envi de faire signer son testament à entendre le gamin parler sans agir.
T'as plus qu'à m'ent'rrer alors ! Putain de merd', utilise t' foutue télép'rtation ! Que'que ch'se !
Puis l'imbécile dans la panique semble avoir une illumination, il marmonne quelque chose qu'il capte pas et disparait.
POSTE 1
Citoyen du Reike
Sylvain
Messages : 53
crédits : 4827
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Il était tard, chose amusante quand on vieillit c’est que le sommeil semble avoir pris de l’avance et de peur d’être confondus avec la mort se fait de plus en plus rare. Sylvain ne compte plus les nuits où il s’est retrouvé avec une tisane fumante entre les mains à regarder la lune faire sa lente course. Ce qui était bien avec les gardes longues ou la frénésie d’un de convoi de blessés lors d’une campagne c’est qu’on s’endormait rapidement une fois atteint les 72 heures sans sommeil. Vieux grigou de corps se dit il maintenant il me fait payer les heures en retard. Continuant de grommeler il n’entendit pas les pas précipités avant qu’ils ne se changent en tambourinement sur sa porte.
Se levant en continuant de pester le vieillard s’exclama ;
— Si c’est une blague d’élève je vous préviens je vais vous ôter les tendons avec une arrête de poisson ! ARRÊTEZ DE DÉMONTER MA PORTE !
Ouvrant la porte d’un coup Galvan hors d’haleine s’étala de tout son long et tenta en deux respirations sifflantes d’expliquer ce qui se passait. Les mots étaient confus et très embrouillés. Sylvain lui assena une claque derrière le crâne.
— Articule et mets les mots dans le bon ordre, l’érudit plissa les yeux, Galvan c’est toi ?
— Oui, pardon de vous déranger M.Blaese j’ai besoin de votre aide, j’étais en euh mission avec Dimitri et une de ces sales bestioles l’a touché à la gorge il était en train de se vider de son sang quand je l’ai quitté et je…
L’érudit se figea et d’un geste de la main lui ordonna de se taire. S’en suivit un enchaînement de questions-réponses très rapide. Galvan savait ce qui allait se passer et continua à essayer de se calmer en régulant sa respiration au mieux. Brusquer le vieux serait uniquement contre-productif.
— Jugulaire ?
— Je ne crois pas
— Tant mieux sinon il serait déjà mort à l’heure qu’il est. Section du Muscle sterno-cléido-mastoïdien ?
Le jeune homme prit un moment pour réfléchir, Il avait du mal à bouger, peut être, il n’en savait honnêtement pas grand-chose tout était allé si vite. Pressons nous s’il vous plaît je ne voudrais pas qu’il meurt par ma faute !
— Ouvre ce placard attrape le sac vert et jaune et prend des compresses dans le sac en lin, non enfaîte prend tout le sac en lin, allez allez exécution mon grand !
Puis faisant une grimace Sylvain savait qu’il allait devoir être téléporté. Galvan maîtrisé cette magie et il en avait une sainte horreur. C’est comme si on enlever ses organes un par un pour les remettre dans l’ordre à l’arrivé. Il était tétanisé par l’idée de réapparaître un jour avec quelque chose en moins. Galvan avait l’air entier après toutes ces années au moins.
Ils disparurent dans une gerbe de lumière. La tisane de Sylvain commençait déjà à refroidir sur la petite table.
La température descendit d’un cran à leurs arrivées, l’odeur ambiante et le crissement du sable indiquèrent vaguement à Sylvain où ils devaient se trouver. Une silhouette était assise devant eux, une odeur de sang frais que l’érudit connaissait que trop bien embaumé légèrement l’air. Fouillant dans le sac vert le médecin en sortit une petite lampe qui ressemblait au modèle miniature d’une lampe à huile. La flamme allumée rapidement par un briquet d’amadou le médecin la pencha au-dessus du blessé. Beaucoup de sang c’était déjà répandu. L’érudit voulut examiner la plaie, mais la personne avait sans doute abattu sa main dessus en tentant d’éviter un épanchement fatal.
S’asseyant en face de lui Sylvain posa une main sur la jambe du blessé.
— Bonsoir, je parle directement dans votre esprit, il serait plus sage et judicieux pour vous de me répondre en pensant à votre réponse. N’essayer surtout pas de parler en utilisant votre bouche je crains que ça ne puisse vous être fatal. Il me faut justes justes des infos sur ce qui est arrivé, qu’est-ce qui vous a blessé et comment et aussi si vous êtes humains ?
Sylvain avait dans le même temps déployé son attirail fétiche et attendez le récit du blessé pour l’aider au mieux. En voilà une fin de nuit fort intéressante.
Se levant en continuant de pester le vieillard s’exclama ;
— Si c’est une blague d’élève je vous préviens je vais vous ôter les tendons avec une arrête de poisson ! ARRÊTEZ DE DÉMONTER MA PORTE !
Ouvrant la porte d’un coup Galvan hors d’haleine s’étala de tout son long et tenta en deux respirations sifflantes d’expliquer ce qui se passait. Les mots étaient confus et très embrouillés. Sylvain lui assena une claque derrière le crâne.
— Articule et mets les mots dans le bon ordre, l’érudit plissa les yeux, Galvan c’est toi ?
— Oui, pardon de vous déranger M.Blaese j’ai besoin de votre aide, j’étais en euh mission avec Dimitri et une de ces sales bestioles l’a touché à la gorge il était en train de se vider de son sang quand je l’ai quitté et je…
L’érudit se figea et d’un geste de la main lui ordonna de se taire. S’en suivit un enchaînement de questions-réponses très rapide. Galvan savait ce qui allait se passer et continua à essayer de se calmer en régulant sa respiration au mieux. Brusquer le vieux serait uniquement contre-productif.
— Jugulaire ?
— Je ne crois pas
— Tant mieux sinon il serait déjà mort à l’heure qu’il est. Section du Muscle sterno-cléido-mastoïdien ?
Le jeune homme prit un moment pour réfléchir, Il avait du mal à bouger, peut être, il n’en savait honnêtement pas grand-chose tout était allé si vite. Pressons nous s’il vous plaît je ne voudrais pas qu’il meurt par ma faute !
— Ouvre ce placard attrape le sac vert et jaune et prend des compresses dans le sac en lin, non enfaîte prend tout le sac en lin, allez allez exécution mon grand !
Puis faisant une grimace Sylvain savait qu’il allait devoir être téléporté. Galvan maîtrisé cette magie et il en avait une sainte horreur. C’est comme si on enlever ses organes un par un pour les remettre dans l’ordre à l’arrivé. Il était tétanisé par l’idée de réapparaître un jour avec quelque chose en moins. Galvan avait l’air entier après toutes ces années au moins.
Ils disparurent dans une gerbe de lumière. La tisane de Sylvain commençait déjà à refroidir sur la petite table.
La température descendit d’un cran à leurs arrivées, l’odeur ambiante et le crissement du sable indiquèrent vaguement à Sylvain où ils devaient se trouver. Une silhouette était assise devant eux, une odeur de sang frais que l’érudit connaissait que trop bien embaumé légèrement l’air. Fouillant dans le sac vert le médecin en sortit une petite lampe qui ressemblait au modèle miniature d’une lampe à huile. La flamme allumée rapidement par un briquet d’amadou le médecin la pencha au-dessus du blessé. Beaucoup de sang c’était déjà répandu. L’érudit voulut examiner la plaie, mais la personne avait sans doute abattu sa main dessus en tentant d’éviter un épanchement fatal.
S’asseyant en face de lui Sylvain posa une main sur la jambe du blessé.
— Bonsoir, je parle directement dans votre esprit, il serait plus sage et judicieux pour vous de me répondre en pensant à votre réponse. N’essayer surtout pas de parler en utilisant votre bouche je crains que ça ne puisse vous être fatal. Il me faut justes justes des infos sur ce qui est arrivé, qu’est-ce qui vous a blessé et comment et aussi si vous êtes humains ?
Sylvain avait dans le même temps déployé son attirail fétiche et attendez le récit du blessé pour l’aider au mieux. En voilà une fin de nuit fort intéressante.
Citoyen du Reike
Dimitri Chagry
Messages : 303
crédits : 3014
crédits : 3014
Info personnage
Race: Ombra
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique neutre
Rang: C
Le silence du désert exerçait un calmant sur son esprit agité. La sensation de son sang s'échappant lentement n'a rien de très agréable, mais il essaie de concentrer son esprit ailleurs. La voix du nouveau est loin, il peut enfin inspirer et expirer calmement. Galvan avait disparu depuis cinq bonnes minutes. Il n'allait prier pour rien ni personne. Il ne pense pas qu'une quelconque étoile puisse refermer cette plaie. Sa régénération cellulaire n'est pas suffisamment avancée pour qu'il parvienne par la force de son esprit à refermer une plaie de cette mesure. L'Ombra s'attend à tout et à rien. Le gamin semblait être sur de ce qu'il faisait. Son esprit s'était illuminé une fraction de seconde.
Son stress épouvantable n'était plus caractérisé par cette rivière de sang qui sortait de ce corps pas tout à fait humain. L'Ombra maintenait cette illusion. Mais comme tout mortel, il saignait et il mourrait. Sa chair et ses organes étaient simplement marquées par d'autres codes génétiques. Et comment dire, il en avait un peu rien à foutre. Seul comptait l'étendu infini du désert qui lui servait bien à moduler sa respiration. Son torse se soulevant depuis quelques minutes à un rythme régulier semble à celui du sommeil. À force d'entraînement, que cela soit pendant son service militaire forcé ou pendant ses années de servitude, il savait que passer en état de sommeil ralentissait considérablement les battements de son coeur noir, l'afflux sanguin dans ses veines et ses fonctions vitales générales. Il sentait que son stress physique aussi intense soit-il, n'envahirait pas son esprit. Galvan avait bien failli le mettre dans cet état à force de danser et de hurler.
Il commence à trouver le temps longs. À force d'appuyer sur cette plaie, il sent des courbatures. Un quart d'heure. Une demi-heure. Le temps défile devant ses yeux et enfin le paysage s'anime. Ce petit con l'avait peut être pas abandonné dans le désert finalement. Ce serait une bien mauvaise marque sur son palmarès que d'avoir laisser mourir à coéquipier dans le sable. D'ailleurs, entre deux pensées, il réalise que l'odeur cuivré de son sang est assez prononcé. Alors qu'il écrasait toujours sa main sur cette plaie, renforçant la pression en voyant atterrir Galvan et un octogénaire qu'il n'avait pas vu de sa vie ; il se rappela que répandre le sang n'était pas une bonne idée dans le désert.
Les yeux gris de l'Ombra détaillent l'homme qui vient à sa rencontre, il est sur de lui, équipé semble t-il. Pour quelqu'un réquisitionner en urgence, il arrivait à amener pas mal de choses. Le sac avait l'air lourd quand il tomba sur le sol.
Le vieux avait le genre de regard qui en disait long. Il avait vu la guerre. Un regard chargé de souvenirs et d'histoires. C'était magnifique tiens. Mais il avait juste envi qu'on l'aide à cicatriser vite et à ramper jusqu'au RSAF avec les deux Champa capturées. Fuir le désert était désormais une priorité.
La voix dans sa tête le fait vriller un peu, son regard se perd dans le vague un court moment. Il n'aime pas quand on cause dans sa tête. Cela ne fait que renforcer le fait que les barrières de son esprit sont fragiles. Il le regarde intensément, comme un mec qui n'a pas confiance. Puis il glisse son attention sur les outils de monsieur, la lampe, son accoutrement, puis il se dit qu'il n'a pas tellement le choix. À ce rythme, Papy n'aura plus envi de le soigner après le regard suspicieux qui lui lance.
Un champa. Un machin pas très gros, avec des grandes oreilles, une corne de peut être vingt centimètres, des dents et des griffes de trois centimètres. J'ai pas vu avec quoi il m'a taillé, et au final on s'en fout parce que le résultat est là. Arrêtez de parler dans ma tête et faites votre travail. Après on discute. Pas très motivé de lui offrir un regard empli d'une gratitude mièvre, il continue à le fixer lui et son matériel. La lampe l'aveugle un peu, il plisse les yeux et inspire un bon coup en entendant la dernière question du chirurgien. Il a vraiment besoin qu'il referme cette merde à cause des saignements. Ce type de blessure il le sait, pourrait se refermer en quelques jours. Mais l'écoulement du sang n'attend pas. Jamais aucun médecin, infirmier ou soignant ne lui avaient vraiment demandé de quelle espèce il était. Il voit ces mots comme une attaque et s'abstient de répondre. En général, les scientifiques qui le découpaient posaient ce genre de questions.
Tout à coup il n'a pas envi de montrer son corps caché sous une cape et sous une fine chemise. Juste suffisant pour pouvoir affronter le désert. Il va bien falloir retirer ou déchirer le haut du tissu mais lui ne sait pas bouger. Dimitri sait que s'il fait ça, il verra ses marques dorées bouger sur sa peau. Animé d'une vie propre. La tâche noire qui se repend sur son corps s'était rétrécie. Il la sentait cogiter en dessous de son coeur qui commençait à battre vite. Il fallait qu'il mette fin à ses pensées, alors il répondit en pensant, en espérant que le soigneur ne chercherait pas à l'emmerder sur ça.
Soignez-moi. On s'en tape que je sois un spectre, un orc, ou autre merde. Je saigne comme vous, ça gicle bien dans tous les sens et c'est rouge. Plus on attend. Plus on les attire. Alors, il faut qu'on s'active. Il veut mettre en alerte sans pour autant faire monter la panique. Vu le regard du grand-père, il doutait qu'il se transforme en boule de nerf. Il était parfaitement calme. Mais, est-ce qu'on peut en dire autant de Galvan ? Les échanges à travers l'esprit ce n'était pas quelque chose qu'il affectionnait. Il avait l'impression d'entendre sa voix comme un echo assourdissant. La perte conséquente de sang devait contribuer à ça. Il ne voulait pas parler. Il remercierait plus tard quand les morceaux seront recollés comme par magie.
Il sentait son regard se voiler. Il n'aimait pas se sentir faible après une perte conséquente de sang. Il pourrait pas bouger longtemps s'ils se faisaient attaquer.
Dites-lui plutôt de surveiller les alentours pendant que vous vous occupez de moi. Galvan avait l'air d'écouter l'inconnu d'un certain âge et de lui porter un immense respect. Les yeux de Galvan brillaient d'attention envers les premiers actes du soigneur. Il attendait presque impatiemment la suite. Impatiemment ? Il voyait bien là, ce Galvan paniqué changer d'expression. Il était impatient de voir le spectacle. C'est quoi votre lien au juste ? Pourquoi il a l'air si content de le voir sortir vos engins de torture ?
POSTE 2
Son stress épouvantable n'était plus caractérisé par cette rivière de sang qui sortait de ce corps pas tout à fait humain. L'Ombra maintenait cette illusion. Mais comme tout mortel, il saignait et il mourrait. Sa chair et ses organes étaient simplement marquées par d'autres codes génétiques. Et comment dire, il en avait un peu rien à foutre. Seul comptait l'étendu infini du désert qui lui servait bien à moduler sa respiration. Son torse se soulevant depuis quelques minutes à un rythme régulier semble à celui du sommeil. À force d'entraînement, que cela soit pendant son service militaire forcé ou pendant ses années de servitude, il savait que passer en état de sommeil ralentissait considérablement les battements de son coeur noir, l'afflux sanguin dans ses veines et ses fonctions vitales générales. Il sentait que son stress physique aussi intense soit-il, n'envahirait pas son esprit. Galvan avait bien failli le mettre dans cet état à force de danser et de hurler.
Il commence à trouver le temps longs. À force d'appuyer sur cette plaie, il sent des courbatures. Un quart d'heure. Une demi-heure. Le temps défile devant ses yeux et enfin le paysage s'anime. Ce petit con l'avait peut être pas abandonné dans le désert finalement. Ce serait une bien mauvaise marque sur son palmarès que d'avoir laisser mourir à coéquipier dans le sable. D'ailleurs, entre deux pensées, il réalise que l'odeur cuivré de son sang est assez prononcé. Alors qu'il écrasait toujours sa main sur cette plaie, renforçant la pression en voyant atterrir Galvan et un octogénaire qu'il n'avait pas vu de sa vie ; il se rappela que répandre le sang n'était pas une bonne idée dans le désert.
Les yeux gris de l'Ombra détaillent l'homme qui vient à sa rencontre, il est sur de lui, équipé semble t-il. Pour quelqu'un réquisitionner en urgence, il arrivait à amener pas mal de choses. Le sac avait l'air lourd quand il tomba sur le sol.
Le vieux avait le genre de regard qui en disait long. Il avait vu la guerre. Un regard chargé de souvenirs et d'histoires. C'était magnifique tiens. Mais il avait juste envi qu'on l'aide à cicatriser vite et à ramper jusqu'au RSAF avec les deux Champa capturées. Fuir le désert était désormais une priorité.
La voix dans sa tête le fait vriller un peu, son regard se perd dans le vague un court moment. Il n'aime pas quand on cause dans sa tête. Cela ne fait que renforcer le fait que les barrières de son esprit sont fragiles. Il le regarde intensément, comme un mec qui n'a pas confiance. Puis il glisse son attention sur les outils de monsieur, la lampe, son accoutrement, puis il se dit qu'il n'a pas tellement le choix. À ce rythme, Papy n'aura plus envi de le soigner après le regard suspicieux qui lui lance.
Un champa. Un machin pas très gros, avec des grandes oreilles, une corne de peut être vingt centimètres, des dents et des griffes de trois centimètres. J'ai pas vu avec quoi il m'a taillé, et au final on s'en fout parce que le résultat est là. Arrêtez de parler dans ma tête et faites votre travail. Après on discute. Pas très motivé de lui offrir un regard empli d'une gratitude mièvre, il continue à le fixer lui et son matériel. La lampe l'aveugle un peu, il plisse les yeux et inspire un bon coup en entendant la dernière question du chirurgien. Il a vraiment besoin qu'il referme cette merde à cause des saignements. Ce type de blessure il le sait, pourrait se refermer en quelques jours. Mais l'écoulement du sang n'attend pas. Jamais aucun médecin, infirmier ou soignant ne lui avaient vraiment demandé de quelle espèce il était. Il voit ces mots comme une attaque et s'abstient de répondre. En général, les scientifiques qui le découpaient posaient ce genre de questions.
Tout à coup il n'a pas envi de montrer son corps caché sous une cape et sous une fine chemise. Juste suffisant pour pouvoir affronter le désert. Il va bien falloir retirer ou déchirer le haut du tissu mais lui ne sait pas bouger. Dimitri sait que s'il fait ça, il verra ses marques dorées bouger sur sa peau. Animé d'une vie propre. La tâche noire qui se repend sur son corps s'était rétrécie. Il la sentait cogiter en dessous de son coeur qui commençait à battre vite. Il fallait qu'il mette fin à ses pensées, alors il répondit en pensant, en espérant que le soigneur ne chercherait pas à l'emmerder sur ça.
Soignez-moi. On s'en tape que je sois un spectre, un orc, ou autre merde. Je saigne comme vous, ça gicle bien dans tous les sens et c'est rouge. Plus on attend. Plus on les attire. Alors, il faut qu'on s'active. Il veut mettre en alerte sans pour autant faire monter la panique. Vu le regard du grand-père, il doutait qu'il se transforme en boule de nerf. Il était parfaitement calme. Mais, est-ce qu'on peut en dire autant de Galvan ? Les échanges à travers l'esprit ce n'était pas quelque chose qu'il affectionnait. Il avait l'impression d'entendre sa voix comme un echo assourdissant. La perte conséquente de sang devait contribuer à ça. Il ne voulait pas parler. Il remercierait plus tard quand les morceaux seront recollés comme par magie.
Il sentait son regard se voiler. Il n'aimait pas se sentir faible après une perte conséquente de sang. Il pourrait pas bouger longtemps s'ils se faisaient attaquer.
Dites-lui plutôt de surveiller les alentours pendant que vous vous occupez de moi. Galvan avait l'air d'écouter l'inconnu d'un certain âge et de lui porter un immense respect. Les yeux de Galvan brillaient d'attention envers les premiers actes du soigneur. Il attendait presque impatiemment la suite. Impatiemment ? Il voyait bien là, ce Galvan paniqué changer d'expression. Il était impatient de voir le spectacle. C'est quoi votre lien au juste ? Pourquoi il a l'air si content de le voir sortir vos engins de torture ?
POSTE 2
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Sylvain
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En voilà un curieux numéro j’en ai soigné des timides, mais là c’est une première. Le vieil homme fouilla sa mémoire, un champa...un champa ? Comme les champas aux pruneaux ? On peut bien être âgée, mais tout de même avoir le palais délicat. N’en ayant jamais vu sauf dans une assiette le médecin ne retient que l’information sur la taille des griffes. Pas très longue pas trop profond comme entaille, mais bigre on dirait que le sang essaye de se faire la malle de son corps.
Il était sacrément bavard pour un blessé avec une voix qui résonne dans sa tête. En général les pensées sont assez confuses. Sylvain répondit sobrement.
— Je vais faire mon travail pas de soucis, si je vous ai demandé ça c’est qu’on ne soigne pas tout le monde de la même façon et moi même j’ai mes limites de connaissances. Je ne sais pas de quoi vous parlez, mais j’imagine que le désert de nuit doit être remplis de charognard ou autre saloperie et je suppose que votre odeur va rendre dingue ce qui se trouve dans les environs, alors hop au boulot ! Virez-moi votre paluche de là quand je vous le dirai. Et lui c’est un ancien élève qui visiblement admire toujours son vieux maître ouh ouh.
Se redressant le vieux apostropha Galvin.
— Tiens-moi la lampe et garde un œil aux alentours j’ai pas envie de me faire bouffer les miches et si cette lumière s’éteint je te file la raclée de ta vie.
Joignant le geste à la parole le médecin se munit d’une bande compresse et de plusieurs instruments. Se stabilisant dans le sable au-dessus de votre épaule un ordre mental partit rapidement.
— Maintenant !
Tétanisé d’être resté crispé aussi longtemps dans la même position le bras retomba mollement. Les yeux de Sylvain étaient grands ouverts pour capter la moindre information de ce qu’il voyait.
La plaie continuait de suintai du sang, ce n’était pas une jugulaire visiblement, mais l’artère suprascapulaire. Ce qui pouvait expliquer hémorragie. Le médecin écarta doucement les bords de la plaie, à chaque battement de cœur le liquide rouge se faisait expulser. Les battements étaient étrangement espacés, visiblement le gaillard savait calmer son corps avec célérité. Repérant l’artère le vieil homme envoya un nouveau message mental bref.
— Je vais réduire l’épanchement avec un léger bricolage, il faudra faire quelque chose de plus...propre dans tous les sens du terme plus tard, mais ça devrait vous sauver la vie.
Continuant son travail le chirurgien sortit d’une main de l’autre sac une bobine d’un fils très fin. Il remonta de quelques centimètres au-dessus de la déchirure et comprima la veine, par chance la blessure avait était faite en bout de course de ladite artère et les dégâts n’était pas trop grands, mais le risque de se vidait de son sang suite à ce genre de blessure était courant. Vers la fin de son trajet cette artère vascularisée la peau de la partie supérieure de la poitrine. Une déchirure plus en amont aurait était plus problématique. Peau qui avait d’étrange reflet doré se dit l’érudit. Sans doute le dernier tatouage à la mode chez les jeunes.
— Bon ça devrait tenir pour le moment, n’essayez pas de vous lever et tenez buvez cette fiole. Dites-moi que vous avez un camp de rapatriement pas loin ?
Il était sacrément bavard pour un blessé avec une voix qui résonne dans sa tête. En général les pensées sont assez confuses. Sylvain répondit sobrement.
— Je vais faire mon travail pas de soucis, si je vous ai demandé ça c’est qu’on ne soigne pas tout le monde de la même façon et moi même j’ai mes limites de connaissances. Je ne sais pas de quoi vous parlez, mais j’imagine que le désert de nuit doit être remplis de charognard ou autre saloperie et je suppose que votre odeur va rendre dingue ce qui se trouve dans les environs, alors hop au boulot ! Virez-moi votre paluche de là quand je vous le dirai. Et lui c’est un ancien élève qui visiblement admire toujours son vieux maître ouh ouh.
Se redressant le vieux apostropha Galvin.
— Tiens-moi la lampe et garde un œil aux alentours j’ai pas envie de me faire bouffer les miches et si cette lumière s’éteint je te file la raclée de ta vie.
Joignant le geste à la parole le médecin se munit d’une bande compresse et de plusieurs instruments. Se stabilisant dans le sable au-dessus de votre épaule un ordre mental partit rapidement.
— Maintenant !
Tétanisé d’être resté crispé aussi longtemps dans la même position le bras retomba mollement. Les yeux de Sylvain étaient grands ouverts pour capter la moindre information de ce qu’il voyait.
La plaie continuait de suintai du sang, ce n’était pas une jugulaire visiblement, mais l’artère suprascapulaire. Ce qui pouvait expliquer hémorragie. Le médecin écarta doucement les bords de la plaie, à chaque battement de cœur le liquide rouge se faisait expulser. Les battements étaient étrangement espacés, visiblement le gaillard savait calmer son corps avec célérité. Repérant l’artère le vieil homme envoya un nouveau message mental bref.
— Je vais réduire l’épanchement avec un léger bricolage, il faudra faire quelque chose de plus...propre dans tous les sens du terme plus tard, mais ça devrait vous sauver la vie.
Continuant son travail le chirurgien sortit d’une main de l’autre sac une bobine d’un fils très fin. Il remonta de quelques centimètres au-dessus de la déchirure et comprima la veine, par chance la blessure avait était faite en bout de course de ladite artère et les dégâts n’était pas trop grands, mais le risque de se vidait de son sang suite à ce genre de blessure était courant. Vers la fin de son trajet cette artère vascularisée la peau de la partie supérieure de la poitrine. Une déchirure plus en amont aurait était plus problématique. Peau qui avait d’étrange reflet doré se dit l’érudit. Sans doute le dernier tatouage à la mode chez les jeunes.
— Bon ça devrait tenir pour le moment, n’essayez pas de vous lever et tenez buvez cette fiole. Dites-moi que vous avez un camp de rapatriement pas loin ?
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Dimitri Chagry
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Info personnage
Race: Ombra
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique neutre
Rang: C
Il risquait de mourir au pire, et s’il n’était pas soigné comme un ombra il mourrait aussi. Il doutait fortement que le vieil homme ait pu soigner beaucoup de son espèce dans sa vie. Les Luminas et les Ombras ne courraient pas les rues. Il eut un rictus sans aucune réponse pour l’agrémenter. Que pourrait-il lui balancer ? Qu’il avait sûrement jamais découpé d’Ombra de sa vie . Cela ne ferait rien avancer. Puis, cela pourrait éveiller les curiosités de l’homme à la barbe blanche immaculée. Au cœur de cette nuit, il en avait presque mal aux yeux. Sa barbe s’illuminait presque. À moins que cela soit la perte de sang qui rende ses yeux sensibles. Débile.
Je me demande quels sont vos exploits pour qu’il vous apprécie autant. Les démonstrations devaient sûrement être de l’ordre du découpage s’il était si bon chirurgien.
Le vieux n’était pas sénile. Son débit de parole dans sa tête était sans aucune incohérence. La lampe allait apporter de la lumière et de la précision au travail. Tant qu’il ne mourrait pas là dans ce désert, il s’en foutait pas mal. Le travail qu’il effectuait pour le compte du régiment spécial des animaux fantastiques comportait de nombreux risques qu’il avait royalement ignorés. Le rapport allait lui être fatal et il espérait que s’il ne crevait pas là dans le sable tiède, on ne le renvoie pas faire des livraisons longues et ennuyeuses en ville. Galvan avait l’air moins ahuri et plus concentré. Il surveillait vite fait les environs tout en maintenant correctement la lumière. Dimitri se concentra sur la lueur que portait la lumière sur la blessure, et il suivit les demandes de l’homme sans trop poser de questions. Il avait certes permis à son corps de ne pas perdre du sang à flot, mais cela n’enlevait rien aux paillettes qui dansaient devant ses yeux.
Dites Barbe Blanche. C’est quoi votre nom ? Histoire que si vous me sauvez je vous rendrais service et parlerez en bien sur vous, et si vous me tuez je viendrais vous hanter jusqu’à vos derniers pauvres jours. Les lèvres étaient closes. Il faisait attention à faire le moindre effort possible et relâcha la pression de son bras dès qu’il lui demanda. Avec une précision chirurgicale, le soigneur s’occupa de sa plaie. Il ne sentait plus son bras, mais il sentait que les sensations revenaient surtout quand l’inconnu s’amusa avec son aiguille. La sensation qu’on trifouillait dans la gorge ne manqua pas de le faire trembler. Dimitri contenait ses mouvements du mieux qu’il pouvait même s’il avait envie de cogner le vieillard par réflexe. Les réparations d’urgence étaient une horreur à vivre et il sentit le chemin du fil sans avoir besoin de voir. Il détestait cette sensation de micro perforation, son cou était sensible et il est dû se mordre l’intérieur de la bouche pour ne pas bouger pendant les soins. Le picotement douloureux dura longtemps avant que des pensées lui vient. Le vieillard lui expliqua que cette blessure allait demander des soins plus approfondis. Cela suffirait à faire tenir l’ensemble d’après ses mots. Dimitri ne fut soulagé qu’à moitié alors qu’un grognement s’échappait de sa gorge.
Nous avons installé plusieurs points de… rapatriements, là où nous avons mis des pièges il y a des postes d’observations sommaires… Mais cette mission… ne devait durer qu’une nuit, donc j’pense pas qu’on peut appeler ça un camp... Les mots s’échappaient difficilement. Il articulait à peine ce qui rendait son propos difficile à comprendre. Ça voit s’éteignait en fin de phrase, un grognement étouffait ses mots. Il sentait le fil tirer sur sa peau à chaque mouvement et n’osait plus bouger. Dimitri avait beau paraître solide, il réagissait bien mal à la douleur. Il pouvait l’accepter, mais il ne parvenait jamais à la mettre de côté pour se plonger dans sa conscience. Ses propos ressemblaient peut-être davantage à des balbutiements et des grognements. Il mangeait ses mots mais les deux avaient peut-être compris. En tout cas, après cela il ne parla plus, but quelques gorgées qui lui arrachèrent une grimace. C’quoi ? Ça’a un gout bizarre.
Se lever. Deuxième tâche importante. Il fallait qu’il se casse, tous ensemble, rapidement. Il ne sentait rien, le bleu n’avait rien vu. Il lui somma d’éteindre la lumière. Ça ne l’aidait pas à se concentrer et il avait déjà assez de paillettes dans les yeux. Sa vision nocturne lui permettra peut-être d’évaluer un potentiel danger. Sans oublier que la présence d’un civil à leurs côtés. Dimitri était à peu près sûr que le maître du bistouri n’était pas habitué à jouer avec des animaux sauvages. Cela n’avait rien de simple, et il avait fait les frais de son imprudence dans la précipitation. Avec la perte de sang, il sentait que ses réflexes étaient lamentables et sa vision s’était amenuisée. Il était capable de tenir debout, de marcher un peu, mais cela n’allait pas durer longtemps. Ils étaient à une demi-heure à pied des portes de la ville, ce qui n’était rien de bien difficile pour des marcheurs émérites comme eux. Enfin, excepté belle barbe blanche à ses côtés. Il n’était plus tout jeune. On va avancer et bouger côté sud, ça nous rapprochera de la capitale. Grand-père, t’peux te téléporter ? Merc’, mais j’préfère que t’rentres chez toi. On s’pas ce qui traine l’soir. Il esquissa son premier sourire de la soirée alors qu’il sentait ses poils se hérisser au son de quelques hurlements très lointain.
Cerberus. Dimitri acquiesce, l’effroi se lit dant ses yeux. Il n’allait pas faire semblant et laisser sa peur s’exprimer quelques secondes. Il fallait qu’il se bouge, le vieux devait pas rester ici. Il était même pas certains que son sauveur ait la possibilité de retourner en sécurité au bercail. Il était pas très sûr de pouvoir protéger tout le monde, ou donner des ordres potables sans pression. Dimitri était un suiveur pas un commandant.
Je peux pas l’amener, j’ai plus suffisamment d’énergie après la nuit qu’on vient de passer. Je peux pas me téléporter à nouveau en binôme. Galvan le regardait avec un air déconfis. Il s’apitoyait déjà alors qu’ils bougeaient encore.
Le vieux, tu peux te téléporter ? S’il lui sortait qu’il pouvait pas ou qu’il avait pas d’énergie parce qu’il avait eu une nuit de sommeil merdique, ils étaient peut être mort. Parce qu’à entendre les voix des cerberus, ils étaient une bien jolie meutes. Quatre ou sept.
Sinon. Notr’ seul chanc’, camp’ment d’rection nord. À l’opposé de l’endroit prévu. Ils allaient s’éloigner de la ville. Mais au moins, ils pourraient dissiper leurs odeurs en hauteur. Des tours de calcaire s’élevaient à quelques mètres du sol. Elle ne les protègerait pas mais laisserait la meute en difficulté. Il pensait tout cela mais n’était même pas encore sur de la taille des bêtes.
POSTE 3
Je me demande quels sont vos exploits pour qu’il vous apprécie autant. Les démonstrations devaient sûrement être de l’ordre du découpage s’il était si bon chirurgien.
Le vieux n’était pas sénile. Son débit de parole dans sa tête était sans aucune incohérence. La lampe allait apporter de la lumière et de la précision au travail. Tant qu’il ne mourrait pas là dans ce désert, il s’en foutait pas mal. Le travail qu’il effectuait pour le compte du régiment spécial des animaux fantastiques comportait de nombreux risques qu’il avait royalement ignorés. Le rapport allait lui être fatal et il espérait que s’il ne crevait pas là dans le sable tiède, on ne le renvoie pas faire des livraisons longues et ennuyeuses en ville. Galvan avait l’air moins ahuri et plus concentré. Il surveillait vite fait les environs tout en maintenant correctement la lumière. Dimitri se concentra sur la lueur que portait la lumière sur la blessure, et il suivit les demandes de l’homme sans trop poser de questions. Il avait certes permis à son corps de ne pas perdre du sang à flot, mais cela n’enlevait rien aux paillettes qui dansaient devant ses yeux.
Dites Barbe Blanche. C’est quoi votre nom ? Histoire que si vous me sauvez je vous rendrais service et parlerez en bien sur vous, et si vous me tuez je viendrais vous hanter jusqu’à vos derniers pauvres jours. Les lèvres étaient closes. Il faisait attention à faire le moindre effort possible et relâcha la pression de son bras dès qu’il lui demanda. Avec une précision chirurgicale, le soigneur s’occupa de sa plaie. Il ne sentait plus son bras, mais il sentait que les sensations revenaient surtout quand l’inconnu s’amusa avec son aiguille. La sensation qu’on trifouillait dans la gorge ne manqua pas de le faire trembler. Dimitri contenait ses mouvements du mieux qu’il pouvait même s’il avait envie de cogner le vieillard par réflexe. Les réparations d’urgence étaient une horreur à vivre et il sentit le chemin du fil sans avoir besoin de voir. Il détestait cette sensation de micro perforation, son cou était sensible et il est dû se mordre l’intérieur de la bouche pour ne pas bouger pendant les soins. Le picotement douloureux dura longtemps avant que des pensées lui vient. Le vieillard lui expliqua que cette blessure allait demander des soins plus approfondis. Cela suffirait à faire tenir l’ensemble d’après ses mots. Dimitri ne fut soulagé qu’à moitié alors qu’un grognement s’échappait de sa gorge.
Nous avons installé plusieurs points de… rapatriements, là où nous avons mis des pièges il y a des postes d’observations sommaires… Mais cette mission… ne devait durer qu’une nuit, donc j’pense pas qu’on peut appeler ça un camp... Les mots s’échappaient difficilement. Il articulait à peine ce qui rendait son propos difficile à comprendre. Ça voit s’éteignait en fin de phrase, un grognement étouffait ses mots. Il sentait le fil tirer sur sa peau à chaque mouvement et n’osait plus bouger. Dimitri avait beau paraître solide, il réagissait bien mal à la douleur. Il pouvait l’accepter, mais il ne parvenait jamais à la mettre de côté pour se plonger dans sa conscience. Ses propos ressemblaient peut-être davantage à des balbutiements et des grognements. Il mangeait ses mots mais les deux avaient peut-être compris. En tout cas, après cela il ne parla plus, but quelques gorgées qui lui arrachèrent une grimace. C’quoi ? Ça’a un gout bizarre.
Se lever. Deuxième tâche importante. Il fallait qu’il se casse, tous ensemble, rapidement. Il ne sentait rien, le bleu n’avait rien vu. Il lui somma d’éteindre la lumière. Ça ne l’aidait pas à se concentrer et il avait déjà assez de paillettes dans les yeux. Sa vision nocturne lui permettra peut-être d’évaluer un potentiel danger. Sans oublier que la présence d’un civil à leurs côtés. Dimitri était à peu près sûr que le maître du bistouri n’était pas habitué à jouer avec des animaux sauvages. Cela n’avait rien de simple, et il avait fait les frais de son imprudence dans la précipitation. Avec la perte de sang, il sentait que ses réflexes étaient lamentables et sa vision s’était amenuisée. Il était capable de tenir debout, de marcher un peu, mais cela n’allait pas durer longtemps. Ils étaient à une demi-heure à pied des portes de la ville, ce qui n’était rien de bien difficile pour des marcheurs émérites comme eux. Enfin, excepté belle barbe blanche à ses côtés. Il n’était plus tout jeune. On va avancer et bouger côté sud, ça nous rapprochera de la capitale. Grand-père, t’peux te téléporter ? Merc’, mais j’préfère que t’rentres chez toi. On s’pas ce qui traine l’soir. Il esquissa son premier sourire de la soirée alors qu’il sentait ses poils se hérisser au son de quelques hurlements très lointain.
Cerberus. Dimitri acquiesce, l’effroi se lit dant ses yeux. Il n’allait pas faire semblant et laisser sa peur s’exprimer quelques secondes. Il fallait qu’il se bouge, le vieux devait pas rester ici. Il était même pas certains que son sauveur ait la possibilité de retourner en sécurité au bercail. Il était pas très sûr de pouvoir protéger tout le monde, ou donner des ordres potables sans pression. Dimitri était un suiveur pas un commandant.
Je peux pas l’amener, j’ai plus suffisamment d’énergie après la nuit qu’on vient de passer. Je peux pas me téléporter à nouveau en binôme. Galvan le regardait avec un air déconfis. Il s’apitoyait déjà alors qu’ils bougeaient encore.
Le vieux, tu peux te téléporter ? S’il lui sortait qu’il pouvait pas ou qu’il avait pas d’énergie parce qu’il avait eu une nuit de sommeil merdique, ils étaient peut être mort. Parce qu’à entendre les voix des cerberus, ils étaient une bien jolie meutes. Quatre ou sept.
Sinon. Notr’ seul chanc’, camp’ment d’rection nord. À l’opposé de l’endroit prévu. Ils allaient s’éloigner de la ville. Mais au moins, ils pourraient dissiper leurs odeurs en hauteur. Des tours de calcaire s’élevaient à quelques mètres du sol. Elle ne les protègerait pas mais laisserait la meute en difficulté. Il pensait tout cela mais n’était même pas encore sur de la taille des bêtes.
POSTE 3
Citoyen du Reike
Sylvain
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Le vieillard écoutait d’une oreille mentale les questions de son patient. Et travailler tout en même temps.
— J’ai du rafistoler un paquet de gens pas beau à voir et sans faire dans mes braies. Je crois que ça lui a suffi pour me prendre comme un semblant de modèle. Barbe blanche ? Un ricanement silencieux retentit dans les deux crânes. On me l’avais jamais faire celle-là. Appelez-moi Sylvain c’est mon prénom ce sera plus simple. En revanche vous êtes gonflés de menacer quelqu’un qui à une lame à quelques centimètres d’une grosse artère.
Ayant retenu les autres informations que le fameux Dimitri avait données le médecin se recula. Et lui tendit une fiole.
— Vaut mieux pas vous le dire, mais ça vous donneras un prit coup d’énergie supplémentaire en plus de favoriser la création de sang. Jetant un regard au sol il hocha lentement la tête. Vaut mieux en général garder toute cette quantité dedans que dehors.
Sylvain ensuite écouta la conversation entre les deux hommes et écarquilla lentement les yeux. Foutre non, il ne pouvait pas se téléporter ou jouer les évasions magiques.
— GALVAN TRIPLE CHIURE DE MOUETTE, tu viens me chercher sans possibilité de me ramener ? Tu as quoi à la place de ton cerveau ?
Se rapprochant du pauvre jeune homme le chirurgien le menaçait d’un poing grêle et encore couvert de sang. Puis se rappelant de leurs situations il tempéra sa colère et surtout la puissance de sa voix. Un chuchotement rageur siffla entre les lèvres de l’érudit.
— Je sais foutre pas ce que c’est un Cerberus, mais au vu de la gueule que tu as tirée avant que la lumière s’éteigne ça ne doit pas être un animal de trait qui vient quémander une caresse. Je ne vais pas vous mentir mes deux lurons, mais si on doit courir je veux bien tenter, mais dans le sable je pense que je ferais 100m avant que mes jambes ou mon coeur voir les deux en même temps ne lâche. Pointant un doigt au hasard, car il ne voyait plus grand-chose. Et toi mon abrutis de Galvan je viendrais te hanter jusqu’à la fin des temps et 2 semaines supplémentaires.
Un crissement de sable fit comprendre que le vieil homme se tournait sur place cherchant la bonne direction et continuait doucement de grommeler.
— Et en plus on ne voit rien du tout. Je ne compte pas rester servir de buffet à votre machin chose berus surtout que de toute façon y a plus grande chose à manger sur ma carcasse. Alors un de vous deux aurait l’aimable gentillesse de nous sortir de ce guêpier. Suivre Galvan, quel idiot je fais.
— J’ai du rafistoler un paquet de gens pas beau à voir et sans faire dans mes braies. Je crois que ça lui a suffi pour me prendre comme un semblant de modèle. Barbe blanche ? Un ricanement silencieux retentit dans les deux crânes. On me l’avais jamais faire celle-là. Appelez-moi Sylvain c’est mon prénom ce sera plus simple. En revanche vous êtes gonflés de menacer quelqu’un qui à une lame à quelques centimètres d’une grosse artère.
Ayant retenu les autres informations que le fameux Dimitri avait données le médecin se recula. Et lui tendit une fiole.
— Vaut mieux pas vous le dire, mais ça vous donneras un prit coup d’énergie supplémentaire en plus de favoriser la création de sang. Jetant un regard au sol il hocha lentement la tête. Vaut mieux en général garder toute cette quantité dedans que dehors.
Sylvain ensuite écouta la conversation entre les deux hommes et écarquilla lentement les yeux. Foutre non, il ne pouvait pas se téléporter ou jouer les évasions magiques.
— GALVAN TRIPLE CHIURE DE MOUETTE, tu viens me chercher sans possibilité de me ramener ? Tu as quoi à la place de ton cerveau ?
Se rapprochant du pauvre jeune homme le chirurgien le menaçait d’un poing grêle et encore couvert de sang. Puis se rappelant de leurs situations il tempéra sa colère et surtout la puissance de sa voix. Un chuchotement rageur siffla entre les lèvres de l’érudit.
— Je sais foutre pas ce que c’est un Cerberus, mais au vu de la gueule que tu as tirée avant que la lumière s’éteigne ça ne doit pas être un animal de trait qui vient quémander une caresse. Je ne vais pas vous mentir mes deux lurons, mais si on doit courir je veux bien tenter, mais dans le sable je pense que je ferais 100m avant que mes jambes ou mon coeur voir les deux en même temps ne lâche. Pointant un doigt au hasard, car il ne voyait plus grand-chose. Et toi mon abrutis de Galvan je viendrais te hanter jusqu’à la fin des temps et 2 semaines supplémentaires.
Un crissement de sable fit comprendre que le vieil homme se tournait sur place cherchant la bonne direction et continuait doucement de grommeler.
— Et en plus on ne voit rien du tout. Je ne compte pas rester servir de buffet à votre machin chose berus surtout que de toute façon y a plus grande chose à manger sur ma carcasse. Alors un de vous deux aurait l’aimable gentillesse de nous sortir de ce guêpier. Suivre Galvan, quel idiot je fais.
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Dimitri Chagry
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Chaque micro mouvement lui donnait l'impression que sa gorge allait se déchirer. Il sentait le fil à l'intérieur lui tirailler la chair alors que le goût âcre du liquide était tenace sur sa langue. Le vieux terminait son oeuvre alors qu'il se présentait. L'écho dans sa tête était toujours aussi puissant, mais il s'y était habitué. Sylvain soupirait quelques menaces. Il eut envie de se toucher la gorge comme pour vérifier qu'il n'avait pas couper autre chose pour se venger. Une menace ? Une mise en garde plutôt. Son regard ne quittait pas le soigneur comme pour lui souffler de tenter d'essayer. Les muscles de Dimitri ne s'étaient pas pour autant tendu. Barbe blanche ne serait pas assez fou pour le terminer de cette façon après avoir fait ce petit saut jusqu'ici. Puis, je suppose que tu ne seras pas assez fou pour trancher ma gorge face à un témoin, n'est ce pas Sylvain ? Il s'empêchait de rire. Il savait déjà que cela lui ferait très mal. Il sentait petit à petit les tissus de son corps se reconstituer. Le processus allait être long et il pourrait rouvrir la plaie avec des gestes trop brusques. Alors il ferait le plus doucement possible.
Prêt à décoller, il avait demandé à Sylvain de prendre la tengeante. Par sécurité. La nuit était sombre et la lune était dissimulée par d'éternels nuages. Le caprice de ces derniers n'offrait pas une belle luminosité. Les yeux de Galvan étaient moins bon que les siens mais le stagiaire avait travaillé correctement en surveillant leurs arrières. Sa vision nocturne lui permettait de voir qu'il n'y avait aucun danger proche...
La lumière de la lampe du grand père s'éteignit dans la foulée. Les révélations faites, il sentit la colère de Sylvain monter d'un cran. Calme-toi, c'est d'une crise cardiaque que tu vas mourir. Dimitri plaisante à moitié. Le vieux n'a sûrement pas prévu de mourir de cette manière. À cet âge, on n'a surement bon espoir de finir ses jours tranquilles sur un lit plutôt que déchiqueté par de puissantes mâchoires.
Le corps de Dimitri bougeait lentement et méthodiquement, son visage se crispait et déformait chacun de ses traits. Les picotements s'intensifiaient, il avait beau ne pas forcer il sentait que le fil jouait avec ses nerfs. La douleur était lancinante et persistante. Il aurait tellement aimer que le petit remontant calme sa douleur plutôt qu'il améliore sa production de globules rouges. Il somme rapidement à Galval de récupérer la cage des deux Champa qui glapissait. Les filles devaient sentir la mort approcher.
Après avoir récupéré tout ce qu'il pouvait accrocher à sa ceinture, il lâcha en voyant Galvan se faire tout petit face à barbe blanche : J'ai une grande nouvelle, si on crève tous, on n'hantera personne. Allez Sylvain, puisque tes jambes sont en fin de vie, monte sur mon dos mais ne m'arrache pas la gorge. Je peux aussi te porter comme une princesse, mais j'voudrais pas que tu te sentes humilié. Ce serait bien dommage de ruiner un travail si bien mené. Il sentait comme un regain d'énergie, léger, passager, mais suffisant pour qu'ils puissent atteindre le lieu sécurisé. Dans l'idéal, ils pourraient tenir jusqu'au petit matin si la taille des cerberus le permettaient. L'adrénaline et la peur de se faire déchirer allaient forcément les maintenir en vie. Un petit sourire discret étira sa bouche et en même temps la blessure fraîche. Une grimace prit encore la place. Trop de facteurs inconnus planaient comme une épée au dessus de leur crâne. Il s'était agenouillé dos à barbe blanche, attendant qu'il grimpe. Un vieux ça devait pas peser très lourd...
POSTE 4
Prêt à décoller, il avait demandé à Sylvain de prendre la tengeante. Par sécurité. La nuit était sombre et la lune était dissimulée par d'éternels nuages. Le caprice de ces derniers n'offrait pas une belle luminosité. Les yeux de Galvan étaient moins bon que les siens mais le stagiaire avait travaillé correctement en surveillant leurs arrières. Sa vision nocturne lui permettait de voir qu'il n'y avait aucun danger proche...
La lumière de la lampe du grand père s'éteignit dans la foulée. Les révélations faites, il sentit la colère de Sylvain monter d'un cran. Calme-toi, c'est d'une crise cardiaque que tu vas mourir. Dimitri plaisante à moitié. Le vieux n'a sûrement pas prévu de mourir de cette manière. À cet âge, on n'a surement bon espoir de finir ses jours tranquilles sur un lit plutôt que déchiqueté par de puissantes mâchoires.
Le corps de Dimitri bougeait lentement et méthodiquement, son visage se crispait et déformait chacun de ses traits. Les picotements s'intensifiaient, il avait beau ne pas forcer il sentait que le fil jouait avec ses nerfs. La douleur était lancinante et persistante. Il aurait tellement aimer que le petit remontant calme sa douleur plutôt qu'il améliore sa production de globules rouges. Il somme rapidement à Galval de récupérer la cage des deux Champa qui glapissait. Les filles devaient sentir la mort approcher.
Après avoir récupéré tout ce qu'il pouvait accrocher à sa ceinture, il lâcha en voyant Galvan se faire tout petit face à barbe blanche : J'ai une grande nouvelle, si on crève tous, on n'hantera personne. Allez Sylvain, puisque tes jambes sont en fin de vie, monte sur mon dos mais ne m'arrache pas la gorge. Je peux aussi te porter comme une princesse, mais j'voudrais pas que tu te sentes humilié. Ce serait bien dommage de ruiner un travail si bien mené. Il sentait comme un regain d'énergie, léger, passager, mais suffisant pour qu'ils puissent atteindre le lieu sécurisé. Dans l'idéal, ils pourraient tenir jusqu'au petit matin si la taille des cerberus le permettaient. L'adrénaline et la peur de se faire déchirer allaient forcément les maintenir en vie. Un petit sourire discret étira sa bouche et en même temps la blessure fraîche. Une grimace prit encore la place. Trop de facteurs inconnus planaient comme une épée au dessus de leur crâne. Il s'était agenouillé dos à barbe blanche, attendant qu'il grimpe. Un vieux ça devait pas peser très lourd...
POSTE 4
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Sylvain
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Sylvain soupire intérieurement fort. Si fort qu’il aurait pu souffler tous les grains de sable du désert. Effectivement son rythme cardiaque était monté d’un cran. Mais la solution que lui proposait le jeune homme était pour le moins surprenante. Il reprit avec plus de calme.
— Je ne suis pas idiot et je doute de distancer un superprédateur dans son milieu naturel. Alors je vais prendre sur moi et...grimper sur votre dos, miséricorde quelle nuit.
L’érudit s’approcha doucement en grommelant encore en passant proche de Galvan. Et grimpa sur le dos de sa nouvelle monture. Il prit soin de passer seulement un bras du côté opposé à la blessure. Qu’est ce que les gars de son ancien régiment verraient en voyant Sylvain la foudre blanche porter sur le dos d’un soldat en plein désert. Il pouvait entendre d’ici les rires gras. Dommage pour eux qu’ils soient tous morts sinon il aurait déjà une chanson dans toutes les tavernes de la ville. La nostalgie peut vous surprendre à tout moment même au départ de la course la plus improbable.
— Et bien j’espère que je ne pèse pas trop lourd, mais je pense que ça devrait aller, je dois faire quelque chose comme 65 ou 70 kilos, je crois. C’est fou ce qu’on perd avec l’âge. Et si vous me pardonnez l’expression en avant !
La mémoire musculaire est une chose fascinante et peut importe la bête les talons du chirurgien lui donnèrent une légère impulsion. Si Dimitri avait pu se retourner à ce moment-là, il aurait vu le visage de Sylvain se colorer en un rouge vif.
Le soleil montait peu à peu, mais lentement à l’horizon. Les dunes de sable et les rochers solitaires commençaient à étendre paresseusement leurs ombres. Comme des doigts voulant les saisir et les ralentir dans leurs fuites. De là où ils étaient partit seule une traînée humide de sang et le piétinement de leur pas trahissait leur présence passée. La drôle d’équipé c’était mis en branle. Plus loin dans le désert des pattes frappèrent le sable dans un trot régulier. Une bête blessée à cette heure de la journée c’est une aubaine. Le cerveau relativement développé du carnivore se mit en marche.
Ils étaient à mi-distance quand Sylvain aperçut une ombre qui bougeait plus vite que celles projetées par les éléments du décor. A une distance encore raisonnable derrière eux. Se raclant la gorge il prononça à mi-voix.
— Je crois que nos invités sont là.
Les prédateurs étaient encore hésitants quant à la démarche à suivre. Une créature pareille n’était pas connue et leurs instincts leur dictèrent d’observer pour le moment. Traquer une créature et la voir lentement s’épuiser était une tactique qui avait fait ses preuves pendant des années d’évolutions.
— Je ne suis pas idiot et je doute de distancer un superprédateur dans son milieu naturel. Alors je vais prendre sur moi et...grimper sur votre dos, miséricorde quelle nuit.
L’érudit s’approcha doucement en grommelant encore en passant proche de Galvan. Et grimpa sur le dos de sa nouvelle monture. Il prit soin de passer seulement un bras du côté opposé à la blessure. Qu’est ce que les gars de son ancien régiment verraient en voyant Sylvain la foudre blanche porter sur le dos d’un soldat en plein désert. Il pouvait entendre d’ici les rires gras. Dommage pour eux qu’ils soient tous morts sinon il aurait déjà une chanson dans toutes les tavernes de la ville. La nostalgie peut vous surprendre à tout moment même au départ de la course la plus improbable.
— Et bien j’espère que je ne pèse pas trop lourd, mais je pense que ça devrait aller, je dois faire quelque chose comme 65 ou 70 kilos, je crois. C’est fou ce qu’on perd avec l’âge. Et si vous me pardonnez l’expression en avant !
La mémoire musculaire est une chose fascinante et peut importe la bête les talons du chirurgien lui donnèrent une légère impulsion. Si Dimitri avait pu se retourner à ce moment-là, il aurait vu le visage de Sylvain se colorer en un rouge vif.
Le soleil montait peu à peu, mais lentement à l’horizon. Les dunes de sable et les rochers solitaires commençaient à étendre paresseusement leurs ombres. Comme des doigts voulant les saisir et les ralentir dans leurs fuites. De là où ils étaient partit seule une traînée humide de sang et le piétinement de leur pas trahissait leur présence passée. La drôle d’équipé c’était mis en branle. Plus loin dans le désert des pattes frappèrent le sable dans un trot régulier. Une bête blessée à cette heure de la journée c’est une aubaine. Le cerveau relativement développé du carnivore se mit en marche.
Ils étaient à mi-distance quand Sylvain aperçut une ombre qui bougeait plus vite que celles projetées par les éléments du décor. A une distance encore raisonnable derrière eux. Se raclant la gorge il prononça à mi-voix.
— Je crois que nos invités sont là.
Les prédateurs étaient encore hésitants quant à la démarche à suivre. Une créature pareille n’était pas connue et leurs instincts leur dictèrent d’observer pour le moment. Traquer une créature et la voir lentement s’épuiser était une tactique qui avait fait ses preuves pendant des années d’évolutions.
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Dimitri Chagry
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Race: Ombra
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique neutre
Rang: C
L’hésitation était bien présente mais n’avait pas sa place dans une situation pareille. La blessure au cou l’affaiblissait considérablement. À moins que cela ne soit la perte de sang qui rendait ses muscles si apathiques. Il avait l’impression d’être dans des sables mouvants, mais sous ses pieds tout étaient solides.
Il avait l’habitude de courir dans le désert. Il savait à quel point creuser un chemin demandait plus de temps que de courir sur un sol ferme. Lorsque le vieillard pleins de belles paroles eut fini de raconter sa vie… Décidément, ils s’étaient passés le flambeau. À côté, le trépidant était prêt à détaler. Son regard sur eux mi-effrayé mi-ahuri lui donnait vraiment un air débile.
Un poids plume. Allez on… Le silence se fit, un silence profond et angoissant qui durant bien dix secondes de temps en réalité. Il venait pas de lui taper sur les côtés comme s’il était une bête de somme ? Cette situation l’avait quelque peu refroidi. Mais l’ombre de la mort était en train de les rattraper. Alors… Il grogna un quart de seconde et fila dans le sable. T’as de la chance de m’avoir sauver la vie le vieux, j’ai cruellement envie de me cabrer pour te foutre par terre. Effectivement, l’ombra n’avait pas de temps à se retrouver pour admirer le visage gêné du vieillard. Il partait du principe que ce geste allait dans le sens de son humour. Il avait jusque-là prouvé qu’il en était doté… Pour Dimitri, il s’agissait d’un signe irréfutable que cet homme n’était pas encore sénile. Il conservait une totale maîtrise de sa tête et avait un esprit incroyablement bien fait. En avant… qu’il l’avait entendu dire. Son exaspération allait heureusement en dessous de son instinct de survie. Tiraillement. Ses dents se serraient entre elles tant la douleur lui rappelait sa blessure. La cicatrisation allait prendre quelques heures.
Son ouïe n’était pas suffisamment fine mais son odorat lui donnait des indications essentielles sur le rapprochement du danger. Les pattes imposantes des bestioles créaient un nuage de sable derrière eux. Leur présence était aisé à détecter… Cela ne signifiait pas que le trinôme était dans une position favorable. Leur chance de survie augmenterait de dix pourcent quand ils se rapprocheraient de l’aube. Il fallait pouvoir grimper sur les tours de calcaire. Il les voyait pointer vers le ciel et leurs ombres s’étalaient sur le groupe. Écrasante.
Sylvain leur annonça l’arrivée du régiment mais seul Galvan se retourna. Ils sont six je crois. Soupire après une expiration, Dimitri sans cogne il avance. Mais il se permettait d'ajouter, le regard sombre : Douze en comptant les têtes. Barbe blanche allait être ravi de faire leur rencontre. Il aurait le loisir de profiter de cette dernière vision du désert avec des bêtes au mieux de leur forme. Les cerberus étaient aussi beaux qu’odieux à voir. Leurs dentitions pouvaient arrachés une tête en une seconde selon la taille des mâchoires. Dimitri se mit à rire, les vibrations et le son devaient arriver aux oreilles du vieux et de Galvan.
Un ensemble de grondement se fit entendre. L’ombra n’adressa aucun regard à son voisin, aucun son ne sortit de sa bouche alors qu’il restait concentré sur l’objectif. À mi-chemin ? Les cerberus seraient vite sur eux. Il réfléchissait à toute vitesse alors qu’il sentait ses genoux faillir à un endroit où le sable était plus meuble. Il se rattrapa de justesse, mais perdit selon lui de précieuses secondes. Cette faille donna un impact aux canidés. Leurs décisions d’observer le trinôme n'avaient duré que quelques minutes. Cela ne leur laissaient pas suffisamment de temps pour atteindre le lieu.
Libère une des Champa, tout de suite. Tout de suite !
Incrédule face à cet ordre, Galvan ne réagit pas dans l’immédiat. À mi-chemin, Galvan lâcha une des cages qu'il ouvrit dans un coup de pied. Les cages coutaient un bras, ça allait forcément être réduit de sa paie à lui... Chier. Il entendit le Champa s'enfuir, prendre la direction des Cerberus, et modifier sa trajectoire en sentant le nouveau danger. Affolé, ces bêtes faisaient n'importe quoi. Cruel mais nécessaire pour gagner quelques secondes.
Il continuait de courir alors que l’odeur des bêtes se rapprochait. À quatre pattes, les cerberus étaient plus rapides. Ils filaient, la meute se donnait de la force. Arrivé en bas des tours, Dimitri ne réfléchit pas vraiment à comment grimper, il propulsa d'abord le papy avec la force de son bras gauche et sentit une couture craquer à l'intérieur. Les yeux ronds, il appuya contre son cou mais ne sentit pas le sang. Le vieux aurait surement des égratignures, mais ce n'était rien comparé à une tête arrachée ou à un cou qui pleurait. Il monta à son tour avec l'aide de Galvan qui s'était déjà glissé en haut. La dernière Champa tremblait de tout son corps. Arrivé en haut, il se rendit compte que Sylvain avait attéri la tête la première... Bordel, il n'avait pas été si fort ? Il ne s'en était pas trop rendu compte.
Sylvain ? T'es entier ? Pas le temps de se marrer, les douze têtes arrivaient sur eux. Une chance qu'ils soient suffisamment haut pour éviter les morsures. Deux bêtes tentaient de monter mais se prenait un coup de Galvan... Pendant ce temps là, lui tentait de retourner le grand père pour vérifier qu'il n'avait pas de traumatisme crânien...
L'ombra ne s'excusa pas. Il toussa alors qu'il se rendit compte que la respiration du grand père était bien présente. Pour lui ça voulait dire qu'il était pas mort, non ? Comme l'ombra n'avait aucune notion du respect des anciens, il donna un petit coup de pied léger sur les jambes de barbe blanche en lui soufflant d'une voix un peu agacée : Fallait pas me prendre pour un cheval. Allez, debout, viens admirer le spectacle... T'es pas mort tu respires, je le vois.
POSTE 5
Il avait l’habitude de courir dans le désert. Il savait à quel point creuser un chemin demandait plus de temps que de courir sur un sol ferme. Lorsque le vieillard pleins de belles paroles eut fini de raconter sa vie… Décidément, ils s’étaient passés le flambeau. À côté, le trépidant était prêt à détaler. Son regard sur eux mi-effrayé mi-ahuri lui donnait vraiment un air débile.
Un poids plume. Allez on… Le silence se fit, un silence profond et angoissant qui durant bien dix secondes de temps en réalité. Il venait pas de lui taper sur les côtés comme s’il était une bête de somme ? Cette situation l’avait quelque peu refroidi. Mais l’ombre de la mort était en train de les rattraper. Alors… Il grogna un quart de seconde et fila dans le sable. T’as de la chance de m’avoir sauver la vie le vieux, j’ai cruellement envie de me cabrer pour te foutre par terre. Effectivement, l’ombra n’avait pas de temps à se retrouver pour admirer le visage gêné du vieillard. Il partait du principe que ce geste allait dans le sens de son humour. Il avait jusque-là prouvé qu’il en était doté… Pour Dimitri, il s’agissait d’un signe irréfutable que cet homme n’était pas encore sénile. Il conservait une totale maîtrise de sa tête et avait un esprit incroyablement bien fait. En avant… qu’il l’avait entendu dire. Son exaspération allait heureusement en dessous de son instinct de survie. Tiraillement. Ses dents se serraient entre elles tant la douleur lui rappelait sa blessure. La cicatrisation allait prendre quelques heures.
Son ouïe n’était pas suffisamment fine mais son odorat lui donnait des indications essentielles sur le rapprochement du danger. Les pattes imposantes des bestioles créaient un nuage de sable derrière eux. Leur présence était aisé à détecter… Cela ne signifiait pas que le trinôme était dans une position favorable. Leur chance de survie augmenterait de dix pourcent quand ils se rapprocheraient de l’aube. Il fallait pouvoir grimper sur les tours de calcaire. Il les voyait pointer vers le ciel et leurs ombres s’étalaient sur le groupe. Écrasante.
Sylvain leur annonça l’arrivée du régiment mais seul Galvan se retourna. Ils sont six je crois. Soupire après une expiration, Dimitri sans cogne il avance. Mais il se permettait d'ajouter, le regard sombre : Douze en comptant les têtes. Barbe blanche allait être ravi de faire leur rencontre. Il aurait le loisir de profiter de cette dernière vision du désert avec des bêtes au mieux de leur forme. Les cerberus étaient aussi beaux qu’odieux à voir. Leurs dentitions pouvaient arrachés une tête en une seconde selon la taille des mâchoires. Dimitri se mit à rire, les vibrations et le son devaient arriver aux oreilles du vieux et de Galvan.
Un ensemble de grondement se fit entendre. L’ombra n’adressa aucun regard à son voisin, aucun son ne sortit de sa bouche alors qu’il restait concentré sur l’objectif. À mi-chemin ? Les cerberus seraient vite sur eux. Il réfléchissait à toute vitesse alors qu’il sentait ses genoux faillir à un endroit où le sable était plus meuble. Il se rattrapa de justesse, mais perdit selon lui de précieuses secondes. Cette faille donna un impact aux canidés. Leurs décisions d’observer le trinôme n'avaient duré que quelques minutes. Cela ne leur laissaient pas suffisamment de temps pour atteindre le lieu.
Libère une des Champa, tout de suite. Tout de suite !
Incrédule face à cet ordre, Galvan ne réagit pas dans l’immédiat. À mi-chemin, Galvan lâcha une des cages qu'il ouvrit dans un coup de pied. Les cages coutaient un bras, ça allait forcément être réduit de sa paie à lui... Chier. Il entendit le Champa s'enfuir, prendre la direction des Cerberus, et modifier sa trajectoire en sentant le nouveau danger. Affolé, ces bêtes faisaient n'importe quoi. Cruel mais nécessaire pour gagner quelques secondes.
Il continuait de courir alors que l’odeur des bêtes se rapprochait. À quatre pattes, les cerberus étaient plus rapides. Ils filaient, la meute se donnait de la force. Arrivé en bas des tours, Dimitri ne réfléchit pas vraiment à comment grimper, il propulsa d'abord le papy avec la force de son bras gauche et sentit une couture craquer à l'intérieur. Les yeux ronds, il appuya contre son cou mais ne sentit pas le sang. Le vieux aurait surement des égratignures, mais ce n'était rien comparé à une tête arrachée ou à un cou qui pleurait. Il monta à son tour avec l'aide de Galvan qui s'était déjà glissé en haut. La dernière Champa tremblait de tout son corps. Arrivé en haut, il se rendit compte que Sylvain avait attéri la tête la première... Bordel, il n'avait pas été si fort ? Il ne s'en était pas trop rendu compte.
Sylvain ? T'es entier ? Pas le temps de se marrer, les douze têtes arrivaient sur eux. Une chance qu'ils soient suffisamment haut pour éviter les morsures. Deux bêtes tentaient de monter mais se prenait un coup de Galvan... Pendant ce temps là, lui tentait de retourner le grand père pour vérifier qu'il n'avait pas de traumatisme crânien...
L'ombra ne s'excusa pas. Il toussa alors qu'il se rendit compte que la respiration du grand père était bien présente. Pour lui ça voulait dire qu'il était pas mort, non ? Comme l'ombra n'avait aucune notion du respect des anciens, il donna un petit coup de pied léger sur les jambes de barbe blanche en lui soufflant d'une voix un peu agacée : Fallait pas me prendre pour un cheval. Allez, debout, viens admirer le spectacle... T'es pas mort tu respires, je le vois.
POSTE 5
Citoyen du Reike
Sylvain
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Tous c’est enchaîné très vite, à peine le médecin a eu le temps de se rendre compte de son geste qu’ils partaient déjà à fond le train. La force de la jeunesse c’était épatant. Il gisait dans une fontaine de sang et voilà que ce Dimitri ce met à cavaler dans le sable avec un poids sur le dos. Se recroquevillant le plus possible l’érudit essayait de minimiser sa prise au vent pour faciliter les choses à sa monture.
Sylvain sentis Dimitri se crisper à l’annonce de Galvan, étant au plus proche il pouvait sentir ses muscles réagir à la nouvelle. Alors qu’il récitait doucement son testament et essayé de calmer son rythme cardiaque un faux pas de son étrange monture lui fit rater un battement. Foutramerde, je vais caner dans le désert à cause de cet abruti d’étudiant que je n’aurais jamais du diplômé. Dans sa panique il n’entendit pas le plan brillant de son patient et ce qui allait leur faire gagner de précieuse seconde. Il le comprit uniquement quand une ombre marron s’échappa à toute vitesse d’une des cages. La pauvre bête allait leur être utile. Désolé lapinou, mais ce noble sacrifice sera vite oublié songea le chirurgien.
Après des minutes qui parurent interminables et sentant le corps de son sauveur se couvrir d’une épaisse sueur Sylvain se demandait si la couture n’allait pas tout bonnement éclater. Mais les tours de pierre se dressaient enfin sur leur chemin. Comment allait-il grimper là haut ? Galvan avait déjà pris de l’avance et se trouvait au pied d’une des tours minérales.
— Je crois qu…
Le vieil homme n’eut pas le temps de finir sa phrase que son monde venait de se renverser. Qu’est-ce qui ce passe songea-t-il ? Dimitri est tombé ? Suis-je en train de chuter inexorablement dans le sable ? Le ciel du matin se trouvait à la place de l’horizon du désert et inversement. On dirait un paysage de bord de mer se dit Sylvain. Son esprit froid arrivait à garder un semblant de calme même dans les situations les plus tendues.
Mais au lieu de l’étendue plus ou moins sablonneuse, lorsque son monde se remit à l’endroit, c’est un sol rocailleux et bien compact qui cueillit le médecin au creux du dos. L’air fut chassé immédiatement de ses poumons sous la force de l’atterrissage. Son cerveau n’étant plus très bien oxygéné par ce manque d’air il mit un moment à récupérer un semblant de réflexion. La dernière phrase qu’il réussit à capter fit mouche. Se redressant d’un coup l’air abasourdi Sylvain regarda Dimitri avec des yeux ronds.
— Vous m’avez balancé ? Vous êtes un grand malade, vous savez. Vous auriez pu vous retrouver à vous vider de votre sang au pied de cette tour sans pouvoir faire le moindre geste. Soit vous êtes sacrément solide soit vous avez un je ne sais quoi de pas humain. Sans offense hein c’est ce qui vient de sauver notre peau.
Les bêtes commençaient déjà à se lasser de griffer la roche et se mirent à louvoyer entre les différentes tours de pierre. Pour finir par se mettre à l’ombre de l’une d’entre elles. Les deux têtes de chaque animal haletaient avec grand bruit pour les refroidir de cette course matinale tout en gardant un œil sur leurs paniers garnis placé en hauteur.
— Et maintenant on fait quoi ? On attend que mOsieur Galvan se recharge en magie hmm ?
Toujours assis Sylvain toisa d’un œil inquisiteur celui qu’il jugeait coupable des derniers événements.
Sylvain sentis Dimitri se crisper à l’annonce de Galvan, étant au plus proche il pouvait sentir ses muscles réagir à la nouvelle. Alors qu’il récitait doucement son testament et essayé de calmer son rythme cardiaque un faux pas de son étrange monture lui fit rater un battement. Foutramerde, je vais caner dans le désert à cause de cet abruti d’étudiant que je n’aurais jamais du diplômé. Dans sa panique il n’entendit pas le plan brillant de son patient et ce qui allait leur faire gagner de précieuse seconde. Il le comprit uniquement quand une ombre marron s’échappa à toute vitesse d’une des cages. La pauvre bête allait leur être utile. Désolé lapinou, mais ce noble sacrifice sera vite oublié songea le chirurgien.
Après des minutes qui parurent interminables et sentant le corps de son sauveur se couvrir d’une épaisse sueur Sylvain se demandait si la couture n’allait pas tout bonnement éclater. Mais les tours de pierre se dressaient enfin sur leur chemin. Comment allait-il grimper là haut ? Galvan avait déjà pris de l’avance et se trouvait au pied d’une des tours minérales.
— Je crois qu…
Le vieil homme n’eut pas le temps de finir sa phrase que son monde venait de se renverser. Qu’est-ce qui ce passe songea-t-il ? Dimitri est tombé ? Suis-je en train de chuter inexorablement dans le sable ? Le ciel du matin se trouvait à la place de l’horizon du désert et inversement. On dirait un paysage de bord de mer se dit Sylvain. Son esprit froid arrivait à garder un semblant de calme même dans les situations les plus tendues.
Mais au lieu de l’étendue plus ou moins sablonneuse, lorsque son monde se remit à l’endroit, c’est un sol rocailleux et bien compact qui cueillit le médecin au creux du dos. L’air fut chassé immédiatement de ses poumons sous la force de l’atterrissage. Son cerveau n’étant plus très bien oxygéné par ce manque d’air il mit un moment à récupérer un semblant de réflexion. La dernière phrase qu’il réussit à capter fit mouche. Se redressant d’un coup l’air abasourdi Sylvain regarda Dimitri avec des yeux ronds.
— Vous m’avez balancé ? Vous êtes un grand malade, vous savez. Vous auriez pu vous retrouver à vous vider de votre sang au pied de cette tour sans pouvoir faire le moindre geste. Soit vous êtes sacrément solide soit vous avez un je ne sais quoi de pas humain. Sans offense hein c’est ce qui vient de sauver notre peau.
Les bêtes commençaient déjà à se lasser de griffer la roche et se mirent à louvoyer entre les différentes tours de pierre. Pour finir par se mettre à l’ombre de l’une d’entre elles. Les deux têtes de chaque animal haletaient avec grand bruit pour les refroidir de cette course matinale tout en gardant un œil sur leurs paniers garnis placé en hauteur.
— Et maintenant on fait quoi ? On attend que mOsieur Galvan se recharge en magie hmm ?
Toujours assis Sylvain toisa d’un œil inquisiteur celui qu’il jugeait coupable des derniers événements.
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Dimitri Chagry
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L'ombra aurait pu ressentir un soulagement. Il était à deux doigts de le baffer s'il ne se réveillait pas. Il refusait de l'asperger d'eau. Il était au courant que secouer une personne avec un traumatisme crânien était la dernière chose à faire, mais puisqu'il avait maîtrisé approximativement la force de son lancer, il était impossible qu'un vétéran de guerre meurt d'une manière aussi stupide... Cela même s'il était particulièrement vieux. À moins que... Dimitri ne soit pas assez renseigné sur la fragilité d'un humain usé par la guerre ? Possible. Ses connaissances à ce sujet étaient médiocre puisqu'il ne se sentait pas concerné. L'ombra resterait jeune et vigoureux pour des centaines d'années s'il se décidait de se prélasser dans un fauteuil.
La régénération cellulaire fait déjà son oeuvre grand-père. Jugea t-il utile de préciser. Il aurait pu démentir les propos de leur nouvelle recrue en expliquant que sa race n'était pas lié à sa capacité de ne pas se vider de son sang. Mais il se tue. Le silence était roi dans ce type d'instant où le son des grattements et des grognements faisaient office de mélodie. Dimitri inspira et expira lentement, inspectant les alentours. Des tours de calcaires s'extirpaient du sol à quelques endroits. Une quinzaine de visible, un joli labyrinthe où la meute pourrait se faufiler en toute discrétion dans l'attente que leur proie descende. Admets que je t'ai bien lancé. Tu auras pu atterrir de l'autre coté et dire bonjour au vide si je t'avais lancé trop fort. À noter que tout le monde était en vie. Le chasseur arborait une expression sereine. Avec une si belle meute, la situation aurait pu être bien pire. Il prit le temps d'analyser le comportement des bêtes. L'une d'elle était restée au pied de la colonne tendit que le reste de la meute s'était cachée à l'ombre d'un des piliers. Il ne put voir exactement leur formation, mais comptait bien attendre une bonne demi heure avant de lancer les premières hostilités. Il alla glisser ses doigts sur le plat de ses armes, appréciant la douceur du métal, puis retira sa main pour effleurer du regard Galvan et son professeur.
Nous allons attendre et prier pour que quelqu'un vienne nous chercher. Ils vont sûrement s'inquiéter au QG de ne pas nous voir revenir au bercail... Vous aimez prier ? Une chose qu'il ne faisait jamais. S'en remettre à des puissances qu'il n'avait jamais vu étaient stupides. Il en avait vu des individus joindre les mains et ne recevoir qu'en remerciement la lame froide et tranchante de la mort. Malgré ces pensées macabres, il se sentait plutôt bien. Il ressentait une grande fatigue extrême, mais elle était enrobée par le mélange piquant que le vieillard lui avait donné.
Sylvain, donne-moi la recette de cette merde que tu m'as fait goutté, j'ai presque l'impression d'être réveillé. Magique, splendide, comme un petit coup d'adrénaline. Il avait peut être trouvé un autre remontant intéressant pour se donner un petit coup de fouet dans les pires moments. Ou, si on survie fabrique moi en et fais moi un prix d'ami. Il lui adressa un sourire insaisissable avant de capter du mouvement à sa droite. Il voyait parfaitement les ombres de balader entre les piliers, ils ne restaient pas au même endroit, il cherchait un meilleur poste d'observation pour les serrer. Les cerberus étaient particulièrement patient, ils étaient aussi capables de les prendre à revers. Rien que pour cela, Dimitri surveilla aussi ses arrières. Il donna quelques indications à Galvan pour qu'il surveille de son coté. Il semblait plutôt penaud par rapport au regard que lui lancer cet homme qu'il admirait tant. Soyez indulgent, Galvan va faire un mauvais travail s'il sent que son maître suprême le déconsidère. Faites au moins semblant.
Galvan venait de sursauter légèrement, il marmonna des trucs qu'il comprit pas avant de dire : Désolé Monsieur Blaese j'ai fait de mon mieux en situation d'urgence. Je ferais de mon mieux pour vous garder en sécurité. Ça débordait de miel, trop peu pour lui. Il avait presqu'envie de balancer le stagiaire à la meute pour une diversion ou de vomir au choix.
Mais il savait d'expérience que ce genre de mets délicieux ne suffirait pas à maintenir l'attention des bêtes. Les cerberus se trouvaient plus puissants en meute. Mais tout comme des chiens, il fallait montrer qui domine pour les faire reculer. Attendre donc était un moyen stupide et futile de creuser une tombe ouverte sous le soleil écrasant du désert. Il sortit l'une de ses armes de jets recourbés, il avait plusieurs essais... sauf lorsqu'elles se planterait dans la chair tendre des cerberus. Il ne voulait pas les viser, mais il allait devoir créer une petite cohue. En attendant...
Le brun esquissa un sourire mutin avant de dire en baladant son arme entre ses doigts : Pourriez vous me raconter l'une de vos histoires de guerre ? Vous en avez bien quelques unes, bien sanglantes et traumatisantes? Ça nous occupera bien en attendant la mort. Dimitri savait se montrer rassurant et de bonne compagnie.
POSTE 6
La régénération cellulaire fait déjà son oeuvre grand-père. Jugea t-il utile de préciser. Il aurait pu démentir les propos de leur nouvelle recrue en expliquant que sa race n'était pas lié à sa capacité de ne pas se vider de son sang. Mais il se tue. Le silence était roi dans ce type d'instant où le son des grattements et des grognements faisaient office de mélodie. Dimitri inspira et expira lentement, inspectant les alentours. Des tours de calcaires s'extirpaient du sol à quelques endroits. Une quinzaine de visible, un joli labyrinthe où la meute pourrait se faufiler en toute discrétion dans l'attente que leur proie descende. Admets que je t'ai bien lancé. Tu auras pu atterrir de l'autre coté et dire bonjour au vide si je t'avais lancé trop fort. À noter que tout le monde était en vie. Le chasseur arborait une expression sereine. Avec une si belle meute, la situation aurait pu être bien pire. Il prit le temps d'analyser le comportement des bêtes. L'une d'elle était restée au pied de la colonne tendit que le reste de la meute s'était cachée à l'ombre d'un des piliers. Il ne put voir exactement leur formation, mais comptait bien attendre une bonne demi heure avant de lancer les premières hostilités. Il alla glisser ses doigts sur le plat de ses armes, appréciant la douceur du métal, puis retira sa main pour effleurer du regard Galvan et son professeur.
Nous allons attendre et prier pour que quelqu'un vienne nous chercher. Ils vont sûrement s'inquiéter au QG de ne pas nous voir revenir au bercail... Vous aimez prier ? Une chose qu'il ne faisait jamais. S'en remettre à des puissances qu'il n'avait jamais vu étaient stupides. Il en avait vu des individus joindre les mains et ne recevoir qu'en remerciement la lame froide et tranchante de la mort. Malgré ces pensées macabres, il se sentait plutôt bien. Il ressentait une grande fatigue extrême, mais elle était enrobée par le mélange piquant que le vieillard lui avait donné.
Sylvain, donne-moi la recette de cette merde que tu m'as fait goutté, j'ai presque l'impression d'être réveillé. Magique, splendide, comme un petit coup d'adrénaline. Il avait peut être trouvé un autre remontant intéressant pour se donner un petit coup de fouet dans les pires moments. Ou, si on survie fabrique moi en et fais moi un prix d'ami. Il lui adressa un sourire insaisissable avant de capter du mouvement à sa droite. Il voyait parfaitement les ombres de balader entre les piliers, ils ne restaient pas au même endroit, il cherchait un meilleur poste d'observation pour les serrer. Les cerberus étaient particulièrement patient, ils étaient aussi capables de les prendre à revers. Rien que pour cela, Dimitri surveilla aussi ses arrières. Il donna quelques indications à Galvan pour qu'il surveille de son coté. Il semblait plutôt penaud par rapport au regard que lui lancer cet homme qu'il admirait tant. Soyez indulgent, Galvan va faire un mauvais travail s'il sent que son maître suprême le déconsidère. Faites au moins semblant.
Galvan venait de sursauter légèrement, il marmonna des trucs qu'il comprit pas avant de dire : Désolé Monsieur Blaese j'ai fait de mon mieux en situation d'urgence. Je ferais de mon mieux pour vous garder en sécurité. Ça débordait de miel, trop peu pour lui. Il avait presqu'envie de balancer le stagiaire à la meute pour une diversion ou de vomir au choix.
Mais il savait d'expérience que ce genre de mets délicieux ne suffirait pas à maintenir l'attention des bêtes. Les cerberus se trouvaient plus puissants en meute. Mais tout comme des chiens, il fallait montrer qui domine pour les faire reculer. Attendre donc était un moyen stupide et futile de creuser une tombe ouverte sous le soleil écrasant du désert. Il sortit l'une de ses armes de jets recourbés, il avait plusieurs essais... sauf lorsqu'elles se planterait dans la chair tendre des cerberus. Il ne voulait pas les viser, mais il allait devoir créer une petite cohue. En attendant...
Le brun esquissa un sourire mutin avant de dire en baladant son arme entre ses doigts : Pourriez vous me raconter l'une de vos histoires de guerre ? Vous en avez bien quelques unes, bien sanglantes et traumatisantes? Ça nous occupera bien en attendant la mort. Dimitri savait se montrer rassurant et de bonne compagnie.
POSTE 6
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Sylvain
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Votre réponse à propos de vos cellules fit hausser un sourcil blanchi par le temps. Sans commentaire sur la réponse Sylvain se contente d’hocher la tête lentement. Il réfléchit un instant à ce que cela voulez bien pouvoir dire sur vos origines ou bien même votre nature. Il vous répond avec un léger sourire à vos autres affirmations.
— Mouais j’en ai vu des gars tenter des trucs farfelus dans le feu de l’action, mais on ne m’avait encore jamais balancé. Et pour ce qui est de la prière je suis pas prêtre pour un sou et les dieux peuvent bien aller se brosser avec une mâchoire d’âne. Je suis d’accord d’attendre sagement les secours. Puis en rabattant la capuche de sa longe bure il ajouta. Avant qu’on finisse en saucisse grillée.
Se mettant en tailleur avec ses membres comme une vieille araignée l’érudit songea un instant à votre proposition marchande pour le moins surprenante. Les tablettes de cire et le parchemin étaient toujours chers cela ne pouvait pas faire de mal à ses maigres économies.
— Je peux sans doute faire quelque chose pour vous, mais arrangeons-nous quand on sera tiré de ce guêpier. Tous ce que je peux vous dire que c’est juste une concoction à base de plante, rien de magique ici.
Puis levant les bras au ciel le chirurgien grommela quelque chose sur la jeunesse et se tourna vers Galvan.
— Ne te fais pas de bile andouille tu restes quelqu’un de doué, mais note juste que presque tuer son vieux professeur ne te feras gagner aucun point ah ah.
Le vieil homme regardait avec curiosité votre petit manège avec vos armes de lancer. Vous pourriez peut-être en tuer un ou deux, mais il ne fallait pas compter sur les bêtes restantes pour vous renvoyer vos armes gentiment. Pour l’instant la patience était de mise. Et pourquoi ne pas se plier à une autre demande farfelue d’un personnage qui l’est tout autant.
— Sanglante oui en général elles le sont toute, on ne fait pas un guerre sans des geysers de sang. Qu’est-ce que je pourrais bien raconter que j’n’ai pas déjà bassiné Galvan et les autres avec hmm. Il y a bien une fois ou après une énième bataille, pardonnez-moi si je me souviens plus qui, quoi ou pourquoi c’n’était pas mon travail et ça ne s’arrange pas avec l’âge. J’étais parti en corvée sur une bataille qui était finie depuis quelques heures. Comprenez par là qu’on devait parcourir le lieu du combat à la recherche de blessés qui pourrait encore servir et disons soulager définitivement les cas un peu plus extrêmes. La moitié de l’endroit où avait eu lieu l’affrontement était une sorte de ruine d’un fort qui avait eu plus que son lot d’affrontement. De la caillasse traître et des pavés à vous péter les plus solides chevilles. Fallait voir les gars charger à l’époque on aurait dit qu’ils dansaient sur un navire en plein roulis tellement le terrain était inégal et mal foutu. Enfin bref, je parcourais la plaine, il allait bientôt faire nuit quand un craquement sourd se fit entendre juste sous mes pieds. Un rapide coup d’œil autour de moi et des restes de projectile d’engin de siège me fit vite comprendre que le sol avait était bien tabassé à cet endroit-là. Je n'ai même pas eu le temps de gueuler que dans un fracas de fin du monde et un énorme nuage de poussière le terrain à cédé sous mes pieds. J’étais tombé dans ce qui devait être une réserve de l’ancien fort ou une tranchée souterraine de contre sape. J’avais au moins 30 ans de moins à l’époque. Donc je m’en suis sorti sans trop de dégâts, mais j’étais coincé. Un tunnel à ma droite était bouché et un autre à ma gauche s’enfoncer dans les ténèbres. Vous savez l’être humain s’habitue à quasiment tout et même aux pires odeurs. Et quand on a fait son quota de champ de bataille, l’odeur d’un cadavre qui commence à se faire ronger par tout ce que la nature a trouvé comme truc répugnant ça ne vous fait plus rien. Mais ça bien failli me coûter la vie par ce que du tunnel de gauche a jailli du noir une putain de goule. Cette saloperie de créature infâme devait être bloqué là depuis un sacré moment par ce qu’elle était très maigre. Mais elle avait un regard que je n’oublierais jamais. Totalement rendus fou par l’idée de pouvoir enfin se mettre un truc sous la dent. Et s’il devait lui rester une once de fluide corporelle, je pense qu’elle aurait bavé des litres de salive. La chose c’est précipité sur moi et dans ma chute j’avais perdu la lance que je tenais pour palier au pilleur ou soldat adverse qui feignait la mort. Mais comme je n’étais pas seul, un de mes gars est arrivé, Jeanne...Jeanne quelque chose, une redoutable archère. Elle avait dû voir le nuage de poussière au milieu d’un champ de bataille terminée et était venue. Elle a très vite compris la situation et a décoché une flèche sur la goule. Comme elle était complètement allumée ça la pas arrêter d’un coup, mais ça m’a laissait le temps de ramasser une énorme pierre et je lui est collé un uppercut avec. Ensuite poussé par l’adrénaline je lui est éclaté le crâne jusqu’à ce que son regard de folie ne soit plus que de la pulpe. Jeanne m’a sorti du trou avec une corde et on a filé au QG pour envoyer un groupe purger l’endroit si jamais les sous-sols était remplis de ces immondices. On m’a surnommé Krabouille pendant un moment à cause de mon ravalage de face minérale assez impressionnant. Mais je dois avouer que je préfère infiniment les espèces de chien démoniaque qu’on a autour de nous qu’un groupe de goule.
Le regarde de Sylvain se perd dans le vide, dans un autre temps à un autre lieu.
— Et j’espère que vous avez de l’eau je palabre, mais je m’assèche moi.
— Mouais j’en ai vu des gars tenter des trucs farfelus dans le feu de l’action, mais on ne m’avait encore jamais balancé. Et pour ce qui est de la prière je suis pas prêtre pour un sou et les dieux peuvent bien aller se brosser avec une mâchoire d’âne. Je suis d’accord d’attendre sagement les secours. Puis en rabattant la capuche de sa longe bure il ajouta. Avant qu’on finisse en saucisse grillée.
Se mettant en tailleur avec ses membres comme une vieille araignée l’érudit songea un instant à votre proposition marchande pour le moins surprenante. Les tablettes de cire et le parchemin étaient toujours chers cela ne pouvait pas faire de mal à ses maigres économies.
— Je peux sans doute faire quelque chose pour vous, mais arrangeons-nous quand on sera tiré de ce guêpier. Tous ce que je peux vous dire que c’est juste une concoction à base de plante, rien de magique ici.
Puis levant les bras au ciel le chirurgien grommela quelque chose sur la jeunesse et se tourna vers Galvan.
— Ne te fais pas de bile andouille tu restes quelqu’un de doué, mais note juste que presque tuer son vieux professeur ne te feras gagner aucun point ah ah.
Le vieil homme regardait avec curiosité votre petit manège avec vos armes de lancer. Vous pourriez peut-être en tuer un ou deux, mais il ne fallait pas compter sur les bêtes restantes pour vous renvoyer vos armes gentiment. Pour l’instant la patience était de mise. Et pourquoi ne pas se plier à une autre demande farfelue d’un personnage qui l’est tout autant.
— Sanglante oui en général elles le sont toute, on ne fait pas un guerre sans des geysers de sang. Qu’est-ce que je pourrais bien raconter que j’n’ai pas déjà bassiné Galvan et les autres avec hmm. Il y a bien une fois ou après une énième bataille, pardonnez-moi si je me souviens plus qui, quoi ou pourquoi c’n’était pas mon travail et ça ne s’arrange pas avec l’âge. J’étais parti en corvée sur une bataille qui était finie depuis quelques heures. Comprenez par là qu’on devait parcourir le lieu du combat à la recherche de blessés qui pourrait encore servir et disons soulager définitivement les cas un peu plus extrêmes. La moitié de l’endroit où avait eu lieu l’affrontement était une sorte de ruine d’un fort qui avait eu plus que son lot d’affrontement. De la caillasse traître et des pavés à vous péter les plus solides chevilles. Fallait voir les gars charger à l’époque on aurait dit qu’ils dansaient sur un navire en plein roulis tellement le terrain était inégal et mal foutu. Enfin bref, je parcourais la plaine, il allait bientôt faire nuit quand un craquement sourd se fit entendre juste sous mes pieds. Un rapide coup d’œil autour de moi et des restes de projectile d’engin de siège me fit vite comprendre que le sol avait était bien tabassé à cet endroit-là. Je n'ai même pas eu le temps de gueuler que dans un fracas de fin du monde et un énorme nuage de poussière le terrain à cédé sous mes pieds. J’étais tombé dans ce qui devait être une réserve de l’ancien fort ou une tranchée souterraine de contre sape. J’avais au moins 30 ans de moins à l’époque. Donc je m’en suis sorti sans trop de dégâts, mais j’étais coincé. Un tunnel à ma droite était bouché et un autre à ma gauche s’enfoncer dans les ténèbres. Vous savez l’être humain s’habitue à quasiment tout et même aux pires odeurs. Et quand on a fait son quota de champ de bataille, l’odeur d’un cadavre qui commence à se faire ronger par tout ce que la nature a trouvé comme truc répugnant ça ne vous fait plus rien. Mais ça bien failli me coûter la vie par ce que du tunnel de gauche a jailli du noir une putain de goule. Cette saloperie de créature infâme devait être bloqué là depuis un sacré moment par ce qu’elle était très maigre. Mais elle avait un regard que je n’oublierais jamais. Totalement rendus fou par l’idée de pouvoir enfin se mettre un truc sous la dent. Et s’il devait lui rester une once de fluide corporelle, je pense qu’elle aurait bavé des litres de salive. La chose c’est précipité sur moi et dans ma chute j’avais perdu la lance que je tenais pour palier au pilleur ou soldat adverse qui feignait la mort. Mais comme je n’étais pas seul, un de mes gars est arrivé, Jeanne...Jeanne quelque chose, une redoutable archère. Elle avait dû voir le nuage de poussière au milieu d’un champ de bataille terminée et était venue. Elle a très vite compris la situation et a décoché une flèche sur la goule. Comme elle était complètement allumée ça la pas arrêter d’un coup, mais ça m’a laissait le temps de ramasser une énorme pierre et je lui est collé un uppercut avec. Ensuite poussé par l’adrénaline je lui est éclaté le crâne jusqu’à ce que son regard de folie ne soit plus que de la pulpe. Jeanne m’a sorti du trou avec une corde et on a filé au QG pour envoyer un groupe purger l’endroit si jamais les sous-sols était remplis de ces immondices. On m’a surnommé Krabouille pendant un moment à cause de mon ravalage de face minérale assez impressionnant. Mais je dois avouer que je préfère infiniment les espèces de chien démoniaque qu’on a autour de nous qu’un groupe de goule.
Le regarde de Sylvain se perd dans le vide, dans un autre temps à un autre lieu.
— Et j’espère que vous avez de l’eau je palabre, mais je m’assèche moi.
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Dimitri Chagry
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Info personnage
Race: Ombra
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique neutre
Rang: C
La bouche ouverte par une surprise feinte, sa voix devenue éplorée et inquiète, il lui dit : Mon dieu. La première fois ? Personne ne t'a jamais balancé, catapulté sur un ennemi ? Je suis fier d'avoir un assisté à ton premier baptême de l'air. À ton âge, ça ne doit pas être courant. Il espérait jouer son rôle à la perfection alors qu'il se posait toujours en observateur. Son esprit faisait deux actions capitales. Il analysait consciencieusement les positions des Cerberus. Et il donnait beaucoup d'émotions dans cette conversation. Dimitri ne pouvait s'empêcher de le penser, le vieux était très attachant. Il appréciait sa manière de penser et il se sentait particulièrement à l'aise avec l'homme. Il voulait l'entendre encore pester contre ce malheureux incident provoqué par cette blessure au cou. Galvan avait bien fait de l'emmener. Maintenant il fallait pouvoir le sortir de là. Dimitri n'était pas un sentimental, mais il appréciait cet homme. Il n'avait fallu que quelques minutes pour qu'il cerne le caractère du personnage. Rien que pour ça, il avait envie de venir assister aux cours à l'université. Il se fondrait dans la masse et lui rendrait visite, si la magie des lieux lui permettait de passer bien sûr. Des plantes, c'est parfait. Je m'y connais un peu, enfin pas dans le type plante de soins physiques mais mentale. Le ton de Dimitri est sérieux. Son sourire tranquille est adressé au vieux, est-ce qu'il comprendra ?
L'histoire apparaissait dans son esprit à l'instant où Sylvain la racontait. Les champs de bataille chargés en hémoglobine laissaient un voile brumeux les recouvrir. Dissimulant aux yeux des nuages l'horreur qui s'y était produit. Des morceaux de membres, de chair indistincte, jonchaient un sol devenu fragile. L'instabilité causée par les chocs soulevait des amas de terre où il était aisé de se tordre la cheville. La bataille terminée, lui faisait partie de ceux qui quitter l'endroit pour un camp. Il imaginait avec exactitude le métier des soigneurs et le choix qu'ils devaient faire selon l'état des victimes. Il avait bien du mal à imaginer l'homme en face de lui jeune, son visage marqué par les âges ne laissait que de bref contour alors Dimitri l'imaginait évoluer dans cette histoire avec un visage effacé. Etrange manière de se représenter les choses.
L'écroulement, la rencontre avec la goule, laissait une belle place à un carnage. Nous connaissons tous une Jeanne sur un champ de bataille. J'en ai connu une aussi l'année dernière. Peut être que nous parlions de la même ? Je ne sais pas, j'ai un doute, après tout elle avait l'air aussi jeune et fraîche, le contraire de toi en fait. Les yeux injectés de sang et enfoncés dans leurs orbites s'imposaient à son esprit. Il imaginait parfaitement l'état de la créature. Autrefois humaine, elle n'avait pas eu d'occasions de déguster un bon plat chaud et sanglant alors qu'une bataille avait eu lieu sur sa tête. Dimitri passait ses doigts sur ses lames alors qu'il fouillait dans sa besace des extraits de valériane. Le liquide tournoyait dans un flacon. Il coûtait cher. Il grimaçait en pensant au mois de salaire qui allait partir en fumée. La moitié du flacon ne suffirait pas. Il fallait enduire les lames boomerang jusqu'à que les plus gros spécimens dorment.
Quelle tristesse. La créature n'a vu le soleil qu'une fraction de seconde. Étonnant d'ailleurs que sa faim la rongeait au point qu'elle se jette sur toi alors que la lumière devait agresser ses yeux.
Je n'ai jamais rencontré de goules, je suis plutôt bêtes terrestres.
Les cerberus ont effectivement un comportement différent. Ils ne craignent pas la douleur. La goule, même avec les flèches de Jeanne continuera d'attaquer la chair jusqu'à que son cerveau ait explosé. Une pierre est une arme de choix dans une situation d'urgence, t'as même pas vu ta vie défiler ? Chez les goules, leurs terminaisons nerveuses sont inexistantes, tout comme leur intelligence. Je crois que je préfèrerais me confronter à une armée de goule pour mieux les piéger ensuite. Il est possible de les fuir avec un peu de maîtrise. Le cerberus aura plusieurs coups d'avance pour faire de vous votre repas, et il vous fera attendre... il vous fera croire que vous êtes libéré de leur joug avant de vous tomber dessus... L'angoisse les fait vibrer, il sente la peur de leur victime et réagit en fonction. La goule n'attend pas, elle attaque. La voix devenue sombre et profonde, il lui adressa le plus charmant de ses sourires avant que Galvan y mette son grain de sel : Arrête, personne n'aimerait se faire déchiqueter la gorge par une goule affamée ! Dimitri pointa son cou du doigt, la cicatrisation n'était pas visible mais elle progressait. Il sentait les tissus se souder progressivement entre eux. La précision du travail de Sylvain avait rendu la tâche simple. Moi, c'est plutôt les Champa mon truc. Un rire forcé s'échappa de sa bouche alors qu'il vérifiait son équipement. Il se leva, se tint droit. Vives, deux armes filaient en direction du groupe le plus éloigné. Le mouvement net et précis sur la cible immobile atteignait sa cible, un jappement et un cri lui arrivait à l'oreille. Une douce mélodie avec un voile de tristesse de blesser ces si charmantes créatures. Un cerberus se détacha du groupe, les pupilles sûrement dilatées par la surprise et la colère. Un sifflement se fit entendre pour les ouïes les plus fines, puisque son arme de jet courbé revenait vers lui. Une arme de perdue, une de retrouvée.
Mince, moi qui croyait avoir touché le chef de leur meute... La déception l'accablait.
Il laissait le temps filer, il devait attendre que la bête soit engourdie et s'endorme. L'autre qu'il avait touché n'était pas sorti.
POSTE 7
L'histoire apparaissait dans son esprit à l'instant où Sylvain la racontait. Les champs de bataille chargés en hémoglobine laissaient un voile brumeux les recouvrir. Dissimulant aux yeux des nuages l'horreur qui s'y était produit. Des morceaux de membres, de chair indistincte, jonchaient un sol devenu fragile. L'instabilité causée par les chocs soulevait des amas de terre où il était aisé de se tordre la cheville. La bataille terminée, lui faisait partie de ceux qui quitter l'endroit pour un camp. Il imaginait avec exactitude le métier des soigneurs et le choix qu'ils devaient faire selon l'état des victimes. Il avait bien du mal à imaginer l'homme en face de lui jeune, son visage marqué par les âges ne laissait que de bref contour alors Dimitri l'imaginait évoluer dans cette histoire avec un visage effacé. Etrange manière de se représenter les choses.
L'écroulement, la rencontre avec la goule, laissait une belle place à un carnage. Nous connaissons tous une Jeanne sur un champ de bataille. J'en ai connu une aussi l'année dernière. Peut être que nous parlions de la même ? Je ne sais pas, j'ai un doute, après tout elle avait l'air aussi jeune et fraîche, le contraire de toi en fait. Les yeux injectés de sang et enfoncés dans leurs orbites s'imposaient à son esprit. Il imaginait parfaitement l'état de la créature. Autrefois humaine, elle n'avait pas eu d'occasions de déguster un bon plat chaud et sanglant alors qu'une bataille avait eu lieu sur sa tête. Dimitri passait ses doigts sur ses lames alors qu'il fouillait dans sa besace des extraits de valériane. Le liquide tournoyait dans un flacon. Il coûtait cher. Il grimaçait en pensant au mois de salaire qui allait partir en fumée. La moitié du flacon ne suffirait pas. Il fallait enduire les lames boomerang jusqu'à que les plus gros spécimens dorment.
Quelle tristesse. La créature n'a vu le soleil qu'une fraction de seconde. Étonnant d'ailleurs que sa faim la rongeait au point qu'elle se jette sur toi alors que la lumière devait agresser ses yeux.
Je n'ai jamais rencontré de goules, je suis plutôt bêtes terrestres.
Les cerberus ont effectivement un comportement différent. Ils ne craignent pas la douleur. La goule, même avec les flèches de Jeanne continuera d'attaquer la chair jusqu'à que son cerveau ait explosé. Une pierre est une arme de choix dans une situation d'urgence, t'as même pas vu ta vie défiler ? Chez les goules, leurs terminaisons nerveuses sont inexistantes, tout comme leur intelligence. Je crois que je préfèrerais me confronter à une armée de goule pour mieux les piéger ensuite. Il est possible de les fuir avec un peu de maîtrise. Le cerberus aura plusieurs coups d'avance pour faire de vous votre repas, et il vous fera attendre... il vous fera croire que vous êtes libéré de leur joug avant de vous tomber dessus... L'angoisse les fait vibrer, il sente la peur de leur victime et réagit en fonction. La goule n'attend pas, elle attaque. La voix devenue sombre et profonde, il lui adressa le plus charmant de ses sourires avant que Galvan y mette son grain de sel : Arrête, personne n'aimerait se faire déchiqueter la gorge par une goule affamée ! Dimitri pointa son cou du doigt, la cicatrisation n'était pas visible mais elle progressait. Il sentait les tissus se souder progressivement entre eux. La précision du travail de Sylvain avait rendu la tâche simple. Moi, c'est plutôt les Champa mon truc. Un rire forcé s'échappa de sa bouche alors qu'il vérifiait son équipement. Il se leva, se tint droit. Vives, deux armes filaient en direction du groupe le plus éloigné. Le mouvement net et précis sur la cible immobile atteignait sa cible, un jappement et un cri lui arrivait à l'oreille. Une douce mélodie avec un voile de tristesse de blesser ces si charmantes créatures. Un cerberus se détacha du groupe, les pupilles sûrement dilatées par la surprise et la colère. Un sifflement se fit entendre pour les ouïes les plus fines, puisque son arme de jet courbé revenait vers lui. Une arme de perdue, une de retrouvée.
Mince, moi qui croyait avoir touché le chef de leur meute... La déception l'accablait.
Il laissait le temps filer, il devait attendre que la bête soit engourdie et s'endorme. L'autre qu'il avait touché n'était pas sorti.
POSTE 7
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Sylvain
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— C’est ça moquer vous, à mon âge plus rien n’est surprenant je vous fais dire.
L’allusion aux connaissances de Dimitri sur les plantes psychotropes éveilla la curiosité de Sylvain. Soit il était tombé sur un drogué soit ce jeune soldat avait quelque chose à cacher. L’érudit ne releva pas l’information et la garda pour plus tard.
— Mon dieu si c’est ma même Jeanne elle doit avoir au moins 70 ans ah ah, je ne sais pas si elle est encore en vie, mais je ne préfère pas me poser la question. Tous ces combats m’ont pris tellement de bons compagnons. Si je ne les croise pas, je préfère me dire qu’ils sont toujours là quelque part à vadrouiller. Bon vadrouiller à notre âge c’est un bien grand mot.
Il se massa les jambes qu’il avait douloureuses. Toujours aussi bavard et fanfaron celui-là se dit il alors que Dimitri prenait différentes poses dans ses discours. Que diable traficotait il avec...de la valériane ? Il saurait reconnaître cette odeur qu’il connaissait si bien. Les vertus de la plante ne lui étaient pas inconnues non plus, mais il ne voyait pas trop où il voulait en venir. Endormir la meute au complet ? Peut être qu’un congénère endormis pouvez représenter pour ses chiens infernaux une proie plus facile. De toute façon à moins d’avoir l’équivalent d’une forge sur soit il allait arriver à court de munitions.
Le tir était parfait. Dimitri devait être un agent des forces spéciales ou au moins faire partie d’un corps d’armée d’élite. Ce qui rend d’autant plus étrange la présence de Galvan ici. Le jeune homme serait-il passé maître dans un art quelconque ou était-il là en tant qu’observateur ? Un sifflement vient interrompre le débat mental du chirurgien. La lame venait de réapparaître à son point de départ. Qu’est-ce qui venait de se passer ? Est-ce que le jeune fanfaron maîtrise la magie des métaux ? La télékinésie ?
— Dite moi Dimitri quel est donc cette curieuse arme que vous venez d’utiliser. Je dois avouer que j’ai vu mon lot de trucs abracadabrant pour tuer son semblable, mais ce genre d’arme de jet c’est bien la première fois. Comment est-ce que cela fonctionne-t-il ?
La curiosité de Sylvain était presque palpable. On n’est pas un survivant et chirurgien compétent sans un intérêt un peu trop prononcé pour l’armement. Plusieurs questions lui venaient en tête. L’angle de pénétration, la vitesse du projectile, pouvait-on le damasser ?
Autant que le soleil le regard de ce tendre vieillard brûle de question comme si il avait oublié la situation précaire dans laquelle vous êtes.
L’allusion aux connaissances de Dimitri sur les plantes psychotropes éveilla la curiosité de Sylvain. Soit il était tombé sur un drogué soit ce jeune soldat avait quelque chose à cacher. L’érudit ne releva pas l’information et la garda pour plus tard.
— Mon dieu si c’est ma même Jeanne elle doit avoir au moins 70 ans ah ah, je ne sais pas si elle est encore en vie, mais je ne préfère pas me poser la question. Tous ces combats m’ont pris tellement de bons compagnons. Si je ne les croise pas, je préfère me dire qu’ils sont toujours là quelque part à vadrouiller. Bon vadrouiller à notre âge c’est un bien grand mot.
Il se massa les jambes qu’il avait douloureuses. Toujours aussi bavard et fanfaron celui-là se dit il alors que Dimitri prenait différentes poses dans ses discours. Que diable traficotait il avec...de la valériane ? Il saurait reconnaître cette odeur qu’il connaissait si bien. Les vertus de la plante ne lui étaient pas inconnues non plus, mais il ne voyait pas trop où il voulait en venir. Endormir la meute au complet ? Peut être qu’un congénère endormis pouvez représenter pour ses chiens infernaux une proie plus facile. De toute façon à moins d’avoir l’équivalent d’une forge sur soit il allait arriver à court de munitions.
Le tir était parfait. Dimitri devait être un agent des forces spéciales ou au moins faire partie d’un corps d’armée d’élite. Ce qui rend d’autant plus étrange la présence de Galvan ici. Le jeune homme serait-il passé maître dans un art quelconque ou était-il là en tant qu’observateur ? Un sifflement vient interrompre le débat mental du chirurgien. La lame venait de réapparaître à son point de départ. Qu’est-ce qui venait de se passer ? Est-ce que le jeune fanfaron maîtrise la magie des métaux ? La télékinésie ?
— Dite moi Dimitri quel est donc cette curieuse arme que vous venez d’utiliser. Je dois avouer que j’ai vu mon lot de trucs abracadabrant pour tuer son semblable, mais ce genre d’arme de jet c’est bien la première fois. Comment est-ce que cela fonctionne-t-il ?
La curiosité de Sylvain était presque palpable. On n’est pas un survivant et chirurgien compétent sans un intérêt un peu trop prononcé pour l’armement. Plusieurs questions lui venaient en tête. L’angle de pénétration, la vitesse du projectile, pouvait-on le damasser ?
Autant que le soleil le regard de ce tendre vieillard brûle de question comme si il avait oublié la situation précaire dans laquelle vous êtes.
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Dimitri Chagry
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Race: Ombra
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique neutre
Rang: C
Galvan était mis à l'écart de cette conversation, mais cela n'inquiétait pas Dimitri. Le stagiaire était un grand garçon. Il avait tout à fait le droit d'ouvrir la bouche pour partager des épisodes transcendants de sa vie. L'ombra fit un naître sourire amusé sur ses lèvres. J'ai une théorie. Cette Jeanne a peut être trouvé un moyen de toucher à l'immortalité. Ce ne serait pas la dernière humaine à tenter de revivre sa jeunesse. En tout cas vieux, je peux te dire que cette Jeanne que j'avais vu était jeune et vigoureuse. Mais également. Il est tout à fait probable que la fille de ta Jeanne s'appelle également Jeanne. J'ai remarqué que les humains prétentieux aiment donner leur prénom à leur enfant, Au fur et à mesure de cette conversation absurde, il poursuivait ses investigations. Les créatures perturbées s'étaient agitées en voyant leur camarade japper et tituber. Un colosse de cette taille tiendrait bien une bonne demi-heure endormie. Clairement pas suffisant pour endormir cette meute. Pourtant, le but premier de Dimitri pour échapper à ce guet-apens n'était pas de les assommer mais plutôt des les effrayer. Les attaques silencieuses venaient de nul part. Du moins, aussi intelligent que pouvait être ces bêtes, elles n'étaient pas en capacité de comprendre dans l'immédiat d'où venaient l'offensive car il jouait sur l'effet de surprise. Il prenait aussi le temps entre chaque lancer.
Un forgeron de Taisen d'une cinquantaine d'année avait ce type d'armes en vente il y a quinze ans. L'étalage avait marqué mon esprit et je m'y suis intéressé il y a un an. Leur manipulation étant difficile, il n'a jamais réussi à les vendre même en temps que gadget de décoration. L'ombra sentait tout l'intérêt que le vieux porte à son armement. Cette arme de petit gabarit était effectivement peu classique et donnait de vrai difficulté technique à l'envoyeur. Il avait passé des heures à s'entrainer pour trouver l'équilibre et la force parfaite. Il n'était pas encore efficace sur les cibles mobiles. La trajectoire du couteau boomerang était particulièrement difficile à rediriger.
Les doigts du chasseur posaient à plat une arme intacte, son gant ne permettait pas de le mettre totalement à plat mais avec un peu d'analyse il pourrait voir le détail et le forme de l'arme qui n'était pas tout à fait droite et plate. La première version était effectivement un prototype. Il était mal conçu et j'ai dû demander quelques réglages. J'avais pas tellement d'argents de poche alors ça m'a couté un mois de salaire. Mais de la même façon qu'un boomerang, l'angle opium parfait est de 107 degré, ce qui permet une meilleure pénétration dans l'air et s'il est lancé avec une force mesurée, de partir très loin et de revenir. Le plus intéressant c'est que les points de la lame sont légèrement relevés, ce qui donne un profil aérodynamique parfait. L'acier est bien plus complexe à travailler que le bois alors... le bord s'attaque et le bord de fuite sont limés avec une précision d'orfèvre regardez. Ce travail est d'une finesse et son fils a travaillé d'arrache pied pour que l'équilibre soit parfait. Je suis persuadé qu'il aurait pu me le vendre beaucoup plus cher, mais le fait que je me sois souvenu d'une des créations de ce vieux père, ça lui a fait super plaisir. Tous les forgerons ne réussissaient pas dans le métier et ne se faisaient pas connaître. Certains acceptaient l'anonymat ou les petits succès, mais d'autres le vivaient très mal.
Il reprit son travail, induisant le métal pour effectuer d'autres lancers. Le sifflement de l'arme était à peine perceptible pour une oreille humaine. Lui même n'entendait pas ce son délicat dans l'air. Pour autant, à voir les oreilles des cerberus s'agitaient eux étaient parfaitement alertes et conscients désormais. La meute s'agitait, certains se relevaient, les deux énormes pattes avant enfoncés dans le sable prêt à attaquer l'acier. Mais ce dernier était trop rapide. Le couteau boomerang revenait vers lui. Il effectua un autre lancé après que le silence soit tombé. Tirant cette fois une arme de jet pour attirer l'attention des créatures par le son qu'il provoquait.
Puis, Dimitri se demanda pourquoi avait-il eu un si grand intérêt envers ces petites armes. Si discrète en apparence, mais si singulière, jamais grand monde ne s'y était intéressé. Dans le Sekai, une multitude d'armes aux fonctions singulières existaient. Il était même possible que dans d'autres coins reculés, le boomerang soit utilisé comme arme de prédilection. Dimitri aimait particulièrement devoir jauger la direction et la puissance. Les simples couteaux ne l'avaient jamais aidé à gagner du premier coup. Ne me dites pas que l'ancien que vous êtes n'a jamais vu de créations singulières de ce genre ? Les forgerons créatifs, les vrais, aiment détourner certaines armes pour créer la surprise. J'ai déjà vu des massues se charger de piques par exemple, et j'étais plutôt ravi que l'attaque n'ait pas été dirigé contre moi. Possèdes-tu des objets dont tu es particulièrement fier ? Et toi Galvan ? Le soleil avait progressé dans le ciel et une chaleur écrasante venait petit à petit s'appuyer sur leurs épaules.
Dimitri était capable de discuter posément en tirant juste. Heureusement, après les hurlements de colère des chiens à deux têtes, ils restaient parfaitement immobile. Deux étaient déjà à terre, dont le chef de meute... Pourtant, les cerberus restaient toujours là. Selon la taille de la bête, Dimitri supposait qu'ils resteraient endormi une petite demi heure. La valériane les assommait mais la quantité n'était pas suffisante pour que les corps chauds des chiens enragés grillent au soleil. Il augmenta donc la cadence de ses lancers, bien conscient que l'instinct de chasse des cerberus était bien peu enclin à les lâcher. Sans oublier qu'il devait à tout prix éviter de les tuer. C'était une règle importante au RSAF qu'il veillait toujours à respecter. Pas vraiment pas respect pour les créatures, mais pour les règles. Ils ne veulent pas partir. Ils se font coupés et plantés de partout et ils restent. J'ai jamais vu de chiens aussi borné... On va peut être devoir trouver un autre appât ? Galvan regarda le petit lapin qui restait, parfaitement sérieux Dimitri fit un signe de négation avant de pointer Galvan du doigt qui devint livide et se mit à pester contre lui. Attendez, il avait du respect pour le vieux, il n'allait pas envoyer un sac d'os en bas. Ils se cachent toujours derrière les colonnes. Si tu descends un peu, ça va peut être les attirer. Il était parfaitement sérieux. Mais vu les capacités de Galvan, il était aussi conscient qu'il pourrait remonter et se mettre en sécurité. Ils allaient pas resté cramer là trois ans. S'il arrivait à les regrouper suffisamment, vu la colère qui animait les cerberus, ils allaient forcément rappliquer. Et il pourrait en toucher plusieurs à la fois. Dimitri avait déjà sorti et préparer plusieurs armes qu'il tenait entre chacun de ses doigts.
POSTE 8
Un forgeron de Taisen d'une cinquantaine d'année avait ce type d'armes en vente il y a quinze ans. L'étalage avait marqué mon esprit et je m'y suis intéressé il y a un an. Leur manipulation étant difficile, il n'a jamais réussi à les vendre même en temps que gadget de décoration. L'ombra sentait tout l'intérêt que le vieux porte à son armement. Cette arme de petit gabarit était effectivement peu classique et donnait de vrai difficulté technique à l'envoyeur. Il avait passé des heures à s'entrainer pour trouver l'équilibre et la force parfaite. Il n'était pas encore efficace sur les cibles mobiles. La trajectoire du couteau boomerang était particulièrement difficile à rediriger.
Les doigts du chasseur posaient à plat une arme intacte, son gant ne permettait pas de le mettre totalement à plat mais avec un peu d'analyse il pourrait voir le détail et le forme de l'arme qui n'était pas tout à fait droite et plate. La première version était effectivement un prototype. Il était mal conçu et j'ai dû demander quelques réglages. J'avais pas tellement d'argents de poche alors ça m'a couté un mois de salaire. Mais de la même façon qu'un boomerang, l'angle opium parfait est de 107 degré, ce qui permet une meilleure pénétration dans l'air et s'il est lancé avec une force mesurée, de partir très loin et de revenir. Le plus intéressant c'est que les points de la lame sont légèrement relevés, ce qui donne un profil aérodynamique parfait. L'acier est bien plus complexe à travailler que le bois alors... le bord s'attaque et le bord de fuite sont limés avec une précision d'orfèvre regardez. Ce travail est d'une finesse et son fils a travaillé d'arrache pied pour que l'équilibre soit parfait. Je suis persuadé qu'il aurait pu me le vendre beaucoup plus cher, mais le fait que je me sois souvenu d'une des créations de ce vieux père, ça lui a fait super plaisir. Tous les forgerons ne réussissaient pas dans le métier et ne se faisaient pas connaître. Certains acceptaient l'anonymat ou les petits succès, mais d'autres le vivaient très mal.
Il reprit son travail, induisant le métal pour effectuer d'autres lancers. Le sifflement de l'arme était à peine perceptible pour une oreille humaine. Lui même n'entendait pas ce son délicat dans l'air. Pour autant, à voir les oreilles des cerberus s'agitaient eux étaient parfaitement alertes et conscients désormais. La meute s'agitait, certains se relevaient, les deux énormes pattes avant enfoncés dans le sable prêt à attaquer l'acier. Mais ce dernier était trop rapide. Le couteau boomerang revenait vers lui. Il effectua un autre lancé après que le silence soit tombé. Tirant cette fois une arme de jet pour attirer l'attention des créatures par le son qu'il provoquait.
Puis, Dimitri se demanda pourquoi avait-il eu un si grand intérêt envers ces petites armes. Si discrète en apparence, mais si singulière, jamais grand monde ne s'y était intéressé. Dans le Sekai, une multitude d'armes aux fonctions singulières existaient. Il était même possible que dans d'autres coins reculés, le boomerang soit utilisé comme arme de prédilection. Dimitri aimait particulièrement devoir jauger la direction et la puissance. Les simples couteaux ne l'avaient jamais aidé à gagner du premier coup. Ne me dites pas que l'ancien que vous êtes n'a jamais vu de créations singulières de ce genre ? Les forgerons créatifs, les vrais, aiment détourner certaines armes pour créer la surprise. J'ai déjà vu des massues se charger de piques par exemple, et j'étais plutôt ravi que l'attaque n'ait pas été dirigé contre moi. Possèdes-tu des objets dont tu es particulièrement fier ? Et toi Galvan ? Le soleil avait progressé dans le ciel et une chaleur écrasante venait petit à petit s'appuyer sur leurs épaules.
Dimitri était capable de discuter posément en tirant juste. Heureusement, après les hurlements de colère des chiens à deux têtes, ils restaient parfaitement immobile. Deux étaient déjà à terre, dont le chef de meute... Pourtant, les cerberus restaient toujours là. Selon la taille de la bête, Dimitri supposait qu'ils resteraient endormi une petite demi heure. La valériane les assommait mais la quantité n'était pas suffisante pour que les corps chauds des chiens enragés grillent au soleil. Il augmenta donc la cadence de ses lancers, bien conscient que l'instinct de chasse des cerberus était bien peu enclin à les lâcher. Sans oublier qu'il devait à tout prix éviter de les tuer. C'était une règle importante au RSAF qu'il veillait toujours à respecter. Pas vraiment pas respect pour les créatures, mais pour les règles. Ils ne veulent pas partir. Ils se font coupés et plantés de partout et ils restent. J'ai jamais vu de chiens aussi borné... On va peut être devoir trouver un autre appât ? Galvan regarda le petit lapin qui restait, parfaitement sérieux Dimitri fit un signe de négation avant de pointer Galvan du doigt qui devint livide et se mit à pester contre lui. Attendez, il avait du respect pour le vieux, il n'allait pas envoyer un sac d'os en bas. Ils se cachent toujours derrière les colonnes. Si tu descends un peu, ça va peut être les attirer. Il était parfaitement sérieux. Mais vu les capacités de Galvan, il était aussi conscient qu'il pourrait remonter et se mettre en sécurité. Ils allaient pas resté cramer là trois ans. S'il arrivait à les regrouper suffisamment, vu la colère qui animait les cerberus, ils allaient forcément rappliquer. Et il pourrait en toucher plusieurs à la fois. Dimitri avait déjà sorti et préparer plusieurs armes qu'il tenait entre chacun de ses doigts.
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