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  • Lun 14 Aoû - 10:45
    Ermangild d'Erginheim
    Race : Humain
    Sexe : Masculin
    Âge : 30 ans
    Métier : Chevalier errant
    Taille & poids : 190cm pour 100kg
    Alignement : Neutre Bon
    Faction : Citoyens du monde
    Rang : D (Vagabond)
    Religion : Athée
    Avatar : Tomas Chistowski

    Pouvoirs et objets

    Vocation : Combattant

    Pouvoirs : Lumière (palier 2) (900) / Prouesses d'armes (palier 1) (500) / Arme spéciale (palier 1) (500) / Régénération (palier 2) (750) / Renforcement de la constitution physique (palier 1) (500) / Invocation d'objets (palier 1) (500)

    Immunité : Lumière
    Faiblesse : Ombre

    Objets : Outre quelques pièces d'armure (brigandine, canons d'avant-bras, mitons, gorgerin), Ermangild possède un destrier bai, Persifal, un havresac dans lequel il transporte vivres et matériel utilitaire, et une étrange épée magique. Elle se trouve en possession des Erginheim depuis des temps immémoriaux, et la raison de sa présence dans le trésor familial, tout comme le secret de sa création ou sa nature-même, sont tombés dans l'oubli. Elle est pourtant capable de prodiges : douée de raison et de parole, elle n'a pas sa langue dans sa poche. Ermangild lui a également découvert des pouvoirs photophores durant ses années paladines, et il s'en sert souvent pour conjurer des sortilèges élémentaires de lumière. C'est une longue lame, gravée de glyphes ancestraux et intraduisibles, à la garde en croix.

    Description physique et mentale

    Ermangild est un homme brisé par ce qu’il a accompli. Il est empli de remords, d’aigreur et de dégoût pour lui-même. Autrefois un paladin plein de vertus mal placées et d’arrogance, les événements qui amenèrent à sa déchéance lors de la guerre titanique en Shoumeï le traumatisa complètement. Meurtrier d’hommes, de femmes et d’enfants, allier sa lame aux opérations génocidaires des Titans l’a transformé en monstre assoiffé de sang, et ce n’est que lorsque ses divines idoles chutèrent qu’il comprit qu’il vivait dans le mensonge depuis le début. Il voue depuis une haine féroce aux Titans et leurs serviteurs, dont il fit pourtant partie.

    La culpabilité et les horreurs de la guerre l’ont fait depuis sombrer dans l’alcoolisme. Dilapidant ce qu’il lui reste de patrimoine sur les routes, il se fait petit et cache sa véritable identité dans les tripots qui accueillent ses sombres errances. De temps à autres, et surtout dans ses rares moments de sobriété, il loue son épée au pauvre et à l’indigent… mais lorsque le besoin d’alcool se fait ressentir, il peut très bien revoir ses priorités et servir quelqu’un capable de lui payer quelques pots, même si le service demandé peut paraître déshonorant. Après tout, Ermangild n’a guère plus d’estime pour lui-même, ni pour sa condition, ancienne comme actuelle.

    En quête de rédemption mais hanté par ses exactions, Ermangild est souvent au pied du mur et aurait déjà mis fin à ses jours sans la présence de Vortigern. Peut-être le dernier ami qui lui reste, ce protecteur tente encore de le soustraire à ses idées noires et son ivrognerie, pour le moment sans grand effet.




    Ermangild est né au sein de la petite aristocratie guerrière de Shoumeï, et était destiné à intégrer l'Ordre de la Main. N’ayant jamais manqué de rien et formé aux arts de la guerre depuis son plus jeune âge, il est grand et bâti comme un guerrier du Reike. Certes, ses errances alcooliques l’ont fait se laisser un peu aller du côté de la bedaine, mais il reste une sacrée pièce d’homme. C’est son visage qui a le plus changé. Autrefois fringant et magnifique paladin, il avait été choisi par la très secrète et sectaire Loge de la Rose par des suivants d’Aurya pour intégrer ses chevaliers sacrés. Il entrait alors dans les canons de beauté de l’époque. Depuis la chute de Shoumeï cependant, ses traits se sont creusés d’angoisse et de nuits sans sommeil. Ses yeux pétillants, guère plus que les tisons de leur ancienne flamboyance. Ses cheveux et sa barbe, un perpétuel champ de bataille hirsute. Qui le regarde un peu saurait sans doute y trouver les vestiges de son ancienne force, qui pouvait se voir sur un menton volontaire et des traits altiers. Mais ceux qui connurent un jour cet agréable faciès ne sont guère plus de ce monde…

    Il porte encore quelques pièces d’armure, mais a revendu une partie de son équipement pour se payer des litres et des litres de vin sur les routes de Sekai. Ce qu’il ne vendra jamais en revanche, c’est son épée. Héritage de sa famille, il s’agit du dernier vestige de sa lignée éteinte, de son père, de son domaine perdu, et de sa sanité. Il la porte ostensiblement au côté, comme un soubresaut de sa noble éducation. Mais qui peut le voir dans son triste appareil ne saurait le prendre pour ce noble damoiseau qu’il fut pourtant jadis. Au mieux pour un mercenaire, au pire pour un brigand.

    Histoire ou test-rp



    « Erman. »

    « Quoi ? »

    « T’es bourré. »

    Le cul vissé sur une chaise de bois branlante, Ermangild releva sa tignasse mal coiffée et posa les yeux sur son irritant interlocuteur. Il en observa la froideur, la raideur, et se sentit bien content de ne partager avec lui aucune de ces deux caractéristiques. Il grogna d’une voix pâteuse :

    « T’as pas un truc que je sais pas, pour changer ? Lâche-moi la grappe... »

    Il crut bon d’insister en levant sa chope à moitié remplie de vin tiède :

    « Et puis je ne me bourre pas la gueule. Je perds- »

    « Tu perds en élégance ce que tu y gagnes en joie de vivre, je sais. Continue de la répéter et je finirai peut-être par y croire. Mais pour l’heure, ton mensonge ne trompe personne, chevalier de pacotille. »

    Vortigern avait le tranchant d’un rasoir, et il frappait toujours juste. Joie de vivre ? Noyé de vin, difficile d’y prétendre. Et Ermangild, avec son air un peu groggy et ses yeux éteints, ne paraissait pas forcément passer une excellente soirée. Les godets vides et tâchés de lie dans leur fond s’amoncelaient sur sa tablée, mais nulle trace d’un quelconque fêtard pour l’aider dans sa laborieuse tâche de siphonnage. Il vidait ses verres dans les règles de l’art : avec abondance, méthode, et surtout : seul. Enfin. Pas tout à fait seul.

    Il agita mollement son godet devant lui.

    « T’es jaloux en fait. Toi tu peux pas boire. »

    « J’en suis plutôt soulagé, au contraire. Sac à vin. »

    « Tête de pioche. »

    « Honte de la chevalerie. »

    Cette dernière insulte sembla rallumer une brève lueur dans les yeux d’Ermangild. Il serra plus fort son godet, puis après un moment de silence, avala son contenu d’une traite. Le silence s’installa entre lui et Vortigern, avant que celui-ci n’amorce une excuse.

    « Je te prie de me pardonner. »

    Le chevalier poivrot lui lança un sourire sarcastique.

    « Te pardonner pour avoir dit la vérité ? Dans quel monde de merde vit-on, franchement ? »

    Monde de merde, effectivement. Et pour y échapper, quoi de mieux que d’agripper le pichet de vin innocemment glissé par le tavernier sur le côté du comptoir, et se servir une nouvelle rasade de rouge ?

    « Erman, tu as été trompé. Vous l’avez tous été. Mais toi, tu as décidé de t’en aller. »

    Le chevalier commençait à empester bien plus la mélancolie que le vin de table. C’est sur ce ton légèrement geignard qu’il répondit à son vis-à-vis.

    « Et qu’est-ce que cela fait de moi ? Un meurtrier doublé d’un couard ? Beau tableau de chevalerie. Loin des rêves de mon enfance. Loin des châteaux, des princesses… »

    « Tu n’es plus le petit bachelier qui rêvait de nobles quêtes, Erman. Tu n’es plus dans le château de ton père non plus. Tu as appris à tes dépens que la vie n’est pas un conte de fée. Mais il faut savoir se relever de ses propres chutes. »

    D’un geste rageur, Ermangild frappa la table avec le pichet de vin, éclaboussant celle-ci de quelques gouttes vermeilles.

    « Tu as bon dos, toi, avec tes phrases toutes faites et tes grands airs ! Dis-moi, si t’es si calé là-dedans, comment demande-t-on pardon aux morts ? Je l’ai fait tu sais ? Demander pardon. Le silence glaçant qu’ils m’ont offert m’a plus assourdi que les brasiers allumés par les Titans. »

    Vortigern répliqua du tac au tac.

    « Ces hommes et ces femmes que tu as tué sont morts de mon fait également. »

    « Pas tués. Assassinés. Et tu n’étais qu’un outil, là où j’étais l’artisan. Eginhard, Giléad, Menahem, Sisenand… On a tous du sang sur les mains. »

    Il éclata d’un rire où le sarcasme se mêlait à un profond dégoût, remontant des tripes.

    « Instruments de la foi. Chevaliers servants. Paladins héroïques. Autant d’épithètes à semer aux quatre vents. C’est horrible ce qu’on a fait. Et blâmer les Titans pour nous avoir mystifiés, c’est un peu facile. C’est pour ça que j’en ai voulu à mort aux autres. Mes frères d’armes… qui se voilent la face ! Facile de se cacher derrière les méfaits des Titans, alors que c’est de notre propre gré que nous avons commis les massacres. »

    Vortigern lança d’un ton nerveux.

    « Baisse d’un ton. Nous ne sommes pas tout seuls ici. »

    Ermangild ricana tout son fiel, se levant dans un équilibre incertain avant de se tourner vers l’assemblée réunie dans la taverne, son baudrier frappant la table alors qu’il faisait volte-face, manquant le faire tituber sur le côté. Il leva ensuite son verre à la foule, composée du tenancier, de trois poivrots ivres morts sur le comptoir, et d’un homme encapuchonné visiblement irrité d’être ainsi pris à parti.

    « Mais tant mieux ! Un jury pour mon procès, que demander de plus ? On a le juge en train de faire briquer les chopes, trois jurés bien mûrs, et un procureur qui se la joue avec son capuchon ! »

    Tout le monde paraissait gêné par le soudain accès de sociabilité de cet ivrogne en piteux appareil. En effet, s’il conservait quelques pièces d’armure, dont des canons d’avant-bras décorés et gravés et  une brigandine, le bronze les décorant avait vu de meilleurs jours, et le noir de son armure avait pris quelques tâches de vin. C’était sans parler de son visage mangé d’une barbe fouillasse et d’une moustache proéminente, ainsi qu’une tignasse à vous effrayer un barbier. Un aspect général peu reluisant, qui confirmait à l’assemblée que ce triste pantomime était loin d’être le premier qu’il offrait à la vue des badauds.

    « Je suis le sire Ermangild, fils de Rodegild d’Erginheim, et je fus paladin au sein de la Loge Sacrée de la Rose ! Vous ne connaissez pas ? C’est pas grave, vous ne manquez pas grand-chose. A Shoumeï, c’était un de ces ordres de chevaliers dévoués aux forces du Culte des Divins. Triés sur le volet, dédiés aux Titans, des vœux pieux et guerriers, tout ça tout ça… En vérité, nous n’étions qu’une bande de chevaliers amoureux de la même femme, la meneuse de la Loge. Griselda, qu’elle s’appelait. Elle disait être la voix d’Aurya elle-même, et on la vénérait autant pour cet aspect très sacré de sa personne que pour ses aspects les moins sacrés… mais sacrément bien foutus quand même ! »

    Vortigern souffla.

    « Ça devient obscène, là… Erman, tais-toi. »

    « Non, il faut que le monde sache ! Il faut que le procureur connaisse mes chefs d’accusation ! Hey, te débine pas le procureur, je te vois très bien là ! Reste assis et écoute-moi. Quand les Titans sont descendus sur Sekai, la Loge ne se sentait plus pisser. Griselda, cette sale pute, nous a annoncé que l’heure était venue de nettoyer le monde de la saleté qui l’habitait ! Bon, au début ça a créé des remous dans l’ordre, y avait des chevaliers qui posaient des questions indiscrètes. Mais après quelques petits rasages en règle, on rejoignait les Titans dans leur croisade guerrière en plein Shoumeï, avides des promesses lascives de la Griselda et des récompenses promises pour le service aux Titans. »

    Là, tout à coup, le bruit de l’étain heurtant le sol accueillit la diatribe du chevalier. Le tavernier venait de lâcher le godet qu’il nettoyait, et observait Ermangild d’un air où la surprise le partageait à la peur. Le ‘procureur’, qui s’était levé, avait suspendu son geste et plongeait ses yeux écarquillés dans ceux de l’ivrogne. Celui-ci avait repris une belle rasade de rouge avant de lâcher d’un ton plein de fiel.

    « Ouais, voilà ce qu’on a fait pendant que tout Shoumeï était à feu et à sang. On a allumé des putains de feu. On a passé des familles entières par le fil de l’épée. »

    Pendant qu’il parlait, Ermangild avait les yeux écarquillés, son regard azur fixé sur un point lointain comme s’il regardait au-delà du monde physique.

    « Je nous vois encore, tous rendus fous par le sang, le chaos, cette atmosphère de fin du monde, de jugement dernier. Des géants de la taille d’un phare qui balayaient des villes entières, et nous qui nous repaissions des restes comme d’épais vautours. C’était une ivresse sans vin, une vindicte sanguinaire et frénétique. Et la grande putain nous abreuvait de mensonges, de promesses, de flatteries… On était les premiers serviteurs des Titans, les exécuteurs de leur volonté contre l'hérétique, et tout le tralala qui va avec… Alors on a pas fait dans la dentelle. »

    Sa voix s’était légèrement enrouée à la fin de sa phrase, et l’émotion faisait remonter de chaudes larmes à ses mirettes écarquillées.

    « Nos crimes nous ont rattrapés évidemment. Quand les Titans furent vaincus, que le Forgeron fut étrié, on en revenait pas. On nous avait menti depuis le début. Tout ce qu’on avait fait, pour rien… mais le pire dans tout ça, ce qui m’a retourné l’estomac, c’est que je l’avais fait en toute connaissance de cause. Quel horrible type massacre des innocents et s’en défend en invoquant le divin ? Et les enfants… comment justifier les putains de gosses ?! »

    Sa voix avait pris un tournant presque déchiré. La tourmente se lisait sur son visage rouge à la fois de colère, de désespoir et de vin. Les deux témoins de la scène avaient amorcé un mouvement de recul, mais ne pipaient mot, trop abominés pour dire quoi que ce soit.

    « Alors je les ai tous fui. Mes frères, mes victimes, leurs parents en pleurs… et même Griselda, sa chevelure de jais, ses yeux verts… »

    Les réminiscences meurtrières se mêlaient à de lancinants accents de perte et d’accablement. Vortigern lâcha alors :

    « Tu t’es soustrait au mal. Tu en as renié la nature, mais un autre l’a remplacé. Et maintenant, cesse de geindre sur le passé et débarrasse-toi de tes démons, Erman ! Pour te punir du mal que tu as fait, voilà que c’est toi qui te châties à longueur de journée ! Tu ne saurais être en paix avec toi-même qu’en allant de l’avant, et en purifiant ton corps de tous ces vices que tu lui infliges. »

    Les bras d’Ermangild s’abaissèrent, ses épaules puissantes s’affaissant avec eux, et un léger filet de vin se répandit au sol. Il avait l’air abattu, presque hagard.

    « Tu fais un bien meilleur juge que le tavernier, Vortigern. Mais je n’y arrive pas… je n’y arrive plus… chaque fois que je les revois, c’est beaucoup trop dur. Je craque. »

    Le chevalier trembla un instant, toujours perdu dans un lointain et sanglant passé, avant de relever sa main pour porter le pichet directement à sa bouche, en avalant le contenu d’une traite. Il reposa le pichet sur la table après deux essais manqués, et le tenancier lâcha soudain :

    « Allez-vous en. »

    Nulle insulte, nulle colère. Juste de la peur. De l’effroi. Et Ermangild baissa le regard.

    « Le juge a parlé. Coupable. Le monde est ma prison, ma sentence à perpétuité. Et l’opprobre, mon châtiment... »

    Et tandis qu’il laissait quelques pièces un peu rognées sur la table, le poivrot aux éperons d’or récupéra sa longue lame gravée qu’il avait posée dessus. Au moment où il s’en saisit, il sentit un long frémissement remonter sa colonne vertébrale. Vortigern lança alors :

    « Cesse d’être aussi dramatique et allons-nous en d’ici. Nous veillerons à te trouver une rivière où tu pourras laver ta sale trogne d’alcoolique. »

    En titubant vers la porte, Ermangild remit d’un geste trahissant des années d’expérience son épée au fourreau, avant d’en tapoter la garde.

    « Merci, Vortigern… T’es mon seul véritable ami, dans ce bas monde. »

    La lame eut un dernier mot avant que la porte ouverte ne se referme sur le tenancier choqué.

    « Et toi, ton dernier véritable ennemi. »

    Groupes d'intérêts

    - Lutte contre les Titans : Grugé par les serviteurs d'Aurya, Ermangild cherche à présent à se racheter aux yeux du monde (et aux siens) et se venger des Titanides et de leurs séides.

    derrière l'écran

    Pseudo : Loxodontesque (don't ask why please)
    Comment avez-vous connu le forum ? Une amie Very Happy
    Avis sur le forum : Très chouette ! Il a l'air bien vivant, et promet des opportunités nombreuses Smile
    Fréquence de connexion : Relativement bonne
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mar 15 Aoû - 14:42
    Fiche terminée ! Very Happy
    Noble de La République
    Noble de La République
    Neera Storm
    Neera Storm
    Messages : 530
    crédits : 1393

    Info personnage
    Race: Demi-titan
    Vocation: Mage élémentaliste
    Alignement: Chaotique bon
    Rang: B
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t832-neera-storm-termineehttps://www.rp-cendres.com/t837-neera-liens#5839https://www.rp-cendres.com/t836-neera-storm-chronologie#5836
  • Mer 16 Aoû - 10:44
    Bonjour Ermangild et bienvenue sur Cendres.

    Tout est correct sur ta fiche, je te valide donc sans plus attendre Wink

    Qui sait, peut-être que ton chevalier trouvera sa rédemption en foulant le Sekai ?

    J'ai hâte de le voir rencontrer d'autres personnages du forum.

    Bon jeu à toi ^^
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 16 Aoû - 11:28
    Merci beaucoup ! Very Happy

    Très hâte de fouler le Sekai du pied moi aussi !
    Permission de ce forum:

    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum